Annonce
Annonce ASSOS
AccueilMatosSélectionsSélection matos gravel octobre 2025

Sélection matos gravel octobre 2025

L’équipe de Bike Café vous présente une sélection d’équipements orientés gravel, testés ou repérés. Le gravel se segmente et se diversifie : randonnées, voyages, gravel race, ultra… Les équipements suivent cette évolution. Voici notre sélection, qui s’appliquera selon les produits à ces différents usages. Vous pouvez retrouver toutes nos pages sélection ici.

Pneus Zleen Coyote Pro

Testés par Laurent

La marque Zleen, qui nous vient de République tchèque, s’attaque désormais au gravel. Le Zleen Coyote est un pneu gravel destiné aux terrains durs et poussiéreux. Ses trois rangées de petits crampons sur la bande de roulement lui assurent une faible résistance au roulement et une conduite souple sur les pistes. Ses crampons plus prononcés sur les épaulements lui garantissent un soutien ferme dans les virages et sur les terrains plus meubles.

Zleen Coyote Pro

En version Pro, il bénéficie de la gomme spécialement conçue pour le gravel : la Silica Compound, qui le rend roulant tout en offrant un grip optimisé et une bonne résistance à l’usure. Cette version Tubeless Ready bénéficie d’un renfort de la carcasse de tringle à tringle. Ces dernières sont en aramide et la carcasse tressée en 120 TPI. Il est à noter que le Zleen Coyote est disponible en différents coloris de flancs : noir, gris ou beige. Deux dimensions sont proposées : 700 x 38C (40-622) et 700 x 42C (44-622). C’est cette dernière dimension que j’ai pu tester, dans une version Pro à flancs gris. Du côté du poids, j’ai pesé un exemplaire à 520 g, et l’autre à 575 g. On n’est pas en présence d’un pneu des plus légers, mais cela reste dans une moyenne encore acceptable. Sa largeur est conforme, mesurée à 42 mm sur une jante de 24 mm de largeur interne.

Sur le terrain

Fort de son expérience en compétition VTT, notamment avec le champion Jaroslav Kulhavy, Zleen a décliné son pneu XC/Marathon Cheetah en version gravel sous le nom de Coyote. Le dessin reste similaire, on peut donc s’attendre à un pneu qui offre des prestation Off-Road de premier plan.

Zleen Cheetah à gauche (VTT) et Coyote Pro à droite (Gravel) – photo Laurent Biger

Et bien, le moins que l’on puisse dire est que ce Coyote se montre tout à fait à la hauteur de l’héritage VTT de son grand frère Cheetah. Le Zleen Coyote Pro se veut particulièrement rassurant lors de la prise d’angle sur des pistes dures. Jamais piégeur, il se montre d’une grande progressivité dans ses réactions.

Le Zleen Coyote Pro à l’essai – photo Laurent Biger

Sur le bitume, il se fait plutôt discret sur le plan sonore, ce qui est une bonne nouvelle. Quant à son rendement sur route, toujours difficile à quantifier, je le juge “moyen-bon”. Aucune perforation n’est venu contrarier mon test, ce qui est de bonne augure. Concernant la longévité, je ne peux pas encore être objectif sur ce point, mais je tâcherai de vous en dire plus ultérieurement. Au final, ce pneu Zleen est une belle découverte, et surtout une excellente surprise quant à ses prestations !

Le Zleen Coyote Pro est une belle surprise – photo Laurent Biger
  • Prix en version Pro 700 x 42 mm : 38,99 €
  • Page fabricant (France ): Zleen
  • Page fabricant (République tchèque) : ZLEEN
Annonce
Annonce Trek

Lunettes SunGod Vulcans Photochromiques

Testées par Laurent

SunGod Vulcans

Sans peut-être le savoir, vous avez sûrement déjà vu des lunettes SunGod sur le nez d’athlètes internationaux, notamment des cyclistes. En effet, la marque équipe le peloton professionnel, notamment l’équipe INEOS Grenadier. Le modèle Vulcans se distingue par une modularité intéressante puisque l’on peut choisir deux configuration de chassis : avec ou sans cadre inférieur.

Châssis modulaire

En conséquence, l’esthétique change littéralement. Par ailleurs, la paire de lunettes est livrée avec pas moins de quatre supports nasaux différents. Ceux-ci sont de largeur et hauteur différentes. Un vrai plus pour s’adapter à tous les visages.

