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À l’abri sous le Poncho cycliste

Le seul vêtement de vélo, véritablement protecteur lorsqu’il pleut à verse, est sans conteste le Poncho. Cette sorte de cape, équipée d’une capuche, couvre totalement le haut du corps du cycliste. Certes cet équipement n’est pas le plus esthétique, ni le plus aérodynamique qui soit, mais vous serez heureux d’en posséder un, plié au fond de votre sacoche, lorsque vous serez pris sous une violente pluie d’orage.

Ce vêtement puise ses origines en Amérique du Sud, le long de la Cordillère des Andes. Le mot poncho viendrait de « puchu » de la langue Quechua ou peut-être de « pontro » de la langue Mapudungun. Le poncho, version tissu en alpaga ou en coton, a vêtu les peuples des Andes pendant des siècles. Très apprécié pour sa polyvalence, il garde au sec lorsqu’il pleut et maintient au chaud lors des nuits froides en haute montagne. Il est même devenu le marqueur de la mode Hippie dans les années 60, et a également habillé Clint Eastwood dans le film de 1964 « Pour une poignée de dollars« …

Clint Eastwood dans le film de 1964 "Une poignée de dollars"
Un poncho devenu célèbre avec Clint Eastwood

Mon expérience

En octobre j’ai participé à la rando vintage « La Bonne Mère Cyclo Classic » entre Aix et Marseille. Sur nos vieux vélos, nous avons vécu un passage dantesque, dans la descente du col Sainte Anne qui nous menait vers Allauch. Nous avons été pris dans un orage de folie : éclairs juste à côté de nous et surtout de violentes averses qui ont transformé la route en torrent… Ceux du groupe qui s’en sont le mieux sortis étaient les possesseurs de poncho. Moi avec mon coupe-vent Specialized, pourtant d’excellente qualité, j’étais trempé jusqu’aux os dans cette descente et je grelotais de froid. J’aurais bien aimé avoir moi aussi un poncho…

Le poncho de vélo

C’est généralement en ville sur les trajets de vélotaf que l’on voit le Poncho de sortie, lorsque la pluie est là. Complété par un pantalon de pluie c’est encore cette solution qui permettra au travailleur urbain d’arriver au bureau sans ressembler à une serpillière. Ce Poncho a également séduit les voyageurs à vélo et les cyclotouristes au long court, que rien n’arrête. Il est présent dans leur sacoche, prêt à être sorti si les éléments se déchaînent.

Cette sortie en octobre m’a donné l’idée de m’équiper d’un Poncho et je me suis lancé à la recherche d’un modèle sur le site du lecyclo.com. J’ai été surpris par le nombre de produits disponibles dans une fourchette de prix allant de 35 à 95 €. Du coup quel dilemme pour choisir le bon équipement ! En examinant les caractéristiques j’ai présélectionné 2 produits.

Fulap de Spad de Ville

Le petit film que vous pouvez voir plus haut m’a convaincu : ce Fulap m’a semblé au point… Comme vous l’avez constaté sur les images, il peut pleuvoir à seaux et malgré tout on reste sec. J’ai aimé les différents dispositifs permettant d’ajuster la cape et de la maintenir en place au niveau des mains et des fesses. La visibilité est assurée par des impressions réfléchissantes dans le dos qui me permettraient éventuellement de choisir un Poncho de couleur noire car je suis allergique au jaune fluo.

Poncho Fulap de Spad de Ville
Poncho Fulap de Spad de Ville

Autre argument si nécessaire, la société Spad de Ville, créée en 2010 et basée à Grenoble, a adopté une démarche éco-responsable dès la conception de ses produits jusqu’à leur fin de vie.

Le Poncho Fulap est équipé du système KDS® réglable qui protège efficacement les genoux et les cuisses sans s’envoler, en laissant une totale liberté de mouvement. Étanche, respirant et compactable, sa matière permet de le ranger rapidement. De larges motifs rétroréfléchissants permettent de rouler la nuit en toute sécurité.
FULAP est aussi très adapté au vélo de voyage, au bikepacking et au B.U.L. (Bivouac Ultra Léger).

Poids 300 g

Couleurs : noir, jaune, rouge, bleu

Prix : 79.49 €

Infos sur le produit sur lecyclo.com

Valdipino de Vaude

Plus basique que le Fulap, voici le Poncho pluie jaune haute visibilité avec capuche Valdipino de Vaude. Il protège le cycliste de la pluie et du vent lors de ses sorties quotidiennes à vélo ou ses promenades cyclotouristes. En effet, parmi ses atouts, dont sa fabrication écologique, on compte sur une parfaite étanchéité au vent et à l’eau grâce à son tissu externe 100 % polyamide et son tissu interne 100 % polyuréthane. Sa longueur permet de protéger votre corps jusqu’aux genoux.

Poncho Valdipino de Vaude
Poncho Valdipino de Vaude

Fonctionnelle, la cape de pluie jaune dispose d’une capuche montée qui se resserre par un cordon, pour bien épouser la forme de votre visage et empêcher la pluie et l’air de pénétrer. Une poche à l’avant vous permet de ranger votre téléphone ou porte-monnaie. Cette poche ventrale sert également à ranger le poncho, une fois enlevé. En effet, il suffit de bien plier ce dernier et de l’enfiler dans la poche. Vous pouvez ainsi le transporter facilement dans votre sacoche vélo.

Poids : 290 g

Couleurs : noir, jaune

Prix : 32.99 €

Infos sur le produit sur lecyclo.com

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Patrick
Patrick
Aix-en-Provence - Après la création de Running Café, la co-fondation de Track & News Patrick remonte sur le vélo en créant Bike Café. Il adore rouler sur route et sur les chemins du côté de la Sainte-Victoire. Il collabore en freelance à la revue Cyclist France. Affectionne les vieux vélos et la tendance "vintage". Depuis sa découverte du gravel bike en 2015, il s'adonne régulièrement à des sorties "off road" dans sa belle région de Provence.

3 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    J’utilise un poncho Vaude (modèle covero) depuis plusieurs années et j’avoue être plus que moyennement satisfait. J’ai essuyé quelques gros orages en France et surtout une journée de pluie intense aux environs du Cap Nord.
    Pour faire bref, je me suis rapidement retrouvé trempé jusqu’au slip et n’ai trouvé mon salut qu’à une providentielle cabine téléphonique d’urgence.
    Depuis cette mésaventure, je me pose quelques questions :
    Quelle est la durée de vie de ces ponchos (le mien a maintenant cinq ans)
    Est-il possible de réactiver l’imperméabilité de la toile ou dois-je définitivement le mettre à la poubelle ?

    Cordialement,

    Guy

  2. Je suis également dubitatif à l’égard du poncho. Les pieds ne sont pas protégés des éclaboussures et du vent latéral et surtout, on ne peut plus indiquer sa direction, sauf à se livrer à une manœuvre périlleuse sous la pluie ! et ça, c’est extrêmement dangereux je trouve. De ce point de vue là les derniers ponchos Decathlon sont mieux pensé (ils ont des manches).

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