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Q36.5 Woolf 2.0, un tissage d’intuitions dans des vêtements cyclistes techniques

Q36.5 enchaîne les innovations en matière d’équipements techniques pour les cyclistes exigeants. Dans ma quête de produits légers et performants, j’ai immédiatement repéré, à l’approche de l’hiver, la série Woolf 2.0. La marque italienne bouleverse les codes des vêtements cyclistes imaginant une « seconde peau », qui utilise une alchimie de textiles techniques. J’ai voulu instinctivement me glisser dans celle de cet ensemble Woolf 2.0…

Test de la tenue Woolf 2.00 Q36.5
L’arrivée d’une livraison de produits Q36.5 est toujours synonyme de cadeau – photo Patrick VDB

Le mot « Woolf » qui se rapproche à une lettre près de wolf, m’a fait penser au loup. Cet animal totem, symbole de liberté possède une intuition sans faille et je trouve que cette symbolique s’accorde bien aux vêtements que je viens de recevoir. Lorsqu’on choisit un équipement sur un catalogue en ligne, on ne peut pas le toucher et parfois, à l’arrivée, c’est la surprise. Ayant déjà utilisé des équipements Q36.5 mon a priori sur la qualité était plutôt favorable. En dehors du packaging, toujours soigné comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, les finitions sont cette fois encore remarquables.

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La surprise est le poids ! Je savais que le cuissard était light (180 g en taille S), mais c’est en le prenant en main que j’ai vraiment mesuré cette extrême légèreté. Il devrait me faire oublier mes anciens cuissards en tissu Roubaix, car (sur le papier), malgré cette apparente finesse, il permet de supporter les mêmes fraîcheurs. Comme mon cuissard Gregarius, ce cuissard à bretelles Woolf 2.0 est garni d’un pad Elastic Interface anatomique.

Test Q36;5 Woolf 2.0
Ce cuissard devrait me faire oublier mes anciens cuissards en tissu Roubaix… photo Patrick VDB

Le maillot est également surprenant. Il est bourré de technologies et pour un maillot de demi-saison il est lui aussi particulièrement léger. Le tissu UF Active possède une double couche : lisse et doux à l’extérieur, légèrement granité à l’intérieur.

L’ensemble Woolf 2.0

Le maillot

Une couche d’isolation légère pour les conditions de mi-saison, le maillot de vélo à manches longues Woolf X offre la meilleure thermorégulation de sa catégorie pour un entraînement actif, lors de sorties fraîches en automne et au printemps. Doux au toucher et ajusté grâce à une coupe près du corps, des poignets extensibles et un col haut hermétique, le maillot s’adapte au corps du cycliste, comme une seconde peau, offrant une très bonne liberté de mouvement lorsqu’on est en selle.

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Créé en utilisant UF Active, un tissu à double couche qui combine des fils super fins de mérinos et de polyamide, le maillot à manches longues Woolf X s’adapte à l’intensité de pédalage pour garder une régulation à tout moment. À l’intérieur, l’élément mérinos du tissu UF absorbe la transpiration et retient la chaleur, même dans des conditions humides, alors que le tissu extérieur en polyamide aide à expulser l’humidité. A seulement 175g/m2, le tissu UF Active offre plus d’efficacité thermique que les tissus tricotés traditionnels de densité beaucoup plus élevée. Tout cela contribue à rendre le faible poids de 195 g du Woolf encore plus impressionnant.

Au dos du maillot, trois poches intégrées offrent suffisamment d’espace pour les collations et les accessoires, tandis qu’une quatrième poche zippée offre un espace de rangement pour les objets de valeur. Une réflectivité bien placée sur les poignets, les poches et le dos complète le vêtement.

Test de la tenue Woolf 2.00 Q36.5
Poids du maillot taille M, 213 g vs. 195 annoncés pour la taille S – photo Patrick VDB

Composition : 44% Polyamide – 28% Wool – 28% Elastane

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Poids : 195 g

Prix : 206 €

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Le cuissard

Il vous gardera au chaud lors de températures entre 5 et 15° C, il vous protégera de la pluie et pèse 180 g.

Le cuissard à bretelles, la Salopette Woolf 2.0 est la version améliorée du précédent modèle conçu pour augmenter le confort sur le vélo. Q36.5 a intégré une nouvelle construction des bretelles. L’introduction d’un « panneau anti-stress » à l’avant de la zone de l’entrejambe, réduit la pression à cet endroit et augmente la mobilité.

La construction de type salopette est de plus en plus appréciée pour les sorties hivernales et envoie les collants trois quarts au placard. Pour les coureurs très compétitifs, toutes les saisons, à l’exception de la saison de course, restent la saison des prévisions. Les pros roulent la plupart du temps en cuissard avec jambières ou genouillères.

Le nouveau pad, le Super Moulded, est un chamois extrêmement performant conçu pour une sensation ferme et enveloppante. Sa forme conviendra aux cyclistes « amateurs » plus droits sur la selle dans les montées à la position « route » qui place plus de pression sur la zone périnéale, jusqu’aux angles extrêmes d’une position contre la montre plus en bec de selle.

Test de la tenue Woolf 2.00 Q36.5
Poids du cuissard taille M, 194 g vs. 180 annoncés pour la taille S – photo Patrick VDB

Composition : 62% Polyamide – 35% Elastane – 2% Silver – 1% Carbon Fibre (PAC)

Poids : 180 g

Prix : 216 €

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Les jambières

Pour les sorties un peu fraîches qui pourraient se réchauffer plus tard, ou pour tous ceux qui préfèrent porter des jambières au lieu de collants complets, les jambières Woolf se marient parfaitement avec le cuissard à bretelles Woolf 2.0.

