Tout les cyclistes savent l’importance d’une chaîne bien lubrifiée, beaucoup utilisent toutes sortes de lubrifiants gras, peu ont découvert l’avantage d’un lubrifiant à la cire comme Squirt Lube. En ce qui me concerne, j’ai longtemps cru que la cire était réservée aux parquets et aux meubles anciens. Puis, lors d’une Festive 500 sur deux jours (un épique Marseille-Nice-Marseille sous la pluie), l’un des participants, le seul dont la chaîne ne grinçait pas dans le petit groupe que nous étions, m’a parlé de Squirt Lube, qu’il utilisait depuis quelques mois et dont il était fort satisfait. Cette marque qui nous vient d’Afrique du Sud a été créée par des passionnés de VTT. Après avoir inventé un accessoire qui se fixait sur le tube diagonal du cadre et qui faisait gicler (« to squirt » en anglais) du lubrifiant directement sur la chaîne en roulant, ils se sont ensuite concentrés sur la recherche et le développement d’un lubrifiant longue durée. Squirt Lube était née : une émulsion de plusieurs cires et d’eau, qui donne un excellent rendement et dont le pouvoir de lubrification dure longtemps. Application après application, la chaîne reste propre et la transmission est préservée d’une usure prématurée.
Chaîne propre = Vélo en bonne santé = Cycliste heureux
Tout cycliste confirmé qui accumule des milliers de kilomètres chaque année sait bien l’importance d’une transmission fluide et lubrifiée : on gagne énormément de vitesse et d’efficacité de pédalage avec une bonne lubrification. Dans la cas contraire, les grincements se multiplient, le plaisir de rouler diminue, et surtout on use très vite l’ensemble de la transmission, la chaîne bien sûr, mais aussi plateau(x) et cassette. Qu’on soit cycliste intensif ou occasionnel, le fait qu’une chaîne soit toujours propre est un argument de taille : c’est tout à fait bienvenu lorsque l’on crève de la roue arrière, lorsqu’on arrive en ville avec un pantalon blanc, et lorsque, comme moi, on assure à l’année l’entretien mécanique de ses cinq vélos, plus des cinq vélos de sa compagne. En utilisant du gras, on est sans arrêt obligé de dégraisser les chaînes pour les nettoyer… avant de les regraisser pour les lubrifier à nouveau ! Dès lors, les bains de pétrole et de dégraissant se succèdent presque sans fin. C’est pénible, fastidieux, salissant, cher, non écologique, d’autant plus lorsqu’on sort de la route et qu’on utilise des vélos tout terrain, VTT ou gravel, qui accumulent sur leur chaînes boue et poussière bien plus vite que sur la route. Il faut bien avoir en tête qu’une chaine graissée, lorsqu’elle est sale, accumule des petits grains de sable piégés par la graisse, qui accélèrent l’usure de la transmission par abrasion.
Les cinq règles de base
Pour pouvoir profiter pleinement des avantages de Squirt Lube, il faudra appliquer à la lettre quelques règles de base, sous peine d’être très déçu de l’efficacité du produit :
1) La chaîne doit être absolument vierge de toute graisse résiduelle. Cette règle est valable aussi bien pour une chaîne neuve, que pour une chaîne déjà en fonctionnement. Il faudra prendre le temps de dégraisser la chaîne à fond, en autant d’étapes que nécessaire, car s’il reste un peu de gras au cœur des maillons, autour des rivets, il ressortira tôt ou tard par action mécanique lors du pédalage, et viendra créer un film gras sous la cire, détachant immédiatement le Squirt Lube et le rendant inopérant. Ce dégraissage est long et fastidieux, particulièrement avec les chaînes neuves, enduites d’une graisse de conservation particulièrement collante. Personnellement, j’use successivement de bains d’eau bouillant additionnée de produit vaisselle, de bains de pétrole, et de dégraissants en spray. Mais le jeu en vaut la chandelle : une fois l’opération effectuée, on part sur la base d’une transmission sèche, qui ne salira plus et ne se salira plus, facile à entretenir et avec une durée de vie rallongée.
