L’équipe de Bike Café vous présente une sélection d’équipements orientés route, repérés ou testés. La pratique du vélo sur route évolue et bénéficie de nombreux progrès technologiques… Les équipements suivent ces évolutions. Voici notre sélection, qui s’appliquera, selon les produits, à des équipements pour le vélo ou pour le cycliste. Vous pouvez retrouver toutes nos pages sélection ici.
Pneus Pirelli P Zero Race TLR RS
Testés par Cassandra
C’est en Italie, dans l’usine de Milan-Bollate que Bike Café avait pu visiter au printemps dernier, que Pirelli développe sa gamme de pneus P Zero en collaboration avec les équipes professionnelles du World Tour. La gamme P ZERO est née de la Formule 1 et prône la légèreté, l’adhérence et la vitesse.
Technologie des Pirelli P Zero Race TLR RS
La gomme SmartEVO² – mélange de trois polymères – promet une plus grande adhérence sur les surface mouillées, ainsi que la réduction de la résistance au roulage et l’amélioration des sensations de conduite.
La structure SpeedCORE, qui est une construction innovante pour le tubeless, se compose d’une fine couche hermétique de caoutchouc infusé de particules d’aramide. Les fibres d’aramide sont constituées de filaments jaunes d’une dizaine de microns de diamètre assemblés en fils. Compris entre 12 et 15 μm, ils sont d’une grande légèreté et ont des propriétés mécaniques et thermiques exceptionnelles. Grâce à cette structure, Pirelli annonce une meilleure résistance mécanique, une amélioration de la rétention d’air et une flexibilité globale accrue.
PIRELLI décline les P ZERO RACE TLR RS en quatre largeurs – 26, 28, 30, et 32 mm – qui sont proposées de un à quatre coloris selon les dimensions. Le poids annoncé pour la version 30 mm est de 310 g.
Sur la route
Les PIRELLI P ZERO RACE TLR RS ont une excellente accroche sur route humide, ce qui amène une confiance appréciable dans la prise d’angle à haute vitesse. Les virages s’enchainent avec souplesse et je n’hésite pas à attaquer de manière plus agressive que d’habitude dans les descentes des routes varoises. Sa structure souple amène le ressenti d’un pneu « rond » qui procure un confort sans diminuer sa performance. En comparaison de pneus habituels plus fins, je n’ai pas eu de sensation de perte de rendement. Cela semble être grâce la technologie SmartEVO² évoquée précédemment.
Malgré des routes sales et abîmées, je n’ai constaté aucune crevaison durant mes sorties hivernales creusoises. Sa carcasse en 120 TPI m’a permis de rouler aussi sereinement que rapidement.
Mes Pirelli P ZERO ont été montés en tubeless, mais il est bien sûr possible de faire un montage en chambre à air. J’ai pu constater une perte d’un bar sur une semaine, ce qui reste correct. La rétention d’air vantée par la technologie SpeedCORE doit surement y être pour quelque chose…
Pour les compétiteurs cyclosportifs ou triathlètes, cette largeur de pneu demande un temps d’adaptation, même si elle procure immédiatement un confort plus important sur les routes au revêtement dégradé.
Page produit : PIRELLI P ZERO RACE TLR RS
Prix public conseillé : 56 €
Chaussures Shimano S-Phyre SH-RC903
Testées par Matthieu
J’avais repéré ces nouvelles chaussures aux pieds de la championne du monde d’ultra-cyclisme sur le circuit Bikingman en 2023, Laurianne Plaçais. Elles m’ont séduites et les qualités mises en avant par la marque nippone, correspondaient aux critères que je recherchais : légèreté et rendement.
Technologies des Shimano S-Phyre SH-RC903
La Shimano RC-903 est une chaussure de course sur route, positionnée haut de gamme. Elle est dotée d’un empeigne en cuir microfibre légère et respirante. On le remarque tout de suite au déballage : ce modèle intègre une cuvette de talon à la fonction de stabilisation anti-torsion qui est “censée offrir un positionnement optimal du pied lors des accélérations intenses“. La configuration de laçage à croisement compacte et épurée sécurise l’avant du pied de façon élégante. Pour conclure, Shimano a fait appel à deux serrages Boa Li2 pour assurer le maintien de la tige.
