Lorsque j’ai ouvert le long carton contenant le Liv Devote Advanced Pro, je suis restée ébahie. Ébahie par sa couleur tout d’abord, le fameux « chameleon blue », irisé, changeant, métallisé, magnifique. Puis, c’est la légèreté du vélo qui m’a frappé, une caractéristique de ce vélo, sur laquelle nous aurons l’occasion de revenir. Enfin, c’est l’équipement luxueux du vélo qui m’a impressionné. J’avais donc, pour la durée d’un test, un petit bijou à 5000 € entre les mains…Ce vélo de luxe est donc le premier gravel conçu spécifiquement pour des femmes. Allait-il tenir ses promesses ? Après deux mois et près de 1500 km, je crois posséder quelques éléments de réponses que je livre ici sur Bike Café.
Un vélo haut-de-gamme
Le liv Devote Advanced Pro est un vélo à la fois simple et complexe. La ligne est racée, sobre et élégante. La fluidité des courbes, l’intégration des câbles de frein, du serrage de selle, du cockpit, le design du cintre, les sections de cadre et de hauban atypiques donnent au vélo un aspect compact, dense et tenace.
Dans le détail, la peinture « Chameleon Blue » métallisée, tantôt mate, tantôt satinée, offre de multiples surprises visuelles : Selon l’angle de la lumière, le vélo n’est jamais clinquant, toujours lumineux, comme déjà en mouvement. Au creux du cadre, touche finale, on peut lire l’inscription de style manuscrit « Handcrafted By Giant », une signature comme sur un bijoux, un objet unique. D’aspect, le Liv Devote est singulier, rassurant. Il est sportif mais ne montre aucun signe d’agressivité. Je perçois ce design comme à la fois féminin, subtil et délicat, mais aussi dynamique, pugnace et engagé.
Ce beau vélo regroupe ce qui se fait de mieux comme équipements : un groupe électrique sans fils deux fois douze vitesses SRAM Force eTap AXS avec un pédalier subcompact 43-30 adapté aux femmes et au gravel. Ces deux plateaux associés à une cassette 10-36 garantissent de pouvoir passer les pentes les plus raides en conservant de la marge pour les descentes sur route.
La selle, la tige de selle, le cintre et la potence sont bien sûr des équipements signés Giant, mais la selle et le cintre ont été spécifiquement dessinés pour les femmes. La tige de selle et la potence bénéficient de la technologie D-Fuse sensée réduire les vibrations qui perturbent le pilotage et créent de l’inconfort sur les chemins accidentés.
Enfin, les roues en carbone CXR-2, d’une légèreté désarmante sont les roues haut-de-gamme de chez Giant. Au vu de tous ces équipements, le vélo justifie son prix élevé, reste à voir sur le terrain si l’assemblage de ces différents composants est cohérent. Je ne m’étendrais pas d’avantage sur les détails techniques, il est grand temps d’aller essayer ce vélo ! vous trouverez toutes les spécifications à la fin de l’article.
Un vélo « clé en main » ?
Néanmoins, une surprise désagréable m’attendait avant d’aller rouler : lorsque j’ai voulu régler la hauteur de selle, deux pièces qui entourent la tige de selle sont sorties du tube et sont tombées par terre. Ces deux pièces, qui font partie du système D-Fuse, permettent à la tige de selle d’absorber les vibrations tout en restant parfaitement en place et en ligne dans le tube de selle. Les remettre en place en les intégrant parfaitement tout en respectant la hauteur de selle désirée, m’a demandé une dextérité que je n’ai pas naturellement, et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois…
Ce désagrément fut vite oublié à partir du moment ou j’ai réussi à régler la bonne hauteur de selle. Je tiens toutefois à préciser que l’intégration du système de serrage, très proche de la tige de selle, n’offre pas un accès facile à la clé dynamométrique. L’esthétique et l’intégration ne font pas forcement bon ménage avec les aspects pratiques.
