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Veste Assos Habu winter jacket, à fond d’hiver !

Je vous propose aujourd’hui mes retours sur une veste d’hiver de chez Assos Of Switzerland, la Equipe R Habu Winter Jacket S9.
Derrière ce nom à rallonge, l’emblématique marque suisse propose une veste premium d’hiver. On la trouvera sur le site Assos dans la collection Equipe / Racing Series, destinée aux cyclistes sportifs qui souhaitent effectuer des sorties à haute intensité lorsqu’il fait froid, voire très froid. Dans le “Clima Code” Assos, elle est classée 3/3 (1/3 correspond aux vêtements d’été, 2/3 à ceux de demi-saison).

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Conditions du test

J’ai effectué le test pendant des sorties courtes à moyennes (30-80 km) à haute intensité, lors de la période de froid qui s’est abattue sur Arles et sa région ces dernières semaines, avec des températures de -2 à 8°C.
Froid humide, vent glacé, brumes matinales, des conditions météo hivernales variées m’ont permis de mettre la veste à l’épreuve. Malheureusement, l’hiver très sec cette année en Provence ne m’a pas offert l’opportunité de tester la veste Habu sous la pluie.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel
Froid humide, vent glacé, brumes matinales, La Habu Winter Jacket s’adapte à toutes les météos hivernales – photo Anne Fontanesi

En complément de cette veste, j’ai porté pour le test d’autres vêtement Assos :

  • Le sous-vêtement Winter LS Skin Layer, conçu pour s’associer parfaitement avec les jerseys et les vestes de la marque. C’est un baselayer à manches longues, particulièrement respirant, avec une structure de maillage circulaire sans coutures et tissé avec un mélange de polypropylène et de fibres carbone ;
  • Le cuissard long typé endurance Mille GTO Winter Bib Tights C2, un cuissard qui permet l’insert de pads en polyuréthane amovibles au niveau des hanches pour protéger le cycliste en cas de glissade accidentelle sur les routes hivernales ;
  • Les gants Winter Gloves Evo, coupe-vent et déperlants, compatibles avec les écrans tactiles de GPS et de téléphones.
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Panneau de travaux Travail de panneaux

La première chose remarquable lorsqu’on déballe la veste Habu, c’est le nombre impressionnant de panneaux qui la composent.
J’en ai dénombré 17 sur la face extérieure et 12 à l’intérieur, ce nombre restant à confirmer par une couturière professionnelle, tellement l’assemblage et les couches de cette veste sont complexes.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel neck pannels
La Habu Winter Jacket est composée de nombreux panneaux de textiles très techniques, pour le plus grand confort du cycliste – photo Anne Fontanesi

Mais cette complexité, toute visuelle, s’oublie dès que l’on enfile la veste (un peu lourde, certes, mais c’est une veste d’hiver) qui se révèle tout à fait confortable et accueillante. Je vous rassure, le nombre de panneaux n’a plus aucune importance à partir du moment où l’on pédale, la veste sait se faire parfaitement oublier.
Mieux encore, le tissu Airblock.888 qui la compose en majorité, un nouveau textile à trois couches résistant au vent et à l’eau, se révèle extrêmement efficace pour lutter contre l’humidité, le froid et le vent.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling lazer cut apparel Winter Gloves Evo
Le tissu Airbloc.888 et son motif noir sur noir est très élégant – photo Anne Fontanesi
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Mistral bluffant

Je dois dire d’ailleurs que, outre sa capacité à vaincre le froid, c’est sa résistance au vent qui m’a le plus impressionné. Arles et la Vallée du Rhône sont sujettes au mistral, un vent sec venu du nord qui souffle en fortes rafales. Le mistral est particulièrement désagréable en période hivernale et on a coutume de dire que la sensation de froid est indexée à la puissance du vent : pour chaque 10 km/h de vent en plus, c’est un degré de moins ressenti…
Vous imaginez donc ce que l’on peut vivre sur les routes lorsqu’il fait 3 degrés sous abri, mais que le mistral souffle à 70 km/h !