Le choix parmi quatre supports nasaux est un plus indéniable – photo Laurent Biger

Cette paire est extrêmement légère avec seulement 34 g sur la balance. Une performance rendue possible grâce, entre autres, à une optique réalisée en nylon.

Un look sobre, mais qui pourtant se démarque – photo Laurent Biger

Le fabricant avance que ce composé unique apporte des performances visuelles à la hausse, et un poids à la baisse. L’optique qui nous intéresse ici est le 8KO Iris Photochromic. Cet écran, tout en filtrant 100 % des UV, permet de passer de la catégorie 1 à 2 en fonction des conditions de luminosité. Une caractéristique intéressante en cette saison automnale, d’où la présence de ce produit dans notre sélection ! Bien sûr, le châssis est démontable et peut accueillir d’autres choix d’écrans, vendus au détail par la marque.

Démontable, le châssis modulaire peut accueillir d’autres types d’écrans – photo Laurent Biger

Il est à noter que SunGod garantit ses lunettes à vie, y compris en cas de casse.

Sur le terrain

J’ai testé ces lunettes de août à fin octobre, à l’entrainement, mais aussi en course sur la manche UCI des Gravel World Serie à Gérone (Sea Otter Europe) et sur la Continental Gravel Roc. Dans les deux cas, le choix de lunettes photochromiques s’imposait par la météo changeante (Sea Otter Europe) ou par l’heure du départ à l’aube (Roc d’Azur).

Cannondale SuperX
Stabilité, confort et protection sont bien au RDV – photo Sea Otter Europe

Je dois préciser que je suis relativement difficile en termes de lunettes. Mais cette fois, grâce au choix possible en support nasal, j’ai tout de suite apprécié ces SunGod Vulcans. Certes, grâce à leur look, mais aussi et surtout par le confort à l’usage, y compris dans des conditions “sévères”. Les branches maintiennent parfaitement les lunettes et la large surface de l’écran apporte une protection appréciable face aux UV et à la poussière. Je conseille cette version photochromique pour des usages en arrière saison, puisqu’elles sont relativement claires, d’où leur présence dans cette sélection d’octobre. La marque se montre réactive en terme de SAV, comme je l’ai constaté après avoir perdu une protection de branche en caoutchouc. Au final, des lunettes haut de gamme, qui sont capables de rivaliser avec les fabricants historiques.

Annonce
Annonce Cervélo Aspero-5

Selle San Marco Mantra

Testée par Laurent

Selle San Marco Mantra Carbon

La famille de selle Mantra de San Marco Mantra comprend trois modèles aux dimensions identiques. Seuls la nature des rails, le poids total, et le prix différencient ces variantes :

Trois versions aux designs et dimensions identiques

Ainsi, on retrouve sur la version la plus abordable des rails en acier au manganèse, pour un poids total de 229 g. Puis, on trouve la version à rails Xsilite en acier inoxydable 304, pour un poids total de 212 g. Enfin, au sommet de la gamme se trouve la version équipée de rails ovales en carbone DNA (Dynamic Node Action), accusant un poids total de 187 g, que j’ai pu vérifier.

La Mantra Cabon coiffe la gamme avec ses rails de section ovale en carbone DNA

Quant aux dimensions, elles sont strictement identiques dans les trois versions : 154 x 244 mm, soit la catégorie L2 chez San Marco. Pour le reste, la selle Mantra présente une forme delta qui permet aux pilotes de trouver facilement la position de selle idéale sur les terrains accidentés. Par ailleurs, son profil relativement plat est censé offrir une grande liberté de mouvement.

Le nez est large et rembourré pour offrir un confort accru en montée et un meilleur contrôle en descente, tandis que la surface supérieure creusée réduit la pression sur la zone périnéale.

L’identité visuelle San Marco est claire !

Sur le terrain

Trouver la selle qui correspond à son séant n’est pas chose simple. Aussi, il est toujours délicat d’affirmer des choses en ce domaine, tant le confort ressenti peut varier d’un individu à l’autre. Le mieux reste d’essayer plutôt que de lire ! Pour autant, et me concernant, cette selle est une réussite, d’où sa présence dans cette sélection. Déjà au niveau de la finition, exceptionnelle. Le revêtement Silk-soft-touch est agréable à regarder et à toucher. Assurément un bel objet.

Le revêtement est d’une finition irréprochable – photo Laurent Biger

Quant au confort, je le juge ferme mais bien étudié. Même par fort engagement physique, je n’ai pas de peine à conserver une bonne position de mon bassin, tout comme en descente, où sa forme permet une belle mobilité dans les passages techniques.

