À l’heure où le mono gagne sans cesse des « parts de marché » sur le segment des vélos de gravel, et qu’il devient également tendance sur la route, les adeptes du double font de la résistance. Le concept du « sub-compact » vient leur offrir de nouveaux arguments pour rester dans le conformisme des deux plateaux à l’avant. Pourtant les cassettes 12 vitesses sont déjà installées sur les vélos des “pros” pour la saison 2019 : le vélo moderne est en train de vivre un sérieux changement de braquet. Serait-on ringard avec nos doubles ?
Jean-Yves Couput, qui nous alerte régulièrement de tout ce qui se passe dans le vélo, a récemment exhumé un article déjà ancien (2016) publié par l’excellent site Cyclingtips et qui traitait de ce sujet. Avec désormais le Eagle 12 vitesses qui a déployé ses ailes, qu’en pensent les cyclistes ?
Nouvelles pratiques, nouveaux usages
Nos pneus s’élargissent, nos regards portent plus loin que le classique ruban d’asphalte dont on égrenait le chapelet des kilomètres chaque dimanche matin lors de la messe cyclo partagée avec les copains. Freins à disques, tubeless, … on n’inflige plus de couteux régimes minceur à nos vélo, car aujourd’hui, le leitmotiv est la recherche de confort. On a même enfin découvert que ce confort était aussi de la performance … alors pourquoi s’est priver ? Penser cela était inimaginable il y a quelques années … En vélo, comme ailleurs, certaines idées ont la vie dure et beaucoup pensent encore qu’enrouler un grand braquet, comme le faisait nos champions d’autrefois, procurait un meilleur rendement. On verra en 2019 que cette affirmation sera remise en cause car les pros vont rouler avec un 50 / 37 ou même 48 / 35 : des plateaux de cyclos. La nouvelle cassette à large plage avec ses 12 dents autorisera ces nouveaux couplages de plateaux avec par exemple un braquet de 48-10 qui est pratiquement équivalent à un 53-11.
Les nouvelles pratiques comme le gravel et les randos longues distances en bikepacking nous conduisent en permanence à la recherche des meilleurs compromis pour répondre aux exigences du terrain, aux profils et aux distances.
Pour le mono …
Nombreux sont ceux qui ont fait leur « coming out » en optant pour le mono. C’est d’ailleurs la solution universelle que les marques adoptent actuellement pour leurs montages gravel ou s’apprêtent à prendre en 2020. Le principal fournisseur de transmission Shimano qui, avec compact 50 x 34, équipait nos premiers gravels et cyclocross s’est fait piquer le marché par Sram. La réaction du géant japonais est arrivée avec ses groupes GRX. Les cyclistes, souvent routiers, qui avaient démarré en gravel sur la base d’un double on été rapidement coincés sur les fortes pentes en sol instable et sur de la longue distance avec du D+. Contrairement au marché américain qui garde de l’intérêt pour des doubles plateaux à cause de la rapidité des pistes américaines, nous avons tourné notre regard vers le mono plateau que les Vttistes utilisaient déjà largement.
J’ai été équipé en Sram Force, après avoir roulé en Shimano 105 avec un 34. Passage en force sur les pistes du sud ça n’allait pas vraiment. J’ai opté dans un premier temps pour un 42 avec une roue libre 10 – 42 soit un ratio = 1. Depuis à cause des pentes à 16 – 17 % que je rencontre parfois je suis passé au 38 limite basse de mon pédalier actuel.
Maintenant je teste le Eagle électrique 12 vitesses sur le nouveau Canyon Grail et je peux vous dire qu’avec une telle transmission, je passe partout.
« Le Eagle va certainement bousculer les choses, mais ne va pas résoudre le point principal que lui reprochent ses détracteurs à savoir la progressivité de la transmission. On restera toujours sur des sauts importants entre 2 vitesses. Le Eagle va surtout permettre d’ajuster la couronne à la hausse grâce au pignon final de 50 dents. Du coup, une meilleure polyvalence. Et puis, il ne faudra pas négliger le prix car le Eagle coûte un bras. Non seulement à l’achat mais aussi ensuite à chaque changement de pièce d’usure. Une transmission sub-compact est pour l’instant moins onéreuse », précise Sébastien Morin de Boost Cycles
Je suis double et je le reste
Pour les adeptes du double et qui veulent le rester il y a une gamme de pédaliers baptisés « sub-compact » ou « mini compact ». Elle utilise des gammes de plateaux 48 / 32, 46 / 30, 50 / 30 (comme ce White Industries en photo de couve de cet article) ou même 44 / 28. Ces« sub-compact » nous font mettre au placard les classiques 50 / 34, 52 / 36 ou 53 / 39.
