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Tendance bikerafting pour explorer de nouveaux espaces, autrement…

Comme parfois, et souvent même, les nouvelles idées viennent le temps d’un bivouac lors d’une discussion informelle et passionnée entre amis. Au coin du feu ou autour d’une bonne boîte de sardines ou de rillettes ! Romain tient un atelier vélo – The Green Bike – en bord de Loir, petite rivière secrète et magique, et affluente de sa grande sœur, la Loire, dans laquelle elle se jette du côté d’Angers. Il pratique le canoë-kayak. Et moi le bikepacking, que je lui fais découvrir pour la première fois. Et si on alliait les deux activités en une ? Je suis de plus en plus attiré par les activités d’eau « nature » et me baigne très souvent en eau vive l’été lors de mes trips bikepacking. Banco, c’est parti !

J’avais déjà vu quelques vidéos de packraft , canoë hyper léger très facilement transportable. On fouille un peu sur le net, et 15 jours après, nous voilà partis à la découverte de cette nouvelle activité qui allie nos deux passions respectives : le vélo aventure et le canoë.
Romain s’équipe d’un packraft via Le Bon Coin. De mon côté, je contacte la société française Mekong qui conçoit et fabrique des packrafts en France et dont la démarche me paraît correspondre à mes aspirations. Je naviguerai avec leur modèle Pablo Whisky Bar rallongé fabriqué dans leur atelier de Crest dans la Drôme. Merci à eux pour le prêt de cette formidable embarcation.

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Présentation d’une activité naissante en France, en plein développement, et qui a de beaux jours devant elle : le bikerafting.

Le packraft, kesako ?

bikerafting Mekong
Deux packrafts bientôt mis à l’eau pour une première expérience en bikerafting, photo Hugues Grenon

Le packraft est une embarcation gonflable ultralégère entre kayak et raft. Il pèse entre 2 à 5 kg en fonction des modèles et des configurations. Il se plie très facilement et ne prend pas plus de place qu’un sac de couchage ou une tente, hors pagaie évidemment. Il est très stable et a une capacité et un volume de chargement importants. Il peut se combiner à une seconde activité car très facilement transportable : vélo, randonnée, pêche…
Il fait désormais partie des activités qui se terminent par « UL », pour Ultra Léger. La MUL (Marche Ultra Légère) avait sonné le début de ces pratiques avec des équipements techniques, légers et minimalistes. Puis est apparu le VTT BUL (VTT en Bivouac Ultra Léger) qui pourrait être qualifié d’ancêtre du bikepacking. Voir mon article sur le BUL paru en mars 2020 en pleine période Covid où les envies de « Buler » et de s’évader étaient à leur paroxysme…
Et voici donc le packraft, canoë ou raft ultra léger, qu’on pourrait surnommer le CUL (Canoë Ultra Léger) ou le RUL (Raft Ultra Léger) ? A vous de voir 😊.

Un peu d’histoire sur le bikerafting

La pratique n’est pas si nouvelle que ça en fait. Elle a vraiment émergé aux USA il y a une vingtaine d’années sous sa forme actuelle et en France voici trois ou quatre ans, ce qui en fait une activité tout de même récente.

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Si on remonte un peu le temps, des radeaux gonflables commencent à apparaître après la seconde guerre mondiale dans les magasins de surplus de l’armée. Ces bateaux étaient des restes d’équipements de survie des avions de la Seconde Guerre mondiale.
En 1952, Dick Griffith et sa femme Isabelle utilisent un packraft de survie de l’Armée de L’Air pour descendre le Cooper Canyon au Mexique. Il s’agit de la première utilisation documentée d’un packraft pour une rivière sauvage.

bikerafting Mekong
Dick et Isabelle Griffith, des pionniers du packraft dans les années 50

Dans les années 1970, American Safety produit pendant près d’une décennie un packraft pour flotter sur des eaux calmes. Puis, au fil des décennies, l’embarcation est améliorée par des sociétés américaines pour aboutir à sa forme presque actuelle au début des années 2000. L’APA (American Packrafting Association) est créée en 2012 et compte 1500 adhérents dans le monde entier. Regardez cette vidéo, datant de 2014. Une descente de rivière exclusivement réservée à des professionnels aguerris ! Le Loir sera bien plus sage pour des novices comme nous, vous allez le découvrir.

