AccueilMatosTests équipementsLes choix d'Hugo pour rouler l'hiver et la nuit

Les choix d’Hugo pour rouler l’hiver et la nuit

C’est la pleine saison hivernale et ses températures sont plutôt fraîches, parfois négatives, son humidité et ses jours aussi courts qu’un sprint au panneau nous obligent à rouler de nuit. Mais est-ce vraiment une obligation de rouler par ses températures et de nuit ? C’est même plutôt un plaisir, une aventure même ! Quelles sensations ! Avoir l’impression de rouler deux fois plus vite en voyant défiler, à la lumière de la lampe, les ombres des bas-côtés alors que le compteur est sans appel : tu te traînes péniblement, comme en plein jour ! Entrapercevoir des formes ou ombres floues qui te font psychoter et penser à des monstres ou des animaux qui viendraient traverser juste devant toi et te sauter dessus. Avoir l’impression de ressembler à un sapin de Noël pour prévenir les automobilistes. Ces sensations sont accentuées par le froid ou le vent glacial qui cinglent le visage et engourdissent un peu le cerveau et la pensée qui divague alors.

Rouler l'hiver bine équipé
Rouler l’hiver bien équipé – photo Pascal

Bref, une ambiance très particulière, hors du temps, terriblement agréable. Il convient donc d’être vigilant et de s’équiper en conséquence pour en profiter au maximum afin que la sortie ne soit pas écourtée en devenant trop pénible. Bien que le solstice soit passé et que s’annonce enfin le rallongement progressif des journées, voici une sélection de quelques équipements testés et approuvés pour ces rides hivernaux.

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matos-unChaussures Northwave X-Cross GTX

Chaussures Northwave
Photo Perrine Grenon

Voilà quelques années que j’utilise exclusivement les chaussures Northwave aussi bien les modèles été qu’hiver, et j’en suis totalement satisfait. Northwave est une marque généralement réputée pour son confort, sa technicité et sa solidité. Pour les deux premiers points ces chaussures confirment cette réputation, pour le dernier je verrais avec le temps. Elles ont remplacé mes anciennes GTX Goretex, qui m’ont fait 4 saisons hivernales aussi bien en VTT, route ou gravel puisque j’utilise la même paire de chaussure quelque soit la pratique et le type de vélo avec des pédales et cales automatiques VTT Time.

Le confort est au rendez-vous en grande partie lié à la bonne largeur de la chaussure. Ça tombe bien j’ai les pieds larges et un peu plats ! Par contre à voir si cela convient aux pieds plus fins qui risquent de trouver que ça flotte un peu. Pour la taille, je prends comme ma taille de chaussures de ville. Même avec des chaussettes mi-montantes épaisses et après quelques heures de roulage alors que le pied est censé gonfler un peu, cela n’occasionne aucune gêne.

Ces chaussures sont constituées d’une membrane Gore-tex respirante et imperméable. Elle fait vraiment la différence en maintenant le pied bien au chaud, elle est respirante, et son imperméabilité permet d’affronter l’humidité sans problème. On peut même rincer au jet les chaussures et elles restent sèches intérieurement. Associées à une paire de chaussette en Mérinos, on est pas loin du combo parfait. Autre avantage, cela permet de se passer des sur-chaussures souvent pénibles à enfiler, pas toujours très efficaces et relativement fragiles.

La semelle Michelin, large et cramponnée, est assez rigide et permet une marche sécurisée avec une bonne accroche. La sensation de sécurité est renforcée par le fait que la chaussure est montante. On ne risque pas de glissades sur le carrelage de la boulangerie en cas d’arrêt ravito ou lors de portages sur des pentes escarpées.

La fermeture est constituée d’un laçage fin avec « tirette ». C’est pratique, rapide et efficace, mais le rangement par enroulage du surplus de lacets se fait comme on peut, à « l’expérience » sans que cela gêne à l’intérieur de la chaussure. Ensuite, deux parties néoprène à scratch viennent se refermer pour assurer l’étanchéité du tout.

Le confort au pédalage est comme à la marche, c’est-à-dire très bon et rien ne gêne le coup de pédale. La rigidité est bien présente, ce ne sont pas des chaussures destinées à la compétition de toute façon. À noter la présence de nombreux inserts réfléchissants très bien placés, un vrai plus la nuit. Le prix de ces chaussures est assez élevé, certes, mais c’est le prix de la tranquillité et encore une fois, pas besoin de sur-chaussure qui rajoute au final un budget à la chaussure en elle-même. Affichées à 200 euros, on les trouve à 169 euros aisément. Si ce budget est trop élevé, les modèles Husky Noir Northwave sont également une très bonne alternative moins onéreuse ou les Shimano MW5 aux alentours de 120 euros. La différence sera l’absence de membrane Gore-tex mais la tenue de la chaleur sera bien présente aussi.

