Il y a tout juste 2 mois nous vous parlions de l’aventure que préparait Maximilian ; avec son pote Shervin : rallier l’Alaska pour rejoindre Ushuaia, à vélo. Ça y est, ils sont sur la route depuis le 29 mars 2019 exactement, date à laquelle Maximilian et Shervin sont partis, en catimini de Paris. Quelques verres avec les copains, la famille et pas d’autre programme que celui de quitter le bar après le départ du dernier pote. La nuit va être longue, ou courte, c’est selon.
Shervin et Maximilian sont-ils de fieffés menteurs ? Ils me parlent depuis 3 mois de leur projet “Alaska/Argentine”. Ils oublient qu’ils partent de Paris. Quand pour nombre d’entre nous, aligner 500 km en 2 ou 3 jours relève de la gageure, pour eux c’est à peine un apéro. Ils n’ont pas voulu faire simple dès le départ, pourquoi partir simplement d’un aéroport d’Ile-de-France pour rallier l’Alaska, alors qu’un vol magnifique à partir de Francfort, en Allemagne le propose ? C’est vrai ça, pourquoi se poser ce genre de question ? Tout ça pour économiser 200 balles, sur le prix du billet d’avion. Alors oui, pour aller cap à l’Ouest, logiquement, ils sont partis vers l’Est. Logiquement, ils sont partis en pleine nuit. Logiquement, le coeur léger profitant de l’effet euphorisant des 2 ou 3 bières (peut-être 4) consommées ce soir là. Logiquement ils sont partis vivre leur aventure peu commune. Logiquement, ils ne font rien comme tout le monde ces deux là.
Comment se prépare-t-on pour un tel périple ? Quelles sont les motivations pour vouloir rouler plus d’un an sur son vélo, tous les jours ou presque ? Quel matériel emporter ? Combien ça coûte un tel voyage ? Voici quelques-unes des questions que je me suis posé en rencontrant Maximilian.
Je passerais assez vite sur la motivation de vivre une telle aventure. J’ai passé un peu de temps avec Maximilian avant son départ, et finalement sa motivation semble être différente de celle de Shervin. Je crois que c’est un sujet très intime, il peut y avoir 1,000 (2,000 ?) bonnes raisons d’avoir envie de se lancer dans un tel périple. Il y a probablement autant de raisons de vouloir y renoncer. Je les laisse dévoiler eux mêmes cette envie (ou pas) sur leur blog.
Aujourd’hui, je vais plutôt évoquer l’aspect matériel. Un an sur un vélo pour traverser 2 continents du nord au sud signifie qu’ils vont rencontrer des amplitudes thermiques GeneGenimportantes : probablement entre -20°c et +50°c. Ils devront bivouaquer dans des endroits ou la nature et le climat est peu accueillant et où l’homme doit se faire tout petit, parce qu’il n’est que de passage. L’homme, habituellement prédateur, peut devenir une proie dans certains territoires hostiles.
Pour un tel voyage à vélo, il me semble que le choix le plus important est : le vélo ! Leur choix c’est porté sur la marque Anglaise Genesis. J’ai cru comprendre que Genesis a choisi de leur faire confiance (et réciproquement donc) en les aidant par la fourniture de matériel. Leur choix s’est porté logiquement sur le plus baroudeur de la gamme le Tour de Fer. Présenté, il semble à juste titre, ainsi par Genesis : “THE BIKE YOU’D TURN TO IF YOU WERE TO QUIT YOUR JOB AND EMBARK ON AN IMPROMPTU PEDAL-POWERED WORLD TOUR!”. Comme si ce vélo leur était pré-destiné !
Vous pouvez les suivre, les encourager, sur leur blog, sur instagram. Max est @maxschnell555.