Par contre, la suite de l’équipement du vélo a été une partie de plaisir : effectivement, le vélo dispose d’emports pour les porte-bidons et les accessoires : on peut bien sûr installer deux porte-bidons dans le triangle, mais aussi un autre sous le tube diagonal (pour un bidon porte-outils par exemple). Il y a aussi deux emports sur le top-tube, et deux de chaque côté de la fourche pour fixer des cages pour les expéditions en bikepacking.
Au final, malgré le réglage un peu laborieux de la tige de selle, le vélo a été vite prêt pour les premiers essais.
Des chemins …
Pour ce premier test, j’ai choisi d’aller sur le Causse Comtal, sur les conseils de Jean-Marie Lannes (un cycliste aveyronnais qui connaît très bien sa région). C’est un très bel endroit, assez peu connu, situé au nord-est de Rodez. Véritable terrain de jeu du gravel, le Causse Comtal offre une diversité de parcours : petites routes étroites aux revêtements tour à tour lisses et défoncés, chemins caillouteux, sableux, montées sèches, pistes à demi goudronnées, terrain herbeux, descentes douces ou raides… Autant de choix qui m’ont permis d’avoir un ressenti complet du Liv gravel avec sa monte de pneus d’origine, à savoir des Maxxis Velocita en section de 40.
Ces pneus assez peu connus sont des semi-slicks super légers, assez semblables aux Schwalbe G-One. Très vite, je ressens un vélo extrêmement dynamique et vif. Les ingénieurs de Liv ont raison : “la meilleure et seule manière d’évaluer le poids d’un vélo est tout simplement de l’essayer”. Je vérifie et valide que ce vélo extrêmement léger paraît l’être encore plus grâce à son comportement. Il demande une justesse et une précision de pilotage qui m’oblige à me concentrer plus que d’habitude. Car un vélo très léger comme celui-ci ne présente pas que des avantages. Certes, c’est un atout en montée et pour relancer, mais il va être aussi plus capricieux dans les passages techniques et va manquer d’inertie en descente et sur le plat, où il faudra être en prise en permanence pour le sentir vivre.
“Le contrôle fait partie du jeu : le pivot OverDrive offre une direction précise, tandis que le combo guidon et tige de selle D-Fuse absorbe les vibrations pour plus de confort et de stabilité sur les parcours accidentés” continue le texte de présentation du vélo. Je confirme : tout vif et léger qu’il est, le vélo reste rassurant dès que le sol se cabosse. Il faut ajuster précisément la pression des pneus pour trouver le bon équilibre entre vivacité et confort, mais c’est là tout le charme des montages tubeless. Les roues CRX2, extrêmement légères, permettent des accélérations franches dans les montées sèches. Lorsque je relance en appuyant, je sens le vélo accrocher et s’engager sans trop d’effort. C’est satisfaisant, le vélo réagit, interagit, répond lorsque le terrain est stable. Je me régale !
… À la route
Cependant, après une vingtaine de kilomètres sur des chemins de gravel plus caillouteux, je sens que les pneus ont tendance à riper sur les cailloux proéminents. Ces semi-slick n’ont pas de crampons latéraux, des portions de chemins avec des ornières aux angles secs ou des virages en léger dévers me le rappellent. Je perds peu à peu ma confiance initiale, et malgré des changements de pression pour essayer de gagner en accroche, je ne me sens pas rassurée. Une crevaison dans un passage particulièrement caillouteux finit par me convaincre que ces pneus, excellents sur les parties de chemin les plus roulantes et sur route, ne sont pas des plus adaptés aux pistes les plus rudes du Causse Comtal. Je décide donc de contourner ces limites du Maxxis Velocita en me concentrant sur des essais route. Après tout, ce vélo est aussi fait pour ça, sur ce terrain aussi il doit faire ses preuves.