Sur la route
J’ai roulé avec ces chaussures durant l’intégralité de mon test du Sauvage UltraRoute, soit pendant plus de 900 km. Le constat immédiat est la très grande rigidité de la chaussure et pourtant, mon précédent modèle route était la Giro Empire SLX, dotée d’une très rigide semelle en carbone fabriquée par Easton (un modèle ne semblant plus être proposé sur le site global de Giro). Dès que l’on se dresse sur les pédales ou qu’on choisit un grand braquet, la RC903 transmet chaque watt à la pédale, avec une très faible déperdition. Pas étonnant que des champions comme Mathieu Van der Poel ou Primoz Roglic l’aient choisie pour la compétition.
Contrepartie de cette grande rigidité ou hasard ? J’ai ressenti des douleurs au genou, zone qui ne m’avait jamais fait souffrir auparavant, à l’issue de ma longue sortie de 200 km entre Aix et Embrun. La faute à un vélo Sauvage réglé différemment de mon vélo habituel, des nouvelles pédales Time (et donc d’un réglage de cales spécifique) ou à une rigidité excessive des chaussures ? Je ne saurais le dire. Ces douleurs ont ensuite disparu.
Autres constatations : la tige en cuir épouse au plus près la forme du pied. La forme unique de la semelle intermédiaire, le Shimano Dynalast, offre une gamme d’ajustement élargie pour s’adapter à une plus grande variété de formes et tailles de pied. Le double serrage Boa Li2 permet un ajustement précis de la tige sur l’avant du pied (enfin un serrage supérieur qui sert à quelque chose !) et j’ai rarement eu besoin de resserrer les Boas durant le roulage.
Avec un poids de 595 g la paire (en pointure 44, avec les nouvelles cales Time XPRO10 à 225 g la paire), on est sur un modèle poids plume ! En estimant la cale à environ 50 g, on arrive en effet à une chaussure pesant 248 g en 44 ! En cela, c’est cohérent avec Shimano qui annonce un poids de 225 g la chaussure, en pointure 42.
Autre sensation marquante : la cuvette de talon permet d’améliorer le coup de pédale, c’est très net. Le pied est impeccablement tenu grâce à cette technologie et j’ai ressenti que la phase de traction était facilitée par rapport à mes anciennes chaussures. En résumé, un pédalage plus rond et plus efficace !
Une version femme spécifique
À noter que cette chaussure est déclinée en version spécifique pour le pied féminin. La RC903W S-PHYRE offre les mêmes caractéristiques de performance mais dans une forme dessinée spécifiquement pour les femmes. La chaussure est plus petite en volume et dispose d’une coupe plus étroite qui correspond mieux à la forme et à la taille des pieds féminins.
Au global, je suis donc très satisfait de ces chaussures qui conviendront aux pratiquants recherchant avant tout la légèreté et le rendement. Le confort n’est pas inexistant, loin de là, mais ce n’est pas l’objectif principal de la chaussure. Je ne choisirai pas ce modèle pour des épreuves d’ultra sur plusieurs jours mais pour une sortie longue ou épreuve cyclosportive à la journée, elles raviront les compétiteurs et/ou les cyclistes à la recherche de performance et de légèreté. Quant au prix, il est élevé, en phase avec la haute technicité du produit. Vous les trouverez chez certains pure players à des prix moindres.
- Pointures Hommes : 40 – 48 (demi-pointures disponibles, 40 – 46.5)
- Pointures larges : 40 – 46
- Coloris Hommes : Blanc, Bleu, Noir, Rouge ; Femmes : Blanc
- Pointures Femmes : 36 – 44, pointures pleines
Page produit : chaussures route Shimano S-Phyre SH-RC903
Prix public conseillé : 369,99 €
Lunettes Julbo Fury Reactiv
Testées par Matthieu
Les lunettes de soleil Fury incarnent la vitesse. Elles sont dotées d’un écran cylindrique et promettent une vision large, un excellent maintien et une ventilation optimale. Ultra-légères puisqu’annoncées à 25 grammes, elles sont disponibles avec les écrans REACTIV Technology (photochromiques – modèle testé) et SPECTRON.
Au déballage, je suis face à un produit bien emballé dans un carton issu recyclé et avec deux housses : une souple pour transporter les lunettes et une rigide, plus protectrice, pour le transport dans une valise, par exemple.