Une selle haut de gamme, surtout dans cette version à rails en carbone – photo Laurent Biger

Au final, et comme souvent chez San Marco, une selle résolument haut de gamme, par sa finition et ses prestations. Sans oublier que San Marco a judicieusement étalé la gamme sur trois niveaux de poids afin de s’adapter à une large fourchette de budgets.

  • Prix : 100 à 200 € selon les versions
  • Page fabricant : Mantra

Fourche No. 6 Composites Adventure

Montée et testée par Laurent

Fourche No. 6 Composites Adventure

No. 6 Composites est étroitement lié à No. 22 Bicyles, un fabricant de vélo en titane qui fait vibrer les amateurs de beaux vélos aux USA et sur les réseaux sociaux. Avec la fourche Adventure, No. 6 Composites propose un produit haut de gamme, à la hauteur des vélos réalisés par No. 22 Bicyles. Cette fourche offre une large compatibilité avec des pneus jusqu’à 50 mm x 700c maximum (conseillé 47 mm), des inserts pour y fixer un garde-boue ou des accessoires, ainsi qu’un routage interne pour un fil de moyeu dynamo.

Dans ses autres caractéristiques principales, notons un déport de 50 mm, un poids annoncé de 440 g (vérifié à 515 g pivot non coupé) et la possibilité de choisir entre un cheminement interne ou externe (à la commande).

À l’atelier puis sur le terrain

Soigneusement choisie pour ses caractéristiques, j’ai monté cette fourche sur un cadre en titane CMT Gravel CX. Le montage s’effectue comme toute autre fourche rigide. Il faut bien sûr veiller à être rigoureux dans l’ordre des opérations (pour le passage interne) et des mesures (pour la coupe du pivot).

Passage de la durite de frein avant en cheminement interne – photo Laurent Biger

Ces manipulations me permettent d’observer une finition irréprochable et un soin du détail assez rare, comme la petite plaque latérale qui signe l’identité visuelle de la marque (disponible en plusieurs couleurs). L’axe et l’expandeur sont eux aussi particulièrement bien réalisés, et également légers (respectivement 23 et 49 g).

La fourche No. 6 Composites Adventure sur le CMT Gravel CX, la veille d’une Gravel Race UCI – photo Virginie Govignon

Sur le terrain, je ne regrette pas mon choix, étudié en prenant en compte la longueur Axle-to-crown de 382 mm et le déport de 50 mm. Pour la géométrie du CMT Gravel CX, c’est exactement ce que je recherchais. Aussi, le comportement de cette fourche est un parfait compromis entre rigidité et confort. Suffisamment rigide pour être précise, même dans les sentiers les plus escarpés, tout en restant confortable malgré tout. Un constat qui s’est confirmé en course, notamment sur la Wish One Millau Grands Causses : l’esprit gravel race UCI.

Kit de nettoyage vélo Gardena Cleansystem

Testé par Laurent

Qui dit arrière saison, dit nettoyage après presque chaque sortie gravel. Pour cela, plusieurs solutions existent, comme celles que nous avons présentées dans cette sélection spécifique. Cette fois, c’est la marque Gardena, bien connue pour ses produits de qualité dans le vaste domaine du jardinage, qui propose un kit complet pour nettoyer son vélo.
Le kit se compose d’une brosse à vélo Cleansystem, un tuyau textile Liano™ Life 1/2″ de 15 m de GARDENA, un kit de raccord avec nez de robinet du système original GARDENA, des raccords et une lance d’arrosage. Tout cela est complété par 10 bâtonnets de nettoyage Cleansystem, qui viennent s’insérer dans le manche de la brosse.

Sur le terrain

À vrai dire, et bien avant de recevoir ce kit, j’utilisais déjà du matériel Gardena pour nettoyer mes vélos, en l’occurrence celui-ci :

Aussi, j’étais curieux de savoir ce que pouvait m’apporter ce kit spécifique pour le nettoyage du vélo. Premièrement, le tuyau textile Liano™ n’est pas rétractable et mesure tout de même 15 m. En cela, c’est à la fois un avantage et un inconvénient. Un avantage de portée pour ceux qui disposent de place, et un inconvénient pour ceux qui doivent nettoyer dans des espaces plus restreints. Deuxièmement, les raccords sont le point fort du kit, comme toujours chez Gardena. Aucune fuite et une ergonomie simple et efficace.