LES + :

  • Confort à la marche et au pédalage.
  • Membrane Gore-tex assurant respirabilité, imperméabilité et coupe-vent.
  • Qualité de fabrication, durabilité à voir dans le temps.

LES – :

  • Surplus de lacet.
  • Budget.
  • Largeur pour les pieds fins.

Prix public : 200 €

Prix constaté : 169 €

Infos sur le site 

matos-deuxCuissard Ozio Granfondo 2

Cuissard Ozio Granfondo 2
Cuissard Ozio Granfondo 2 – Photo Ozio

Ozio commence à se tailler une belle réputation auprès des cyclistes. La marque est vendue exclusivement sur internet et elle a été créée par un passionné. Elle propose des vêtements techniques, confortables, au design et look contemporains et enfin elle est bien positionnée au niveau du rapport qualité/prix.

Voyons si ce cuissard est fidèle à ces critères. Ayant roulé tout le printemps/été 2019 avec le même cuissard version été, j’étais curieux d’essayer la version hiver. Réception et ouverture du colis dans un petit sac à lanière : au touché le tissu est très agréable et à l’œil l’ensemble semble technique avec de nombreux empiècements de tissus de matière différente selon l’endroit et la fonctionnalité. Premier essayage, un confort absolu, une seconde peau.

Cuissard Ozio Granfondo 2
Cuissard Ozio Granfondo 2 : la peau Elastic Interface est la pièce maîtresse de ce cuissard conçu pour les longues distances

La pièce maîtresse, la peau intérieure, est pensée pour les longues distances et provient du renommé fournisseur Elastic Interface. Elle équipe également la version été, pas de surprise donc pour moi, c’est du éprouvé sur de longues distances (200, 300, 400 km …) et sur plusieurs heures de pédalages consécutives. Les coutures sont solides et la peau respire parfaitement ce qui est vraiment un plus en longue distance.

Cuissard Ozio Granfondo
Coutures plates pour éviter les frottements, photo Hugues Grenon

L’ensemble est en tissu Mititech Thermal, compressif mais pas trop, et élastique, avec une face interne molletonnée pour l’isolation thermique et le touché moelleux sur la peau. Divers empiècements élastiques (haut de genou, derrière des cuisses) assurent une élasticité et un support aux endroits stratégiques. Les différentes pièces sont assemblées par des coutures plates afin d’éviter les frottements.

Les bretelles sont larges et élastiques assurant confort et bon maintien (évolution bienvenue par rapport à la version été qui était équipée de bretelles plus étroites et moins élastiques). Dans le dos un empiècement en mesh permet de mieux évacuer l’humidité due à la transpiration. Le bas des jambes est équipé d’un zip pour enfiler plus facilement le cuissard. Celui-ci a l’air robuste (c’est souvent le point faible qui lâche en premier…), à voir dans le temps donc. Au niveau sécurité, tissu réfléchissant à l’arrière des cuisses, logo et zips réfléchissants.

Après quelques sorties et heures de selles, même conclusion que pour la version été : du très bon, technique, confortable et bien pensé. Un peu moins compressif que la version été mais c’est normal au vu du tissu et des fonctionnalités et spécificités différentes d’un cuissard long hiver. Au niveau chaleur ressentie, on est dans la bonne moyenne, sans être un cuissard température « extrême » dont il ne se revendique pas d’ailleurs.

En conclusion, difficile de lui trouver un défaut. Il n’est effectivement pas à la portée de toutes les bourses mais son rapport qualité/prix est excellent face à la concurrence. Notons qu’il est important de bien respecter les consignes de lavage pour ne pas l’endommager et ce sera gage de longévité. Annoncé à 139 €, vous pouvez faire tourner la roue de la chance sur le site d’Ozio pour obtenir une éventuelle réduction !

LES + :

  • Confort, une véritable seconde peau
  • Conception globale
  • Inserts réfléchissant

LES – :

  • Budget mais guettez les promotions
  • Juste pour température très froide (<0°C).

