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AccueilNos vélosGravelLe « Gravel Bike », un vélo conçu pour arpenter de nouvelles routes

Le « Gravel Bike », un vélo conçu pour arpenter de nouvelles routes

Le gravel, aujourd’hui tout le monde en parle ! … Cette pratique libertaire a séduit en 5 ans de nombreux pratiquants. Toutes les marques proposent ce type de vélo à leurs catalogues. Les événements de gravel sont de plus en plus nombreux, et les fédérations de cyclisme intègrent désormais cette discipline dans leurs activités. En 2021, l’UCI a annoncé une série d’épreuves mondiales, ainsi qu’un championnat du monde officiel de cette nouvelle discipline. Le gravel a pris une véritable place dans l’univers du vélo, mais le connaissez vous ? 

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Qu’est-ce que le gravel ?

Un vélo ni route, ni VTT, ni cyclocross … 

Gravel, ce mot aux racines latines, venant de l’ancien français (Diminutif du gallo-roman grave, de grava, latin populaire, probablement du gaulois grava, ce dernier terme à l’origine de grève ou grave – source Wikipédia), avait pratiquement disparu de notre vocabulaire. Il qualifiait du petit gravier, du sable ou des petits cailloux ronds. On le retrouve dans la signalétique routière en chemin, rue ou avenue dans différentes villes, comme à Paris où l’on trouve l’avenue de Gravelle, non loin du vélodrome de la Cipale. Voici que ce mot oublié revient dans le jargon cycliste, après avoir émigré outre Atlantique.

C'est quoi le gravel ?
Le Gravel est un vélo ni route, ni VTT, ni Cyclo-cross – photo Patrick

Ceux qui s’approprient ce mot, découvrent aujourd’hui avec lui, une nouvelle façon de rouler à vélo. Ce n’est ni de la route, ni du cyclo-cross,  ni du VTT ; alors qu’est donc ce fameux gravel, dont on parle tant aujourd’hui ? On voit fleurir les magazines qui lui sont consacrés : 4 sont aujourd’hui dans les kiosques. Les équipements qualifiés de « gravel » : chaussures, tenues de vélo, accessoires de toute sorte, … deviennent des gammes à part entière sur le marché du cycle. Le gravel possède même en France son Festival avec l’événement Nature is Bike dont nous sommes partenaires.

Derrière ce mot, qui nous est revenu des US, collé à un nouveau concept de vélo polyvalent, il y a une sorte de mouvement sociologique et libertaire, qui nous conduit à sortir du traditionnel clivage : route et VTT. Cette pratique différente, s’accompagne d’une certaine ouverture d’esprit et offre une grande liberté d’usage, dans la mesure où ce vélo peut rouler à peu près partout.  

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Pneus, cadres, guidons, … quelles sont les différences ?

Les caractéristiques particulières de ce vélo hybride sont issues des dernières avancées technologiques du monde du vélo. Des freins à disques, venus du monde VTT, lui procurent un freinage efficace en toutes circonstances. Ce fameux guidon de course , au « flare » important, offre au pilote une multitude de positions de mains et une ouverture qui permet de maintenir le vélo bien en ligne dans les descentes. On découvre aujourd’hui les pneus larges, montés en tubeless, offrant un grand confort et un bon rendement sur des surfaces les plus variées. On apprécie sa transmission simplifiée – basée souvent sur un mono-plateau – efficace dans toutes les circonstances et sur tous les profils. Le gravel a poussé les grands équipementiers comme Shimano, Sram et Campagnolo à imaginer des gammes dédiées complètes.  

Les pneus : le succès des larges section

Connaissez-vous le gravel ?
Les pneus de gravel – photo Patrick

Entre 35 et 45mm de sections avec des crampons plus ou moins important la gamme de pneus de gravel est aujourd’hui énorme. Le montage tubeless est recommandé pour éviter les pincements et permettre de rouler en basse pression. Le format 650b a fait une ré-apparition remarquée dans le monde du gravel en offrant encore plus de largeur sur les pneumatiques. L’usage de ces larges sections a fait également évoluer les roues avec des largeurs internes plus importantes pour accueillir ces pneus tubeless plus larges.