2) La chaîne doit être absolument vierge de toute trace d’eau ou d’humidité. C’est logique (Squirt Lube étant un produit dilué à l’eau) et c’est facile, quitte à sécher la chaîne avant application grâce à un chiffon sec, puis un sèche-cheveux. J’ai remarqué que les applications faites par temps chaud, ou les jours de vent sec, tiennent mieux que celles réalisées les jours de pluie. Une atmosphère chaude et sèche garantit un séchage plus rapide du produit et un film de cire mieux réparti, plus tendu, donc plus protecteur et solide. L’hiver, et particulièrement par météo humide, j’applique Squirt Lube après avoir gardé quelques heures mes vélos au chaud, à l’intérieur du domicile, où ils restent quelques heures aussi après l’application.
3) Bien secouer le flacon avant usage, au risque de déposer l’eau de dilution sur la chaîne et de laisser la cire dans le flacon. Admettez que ça serait dommage.
4) Laisser sécher plusieurs heures : Personnellement, j’applique Squirt Lube la veille de la sortie. Bien sûr, cela implique un minimum d’anticipation et d’organisation, mais quel cycliste n’est pas organisé ?
5) Appliquer une seconde couche quelques dizaines de minutes avant d’aller rouler. Cela augmente nettement l’efficacité et la durée de vie du film de Squirt Lube. On repère aisément que le film est sec lorsqu’on ne voit plus rien sur la chaîne. Liquide, Squirt lube est blanc. Sec, il est transparent.
Les avantages d’une lubrification à la cire
En fait, le nombre d’avantages à cirer sa chaine est relativement réduit, mais les gains sont énormes. Personnellement je ne retiens que deux principales qualités :
1) Puisque la chaine est sèche, elle ne se salit plus, ou très peu, et très lentement. C’est donc du temps d’entretien en moins, une durée de vie prolongée pour l’ensemble de la transmission (lorsque la chaîne est usée, il faut tout changer, les dents des couronnes sont aussi hors d’usage) et une meilleure gestion de la lubrification : sur une chaîne propre, on identifie mieux quand il faut intervenir, alors que le film noir et gras permanent qui recouvre les maillons lorsqu’on utilise des produits conventionnels cela empêche toute évaluation.
2) La chaine est super facile à nettoyer. Lors du pédalage, par action mécanique, la “vieille” cire est progressivement repoussée hors des zones de friction, principalement au bord des maillons de la chaine et vers le bas des dents du (des) plateau(x) et du (des) pignon(s). Cela crée de petits paquets de cire, noircis par les particules (mazouteuses ?) attrapées sur la route. Ces petits paquets à la texture grasse mais non prégnante se détachent tou seul, et/ou sont faciles à enlever d’un coup de chiffon, et/ou avec un peu d’eau chaude savonneuse. On peut limiter leur apparition et leur volume en maîtrisant mieux la quantité de Squirt Lube qu’on utilise : Ils sont souvent révélateurs d’un usage excessif du produit. Mais en aucun cas ils ne gênent la fluidité de la transmission, et lorsqu’on est pressé on peut tout à fait appliquer un nouveau film de Squirt Lube sur la chaîne sans enlever ces résidus.
Les inconvénients de Squirt Lube
Bien sûr, même si Squirt Lube est mon lubrifiant de chaîne favori, ce n’est pas un produit miracle (d’ailleurs si celui-ci venait à être inventé, merci de m’en tenir informé). Il faut, on l’a déjà dit, un minimum de discipline et d’organisation pour profiter de l’efficacité de ce produit (voir les 5 règles d’application ci-dessus). Si vous êtes particulièrement désorganisé (attention, je n’ai pas dit bordélique), vous en serez réduit à graisser votre chaîne, vos mains et vos vêtements.
J’ai aussi constaté que, même s’il est efficace et durable, le film de Squirt Lube disparaît d’un coup, contrairement aux produits gras, dont l’effet s’amenuise progressivement. Avec la cire, c’est soudain et imprévisible, on passe très vite d’une transmission fluide à un système couinant. Vous pouvez très bien rouler sous la pluie depuis deux jours sans problème, que perdre soudainement toute lubrification après avoir roulé dans quelques flaques. C’est imprévisible, cela dépend de tellement de paramètres : comment et quand le Squirt Lube a été appliqué, la température et l’humidité de l’air pendant la sortie, la caractéristique de l’eau de pluie et des flaques (et tous les composants chimiques qui sont potentiellement dedans) qui arrosent la chaîne… Je fais de la longue distance, et je suis amené à rouler plusieurs jours, loin de mon atelier et il faut que la chaîne reste lubrifiée. Pour remédier à ce problème, la solution est très simple. J’ai, dans mon kit de réparation, un mini flacon de 15 ml de Squirt Lube. Il ne tient pas de place, et permet au moins 4 applications “de secours”. C’est largement suffisant pour des sorties de plusieurs jours et de plus de mille kilomètres.