En France, il existe des groupes Facebook de packraft dont Packraft France qui compte 2 000 membres.

Présentation de l’embarcation

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Afin d’être le plus léger et le plus solide possible, le packraft est réalisé en TPU (Thermoplastic Polyuréthane). Les kayaks ou canoës « bon marché » sont réalisés en PVC (Polychlorure de Vinyle), matériau peu cher mais plus nocif pour l’environnement et moins durable que le TPU. Le TPU a l’avantage en outre d’être très facilement réparable.

Les différentes parties du bateau sont soudées entre elles par la technologie de soudure Haute Fréquence (HF). Les soudures sont extrêmement robustes et le fait que le matériau soit assez souple mais résistant est un avantage quand un choc se produit sous le bateau.

Le packraft se roule très facilement et rapidement. En fonction des configurations – dictées par l’usage – l’utilisateur, le « terrain de jeu », la saison et les conditions de température, il pèse de 2 kg pour un packraft 1 personne sans options particulières à 5/6 kg pour un packraft 2 personnes avec options (pontage, jupe, rangements internes, etc.)

Les options dépendent de la pratique, des classes de rivières naviguées et de la météo : packraft ouvert, ponté, auto videur, renforcé ou avec rangements intérieurs, etc.

Une option qui peut être très pratique en bikerafting est le rangement intérieur. Vous utilisez le volume intérieur de votre packraft pour y ranger vos affaires ou sacoches de bikepacking, par exemple, si vous ne voulez pas qu’elles prennent l’eau ou si vous voulez alléger votre vélo et gagner de la place sur l’embarcation. Cette option est assez surprenante. L’arrière du bateau est équipé d’un zip étanche. Vous rangez vos affaires à l’intérieur de la structure, vous refermez le zip et vous gonflez votre embarcation. Magique.
Et pas d’inquiétudes, le zip étanche est fiable et ne risque pas de s’ouvrir en pleine navigation. Vous bénéficiez d’un espace de rangement d’environ 150 litres sur un packraft monoplace ! Une option qui peut être utile en bikepacking.

Les accessoires

Pour avancer, il faut des pagaies ! Il en existe en aluminium ou en carbone. Elles pèsent en moyenne un bon kilo, quel que soit le matériau choisi. Elles sont démontables en 4 parties d’environ 60 cm ce qui permet de les positionner facilement sur le vélo comme nous allons le voir.

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Les équipements et accessoires indispensables : les pagaies en 4 parties, le gilet d’aide à la flottabilité, le sac de gonflage et quelques sangles, photo Hugues Grenon

Et pour la sécurité, il est nécessaire de s’équiper d’un gilet d’aide à la flottabilité, adapté à votre taille et votre poids.
Un casque est aussi une bonne option en fonction des configurations de rivière. De toute façon, en bikerafting vous aurez votre casque de vélo avec vous !

En fonction de la saison, les vêtements seront adaptés à la température extérieure et la température de l’eau. En été, ne pas oublier la crème solaire et la casquette !

Embarquez avec nous en bikerafting

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Le bikecrafting permet de voir les paysages autrement, sous un angle de vue différent, photo Hugues Grenon

Pour découvrir la discipline, nos sorties se sont réalisées en plein été, à la journée, sur le Loir, une rivière très calme en cette saison, sans difficultés majeures si ce n’est le passage de certains barrages à pied, les portions de rivière empruntées n’étant pas encore aménagées pour les embarcations de loisirs.
En préambule, nous vous recommandons, comme nous l’avons fait, de vous renseigner auprès des autorités locales, des fédérations et des professionnels du secteur. La navigation en eau vive et sauvage ne s’improvise pas, comporte des règles de sécurité et peut être dangereuse, quelle que soit la rivière et la saison. Nous vous recommandons d’être accompagné par un professionnel du secteur.