Technologies des Julbo Fury Reactiv
- Air Link Temple System : insert amortisseur en élastomère, installé en bout de branche, offrant plus de confort au porté au niveau des oreilles.
- Grip Nose : insert souple, antichoc et adhérant au niveau du nez.
- Full Venting : construction du verre très aérée permettant une circulation totale de l’air et empêchant la formation de buée tout en protégeant les yeux.
Sur la route
Habitué des produits du fabricant jurassien, je retrouve en effet un produit enveloppant, avec un galbe arrondi qui tient bien au niveau des tempes. Mention particulière pour l’insert en élastomère en contact avec la peau (partie bleue sur la photo ci-dessous) procurant un très bon confort au niveau des tempes.
Une fois enfilées, l’optique cylindrique de ces lunettes offre une véritable vue panoramique, ajoutant un vrai plus au niveau de la sécurité car ce champ de vision élargi rassure. La construction de la monture assure un léger passage d’air – sur les côtés et légèrement sur le dessus, mais qui ne gêne en rien la vision car ce flux d’air est très limité. Cela s’avère très efficace pour supprimer les phénomènes de buée. À aucun moment du test, même lors de sorties matinales avec un fort brouillard et des routes trempées, aucune condensation sur les verres, la technologie fonctionne parfaitement.
Au niveau de l’optique, la qualité des verres photochromiques est toujours au rendez-vous avec la technologie Julbo Reactiv. Le verre s’adapte rapidement à toutes les conditions météo, permettant ainsi d’avoir une optique de catégorie 1 à 3. Ce produit polyvalent peut ainsi s’utiliser en conditions de très forte luminosité jusqu’à des sorties nocturnes.
Un point que je regarde de plus en plus lors de mes sorties est la compatibilité des lunettes avec le casque, notamment lorsqu’il faut “ranger” celles-ci en position retournée dans les aérations dudit casque. Ici, aucun problème, l’élastomère composant une partie de la monture permet aux branches de ne pas glisser une fois qu’elles sont glissées dans le casque.
Globalement, le bilan est très positif pour ces Julbo Fury qui cochent toutes les cases : qualité optique, confort et ventilation. Gardez aussi en tête que ces lunettes vélo peuvent être adaptées à un grand nombre de corrections via le programme Julbo RX Lab de solaires à vue.
Cinq coloris de montures et d’optiques photochromiques possibles (voir sur le site).
Page produit : Lunettes Julbo Fury Reactiv
Prix public conseillé : 190 €
Casque HJC Furion 3
Testé par Matthieu
Ce nouveau casque a été dévoilé durant le Roc d’Azur 2024. Il s’agit d’un modèle de course développé en soufflerie, semi-aéro et hautement ventilé, qui est “destiné aux coureurs recherchant la vitesse ultime ou à ceux qui aiment l’esthétique d’un casque rapide et élégant.“
Technologies du casque HJC Furion 3
SLIDTM : Technologie réduisant les impacts rotationnels transmis au cerveau en cas de chute, SLID est une technologie déjà présente dans les casques de moto HJC, car la marque équipe depuis 1971 des millions de motards.
SELFIT PROTM : Technologie permettant de régler la taille de votre casque en amont. Le Selfit Pro vous permet de régler votre casque au millimètre lorsque vous en avez besoin, et de garder un serrage automatique lorsqu’il vous convient.
COOLPATHTM : En remplaçant les traditionnelles mousses, qui bloquent la ventilation et s’imprègnent de votre transpiration, le Coolpath permet à l’air de circuler librement grâce à l’effet Venturi.
Sur la route
Personnellement, je ne recherche pas la vitesse ultime à vélo car je ne serai jamais du niveau d’un coureur professionnel souhaitant maximiser ses gains marginaux. En revanche, mes critères de choix sont le “fit” ou chaussant du modèle, très différent d’une marque à l’autre (j’ai ainsi découvert – à regret – que les casques POC étaient incompatibles avec mon crâne), le confort et la protection maximale.
Sur ce premier point, le Furion 3 en taille L testée (donnée pour un tour de tête entre 58 et 63 cm) se conforme assez bien à mon crâne, le casque couvrant bien la nuque et les tempes. Le confort est au rendez-vous avec la présence de 4 mousses situées sur : la zone en contact avec le front, les deux côtés ainsi qu’une mousse présente sur le système de réglage arrière en contact avec la nuque.