Les cadres : à la recherche du confort

Tundra Hutchinson
Le Cannondale Topstone illustre ce que peut être un vélo de gravel :   photo Hugues Grenon

Le gravel a favorisé le retour de l’acier et de l’aluminium. Les technologies de nappage des cadres en carbone actuels offrent également des cadres confortables et légers. Des matières naturelles comme le bois et le bambou sont apparues de façon plus marginales, dans la construction de cadres. La géométrie des cadres a évolué pour offrir des passages de roues autorisant la monte de pneus allant jusqu’à 45mm de section. Entre le gravel « racer », plus proche d’un cyclo-cross, et sur le « Monster gravel » on va trouver des géométries différentes, favorisant dans un cas la maniabilité et l’agilité et dans l’autre le confort et la stabilité. De façon générale, la géométrie est plus de type « endurance », pour offrir au pilote un confort permettant de rouler des heures sur des types de terrains très variés. Sur ces cadres, il sera courant de trouver de multiples points d’emports pour plusieurs porte-bidons, les sacoches de bikepacking et les « cages » sur les fourches. Les fourches peuvent accueillir le passage d’un câble électrique pour relier l’électronique à un moyeu dynamo, qui sera utile pour les gravels typés aventure ou ultra distance.    

Le guidon : un signe distinctif

Test Gravel Origine Graxx
Guidon Ritchey Ergo Max

Le guidon de gravel ressemble à celui d’un vélo de route. Si on le regarde de plus près on verra qu’il est plus  évasé, et que la distance entre le haut et le bas du cintre est plus faible pour permettre des changements de position rapides. Ces guidons autorisent une multitudes de postures : plus aérodynamique pour les pistes plates ou les segments sur bitume avec les mains en bas du guidon, plus confortable en haut du cintre pour grimper sur des pistes instables, plus sécurisante avec le « flare » important dans les descentes rugueuses, pour maintenir le vélo en ligne.  

Les autres marqueurs

Salamandre Cycles Gravel Monster cross bikepacking
Les sacoches doivent être parfaitement ajustées et faire corps avec le vélo – photo Anne Fontanesi

Les sacoches de bikepacking ont remplacé les sacoches traditionnelles. Pour un week-end ou pour un séjour de plusieurs jours en itinérance, elles permettent de charger votre vélo de gravel d’un équipement qui vous rendra auto-suffisant. Les GPS sont devenus les « fils d’Ariane » de vos découvertes. Il suffit de télécharger une trace sur un des sites spécialisés comme : Strava, Komoot, Openrunner, … pour partir à la découverte d’itinéraires gravel. Des fourches suspendues à faible débattement peuvent être montées sur les gravel « aventureux » pour affronter les pistes les plus dures …

La mode vestimentaire

Gravel tendance chemisette
Gravel tendance chemisette

Le look gravel est apparu, avec des maillots moins fit, des chemises ou chemisettes, des tee-shirts, … fabriqués avec des matières, comme la laine mérinos, plus adaptées à des sorties de plusieurs jours avec des variations de températures importantes. Le cuissard de type cargo, avec des poches latérales est apprécié par ceux qui pratiquent le gravel. La casquette cycliste avec sa petite visière, que l’on porte sous le casque, vient compléter cette nouvelle panoplie du pratiquant.   

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Une pratique tendance et en plein développement

Sur un vélo de gravel, on se sent différent et par sa grande polyvalence d’usage il nous procure une sorte de sentiment de supériorité. On sait que l’on peut passer à peu près partout. Les massifs et les plaines, sillonnés de pistes et de sentiers, deviennent d’immenses terrains de jeux sur lesquels nos gros pneus rebondissent de plaisir, sautant de pierre en pierre et se jouant des racines sortant de terre. En gravel, les zones péri-urbaines et autres no man’s land deviennent intéressants. On y pénètre discrètement, un peu en mode “urbex”, pour découvrir les mutations de notre monde. Rien ne nous empêche de tenter ce petit passage qui semble mener nulle part et qui, si on pousse plus loin, nous amène vers un lieu des plus surprenants.

tour du mont blanc gravel
On sait que l’on peut passer à peu près partout … Photo : Loris Vonsiebenthal

Ce vélo décloisonne le monde actuel, qui a tendance à créer de l’isolement. Il met des cyclistes éloignés en connexion. Chaque sortie gravel devient une nouvelle histoire à raconter ou à partager sur les réseaux sociaux. La crise sanitaire a amplifié le mouvement qui s’accompagne également d’un engouement très important pour le bikepackins. Quelques sacoches légères scratchées sur notre vélo de gravel et nous voilà partis pour l’aventure.

