Photo Philippe Aillaud
Dans le domaine du vélo, on voit apparaître bon nombre d’innovations. Certaines sont des détails éphémères, mais d’autres marquent l’histoire. La fourche lefty fait partie de celles-ci, au point d’avoir un fan club de convaincus, dont certains avaient versé une larme lorsque Cannondale a décidé d’arrêter la production du Slate. Il vont être heureux, car tel le Phénix qui renaît de ses cendres, la Lefty revient installée sur le très réussi vélo de gravel Topstone. Nous avons eu le plaisir de rouler sur la version haut de gamme : le Topstone Lefty 1.
Alors la question qui revient toujours, se pose immédiatement : gravel ou VTT ?
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À vous de jouer !
Le mythe Lefty
Lancée en 2000, cette fourche a toujours animé les discussions. Elle a ses détracteurs les plus farouches, et elle a également ses inconditionnels qui constituent une sorte de « secte » adoratrice de ce concept qui procure au vélo rigidité, confort et sensibilité. Ses membres vénèrent régulièrement cette suspension, qui offre à leur vélo une gueule étrange et irréaliste. Le monde cycliste rationaliste, s’étonne qu’un vélo puisse rouler avec seulement un seul bras de fourche … C’est en 2008 je crois, que Jean-René Godart, journaliste éminent de France Télévisions, qui commentait une épreuve de VTT féminine, s’exclamait au micro « Oh, … regardez elle a perdu la moitié de sa fourche, c’est incroyable comment fait-elle ? et en plus elle est en tête » …
Passé la surprise et l’étrangeté de la chose, tous ceux qui ont roulé sur un vélo équipé d’une Lefty, reconnaissent son efficacité. Certains même ne veulent plus s’en passer. L’histoire commence avec l’apparition de la Headshok en 1992 qui offrait 50 mm de débattement. La suspension sur les vélos de tout terrain venait de naître. Cannondale a produit ensuite la fourche MotoFR et le modèle Super V 4000 de 1997, a été le premier vélo de descente de production sur le marché a en être équipé. Il comportait la fourche Moto 120, qui était très moelleuse
En 1999, la rumeur veut que certains mécaniciens ont voulu bricoler une fourche MotoFR pour prouver sa rigidité. Ils avaient coupé un des bras en deux, et fixé un boulon au travers du moyeu jusqu’à la jambe suspendue, pour faire ainsi quelques tours du parking de Cannondale. L’idée de la Lefty est née ainsi, et ils n’ont pas perdu de temps, la fourche sortait l’année suivante. Brian Lopes a remporté le slalom à Sea Otter cette année-là sur un Lefty, et ce lancement a fait un énorme « bang » dans le monde très branché du VTT. Le reste appartient à l’histoire…
Lefty is back
Que les Slate addicts sèchent leurs larmes : la lefty est de retour. Beaucoup n’avaient pas compris que Cannondale fasse disparaître le Slate du catalogue. Nous avions en 2015 réalisé ce reportage que nous avions baptisé “Opération gravel sur le Roc“. Nous avions découvert avec passion la pratique du gravel et identifié 3 familles de vélos : ceux qui portaient les gènes de l’urbain (Bombtrack), ceux qui ne cachaient pas leur origine routière (Specialized) et ceux qui assumaient sans complexe, avec une Lefty, leur chromosome VTT (Cannondale).
Ces 3 familles de cyclistes existent toujours, et ce sont elles aujourd’hui qui délaissent leurs pratiques habituelles pour se mettre au gravel. Nos amis VTTistes venus au gravel auront toujours envie de se faire parfois un single un peu technique. Et Cannondale espère que les 2 autres univers cyclistes seront attirés par ce concept apportant au gravel confort et sécurité.
Le vélo …
Le modèle que nous avons testé est le Topstone Lefty 1 équipe du SRAM eTtap AXS Force/XO Eagle. Il existe également au catalogue en version Lefty 3 équipé en Shimano GRX.