Pour résumer
Avec un peu d’organisation et de méthode lors de l’application du produit et un flacon de 15 ml de Squirt Lube en permanence sur le vélo, je n’ai pas, depuis ces deux dernières années où j’utilise Squirt Lube, eu de problèmes ou de mauvaises surprises avec ma transmission. Je ne passe plus des heures fastidieuses et salissantes à nettoyer les chaînes de mes différents vélos et je suis pleinement satisfait de la qualité de rendement de ma transmission aussi bien vélo de route, pignon fixe et gravel. Pour un total de douze à quinze mille kilomètres par an sur cinq vélos différents, et de surcroît en entretenant les cinq vélos de ma compagne qui elle roule cinq à huit mille kilomètres par an, j’utilise annuellement deux flacons de 120 ml de Squirt Lube.
Tarifs : 1,99 € (15 ml) – 12,99 € (120 ml)
Squirt : que du bonheur.
Après avoir rincé une transmission précédente (chaîne, plateau, K7) thx to le Teflon vendu par mon bouclard, je ne reviendrai plus en arrière.
A 2 remarques près : effectivement avoir toujours avoir un mini-flacon avec soi, surtout en Gravel. Sinon après 1 ou 2 passages de gué ça couine sévère.
Et par temps froid il existe une variante spéciale Hiver plus fluide.
Bon ride à tous
Merci Christophe effectivement Squirt en gravel nous semble être le bon produit.
On ne met jamais de Teflon sur la chaine, on met de l’huile liquide, style Motorex, un produit biodégradable en plus, le teflon c’est fait pour les mécanismes, dérailleurs avant et arrière par exemple, après une sortie, un coup de dégraissant sur la chaine, il en existe aussi des bio, vous faites tourner la chaine avec un chiffon pour essuyer le tout, le chaine est nickel, en procédant ainsi, la transmission va durer plusieurs milliers de kilomètres !
Bonjour Bruno,
Squirt Lube est à base de cire et non pas de Teflon.
Bonjour Dan, je sais bien que Squirt Lube n’est pas à base de Téflon 🙂 en fait je répondais à la personne qui avait usé sa transmission avec une bombe de lubrifiant au téflon 😉
Pour nettoyer correctement mes chaines avant l’application du “Squirt Lube”, je me suis payé une “pince à attache rapide” pour les démonter facilement et un “nettoyeur à ultrason”.
Roch merci de nous faire un retour quand tu auras pu tester ce nettoyeur à ultrason.
Deux chaines passées à l’ultrason avec un produit spécial ultrason nettoyage mécanique. Je pense que je vais réserver ce système pour le nettoyage de mon dentier 😉
Il y a aussi la possibilité d’acheter des chaînes “prêtes à l’emploi”, dégraissées et squirt-lubées. Elles sont un peu chères, hélas (dans les 40 €).
Bonjour,
Sur le conseil d’un VTTiste j’utilise ce produit depuis plus d’un an, en version hiver et été, ce que je peux dire c’est que c’est efficace fini les paquets de “merde” qui s’acumulent. Lors de la traversée du massif central en VTT cet été , j’avais acheté le petit flacon de 15ml, cela m’a permis de lubrifier la chaine régulièrement pendant le périple gardant une transmission propre. Pour info le petit flacon peut se remplir facilement.
Merci pour l’info et l’article Dan. Je vais essayer ce gicleur alors 🙂 Rdv le 27
ça marche nickel !
Merci pour votre report sans quoi je serais passé à côté.
(testé sur chaine neuve, dégraisseur + nettoyant barbecue…)
Super article … qui devrait faire partie du mode d’emploi du produit, inconvénients compris. Quand je lis au travers du web les commentaires des déçus, ce sont des gens qui l’utilisent mal.
