L’été est propice aux belles découvertes et je voulais vous parler de celle que j’ai faite en lisant la revue 200 “Le vélo de route autrement“. C’est notre ami Jean-Denis qui m’a chaudement recommandé ce magazine car, fort justement, il abordait le vélo sous un angle différent : “autrement”. C’est donc en kiosque, près de chez moi à Aix, que j’ai trouvé cette revue dont la parution m’avait échappé. Merci Jean-Denis car j’ai passé un bon moment en lisant les articles de ce 200 … Presque pas de pub : Alain Puiseux s’en explique “C’est dur de tout mener de front lorsqu’on lance un magazine … on verra par la suite quand notre lectorat nous le permettra. Mais cela restera limité.”
200 autrement est un trimestriel, le numéro que je viens de lire est paru en juillet et le prochain paraîtra le 6 octobre. Le titre est déjà surprenant : 200 : c’est selon Alain la distance en kilomètres qu’un cycliste moyen pourrait couvrir en une journée de vélo. Ce n’est sans doute pas celle qui vous sépare de votre marchand de journaux, alors n’hésitez pas à y aller … Vous trouverez sans doute encore ce N°5 dans lequel au gré des pages vous pourrez pédaler sur les traces de Giono et de son voyage en Italie. Pour nos nombreux lecteurs d’articles dédiés au “fixie” sur T&N il leur faudra lire également un article intitulé “Les idées fixes” … Je ne peux pas vous énumérer tout le sommaire que je vous invite à découvrir sur le site du magazine : http://www.200-lemagazine.com/
Nous avons contacté Alain Puiseux de retour de son premier Paris – Brest – Paris pour lui poser quelques questions sur ce qui a motivé la naissance de ce nouveau titre dans une presse vélo déjà bien fournie.
Bonjour Alain, pourquoi ce magazine ? Quelle a été la genèse de cette parution ?
La création de 200 est liée à plusieurs raisons. Tout d’abord venant moi-même du monde de la presse et ayant été rédac chef l’envie de créer “mon titre” me démangeait. J’avais initialement pensé à un thème sur les arbres mais heureusement je n’ai pas donné suite. La seconde raison est liée à ma frustration de lecteur. À l’époque où je pratiquais le running les revues de course à pied que je lisais me tombaient des mains jusqu’au moment où j’ai découvert Runner’s world version US. Je suis abonné depuis 8 ans à ce magazine qui a été un modèle pour moi car j’y ai trouvé des récits complets et des articles à l’américaine très “pros” et documentés.
En 2011 Thierry Cerinato a fait Paris – Brest – Paris et il a eu l’idée de faire un livre sur cette course mythique. L’idée du magazine est née de tout cela et lorsque Thierry a quitté le journal l’Équipe nous nous sommes lancés. Nous ne l’aurions peut-être pas fait si je n’avais pas à cette époque disposé d’une trésorerie construite grâce à mon activité dans le domaine de la presse institutionnelle. J’ai mis mes économies dans la création du journal ce qui nous a évité de tirer les sonnettes à la recherche d’un budget que nous aurions sans doute pas eu.
Comment fonctionne la rédac et comment naissent les idées d’articles ?
La rédac c’est simple : on travaille à distance Thierry est en Loire-Atlantique et je suis dans le Massif Central. Les idées d’articles viennent pour moitié de nos échanges. Pour le reste ce sont nos lecteurs qui, par leurs demandes et remarques, sont nos grands pourvoyeurs d’idées. Nous avons également nos pigistes qui nous proposent des papiers et avec tous ces affluents nous arrivons à avoir presque trop de sujets.
Comment voyez-vous l’avenir d’un trimestriel dans ce monde de la communication immédiate ?
Un trimestriel papier reste toujours viable. Ce rythme “posé” permet de proposer de belles histoires et des articles relativement longs et bien illustrés. Comme tout le monde nous avons envisagé une version électronique mais cela représente plus de boulot pour un investissement presque identique à une formule papier.
La rentabilité d’un média disponible sur web ou sur tablette n’est pas évidente. Presstalis propose des offres dans ce domaine mais le retour espéré de 20% du CA n’est pas suffisamment motivant.
Un petit mot plus personnel sur le déroulement du Paris – Brest – Paris … Comment ça s’est passé avec ce nouveau vélo “Vagabonde” présenté dans le N°5 ? …
Ça s’est super bien passé et je récupère progressivement l’usage de ma main gauche qui est restée endolorie à cause d’une mauvaise position. Le vélo n’est pas en cause et il a bien fonctionné.
C’était une première pour moi et j’ai finalement progressivement renoncé à la maîtrise de la course et à mon planning de repos pour suivre mon propre rythme. Un peu de sommeil et de repos lorsque le corps le demandait à l’endroit où je me trouvais. Cette course est éprouvante et à un moment du côté de Carhaix je suis même reparti à l’envers en faisant ainsi quelques kilomètres avant de m’apercevoir que j’étais à contre-sens. C’est une course qui se savoure en solo, d’ailleurs je n’apprécie pas trop rouler en groupe car cela demande une plus grande vigilance.
Merci Alain, votre revue 200 qui, elle, n’est pas à lire en solo. J’espère qu’après cet article le peloton de nos lecteurs ira la chercher au kiosque le plus proche. Nous attendons avec impatience le N°6 qui paraîtra en octobre avec j’imagine quelques belles pages consacrées à ce Paris – Brest – Paris qui est le “graal” pour tous les cyclos.
Bonjour,
J’ai fait deux librairie, ils ne connaisse pas le le 200
Dommage Paulette … Ici sur Aix je l’ai trouvé dans plusieurs … Reste à le commander sur le site ou à vous abonner … Le prochain N° doit sortir en octobre
Bonjour
Oui,c’est ce que j’ai fait, je trouve bizarre, j’ai pas de nouvelle de ma commande, j’ai demandé a commencer par le numéro 15
cordialement