C’est le vélo qui par excellence, nous pousse à tenter l’aventure. Un week-end ou plus, il suffit de scratcher nos sacoches de bikepacking et nous voilà partis pour une voyage découverte au guidon de ce vélo qui nous ouvre toutes les portes … ou presque. 

Week-end aventure à vélo éditions Vagnon
Week-end aventure à vélo éditions Vagnon écrit par deux chroniqueurs de Bike Café … Conseils pour réaliser une micro-aventure sans mauvaise surprise – photo Patrick

Les événements gravel se multiplient : randonnées, ultra, race, … De nombreuse formules existent et vous trouverez sur notre site un catalogue d’épreuves particulièrement important et varié. Des organisateurs ajoutent à leurs épreuves cyclo ou VTT des circuits gravel pour satisfaire cette demande croissante des pratiquants qui sont de plus en plus nombreux. 

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Les événements gravel se multiplient

Nature is bike Gravel of Legend
Nature is bike Gravel of Legend

En faire la liste serait trop long. Pour vous les faire connaître nous avons noué un partenariat avec Sports’n Connect et vous trouverez dans le menu de notre site un lien ÉVÉNEMENTS qui vous proposera un calendrier d’événements gravel très riche et à jour.

Portail événements gravel
Calendrier des événements sélectionné par Bike Café

Nos conseils

Les routes de gravel sont souvent rocheuses et pleines de bosses, c’est pourquoi elles sont difficiles à appréhender pour notre corps. Le secret est d’être détendu mais avec une prise ferme, afin d’absorber les bosses en douceur.

Choisir son matériel et ses équipements

En fonction de vos terrains habituels, de vos projets, de vos qualités de cycliste il sera important de choisir le matériel et les équipements adaptés à votre pratique. Le choix des braquets, parfois inférieurs au ratio de 1 peuvent être nécessaires pour franchir des pentes de 18% sur terrain instable. Il est rare en « off road » de trouver un vélociste, ou de rencontrer un cycliste qui pourra vous dépanner. Soyez prévoyant en emportant le matériel nécessaire à une réparation sur le terrain (dérive-chaine, patchs, chambres à air, mèches, outils). Evitez les erreurs de casting en matière de pneumatiques : section, cramponnage, tubeless, … faites le bon choix en fonction des terrains sur lesquels vous allez évoluer.

Nos petits guides :

Pilotage

Bike Café
photo Mavic-Jérémie Reuiller

Contrairement à la pratique du vélo de route, le vélo gravel demande un pilotage plus attentif. Il faut être capable d’analyser le terrain, chercher les zones d’appui pour une meilleure traction en montée. Évitez les parties rocheuses saillantes sur les sentiers, soulagez la roue arrière sur les franchissements. Fuyez les sillons et les ornières remplies de gravillons où vous risquez de planter votre roue avant. Attention au sable ou aux gravier dans les virages qui peuvent provoquer un décrochage et une chute. Si vous êtes un VTTiste confirmé vous trouverez sans doute ces conseils inutiles. Ceci dit, le vélo de gravel, avec son cadre tout rigide et sa géométrie plutôt route ne réagira pas comme votre tout suspendu. Gagnez progressivement de la confiance pour vivre une meilleure  expérience.