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel mistral weather repport
Le vent est un exagérateur de froid – capture d’écran site Météo France

Le hasard a voulu que ce mois de janvier soit exceptionnel, avec 20 jours de vent à plus de 50 km/h. J’ai donc eu largement le temps d’éprouver les qualités d’isolation et de respirabilité du tissu AIRBLOCK.888.
Étonnamment, le cocktail habituellement imbuvable froid+fort vent+sortie à haute intensité est plutôt bien passé. La sueur s’évacue très bien, sans doute grâce aux panneaux du dos en deux couches, le textile RX Evo à l’extérieur et la doublure en filet “Fiamma” à l’intérieur.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel fiamma fabrick back inside
Au contact du dos à l’intérieur de la veste, une doublure en filet favorise l’évacuation de la sueur – photo Anne Fontanesi

Je pense aussi que le col a un rôle important pour conjurer le conflit entre protection et régulation thermique. En ce qui me concerne, je ne porte jamais de tour de cou et j’ai vraiment apprécié le col léger et confortable de la Habu Jacket. Je suppose que les cyclistes particulièrement sensibles de la gorge rajouteront un foulard ou un tour du cou pour les journées plus froides.

Visibilité ou élégance…

… Il faudra choisir ! La Habu Winter Jacket est proposée en deux coloris : entièrement noire, ou noire et jaune. Dans le premier cas, elle conviendra parfaitement à ceux qui placent l’élégance au premier plan, et je dois dire que la texture sobre et technique du tissu « Airblock.888 » est très chic.
Pour ceux qui privilégie la visibilité, la version noire et jaune sera tout à fait adaptée aux basses lumières et aux journées de brouillard. Tout dépendra aussi bien sûr du type de routes où vous roulez, du climat de votre région et de vos heures d’entraînement.
Pour ceux qui opteraient pour la version noire, ils se rassureront grâce aux bandes réfléchissantes, discrètes de jour mais très visibles de nuit, qu’ils pourront compléter par un casque, des chaussures ou sur-chaussures très visibles, des lampes avants et arrières qui renforceront la visibilité du cycliste nocturne.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel yellow version
La Habu Winter Jacket existe aussi en version noire et jaune – captures d’écran site web Assos Of Switzerland

Mais les caractéristiques qui font l’élégance de cette veste ne se limitent pas à l’usage de tissus techniques et sobres ; comme toujours chez Assos, le luxe est dans des détails, qui ont toute leur importance !
On peut noter, par exemple, le parfait emplacement et le design des trois poches dorsales, très accessibles et leurs empiècements souples qui se rabattent sur ce qu’elles contiennent et les protègent de la pluie et des éclaboussures.
Il y a aussi une poche ventrale (la « Assosoires Pocket », située sous le sein gauche) en filet étirable et avec un rabat qui protège bien son contenu. Cette poche est parfaitement intégrée à la veste, pratiquement invisible quand elle est vide, mais très pratique quand on en a besoin. Elle est suffisamment ample et solide pour contenir un téléphone, un portefeuille, un trousseau de clés…

Coupe aéro pour cyclistes affûtés

Comme toujours en ce qui me concerne, chez Assos je suis « situé » entre deux tailles. On va dire qu’Assos taille « petit », puisque chez eux je porte du M, alors que dans d’autres marques, ça sera plutôt du S.
Lors de mon test de la veste aventure/gravel Mille GTC Löwenkralle Jacket C2 il y a quelques semaines, j’avais loué la coupe inclusive de ce modèle, ce qui est cohérent étant donné qu’il s’inscrit dans la gamme endurance Mille / Comfort Series de chez Assos.
Avec la veste Habu, on se situe par contre dans la collection Equipe / Race Series, conçue pour le haut niveau, avec des coupes ultra aérodynamiques typées « World Tour ».

