Croyez-vous encore au Père Noël ? En voyant votre air indécis, nous espérons quand même qu’il y a encore un peu d’enfant en vous. Cela nous laissera une chance de vous intéresser à cette sélection de Noël. Car à Bike Café, nous sommes de grands enfants passionnés. Et pardon à ceux qui trouveront que nos choix ne sont pas raisonnables : passion n’est pas raison !
Le cadeau “high-tech” : Home trainer interactif D100 Van Rysel
Repéré par Jean-Louis
L’hiver est à nos portes, et si l’on veut garder la forme en ces temps propices aux agapes, l’entraînement sur Home Trainer offre l’avantage d’épargner les frimas.
Mais l’exercice n’est pas des plus fun. Sauf si votre modèle de Home Trainer est du type connecté, permettant ainsi une plus grande variété de séances, voire de les partager avec des partenaires, virtuels ou pas.
J’ai repéré ce nouveau modèle proposé par Décathlon, le Van Rysel D100.
Positionné en entrée de gamme, il a des caractéristiques intéressantes à ce niveau de prix :
- Puissance : 600 watts à 60 km/h, précision de mesure : +/-5% (EMS), pente maximale : 6% ;
- Discrétion sonore : <56dB mesuré à 1m50 à 30km/h ;
- Compatibilité cassette : Shimano, SRAM 9/10/11/12 vitesses (SRAM XDR 12v, nécessite un corps de cassette dédié) ;
- Compatibilité serrages : Attaches rapides de 130 mm et 135 mm / Axes traversants de 142 mm et 148 mm ;
- Compatible Bluetooth FTMS : smartphone, tablette, Windows et Mac ;
- Dimensions : 600x490x450 mm / plié : 600x280x540 mm ;
- Poids : 10,5 kg.
Il s’agit d’un modèle Direct Drive, ce qui signifie que l’entrainement ne se fait pas via la roue arrière frottant contre un galet, mais directement par la cassette à installer (non fournie) sur le Home Trainer. La sensation est plus fluide et les nuisances sonores réduites.
Il est compatible avec les Apps les plus connues (Zwift, Kinomap, Bkool) mais aussi avec celles accessibles gratuitement : Mywhoosh, Frive.
- Prix : 250 €
Page fabricant : Home trainer interactif D100 Van Rysel
Le cadeau “branché” : chaussures DMT GK1 Sughero
Repérées par Laurent
Lors de notre déplacement sur le dernier salon du Roc d’Azur, j’ai découvert sur le stand DMT cette paire de chaussures GK1 Sughero. Immédiatement, elles ont attiré mon regard. Enfin, une paire de chaussures qui se démarque vraiment, et pas qu’un peu, puisque leurs tiges sont fabriquées en liège naturel.
DMT nous informe que le liège utilisé pour fabriquer ces chaussures est prélevé de façon artisanale sur des chênes-lièges.
Amoureux du massif des Maures, où poussent en nombre ces magnifiques arbres, je ne pouvais rester insensible à ces GK1 Sughero.
De plus, un examen visuel de la semelle n’a fait qu’accroitre mon attraction pour ces chaussures à lacets. En effet, le fabricant français Michelin s’invite pour produire la semelle de ces chaussures italiennes.
Voyant mon intérêt, le représentant de DMT me précise que le procédé de fabrication utilisé pour la tige en liège rend chaque chaussure unique. Ces quelques caractéristiques m’ont convaincu de vous en proposer un test dans les mois à venir.
Mais d’ici là, les fêtes de fin d’année se profilent. Peut-être que, tout comme moi, vous trouverez en ces DMT l’idée d’un cadeau “branché”, qui valorisera sans peine son hôte lors d’une fin de sortie arrosée de quelques bières IPA locales… Puisqu’en définitive, être “branché” dans le milieu gravel, cela ne tient pas à grand chose : une belle paire de chaussures et une bonne bière locale feront (peut-être) de vous le dandy du quartier.
- Tailles : 37 au 46
- Prix : 189 €
Page fabricant : DMT GK1 SHOES SUGHERO – DMT Cycling
Le cadeau “atelier” : pansements Mepilex Border Flex
Testé par Dan de Rosilles
Quand on pense atelier, on pense surtout au vélo… mais qu’en est-il du cycliste ? C’est pendant les courses longue distance que j’ai compris l’utilité de prendre soin de mon corps. Qui veut aller loin, ménage sa monture… et son organisme.
Il y a bien sûr, tout ce qui précède l’épreuve : le sommeil, la nutrition, l’entraînement, les assouplissements, la musculation. Mais ça, c’est comme la préparation du vélo, qu’on amène chez le meilleur mécano avant de partir, il vaut mieux prévenir que guérir !
