Komoot est une plateforme née en Allemagne en 2010, avec l’ambition d’aider les passionnés de plein air à planifier et partager leurs aventures. Au fil des années, elle s’est imposée comme un acteur majeur de la cartographie et de la navigation pour le vélo et la randonnée, en rassemblant plus de 40 millions d’utilisateurs. En 2023, la société a été rachetée par Bending Spoons, un groupe technologique européen. Aujourd’hui, Komoot annonce un nouveau design et une feuille de route ambitieuse. Selon la plateforme, l’interface devient plus moderne et plus intuitive. Le changement vise à simplifier la planification et la navigation pour les utilisateurs.
Komoot mise sur un design moderne
La plateforme introduit une palette de couleurs, des polices et des icônes actualisées. L’interface conserve les repères connus des utilisateurs. Selon la marque, l’objectif était d’équilibrer l’ancien et le nouveau.
Ensuite, l’équipe a travaillé l’espacement, le contraste et l’organisation du contenu. Le résultat attendu : une lecture plus claire et une navigation plus fluide. Selon Komoot, les fonctions de base restent inchangées.
Les photos placées au centre de cette refonte
Komoot donne désormais plus d’importance aux images sur les fiches d’itinéraire. La plateforme mentionne plus de 87 millions de photos disponibles. Ainsi, les utilisateurs peuvent mieux visualiser un parcours avant de partir.
Komoot et sa communauté
Komoot explique avoir conçu ce design avec sa communauté. L’équipe a mené plus de 110 entretiens en personne. De plus, elle a récolté plus de 3 000 réponses à des sondages en ligne.
Selon Komoot, la réaction initiale est majoritairement positive. Plus de 80 % des utilisateurs préfèreraient la nouvelle version.
Premières étapes d’une feuille de route ambitieuse
Depuis son intégration à Bending Spoons, Komoot dit accélérer son rythme de développement. Ces derniers mois, l’équipe a publié plus de 50 modifications pour le Web, le mobile et les appareils connectés.
Un planificateur d’itinéraires revu
Komoot prévoit une refonte du planificateur Web. Ensuite, la plateforme compte ajouter des descriptions d’itinéraires et des filtres avancés. De plus, des préférences et des lieux enregistrés personnalisés sont annoncés.
Navigation et modes hors-ligne
La marque travaille sur un mode hors-ligne pour l’Apple Watch. De plus, elle évoque des mises à jour de la navigation en direct sur mobile. Enfin, elle prévoit des cartes communautaires basées sur l’usage réel des utilisateurs.
Komoot s’appuie sur les données utilisateurs
La feuille de route mentionne des Community Heatmaps et des points d’intérêt optimisés. Ces outils doivent se baser sur les expériences partagées par la communauté. Selon Komoot, l’objectif est d’aider les utilisateurs à trouver leur prochaine aventure.
Komoot poursuit son évolution
Komoot lance une première étape visible de sa stratégie produit. Selon la marque, les changements visent à rendre la plateforme plus simple et plus agréable. Pour les utilisateurs, ces évolutions devraient faciliter la découverte et la préparation d’itinéraires.
Les prix aussi évoluent : +40%, à 60€/an (comme Strava), comparé à :
– VisuGPX (français) : 12€/an (Komoot 400% plus cher)
– OpenRunner (français) : 30€/an (Komoot +100% plus cher)
– Ride With GPS (USA) : 80€/an (Ride With GPS 30% plus cher que Komoot)
On est donc en train de faire la publicité d’une entreprise qui a licencié 80% de son personnel immédiatement après avoir été rachetée. Je ne me reconnais pas dans la promotion de ces “valeurs” et j’ai la prétention de penser que c’est le cas également le cas pour beaucoup d’autres cyclistes
Je comprends votre réaction. Elle est partagée par de nombreux utilisateurs. Néanmoins il est très difficile, sans connaître les comptes de l’entreprise, de porter un jugement sur une décision comme le licenciement de personnel. J’ai travaillé 30 ans dans le monde du logiciel et les choses ont bien changé pendant cette période. La plupart des entreprises qu’on appelle des start-up ont un modèle d’affaire fondé sur un développement initial très rapide reposant sur des investissements énormes financés par du capital risque ou d’autres investisseurs, avec comme objectif de maximiser le nombre d’utilisateurs dans une période courte, en acceptant d’être déficitaire (RideWithGps est une exception qui n’a pas choisi ce modèle). Il vient un moment où les promesses qui ont été faites doivent être tenues. Dans ces startups, les investisseurs qui ont placé leur argent pendant quelques années veulent voir un jour le retour sur leur investissement, comme toute investisseur. Il est fréquent qu’à un moment donné, les objectifs fixés antérieurement et sur lesquels les promesses aux investisseurs ont été faites apparaissent irréalistes. Il est alors impératif pour assurer la pérennité du site ou du logiciel de réduire les coûts et de les ajuster aux revenus réels de l’entreprise. Autrement dit, les investisseurs qui ont accepté que l’entreprise soit déficitaire pendant un certain temps ne veulent plus remettre au pot. La poursuite de l’activité ne peut se faire qu’avec une perspective de résultats positifs ou au minimum à l’équilibre. Dans une entreprise de développement de logiciel et de haute technologie, l’essentiel des coûts vient des charges de personnel. Réajuster une base de coût par rapport au revenu réel nécessite de réduire le nombre d’employés. Il n’y a pas d’alternative, à part de tout arrêter.