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel close up
Chez Assos je suis entre deux tailles, S et M – photo Anne Fontanesi

J’avoue que ma silhouette n’entre pas dans les canons physiques exigés pour un cycliste de haut niveau… Pour mon buste et mes épaules, il me faudrait sans doute du S, alors que mon abdomen occupe sans soucis la taille M !
C’est une caractéristique propre à cette série et cette veste, élément qu’il faudra prendre en compte au moment de l’achat : si vous avez un physique genre Tour de France, cette veste vous ira comme un gant ; sinon, passez votre tour (de taille) !

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel back reflective stripes
Si vous avez des kilos en trop… passez votre tour ! – photo Anne Fontanesi

Haute intensité

Mais mon physique ne me complexe pas, et il ne m’empêche pas d’envoyer du bois !
Lorsqu’on roule fort et qu’il fait froid, le problème n’est pas, dans un premier temps, le ressenti, car en “cardio” on n’a pas vraiment le temps ni l’impression d’avoir froid.
Mais la vitesse à vélo interdit tout textile mouillé ou humide au contact de la peau, au risque de grelotter très vite et de perdre beaucoup d’énergie et de motivation.
Les vêtements de vélo doivent donc résoudre la difficile équation de tenir chaud malgré la vitesse, tout en évacuant parfaitement la chaleur corporelle, de façon à ce que le cycliste reste sec, même en plein effort.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel sprint high intensity
Les vêtements de vélo doivent tenir chaud malgré la vitesse, tout en évacuant parfaitement la chaleur corporelle – photo Anne Fontanesi

L’association du baselayer LS Skin et de la veste Habu fait des miracles. On peut s’arracher le cœur et les poumons en danseuse, puis enchaîner par une descente rapide, sans ressentir « l’effet frigo » par des vêtements qui seraient mouillés. Dans les brumes matinales qui favorisent la gelée blanche ou par un mistral glacial à plus de 60 km/h, je n’ai jamais eu froid avec ce combo LS Skin / Habu Jacket.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel climbing high intensity
Une sortie courte n’est pas forcément de tout repos – photo Anne Fontanesi

Par contre, n’oublions pas qu’il s’agit là d’un combo pour la haute intensité. Si vous roulez tranquillou à 20 km/h ou que vous aimez vous arrêter boire un café en terrasse, cette veste n’est pas faite pour vous !
Mais les sorties à haute intensité en hiver sont pertinentes, et même conseillées pour un cycliste qui veut rouler toute l’année. Effectivement, lorsqu’il fait froid, il vaut mieux planifier des sorties courtes avec un programme précis d’intervalles par exemple, plutôt que des sorties de type endurance. L’hiver, on dépense beaucoup d’énergie pour lutter contre le froid, donc les sorties longues en hiver sont contre-productives, il vaut mieux travailler son cardio et sa récupération… Dans cette optique, la Habu Winter jacket a toute sa place dans la penderie d’un cycliste qui ne craint pas de rouler l’hiver.

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel down hill les baux de provence alpilles
la Habu Winter jacket a toute sa place dans la penderie d’un cycliste qui ne craint pas de rouler l’hiver – photo Anne Fontanesi

En résumé

La Habu Winter Jacket est une veste ultra technique, élégante et de qualité premium, parfaitement adaptée aux sorties à haute intensité par temps froid ou très froid.
Avec cette veste, vous n’aurez plus d’alibi pour rester enfermé lorsqu’il vente ou qu’il gèle, ni d’excuse pour refuser une sortie de club en peloton un dimanche d’hiver. Mais pas question de s’arrêter en terrasse ou de tchatcher sur le trottoir à la fin : Hors du pédalage en mode course, point de salut !

On a aimé : La qualité des tissues hautement techniques, les finitions, l’élégance, l’efficacité au service de la performance, les poches (au top).

Ne convient pas pour : Les sorties tranquilles et le farniente en terrasse, le bikepacking (veste non compressible et très spécialisée), les kilos en trop.