Les descentes

tour du mont blanc gravel
Les descentes peuvent être piègeuses et il faudra garder une marge de sécurité – Photo : Loris Vonsiebenthal

Les descentes en gravel représentent les parties les plus délicates à négocier. Elles peuvent être piègeuses et il faudra garder une marge de sécurité dans les zones sombres où dans les virages sans visibilité. Dans les courbes regardez le plus loin possible pour mieux négocier le virage. Il faudra abaisser votre centre de gravité. Sur certains modèles, les constructeurs proposent des tiges télescopiques qui permettront d’adapter en roulant votre hauteur de selle. Les fourches suspendues à faible débattement 40mm environ), seront appréciées par ceux qui pratiquent en milieu montagneux. Dressez vous sur les pédales pour franchir les parties les plus rugueuses pour éviter de taper.

Le freinage

Concernant le freinage, nous vous conseillons d’agir en douceur pour éviter les blocages. Modulez le freinage entre avant et arrière. Le frein avant procure une plus grande puissance et doit être utilisé avec précaution. Le frein arrière permettra de vous ralentir.
Les freins agiront mieux lorsque le vélo est droit et roule en ligne droite. Préparez votre freinage avant le virage, et si vous êtes surpris redressez le vélo avant de freiner.

Derniers conseils

Nos derniers conseils sont : essayez, explorez et amusez-vous !

Le gravel est sans doute le vélo qui convient le mieux à la découverte de nouveaux territoires. On peut entrer dans un paysage, sans subir le cadre strict des routes. C’est un luxe de liberté que l’on appréciera si l’on veut fuir les axes de circulation encombrés de voitures. Les surprises qui nous attendent sont autant de pépites de bonheur. Avec ce vélo, tel le chercheur d’or, on pourra tamiser ces nouveaux espaces à l’aide de la top25 où des outils numériques sur lesquels on trouvera des parcours … Sautant de pistes en chemins et sur les petites routes de plaine où courent les rivières, le gravel sera le meilleur compagnon de votre nouvelle expérience cycliste.

Test du Salsa Warbird équipé XPLR
On peut entrer dans un paysage, sans subir le cadre strict des routes… photo Philippe Aillaud

Allez-y progressivement, prenez confiance et vous ne pourrez que vous améliorer. Donnez-vous des challenges, sortez de votre zone de confort. Trouvez des amis ou des groupes avec lesquels vous pourrez partir à l’aventure. Une piste qui pourrait être ennuyeuse et facile sur un VTT pourrait devenir votre piste préférée sur un gravel bike. Le sentier impossible à suivre en vélo de route sera un bonheur sur votre gravel.

Contrairement à la plupart des autres disciplines cyclistes, les événements ou courses sont l’un des meilleurs moyens pour un débutant de se plonger dans l’univers du gravel. Les courses sont détendues et généralement très bien organisées. S’il y en a une dans votre région, elle vous fera probablement découvrir un itinéraire entièrement nouveau, que vous n’auriez jamais découvert autrement.

Les épreuves de gravel sont de plus en plus populaires, et de nouvelles voient le jour en permanence. La tête des courses est généralement compétitive, mais peu importe votre niveau, chacun y trouvera sa place sans complexe. Terminer l’épreuve sera déjà un challenge et vous passerez un bon moment dans une ambiance conviviale.

Pour approfondir votre connaissance sur le gravel retrouvez nos nombreux articles consacrés au sujet : tests, conseils, actualités produits …

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Patrick
Patrick
Patrick Van Den Bossche a créé les blogs Running Café, Track & News, puis Bike Café. Curieux invétéré, dénicheur de tendances, il adore mettre en lumière les personnalités et les anonymes du petit monde du vélo. Il collabore régulièrement à la revue Cyclist France et affectionne les vieux vélos et la tendance "vintage". Depuis sa découverte du gravel bike en 2015, il s'adonne régulièrement à des sorties sur route et sur chemins autour de la Sainte-Victoire.

37 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,

    encore les joies du marketing. L’eau chaude existe depuis longtemps, cela s’appelle une randonneuse, voire un VTC ou un VTT avec des pneus hybrides ou un vélo de voyage. Mais encore une niche pour vendre du matériel élitiste. Quant à moi je parcours les routes et les chemins avec un vélo de voyage en 26″ avec un cintre papillon…

    Mais l’article est tout de même intéressant mais révélateur de ce que devient le sport nature, un terrain de jeu pour le marketing.