C’est à ce moment-là que nous, utilisateurs, nous ne devons pas être les dindons de la farce. En effet, la solution que nous aimons et qui a été développée en l’occurrence par une centaine de développeurs, comment penser qu’avec 80% de développeurs en moins le rythme et la nature des fonctionnalités qui arriveront plus tard seront équivalentes ? Le communiqué de Komoot (Bending Spoons) anticipe se questionnement en tentant d’expliquer que désormais ils feront plus avec moins. Cela n’est pas impossible, mais c’est loin d’être probable. C’est pour ça qu’il faut guetter les avancements fonctionnels délivrés par le nouveau Komoot. En effet, le risque est grand que Bending Spoons ne cherche qu’à tirer de l’argent des utilisateurs actuels sans réellement investir dans l’avenir du produit et en se contentant de développements cosmétiques. C’est aux utilisateurs qui paient un service au mois le mois ou en tout cas pour une année d’être vigilants. Ils peuvent basculer sur une autre solution à tout moment (à condition de pouvoir récupérer les données que nous avons stockées sur ce service). Perso, je me méfie des entreprises qui empêchent les utilisateurs de changer de crémerie. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais souscrit à Komoot et une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Visugpx.
Ce qui peut être plus choquant, c’est de voir combien les fondateurs de Komoot vont empocher en vendant leur entreprise (cela n’a pas été publié). L’ambiguïté dans ces start-ups vient des relations qui sont développées entre les fondateurs et le reste du personnel. L’ambiance de l’entreprise est faite pour motiver les développeurs à s’investir autant que les fondateurs en leur faisant miroiter des lendemains qui chantent et en instaurant des rapports au travail qui effacent les barrières alors qu’en réalité, les fondateurs ne sont pas dans le même bateau que le reste des développeurs. Les fondateurs eux, ont l’espoir te revendre leurs parts alors que les développeurs, qui ont souvent investi énormément eux-mêmes de leur temps de leur énergie, se retrouvent sur le carreau. Si les développeurs de Komoot étaient bien traités avant la vente de l’entreprise, alors ça ne me choque pas plus que ça. C’est le jeu dans ce business. S’ils sont bons, ils retrouveront facilement du boulot. Ça n’a rien à voir avec le personnel âgé qui a travaillé en usine qui ferme en France et est délocalisée.
j’utilise le nouveau look Komoot , a part des photos en pagailles cette soi disant refonte du site n’apporte absolument rien a l’utilisateur 3 sorties cyclisme sur sur route, les trois itinéraires m’ont conduit sur des sentiers impraticables par les vélos de route , d’ailleurs avec cette nouvelle version impossible de modifier un tour enregistré.
Merci à Vince de parler de VisuGPX
A quand un article sur VisuGPX dans Bike Café d’ailleurs ?
à la lecture de certains commentaires qui critiquent le developpement de komoot et de sa réorganisation capitalistique, sachez qu’une boite c’est fait pour faire du profit et pas de la philantropie ni de l’angelisme ! et le tout communautaire a ses limites. Certaines boites françaises existent mais toutes ne percent pas le plafond de verre international, de belles idées certes mais un gros tres gros probleme de levées de fonds lors des tours de table….donc ce sont des boites qui ne percent quasi jamais ! elles testent quasi au stade “artisanal”. Comparer Strava et les equivalents français ..ben ya pas photo ! Zwift vs Kinomap…..ben pareil. Le monde de l’entrepreneuriat est ainsi fait. Bon ride à tous et longue vie à Komoot 🙂
Abandonné depuis longtemps, tarif élevé, carte imprécise en vtt, impossible de choisir une autre carte, les photos pas primordiale pour moi
Quand une entreprise a la prétention de faire du guidage, la moindre des choses est d’avoir des cartes de qualité. Celles de Komoot ont toujours été risibles. Et au prix de l’abonnement c’est proche de l’escroquerie.