Equipe R Habu Winter Jacket S9 360€

Autres vêtements utilisés pendant ce test :

Baselayer Winter LS Skin Layer 105€

Cuissard MILLE GTO Winter Bib Tights C2 460€

Gants Winter Gloves Evo 95€

Assos Of Switzerland, Equipe R Habu Winter Jacket S9 road cycling apparel down hill les baux de provence alpilles
photo Anne Fontanesi
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Dan De Rosilles
Dan De Rosilleshttps://www.strava.com/athletes/5149425
Dan de Rosilles quadrille sans relâche les routes et les chemins d’Occitanie, entre Cévennes et Camargue. Traceur passionné d’itinéraires de route et de gravel, il administre plusieurs clubs Strava : Arles Gravel, Mi-Fixe-Mi-Gravel, Cyclistes Arlésiens Longue Distance (CALD) et Arelate Denta Rota Fixa. Il aime le pignon fixe, la longue distance, le bikepacking, la pêche à la mouche, le saucisson et les bières artisanales. Ses textes et ses photos sont publiés régulièrement sur Bike Café et plus ponctuellement dans la presse papier.

5 COMMENTAIRES

  1. Equipe R Habu Winter Jacket S9 360€
    +
    Baselayer Winter LS Skin Layer 105€
    +
    Cuissard MILLE GTO Winter Bib Tights C2 460€
    +
    Gants Winter Gloves Evo 95€
    = 1 020€

    • Plein de gazole 97,50€
      Entretien voiture (/12 mois) 85€
      Assurance voiture et maison (/12 mois) 48€
      Facture EDF 162€
      Facture gaz 207,80€
      Courses au Leclerc 123,59€
      Impôts locaux (/12 mois) 166,66 €
      Total = 790,55€
      Ah oui c’est moins cher, mais c’est pas rigolo… Et la tenue Assos tiendra au moins 4 ans.

      Où voulez-vous en venir exactement ?

      PS : J’aimerais aussi tester des tenues DHB, mais ils n’ont jamais répondu à mes emails.

      Merci de nous lire,

      Dan

  2. Vous avez raison que nous avons tous des choix à faire dans la vie. L’automobile en est un. Le logement, aussi.
    Et le vélo aussi.

    Là où je veux en venir c’est que je trouve que le vélo, à cause de la passion qu’elle entraîne fait perdre la raison et les notions d’ordre de grandeur. On trouve “normal” de dépenser 1000€ pour une tenue de vélo pour rouler l’hiver.

    Vous posiez vous-même la question il y a peu dans vos pages. Le vélo est-il devenu un sport de riche ?

    Clairement, oui, le vélo est devenu un sport de riche et le problème que je vois à promouvoir des produits à ce niveau de prix, sous la forme que vous utilisez, c’est que graduellement, vous banalisez ce niveau de prix. Ca tire le marché vers le haut. Les fonds d’investissement flairent le marché juteux et viennent investir car ils voient bien les marges colossales possibles sur ce marché où la passion et l’engagement sur la cause viennent faire perdre la tête aux clients.

    En termes de pouvoir d’achat constant (en prenant comme étalon le montant du SMIC), le marché à doublé en prix constants entre 1990 et 2020 alors que les volumes ont très fortement augmentés et qu’ils permettent des économies d’échelle, les fabrication ont migré vers des zones à bas coûts et normes environnementales moins élevées, etc.

    Donc, oui, je m’oppose à cette tendance effrénée vers le toujours plus dans le monde du vélo.

    Je m’oppose de la même manière à l’alourdissement des voitures qui apporte un confort largement inutile mais entraîne une surconsommation. Comparez le poids d’un véhicule dans une gamme donnée à celui d’un véhicule plus ancien du même segment et vous comprendrez ce que je veux dire.

