Depuis ma première rencontre en 2017 sur le Paris Bike Festival avec un menuisier constructeur de cadre de vélo, je constate que le vélo fait feu de tout bois. Le choix des cadres en bois s’élargit : frêne, noyer, acajou, chêne… le bois va t-il remplacer le carbone, l’acier, le titane ? Va t-on ranger le chalumeau pour se lancer dans l’assemblage tenon et mortaise de nos cadres ? Après les cadres en bambou, qui ne nous surprennent plus, voici les cadres en bois qui apportent un nouveau choix de matériau dans une forêt de possibilités.
Je suis étonné par cette nouvelle offre “branchée” qui s’affirme chaque année un peu plus. Les formes, les géométries audacieuses montrent une faisabilité que je ne soupçonnais pas. Les vélos sont beaux et la matière naturelle apporte un style à part, qui fera assurément tourner les têtes. J’ai fait un tour de l’offre actuelle… Quelques noms de constructeurs sont rapidement apparus. J’ai peur de ne pas être exhaustif : et si j’en ai oublié n’hésitez pas à réagir en commentaire. L’arbre de ma sélection a peut-être caché la forêt de tous les autres constructeurs que je n’aurais pas trouvés 😉
On avait coutume de dire, en parlant des vélos trop rigides : “Ce vélo est une vraie planche !“. Et bien, après cette série d’entretiens, je raye définitivement cette expression de mon vocabulaire cycliste …
De quel bois êtes-vous fait ?
Le bois est utilisé depuis longtemps dans le domaine du sport. Le ski et la luge en montagne et surtout aujourd’hui le skateboard tirent profit des qualités techniques et mécaniques de ce matériau naturel. On en fait également des arcs et des raquettes de tennis. En raison de sa composition cellulaire, le bois amortirait beaucoup plus les vibrations que les autres matériaux. Cette propriété le rend intéressant pour le vélo, sur lequel on recherche toujours à réaliser cette difficile alchimie permettant d’associer rigidité et confort.
Pour tous les cadreurs que j’ai pu interviewer, il est évident que le bois provient d’une ressource locale. Beaucoup de ces entreprises se sont créées dans la période Covid qui a engagé une réflexion sur les circuits courts. Ces constructeurs sont installés à proximités de forêts où ils peuvent trouver leur matière première. Les essences utilisées sont le frêne, le noyer, le chêne et le hêtre pour Axalko, qui associe ce bois moins résistant à un montage composite.
Le frêne
Le frêne est une essence claire qui fonce en séchant. Il est symbole de solidité. Avec son fil droit et sa faible quantité de nœuds, il a longtemps été utilisé pour fabriquer des manches de haches, de marteaux et de pelles. Sa flexibilité et sa résilience élevée en font un bois idéal pour le cintrage (pliage du bois). Vu ses propriétés mécaniques très intéressantes, les fabricants de raquettes, d’arcs et de skis s’y intéressent aussi.
Le noyer
Le noyer est un bois veiné qui possède une grande variété de couleurs ; de teintes brun-chocolat à brun-violet. Cette essence élégante possède un grain fin et un fil relativement droit. Il est résistant aux chocs et est stable dans le temps. Les cadres en noyer sont un peu plus légers que les cadres en frêne. Ceci est dû à la masse volumique plus élevée de ce dernier.
Le chêne
Le chêne est connu pour sa durabilité naturelle. Il est utilisé en charpente et en ameublement. Sa densité et le bon rapport entre la souplesse et la dureté en font un bois intéressant pour la fabrication d’un cadre.
L’acajou
L’appellation bois d’acajou peut être utilisée pour englober différentes espèces d’arbres d’origine tropicale. C’est un bois tendre qui se révèle résistant. Facile à découper, à usiner et à travailler, il présente ainsi autant de qualités qui font tout son succès chez les ébénistes. Ses couleurs offriront un atout esthétique indéniable.