Prix public : 139 euros

Infos sur le site

matos-trois Frontale Trail Running Onnight 250 Decathlon

Frontale Trail Running Onnight 250 Decathlon
Frontale Trail Running Onnight 250 Decathlon

Rouler de nuit nécessite d’avoir un éclairage performant et endurant. Que ce soit en vtt dans les chemins et forêts ou en vélo de route, un double éclairage est gage de sécurité et de bonne visibilité. Tout d’abord un éclairage fixe de forte puissance et autonomie sur le vélo est indispensable (fixé au guidon, au porte-bagage, à la roue, aux prolongateurs…). Mais il est fortement recommandé, voire indispensable, de l’associer à un éclairage frontal qui assure plusieurs fonctions : pallier à une panne de la lampe principale et inversement, avoir si besoin une vision sur les côtés en tournant la tête, visualiser les changements de direction et les panneaux dans les virages, être mieux vu par les automobilistes car positionnée en hauteur, éclairer les endroits à atteindre et à visualiser sur le vélo en roulant (bidon, gps, cartes, sacoches, etc…), et enfin permettre à l’arrêt d’éclairer les tâches à réaliser : réparations, installations du bivouac, retrait CB, prendre des choses dans les sacoches etc…

La frontale Décathlon cumule pas mal d’avantages, pour un prix vraiment intéressant : elle est relativement légère (110 g) sachant que tout gramme porté sur la tête aura un impact en longue distance. Son poids est bien réparti entre la lampe led située à l’avant et la batterie déportée à l’arrière. Elle possède trois niveaux d’éclairage et autonomie :

  • 160 lumens, 6 h, portée 75 m
  • 55 lumens, 22 h, portée 30 m
  • Mode flash, autonomie de 10 h
  • Temps de charge 2h30

La lampe led est montée sur un pivot plastique solide pour l’orientation à la carte. Pratique et précis. L’allumage et la sélection des modes successifs se réalisent avec le même bouton situé au-dessus de la lampe. Bouton qui s’actionne assez aisément même avec un paire de gants. L’arrêt se fait par une nouvelle pression après le mode flash et ne nécessite pas d’appui appuyé ce qui est plus pratique. Les sangles élastiques permettent des réglages et serrages multiples et aisés. La batterie arrière, Li-ion de 2400 mAh, se recharge via une prise micro usb. Elle peut être rechargée par powerbank sans aucun souci. Le temps de charge de 2h30 est relativement rapide. Etanchéité IPX4 soit une protection contre les éclaboussements et projection d’eau.

Il faut voir maintenant si la lampe peut s’adapter à votre casque et tenir correctement. Pour ma part, pas de souci particulier mais par précaution j’ajoute deux sangles velcro “maison” en partie avant qui tiennent la sangle élastique en repassant à l’intérieur du casque. On ne sait jamais, un soubresaut ou une mauvaise fixation et la lampe pourrait partir en roulant.

Frontale Trail Running Onnight 250 Decathlon
Fixation sur le casque et velcro supplémentaire « maison » par sécurité, photo Hugues Grenon

Voilà deux années que je l’utilise sur mes trips nocturnes et brevets plutôt en mode éco 55 lumens en complément de mon éclairage fixe puissant. Elle est parfaite en complément d’une lampe fixe plus puissante. Son autonomie permet de passer la nuit sans souci. En ville ou pour des sorties route urbaines, le mode clignotant est très voyant.

LES + :

  • Autonomie
  • Poids répartit
  • Complémentarité avec une lampe fixe plus puissante
  • Rapport qualité / prix

LES – :

  • Puissance intrinsèque moyenne mais permettrait de continuer un trip si défaillance de la lampe principale.

Prix public : 25 €

Existe en 2 couleurs : orange ou jaune fluo.

Infos sur le site

À noter qu’il existe une autre version moins puissante (100 lumens max) à 16 euros qui peut être un bon compromis en terme de puissance et d’autonomie (10 h à 100 lumens).

matos-quatre Éclairage vélo LED CL 900 Decathlon avant/arrière

Lampe
Éclairage vélo LED CL 900 Decathlon avant et arrière

Cette lampe a uniquement vocation à être vue. C’est plutôt très réussi car elle allie une puissance importante, selon les modes, à une autonomie très respectable en fonction des modes également.

Personnellement, je l’utilise en mode arrière rouge clignotant en trip nocturne solo. Même si sur le papier la puissance sur ce mode peut paraître assez faible (17 lumens), il en est tout autre en réalité grâce à la conception « loupe » et bombée de la lentille transparente protégeant la led. Cette conception permet un rayonnement à spectre très large annoncé à 180°.

Avec une autonomie de 9 h, ce mode permet de tenir toute une nuit sereinement. En groupe, le mode clignotant arrière rouge peut même être gênant et aveuglant pour la personne se trouvant derrière. Le mode fixe sera alors plus approprié et moins gênant mais l’autonomie sera moindre.