Après s’être occupé du flex arrière avec le judicieux système arrière Kingpin (1). Cannondale (voir notre test du Topstone sans Lefty) s’occupe de l’avant du vélo en installant la fourche révolutionnaire Lefy Oliver (2), conçue pour le gravel avec un débattement de 30 mm. Le Topstone Carbon Lefty adopte un montage de pneus 650 x 47c, de plus petit diamètre et de volume plus important, pour augmenter la liberté hors route et de confort sur route. Côté pneu on retrouve de base un type de montage cher aux VTTistes en XC : un pneu avant qui accroche le WTB Venture et un pneu arrière plus lisse pour la rendement le WTB By Way (4). Pour la transmission on retrouve la petite merveille de chez Sram (3) animé électriquement : une merveille de précision. Le cockpit, qui est du coup anachronique sur ce vélo de gravel (5) . Très beau avec ses lignes épurées aéro et son support Garmin intégré . Sa forme est très route et il n’est pas réglable en inclinaison.
La couleur … Alors là c’est “Top du top” comme dirait un des fan inconditionnel de la marque que je connais bien et qui se reconnaîtra. Le vélo est peint en uni … pas de fioriture mais par contre, selon la lumière, sa couleur varie du bleu/vert océan au violet : c’est sublime. La peinture est protégée par des films transparents pour éviter d’être détériorée si vous utilisez des sacoches de bikepacking.
Pour le portage, de nombreux points de fixations sont prévus sur le cadre, dans la norme de ce convient de proposer sur un vélo apte au voyage. Bien sûr rien n’est possible sur le seul et unique bras de fourche.
Géométrie
On retrouve finalement une géométrie assez classique en gravel. Les bases sont courtes : 415. Par rapport à mon vélo perso, un WishOne Sub, je m’y retrouve Stack 57.9 contre 57.1 pour le Sub et un Reach identique de 38.5. L’empatement de 103 pour le Topstone est 5 mm plus long que le WishOne, et également comparé au GT Grade de Philippe.
Prise en main
Je suis un peu en « terrain connu » puisque je dispose du même cadre carbone du Topstone que j’avais testé et apprécié l’été dernier. Je retrouve la Kingpin que Cannondale insiste à qualifier de suspension, alors que s’en n’est pas une. Je retrouve le travail de zones de forme et d’épaisseurs différenciées du cadre carbone et je découvre cette nouvelle fourche Lefty Oliver en carbone. L’ensemble reste relativement léger (moins que l’ancien Slate), même si l’embonpoint apporté par les roues de 650 chaussée en 47 présente un vélo plus « dense » que son frère, le Topstone Carbone.
Avant d’aller rouler il faut jouer les Shadocks et sortir la pompe à amorto spéciale pour régler la pression d’air de la fourche. Les pressions conseillées, en fonction de votre poids, sont indiquées sur la fourche. Pour ma part ce sera 79 psi pour mes 65 kg.
Le montage de la roue avant est désormais simplifié par un astucieux système permettant d’installer l’étrier du frein à disque. Sur les anciens modèle VTT il fallait dévisser 2 boulons à chaque démontage. Là, par une simple manœuvre, on peut déverrouiller le système et faire pivoter l’étrier pour engager ou dégager la roue de son axe. On est loin de l’expérimentation des mécanos de Cannondale en 1999, sur la fourche MotoFR.
Ma première sortie de réglage a été accompagnée d’horribles couinement. Difficile au départ d’en identifier la provenance, tant le carbone du cadre est conducteur de ce bruit. En danseuse : silence, donc ça doit venir de la selle … En fait cela venait de la tige de selle carbone dans le tube de selle. Il ne faut pas hésiter à graisser. En plus à cet endroit le flex est important : kingpin et flex du tube de selle : ça plie pas mal.
L’essai
Direction vers mes pistes habituelles, autour de la Sainte Victoire. Pour ceux qui ne connaissent pas les lieux ce sont majoritairement des DFCI assez larges avec par endroit des passages raides et des champs de cailloux laissés ça et là par le ruissellement des pluies d’orage. J’ai pris mes habitudes de tests sur ce terrain ajoutant des pistes de vignes plus terreuses, des singles forestiers et de belles petites routes. Un terrain gravel parfait et varié tant dans le revêtement que dans les pourcentages des pentes. J’ai pu constater que la fourche offrait un amortissement en compression plutôt ferme. Elle génère peu de flottements indésirables lors des montées en position ouverte sur un sol très chaotique. Par rapport à des solutions de type Lauf, ça me semble un avantage.