    • OK Christophe … certes mais l’eau chaude a été inventée aussi … avant il n’existait que l’eau froide ;-)) … Effectivement derrière ce type de vélo il y a du marketing … mais le marketing c’est l’étude du besoin. On peut imaginer n’importe quoi mais si ça ne correspond à aucun besoin ça ne se vendra pas … Je persiste à croire que ce produit est intéressant et qu’il est bien agréable de passer de la route au chemin et du chemin à la route sur un vélo agréable à rouler. Mais je suis d’accord on peut très bien prendre du plaisir sur une randonneuse, sur un VTT bricolé et monté en pneus lisses … On verra ce que donne ce concept de rassemblement de “Gravel” dans l’esprit de ce qui se passe aux US. Je compare cette tendance au début du trail en course à pied … découverte, convivialité, … on est moins la “tête dans le four” comme en VTT ou sur la route pure et dure …

    • un petit com sans prétention…. l’histoire de mon sunn totall en fait.
      Apres dix ans de bons et loyaux services sa base lâche
      Impossible de me sépare de lui
      mon vélociste l’a ressoudé et je lui demande de repositionner les tasseaux des v-brake .
      Je sors de mes cartons un cintre et une transmission de route. Je conserve le pédalier et les plateaux d’origine. Je monte de pneus spé de vtc et des étriers cx. Mon sunn était devenu un cx plutôt sympa et agréable
      C’était il y a six ans et je découvre aujourd’hui qu’il a des airs de gravel

      • bonjour, mon vieux sunn tox acheté neuf en 1998 ( mon premier vtt neuf..), a subi le méme sort que votre total il y’a pas mal de temps deja, et je decouvre comme vous son petit ait gravelesque….. un vrai plaisir ces vieux sunn

    • il n’y a pas qu’à la campagne que ce genre de vélo est agréable. J’ai acheté l’an dernier un Gios Pure Drop (c’est plutôt un cyclocross vintage civilisé mais çà doit se rapprocher du gravel) pour entretenir ma condition physique en été sur les chemins de la forêt de Soignes en périphérie de Bruxelles et après avoir fait des incursions en ville, je délaisse totalement mon vélo de trekking que j’utilisais comme velotaf et mon vélo électrique que j’utilisais mes soirs d’interclubs de ping par manque d’énergie pour rentrer après la compétition. L’ergonomie fait des miracles, on traverse la ville sans trop d’effort et les pneus 700×35 assurent une bonne sécurité de tenue de route (même mouillée) et un confort acceptable sur les pavés. Bruxelles n’est pas plate et le vélo de route c’est trop dangereux sur ses voiries.

  2. Ce qu’il serait intéressant de décrire, afin de faire la part entre “nouveau type de vélo” ou “nouveau titre marketing”, ce sont les différences entre ces vélos de graviers et les cyclo-cross.

    Un cyclo-cross ne serait-il pas déjà un “gravel bike” ? Un “gravel bike” ne serait-il pas simplement un cyclo-cross ?

    Merci de votre réponse.

    • Effectivement le Gravel ressemble plus à un CX qu’à un VTT … C’est ce que j’explique dans l’article … Rien qu’en voyant le guidon on est un peu fixé …
      Dans le cas du Gravel on n’est pas dans l’idée de faire des boucles sur un parcours de cyclo-cross … On va s’aventurer sur du long … J’ai fait autrefois une saison en cyclo cross et sur mon vélo je cherchais de la légèreté pour le portage, de l’agilité avec une chasse avant manoeuvrante pour virer serré … on avait guère de grandes lignes droites sur les courses … Le Gravel serait donc un Cyclo-cross pour de longues distances … et avec plus de polyvalence.

  3. Marketing ou pas, c’est exactement le type de vélo que je recheche. De quoi faire de la route, couper à travers champs, les Alpilles, filer ou bon me semble. Pour de belles promenades un peu sportives, mais pas que !

    Le hic c’est que dans ma région (BdR/Vaucluse), les velocsites me sourient au nez avec ma demande de mouton à cinq pattes. On me parle de marketing, de vélo de bobos etc et on cherche à me refiler un VTT avec des pneus en 40 ou alors un vélo de course en me disant d’aprendre à rouler sur la route….