Je choisis une départementale très étroite et pentue qui serpente au départ des résurgences de Salles-La-Source pour rejoindre le bord du Causse, cent mètres plus haut. J’enchaîne plusieurs montées à haute intensité et des descentes rapides. Dans l’action, je retrouve une exaltation en danseuse, à relancer dans les épingles, à repousser mes limites dans le raidillon final. En descente, je ressens une sérénité à piloter, une sensation ludique et jubilatoire dans les virages, les courbes qui se succèdent s’enchainent en toute sécurité dans un mouvement virevoltant.
C’est certain, les pneus proposés sont bien plus adaptés au goudron qu’aux silex du causse. Ils possèdent un profil roulant très efficace et offrent une très bonne adhérence dans les lacets de cette route tortueuse au goudron inégal. De vrais pneus pour “dirt roads”… Avec cette monte de pneumatiques, pour du gravel roulant et rapide, le vélo se comporte à merveille et confirme ses aptitudes de fiabilité et de confort. Je savoure pleinement ce moment, mais pour aller plus loin dans ce test, il me faudra une autre monte de pneu pour aller l’essayer dans des situations plus techniques et engagées.
Changeons les pneus
Pour ce faire, je décide de participer à la reconnaissance du parcours 2020 du « ARL-MRS », un Arles-Marseille en gravel organisé chaque année par les clubs Strava Arles Gravel et Boomerang. C’est une trace de 145 kilomètres avec 1500 mètres de dénivelé, parcourant les Alpilles, le plateau de Vitrolles et le massif de l’Étoile. Une trace dure car à la fois longue et technique. Le site de Liv annonce un passage de pneus pouvant aller jusqu’à 45mm, je décide donc de choisir une option radicalement différente des Maxxis Velocita, avec des pneus de la plus grosse section possible et assez cramponnés : les WTB Riddler ont une section de 45mm et un profil composé de crampons extrêmement bas sur la bande de roulement et de crampons latéraux haut.
Lors du montage, je remarque avec regret que le vélo aurait sans doute pu accepter des sections de 50mm, de justesse certes et à condition de ne pas rouler dans la boue, mais j’aurais bien fais ce test… ça sera pour une autre fois. Pour la petite histoire, j’ai utilisé pour ce montage le liquide préventif Protect’Air Max de chez Hutchinson, qui propose un système ingénieux pour injecter le préventif par la valve : Le bouchon du flacon intègre une membrane fendue qui épouse parfaitement la forme de la valve Presta, ce qui permet de verser le préventif sans utiliser de seringues ou de raccords souples, sans risque de se tacher ou de perdre de liquide. Me voilà donc parée de mes nouveaux pneus, prête à me lancer sur cette fameuse trace du “ARL-MRS”.
Un gravel engagé
Avec les WTB Riddler, qui sont quand même plus lourds que les Maxxis Velocita, je m’aperçois que je ne perds pas grand-chose en matière de rendement sur route. Bien sûr, ce n’est pas pareil et ça serait gênant sur une sortie route pure ou avec de longs segments de bitume, mais sur les courts tronçons de ce tracé, l’aérodynamisme des roues et leur légèreté sont telles que la différence de poids de 200 grammes entre les 2 pneus (390g pour les Maxxis Velocita contre 560g pour les WTB) n’altère pas vraiment la sensation de légèreté, de fluidité et souplesse. Les crampons de la bande de roulement du WTB sont bas et peu espacés et cela limite relativement bien le bruit de roulement.
Surtout, on oublie vite le poids du pneu lorsque se présente une montée sèche sur les graviers et les cailloux l’accroche et la motricité sont excellentes, en courbe c’est pareil. Je pense avoir trouvé le pneu idéal pour moi et ma pratique sur ce vélo. je ne suis pas très technique et je n’ai pas eu d’appréhensions particulières dans les descentes caillouteuses du Massif de l’Étoile. Ce pneu correspond aussi mieux aux terrains sur lesquels je roule le plus souvent, les pistes DFCI, des terrains secs, du gravier, des cailloux. Faute d’autres essais de pneus, c’est pour moi le montage de pneu parfait pour un compromis motricité/rendement sur mes terrains de gravel habituels.
