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Sélection matos gravel février

L’équipe de Bike Café vous présente une sélection d’équipements orientés gravel, repérés ou testés. Le gravel se segmente, se diversifie : randonnées, voyages, “Gravel race”… Les équipements suivent cette évolution. Voici notre sélection, qui s’appliquera selon les produits, à ces différents usages. Vous pouvez retrouver toutes nos pages sélection ici.

Compteur iGPSPORT iGS800 

Testé par Laurent

IGPSPORT a introduit récemment le compteur iGS800, nouveau porte-drapeau de la marque chinoise qui commence à se faire connaître en France. D’ailleurs, iGPSPORT s’est payé le luxe d’un ambassadeur de renom pour ce nouveau produit en la personne de Chris Froome, rien que ça !

Chris Froome est désormais ambassadeur chez iGPSPORT – vidéo iGPSPORT

Le iGS800 s’inscrit pleinement dans le design actuel et affiche une belle finition. Pesé à 115 g, ce compteur se place parmi les plus légers du marché. La fixation au dos de l’appareil est de type rotatif (standard Garmin). Doté de six boutons, iGPSPORT propose enfin un écran tactile en couleurs pour son compteur haut de gamme. Chose que le précédent porte-drapeau, le 630S, ne possédait pas.

Compteur iGPSPORT iGS800 – photo iGPSPORT

L’iGS800 est certifié IPX7, donc résistant à l’eau, et est livré avec une coque de protection en silicone. Ce compteur dispose d’un écran couleur de 3,5 pouces et d’une résolution de 320 x 480 pixels. Sa luminosité s’adapte à l’éclairage extérieur pour économiser la batterie. Celle-ci dispose d’une capacité de 2 050 mAh, censée assurer, d’après le fabricant, une autonomie de 50 heures. Le stockage interne de 32 Go de mémoire est largement suffisant pour les enregistrements de traces, l’historique, ainsi que pour la cartographie de type OSM (Open Street Map), incluse. Ce compteur prend en charge les protocoles Bluetooth 5.0 et ANT+ pour communiquer avec les éventuels capteurs, comme le feu radar SR30 du même fabricant, et bien sûr le smartphone. Concernant ce point, l’application IGSPORT Ride permet la mise à jour du firmware du dispositif (en Bluetooth), de charger des itinéraires, de retrouver ses parcours, et de les synchroniser avec d’autres applications tierces, comme Strava.


Une autre évolution majeure en comparaison des précédents compteurs de la marque est la connectivité Wifi. Ceci facilite notamment la synchronisation de ses parcours enregistrés en fin de sortie, sans forcément passer par l’application IGP sur son smartphone. Également, ce compteur dispose d’une fonction Climb-Pro qui va décoder les pentes détectées dans la trace que vous avez préalablement chargée. Pour charger une trace, cela est possible via une liaison filaire USB, par l’application, ou encore via le portail web du site internet (dans ce dernier cas, la trace sera chargée lors de la prochaine synchronisation Wifi).  

Sur le terrain

Tout d’abord, je peux confirmer que ce compteur mérite sa certification IPX7, car il se montre tout à fait résistant à l’eau. Pour autant, sous la pluie, le verrouillage de l’écran tactile est fortement conseillé, sous peine de crise de nerf. Lors de mes tests, avec la réception GPS toujours active, je suis arrivé à environ 24h d’autonomie en mode “suivi de trace”. L’autonomie annoncée semble être dans des modes de fonctionnement moins énergivores, et plus sûrement plus variés. Pour autant, atteindre les 24h d’autonomie en guidage GPS est déjà une très belle performance, surtout dans cette gamme de prix. Le fond de carte OSM est simple, peu coloré, mais la bonne résolution de l’écran et la luminosité satisfaisante rendent la navigation facile. Ce constat est également valide de nuit, où l’affichage est agréable et également efficace.

La navigation est simple et efficace, même par forte luminosité, comme ici dans le Var au mois de septembre – Photo Laurent Biger


Ce compteur iGS800 est en mesure de d’afficher les informations en provenance des groupes de transmission électroniques, ce que j’ai pu vérifier en l’appairant avec un vélo équipé en SRAM Force AXS. De même pour le capteur de puissance qui équipait alors mon vélo.