    Il doit bien y avoir des gens qui aiment rouler, mais ne se retrouvent pas dans l’esprit tête dans le guidon 150 km à fond le dimanche, ni dans l’idée du 4×4 en velo…

  4. quand vous voyez le nouveau cannondale slate avec la lefty
    c’est le vélo markerting par excellence mais JE LE VEUX
    parce que je remplace mes 2 vélos avec celui là

    vive le gravel et vive le CX

  5. un petit com sans prétention….l’histoire de mon totall en fait.
    Après dix ans de bons et loyaux services sa bases droite s’est fissurée.
    impossible de me séparer de lui
    mon vélociste a ressoudé la base. Je lui ai demandé de repositionner les tasseaux des v-brake et de me commander une fourche carbone de cyclocross
    Jai monte des pneus spé de vtc en 700/40 ;j’ai conservé le pédalier d’origine avec ses plateaux et installé un cintre et une transmission dura ace
    C’était il y a six ans, je trouvais ce pseudo cyclocross sympa et agréable. Aujourd’hui mon sunn a des air de gravel que je ne soupçonnai même pas.

  6. Bonjour,

    Je viens de découvrir ce type de vélo aujourd’hui même et adhère assez au concept.
    C’est un juste milieu entre un vélo de course peut être trop restreint et un vtt, un bon vélo polyvalent en fait qui en plus supportera la fixation d’une remorque pour nos deux enfants (chose plus difficile avec un vélo de course)

  7. Le vélo que j’ai toujours recherché. Prendre la route 60km puis enquiller le canal du midi ou la voie verte pour reprendre le morceau de route jusqu’à l’arrivée .
    Mon Vtt trop chiant sur la route , mon vélo route pas du tout adapte aux chemins .
    Et voilà !!!
    Mon SPECIALITES diverge me donne entière satisfaction
    Au plaisir ….
    Daniel

  8. Super concept , je fais 50 km de route pour prendre la voie verte et récupère 20km de goudron jusqu’à l’arrivée .
    Mon Vtt trop lourd inadapte sur la route , mon vélo route pas du tout fait pour le canal du midi ou la voie verte avec ses trous et ses cailloux .
    Bref le vélo qu’il me fallait .
    Sacoches ou remorque enfant été avant .
    Porte bagage arrière et latéraux et c’est parti pour la Via rhona.
    A bon entendeur …

  9. Pour répondre à Christophe on ne peut pas comparer un “gravel” à un VTC, une randonneuse ou un VTT. Un VTC sera bien plus lourd, moins performant et pour un usage plus cyclo-touriste, tout comme une randonneuse. Un VTT, même avec des pneus slicks, sera moins adapté à la route.
    Son usage est également moins restrictif qu’avec un route ou un cyclo-cross. On se rapprocherait plus d’un cyclo-cross, avec lequel on pourrait faire de plus grande distances.
    Bref, ce qui le distingue des autres types de vélo est son degré de polyvalence.
    Certes, il y a un marché autour de ce phénomène de mode, mais je ne l’ai pas attendu pour me doter d’un vélo qui corresponde à cette pratique, qui correspond à une réelle aspiration, et qu’on appelle ( faute de mieux, je déplore que le terme VTC renvoie inévitablement à un vélo typé cyclo-touriste ) un ” gravel”.

    • Finalement je trouve le terme Gravel assez beau … son étymologie vient du vieux français … Pour une fois c’est un mot français nous revient via une tendance US … Gardons cette appellation plutôt que l’acronyme VTC qui comme VTT n’est pas très beau …

      • Je trouve que même si c’est acronyme, VTC décrirait bien l’usage, tout chemin, qu’on peut avoir avec ce type de vélo, s’il n’était malheureusement rattaché aux vélos de cyclo-tourisme.
        Alors que “gravel” me semble plus restrictif ( renvoyant à “gravier” ).
        Le retour dans l’usage du français actuel, par le biais de l’anglais, de mots d’ancien français, ou venant de l’ancien français n’est pas rare. C’est le cas de “tennis” , “bacon” ( le simple équivalent de “jambon” en ancien français )….

