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Mulebar… et ça repart !

Mulebar a été l’une des premières sociétés à mettre l’accent sur le côté gustatif et naturel de ses produits de nutrition sportive. Après avoir failli disparaitre 2 fois depuis le Covid, la marque créée en 2008, revient dans la course. Elle annonce déjà plusieurs nouveautés qui vont intéresser les cyclistes. Après un échange podcasté avec Grégoire Dandres, qui commercialise Mulebar depuis 15 ans, voilà l’histoire de la “marque mule” et les infos sur les nouveautés.

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L’histoire de la “mule”

En 2002, aux confins de la Cordillère des Andes sur les pentes de l’Acongagua (6962 m), Alex et Jimmy, deux passionnés de sports et d’aventures ratent leur ascension. Ils en attribuent la cause à des troubles digestifs, liés à leur alimentation contenant des conservateurs et des additifs. De retour en Angleterre, ils se mettent à fabriquer eux-mêmes des barres avec des céréales, des graines et des fruits pour leurs besoins personnels et ceux de leurs amis cyclistes. La demande grandissante les pousse à lâcher leur job pour monter leur société “Fuel for Adventure” fin 2007. Quand il a fallu trouver un nom de marque et un logo, ils ont naturellement choisi la mule, un animal très endurant, mais aussi en hommage à la “Plaza de Mulas”, le nom du camp de base N°1 sur l’Aconcagua.

Mulebar
La “Plaza de Mulas”, le nom du camp de base N°1 sur l’Aconcagua.



En 2009, Grégoire Dandres, alors directeur commercial de Redbull, lance la distribution de Mulebar en France. À cette époque, le marché de la nutrition sportive est en sommeil. La plupart des marques appartiennent à des laboratoires pharmaceutiques, très peu sont 100% naturelles et bonnes en goût ; l’unique priorité étant le profit et la performance. Le succès de Mulebar est immédiat… Aujourd’hui toutes les marques mettant en avant la naturalité et le plaisir, se sont inspiré des recettes et des concepts mis au point de Mulebar (écorecharges, compotes énergétiques, gels diluables…).

La Mule repart…

C’est en découvrant un post de Grégoire Dandres sur Linkedin, que j’ai appris la bonne nouvelle : Mulebar ça repart ! Après avoir failli disparaitre, suite à la crise sanitaire, Mulebar revient dans la course. La liquidation judiciaire en 2023 avait empêché tout développement de produits. Les feux étant repassés au vert, Grégoire nous annonce un redémarrage prometteur avec notamment des boissons sportives à diluer, qui sont dans la suite logique des gels diluables créés en 2017. Pour lui, les idées ne manquent pas pour faire évoluer Mulebar, mais aujourd’hui c’est plutôt la trésorerie qu’il faut reconstituer, pour les financer. Qui plus est, le temps est forcément limité, lorsqu’on pilote tout seul une marque comme Mulebar.

On dit qu’une mule n’est pas forcément facile à faire avancer. C’est sans compter sur l’esprit combatif de Grégoire qui est certain de la qualité de ses produits. “La marque Mulebar reste sur sa naturalité, qui a fait son succès. Des ingrédients premium, pas de conservateurs, pas de colorants… que du naturel“.

On a testé

Lors de notre reportage sur la route de Giono, Colin, Philippe et moi avons apprécié les barres et les gels lors de nos “pauses Mulebar”. Nous avons utilisé des gels et des barres. Le conditionnement des gels, qui ressemblent à des tubes de dentifrice, est bien pensé. On peut le refermer après l’avoir consommé totalement ou partiellement. Fini les emballages collants dont on ne sait quoi faire après les avoir vidés. Je possède également une fiole en silicone de 60 ml que je peux remplir à l’aide d’un bidon d’éco recharge qui m’évite d’utiliser des tubes jetables. Le bidon permet de reconstituer l’équivalent de 12 tubes de gel, ce qui rend son usage plus économique, mais “uni parfum”.

Les barres sont gustatives : un vrai dessert de bord de route. On sent bien le fruit et le goût du naturel. Avec Colin, comme vous le voyez sur la photo ci-dessus, on a pris le temps de la “pause Mulebar” pour les déguster. Mulebar a rapatrié en France leur fabrication. “Elles étaient fabriquées en Angleterre, tout simplement car nous n’avions pas trouvé en France un fabriquant capable de les cuire. Une des marques que j’avais contactées a enfin trouvé un processus qui nous le permet“, me dit Grégoire évoquant l’avantage des barres cuites plutôt que des barres sèches qui ont tendances à s’émietter.

Les nouveautés

Parmi les nouveautés que Grégoire propose, il y a cette purée de châtaigne que j’ai eu le plaisir de tester en avant première. C’est gouteux et ça cale bien. Parti très tôt le matin pour une sortie de 100 km avec un peu de dénivelé, j’ai eu le plaisir de me réconforter en la dégustant.

Mulebar

Le goût de la châtaigne est subtil et pas trop sucré. La consistance en bouche est agréable et dans certaines circonstances, ce genre de purée passe mieux que les barres.

Mulebar
Le plein de châtaigne en haut du Pointu. On referme le bouchon vissant et on range la gourde dans la poche en attendant de trouver une poubelle.

Les boissons, qui étaient très demandées notamment par les cyclistes, sont arrivées. Elles sont également fabriquées en France, dans le Massif Central. Il y a une boisson d’effort et une boisson d’hydratation non sucrée qui apporte des sels minéraux. Pour l’instant, elles existent en goût fruits rouges et celles au goût agrumes arrivent prochainement. J’ai testé la boisson d’effort dans un deuxième bidon sur le vélo. Le goût est sympa et on en retrouve le naturel du fruit. Habituellement, je ne suis pas fan de ces boissons, qui finissent au fil des kilomètres par nous donner une sensation de bouche pâteuse. En principe, je diminue le dosage. Pour le test, j’ai joué le jeu en utilisant la dosette et finalement ça passe bien.

Je vous invite à visiter le site internet de Mulebar où vous trouvez les tarifs et les descriptifs de tous les produits.

Produits testés :

Mulebar compote châtaigne : 2,80 €

Mulebar barres énergétiques : 2,50 €

Mulebar boisson d’effort : 25 €

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Patrick
Patrick
Patrick Van Den Bossche a créé les blogs Running Café, Track & News, puis Bike Café. Curieux invétéré, dénicheur de tendances, il adore mettre en lumière les personnalités et les anonymes du petit monde du vélo. Il collabore régulièrement à la revue Cyclist France et affectionne les vieux vélos et la tendance "vintage". Depuis sa découverte du gravel bike en 2015, il s'adonne régulièrement à des sorties sur route et sur chemins autour de la Sainte-Victoire.

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