Je suis débutant sur un vieux vélo, mais je suis déjà convaincu du produit et j’envisage l’utiliser quand j’aurai un nouveau vélo.
Le dégraissage initial de la chaine m’inquiète un peu. Quand j’ai dégraissé mon ancienne chaine après un long bain de dégraissant d’atelier suivi d’un nettoyage au liquide vaisselle sans lésiner sur la quantité, sur la manipulation de la chaine et sur le brossage actif à la brosse à dent et avec une microfibre, le tout deux fois, suivi d’un séchage minutieux avec un linge propre et de plusieurs jours au chaud… En manipulant de nouveau la chaine, il y a toujours du lubrifiant qui suinte des maillons. Certes, c’est une vieille chaine qui a “pompé” divers lubrifiants pendant de nombreuses années, mais je crains que ça ne fasse la même chose même avec une nouvelle chaine.
Il existe plein de sortes de dégraissants, dont certains laissent un film gras (je ne comprends pas mais c’est ce que je lis), et c’est un peu difficile de s’y retrouver. D’autant plus qu’on peut craindre que ces produits n’abiment la peinture ou les roues quand on veut faire un dégraissage sans démonter la cassette par exemple.
La question qui vient ensuite (lorsque le dégraissage initial est fait et qu’on utilise déjà le produit), quand on fait le gros nettoyage du vélo, celui qu’on fait quand on veut qu’il soit tout beau tout propre comme au premier jour. Est-ce que l’usage de dégraissant sur la chaine ou la cassette est encore utile pour “aider” à faire partir les restes de vieux squirt lube ou de crasses ? Ou bien est-ce que de l’eau (et du liquide vaisselle, j’aime bien 😉 ) suffit ?
Merci.
Bonjour Laurent,
On arrive à dégraisser complètement une chaîne, même si c’est un peu laborieux, et que c’est effectivement plus facile avec une chaîne en bon état qu’avec une chaîne très usée.
Ma méthode, en 5 étapes :
1) Des bains longs [plusieurs dizaines de minutes surtout le(s) premier(s) bain(s)] dans du pétrole (qui est gras mais dissout bien les graisses épaisses et sales) en agitant énergiquement la chaîne et/ou le récipient + brossage (brosse à dent), recommencer jusqu’à ce que le pétrole ne soit plus noir.
2) Eau très chaude et liquide vaisselle (agiter et brosser) pour enlever le pétrole
3) bain de dégraissant “fin” (WD40…)
4) de nouveau eau chaude et liquide vaisselle. Renouveler phase 3 et 4 plusieurs fois si nécessaire.
5) rinçage à l’eau, séchage (chiffon propre et sec)
Pour la cassette, mêmes produits mais au chiffon et à la brosse à dent, grosse ficelle de sisal pour bien nettoyer entre les couronnes, ni le pétrole ni le WD40 n’abîment les roues.
Une fois que toute la transmission est parfaitement dégraissée et qu’on utilise correctement Squirt Lube, en cas de “gros nettoyage du vélo” il ne faut absolument pas utiliser quelque produit que ce soit, au risque que le Squirt Lube ne tienne plus sur la chaîne. On peut juste enlever les excès de cire qui s’accumulent (parfois) en petits paquets sur les dents du plateau avec un petit tournevis, sur la chaîne avec une brosse à dents sèche. En ce qui me concerne, la plupart du temps lorsque je nettoie cadre et jantes je ne touche pas à la transmission, qui reste “propre” car la plus grande partie de la cire se détache pendant le pédalage par action mécanique.
Ne jamais utiliser du dégraissant avec le squirt. Ca crée un mélange mécaniquement inadapté. Eau très chaude et savon, une brosse à dent. 2 passages pour un nettoyage en profondeur. Ca part tout seul.
Super réponse. Merci beaucoup. Bonne route.
Laurent
Bonjour,
Tout d’abord, merci pour cet article interessant ainsi que pour les différents conseils qui ont suivi. J’ai acheté un flacon de ce produit miracle que je me réjouis de tester. Toutefois, j’ai encore une question. Dans son commentaire Laurent fait mention de la cassette. De mon coté, je m’attache aux dérailleurs, avant et arrière. Lors de mes grands nettoyages, je dégraisse ces deux pièces et remet un peu d’huile près des ressorts et articulations. Est-ce possible avec le squirt lube ? Avez-vous un conseil de nettoyage et/ou d’application ?
