Toutes les photos illustrant cet article sont de James Robertson, droits réservés.
Detour est un projet porté par plusieurs partenaires : Apidura, la célèbre marque de bikepacking, la non moins connue Ritchey, 7Mesh, une marque de vêtements de vélo et les organisateurs (français) de The Japanese Odyssey.
Ce projet consiste à sélectionner chaque année un cycliste créatif, capable de documenter ses voyages en vélo, et à l’envoyer couvrir The Japanese Odyssey, un événement cycliste d’endurance en auto-suffisance sur 2600 km à travers le Japon. Lorsque Detour a été lancé, il était évident que des candidatures de qualité allaient affluer. Pour cette édition 2018 (en novembre), c’est James Robertson, talentueux photographe remarqué pour son travail réalisé sur la Transcontinental Race, qui a été sélectionné. « Je suis moins intéressé par l’exploit cycliste que par les interactions qu’il impose avec le pays et l’environnement que l’on traverse », a écrit James Robertson dans son dossier de présentation ; « je suis aussi parfaitement conscient du fait que prendre des photos doit faire partie intégrante du voyage, sinon il n’existerait pas. »
Detour a envoyé James Robertson couvrir la cinquième édition de la fabuleuse Japanese Odyssey. Découvrez le travail de James ici : https://readymag.com/u16005985/1298747/
« La prise de vue photo nécessite une approche plus lente, plus formelle. Cela me fait quitter le vélo et me force vraiment à choisir les images à créer. L’aventure cycliste m’aide à interagir avec mon environnement de manière plus profonde et plus incisive. En vélo, on voit tout. »
James Robertson, comme à son habitude, a produit ici un portfolio extrêmement sensible et incisif, avec cette dynamique si particulière qui le rapproche du style “Magnum Photos”. Étonnamment, la galerie d’image proposée montre une grande diversité de formats : carré, traditionnel (3:2) et même un format allongé, un 16:9 quasi panoramique. On connait l’effet dramatique des séries en noir et blanc de Robertson sur la Transcontinental Race, ici il a privilégié la couleur, avec un traitement à fort contraste.
Mais la photographie et le style grand reporter n’est pas la seule approche possible pour documenter un voyage cycliste, une multitude de styles et de médias sont utilisables pour cela. Vous pouvez d’ailleurs voir une sélection des autres contributions de l’édition 2018 de Detour sur cette page. Et si vous voulez concourir vous aussi, restez connectés, nous diffuserons l’information dès l’ouverture de l’édition 2019.