B’Twin a sorti cette année une belle collection d’équipements en rupture avec ce que la marque nordiste faisait auparavant. La mutation de B’Twin Decathlon est en marche avec des produits qui ciblent plus en profondeur les différentes pratiques du vélo. Cette tenue maillot / cuissard Road Cycling que nous avons testée sur les routes chaudes de Provence est le résultat de cette nouvelle tendance que nous avions pu découvrir lors du Roc d’Azur 2017.
En effet, lors du Roc nous avions remarqué sur les “mannequins” exposés sur le stand B’Twin des tenues de vélo dont le design avait été visiblement bien travaillé. Elles changeaient des tenues qui jusqu’alors affichaient en grosse lettres le nom de la marque et qui transformaient les cyclistes en autant de panneaux publicitaires.
Le test
Pour cette année, la gamme route, tant 500 que 900 (roadcycling), offre des motifs agréables, jouant sur des couleurs classiques et discrètes, tout en évitant un marquage trop présent. De quoi bien s’intégrer dans tous les paysages cyclistes sans accrocher les regards. Notre choix s’est porté sur ce maillot utilisant une déclinaison de plusieurs bleus : bleu marine / bleu tempête / bleu denim. Le cuissard reprend ces teintes de bleu pour être en parfaite harmonie avec le maillot.
Le maillot en statique
Pour mon profil de grimpeur (1m80 et 60 kg), la taille varie entre M (le plus courant) et S en fonction de la marque. Le maillot Decathlon taille un peu grand puisque le S ne me serre pas sans pour autant flotter. Pour avoir une coupe « fit » il faudra piocher dans la gamme roadracing).
Composé de plusieurs panneaux avec des flancs très aérés, le maillot présente des manches raglan (4). La finition au niveau des biceps est belle (2). On ne trouvera pas de bande siliconnée (1) en bas pour éviter qu’il ne remonte à l’effort alors qu’elle est présente sur son petit frère de la gamme 500. La fermeture à glissière est à ouverture totale (1), avec des protections haute et basse pour ne pas irriter la peau. L’arrière offre 5 poches, dont une étanche (3) permettant de loger un smartphone avec un écran de 5,5’’ (la double boutonnière autorise le passage du câble d’un casque vers l’intérieur du maillot). Une de ces poches, placée sur le côté, sera bien pratique pour glisser vos emballages de barres et autres emballages de gels. Du tout bon, compte tenu d’un prix serré de 40 €.
Au roulage
Bien aéré sans flotter au vent, on ne le sent pas. Cependant l’absence de bande anti-glissement se fait sentir : il a tendance à légèrement remonter de son plein gré.
Le cuissard en statique
La taille M me convient parfaitement. Pour s’ajuster, il est composé de plusieurs panneaux avec des coutures plates, des bretelles anti-glisse, une terminaison élastique siliconée sur les cuisses. Le fond est doté d’épaisseurs et de densités différenciées, agrémenté d’inserts gel. Là aussi il convient de souligner le prix plus que raisonnable de 50 €.
Au roulage
Il se fait complètement oublier : pas de plis, de bretelle qui glisse, de sensations désagréables au niveau de l’assise, …
Conclusion
Cette ligne de produit avait attiré notre oeil lors du Roc d’Azur. Maintenant que nous l’avons utilisé un de ses produits nous sommes convaincus par l’excellent rapport qualité / prix de ces équipements. La tenue est légère, agréable à porter et elle correspond bien à l’usage cyclosport que l’on en fera. Grâce à son design réussi elle pourra convaincre les cyclistes qui aujourd’hui sont en quête de tenues discrètement élégantes. La technicité du produit est parfaitement adaptée à un usage régulier. Le seul petit reproche est juste qu’il manque cette petite bande siliconnée à la base intérieure du maillot pour éviter qu’il ne remonte dans le dos. Sinon foncez vous trouverez difficilement une meilleure affaire.
J’ai découvert le vélo à Aix il y a 4 ans (on s’est sans doute croisé, Patrick, j’y étais même coursier, quotidiennement, durant 1 an!), et c’est tout naturellement que j’ai débuté avec du D4.
J’ai d’abord acheté deux cuissards, un court et un long, et deux maillots de la gamme 100, lesquels m’ont fait 6 000 km en d’octobre à mai.
Depuis, j’ai à la fois des tenues complètes B’Twin 900, une tenue Madewis (AVC Aix), des tenues Poli et Inverse (VTT Club de Thuir), tout en haut de gamme donc. Et bien, l’ordre dans lequel je les ai présentées est celui de mes préférences : le B’Twin 900 reste mon préféré, pour le design (tant les coupes parfaites pour mon gabarit de grimpeur (comme Patrick : 1m80, 58 kilos!), que les couleurs et, surtout, le nombre, l’emplacement et la facilité d’accès aux poches!), pour le confort, pour la durabilité et aussi le prix !
Madewis et la tenue de l’AVC Aix me plaisent toujours, après 3 ans de bons et loyaux services : je leur reconnais les mêmes qualités qu’aux B’Twin 900, la qualité des coutures et des matériaux, plus recherchés, en plus. Et pour un prix correct (110€, de mémoire, le cuissard et le maillot). Mais il me faut revenir à Aix pour renouveler…
Et je suis maintenant dans un autre club, dans les Pyrénées-Orientales, où l’on a fait appel à deux équipementiers : l’espagnol Inverse, d’abord, qui nous a longtemps fourni de bonnes tenues, classiques, traditionnelles même.
Puis Poli, avec des tenues bien plus évoluées, dans l’air du temps (cuissard court jusqu’au genou, maillot très fitté sans col, manches courant jusqu’au milieu des avant-bras, …
Mais des poches moins nombreuses, sans fermeture éclair, sans passage de fil d’écouteur, difficiles d’accès en roulant car trop étroites et serrées à l’ouverture, …
Bref (ce que je n’ai pas su faire !), B’Twin 500 et 900 sont plus que recommandables : un must-have ! Quel plaisir de ne pas ressembler à un panneau publicitaire en roulant avec de jolies couleurs et formes, sans rogner sur le confort ni l’efficacité !