Ainsi, j’ai pu visualiser les rapports engagés en temps réel, les niveaux de batterie des composants, et la puissance délivrée.

Le compteur iGS800 marque une évolution technique majeure pour la marque – photo Laurent Biger

Les points forts de ce compteur sont, comme souvent chez ce fabricant, son autonomie, au-dessus de la moyenne, et son bon rapport prestations-prix. À noter tout de même que l’ergonomie est un peu particulière, et demandera un temps d’adaptation. Hormis cela, c’est un très bon produit, à prendre en considération dans son choix de compteur GPS tactile et en couleur. 

Gants BBB PufferShield Waterproof

Testés par Cassandra

BBB a sorti pour les longues sorties hivernales les PufferShield. Confort et chaleur sont les deux qualités annoncées de ces gants. Le gant au design matelassé possède une isolation en Primaloft et offre imperméabilité aux intempéries. La paume du gant en microfibre possède un rembourrage latex, déjà présent sur cette même gamme. L’enfilage se fait aisément avec une structure large qui permettra de passer le gant sur la veste technique. BBB propose les PufferShield en vert kaki ou noir et est disponible du S au XXXL.

Gants PufferShield Waterproof BBB
Gants PufferShield Waterproof BBB

Sur la route

Le look de ces gants se calque sur celui des vêtements matelassés que l’on retrouve beaucoup dans nos textiles d’aujourd’hui. Dans un premier temps, sa facilité à les mettre et défaire sans les retourner m’a séduite. J’ai testé les gants BBB PufferShield sur les routes hivernales de la Creuse et de l’Indre et Loire, aux températures entre 0 et 5 °C, en roulant sous le brouillard et brumes locales. J’ai pu valider la chaleur apportée par l’isolation et surtout par le revêtement bien imperméable qui n’apporte pas d’inconfort ni de sensibilité au froid.

Les gants BBB PufferShield après une sortie humide dans la Creuse – photo Cassandra Duméry

Le revêtement en microfibre permet une bonne adhérence sur la guidoline. Quant au latex présent dans les renforts, il est idéalement positionné pour absorber les vibrations.

Les renforts sont efficaces face aux vibrations – photo Laurent Biger

Dans l’ensemble, ces gants garantissent un excellent confort. En revanche, l’épaisseur de ceux-ci empêche d’avoir une bonne sensibilités sur le changement de vitesse, notamment sur les contacteurs Shimano Di2. Au final, les PufferShield Waterproof répondent bien aux exigences hivernales attendues par les cyclistes l’hiver.

Pneus Pirelli Cinturato Gravel RC

Testés par Laurent

À travers la gamme Cinturato, Pirelli propose une gamme complète de pneus destinés au Gravel. Ainsi, pas moins de sept modèles différents peuplent cette famille de pneus. Après avoir testé les Pirelli Cinturato gravel H et M l’été 2023, puis les Cinturato gravel S l’hiver dernier, je vous propose mon retour d’expérience sur la version Gravel RC du Pirelli Cinturato, toujours en en 700×45 mm. La conception de la bande de roulement est inspirée du Scorpion XC RC, un modèle éprouvé et réputé du fabricant italien.

Pirelli Cinturato Gravel RC – photo Pirelli

La carcasse TechWALL Gravel protège l’ensemble du pneu grâce à l’utilisation de renforts de tissus spéciaux et de couches de caoutchouc plus épaisses dans des zones spécifiques. La structure est tressée en 60 TPI. Plus au centre, la gomme SpeedGRIP Compound est une formule de caoutchouc spécifique au gravel.

La structure des Pirelli Cinturato Gravel RC – illustration Pirelli

J’ai pu peser ces pneus à 615 g, ce qui est plutôt lourd, mais finalement cohérent pour un pneu tressé en 60 TPI dans cette dimension. Sur une jante de 22 mm de largeur interne, ce Cinturato Gravel RC affiche 44 mm de largeur à 2,5 bars. Ces pneus, fabriqués en France, sont compatibles avec des jantes sans crochets (hookless) et avec crochets.