Quelques bonnes adresses
Constructeurs, artisans, créateurs, artistes… je ne sais pas comment les qualifier. Ils se sont lancés dans la production de vélo en bois avec conviction et ils rencontrent actuellement un vrai succès auprès d’une clientèle en quête de confort. Le phénomène gravel a servi sans doute ce développement du bois dans le monde du vélo. Le cycliste moderne est devenu plus curieux. Il s’est éloigné des anciennes “légendes” véhiculées depuis des années dans le monde un peu conventionnel du vélo : l’alu c’est ceci, l’acier c’est cela, le titane c’est encore autre chose… Et le bois alors : c’est quoi ? Curieux de connaître ces nouveaux artisans, j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé ces cadreurs, pour en savoir plus. Je peux vous affirmer que je ne suis pas tombé sur des hurluberlus. Ces “menuisiers” du cycle savent ce qu’ils font et pourquoi ils le font.
Ces artisans, avec lesquels j’ai pu échanger, partagent l’amour du bois. Ils l’expriment de façon différente entre l’artisanat de l’ébéniste – illustré par le travail d’Eddy Jeantet (Gastaboy) – et la conception d’ingénieurs comme pour Vène, Zafi, Axalko… Finalement les résultats convergent vers une belle solution, pour ceux qui recherchent des vélos d’exception qui leur apporteront confort et rigidité.
Sila, le canadien
J’ai rencontré, lors du Festival Nature is Bike 2022, Loïc Dehoux le patron de la marque canadienne Sila qui s’appelait précédemment Picolo. Par ailleurs, notre chroniqueur Hugo a pu tester pour Bike Café leur modèle gravel.
Produire un cadre Sila c’est 50 à 60 heures de travail, il y a encore beaucoup de travail manuel. Toute la découpe se fait avec des machines à commandes numériques, mais l’assemblage se fait à la main : ces cadres sont des pièces uniques. La finition aspect bois est protégée par 5 couches de vernis pour assurer une bonne protection contre l’humidité.
Gastaboy, le gaspilleur de bois
Ce nom Gastaboy, prend son origine de “Gastaboï”, mot issu du patois languedocien signifiant « Gaspilleur de Bois ». C’est ce surnom qui a été donné amicalement à Eddy, créateur de vélo en bois, magicien pratiquant la fusion improbable de la tradition et de la modernité. Comme Sila, Gastaboy n’est pas inconnu des lecteurs de Bike Café. Jean-Yves Couput possesseur d’un Gastaboy en noyer, nous avait livré cet article élogieux.
L’atelier d’Eddy Jeantet est situé sur la propriété familiale. C’est dans cet atelier que sa passion pour le bois est née, en regardant travailler son grand-père avec ses yeux de gamin. Eddy a grandi dans une famille d’ébénistes : son grand-père, son père et son oncle étaient tous menuisiers ébénistes. Eddy a suivi la tradition familiale en passant un CAP, puis un bac Pro dans l’ébénisterie d’art. Par ailleurs, sportif il pratique le vélo et finalement il a réuni son savoir-faire manuel et la recherche d’améliorations dans son sport en imaginant et en fabriquant des cadres de vélo en bois.
En 2018, il décide de lâcher son travail dans une entreprise viticole, pour se consacrer uniquement à la construction de ses vélos. La présentation de son projet professionnel va surprendre son banquier, mais Eddy va le convaincre en lui apportant une de ses premières productions. Gastaboy venait de naître et aujourd’hui Eddy travaille dans la grande tradition de l’artisanat, en transformant manuellement, la matière brute qu’est le bois, en œuvre d’art cycliste.
Attention le bois ce n’est pas pour faire joli, mais bien pour rouler et même performer. Le bois possède des qualités qui associent de façon intéressante ce que l’on recherche pour un vélo, à savoir la rigidité et le confort. Ces deux qualités sont difficilement compatibles, mais il se trouve que les fibres du bois répondent bien à ces critères antagonistes. Il faut 200 heures de travail à Eddy pour produire un vélo. Il travaille le bois avec des outils conventionnels et se passe de machines à commande numériques. C’est pas son truc… Sa production est de 1 vélo par mois. Il utilise généralement le frêne et le noyer, mais il a également travaillé le chêne et l’acajou.
