Je viens de commencer la lecture du numéro 15 du magazine 200 … Je n’ai pas tout lu, car chaque fois je la savoure par petites doses. Il faut en garder sous le pied car je vais devoir attendre 3 mois pour découvrir l’opus suivant des aventures d’Alain et de ses acolytes. J’ai dit acolytes et pas alcooliques même si les rédacteurs profitent de leurs récits pour faire l’apologie d’un certain breuvage houblonné dans le magazine qui se veut autrement.
Cette lecture lente et cadencée par le rythme des saisons offre quelques avantages. Quand on revient épisodiquement fureter dans ses 130 pages on découvre dans les coins du magazine quelques infos croustillantes préalablement survolées ou le sens parfois double d’une phrase qui nous avait échappé. C’est un peu comme dans les Astérix que je lisais autrefois et dans lesquels je trouvais encore, après plusieurs lectures, la petite blague d’Idéfix planquée au bas d’un dessin. Je poursuivrais bien la comparaison avec Astérix en comparant le magazine 200 au petit village de ces gaulois irréductibles. Il y a un peu de ça et par moments je me demande même si, en dehors de la boisson évoquée plus haut, ils n’ont pas recours à une potion magique pour pouvoir rouler autant de kilomètres.
Je n’ai pas attendu la lecture complète et exhaustive du mag, pour venir vous dire tout le bien que je pensais de 200 qui m’a inspiré tant de belles aventures à vélo comme l’épopée des Chasse-marées, Aix-Fréjus en gravel par les 3 massifs, … Ce magazine dans lequel la pub sait se faire rare est porteur de rêves pour ses lecteurs. D’ailleurs pour moi les exploits qui y sont relatés resteront dans le domaine du rêve teinté d’envie : je suis bien incapable d’avaler tous ces kilomètres. Mais vous le savez maintenant notre devise au Bike Café est “le vélo est une aventure” et cette aventure peut très bien se dérouler en Patagonie ou tout simplement au bout de la rue … reste à chacun de la trouver et de la vivre.
Tous les trimestres c’est rituel je vais acheter mon numéro chez mon marchand de journaux. Cette fois, c’est le N° 15 alors j’avais envie de marquer le coup par ce petit billet. Je vous laisse, car je retourne traîner en Belgique, dans la roue de l’échappée belge en page 45 … une fois … et même deux car je suis sûr que je vais relire cet article d’ici quelques semaines.
Chez votre marchand de journaux … Et oui, maintenant il est partout. Je me souviens qu’au début il fallait faire des dizaines de kiosques pour le trouver : c’était déjà autrement.
Ou encore via un abonnement sur le site …