    • Bonjour Vince,

      Bike Café est à la fois le reflet des pratiques cyclistes que nous aimons – bikepacking, gravel, longue distance, aventures de toutes sortes… mais témoigne également des évolutions de ces disciplines et de l’industrie du vélo qui les accompagne, les suit ou les précède.

      À ce titre, nous nous faisons l’écho aussi bien des équipements de pointe (les pneus, par exemple, ont énormément progressé ces dernières années, et leur prix s’en ressent) que des matériels les plus populaires : je ne suis pas sûr que beaucoup d’autres médias proposent des tests de vélos à moins de 1500€ sur plus de 1000km et plusieurs semaines d’utilisation intensive…

      Aussi c’est à nos lecteurs, qui ne sont pas idiots et ont tous leur propre expérience cycliste et leur propre sensibilité, de choisir de lire, ou pas, tel ou tel article, sur un sujet qui les préoccupe, les inspire, ou au contraire leur pose question.

      Si certains de nos articles sur des vélos ou des vêtements haut-de-gamme irrite parfois des lecteurs, c’est sans doute, plus largement, l’évolution de notre société et des inégalités qu’elle génère qui est la véritable cause de leur irritation !
      Aussi légitimes que soient ces réactions, elles ne devraient, en aucun cas, remettre en cause ni notre éthique, ni notre volonté assumée de présenter sur Bike Café toutes les gammes de matériel, des plus modestes aux plus luxueuses.

      Merci de nous lire,

      Dan

  3. Merci de cette réponse avec laquelle je suis d’accord. Je comprends bien la position de Bike Café. Si je suis lecteur régulier, c’est que j’apprécie votre travail. Je reconnais votre effort de produire des articles pour tout votre lectorat. S’ajoute à cela une réalité économique.
    Vous gardez votre site ouvert aux commentaires et donc je saisis cette opportunité pour exprimer aussi une vision qui ne m’est pas exclusive mais qui n’est certainement pas majoritaire. Il me semble que c’est l’honneur des démocraties de permettre l’expression d’avis différents voire divergents. Bien que BC soit un site commercial, il joue un rôle social et le fait bien. Mon commentaire était volontairement factuel pour éviter de paraître agressif mais pour inviter à réfléchir. Je pense que la publicité sous toutes ses formes (payante, influence, sponsoring, etc.) joue un rôle considérable dans le façonnement de l’opinion publique, en “pliant” nos manières de penser pour “déplacer le curseur” sur ce qui est juste, ce qui est normal, ce qui est acceptable socialement. Dans nos démocraties occidentales, nous jugeons très négativement ce que nous appelons la “propagande” d’états que nous considérerons non démocratiques alors que nous sommes totalement complices des propagandes commerciales de certains acteurs économiques puissants. Non je ne suis pas adepte d’idéologies soi-disant égalitaristes qui ont démontré leurs inepties et ont été responsables de maux catastrophiques dans le passé. Mais il me semble que nous devons aussi nous méfier de la pente sur laquelle nous sommes entraînés par la recherche du soi-disant “toujours mieux”. Une tendance qui ne peut exister sans l’influence de la publicité. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à voir les valorisations des acteurs du numérique qui agissent sur ce marché : les GAFAM (pour faire simple).
    Alors Dan, voilà pourquoi je me permets de relever que ce n’est pas anodin de faire des articles sur du textile cycliste à plus de 1000€. Bien sûr, il y a un marché et une demande solvable pour ce genre de produits. Mais non, il n’est pas sain de le promouvoir sans se poser la question : “est-ce bien nécessaire ?”, ” jusqu’où iront-ils?”.
    Je comprends qu’il vous est difficile de le faire car votre rôle est bien de relayer le message des marques (avec aussi bien entendu votre liberté). J’utilise l’espace qui m’est offert pour donner un autre point de vue. J’essaie de le faire dans le respect et sans excès qui pourraient nuire au site ni provoquer des dérapages comme cela se fait malheureusement pas mal sur les réseaux sociaux.
    Longue vie à BC.

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