Ses vélos sont magnifiques et surtout pensés pour chaque client, on peut parler véritablement de sur-mesure. Je vous laisse découvrir Eddy, dans cet échange que j’ai trouvé passionnant.
Pour découvrir l’univers de cet artiste du bois écoutez l’entretien en podcast que j’ai réalisé avec lui.
Vène, le bois du Vercors
Dans la Drôme, au pied du massif du Vercors, Baptiste Orard a posé ses bagages pour concevoir de magnifiques cycles en matériau organique. Passionné par le bois depuis la tendre enfance, il nous raconte comment il a monté sa marque de vélo : Cycles Vène.
Vène, ce nom choisi par Baptiste pour sa marque est un clin d’oeil qui vient de l’appellation du Palissandre du Sénégal.
Dans notre série des cadreurs sur bois, je vous entraîne dans la forêt du Vercors. Baptiste, est un jeune ingénieur amoureux du bois depuis l’enfance. Il voyait son père apiculteur construire ses propres ruches et cette odeur de copeaux, imprimée dans sa mémoire, comme une Madeleine de Proust, l’a ramené à ses origines dans le Vercors et au bois. Il s’est lancé dans la construction de cadres en bois, inspiré par de belles réalisations découvertes sur internet comme celles de Renovo aux US.
Baptiste a commencé par construire des géométries gravel et il aime associer le frêne et le noyer pour des raisons esthétiques mais également pour tirer parti des vertus complémentaires de ces 2 essences. Bien équipé de matériel à commande numérique et d’un outil de conception en 3D, il modélise ses cadres dans son atelier. Sa production actuelle est de 1 vélo et demi par mois, mais il envisage de monter en cadence et peut-être de recruter en 2023 pour développer de nouveaux modèles.
Je vous laisse écouter notre échange très intéressant qui conforte les précédents témoignages que m’apportent ces cadreurs, qui sortent du bois.
Zafi, le bruxellois
“Le nom de ma marque Zafi vient de Madagascar. Les Zafimaniry sont une communauté dépositaire d’une culture originale de travail du bois, autrefois très répandue dans toute l’île“, m’explique Simon Malvaux, qui a créé sa marque en 2020. Ce jeune ingénieur, après avoir terminé ses études en biologie du vivant, s’est lancé dans l’aventure de la construction de cadres en bois. La production a réellement démarrée en janvier 2021 dans l’atelier où Zafi est maintenant installé, non loin de la forêt de Soignes au sud-est de Bruxelles.
La prise de conscience de Simon et son intérêt pour le bois, un matériau local, est née pendant la période du Covid. Le frêne qu’il utilise vient de la forêt voisine de Soignes. Il utilise également le noyer d’Amérique qui pousse en Belgique aussi et un peu de chêne. “Ce qui est génial avec le bois c’est que ça laisse énormément de liberté pour le design. Ce que je voulais sur ce vélo-là, c’est avoir une courbe qui descend du tube de direction jusqu’au moyeu de la roue arrière. Je voulais supprimer les angles droits pour répartir les forces sur l’ensemble du cadre“, me dit Simon. Les cadres sont dessinés sur un logiciel 3D qui pilote ensuite une machine à commande numérique. La fraiseuse permet d’usiner le tube de direction, le tube de selle et le boitier de direction. Le reste du travail demeure manuel, assemblage, ponçage… Les cadres pèsent environ 2 kg ce qui permet d’obtenir un gravel au alentours de 9 kg si on choisit des équipements légers. “Avec des matériaux durables on peut faire des belles choses, mais également des vélos qui sont fonctionnels et qui roulent très bien“, affirme Simon en guise de conclusion.
Axalko, créé dans la forêt basque
C’est au coeur du pays basque qu’est installé Axalko. Cette entreprise existe depuis plusieurs années mais c’est en 2020 à la suite d’une campagne de crowdfunding que la société a investi pour se développer grâce à un nouveau site internet, une possibilité de custom en ligne de son vélo. La technologie d’Axalko est sensiblement différente de celle des autres constructeurs. Elle fait appel à un composite de hêtre et de fibre de lin. J’ai appelé Iban Lizarralde, un des 4 associés de cette entreprise.