Le problème, une fois qu’on est sur la trace, c’est que rien ne se passe comme prévu. Il y a la météo, capricieuse, les chutes, traitresses, les courbatures et les crampes, dues au manque de sommeil et à l’effort prolongé, les piqures d’insectes, le cuissard qui macère, et j’en passe…
Aussi, j’ai une trousse à pharmacie minimale, celle que j’emporte toujours avec moi et qui couvre 90% des petits bobos et désagréments de la route. Pour les 10% restant, plus rares, il y a toujours une pharmacie ou un médecin pas trop loin, comme il y aura un vélociste pour les gros soucis de vélo.
Le truc, c’est qu’on est tous différents, et que je ne suis pas médecin. Aussi, pas question que je vous donne des conseils en matière de soins. Mais il y a un cadeau que je vais vous faire ; vous parler d’un produit sûr et efficace, que vous pouvez vous offrir, et offrir aux cyclistes autour de vous, sans risque de vous tromper. Dans la catégorie “atelier du corps”, voici un produit in-dis-pen-sable !
Mepilex Border Flex est un pansement hydrocellulaire auto-fixant siliconé fabriqué par le laboratoire suédois Mölnlycke Health Care, un des principaux fabricants mondiaux de solutions à usage unique pour le bloc opératoire et le traitement de la plaie pour les professionnels de la santé.
Pendant mes courses longue distance, j’emporte toujours avec moi 2 ou 3 exemplaires, dans sa version ovale 7,5 X 9,5 cm, de ce pansement prévu pour les zones arrondies (comme mes fesses), et angulaires (comme mes coudes et mes genoux).
Il serait impossible, tant ce fut fréquent, de dénombrer les situations exactes où j’ai eu recours à ce produit miracle de la pharmacie moderne, pour moi ou l’un de mes amis. Blessures de selle, irritations, poils incarnés, kystes sébacés, aucun désagrément ne résiste à l’action à la fois protectrice, émolliente, drainante et cicatrisante du Mépilex Border Flex. Il a aussi prouvé son efficacité sur toutes sortes de plaies ou brûlures superficielles dues à des chutes, – après bien sûr nettoyage minutieux des plaies à l’eau vive et désinfection – quitte à acheter des versions plus grandes du pansement, selon l’étendue de la blessure.
On le gardera en place le plus longtemps possible – parfois plusieurs jours. Posé correctement (toujours appliquer du centre vers l’extérieur), son bord étanche résistera à la sueur, à la pluie et aux douches.
Mais attention : ce pansement, utilisé en situation d’urgence, ne dispense pas de consulter un médecin, dès que les derniers tours de pédales auront été donnés.
Un cadeau d’une valeur inestimable, à un prix très raisonnable : de 7,50 à 17,50 € (selon conditionnement)
Le cadeau “empoisonné” : un dossard pour la Wish One Millau Grandes Causes
Repéré par Laurent
Madame (ou Monsieur), votre compagnon (ou votre compagne, mais le comportement égocentrique que je vais décrire est bien plus répandu dans le milieu masculin) fanfaronne souvent après ses sorties gravel ? Elles sont toujours plus longues et plus rapides… vous l’écoutez lors du dîner en acquiesçant automatiquement par un hochement de tête. Une gymnastique devenu chez vous un réflexe, pour ne pas heurter son égo, et qui, et ce n’est pas négligeable, vous dispense de répondre oralement. D’ailleurs, c’est inutile, il s’auto-alimente de son récit. Vous êtes tous les deux arrivés tant bien que mal au dessert, et comme d’habitude, il sort son smartphone et le place à 20 cm de votre visage pour vous imposer de regarder les “PR” (Personal Record) de sa sortie enregistrée sur Strava.
Ce soir là, cela s’éternise plus qu’à l’accoutumée, puisque aujourd’hui Monsieur a réussi a obtenir un “KOM” (King Of Mountain). Il faut dire qu’apparemment, il n’est pas l’air mauvais, votre homme. Il pédale longtemps, et apparemment assez vite pour mettre la misère à la plupart de ses prétendus amis. Et même lors de randonnées “officielles” ici et là, il est souvent (d’après lui), le plus rapide.
Oui, mais voilà : il y a une faille dans son monde. Votre homme ne fait jamais de course. Je ne parle pas d’être à bloc sur un segment Strava ou d’arsouiller sur les pistes avec ses potes. Non, une course. Une vraie, avec un dossard, une plaque de cadre et une ligne de départ. Cet endroit, ce moment, où vous ne connaissez personne, où tout le monde regarde devant, où les plus stressés tentent des semblants de discussions amicales pour masquer leur inquiétude. Souvent tôt le matin, souvent frais, ce moment est le prélude de la vérité.
Au fond, je suis exactement comme votre homme. Tout comme lui, je ne suis pas mauvais, et même plutôt bon par moment. Tout comme lui, je suis au dessus de la moyenne des pratiquants qui m’entourent. Mais voilà, les hommes comme nous, on ne comprend qu’une chose : une bonne raclée. Tout simplement pour nous remettre à notre place, la seule que l’on mérite. Et la course a cette vertu singulière. Elle permet à ceux qui se croient vraiment bons de les remettre à leur juste place. Ni plus, ni moins. Et oui, car on ne va pas se mentir : ni votre homme, ni moi ne sommes des champions. À force d’essuyer quelques défaites, notre ego s’assagit et nous ramène à une perception plus juste de nous-mêmes.