Sur le terrain

Sur la route, le pneu Cinurato Gravel RC affiche un rendement correct, conforme au regard de la bande de roulement. En off-road, ces pneus tressés en 60 TPI affichent un confort assez ferme. J’ai pu rouler ces pneus dans les Dentelles de Montmirail, le massif des Maures et de l’Esterel, lors du test du Rondo Ruut CF2 G2. Là-dessus, le grip est tout à fait au niveau attendu, et même au-delà. L’adhérence et la motricité sont au rendez-vous, tout comme le rendement sur les pistes.

Le pneu Cinurato Gravel RC sur le Rondo Ruut CF2 G2 dans le massif de l’Esterel – photo Laurent Biger

Aucune crevaison n’est venue perturber mes sorties, ce qui n’est pas négligeable pour un pneu destiné pour les courses. Pour autant, je n’ai pas encore eu l’occasion d’engager ces pneus en course. Mais ces pneus ont déjà gagné ma confiance, il est donc fort probable qu’ils soient dans mes favoris pour les utiliser en Gravel Race cette année.

Casque Rudy Project Rebel

Testé par Laurent

Un noyau EPS équipe le casque Rebel. Il est doté d’une structure conçue pour améliorer la circulation de l’air et la capacité d’absorption des chocs. La capacité de protection sur les chocs qui entraînent une rotation est d’emblée prise en compte dans la conception du casque. L’utilisation d’inserts en carbone sur la coque a permis d’obtenir le poids de 295 g en taille L.

Casque Rudy Projet Rebel – photo Rudy Project


La coque intérieure se distingue par le concept DUAL DENSITY, qui confère au casque une double fonction. Sa forme permet une plus grande ventilation au sommet de la tête. AIRFRAME BAND est un élément qui se trouve à l’intérieur de la partie avant du casque, en contact avec le front du cycliste. Il permet de canaliser le flux d’air à l’intérieur du casque, facilitant ainsi la ventilation et le refroidissement optimal de la tête.

Casque Rudy Projet Rebel et son système RSR11- photo Rudy Project

Le système de fixation magnétique FidLock est une solution conçue pour être plus rapide et qui progressivement se généralise sur les casques Rudy Project. Derrière, le système RSR11 permet des réglages micrométriques aussi bien en hauteur qu’en largeur. Deux types de mousses internes équipent ce casque : standard et bugstop. Ce dernier possède un filet anti insectes.

Sur le terrain

Dès les premières sorties, c’est clairement le confort que je positionne comme qualité marquante de ce casque. N’ayant quasiment plus de cheveux, c’est d’autant plus flagrant pour moi. Effectivement, mon crâne est directement au contact du casque, sans aucun cheveu qui pourrait biaiser le ressenti. Peut-être un peu grand pour mon moi, j’ai malgré tout réussi à régler correctement le Rebel. Celui-ci ne se montre pas trop bruyant à haute vitesse, ce qui ne fait qu’accroitre cette sensation de confort. Quant à la ventilation, elle semble excellente puisque excessive en cette période hivernale. Cela deviendra un atout cet été.

Casque Rudy Project Rebel et lunettes Astral X de la même marque en test cet hiver – photo Cassadra Duméry

Un autre point fort est le filet anti-insectes. Cet accessoire, ô combien important, est de plus en plus absent des casques haut de gamme. Je trouve cela navrant car je suis régulièrement confronté à des intrusions d’insectes. Si le danger de se faire piquer est assez rare, la sensation est toujours fort désagréable ! Pour ceux qui trouvent cela inutile, ils pourront ôter le filet pour équiper le casque avec les mousses standards (fournies). Pour finir, la finition est exceptionnelle, tout comme la qualité de la housse livrée avec le casque.
Au final, un véritable casque haut de gamme, qui équipe d’ailleurs des équipes de l’UCI World Tour.

Porte-bidon ELITE Ambo

Testé par Laurent

Ambo est le nouveau porte-bidon avec entrée latérale d’Elite qui permet d’introduire le bidon aussi bien à droite qu’à gauche. Le corps, pivotant à 180°, permet de choisir le sens d’insertion du bidon. Mais en plus, la conception offre deux niveaux d’inclinaison, donnant la possibilité de personnaliser l’angle d’introduction du bidon, et la fermeté de son maintien. De même, la large plage de réglage vertical permet d’ajuster au mieux l’intégration au cadre du vélo. Côté poids, ce porte-bidon en plastique renforcé de fibres pèse 53 g.