Le chargement des vélos en bikerafting

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Deux VTT chargés avec le packraft et tout le matériel nécessaire, quelques kilomètres plus loin ce sera l’inverse, le bateau portera le vélo ! Photo Hugues Grenon

Voici le pack complet à charger sur le vélo : le packraft, son sac de gonflage, son siège gonflable, les pagaies et le gilet de sauvetage. Simple et minimaliste. Et dire que cela va supporter un homme, son vélo et son chargement… A valider sur l’eau !

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Le pack complet pour partir à l’aventure, photo Hugues Grenon

Comme évoqué plus haut, le packraft, une fois plié et roulé, avec son sac de gonflage et son siège gonflable, ne prend pas plus de place qu’une tente. Logiquement, nous l’avons fixé sur le cintre de nos VTT. A l’aide d’un harnais et de deux sangles. Nous en avons profité pour y fixer les deux mâts des pagaies ce qui permet également de rigidifier l’ensemble. A noter que le packraft de Romain pèse un peu plus de 2 kg et le mien, rallongé et équipé d’une jupe, un peu plus de 4 kg.

A l’arrière, dans le sac de selle, nous avons positionné les pagaies sans mâts ainsi que de quoi se restaurer pour la journée. Ne pas oublier de prendre également des sangles supplémentaires pour fixer le vélo sur le packraft avant la mise à l’eau. Et des pochettes étanches pour mettre le téléphone, porte-monnaie et papiers.

Et c’est parti pour une balade d’une vingtaine de km pour atteindre le village troglodyte de Trôo où nous nous mettrons à l’eau. Nous prenons des petites routes, des chemins, montons les coteaux et dévalons les collines à bonne allure. Le chargement est équilibré et est similaire à une sortie bikepacking en terme de poids et sensations de pilotage. Le vélo reste maniable mais évidemment plus lourd, surtout en montée !

Nous arrivons à destination et nous posons au Restrôo, un café restaurant associatif troglodyte. Un lieu atypique et accueillant, parfait pour s’hydrater et subvenir à ses besoins naturels 😊

Nous redescendons les pentes du village pour rejoindre le bord de la rivière afin de déjeuner puis nous mettre à l’eau.

Nous trouvons l’endroit parfait pour préparer les packrafts et se mettre à l’eau. Ce n’est pas si évident de trouver ces points d’embarcation sur le Loir puisque les berges sont pratiquement entièrement privées et qu’il faut une accessibilité à peu près correcte pour embarquer dans les bateaux chargés avec les vélos.

 
Nous détachons tout le matériel et l’étalons au sol de façon à être méthodique pour cette première expérience.


Les bateaux sont dépliés et c’est parti pour le gonflage. Nous allons voir si, entre la théorie et la pratique, tout se déroule comme prévu.

Le gonflage se réalise à l’aide d’un sac étanche très léger qui vient se fixer à une soupape. Comme pour certains remplissages de matelas de sol gonflable, la technique est d’emprisonner l’air dans le sac et de le comprimer ensuite.

Au bout d’une quinzaine de manœuvres, le tour est joué. Pour parfaire la pression, nous finissons à la bouche en quelques expirations. Et nous gonflons et mettons en place le siège gonflable et assemblons les pagaies.

Les packrafts sont fin prêts en 25 minutes environ. Nous avons pris le temps de détailler toutes ces étapes mais avec l’habitude, une installation en une quinzaine de minutes, grand maximum, est réaliste.

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Les packrafts sont prêts à être chargés, photo Hugues Grenon

Une mise à l’eau « test » et nous passerons à l’étape 2 : le chargement des vélos. Les bateaux sont extrêmement légers et manipulables à une main.