Je rentre rassasiée par cette journée de pur gravel. Le Liv Devote s’est parfaitement comporté sur ce parcours varié, long et exigeant, il a répondu présent dans toutes les situations, avec un confort séduisant pour un vélo en carbone sur près de 150 km de secousses… Le système D-Fuse tient vraiment ses promesses, le design de la selle et du cintre aussi. “Devote” en anglais est un verbe, qui correspondrait en français à “s’adonner”, “pratiquer”, “se consacrer”, mais aussi “s’abandonner”, “se livrer”… J’ai finalement ressenti un peu tout ça lors de cette journée fantastique. Ce vélo permet ça, c’est sûr… Mais il me reste un test important à faire pour savoir si le Devote “s’adapte à toutes mes envies” : je décide de le tester dans un contexte de bikepacking, une de mes pratiques favorites, et pour laquelle ce vélo est censé convenir également.
L’aventure en bikepacking
Mon test en bikepacking s’est fait sur deux jours, en Lozère. Au programme : le tour de la Margeride, aux confins sud de l’Aubrac, un parcours valonné sur un plateau coincé entre le département du Cantal et de la Lozère. Le parcours tracé par mon amie Lucie Belkaïous n’est pas à franchement parler un parcours pour débutants, il s’agit d’une boucle de 200km et 4000m de dénivelé… J’équipe le vélo d’une sacoche de cadre, une sacoche de selle, deux bidons d’eau, un bidon porte-outils, un top-tube et une sacoche de cintre. Ainsi harnaché, le vélo a fière allure ! Espérons que le poids ne perturbera pas trop mon pilotage et que le vélo supportera les déséquilibres induits dans les situations les plus pentues…
À la première descente dans les cailloux, je sens que ce type de terrain nécessite des techniques de pilotage exigentes qui dépassent mon savoir-faire. Ma concentration est fixée sur la conduite, le passage de la roue avant, l’anticipation de la bonne trajectoire, le fléchissement et la souplesse du haut du corps. Le poste de pilotage réactif, le poids, l’assemblage des éléments en carbone ne pardonne pas d’erreurs de positionnement. Je réalise le parcours sans souffrir du dénivelé, malgré la charge du bikepacking, le vélo encaisse des passages pentus.
Plus que d’ordinaire, dans ces situations aux parcours accidentés, le gonflage des pneus se révèle fondamental pour assurer confort et stabilité. Je réalise tardivement cela et réajuste la pression en dégonflant légèrement un peu l’avant, puis l’arrière, cela à plusieurs reprises. Une fois le bon réglage trouvé, les descentes se font plus fluides, mes pneus absorbent mieux les cailloux, je rebondis moins, l’adhésion au sol compense la fermeté des roues en carbone, le vélo redevient joueur et confortable.
Une dévotion toute acquise
Ces tests m’ont permis de constater les grandes possibilités d’adaptation du Liv Devote Advanced Pro à des terrains et des pratiques très diverses, à condition toutefois de choisir les pneumatiques les plus adaptés à la situation. Avec des sections moyennes et des profils lisses, le Devote se révèle une super machine de route, aussi bien pour le sport que pour les trajets de tous les jours. Avec des pneus plus gros et cramponnés, le Devote devient un redoutable compagnon pour accrocher les pistes ou partir en expédition de bikepacking sur toutes sortes de terrains.
Ce caractère polyvalent n’est pas entravé par les équipements luxueux du vélo ou ses finitions haut-de-gamme, bien au contraire. Pendant ces longues semaines de test, je n’ai eu à déplorer aucun problème du côté du groupe SRAM Force eTap AXS qui s’est révélé précis, fiable, fluide et réactif, solide malgré les cailloux et la poussière. La légèreté et la rigidité des roues CXR-2 offrent des qualités de vivacité et de relance incroyables aux Devote, mais sans nuire au confort grâce à l’efficacité évidente du système D-Fuse qui absorbe les vibrations dans la tige de selle, la potence et le cintre et contrebalance la rigidité des roues et du cadre.