ELITE Ambo – photo ELITE

Sur le terrain

C’est la conception particulière du Rondo Ruut CF2 G2 qui m’a naturellement poussé à trouver des portes-bidons innovants. Mon choix s’est fait sur ces ELITE Ambo, d’une part pour la possibilité d’insertion latérale, et d’autre part pour la confortable plage de réglage verticale.

Portes-bidons ELITE Ambo sur le Rondo Ruut CF2 G2 – photo Laurent Biger

Le fait de pouvoir personnaliser également le maintien du bidon est un plus indéniable quand l’espace est réduit. Que ce soit pour un cadre au design particulier comme ici, ou tout simplement quand des sacoches occupent l’espace.

Le résultat est globalement concluant, à commencer par la qualité de fabrication. Le look est moderne et s’intègre bien sur nos gravel contemporains. Couplé avec les bidons FLY ELITE, l’ensemble reste léger. J’aurais souhaité tout de même un maintien encore plus ferme des bidons FLY ELITE pour être plus serein sur les parcours les plus chahutés. Pour autant, j’en suis satisfait parce qu’ils offrent des possibilités de personnalisation quasiment uniques sur le marché.

Le nouveau GIRS RNR

Repéré par Patrick

Je vous avoue qu’en ce moment je suis un peu moins attiré par le gravel. Je traverse une période minimaliste qui m’occupe l’esprit, mais ça ne n’empêche pas de lorgner sur les nouveautés, qui ne manquent pas dans ce domaine. Du coup, le communiqué envoyé par GIRS m’a attiré et il m’a donné envie de partager avec vous ce que sa lecture m’a inspiré.

C’est surtout l’argument “Juste ce qu’il faut là où il faut“, qui a fait que je me suis intéressé à ce nouveau GIRS RNR. Un petit mot sur GIRS pour ceux qui ne connaissent pas cette marque française. Elle a été créée en 1997 par les 2 frères Guillaume et Alexandre Girout : les GIRS. Les vélos sont conçus et montés en France.

Sélection gravel
Des inserts un peu partout – visuel GIRS

Ce GIRS RNR est taillé pour l’aventure sans pour autant se départir d’une ligne race. J’adore ce dessin de cadre plus route que VTT, mais qui permettra aux aventuriers de fixer des sacoches un peu partout pour partir découvrir le monde. Les inserts de montage pour porte-bagages et garde-boue sont présents sur le cadre et la fourche. Sur le triangle arrière, on trouve des œillets sur les haubans supérieurs et juste au-dessus des pattes arrières, appréciables pour un porte-bagages arrière. Plus classiquement, le cadre offre deux supports de porte-bidon ainsi qu’un support sous le tube diagonal, sans oublier des fixations pour sacoches sur le tube horizontal.
Les passages de roues offrent de belles possibilités : on peut monter des pneus larges en fonction de la mission. En 650, ça passe jusqu’à 2.25 pouces (57 mm) et en 700c le vélo accepte des pneus jusqu’à 2 pouces (50 mm).
Une patte de dérailleur UDH (Universal Derailleur Hanger) est présente sur ce cadre. GIRS a suivi l’exemple de la plupart des grandes marques qui ont adopté cette nouvelle norme. Je vous invite à lire l’article de Laurent à ce sujet sur l’intérêt de cette nouvelle fixation sur les vélos.

Géométrie

Sélection gravel

Caractéristiques

  • Boitier de pédalier fileté BSA 68 mm
  • Dégagement maximal : 700 x 50 mm / 650 x 52 mm
  • Tige de selle RNR carbone
  • Poids du cadre RNR : 1,150 kg
  • Poids du vélo RNR : à partir de 8,5 kg
  • Cadre RNR à partir de 2190€ TTC
  • Vélo RNR à partir de 3495€ TTC

Découvrez le GIRS RNR sur le site de la marque.
Distributeur : Dagg

Rédaction Bike Café
Rédaction Bike Caféhttps://bike-cafe.fr
La rédaction de Bike Café vous propose de nombreux articles issus de communiqués qui nous parviennent via les agences de presse des marques, de organisateurs, des clubs, ... et de tests réalisés par nos rédacteurs. Nous en faisons une sélection pour vous informer régulièrement de l'actualité.

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