Le départ sur route est agréable. Fourche bloquée, le moelleux des WTB de 47 suffit au confort, le flex de la kingpin et le design du triangle arrière font le reste. Ceci dit, même si alors que la fourche est bloquée, vous faites une mauvaise rencontre, style la grosse caillasse qui viendrait juste sous votre roue : une soupape agirait pour purger l’air de la fourche. Ça ne m’est pas arrivé. J’ai sans doute laissé trop de bagues sur la direction car ma position est un peu haute. Normal, le cadre doit accueillir cette fourche à l’avant et structurellement l’avant va s’en trouver légèrement rehaussé.
Ce qui ressort immédiatement, lorsqu’on roule sur ce vélo, c’est le confort. Direction une première zone de cailloux vers le barrage du Bimont pour voir le comportement de la fourche. Avec la Lefty on peu oublier le contournement des zones pierreuses. On peut franchement attaquer de front, les pierres qui jonchent une partie de la montée. Lors de cette première sortie terrain, je vais également apprécier la sécurité que le vélo procure en descente. La roue avant reste collée au sol et accroche en dévers et sur les sols instables. Le montage de pneus différents, habituel en VTT, fonctionne bien.
Les dessins du WTB Venture à l’avant apportent du grip et ceux du ByWay plus lisses à l’arrière apportent de la motricité. Je mesure l’avantage d’une suspension par rapport à l’amorti potence testé récemment sur un vélo de marque différente. Une suspension permet à la roue de suivre le terrain permettant de garder de l’accroche sur les passages difficiles. Une potence suspendue protège les bras et le haut du corps des secousses mais la roue avant rebondira toujours, avec le risque de décrochage que cela suppose. C’est un choix et je pense que la justification de la Lefty se situe là.
Autre épreuve lors d’une autre sortie, la montée un peu longue sur une grosse pente et sol instable. Première utilisation du pignon de 50 … À cause du transfert de poids sur l’arrière et des bases très courtes (410 mm) l’avant décolle un peu. Je constate le phénomène plusieurs fois sur certains passages et il est parfois préférable de rester sur le 42 et forcer un peu plus pour remettre du poids sur l’avant (à relativiser dans mon cas car j’ai laissé beaucoup d’entretoises sous la potence). J’apprécie le confort et même avec la fourche bloquée sur des pistes roulantes le combo roues / pneus filtre très bien les pistes rugueuses.
La vidéo
Alors VTT ou Gravel ?
Le terrain du Topstone Lefty est clairement celui des chemins rugueux et des singles tortueux. La route sera pour ce vélo le moyen de rejoindre ses spots préférés. C’est un vélo joueur et très vif sur les terrains difficiles. Je l’ai trouvé moins à l’aise sur les pistes rectilignes et roulantes et sur la route où parfois il se montre instable. Dommage que Cannondale ne soit pas allé jusqu’au bout au niveau poste de pilotage. Le combo guidon et potence monté sur ce Topstone Lefty n’est pas en accord avec la destination de ce vélo. Il faut laisser la possibilité de régler l’inclinaison et donner un peu de flare au guidon, même si ce vélo offre plus de sécurité dans les descentes que bon nombre de gravel.
Non le Topstone Lefty n’est pas un VTT. Il joue les « entre-deux », mais reste néanmoins un gravel avec une fourche verrouillable en roulant en tournant d’un 1/4 de tour la manette située sur le té. Personnellement ce n’est pas ma conception du gravel, que je préfère plus minimaliste et polyvalent. J’ai nettement préféré la version Topstone carbone sans la Lefty. Ce Topstone Lefty, n’est pas non plus un Slate 2. Il est plus lourd que son aîné malgré une Lefty Carbone plus légère et son comportement est plus gravel que le Slate.
La lourdeur visuelle et la sophistication apportée par cette Lefty ne m’ont pas convaincu. Le Topstone Lefty perd un peu de stabilité sur les longues pistes roulantes et sur la route et je ne pense pas que ce soit à cause de la monte en 650. Comme je l’ai déjà mentionné ce vélo pourrai être plus logiquement orienté gravel engagé si le couple potence / guidon était mieux adapté. Pareil pour la limite de la section des pneumatiques qui sera de 40 en 700 et 47 en 650. Néanmoins ce vélo est ludique et plaisant à piloter. Il va sans aucun doute satisfaire les VTTistes tentés par le gravel. Il va aussi satisfaire ceux qui ont des terrains de jeux un peu rudes et qui adorent se faufiler sur des singles.