Le freinage du groupe Sram est surpuissant mais progressif, sans grincements désagréables. La selle et le cintre sont durables et leur ergonomie est parfaitement adaptée au corps féminin. Enfin, la peinture qui revêt le cadre est à la fois esthétique mais solide ; malgré l’usage de sacoches de bikepacking, elle ne bouge pas.
Voilà un vélo qui confirme le haut de gré de recherche et développement qui a été investit par les équipes de Liv et de Giant sur ce projet, une réussite qui est mise au service de femmes qui veulent se faire plaisir en oubliant la technique pour ce concentrer au seul plaisir de la pratique.
Le vélo féminin existe-t-il ?
Car Liv est la seule marque de cyclisme entièrement dédiée aux femmes, qui a été fondée en 2008 par Bonnie Tu, de Giant Bicycles, alors qu’elle ne pouvait pas trouver le bon équipement et les bons vélos adaptés à elle. Cette visionnaire, en développant Liv, a saisi l’occasion de rendre le cyclisme plus inclusif. C’est ainsi que Liv se différencie dans un monde du cyclisme à dominante masculine.
Après ce test, je tente de répondre à cette question : En quoi Liv est-il réellement fait pour les femmes qu’elles soient sportives, amatrices de vélo de voyage, ou compétitrices et ceci partout dans le monde ? En premier lieu la réponse est technologique : Tous les éléments et les composants d’un vélo Liv sont étudiés, dessinés pour des femmes et répondent à des besoins anatomiques précis comme par exemple la largeur du cintre et son flare contenu, la souplesse et le confort de la selle, la fiabilité des éléments de transmission, de vitesses, de freinage. À cela s’ajoute le choix des matériaux et la géométrie spécifique du cadre, pour plus de maniabilité et légèreté. Puis viennent les choix esthétiques, plus subjectifs, qui s’accordent davantage aux goûts des femmes. Enfin, il y a le sentiment, l’intuition, de ce qu’on ressent quand on le pratique. Très vite, ce vélo devient sien, on y adhère, une interaction se crée. Cet objet est fait pour nous, c’est une évidence, cela ne s’explique pas, ce n’est pas artificiel, c’est personnel. Avec ce compagnon de route, on se sent à l’aise et en confiance pour partir à l’aventure, participer à une course ou assouvir notre soif d’aventure, dans une tranquillité d’esprit, prête à tout…
Caractéristiques techniques du Liv Devote Advanced Pro :
Tailles | XS, S, M, L |
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Coloris | Chameleon Blue / Reflective Mushroom |
Cadre | Advanced-Grade Composite |
Fourche | Advanced-Grade Composite, full-composite OverDrive steerer, 12x142mm thru-axle, disc |
Amortisseur | N/A |
Cintre | Giant Contact SLR XR D-Fuse, 31.8, 5° back sweep, flare drop |
Potence | Giant Contact, 8-degree |
Tige de selle | Giant D-Fuse SLR, composite |
Selle | Liv Alacra SL |
Pédales | N/A |
Manettes | SRAM Force eTap AXS |
Dérailleur avant | SRAM Force eTap AXS |
Dérailleur arrière | SRAM Force eTap AXS |
Freins | SRAM Force eTap AXS hydraulic |
Leviers de frein | SRAM Force eTap AXS hydraulic |
Cassette | SRAM Force, 12-speed, 10×36 |
Chaîne | SRAM Force D1, 12-speed |
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Pédalier | SRAM Force D1 DUB, 30/43 |
Boitier de pédalier | SRAM DUB, press fit |
Jantes | Giant CXR-2 Carbon Disc WheelSystem |
Moyeux | Giant CXR-2 Carbon Disc WheelSystem |
Rayons | Giant CXR-2 Carbon Disc WheelSystem |
Pneus | Maxxis Velocita, 700x40c, tubeless |
Extras | tubeless prepared |
Liv Devote Advanced Pro 5000 €
Les Maxxis Velocita 700c X 40mm chez notre partenaire Cycletyres.com 42,99€
Pneus WTB Riddler 700c X 45mm chez notre partenaire Cycletyres.com 36,99€
Légende de la dernière photo : “L’exploration est à la portée de toutes les femmes”.
