Dan De Rosilleshttps://www.strava.com/athletes/5149425
Dan de Rosilles quadrille sans relâche les routes et les chemins d’Occitanie, entre Cévennes et Camargue. Traceur passionné d’itinéraires de route et de gravel, il administre plusieurs clubs Strava : Arles Gravel, Mi-Fixe-Mi-Gravel, Cyclistes Arlésiens Longue Distance (CALD) et Arelate Denta Rota Fixa. Il aime le pignon fixe, la longue distance, le bikepacking, la pêche à la mouche, le saucisson et les bières artisanales. Ses textes et ses photos sont publiés régulièrement sur Bike Café et plus ponctuellement dans la presse papier.
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Bonjour, autant certains gadgets électroniques apportent un réel gain dans l’expérience vélo au long cours (je pense principalement au GPS et aux lumières…), mais est-ce que cela va dans le bon sens si on part faire du gravel / bikepacking / voyage à vélo “léger” en embarquant une pompe électronique en lieu et place de la classique et inutilisable pompe manuelle (avec manomètre – attaché ou externe – si besoin de précision) ? Sportivement, Cyril
Bonjour Cyril,
Vous avez tout à fait raison, il n’est pas question d’emporter avec soi la Bosch Easypump quand on part rouler, d’abord parce qu’elle est bien trop volumineuse pour cela, et ensuite parce que je pense qu’il vaut mieux partir avec le strict minimum : le vélo est bien assez dur comme ça, autant se charger le moins possible, je suis partisan de la plus grande autonomie / débrouillardise possible, surtout en gravel quand on est loin de tout. Comme vous le savez, plus d’assistance, c’est toujours moins d’autonomie…
Ceci dit, la Easypump n’est pas un gadget, c’est un superbe outil électroportatif, solide, durable et précis. Je le préconise à la maison, car comme dit dans l’article, seul un gonflage très précis garantit en tubeless de maîtriser le comportement et obtenir le meilleur rendement possible des pneus (et c’est un testeur expérimenté qui vous le dit).
Pendant les sorties par contre, je suis encore plus radical que vous, car je ne prête aucun crédit aux pompes équipées de manomètres, cadrans à aiguille ou numériques, qui sont toujours faux (ou à interpréter avec beaucoup de poésie). À mon avis, dans les cas de regonflages (ou de dégonflages) sur le terrain, seule l’expérience, les sensations de pilotage et la pré-connaissance des pneus dont on dispose permet d’obtenir (à quelque chose près) la pression idéale.
Merci de nous lire,
Dan
Originale et sympa la forme de cet article. Bravo !
Elle permet également de claquer un pneu tubeless au montage ?
Bonjour,
Non absolument pas, c’est un gonflage doux et précis, qui s’applique uniquement à des pneus déjà montés.
Un grand Merci à Bike Café et DDR de remettre au gôut du jour le roman photo ! Allez tant pis j’ose : c’est le genre d’article qui me regonfle à bloc !
Ah ah ! Voilà quelqu’un qui a des lettres !
Il manque juste le petit côté glamour… 😉
vu le produit chez Castorama Nimes à 54,90€
Article super intéressant, un grand merci 🙂
Merci Mathilde ! Vous avez reçu des informations complémentaires par email.