Les systèmes de fixation fournis sont multiples : clip pour accrocher à une sacoche type bikepacking équipée de crans, élastique et fixation autocollante 3M. Par contre, ces systèmes de fixation ne se trouvent pas à l’unité et c’est bien dommage car ce serait pratique pour adapter la lampe d’un vélo ou d’un endroit à l’autre où les fixations ne sont pas toujours les mêmes. Une idée à soumettre.

Lampe
Fixation par clip et fixation par élastique, Photo Décathlon

Puissance et autonomie :

  • Mode blanc fort 55 lumens, 3 h
  • Mode blanc éco 22 lumens, 9 h
  • Mode blanc flash 55 lumens, 8h30
  • Mode rouge fix 17 lumens, 5h30
  • Mode rouge flash 17 lumens, 9 h
  • Visible à 180°
  • Etanchéité IPX4
  • Poids léger : 57 g
  • Batterie de 450 mAh
  • Temps de recharge : 2 h
  • Elle se recharge par micro-usb plutôt rapidement (2 h) et est rechargeable par powerbank.

L’allumage des différents modes se fait par le bouton caoutchouc central. Il n’est pas facile à manipuler avec des gants.

LES + :

  • Puissance.
  • Autonomie en mode flash.
  • Temps de charge.
  • Rapport qualité/prix.

LES – :

  • Activation peu facile avec des gants des différents modes via le bouton de commande.
  • Différentes fixations non vendues à l’unité.

Prix public : 20 euros

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Frontale Trail Running Onnight 250 Decathlon combo éclairage
Combo lampe frontale et éclairage arrière avec support 3M collé sur batterie, Photo Perrine Grenon

Cet éclairage peut être fixé par le support 3M à la batterie arrière de la lampe frontale testée. Ceci fait alors un combo parfait pour voir et être vu de façon  efficace avec une très bonne autonomie, pour un poids total rajouté de  167 g et pour un budget  total tout à fait raisonnable (45 euros).

Ce combo reste sur mon casque à demeure pour utilisation de jour et de nuit car j’utilise aussi ces éclairages en lumière de jour mode flash pour être mieux vu de loin et au niveau des endroits sombres, principalement sur route.

matos-cinqSous-vêtement haut 900X-WARM Decathlon

Sous-vêtement haut 900X-WARM Decathlon
Sous-vêtement haut 900X-WARM Decathlon – photos Decathlon

Ce sous-vêtement est destiné à la base pour la pratique du ski par temps très froid. Il est utilisé en première couche et sera associé, en fonction des températures, à une veste directement ou à un maillot puis une veste en cas de température très basse ou d’humidité. Il permet de respecter la technique des trois couches : une première couche technique respirante afin d’évacuer au mieux la transpiration en restant au chaud, une seconde couche intermédiaire, d’isolation ou de chaleur qui retient la chaleur du corps et enfin une troisième couche dite externe ou de protection qui a pour but de protéger du vent et de l’humidité.

Ce maillot est constitué à 54% de laine Mérinos, le restant étant du Polyester, Polyamide, Polypropylène et Elasthanne. Ces matières sont tricotées 3D afin de créer des chambres isolantes emprisonnant la chaleur selon Décathlon. L’avantage de la laine Mérinos qui, rappelons-le, provient de moutons élevés pour leur laine, est une finesse assurant légèreté, isolation, séchage rapide, ne grattant pas et infroissable. Elle régule la température aussi bien par temps chaud que par temps froid. Étant hydrophile et capable d’absorber 30% de son poids en eau sans paraître mouillée et à faible pouvoir d’évaporation. Pour contrer cet effet, Décathlon a apporté d’autres fibres et une technique de tissage, pour assurer le processus de séchage et d’évacuation de l’humidité.

Ce maillot existe en 3 tailles et a une coupe Slim pour être porté très près du corps. Il taille plutôt grand donc prendre une taille inférieure si besoin afin qu’il soit porté véritablement près du corps. Il est très agréable au touché et à porter.

Après plusieurs tests par temps froid et/ou venteux avec des températures ressenties très froides (aux alentours de 0°) et en utilisation route avec une couche ou deux couches supplémentaires voici les conclusions.

Le maillot fait le job au niveau chaleur. On sent cette sensation de retenue de la chaleur par la technique de tissage et par les tissus employés. Mes couches supplémentaires n’étant pas très « techniques », le maillot à l’arrivée de la sortie est cependant ressorti un peu humide. Il est vrai que je transpire beaucoup, même par temps froid. Par contre, cette relative humidité n’est pas ressentie en roulant et cela été une surprise à l’arrivée, car je ne l’ai pas sentie en roulant. Point positif, le maillot sèche très vite une fois enlevé et la laine Mérinos fait qu’il n’y a pas d’odeur de transpiration ! C’est bien pratique pour faire un petit café-stop sans embaumer tout le monde !