Sinon, j’imagine que toute l’explication de Dan de Rosilles peut s’appliquer.
Merci et bonne journée,
YAnnick
Bonjour Yannick,
À mon avis vous pouvez lubrifier avec un peu d’huile les ressorts et articulations de vos dérailleurs, puisqu’à priori ces pièces ne sont pas en contact avec la transmissions (chaîne et dents) à proprement parler. C’est aussi valable pour les axes des galets du dérailleur arrière. Attention toutefois à n’appliquer que le strict nécessaire d’huile, pour éviter tout débordement 🙂
Bonjour Dan,
Merci pour la réponse et les conseils. En effet, ces pièces sont indépendantes de la transmission. Je vais tenter le grand nettoyage et l’essai du squirt ce week-end.
Bonne journée,
Yannick
Bonjour à tous,
Pour compléter la méthode avec un retour d expérience,
Je passe entre les pignons une spatule fine ( couteau à enduire), ceci permet d enlever la boue, feuille, gras, etc….., idem sur le bord des galets de dérailleur, plus fin que le tournevis,
Nettoyage à l eau et shampoing voiture avec pulvérisateur de jardin,
Séchage au chiffon et soufflette air comprimé , quand on peut,
Squirt régulier après chaque sortie, en dose minimale,
J ai utilisé d autre produit beaucoup plus gras et effectivement ça devient galère parce que le gras capte trop sable, terre, boue ……
Squirt est adapté à ma pratique mais faisons confiance aux autres marques pour proposer d autres solutions que vous saurez nous présenter à l avenir
Pour les axes dérailleurs, pédales, etc , huile , il en existe assez pour que chacun trouve son bonheur.
Cordialement
Pierre
Pour le nettoyage initial, un bain dans de l’essence ou de l’éthanol a 0,70 c/ litre…. Je laisse tremper quelques heures, l’essence dissous tout le gras. Je souffle, sèche au chiffon et c’est prêt pour le squirtage !
Merci beaucoup pour cet article.
Selon toi, combien de temps (en moyenne) tient une application de Squirt Lube ?
Bonjour Julien,
Difficile à dire… Ça dépend de la température, de l’humidité, s’il pleut ou pas, la “qualité” de l’eau des flaques que tu traverses, si t’appuie fort sur les pédales ou pas (évacuation “mécanique” de la cire), c’est pour ça que j’ai toujours un mini-flacon sur moi lorsque je pars plusieurs jours.
Ceci dit, une application correctement réalisée garantit quand même plusieurs centaines de km sans soucis.
Merci pour l’article, pour le dégraissage de la graisse de stockage (nouvelle chaine) ou d’une chaîne précédemment lubrifiée à autre chose qu’au squirt, j’utilise 3 bains successifs d’essence F dans des bouteilles plastique en remuant bien fort puis 3 d’éthanol imbattable comme méthode, la chaîne ressort niquel pour l’application du squirt !
Merci pour le tuyau !
Merci pour vos avis. J’ai pour ma part testé les différentes méthodes de dégraissage citées ci-dessus. Eau chaude, liquide vaisselle, essence F, dégraissant atelier… que des résultats insuffisants et beaucoup d’énergie. J’utilise maintenant de la lessive pour le linge. C’est plus rapide, plus efficace , moins cher et moins polluant.
Merci pour ce retour. Pouvez-vous détailler votre méthode : lessive pure ou diluée, eau chaude ou froide… merci d’avance !
J’aurais bien aimé le détail du dégraissage moi aussi
Merci d’avance
Vous trouverez plusieurs méthodes de dégraissage dans les commentaires ci-dessus et dans les autres autres articles que j’ai consacrés aux cires de chaîne : https://bike-cafe.fr/tag/wax/
Dégraissage dans un bain d’essence, et ensuite dans un bain de nettoyant frein, je manipule les maillons à la main dans le liquide pour faciliter la pénétration dans les axes des maillons. Je passe un coup de soufflette ensuite pour enlever le plus gros, et le reste du nettoyant frein sèche et s’évapore en quelques secondes, mais j’attends une nuit en général pour être sûr que l’intérieur des axes soit bien sec, car moins aéré et moins d’évaporation rapide.