Fabriquées à partir du tissu exclusif UF Active avec un mélange de laine mérinos, ces jambières ont la technologie pour garder vos jambes au chaud et au sec pendant les sorties hivernales.

Ces jambières Woolf combinent les qualités de la laine mérinos et celle du polyamide dans un seul tissu conçu pour la performance. Légères mais chaudes, ces jambières tissées offrent néanmoins une efficacité thermique supérieure à celle d’un matériau tricoté beaucoup plus épais, surtout lorsqu’il est humide.

Elles sont conçues avec une coupe ergonomique préformée, des ourlets coupés bruts et des pinces qui maintiennent sans serrer. Elles restent bien en place et offrent la meilleure isolation de leur catégorie.

Matière : 44% polyamide / 28% wool / 28% elastane

Poids : 195 g

Prix : 83 €

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Les gants

Créé à la base comme un gant de pluie, il est également devenu notre gant d’hiver préféré en raison de ses propriétés de thermorégulation et de sa coupe seconde peau ; celle-ci est créée par une construction sans couture qui maintient également un taux de respirabilité élevé.

Conçu avec un tissu à trois couches qui comprend une membrane imperméable, entre deux couches de polyamide, ce gant de pluie est de ce fait plus respirant et empêche le processus de condensation près de la peau qui pourrait se produire avec un matériau néoprène.

Dans la collection Q36.5 c’est le seul produit qui n’est pas fabriqué en Italie. Ces gants de pluie d’hiver ont été développés en collaboration avec un partenaire taïwanais qui est le principal fabricant de cette technologie.

Composition : extérieur : 78% Nylon – 11% Polyester – 9% Spandex – 2% Conductive fiber / intérieur : 77% Acrylic – 20% Polyester – 3% Spandex

Poids : 69 g

Prix : 59 €

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Sur la route en mode Woolf

Le cuissard est une véritable réussite. À l’instar de ma fameuse selle 3D Fizik, le pad offre un rembourrage différencié entre la position au niveau des ischions ou du périnée. Dès qu’on bascule le buste en position plus verticale, mains en haut du cintre, la partie arrière mise en contact avec la selle est plus amortie. À l’inverse lorsqu’on est en fond de cintre, plus à plat sur la machine, on vient en appui sur le périnée et à cet endroit le pad est plus ferme et galbe bien cette partie, afin d’accompagner le mouvement alternatif des jambes. J’aime vraiment la coupe salopette avec ses bretelles bien larges qui ne cisaillent pas les épaules.

Les jambières sont parfaitement isolantes et leur pouvoir calorique est étonnant par rapport à la finesse du textile. Elles surpassent largement d’autre produits hivernaux que je possède. Par contre, l’élastique de serrage à la cheville est trop serré. L’avantage est que ces jambières sont bien maintenues, mais j’aurais préféré un serrage plus large et plus plat.

Le maillot est bien coupé et il possède quelques détails raffinés comme le placement d’un insert de visibilité sur le bas de la manche. Vers les poignets, un biseautage du tissu habille une partie de la main. Les poches sont accessibles et leur contenance suffisante pour y glisser un coupe-vent, un téléphone et ma mini pompe. Une poche zippée assez large permet de ranger ce qui est le plus précieux. Le seul souci a été la fermeture éclair difficile à positionner, problème de montage je pense. Comme le cuissard, son isolation est remarquable pour ce maillot hyper light.

J’ai été bluffé par ma technicité de cette tenue qui fait appel à des textiles très techniques. Le cuissard est au dessus du lot. Je pourrai l’utiliser sur une grande partie de la saison car il est léger, mais également très protecteur. Pour les jambières, il faut repérer la jambe droite et la gauche afin de placer la partie réfléchissante à l’extérieur pour assurer une bonne visibilité latérale. L’insert luminescent que l’on trouve sur la manche du maillot se retrouve sur la partie arrière des 2 jambières.

J’ai adoré les gants bien isolants et confortables grâce à la matière tissée curieusement étanche. Les inserts graphiques sur le dos des gants contribuent à la visibilité dans le pinceau des phares des voitures.

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Patrick
Patrick
Aix-en-Provence - Après la création de Running Café, la co-fondation de Track & News Patrick remonte sur le vélo en créant Bike Café. Il adore rouler sur route et sur les chemins du côté de la Sainte-Victoire. Il collabore en freelance à la revue Cyclist France. Affectionne les vieux vélos et la tendance "vintage". Depuis sa découverte du gravel bike en 2015, il s'adonne régulièrement à des sorties "off road" dans sa belle région de Provence.

5 COMMENTAIRES

    • Pour celles-ci 5°C … Mais tout dépend de ta résistance au froid. En fait, on n’a rarement froid sur cette partie du corps les jambières protègent du picotement et éventuellement de la petite pluie froide. Le froid attaque plus férocement les pieds les mains et le haut du corps.

  1. Bonjour Patrick, félicitations pour vos commentaires qui sont toujours pertinents. Mais quel dommage chez Bike Café de ne pas trouver un testeur plus septentrional. A l’exception du vent, la Provence est-elle le terrain le plus représentatif pour jauger le textile hiver ?

    • Merci Jean-Philippe … Nous avons pourtant une belle couverture nationale avec Laurent qui est dans la Meuse, Hugo et Stéphanie dans la Sarthe, Jeanne en Ile-de-France, Jean-Lin à Paris et à Lille … Mais c’est vrai que mes photos sont agaçantes avec ce ciel bleu permanent. Merci de nous lire

  2. J’ai les gants depluis plus d’un an. Au départ un peu sceptique sur l’efficacité de la membrane imperméable mais après quelques sorties, rien à dire, les mains sont vraiment au sec malgré la pluie. Et c’est également un gant pour l’hiver quand on reste au dessus de 0°C.

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