LES + :

  • Confortable et agréable à porter.
  • Merinos retenant la chaleur et empêchant les odeurs.
  • Séchage rapide.

LES – :

  • Humidité mais toute relative.
  • Prix public : 50 €.

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matos-sixVeste de ski 900 WEDZE Decathlon

Vest de Ski Wedze 900 Decathlon
Photo Décathlon

Comme expliqué plus haut, l’utilisation de trois couches permet de garder la chaleur corporelle, en évitant au maximum l’humidité intérieure tout en se protégeant du vent ou de la pluie. Cette doudoune légère peut faire office de seconde couche, c’est-à-dire retenir la chaleur du corps. Elle n’est pas imperméable donc utilisable par temps sec mais peut-être associée à une veste pluie en cas d’humidité. La partie centrale est garnie de 85° de duvet et 15° de plume de canard garantissant une très bonne chaleur. Les manches et la structure sont en polaire stretch respirant ce qui confère une liberté de mouvement et une bonne respirabilité à ce niveau.

Coupe slim et près du corps. Elle est très légère (environ 950 g) et compressible ce qui permet, par exemple, de l’emmener en trip en cas de besoin d’apport de chaleur supplémentaire ou lors de roulage de nuit par exemple lorsque la température tombe.  À noter que le sac compressible n’est pas fourni, ça aurait été une bonne idée.

Veste de Ski Wedze 900 Decathlon
Doudoune légère et compressible (sac non fourni), Photo Hugues Grenon

Attention, c’est une seconde couche, donc pas imperméable mais tout de même honnête en terme d’effet coupe-vent.

Associée à la première couche Mérinos testée plus haut, ce combo est tout à fait efficace par temps froid (jusque 4/5° même avec un peu de vent). La chaleur est très bien conservée y compris sur les bras. L’évacuation de la transpiration n’est pas parfaite mais dans la bonne moyenne. Ce n’est pas gênant car la chaleur reste. Elle sèche très vite une fois hottée. Attention à respecter à la lettre les consignes de lavage sous peine de sanction immédiate.

LES + :

  • Chaleur.
  • Légèreté et compressibilité.
  • Liberté de mouvement.

LES – :

  • Respirabilité moyenne au niveau du corps mais non rédhibitoire.

Prix public : 45 €, trouvée en promotion à 30 €.

Infos sur le site 

 

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Hugo
Hugo
Habitant la Sarthe mais chtimi d’origine, Hugues devient passionné de VTT dès l’apparition de ces machines à plaisir dans les années 80. Son bonheur est de rider dans la nature en forêt en partant du pas de sa porte de préférence. Hugues est un pratiquant VTT, fatbike, gravel, cyclo, bikepacking…Sa devise : peu importe la monture et le niveau pourvu qu’on ait l’ivresse. Passionné par les vélos en acier, il a une attirance pour les artisans du cycle, les cafés vélos et l’univers du vélo en général.

4 COMMENTAIRES

  1. merci bcp c’est très précieux mais je reste sur ma faim pour la lampe principale à positionner au guidon … ?? Qu’est ce que vous utilisez ? quel modèle/marque ?
    merci d’avance

  2. Bonjour Thierry,

    Merci de ton commentaire.
    Pour l’avant en lumière fixe j’utilise une lampe de marque Moon, la 300. Elle a déjà quelques années. On la trouve encore en vente je pense (Dans les 35 euros au lieu de 75 à l’époque). Mais elle n’est plus fabriquée par le constructeur pour ce modèle. Elle a été remplacée par d’autres modèles.
    La batterie est intégrée à la lampe ce qui est pratique je trouve. J’ai une batterie supplémentaire qu’on ne trouve plus apparemment vu l’ancienneté du modèle.
    En fonction des modes que j’utilise moi, elle tient de 2 h à 8 h. Aucun souci avec. Système de fixation très bien fait, c’est un plus. Par contre pas à mettre sur le casque pour moi car trop de poids rapporté et de hauteur en plus sur le casque.
    Test trouvé ci-joint :
    https://www.matosvelo.fr/index.php?post/2013/11/05/Test-de-la-lampe-Moon-X-Power-300
    Lien constructeur : https://www.moon-sports.com/bike-lights-front
    Pas facile à trouver en France Moon, chez le Cyclo il y a deux modèles.

    Bonne journée.

  3. Bonjour,
    très beau vélo (j’ai le même cadre)……par contre quelle est la marque est le modèle du garde boue arrière que je trouve réussi.
    Merci

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