Pour les fans de la Lefty qui voudraient faire un montage de ouf sur un cadre titane par exemple, sachez que la fourche sera commercialisée seule au 4ème trimestre de cette année. Je vois bien quelques « monster » arriver ainsi équipés sur nos pistes.
Galerie photos
Caractéristiques
- Cadre : BallisTec Carbon Frame, avec le système Kingpin. Axe 12×142 Speed Release – axle, dropper post compatible, direct line cable routing
- Fork All-New Lefty Oliver Carbon, 30 mm travel, Chamber
Damper w/ All-Over tune, ISO High-Ride air
spring, tapered steerer, 650b, 55mm offset
Roues HollowGram 23, Superlight Hi-Impact Carbon, 28h, 23mm IW, tubeless ready
Hubs (F) Lefty 50, 6-bolt / (R) HollowGram 12x142mm centerlock w/ DT Swiss 370 Internals - Spokes HollowGram 2.0/1.8/2.0
- Pneus (avant) WTB Venture TCS Light, 650 x 47c, tubeless ready
(arrière) WTB Byway TCS Light, 650 x 47c, tubeless ready - Pédalier SRAM Force AXS 1x Crankset, DUB Spindle, 40 dents
Bottom Bracket SRAM DUB BB30 83-A - Chaîne SRAM X01 Eagle, 12-speed
- Cassette SRAM PG-1295, X01 Eagle, 10-50, 12-speed
- Dérailleur SRAM X01 Eagle eTap AXS
- Shifters SRAM Force eTap AXS HRD, 12-speed
- Guidon HollowGram SAVE SystemBar, Carbon, 8 deg. pitch adjust
- Potence HollowGram SAVE, Alloy, -6°
- Disques SRAM Force eTap AXS, 160/160mm Centerlock rotors
- Selle Fabric Scoop Shallow Race, ti rails
- Tige de selle HollowGram SAVE Carbon, 27.2 x 350mm
- Connecteur Cannondale Wheel Sensor
Tailles XS, SM, MD, LG, XL
Couleur Chameleon (CML)
Prix :
Modèles | Couleur | Prix Europe |
Topstone Carbon Lefty 1 | CML | 7 499 € |
Topstone Carbon Lefty 3 | MAT | 3 799 € |
Topstone Carbon Lefty 3 | SGY | 3 799 € |
Topstone Carbon Lefty 3 Women’s | ALP | 3 799 € |
Remerciements
Au deux magasins revendeurs de la marque Cannondale AJP Cycles à Aix et Culture Vélo Aubagne qui m’ont aidé pour la logistique de réception et d’envoi du vélo de test.
Dans les annees 90 je roulais avec un cadre alu bien rigide une fourche petit debattement et des pneus slik. Avec cela sur terrain pas trop cassant tu petes des bon chrono. Un eternel recommencent. Pour ceux qui veulent faire le test un vieux vtt semi rigide fera l’affaire. Vertebre fragile s’abstenir.
Salut,
Je me suis offert un topstone le vert, c’est est vélo bien pratique, qui me convient bien. J’ai démonter la roue arrière pour le mettre dans la voiture ce matin et là je stupéfait par son poids impressionnant. Je n’ai pas de balance, mais elle est vraiment lourde.
L’esthétique du topstone sans lefty m’avait déjà rebuté (bien que j’étais fortement intéressé par les qualités de ce vélo) mais avec une lefty …. mon dieu que c’est vilain
Encore un test comme je les aime
Cannondale a toujours apporté de belles innovations au monde cycliste au détriment parfois de l’esthétisme, c’est un peu dommage. On aime l’essayer mais moins le regarder.
Sinon, le gravel reste pour moi un vélo preformant sur route adapté aux chemins.. sinon autant investir dans un VTT semi suspendu.
La demi mesure du compromis qu’est le gravel .. trop subtil pour moi.