        • Effectivement Geo Vélo Tout Chemin … encore que là également c’est restrictif avec ce type de vélo (comme avec les VTC) nous ne pourrons pas aller sur tous les chemins … La langue française est riche … à propos de Gravel j’ai une anecdote : au printemps dernier je suis allé dans un grand magasin à l’enseigne Giant pour demander si ils avaient en expo des vélos de “Gravel” … la personne qui me répond me dit “C’est quoi gravel ? …” … J’explique … et immédiatement elle me répond “Vous ne pouvez pas parler en français …” ;-)) gag … Je lui fait remarquer en ouvrant les pages de son catalogue Giant que tout était en anglais et que cela n’avait pas l’air de la gêner … Véridique … Alors effectivement comme ce nom est devenu générique d’une pratique je l’utilise volontiers plutôt que ces 3 lettres VTC d’autant que j’aime cette consonance en “elle” qui peut-être me donnera des “ailes” …
          Merci de suivre nos publications.

  10. Bonjour, finalement avec le Gravel on revient presque aux origines du vtt. Je m’explique : fin des années 80, nos vtt était sur base de cadre route avec des pneus ne dépassant pas les 1.90. En plus la transmission était hérité des vélo de randonnée. Seul le poste de pilotage était revu et les suspension sont venues plus tard. Finalement, j’aurais du garder mon vieu cadre acier pour le transformer en Gravel…

  11. Super votre site
    J’ai 68 ans 50 ans de velo dont 20 de courses régionales sur route
    Aujourd’hui beaucoup de Vtt pour le Fun et l’absence des voitures
    Sans le savoir pour la montagne route et chemins
    J’ai bricolé un Rockrider 500 acier de 1996 avec des pneus semi-slick de Marque Samourai trouve sur internet.
    Je pense que je vais prendre un vrai velo de Gravel je pense au Scott Gravel addic seul problème c’est un cadre carbone nouvelle génération , donc plus fragile que les carbone de 2000 2005 comme le look Kg 461 que j’utilise sur route.
    Bonnes sorties à Tous
    Bernard Le Blond

  12. mon achat gravel et pourquoi :
    J’étais à la recherche d’un vélo polyvalent chemin, voix verte, halage et pouvoir faire des sorties route.
    J’ai acheté le revolt 2016 de giant. Je suis super content confortable polyvalent et je peux suivre les groupes de cyclos. Je suis conquis par ce gravel, j’ai découvert le vélo d’une autre façon.

  13. par des excès de technicité et de prix le vtt a perdu des pratiquants, la route trop restrictive trop élitiste, trop onéreuse, le mélange des deux
    un gravel c’est le cyclo cross revisité, en fait on revient au demi course qu’on avait autrefois.
    je viens de monter une transmission de vtt sur un vieux route, le pied ! par contre je suis limité en taille de pneu

  14. Je sais à présent que depuis 50 ans je pratique le “Gravel Bike” sans le savoir…
    Ha ! Ces américains si on ne les avait pas pour nous apprendre à respirer et nous vendre de l’oxygène…

    • Je sens un peu d’ironie dans ton commentaire ;-)) … Bien sûr les “ricains” n’ont pas inventé le vélo et ce concept n’est autre qu’un “cyclo-cross” revisité pour tailler la piste au lieu de tourner en rond dans un sous-bois … Pour en revenir à nos amis américains ils ont quand même eu le mérite d’avoir développé le MTB, auquel personne ne croyait à l’époque en France … On voit aujourd’hui ce que c’est devenu … Pour le Gravel Bike je dirais que c’est un peu pareil … Les critiques un peu “grincheuses” fusent … c’est un peu notre esprit français. Moi j’adore le mot Gravel, qui vient de vieux français … et oui c’est un terme qui a ses origines dans la langue de Molière … Et j’adore le concept “couteau suisse” de ce vélo, encore une référence étrangère me diras-tu … Toi qui pratique depuis 50 ans tu n’as rien à découvrir mais nos jeunes “néo-cyclistes” qui découvrent le vélo s’y mettent de plus en plus et des vieux comme moi qui roulaient “exclusif” découvrent enfin le vélo liberté …