J’ai roulé cette année avec Serge Barnel qui est venu à Aix me montrer le superbe Caminade qu’il s’est fait construire. Son choix 38 / 28 a été murement réfléchi. Ce stakhanoviste des heures passées sur les pistes un peu partout en Europe était passé par la case mono avec son Spécialized Séquoia. Il a revu sa copie et ne regrette pas ce choix qui lui permet d’affronter les pentes les plus sévères des sentiers muletiers sur lesquels il passe.
Après différents essais de vélos en mono ou en double, j’ai pour ma part opté pour une transmission sub-compact. J’ai chois de monter sur mon WishOne Sub un Praxis 48-32 pour obtenir plus de polyvalence avec ce vélo à vocation unique : route / gravel. En gravel il sera équipé de roues de 650 avec une cassette 11-36 sur une roue libre Sram. Sur la route, il aura des roues de 700 avec une cassette 11-32 sur une roue libre Shimano. L’interchangeabilité des roues permettra d’exploiter toutes les possibilités de ce vélo.
Qu’en pensent nos amis de facebook ?
Serge Barnel « Pour moi le cahier des charges qui a motivé le montage d’un double est le suivant : pour les braquets je veux pouvoir rouler à 4 km/h avec une fréquence de pédalage de Minimum 50 tours/minute sur mes montées en hautes montagnes de 20 à 30 km de long entre 2000 m et 3500 d’altitude en Europe … Sur le plat je veux pouvoir rouler à 30 km/h sans avoir une fréquence de pédalage de moustique face au vent. Je souhaite un écart entre les pignons qui ne soit pas de l’ordre du renoncement, mais du réajustement lorsque je réduis le braquet. À l’inverse, je ne veux pas me casser le fémur lorsque je relance … Avec toute la mauvaise foi qui me caractérise, je suis satisfait de cette configuration ».
Franck Amirault « J’ai cherché longtemps la solution, pour ne pas avoir de trop gros développements sur mon gravel et j’ai opté pour un 46 / 30 avec une cassette 11-36 et pour moi c’est nickel », explique Franck.
Elisabeth Lavaill nous dit que pour de la rando cool, le mono, c’est bien. « Les sauts ne sont pas très gênants, l’amplitude est souvent suffisante. Dès qu’on veut optimiser sa vitesse ou faire de l’endurance, le compact (et en son temps le triple), c’est mieux, et il n’y a pas besoin d’études scientifiques, juste du bon sens et un test empirique. Le sub-compact, c’est parfait pour tous les cyclistes d’endurance qui aiment grimper en souplesse et qui ne tirent pas de gros braquets sur le plat. C’est un classique de la randonnée à l’ancienne que l’on ne trouvait plus vraiment sur le marché. Pour avoir testé le mono en gravel montagnard avec 10 kg de bikepack (38 x 10-42), je trouve ça un peu limite, dans les deux extrémités. À refaire, je monterai un sub-compact. D’après ce qu’on m’a expliqué récemment il se pose ensuite la question de la ligne de chaîne et du Qfactor (écartement entre les manivelles) avec un entre-axe arrière de 142 mm. On n’a pas fini de chercher le Graal…»
William Guerin « Je trouve que le mono (maintenant que je l’ ai utilisé en route et gravel pendant 1 an) n’est pas adapté pour la compétition (à mon sens)… Et il y a sûrement d’autres profils cyclistes qui ne seront pas adaptés au mono… Néanmoins, cela offre une alternative intéressante et pour ma par j’aime bien le côté simple et efficace du mono que j’utilise sur mon gravel ».
