Le casque Manta Mips est à ce jour le troisième casque de chez MET que j’ai eu l’occasion de tester. Auparavant, j’avais pu réaliser le test du MET Allroad qui a d’ailleurs rencontré un franc succès auprès des vélotafeurs et graveleux que nous sommes. Puis, j’avais pu rouler avec le Trenta Mips. Aujourd’hui, je vous propose mon retour d’expérience au sujet du casque Manta MIPS. Autant dire que nous sommes pas du tout dans le même ordre de budget que le Allroad. Tout comme le Trenta, le Manta se situe dans le haut de gamme de la marque italienne. Aussi, si vous cherchez avant tout un casque abordable, inutile de poursuivre au-delà de cette ligne !
Le MET MANTA Mips est très présent au sein des équipes professionnels. Ce modèle est principalement dédié au vélo de route, au triathlon et à fortiori à la performance. Mais aussi à la pratique hivernale (j’y reviendrai plus loin…)
Réglages et système FIDLOCK
Premièrement, le système Safe-T-Orbital Fit System permet un ajustement précis à votre tête, en entourant entièrement celle-ci et qui se règle à l’aide d’une molette d’ajustement située à l’arrière. Deuxièmement, on peut également ajuster la profondeur grâce à plusieurs positions verticales possibles via une action sur les deux branches sur les côtés et sur la portion centrale liée au maintien occipital. Là-dessus, c’est bien construit, précis et durable. Enfin, le système de fermeture est de type FIDLOCK. Ainsi, ce système plutôt innovant est une boucle magnétique qui rend la fermeture et l’ouverture plus rapide qu’avec un système traditionnel. Les mousses internes sont très fines et détachables afin de pouvoir les laver.
Le système MIPS
MIPS est l’acronyme de Multi-directional Impact Protection System ou système de protection contre les chocs multidirectionnels. Jusqu’à encore récemment, ce système se retrouvait principalement sur des casques très haut de gamme, mais les choses changent puisque l’on voit désormais des casques équipés du système MIPS autour de la centaine d’euros (ce n’est pas le cas de celui testé ici). Enfin, pour faire simple et résumer son rôle : retenez que le MIPS réduira les risques de lésions au cerveau dues à un choc oblique, et surtout du mouvement rotationnel consécutif à celui-ci. Aussi, je vous conseille vivement de consulter le site MIPS qui explique de belle façon le procédé.
Le MET Manta Mips à l’usage
J’utilise ce casque depuis avril 2021, ce qui m’a permis de le juger sur l’ensemble des saisons et sur de nombreux kilomètres (même si j’ai utilisé aussi d’autres casques durant ce long test du Manta). Pour commencer, j’ai apprécié le volume compact de ce casque, même dans sa plus grande taille. Tout comme son poids, très contenu et en accord avec le positionnement haut de gamme du Manta. Puis, ses systèmes de réglages sont précis et se sont avérés durables jusqu’à présent. Son système de fermeture FIDLOCK est d’une facilité déconcertante une fois que l’on en a pris l’habitude. Là-dessus, c’est un argument pour les transitions des triathlètes à la recherche de “gains marginaux”. Malgré de fines mousses, le confort est un point fort du Manta. En tout cas, en ce qui concerne mon crâne chauve.
Aero, mais pas que…
Pour un casque “aéro”, je constate que le Manta est plutôt polyvalent. Certes, à haute vitesse (en descente de cols ou avec un vent de face), le Manta Mips reste stable et relativement silencieux. Son design aérodynamique a pour conséquence logique d’avoir des surfaces d’aérations moindre qu’un casque traditionnel. Cependant, le concept NACA est concluant puisqu’il est envisageable d’utiliser le Manta lors d’ascensions, où la vitesse plus faible met à mal la ventilation des casques typés aéro. Pour autant, cela ne sera pas le casque idéal pour gravir le Mont Ventoux en plein été ! Mais il reste suffisamment ventilé pour des parcours vallonnés. Le nombre réduit d’aérations (mais supérieur à d’autres casques aéro) est un avantage en hiver, comme j’ai pu le constater lors de ma pratique en Lorraine. Si bien que ce casque est devenu mon favori pour les sorties en dessous des 10°C, doublé d’un sous-casque lorsque le thermomètre chute trop. De plus, le MANTA Mips s’accommode de petites averses du fait de ses étroites aérations. Là aussi, c’est un plus pour ceux qui s’entrainent ailleurs que sur home-trainer…
Pour conclure sur le Manta
Vous aurez compris que j’ai vraiment apprécié ce casque Manta Mips. Si le design aéro est probablement un plus pour les triathlètes et les sorties très sportives, j’ai surtout apprécié le confort, la compacité et le bon compromis entre la protection (à l’air froid, à une légère pluie) et une ventilation suffisante pour une pratique variée sur des températures modérées à froides. Comme souvent chez MET, la finition est excellente et le concept MIPS n’empêche pas le Manta d’être très léger. Après être sorti à plus de 250 €, le tarif de ce beau casque semble désormais se stabiliser entre 160 et 190 €. Toujours pas donné, mais en comparaison de certains concurrents c’est finalement plutôt bien placé.
Caractéristiques du MET Manta Mips
- Système MIPS-C2®
- Réglages Safe-T Orbital Fit System : serrage à 360°, réglage vertical et occipital
- Mousses internes lavables
- Coque en polycarbonate moulée avec doublure EPS
- Certifications CE ; AS/NZS ; US
- Sac de transport inclus
- Prix public constaté : de 160 à 190 €
- Lien fabriquant : MET MANTA Mips Road
- Tailles et poids :
Bjr,
Merci pour ce test et je vais me laisser tenter par le Met Manta, mais j’hésite pour la taille.
Je fais 57,3 en tour de tête, plutôt prendre M ou L …
Bonjour,
D’après le tableau des tailles visible dans l’article, je serai tenté de vous conseiller un M. Mais d’un autre côté, si vous doublez le port avec un sous-casque pour le froid, cela sera peut-être juste ? L’idéal serait bien sûr d’essayer !
Merci de nous lire et à bientôt.