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Le transport et la manipulation sont très aisés, un bon 2 kg seulement pour ce volume appréciable, photo Hugues Grenon

Olivier de Mekong nous avait prévenu. A la mise à l’eau, le packraft se dégonfle légèrement. Le phénomène est logique. L’air à l’intérieur du packraft est refroidi par la température de l’eau plus fraîche et il se contracte. Il convient donc de regonfler légèrement à la bouche. L’opération est aisée et rapide pour obtenir la bonne pression sur l’eau. Inversement, il faut être attentif au risque de sur gonflage à la sortie de l’eau au soleil afin qu’il n’y ait pas de surpression. Le pilotage est très réactif, les packrafts étant très légers et sans ailerons directionnels. C’est une option qui peut se rajouter mais nous verrons qu’une fois chargé et avec de l’expérience, le comportement du bateau est plus stable et moins réactif.

Place au démontage et chargement des vélos. Il faut démonter les deux roues, ne pas oublier de prendre des cales pour bloquer les étriers si les freins sont hydrauliques et positionner le cadre à l’avant du bateau. Des anneaux d’arrimage sont prévus tout autour de l’embarcation pour y fixer les sangles. Il faut que le cadre soit fermement fixé au packraft pour ne pas bouger et ne risquer qu’il bascule. Puis les deux roues viennent se positionner dessus. Il faut être attentif à la qualité du chargement et du serrage pour ne pas endommager le cadre, les roues ou le bateau. Prendre un peu de protections est une bonne idée. Par exemple pour protéger les fourreaux de la fourche hydraulique afin de ne pas risquer de les rayer. Nous prenons une vingtaine de minutes pour faire au mieux. 

Les bateaux sont prêts : à la mise à l’eau, Go !

Les premiers coups de pagaies sont rassurants. Le poids amené sur l’avant stabilise le bateau et facilite son pilotage. Quelques questions viennent à l’esprit : si le bateau rencontre un obstacle saillant va-t-il tenir ? Le niveau d’eau est bas par endroit, s’il frotte que se passera-t-il ? Que fait-on s’il crève ? C’est léger quand même. Nos échanges avec Olivier sur la solidité des bateaux nous ont rassurés et nous lui faisons entièrement confiance. Advienne que pourra. Nous ne descendons pas non plus le fleuve Amazone ! C’est parti pour un bel après-midi de navigation.

Le premier barrage est en vue. Nous allons voir s’il est aisé de le passer en portant les packrafts. Il n’y a qu’un mètre à passer environ, le niveau d’eau est bas et le courant très faible. Nous les portons aisément et les faisons glisser par endroits Nous sommes rassurés sur leur solidité. La structure en TPU est extrêmement souple mais très solide. Elle absorbe parfaitement les chocs et impacts des branches et cailloux par endroit.

Il fait une très forte chaleur. Nous trouvons un endroit sauvage, parfait pour accoster et se baigner. Quel bonheur !

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Les joies du bikerafting l’été, s’arrêter et prendre le temps, photo Hugues Grenon

Nous naviguerons tout l’après-midi et passerons quatre autres barrages sans encombre. Nous accostons après une dizaine de kilomètres de navigation.

Nous réalisons l’opération inverse de la mise à l’eau : décrochage des vélos, remontage des vélos, dégonflage et roulage des packrafts. Puis rangement de l’ensemble sur les vélos. Une petite trentaine de minutes et nous reprenons la route à vélo vers notre point de départ du matin. 


Un plein à la station et c’est reparti sur le vélo !

Mekong, une belle entreprise française de fabrication de packrafts

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L’équipe Mekong au complet, dans son atelier de Crest, à quelques encablures de la rivière Drôme, photo Mekong

Comme dit en introduction, en fouillant sur le net, nous nous arrêtons sur cette marque qui retient toute notre attention. Les packrafts sont fabriqués en France. L’histoire et la démarche des créateurs nous parlent. Nous les contactons.

