Pourquoi partir à l’aventure à vélo ? Plusieurs raisons peuvent motiver ce choix. Vous pourriez préférer randonner à pied, mais il faudrait une belle journée de marche pour parcourir 20 kilomètres, alors que la même distance à vélo peut se franchir en une heure. À vélo, vous irez plus vite, plus loin. Avec un peu d’entraînement, vous atteindrez des destinations qu’un piéton n’oserait même pas envisager. Vous pourriez aussi partir en week-end en voiture ou en train. Mais le vélo est sans doute le moyen de déplacement le plus économique, le plus doux, le plus écologique. Mû par la seule force de vos jambes, le vélo est le véhicule de votre liberté. Il est, à ce titre, immersif et émancipateur. Vous irez de découvertes en découvertes, avec le sentiment puissant d’être intégré au paysage. Autonome, vous gagnerez peu à peu en assurance et en hardiesse.
En plein air, le nez au vent, vous vous évaderez de votre quotidien, en toute liberté et en osmose avec les éléments. L’air qui caresse le visage, les odeurs qui se révèlent, les sons et les silences plus précis et plus brillants exaltent et rendent heureux. Le vélo est une clé qui ouvre des portes et vous connecte avec le monde qui vous entoure. Il vous déplace, vous dépayse, il permet de découvrir de nouveaux endroits et de s’immerger véritablement dans les territoires et les terroirs.
L’aventure à vélo est aussi une aventure humaine …
La pratique du vélo facilite aussi le contact avec les gens que vous croiserez sur votre itinéraire : il suffit d’arriver quelque part pour susciter rapidement les commentaires, enclencher une discussion. Le vélo, source partagée de souvenirs et d’expériences, provoque naturellement la sympathie. Rouler en groupe renforce aussi les liens entre cyclistes.
Partager une aventure à plusieurs est un sentiment exaltant… L’aventure à vélo est aussi une aventure humaine. Enfin, l’aventure à vélo est un bon moyen pour gagner en confiance en soi. Vous partirez rarement au hasard, il faudra donc prévoir votre destination, votre itinéraire. Il s’agit en fait de concevoir un projet pour le week-end. En maîtrisant votre monture, en affrontant des difficultés, en faisant face à des imprévus météorologiques ou techniques, vous réaliserez votre projet. Vous ne pourrez alors qu’être fier de vous et de ceux qui y ont participé.
L’aventure commencera quand vous sortirez, chacun à votre niveau, de votre « zone de confort »
Mais quand et comment une aventure à vélo commence-t-elle ? La plupart d’entre vous ont déjà fait du vélo, ou l’utilisent régulièrement pour aller au travail, se déplacer en ville, aller faire des courses… Le vélo est une pratique démocratique, économique, durable et inclusive, qui fait fi des races, des sexes, des classes sociales. Toutes celles et ceux qui le souhaitent peuvent facilement acquérir un vélo et s’élancer sur les routes et les chemins, quels que soient leur lieu de vie, leur âge et leurs moyens financiers. L’aventure commencera quand vous sortirez, chacun à votre niveau, de votre « zone de confort » pour affronter une situation nouvelle : parcourir une distance plus longue que d’habitude, rouler dans un endroit où vous n’êtes jamais allé, tenter de gravir une côte qui jusqu’alors vous paraissait infranchissable, rouler sous la pluie, un jour de grand vent ou lorsqu’il fait froid, pédaler la nuit… toute situation nouvelle vous fait entrer dans l’aventure.
Et pour ceux qui n’ont jamais fait de vélo ? Eh bien, il est toujours possible de franchir le pas ! En prenant garde à s’équiper d’un matériel sûr et en bon état (vous pouvez d’ailleurs débuter en empruntant ou en louant un vélo), en se faisant conseiller et aider par un ami plus expérimenté ou un professionnel, votre aventure commencera dès la première recherche d’équilibre, dès les premiers tours de pédale …
Un petit guide pour vous aider à sauter le pas
Si une balade de quelques kilomètres peut tout à fait s’improviser, un voyage à vélo même pour un week-end, se prépare. Il sera toujours plus intéressant et jouissif lorsqu’il sera bien préparé. Votre vélo doit fonctionner le mieux possible, votre équipement, être adapté aux situations que vous rencontrerez. Vous devez être capable de vous orienter comme de savoir vous perdre, de gagner en confiance sans vous mettre en danger, de sortir de votre zone de confort mais de ne pas dépasser vos limites.
Ce guide, écrit par deux contributeurs de Bike Café : Dan de Rosilles et Patrick Van Den Bossche, vous apportera l’expérience de ces deux cyclistes passionnés, et vous permettra de mettre tous les atouts de votre côté pour partir sereinement et profiter au maximum des plaisirs intenses et inoubliables que procure une aventure à vélo !