“On a fait un choix un peu différent du bois brut. On a choisi le composite à base de fibre de bois en lamelle et de fibre de lin pour constituer un lamellé / collé très très fin. On oriente ces fibres de lin comme on le souhaite en utilisant des moules en bois. Le principe est le même que pour les cadres en carbone, le tout est assemblé par de la résine. Grâce à cette technologie, on obtient des cadres qui font moins de 2 kg”, m’explique Iban. Les cadres étant moulés il y aura des tailles et des angles standards, comme pour les cadres en carbone.
Par contre, chaque cadre pourra être customisé ou personnalisé, comme ce vélo équipé de la fourche Lefty Oliver. Le design pourra être agrémenté d’inclusion de bois de couleur avec du merisier par exemple et la fibre de lin pourra apparaitre. Les cadres pourront être peints et “tatoués” selon le désir du client. La personnalisation de la fabrication sera établie après une étude faite par des kinés experts en bio mécanique. La conception tiendra compte de cette analyse spécifique des paramètres physiques du client.
Atelier Suji, fabriqué en Isère
L’atelier Suji a été créé en 2013 par Edouard Delbove qui était autrefois graphiste web designer et aujourd’hui, ébéniste créateur. Ce mordu de vélo, de skate et d’à peu près tout ce qui roule ou qui glisse a été très tôt attiré par le bois.
Edouard a démarré son aventure avec le bois à Lille dans un garage en créant un premier skateboard. Le bois est pour lui une histoire de famille venant de ses souvenirs d’enfance et de son grand-père. Il se forme à l’ébénisterie en Belgique, et concrétise ce qu’il a appris en donnant vie aux produits qu’il utilise lui même pour glisser et rouler.
Suji propose plusieurs modèles de vélo : VTT, Urbain, Draisiène… le gravel est venu récemment compléter cette gamme.
Monas, le rookie
Thomas Monasteirio est le rookie de la bande de cadreurs que j’ai rencontré. Pour tout dire, il se lance tout juste et dans son garage de 10m2, près d’Arcachon, il fabrique ses premiers vélos. Il a déjà produit 5 exemplaires, dont un pour son oncle que je connais et qui m’a passé l’info. Le profil de Thomas ressemble singulièrement à celui d’autres cadreurs rencontrés : ingénieur ayant une attirance prononcée pour le bois et cycliste.
Thomas a fait ses débuts de cadreur sur bois alors qu’il était en Bretagne et il a construit son proto lors du premier confinement avec des outils qu’on lui avait prêté. “C’est un vélo qui n’a pas très bien tenu car il avait trop de pièces métalliques issues d’un vieux cadre en acier. Le vélo était massif j’avais tout sur-dimensionné pour être sûr que ça tienne. Ça m’a permis de comprendre qu’il suffit de faire de beaux assemblages bois solides …“, me dit Thomas en évoquant sa première expérience. Malgré sa formation d’ingénieur, Thomas n’a pas adopté la modélisation 3 D, ni l’usinage numérique. Il dessine ses gabarits à la main et utilise des outils conventionnels pour tailler le frêne.
Pour l’instant Thomas n’a pas de site internet, ni de pages sur les réseaux sociaux. Il veut se donner le temps de maîtriser son processus de création. Il veut rester dans un coût de cadre nu à 3000 € et pour cela il faut maîtriser la production. Il cherche également un atelier dans sa région, pour y être plus à l’aise que dans le garage qu’il occupe.