Sébastien Morin « Le sub-compact (48/32 ou 46/30 ) est la configuration 2 x 11V qui est réellement adaptée au gravel / bikepacking. Les développements permettent de rouler à vive allure et ils offrent de belles possibilités dans le pentu, lorsqu’il s’agit de grimper longtemps. Pour ceux qui viennent de la route, ils retrouvent des repères en conservant une transmission très progressive lorsqu’elle est associée à des cassettes de 11-32 à 11-36. Pour une pratique gravel type 50/50 ou plutôt route, c’est un bon compromis. »
Voilà, le débat n’est pas fini, et c’est génial car, c’est ce qui fait la richesse de notre famille gravel un peu bordélique. Comme le dit Elisabeth la quête du Graal se poursuit et très prochainement SRAM en 2020 les deux géants de la transmission vont se livrer un sérieux combat : GRX et Eagle seront des “mpntes” proposées sur les montages de vélos “catalogue”. Des marques plus intimistes proposeront des alternatives à ceux qui cherchent des montages à la carte un peu plus différenciant.
Bonjour, quel dérailleur AR acceptant le double compact et un 36 dents ? Merci
Dans les cours de mécanique des années 70 pour les transmissions roue dentée et chaîne on nous interdisait de choisir des pignons de moins de 17 dents pour éviter l’effet dit de corde et la baisse du rendement, cet effet se démontre facilement en cours de mécanique. Je ne comprends donc pas le choix du mono qui va pousser le cycliste à utiliser des pignons avec moins de dents. Je suis cycliste depuis plus de 45 ans (1973 ma 1ere compêt sur route) j’ai racheté un VTT début 2018 et j’ai opté pour un triple, c’était un critère de choix, je trouve que c’est beaucoup plus confortable. Mais ce n’est que mon opinion……..
Bravo pour votre newsletter, c’est toujours avec un grand plaisir que je la lis, articles intéressants, bien illustrés, objectifs et écrits par des personnes d’expérience. Continuez !!! Merci.
En vtt, je suis passé du triple au double, puis au mono en 11v 10/42 et 26 (pour un 29″). Aucun saut de chaine. Aucun regret ; cela passe (presque) partout et je ne suis quais jamais sur le 10.
En gravel orienté route, je suis satisfait de mon 11v 50/34 et 11/36. Et si cela ne passe pas dans les montée, c’est que c’est du vtt … Bon, peut être qu’un 48/32 offrirait un petit plus sur les très longues montées raides.
J’ai la chance de posséder deux Gravel, un en SRAM mono plateau et un en Shimano double plateau. Je constate dans les longues ascensions un meilleur rendement avec le double.
Deux raisons probables :
Les dents des mono plateau sont étudiées pour éviter les déraillements, elles sont plus larges et plus hautes. Cela génère plus de frictions.
Pour les grands et moyens braquets, avec un double on a la possibilité d’utiliser des plateaux et des pignons plus grands. On évite ainsi “l’effet de corde”.
L’inconvénient du groupe Shimano : Il n’est pas possible de dépasser un ratio de 1 (34×34), ce qui peut poser un problème sur les pentes très raides si l’on manque de puissance.
A mon avis, chaque type de transmission possède des avantages et des inconvénients. Mais si je ne possédais qu’un seul vélo et de surcroît un Gravel, j’opterais pour un double plateau.
Roch on peut monter une cassette de 36 comme l’a fait Philippe Philail
Patrick j’ai oublié de préciser, que sur mon Gravel il s’agit d’un groupe “Shimano Ultegra DI2 RX”. Le logiciel “E-tube Project” permettant de le paramétrer, n’accepte pas plus que les préconisations techniques (34 dents maximum). Pour passer en 36 dents, j’ai toujours la possibilité de monter un dérailleur arrière “Shimano XT DI2” qui est compatible avec le reste du groupe.
Mais je n’aime pas les petits braquets 😉
Hello,
Comme je l’ai dit ailleurs, pour moi qui ai recommencé le vélo en suivant ce schéma ; VTT -> mix route & tous chemins -> vélo couché puis enfin “gravel”, il a toujours été évident pour moi d’assurer des rapports super courts pour passer n’importe quelle pente sans devoir se mettre dans le rouge. Sur tous mes vélos je n’ai eu de cesse d’utiliser des triples, avec au mini 26, et au plus grand 52.
N’ayant pas les capacités musculaires de certains ici, ni l’étoffe d’un “héros de la route”, j’aime quand même faire des sorties un peu “engagées” et aller jusqu’au bout sans assistance.