Pierre
Les VTT semi-suspendus pur XC sont quasiment en voie de disparition. Fin 90, début 2000, on pouvait avoir un XC haut de gamme avec 70/80 mm de fourche avant (largement suffisant) chez tous les constrcuteurs pour un poids d’à peine 10 kg. Maintenant à part quelques survivants, les rigides font 13-14 kg avec des fourches de 140, sans parler de la géométrie typée enduro donc une finalité différente. A mon sens, ce Cannondale Lefty peut aussi être considéré comme un VTT XC aussi bien qu’un gravel, je serai d’ailleurs curieux de le voir confronté aux tout-suspendus XC qui désormais écument les championnat.
Jérôme, vous devriez vous replonger dans les catalogues des fabricants. Les semi-rigides de XC sont encore légion. En vrac : Specialized Epic, Orbea Alma, Scott Scale, Cannondale F-Si, Canyon Exceed, Giant XTc, BH Ultimate, Rocky Mountain Vertex, Santa Cruz Highball, Decathlon Rockrider XC900, Sunn Prim, etc. Ça laisse le choix, non ? Les endurigides que vous décrivez sont une autre catégorie à part entière et ne sont pas si courants que ça aux catalogues des fabricants.
Sur un parcours de XC, le Topstone ne permettra pas de suivre un VTT.
Arf je suis complétement passé à côté sur les sites, mea culpa et merci pour les références ! C’est la nostalgie de mon vénéré Sunn Xircuit Tange qui me fait dire des âneries… Bon à ma décharge j’ai deux distributeur Cannondale & Specialized prêts de chez moi mais ils n’ont jamais les vélos en rayon correspondant à ceux affichés sur le site. Beaucoup de route, du tout-suspendu enduro & trail, de l’électrique… Par contre gravel et XC au compte goutte. Là ça fait juste 1 an que j’attends de voir le Topstone en magasin pour essayer, impossible ou alors faut commander direct. Et pareil pour le Diverge équivalent chez Specialized avec des délais de 6 mois.
Sur des parcours de XC bien roulants (oui oui ça existe en Bretagne), pas certain que le Topstone Lefty soit largué. Je fais beaucoup de rando VTT (j’ai d’ailleurs un F-Si), on voit pas mal de gravel en 650 se joindre à nous et mis à part les passages très techniques, ils passent partout aussi sans trop de souci avec une technique différente, ça enroule plus. En tout cas c’est sympas de rouler ensemble. Les rares chutes sont d’ailleurs plus dues au cintre course qui vient se prendre dans des branches, surtout pour ceux qui viennent du VTT et qui n’ont pas encore le réflexe de changer de position.
Bonjour,
Je possède un cannondale slate avec la fourche lefty 3cm de débattement dernière generation. Le topstone lefty a un look un peu bizarre en effet…
Pour ma part j ai choisi mon slate car sans ces 3cm de debattement c edt tendinite assuré au bout de 50 borne. Depuis que j ai ce velo, je peux refaire du vélo sans me soucier des cailloux et vibration. Je d accord, le fonctionnements ce type de gravel ressemble énormément aux VTT des années 90. C est très nerveu et mieux vaut avoir le dos solide pour encaisser le choc. Pour ma part je roule sur le golfe du Morbihan et le topstone sera certainement le remplaçant de mon slate quand il commencera à donner des signes se faiblesses.
Pour ma part le slate est plus fait pour du chemin un peu énervé que de la route. Le topstone peut embarquer des roues en 700 , il doit être un peu plus polyvalent
Ca me laisse rêveur… en 2013 j’ai voulu racheter un VTT qui me permettrait d’aller sur route pour les approches (je n’avais bien entendu jamais entendu le mot Gravel) et faire des sorties mixtes >100kms depuis Grenoble. Entre les VTT tout suspendus et les SR j’ai choisi l’option légère mais moins “confortable” pour avoir au final un VTT de 11Kgs sur la balance (avec un cadre Alu !) A l’époque les triples étaient encore en vogue, et il y avait le choix entre 26 et 29″… Aujourd’hui plus que du 29 au catalogue, des débattements supérieurs certes, bientôt que du monoplateau mais surtout des vélos à un poids qui se rapproche plutôt des 12-13Kgs. Effectivement si on prend un SR cross-country haut de gamme en carbone on arrive a se rapprocher des 10Kgs…
Du coup même si mon semi-rigide de 26″ et bientôt 8 ans d’âge n’a pas la nervosité d’un Gravel, tout n’est qu’un eternel recommencement, surtout du point de vue marketing 😉