13,50 € -15 x 21 cm –128 page
excellent article et comme d ‘hab de très belles photos de notre ami Dan ; avec cela si on achète pas le bouquin il faut arrêter
le vélo
“Et pour ceux qui n’ont jamais fait de vélo ? Eh bien, il est toujours possible de franchir le pas ! En prenant garde à s’équiper d’un matériel sûr et en bon état”
Je me permets d’apporter ma contribution sur la question du matériel. Je vois énormément de débutants qui ont une grosse envie de se lancer mais qui font une grosse procrastination au sujet du matériel et hésitent car ils ont peur de ne pas avoir le bon matos. Ils passent des heures à scruter blogs, sites de vente en ligne, posent des questions sur les forums ou groupes FB etc.. Je pense que c’est l’abondance d’information et d’offre qui engendre toute cette procrastination. Si ce guide peut les aider à passer moins de temps sur internet, tant mieux.
Je pense préférable de commencer en partant avec ce qu’on a, ce qu’on peut se faire prêter ou acheter pas cher (vive les chinoiseries qui ne sont pas toutes des grosses m….. et qui aident à démarrer avec un budget raisonnable ! ). Ce faisant, on démarre son chemin sur la courbe d’expérience. On apprend, on constate ce qui va et ne va pas. Au retour, on va chercher des solutions aux problèmes qu’on a réellement expérimentés et on va graduellement remplacer tel équipement, conserver tel autre. On comprendra qu’il n’y a pas qu’une manière de faire. On s’inspirera des uns et des autres sans vouloir forcément dupliquer ou appliquer les recettes des “spécialistes”. Par exemple, Dan est très expérimenté et il a ses opinions marquées sur certains points avec lesquels je ne suis pas toujours d’accord. Non pas que j’aie raison et lui tort (ni l’inverse) . Juste que sa pratique, son histoire et ses points de vues, sa personnalité sont différents. Par contre, nous avons plein de points communs sur le type de paysages qu’on aime traverser, l’approche mélangeant découverte de “pays” mêlant l’histoire, l’humain, le terrain sous les yeux. J’ai donc plein de choses à apprendre de Dan (et probablement vice-versa) mais je vais faire mes choix avec discernement.
Nous sommes dans une société de consommation et on a vite fait de penser que pour REELLEMENT apprécier une activité, il faut du matos dédié et performant (la comm des marques ne cherche quasiment que ça désormais, en nous vendant du rêve qui nous fait inconsciemment croire que ce rêve advient grâce à l’équipement vendu, que nous rejoignons une “communauté” en nous équipant de telle marque). Rien n’est plus faux. Le plaisir retiré d’une aventure tien à tellement plus (ce qui est bien abordé dans l’article)! Ne pas non plus oublier le plaisir de faire avec peu, de se débrouiller, de trouver ses propres solutions. Ne pas oublier non plus que sur l’internet, les plus gros contributeurs de contenus sont ceux qui ont directement ou indirectement quelque chose à vendre (une sacoche, une place en gîte, un vélo, un petit guide 😉 ) et donc que les points de vue exposés peuvent être biaisés pour nous inciter à acheter quelque chose (les budgets comm des marques vont beaucoup moins dans la pub classique que dans toutes les formes d’influences indirectes), que beaucoup d’auteurs trouvent plus simple de reproduire des “vérités” lues ailleurs que de se donner le mal de créer des contenus en propre (merci à Bike Café de se donner du mal pour tester sérieusement). Cela concoure à lancer des modes ou a établir “l’état de l’art” sans fondement réel.
Donc n’ayez pas peur de faire des erreurs. Un peu de bon sens suffira (le matériel sûr et en bon état). Pour ceux qui en doutent, les récits de personnes parties à vélo sans aucune expérience existent et l’attestent. Elles ont peut-être eu de petites galères mais aucune ne revient en regrettant d’être partie. L’important c’est de démarrer en limitant les risques de gros pépins par le choix d’un projet facile, en imaginant les solutions “plans B” etc.
Une fois dit tout cela, on verra bien si ce guide incitera de nouvelles personnes à s’engager sur les chemins de l’aventure à vélo (ce que j’espère bien) ou s’il sera acheté par les pratiquant actuels boulimiques de l’info et de matos (ce qui ne changera pas grand chose et fera plaisir aux auteurs).
Hello Vince si tu me communique un mail qui marche ur le mail
co*****@bi*******.fr
, je peux t’envoyer un pdf s et tu pourras me donner ton avis sur la pertinence du bouquin.