La qualité des raccords, le point fort de Gardena – photo Laurent Biger

Troisièmement, il est temps d’évoquer la brosse, qui constitue finalement la seule innovation de ce kit. En son centre, l’éponge est douce et se trouve bien utile pour nettoyer les parties les plus sensibles à l’abrasion, comme la peinture du cadre notamment. Celle-ci est bien pensée, et peut se remplacer indépendamment. La continuité du débit d’eau, réglable par rotation du manche, est appréciable pour le nettoyage.

La partie centrale, l’éponge, en action pour laver cette base du cadre, tout en laissant un faible débit d’eau – photo Laurent Biger

Les poils de la brosse trouvent leur utilité pour nettoyer des zones moins sensibles et aussi moins accessibles, comme les rayons, entre autres. Je dois reconnaitre que c’est pratique et plus rapide qu’avec des ustensiles moins adaptés.

Les poils sont pratiques pour nettoyer des zones moins accessibles – photo Laurent Biger

Enfin, pour finir sur cette brosse, on peut y introduire dans le manche un bâtonnet de nettoyage Cleansystem. Ce bâtonnet s’apparente simplement à du savon, sous forme solide et cylindrique. Concernant ce produit, j’avoue ne pas avoir été conquis. Son espérance de vie est extrêmement faible si l’on ne réduit pas le débit d’eau à son strict minimum.

La brosse et ses bâtonnets de nettoyage – photo Laurent Biger

Dernièrement, l’élément pour venir rincer le vélo est finalement le plus simple, sobrement nommé “lance d’arrosage” par Gardena. Ultra éprouvé et bien connu, cette lance est parfaitement étanche une fois fermée, et facilement dosable.
Pour conclure sur ce kit, c’est plutôt une réussite. Mais le fabricant doit proposer d’autres batônnets, plus durables. Peut-être est-ce le cas de ceux-ci, dévoilés après mon test ? Par ailleurs, le site ne mentionne pas si ces bâtonnets sont fabriqués avec un savon biodégradable. Quoi qu’il en soit, le kit reste tout à fait pertinent sans utiliser ces bâtonnets. C’est d’ailleurs ce que je fait, en appliquant un autre produit de nettoyage.

Roues Gravel Canyon GR 30 CF

Repérées par Patrick

Comme de nombreux constructeurs Canyon a décidé de lancer en octobre sa gamme de roues en commençant par des roues Gravel. Les premiers modèles sont les GR 30 CF qui affichent un poids de 715 g (fond de jante inclus) à l’avant et 810 g (fond de jante inclus et avec roue libre Microspline) à l’arrière (soit 1 525 g la paire). Ces roues sont conçues spécifiquement pour le vélo gravel Canyon Grizl. Canyon revendique une fiabilité à toute épreuve.
D’après le fabricant, la jante en carbone de 30 mm de hauteur optimise l’aérodynamisme et assure une bonne stabilité en cas de vent latéral. Elle est sans crochet, pour une largeur interne de 27 mm et 33 mm en externe. Elle permet le montage de pneus gravel tubeless en basse pression.

Maxime Brunand, chef de produit, déclare “C’est un nouveau chapitre de l’histoire de Canyon. Nous entrons sur le marché des roues avec des décennies de savoir-faire et d’expertise en cyclisme, condensées dans un produit performant et fiable, parfaitement compatible avec les vélos Canyon. Nous avons conçu nos roues pour créer l’interface parfaite entre le cycliste, le terrain et le vélo, en simplifiant la garantie, l’entretien et en offrant un rapport qualité-prix encore plus avantageux. Nous avons également construit de nouveaux centres de test dans nos centres de production pour garantir une qualité irréprochable sur toute la gamme”. 
Ces roues équipent des gravel de la marque Canyon, mais elles seront également commercialisée pour ceux qui voudraient les acquérir pour un vélo d’une autre marque. La paire de roues est livrée avec des valves tubeless adaptées, pour une conversion tubeless facile. Un corps de roue libre XDR est inclus, permettant de passer d’une cassette Shimano Microspline à une cassette SRAM XDR. Aucun outil n’est requis pour cet échange.

Rédaction Bike Café
Rédaction Bike Caféhttps://bike-cafe.fr
La rédaction de Bike Café vous propose de nombreux articles issus de communiqués qui nous parviennent via les agences de presse des marques, de organisateurs, des clubs, ... et de tests réalisés par nos rédacteurs. Nous en faisons une sélection pour vous informer régulièrement de l'actualité.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Renseignez votre commentaire
Renseignez votre nom

Articles similaires

Du même auteur