Pour mon dernier vélo (le “gravel” donc) j’ai été plus ou moins contraint d’adopter le compact Ultegra 6800 en 34-50, j’ai essayé de m’y faire, mais même en 32×34 les longues montées sup à 10% n’étaient pas sans conséquences.
Après un coup de moulinette, j’ai vu que je pouvais aller de 6,5 à 50Kmh moyennant l’adoption d’un “sub-sub compact” en 26-42. Vu que cela n’existait pas sur le marché je suis parti d’une étoile triple 105 équipée de seulement 2 plateaux au lieu de trois et ré-alignée sur la cassette 11v à l’aide d’entretoises.
A part en vélo couché, je n’ai jamais pu tenir plus de 50km/h au plat pendant longtemps, donc le 42×11 est amplement suffisant. En descente, je repose mes jambes en accompagnant le mouvement.
J’attends toujours le retour en grâce des triples, ce qui, sans augmenter la plage de vitesse, permettrait d’éviter de trifouiller les shifters en permanence 😉
Si le mono plateau et les K7 50 dents conviennent à la plupart, tant mieux, mais à l’autre bout du spectre il faudrait aussi du matos pour les pratiquants plus “modestes” et que les fabricants évitent d’imposer à tous ce qui est la norme dans le pelotons pros…
Just My Own Opinion 😉
J’hallucine de lire tout ça. Le côté “bordélique” du gravel ne résulte que d’une chose : vouloir à tout prix “innover”, redéfinir l’état de l’art, réinventer l’eau chaude. Les fabricants soufflent sur les braises pour augmenter les prix et accélérer le renouvellement.
Le bons sens serait pourtant largement suffisant pour nous éclairer. La technologie des dérailleurs avant est totalement mature. On est capable de faire des dérailleurs qui acceptent des gros écarts derrière. Pourquoi couper les cheveux en 4??
Autant il est intéressant de partir sur du mono-plateau pour des utilisations loisirs (simplification, coûts réduits, plages suffisantes), autant il paraît absurde de s’entêter dans la voie du mono pour les vélos des pratiquants “engagés” alors que le besoin en démultiplication augmente avec les usages qui se développent en s’éloignant du bitume.
Je pense que les clients et les marques prennent plus de plaisir à discuter, argumenter, inventer pour pouvoir revenir au point de départ d’antan que de rouler et de procurer des bons produits à des coûts réduits pour étendre la pratique aux moins fortunés.
Une chose est certaine, la vrai pratique du gravel est en double compact pour une pratique autant sur la route que le gravier. Le mono est une mode qui vient du VTT dont l’utilité est indispensable dans cette discipline mais totalement absurde en gravel.
Routard puriste, 41ans, 98% de sorties seul, dans le vent souvent (vallée du Rhône entre Vercors, Ventoux et Ardèche), plus le temps pour les cyclosportives, et profil grimpeur (petit-leger), j’ai monté mon cannon supersix HM de 7kg en 1×11 (42T et 11-40), et je m’en sort très bien, je ne reviendrai pas au double…
Je viens de faire la pesée comparative sur ma randonneuse entre un montage mono praxis 40 et cassette 11-40 d’un côté, et un compact 50/34 avec cassette 11-32 de l’autre
Avec le guide chaîne indispensable pour éviter les déraillements du mono, je suis plus “ que le compact de …2g.
Bref, le poids n’est pas un argument dans ce débat !
Mon avis reste que le double plateaux est pour moi le mieux adapté, tant en terme de rapport qu’il offre et surtout d’usure qu’on pourrait qualifié de ” normale”.
En effet en mono plateau l’ usure ne serait ce que des chaînes est juste hallucinante, mais c’est vrai que cela simplifie grandement la vie lors de l’entretien qui est plus facile et de pas se casser la tête lors des changements de vitesses c’est easy.
Àmau final le double me permet d’aller plus vite et plus loin, mon portefeuille me remercie aussi.
Adepte du double plateau également , j’ai un 46×30 pour monter , Ventoux , Alpe d’huez , Galibier.
Cassette 9v 12×36 . Beaucoup moins d’usure que cette nouvelle mode du mono plateau avec 12v .
Le mono sur route est purement commercial .