  15. Bonjour
    Je pratique le vélo de chemin communal en Bretagne et je traque le dénivelé en fuyant la départementale sur les chemins communaux. J’ai opté pour un vtc avec un triple plateau de VTT, une cassette 14 28 un guidon VTT avec poignées,des frein classiques avec des patins allongés .poids à vide 13kg .
    Dans mon coin, j’arrive à totaliser 1000m de dénivelé pour 40km en 2h30 environ . je vais en montagne de temps en temps pour aligner quelques cols façon rendo sacoche avec le cardio sur 145 max . Mon prochain vélo pourrait être un ”gravel” mais ce serait un caprice pour mes 70ans .

    • Ce n’est pas un caprice, si il s’agit de se faire plaisir … Etant dans le même créneau d’âge que vous je n’ai pas hésité après avoir découvert un peu plus la pratique du Gravel Bike à me faire faire un vélo chez Caminade … On peut rouler très bien sur un VTC ou un vélo que l’on aura adapté à cette pratique mélangeant sentier et route … mais un vélo conçu pour cela procure à mon sens un plaisir supplémentaire.

  16. bonjour
    maintenant 2 ans que je roule sur un giant anyroad comax ….que du bonheur !!!!!
    un seul reproche (pour moi venant du vtt ) le guidon route en tout terrain ….vraiment pas top quand on a des années de vtt …..alors viré le guidon route pour un guidon droit légèrement raccourci et alors là je retrouve les sensations du vtt !!!! a un tel point que j’ai reporté mon passage a l’électrique ….
    perso j’appelle cela un vélo a tout faire …..boulot /chemin /route /rando
    ps:Patrick :dommage de ne pouvoir poster des photos de son vélo …pourquoi ne pas ouvrir un sujet pour …
    bonne continuation pour bike café !!!!!!

    • Bonne idée Yvon pour les photos on pourrait envisager une collection sur Instagram – si les cyclistes veulent bien m’envoyer les photos via contact – je les posterais après validation sur ce média qui serait dispo en affichage sur le site …

  17. Bonjour.
    J’ai acheté un T100 pour me mettre au vélo et j’en suis très content.
    Je compte m’acheter un nouveau vélo, un ‘vrai’ route, mais je compte garder le T100 pour en faire un ‘gravel’.
    Que pensez-vous possible de faire pour l’améliorer ?
    D’avance merci de vos bon conseils.
    Bien à vous,
    Mathieu

  18. La bonne conjugaison pour ma compagne qui a maintenant peur de rouler sur route et qui nous permet d’etre ensemble pour des sorties sur des chemins et sous bois.Bien sur qques portions de route mais je veille.C’est un excellent complément d’entrainement et surtout la nature est vue differement.

  19. Je suis bien content de lire tous ces beaux témoignages, sur lequel était là le premier, mais bon les nouveaux sont quand même mieux si on veut rouler plus longtemps. Et puis il y a la notion de liberté (qu’on nous vend bien dans la façon de pratiquer cette discipline) : je suis sur la route et puis j’ai envie de bifurquer et puis …..je suis complètement paumé à moins de faire du vélo autour de chez soi.
    Quand on fait un parcours GPS c’est souvent difficile de trouver des chemins “compatibles”. Pour ma part je me suis offert un Peugeot PR 10 de 1978 (150€) pour faire l’Eroica, mais je dois bien avouer qu’on est pas en Toscane et qu’il est difficile de trouver des routes non goudronnées.
    Aux US c’est encore différents puisqu’ils disposent d’un multitude de routes….sans goudron, propices à cette pratique. Alors on fait quoi avec nos petites routes ? Sous les pavés la plage ?

  20. Le principe du gravel nous plaît, mais connaissez-vous un paradis où on pourrait faire du velo off road, sans pour autant se transformer en cascadeurs en tournant en ronds dans des bike parks ?

  21. Un velo que j’ai pu tester pendant une longue rando l’année dernier dans les Pyrenees. Ce que j’ai apprécié est la liberté d’aller sur toutes les types de terrain : forets, long de rivières, routes de campagne.. faut juste eviter le goudron pour apprècier totallement ce velo

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