L’Échappée Bois, un pionnier
J’ai bien sûr retrouvé Amauryn Longuere, que j’avais rencontré en 2017. À l’époque il travaillait dans la construction navale et c’est dans son appartement à Bordeaux qu’il avait fabriqué ses premiers vélos : un piste et un vélo urbain. Après ce festival parisien, où il était venu tester le concept auprès d’une potentielle clientèle, il avait mesuré la difficulté de percer sur le marché du vélo. Depuis, il est devenu artisan menuisier à son compte et il réalise des agencements pour ses clients. Le projet vélo est resté en jachère. “C’est toujours une passion, mais me relancer dans cette activité prendrait du temps. Il faudrait reprendre le processus : ça fait longtemps que j’en ai pas fait.“
Le vélo que j’avais vu à l’époque était un piste, fabriqué en frêne. Amaury l’a toujours “Il est plus en décor dans mon salon en ce moment. Je l’utilise toujours mais j’hésite à le prendre pour aller en ville, sauf quand je vais chez des amis où je sais qu’il sera à l’abri des convoitises.” Amaury aime bien le ressortir de temps en temps pour rouler à Bordeaux en pignon fixe. Il possède deux autres vélos : un alu et un carbone.
En 2017 c’était trop tôt pour Amaury. Il apprécie la rigidité de son vélo taille 61, qui fait 10kg. Il est plus lourd que son carbone ou son alu, mais il est plus confortable.
Twmpa, le gallois
Andy est cycliste depuis longtemps et il n’a jamais vraiment choisi entre la montagne et la route. L’arrivée des vélos de gravel qui ouvrent cela lui ont montré qu’il n’a plus à faire de choix.
Andy a une formation en génie mécanique et dirige sa propre entreprise de fabrication de meubles depuis vingt ans. Sa compréhension du bois et sa familiarité avec la conception et la fabrication numérique modernes lui ont donné les compétences nécessaires pour créer des vélos en bois performants.
Il a des idées de création plein la tête pour les futurs vélos et accessoires et est convaincu que pour le cyclisme, le bois et la durabilité sont une combinaison gagnante.
Renovo US
C’est Baptiste – le créateur de Vène – qui m’a cité cette marque qui a été pour lui une source d’inspiration. Renovo appartient à Christo Mroz, également propriétaire de Pure Timber LLC. Canadien, mais basé à Gig Harbor Washington, États-Unis, Christo produit des fabrications en bois de haute qualité à grande échelle depuis 20 ans.
Il se concentre sur le travail du bois cintré. Tout ce qui est courbé peut être fabriqué en bois. Cela comprend de grandes fabrications architecturales, la production d’instruments de musique, des pièces de meubles incurvées et un produit en bois d’ingénierie très unique appelé bois compressé que Mroz fabrique exclusivement et utilise pour plier le bois à l’extrême. C’est ce bois qui crée une partie de la magie des cadres de vélo Renovo.
Pour en savoir plus sur le travail architectural de Christo, rendez-vous sur www.puretimber.com
Salut, joli article, sur les vélos bois, que j’apprécie tout particulièrement, car je fabrique aussi des vélos bois.
Vous ne connaissez probablement pas, car je viens de commercialiser mon premier modèle VTT, et je suis en train de finaliser mon modèle route (j’ai réalisé le collage aujourd’hui).
Vous trouverez plus d’infos et de photos sur mon site : http://www.woodalps.com
Merci Arnaud. Effectivement comme je l’ai souligné dans mon article mes recherches ont été forcément partielles : Internet et bouche à oreille … La tendance bois se développe et j’imagine déjà une suite à nos articles sur le sujet.
Woodalps, magnifique l’intégration de l’étrier de frein, une pièce incroyable ! Et les profilés tubes du cadre sont top, c’est exceptionnel ce savoir-faire.
Excellent article qui met à l’honneur le beau travail de nos confrères !
A notre niveau, nous œuvrons également à développer la filière du cycle français, en développant et fabricant un cadre composite, qui associe le bois à la fibre (de carbone et de lin).
Le résultat est surprenant car cet échantillonnage permet de cumuler confort et réactivité !
Oui j’ai entrevu au travers de nombreuses images sur les réseaux sociaux l’excellent travail que vous réalisez … A votre disposition pour en parler. Je vous contacte par mail. pour en parler.
Bonjour
On a aussi le proto Villacampa-pyrénées bois / carbone qui cherche des partenaires pour se développer
https://www.villacampa-pyrenees.com/produit/le-pyreneen/