Ce qui m’inquiète perso c’est la ligne de chaîne en mono plateaux,les croisements extrême use le matériel et également une perte de rendement du au croisement de chaîne,,dite moi , je suis en pleine réflexion pour un mono
Comme Florian, venant du VTT, auquel j’ai ajouté une paire de roues fines pour la route, je suis adepte des petits développements : dans l’ascension des cols je monte alors que bien des cyclos avec des vélos légers à “transmission compacte” mettent pied à terre. Je songe à remplacer mon VTT par un Gravel pour ces raisons : usure du VTT, me passer de 2 paires de roues, alléger le vélo, faire plus de route mais garder la possibilité de rouler hors bitume. Si le Gravel donne accès aux chemins et sentiers roulants ( en dehors des desquels les chemins qui “tabassent” justifient un VTT tout suspendu), je bloque sur les transmissions Gravel vendues en première monte. Les plus petits développements Gravel tirent 30 à 35% plus long que mon 22×32 en 26″ du VTT. Dans les Cévennes, on a des routes qui grimpent aux cols, et des chemins forestiers qui grimpent au moins autant et même plus= inaccessibles avec un Gravel (pour moi et pas mal de monde). Les concepteurs de ces transmissions, ont-ils décrété que le Gravel n’est fait que pour la plaine ? Les vidéos montrent qu’on se tire la bourre au milieu des champs, mais pas beaucoup en côte ! Impossible de trouver un plateau de moins de 30 dents, et obligation d’avoir le gros pignon de la taille d’une assiette. Gain de poids= pipeau ! Je me demande si je vais pas convertir mon VTT en Gravel. Hélas les transmissions triple plateau disparaissent du commerce. Sauter 14 à 16 dents au pédalier sans changer de pignon casse forcément la cadence de pédalage. Je serais plus convaincu du monoplateau, mais avec une chaine en Z, le rendement en prend forcément un coup. Suis intéressé, mais pas convaincu.
Je viens de participer à la Montée du Puy de Dome ce WE. Ce que j’ai vu confirme mes observations lors de la montée du Ventoux. Parmi les participants, une grosse moitié était du coin et habituée à cette ascension, la plupart jouant le chrono. Un quart étaient comme moi venus pour voir comment ça fait une telle grimpette. J’ai vu des vélos hors de prix en transmission semi compacte, et ceux qui les chevauchaient, à la ramasse, au bord de l’asphyxie à l’arrivée, ou ayant mis pied à terre avant. Par contre, ceux (dont moi-même) qui sont montés à VTT, et avec des vélos route triple plateau (vélos pas récents) sont arrivés au sommet relativement “frais = pas cramés”. C’était que 5 km à 12%…Les cyclistes du dimanche qui se sont fait vendre ces nouveaux vélos , lorsqu’ils se frotteront aux Alpes, vont regretter amèrement la disparition du triple, à mon avis. Si, au moins, on pouvait disposer de plateaux plus petits, au lieu d’énormes cassettes. L’amateur du dimanche ne pédale pas en descente , un 50×10 ne lui sert à rien. Mais avec un 22×34, il peut avoir de l’ambition dans les cols…
Pour ma part j’ai opté pour du GRX 46/30 avec dérailleur avant 105 et une cassette 11/32 je trouve que pour moi c’est le bon compromis depuis 4 ans et je ne reviendrais pas en triple ni avec un 50 devant largement suffisant le 46/11 même dans les descentes.
Je vais faire monter le même pédalier sur le vélo de mon épouse avec une cassette 11/34 quelle a déjà elle va se faire plaisir dans nos magnifiques Pyrénées.
Bonjour,
Etant un vieux cycliste (68 ans) qui pratique de façon non régulière je suis très à l’aise avec mes vélos en triple plateaux des années 1990 . J’utilise le plus souvent un COBRA décathlon vitesses au cadre avec lequel j’arrive à passer partout sur route et chemins praticables . J’ai aussi un TRIBAN 50/34 cassette 9v 11/32 acheté en 2020 , et dans les montés supérieur à 12 % j’ai du mal .
Alors qu’avec mon vieux triple c’est plus facile .
Pour mon TRIBAN je vais tenter une cassette en 9 v en 11/34 et si je peux une en 11/36 .
Bonne route.