Avec un vélo à 5000€?
Vraiment ?
On dirait un texte marketing de la marque, mais pour un article signé, je trouve cela assez maladroit.
Le test est néanmoins très complet. L’article est intéressant.
Tout à fait d’accord avec le précédent commentaire.
En plus les pneus sont à changer car non adapté à la pratique du gravel (qui pour ma pratique est plus orienté chemin que route en mauvais état).
De très belles photos, le récit est commercial et fera joli dans un beau magazine…
Mais c’est surtout du rêve pour la plupart d’entre nous.
Merci aussi de tester des modèles d’entrée de gamme, c’est sûrement moins prestigieux, mais plus réaliste.
Moi évidemment je ne suis pas d’accord avec le commentaire que vous avez apprécié … je m’en suis expliqué. Concernant le changement de pneus il prouve simplement que l’on pousse le test assez loin. Peu de magazines, même pour faire joli, auraient fait ce travail supplémentaire là … Ce changement a été fait pour illustrer la polyvalence du vélo. Si vous faites du gravel dans une région où les chemins sont plus “lisses” la monte d’origine est parfaitement adaptée. Le terrain sur lequel Anne a évolué étant plus cassant et le chargement en bikepacking assez lours, il a été judicieux de changer les pneus.
J’ai testé pour ma part testé des modèles d’entrée de gamme … certains montés en 35 comme le Gravel de D4 … Vous voyez on essaie de toucher à tout. L’absence d’orientation commerciale de Bike Café ne nous permet justement pas de tester des vélos de certaines marques qui sans doute ne nous considèrent pas comme des “partenaires” intéressants. Tant pis, mais désolé on teste les vélos que l’on peut avoir, et c’est pas simple, mais on aime ça.
Si vous connaissez Bike Café, vous savez sans doute que nous sommes indépendants, que nous survivons sans pub et que nos articles (signés) sont des textes originaux écrits par leurs auteurs. Nous ne sommes pas sponsorisés, les photos sont les nôtres, … Bref, ce qui est dit dans l’article n’a pas été obtenu par un troc quelconque.
Anne possède à titre perso un Caminade en acier et roule régulièrement, fait plusieurs longues sorties en bikepacking, elle a fait la Venetto Gravel 700 km cet été. Ce test est donc le résultat de ce qu’elle pense du vélo. En plus, merci de le noter, l’article est intéressant car bien écrit et illustré.
Ensuite sur le prix … Effectivement il coute 5000 € ce qui compte-tenu de son équipement est comparable aux prix des vélos masculins de même niveau. La question est : est-ce que vous trouvez ça cher pour un vélo de “femmes” ? … Ou est-ce que c’est la valeur absolue qui vous gène ? … Vous savez sans doute, si vous nous lisez, que nous avons testé un gravel à 650 € que j’ai trouvé très bien sur lequel j’ai écrit presque autant de compliments. Là on m’a fait un procès inverse … pas assez cher mon fils, comme le disait une pub automobile d’autrefois.
Je ne peux pas accepter votre remarque blessante laissant supposer que c’est la marque qui tient notre plume.
J’ai hâte de voir un test de gravels dont le prix serait compris entre 1500€ et 2200€.
C’est pas non plus des vélos bas de gamme mais ils permettent de débuter avec une bonne base.
Vous pouvez très bien le dire à vos fournisseurs et s’ils pensent que seul le top de leurs gamme méritent notre attention, ne soyez pas surpris de ce genre de commentaire.
Le tarif n’a rien à voir avec le genre des usagés.
Merci.
“Fournisseurs” ???
Quand on vous passe un vélo pour faire un essai on est juste un ami qui vous veut du bien.