Le système de serrage, baptisé Selfit Pro, permet un bon positionnement de la calotte interne en plastique, sans pression excessive. Un bon point : le Selfit Pro intègre 4 positions de réglage à l’intérieur permettant un ajustement “fin”. Un défaut selon moi : la molette de réglage est perfectible et ne dépasse pas assez du système de maintien arrière.
Impossible de se prononcer sur l’efficacité du système SLID par rapport au célèbre MIPS. N’ayant pas subi de chute (je touche du bois !), il est censé réduire les impacts transmis au cerveau. Plusieurs fabricants de casques comme Kask ou HJC développent ainsi leur propre système de réduction des impacts rotationnels, une explication également économique puisque la licence MIPS est loin d’être gratuite…
J’ai beaucoup aimé la capacité de ventilation de ce casque, évacuant efficacement les surchauffes. Le design de la partie arrière est très réussi et j’aime beaucoup ce côté “becquet de voiture de course”, amplifié par l’utilisation d’une deuxième couleur sur cette zone !
Pour conclure, je suis très satisfait de ce nouveau Furion 3, qui pourra convenir pour une utilisation route, gravel race et même vélotaf. Le point d’amélioration notable est pour moi la molette de réglage, peu commode à utiliser. Le dernier attrait du modèle est qu’il est disponible en 7 coloris (visualisez-les dans le lien produit ci-dessous), dont celui du team professionnel Total Energies.
Page produit : HJC Furion 3
Prix public conseillé : 209 €
Cuissard 3/4 Assos Mille GT Knickers C2
Testé par Dan
Si, au premier abord, ce cuissard ne vous évoque rien, c’est très différend ici à la rédaction, où il est, depuis longtemps, une véritable star.
Rappelez-vous : dans son article consacré aux cuissards corsaires, Patrick vantait déjà les mérites de cet incontournable de la demi-saison.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi en parler dans une sélection hiver ? Et bien, justement, parce que je considère qu’il est, entre l’automne et le printemps, tout aussi indispensable pour rouler pendant les semaines les plus froides de l’année.
Bon, je ne vais pas vous mentir, j’habite au sud de la Loire, et franchement, avec le réchauffement climatique, les sorties à moins de 5°C deviennent rares. Mais globalement, pour mes sorties à haute intensité en hiver, j’ai découvert, grâce à mon collègue Roch Manfredini, tous les avantages, même et surtout par temps froid, d’un cuissard qui découvre les mollets. Que ce soit tel quel, sur route, ou sous un short en gravel, le Mille GT Knickers C2 a d’étonnantes capacités d’adaptation… et nous aussi !
En fait, je suis bien chaussé, avec des chaussures très chaudes et des chaussettes en mérinos. En haut, c’est pareil : la poitrine, les mains et la tête sont bien couvertes. Mais j’adore la fraicheur au niveau des mollets, qui contribue efficacement à la régulation corporelle, lorsque la pente s’élève ou que le sprint de pancarte se prolonge.
Ce qui ne gâche rien, c’est que la nouvelle version du Mille GT Knickers C2 a été repensée afin d’améliorer la stabilité et le niveau de soutien. Il y a aussi moins de coutures que sur la version précédente. Au résultat, la jambe descend un peu plus bas (l’ancienne s’arrêtait juste sous le genou) pour venir couvrir à mi-tibia.
Les nouvelles bretelles, plus techniques, s’inspirent de la forme de bretelles X-Frame qui équipent les modèles haut-de-gamme chez Assos. Elles assurent un bien meilleur maintien, surtout sans accumuler la transpiration, ce qui est appréciable quand elles reposent sur un épais sous-vêtement d’hiver.
Pour ce qui est de la peau, on retrouve le même insert bleu spécifique de la gamme des cuissards longue distance d’Assos : L’insert Mille GT C2.
C’est là qu’il peut y avoir polémique : certains le trouveront un peu trop épais, pas assez précis lorsqu’on revient de danseuse, un peu long à sécher après lavage. Je partage cette opinion pour des cuissards d’été, quand la température fait que l’on transpire beaucoup, mais pour les sessions d’hiver, cette peau me convient tout à fait. Elle est particulièrement confortable et durable, je me suis résolu à me séparer de mon ancien corsaire après 15.000 km de bons et loyaux services.