Alors rendez service à votre homme : offrez lui cette opportunité de se prendre une raclée mémorable. Il ne le sait pas encore, mais c’est pour son bien (et in fine le votre). Et pour cela, au Bike Café, on vous conseille l’épreuve ci-dessous. Au moins, il en prendra plein les yeux. Si lors du diner qui suivra il parle du paysage des Grandes Causes sans évoquer le classement : c’est gagné. Il a pris une raclée. Il a grandi.
Note : selon les spécimens, ce type de cadeaux doit être administrés à plusieurs reprises, au rythme que vous jugerez nécessaire…
Le cadeau “upcyclé” : le bikepacking vu par La Virgule
Repéré par Patrick
C’est dans l’air du temps. Notre planète souffre de ces nombreux produits en fin de vie, qu’il est difficile de faire disparaître. On extrait des matières premières, on les transforme, on les utilise et on les jette.
L’entreprise La Virgule s’est intéressée aux équipements sportifs qui sont mis au rebut : combinaison de surf, enveloppes de bateaux pneumatiques, matelas gonflable, voiles, toiles de montgolfière, … autant de produits techniques qui mobilisent beaucoup de ressources pour être fabriqués.
La Virgule collecte ces produits afin de leur donner une deuxième vie. Contrairement au recyclage, l’upcycling demande très peu d’énergie : une paire de ciseau, une machine à laver et beaucoup d’imagination suffisent pour transformer un kayak gonflable en sac à dos.
Sur le site de La Virgule, il y a une catégorie qui intéressera les cyclistes, avec notamment la proposition d’un kit de sacoches de bikepacking et une housse de transport vélo ultralight faite en toile de Montgolfière.
Pour la ville ou pour partir à l’aventure, les sacoches et accessoires vélo La Virgule sont upcyclés à partir d’équipements outdoor en fin de vie. Ces produits durables, qui vont vivre une seconde vie, sont fabriqués au plus proche : en France, au Portugal et en Allemagne.
Le seul défaut de ce cadeau en ce sera le prix, largement supérieur à celui des sacoches que l’on peut trouver ailleurs. Mais, comme c’est un cadeau, pourquoi pas le voir aussi comme un geste en faveur de la sauvegarde des ressources de notre chère planète ?
Et puis, rouler avec une morceau de voile en guise de sacoche, ça peut vous donner des idées de voyages au long cours.
- Le cadre : 104 €
- La selle : 198 €
- Le guidon : 177 €
Page fabricant : La Virgule
Le cadeau qui n’a rien à voir avec le vélo : sweat et t-shirt Sea Shepherd France X Invader
Repéré par Colin
Dans la continuité des sacoches La Virgule repérées par Patrick, je vous propose une idée de cadeau militant à double effet : faire plaisir à la personne à qui vous l’offrez et aider la planète dans sa lutte pour sa survie. Je ne présente pas la mission de Sea Shepherd, je pense que vous en avez largement entendu parler ces dernières semaines, et j’ose espérer que, comme moi, vous la trouvez légitime. Les déboires actuels de son capitaine Paul Watson vous ont probablement interpellé. Pour s’être interposé entre des cétacés et des chasseurs de baleines, Paul Watson est en détention au Groenland (territoire autonome danois) depuis le mois de juillet, dans l’attente d’une éventuelle extradition vers le Japon.
Beaucoup d’artistes et de personnalités se sont exprimés en soutien à Paul Watson. Parmi ceux-là, j’ai retenu l’initiative du street artist français Invader. Figure de référence du street art, Invader réalise des œuvres en céramique qu’il colle dans l’espace public. Ces œuvres font partie d’un projet “d’invasion” chacune étant numérotée, cartographiée et documentée. Parfois, elles sont ludiques ou humoristiques, d’autres fois, elles sont politiques.
Fin septembre, Invader a collé deux œuvres en céramiques, réalisées en soutien à Paul Watson et à Sea Shepherd, sur les façades des ambassades du Japon et du Danemark, à Paris. Le Japon a rapidement fait retirer l’œuvre, le Danemark l’a, pour l’heure, laissée en place.
L’engagement de l’artiste Invader ne s’est pas arrêté à cette action coup de poing. Ses visuels ont été imprimés sur des t-shirts et des sweat-shirts unisexes, que l’on peut se procurer sur la boutique en ligne de Sea Shepherd France. Grâce à l’argent collecté, Sea Shepherd pourra faire face aux dépenses engagées pour la défense de son capitaine et reprendre au plus vite à sa mission de protection de la vie marine.
Pour tous les goûts et toutes les bourses. Excellent !