Bonjour, j aime ce site car je le trouve humain (à l image du magazine 200) et moins commercial que d autres.
Les tests d’équipements et de vélos sont variés qui peuvent toucher un maximum de bourses.
J apprécie de plus cette article car le début à été tourné à deux tours de roue de chez moi.
C est dans ces même lieux que j ai roulé avec deux gravels, pour preuve les deux vidéos qui sont sur ma chaine youtube (AVPV).
A bientôt sur les routes aveyronnaises…
Bonjour Vince et Julian,
En complément des réponses de Patrick, je souhaite préciser certains points.
Tout d’abord, c’est bien la première fois de ma vie que je roule sur un vélo aussi haut de gamme et je vous confirme que son prix est à mon avis tout à fait justifié. Il ne s’agit pas d’un accord publicitaire. Non seulement je rédige cet article tout à fait bénévolement, mais le temps et les déplacements consacrés à ce test sont entièrement à ma charge. Si il n’y a pas de points négatifs soulevés dans l’article, c’est en toute sincérité parce que je n’en ai pas trouvés. C’est le meilleur vélo sur lequel je n’ai jamais roulé même si, bien entendu, je continue à adorer mes vélos personnels qui sont formidables pour des tas d’autres raisons.
Au vu de ce que j’ai pu constater sur la qualité de conception et de réalisation de ce vélo, je peux affirmer que les modèles moins chers doivent aussi être d’excellente qualité, donc une femme qui serait gênée par le prix de l’Advanced Pro pourrait tout à fait se rabattre sur un modèle adapté à son budget (l’entrée de gamme le Devote 1 coûte 1400€).
Quand je dis qu’un vélo à 5000€ serait à la portée de toutes les femmes, j’ai bien conscience que le vélo sportif reste un sport mécanique et cher. Mais n’oublions pas non plus que le cyclisme est un sport de passionnés, prêts à faire des sacrifices pour obtenir l’objet de leurs rêves.
Il ne faut pas oublier non plus que toutes les femmes ne sont pas des débutantes et certaines cyclistes de haut niveau ont le droit d’avoir dans la presse spécialisée des avis sur les modèles haut de gamme.
En attendant de tester d’autres matériels sur Bike Café, quelque soit son prix, je vous remercie pour votre lecture attentive.
Bonjour,
C’est vrai que par certains cotés cet essai a un coté un peu “publiredaction” mais c’est effacé si on regarde la quantité et la qualité des aspects abordés, de par le ressenti de la cycliste, et aussi les endroits empruntés très variés, donc oui au premier abord ça semble un peu “pub” mais si on lit bien ça n’en est pas.
Ce qui donne aussi le coté “pub” c’est que cet article est plutôt élogieux et forcément quand un article est élogieux, on a tendance à se méfier.
Pour ma part j’ai cru un moment à une pub et comme je l’ai dit, quand on lit jusqu’au bout l’article on se rend compte que l’autrice est sincère et c’est tout ce qui compte.
De mon coté, jamais (quoique si un jour je suis riche…), je ne mettrais autant d’argent dans un biclou et donc cet article ne m’intéressait pas “pour moi”, mais je l’ai lu pour me “culturer” 😉
Le plus cher des vélos que j’ai jamais eu est celui que je suis en train de finir de monter, et il me revient à environ 700€, et c’est un “musculaire”.
Merci pour cet article qui m’a permis d’entrevoir un aspect du vélo qui n’est pas le mien et donc je me coucherai moins ignorante ce soir 😀
Belle photo article bien écrit Donc égal pub….
je me demande si les graveleux ou les peusdos graveleux ne sont pas devenue aussi c… que les vététistes et routier sprinter ….
et je fais du Gravel enfin du vélo passe partout depuis déjà un bye
Peut-être … Mais tu sais on est toujours le C … de quelqu’un … Continue à faire du gravel et profite.