Pour conclure, on remarquera que le prix de ce vêtement signé par une marque de luxe reste tout à fait contenu, au regard des autres modèles de la marque. Voici un point positif, qui vient s’ajouter à sa grande polyvalence saisonnière et son look original. Vous l’aurez compris, j’adore ce cuissard 3/4, un incontournable de ma garde-robe cycliste, que je préconise non pas pour deux, mais trois saisons sur quatre, sans retenue aucune, même lorsqu’il fait froid.
Page produit : MILLE GT Spring Fall Bib Knickers C2
Prix public conseillé : 210 €
Gants Hiver Pluie Amphib de Q36.5
Testés par Patrick
Q36.5 est une marque innovante. Elle excelle dans le choix des matériaux, allant chercher des gains dans tous les domaines, en assemblant les qualités de matières différentes. Je possède différents équipements de cette marque et notamment des cuissards, que j’apprécie beaucoup. Je possède ces gants depuis un an, en fait je les avais essayés dans le contexte d’une tenue complète, puis rangés un peu vite. J’ai souhaité revenir sur cet essai qui n’était pas à la hauteur de leur potentiel. En janvier 2023 je faisais cette découverte et Dan de Rosilles en novembre de la même année les découvrait lors d’un Press Camp chez Q36.5.
Il est difficile d’imaginer que des gants “tricotés”, puissent nous protéger de la pluie. Pourtant, c’est le cas de ce modèle “Amphib” (Anfibio), fabriqué à partir d’une double couche de polyamide tricotée avec une doublure faite d’une membrane imperméable. Chez Q36.5, ceux qui les ont conçu spécifiquement pour les journées d’hiver pluvieuses, sont étonnés par l’usage hivernal unique qu’en font leurs clients. Q36.5 fabrique traditionnellement en Italie, mais pour ces gants ils ont dû faire appel à une usine taïwanaise, dotée des capacités de production permettant de réaliser cette technologie unique.
Présentation
En dehors de la présence d’éléments techniques, comme les inserts étoilés et les bouts de doigts argentés, ces gants pourraient être ceux que vous enfileriez en hiver pour un usage urbain. J’ai choisi ce vert australien qui me changera de mes habituels gants noirs. En retournant le gant on peut voir l’aspect différent de la doublure imperméable.
Sur la route
2°C … et même pas froid ! Une petite sortie matinale m’a permis de vérifier que la plage de température annoncée par la marque était correcte. Le Mistral froid de cette matinée ensoleillé, reste à l’extérieur de ce tricot mystérieux. Le gros avantage de ces gants est de me permettre de conserver une liberté totale de mouvement de tous les doigts. Maniement des commandes électriques, réglage des disques des Boa de mes chaussures, maniement en roulant de ma GoPro… restent possibles. Cette liberté tactile est un peu entachée par le manque d’efficacité de la fibre conductrice, tricotée en bout de pouce et d’index. En effet, il faut insister à plusieurs reprises, pour faire réagir l’écran tactile de ma montre et c’est pareil pour celui de mon smartphone.
La préhension du guidon et des freins est très bonne. J’avais la crainte, du fait de la confection en 2 couches, de les sentir glisser entre-elles. Des inserts en forme d’étoile participent au grip.
J’ai testé le côté Amphib lors de deux sorties récentes où j’ai essuyé de légères averses, dans ma région où il ne pleut pas souvent. Effectivement ça marche et mes mains sont restées sèches : étonnant. Je pense néanmoins que pour de grosses pluies des gants en néoprène seront plus efficaces, mais ce sera plus désagréables. Avec ses gants tricotés, lorsqu’on ressort les mains la peau reste douce et absolument pas fripée.
Caractéristiques
- Plage de température 0°C / +18°C
- Composition couche extérieure : 78% Nylon / 11% Polyester / 9% Spandex / 2% Fibre conductrice
- Composition couche intérieure : 77% Acrylique / 20% Polyester / 3% Spandex
- Couleurs : marine / noir / vert / vert australien / vert olive
Page produit : gants Hiver Pluie Q36.5
Prix public conseillé : 60 €