En 2017, Olivier, le fondateur, part de France à vélo pour rejoindre l’Asie du Sud-Est. En janvier 2018, il troque son vélo contre une pirogue de 13 mètres de long pour descendre le fleuve Mekong avec quatre compères, du Nord du Laos jusqu’à son embouchure en mer de Chine méridionale. Ce sera l’aventure d’une vie qui fera germer l’idée de fabriquer un bateau ultra léger, robuste et pouvant embarquer un vélo et des affaires de voyage. Olivier se lance dans la fabrication de prototypes de packrafts. La route est longue et semée d’embûches mais quatre ans plus tard, l’entreprise compte dix passionnés et est installée à Crest à quelques pas de la rivière Drôme, dans une ancienne usine textile reconvertie en atelier partagé. L’intégralité des tâches est réalisée en interne, de la modélisation 3D, aux prototypages, à la fabrication et aux tests. Une belle prouesse sachant que le marché compte quelques mastodontes. Mais la force de Mekong est la personnalisation de ses embarcations et sa fabrication locale permettant aussi un SAV réactif si besoin. Le tout pour un prix tout à fait raisonnable par rapport aux autres productions plus lointaines ou asiatiques. L’entreprise loue également des embarcations pour un week-end ou plus et vous l’envoie par la Poste. Une bonne solution pour découvrir la discipline et tester avant de s’équiper.

Retrouvez la présentation de l’entreprise, de l’atelier, des packrafts et de leurs options dans cette vidéo.

Tous les ans, Mekong organise « Le Packraft Festival », qui aura lieu du 9 au 12 mai 2024 au bord du Drac, entre Grenoble et Gap. Trois jours d’initiation au packraft, bike-rafting, descentes de rivières de classe 1 à 4, ateliers, formation sécurité, concerts, échanges, bières… Bref, un beau week-end en perspective. Nous espérons être des leurs. Toutes les infos et inscriptions ici.

Verdict : le bikerafting, une autre façon de partir à l’aventure

Pas de suspense, nous avons adoré, Romain et moi-même, cette pratique du bikerafting. Cette embarcation permet d’explorer encore plus de l’intérieur de nouveaux territoires, d’une manière différente et variée. La navigation en rivière permet d’entrer dans des espaces naturels pratiquement vierges car peu ou pas modelés par l’Homme. D’observer de nombreux oiseaux, animaux et végétation aquatique. Les points de vue observés depuis la rivière sont différents également. Cette pratique permet aussi de s’éloigner encore plus de la civilisation et du tumulte des routes et des voitures. La combinaison vélo+packraft est très originale et apporte une touche d’aventure et de liberté supplémentaire. Le packraft est parfaitement complémentaire au bikepacking. L’embarcation est extrêmement légère à transporter. La mise en œuvre est extrêmement simple et rapide. Il convient cependant de bien respecter les règles de sécurité et de bien vous renseigner auprès de professionnels en amont. Cette pratique est également réalisable à pied en randonnée juste avec un sac à dos. Une belle découverte que nous allons poursuivre aux beaux jours !

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Hugo
Hugo
Habitant la Sarthe mais chtimi d’origine, Hugues devient passionné de VTT dès l’apparition de ces machines à plaisir dans les années 80. Son bonheur est de rider dans la nature en forêt en partant du pas de sa porte de préférence. Hugues est un pratiquant VTT, fatbike, gravel, cyclo, bikepacking…Sa devise : peu importe la monture et le niveau pourvu qu’on ait l’ivresse. Passionné par les vélos en acier, il a une attirance pour les artisans du cycle, les cafés vélos et l’univers du vélo en général.

2 COMMENTAIRES

  1. Salut, j’ai découverts aussi cette pratique et c’est vraiment génial ! Partir de chez soi à vélo, faire des Km jusqu’à la rivière, embarquer, débarquer, rentrer à vélo, quel bonheur ^^ J’ai acheté mon packraft chez Mekong et il est top.

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