Bonjour,
Arès avoir eu des gravels d’entrée de gamme, je me suis offert un Graxx en Ultegra DI2 à 4000 euros (presque autant que mon vélo de route), je ne vais ni moins, ni plus vite qu’avant mais je me suis fait plaisir. Nombre de copains se font plaisir avec des vélos moins chers et personne ne peut dire que telle ou telle pratique n’est pas la bonne. Nous avons la chance de pouvoir choisir un bon vélo dans la gamme de prix que nous voulons, et c’est tant mieux. D’autant que beaucoup comme moi pratiquent aussi la route et ont deux vélos.
De 1000 E à 5000 E tous les gravels sont des vélos et que chacun, éclairé par des sites comme celui-ci choisisse sa monture et l’enfourche pour rouler et rencontrer sans ostracisme et sans juger des pratiques (pour ma part, chemins cailloux pas trop techniques).
Merci à Bike café de parler gravel
Merci Kristian … Il y aura toujours des grincheux pour critiquer : c’est un sport national, bizarre qu’il n’existe pas encore ce fédé pour cette pratique en voie de développement. Pour Bike Café la vie est belle on aime le vélo, à tous les prix et sous différentes formes. Rien à dire qui quelqu’un achète un gravel à 5000 si c’est pas de l’argent volé qu’il peut se l’offrir. Mais comme je l’ai déjà fait remarquer c’est sans doute pour certain car c’est un vélo pour les femmes 😉 Certains doivent se dire que pour aller faire les courses c’est trop luxueux.
“”Mais comme je l’ai déjà fait remarquer c’est sans doute pour certain car c’est un vélo pour les femmes Certains doivent se dire que pour aller faire les courses c’est trop luxueux.””
Ah ah ah j’l’avais pas vu venir celle-là 😀
J’aime bien comment les C… prennent la mouche lorsqu’on leur fait remarquer qu’un vélo à plus de 5000 € avec tenue vestimentaire de rigueur à 600 €, c’est juste pas pour toutes et tous…
Merci d’essayer de le comprendre. C’était bien je pense le message de Vince.
Et à vous lire ni Anne, ni Patrick n’ont dépensé de telles sommes.
J’avais vu que cela pouvez être compliqué de monter des pneus supérieurs à 40, non pas à cause de la conception du cadre, mais à cause de la présence de la batterie du dérailleur avant. Pour vous, ca n’a pas posé de problème le 45 ? On pourrait envisager un montage en 650×47 ?
Et niveau autonomie du groupe ?
Ha bah purée quand je vois les commentaires comme ça c’est bien triste pour la France. Le covid a bien ramoli le cerveau pour certain. On s’en fou du prix si tu a les moyens d’acheter un vélo a 5000 euros ou 600 balles on a rien à faire tant que la personne est heureuse c’est le plus important. L’argent est prélevé depuis ton compte bancaire ? Non bah alors pourquoi critiquer que c’est de la pub et blablater pour rien dire, non mais sérieux même dans un sport chill on retrouve des haineux dans les commentaires. Merci a bike-café pour ce test, je vais investir pour acheter ce vélo a ma femme pour aller chez Lidl pour faire les courses
Hé bien moi j’étais contente de lire cet article car il m’a conforté dans mon choix du devote… et du devote haut de gamme. mais comme j’ai mis du temps à me décider pour ce beau vélo il n’était plus dispo et j’ai donc acheté le modèle 2022… qui a des roues encore meilleures (CXR1 et pas CXR2) et une transmission en 2*11 GRX DI2 et pas SRAM 2*12. Ce qui me convient bien ! et je le trouve très beau aussi avec son beau violet. et il est génial à conduire. et le prix est totalement justifié par les équipements… et le prix c’est “chacun choisit en fonction de son budget” et ça ne regarde pas les autres ! d’ailleurs perso les autres je m’en fout un peu de ce qu’ils pensent 😉
Au point que j’ai failli m’acheter celui-ci d’occasion récemment 😉 en plus de l’autre… mais les 5 autres vélos du garage auraient dû lui faire de la place et n’auraient pas apprécié alors… 😉