Les annonces de nouveautés sont nombreuses et le marché de plus en plus porteur du gravel inspire les marques. Voici quelques nouveautés que nous avons détectées et également quelques produits que nous avons pu tester.
Fizik Atlas
Annonce Fizik : test à venir.
Les Terra Atlas ont été conçues pour affronter une variété très large de terrains hors route. Elles s’adaptent aussi bien à des pratiques rapides, au cyclo-cross comme aux randonnées épiques. Le nom du modèle : Atlas, évoque également l’univers de la montagne, les aventures dans l’arrière-pays, en passant par les voyages de nuit à vélo et les courses d’endurance intercontinentales.
Ces Terra Atlas sont nées de commentaires des cyclistes suite à l’utilisation de la populaire Terra X5. Ces éléments ont orienté Fizik qui a, sur ce modèle Atlas, équilibré confort et performance pour offrir un produit plus polyvalent dans cette gamme. La semelle extérieure a été redessinée avec un ajustement plus généreux, elle est dotée d’un seul serrage BOA L6 micro-ajustable et la plaque interne de la semelle est en nylon pour assurer un pédalage efficace. La semelle extérieure est recouverte de caoutchouc avec des crampons profonds et des crampons amovibles pour assurer une accroche efficace en randonnée avec un vélo entièrement chargé ou pour marcher si c’est nécessaire.
Caractéristiques
- L6 BOA® Fit System
- Semelle X5 avec plaque nylon recouverte de rubber tread, stiffness index 5
- Poids : 355 g
- Tailles : 36-48 (37 à 47 existe en 1/2 pointure)
- Prix : 159 €
Porte bidon Lezyne
Testé par Laurent
Vous avez pu voir ces portes bidons lors de l’essai du Superior X-ROAD, où leur couleur crème se mariait à merveille avec le coloris du vélo tchèque. Malgré un essai du vélo sans ménagement, Laurent n’a pas perdu ses bidons. Un bon point !
Construits en composite durable et renforcés de fibres, ces portes bidons ont une forme qui permet un (dé)chargement latéral optimisé pour un accès facile aux bidons dans des cadres compacts et notamment lorsqu’on utilise une sacoche de cadre en bikepacking. À noter qu’ils sont conçus pour accueillir deux cartouches de CO2 des deux côtés de la cage. Les trous de montage ovales permettent un réglage fin de la position sur le cadre. Très épais, leur poids reste contenu avec 48 g sur la balance.
Prix : 19,95 €
Guidoline Prologo
Testée par Laurent
Là aussi, vous avez pu voir cette guidoline sur le Superior X-ROAD, qui n’est évidemment pas étrangère au confort constaté à son guidon. Ce nouveau ruban Plaintouch+ est l’évolution de l’un des best-seller. Le traitement Bristle rend le matériau encore plus résistant à la sueur, à la pluie et à la boue, améliorant encore la facilité de lavage et offrant une adhérence maximale. Ce qui n’est pas négligeable pour un usage de type Gravel ou Cyclo-cross ! L’insert en gel apporte confort et absorption des chocs.
Disponible en plusieurs couleurs.
Prix : 21,90 €
Maillots et cuissard Gravel ALé Cycling
Annonce ALé Cycling, test à venir.
ALé Cycling présente une gamme gravel 2022 assez réussie avec notamment le maillot Scottish et le cuissard Stones Cargo. Bourrés de poches et utilisant des matières et des codes graphiques très gravel, ils séduiront sans aucun doute les pratiquants du “off-road”.
Stones Cargo
Le Stones Cargo en tissu Sapphire, durable et à haute compression musculaire, comporte des poches latérales pour ranger tout ce dont vous avez besoin pendant une sortie à vélo. Le dos est en polaire, la forme ergonomique pour suivre les mouvements sur le vélo. Des poches sont également présentes dans le bas du dos.
Prix : 142,95 €
Scottish
C’est un maillot doux fabriqué avec des tissus respirants et confortables, sélectionnés pour les longues sorties hors route. Les graphismes à effet tartan et les couleurs tendance rendent ce maillot polyvalent et multifonctionnel. Trois grandes poches arrières et deux poches latérales vous permettent de transporter des vêtements d’urgence, des outils, des collations et tout ce dont vous avez besoin pour le voyage.
Prix : 99,95 €
Gants et couvre-chaussures hiver/mi-saison Castelli
Testés par Matthieu.
À l’ouverture du colis, les produits sont sobres et bien finis, conformes à ce que l’on attend de la marque au scorpion.
Testés en gravel et sur des sorties route de 3 à 4 heures, les gants et couvre-chaussures offrent une excellente protection contre le vent et le froid. Leur limite d’utilisation, subjective puisque dépendant de la résistance au froid du cycliste, a été de 0°C pour moi et la température de confort 5°C. Après vérification des caractéristiques techniques, on est bien dans le domaine d’usage puisque la fiche produit recommande une plage d’utilisation de 5 à 12°C. Selon les régions, vous pourrez donc utiliser ces gants jusqu’au mois d’avril.
Les gants offrent un bon amorti au niveau de la paume et une bonne protection thermique grâce à leur doublure polaire. Il faut bien prendre le temps de les enfiler car la terminaison autour du poignet est réalisé en tissu néoprène élastique, permettant d’éviter l’entrée d’eau en cas de pluie. Seul bémol : le bout des doigts (pouce et index) annoncé comme compatible avec les écrans de smartphone se révèle dans la pratique plutôt capricieux pour les actions sur écran tactile.
Les sur-chaussures sont aussi d’excellente facture et grâce à la membrane Gore-Tex, les pieds sont isolés du froid et du vent et vous roulez au chaud jusqu’à 5°C. En dessous de cette température, vous commencez à ressentir de l’inconfort. Elles s’enfilent facilement avec une ouverture assez large pour bien faire passer la cale et la talonnette de la chaussure. Le revêtement anti-abrasion situé sur le textile en contact avec le sol est assez résistant. Après une crevaison et une marche à pied forcée de près de 2 kilomètres, il n’a pas bougé à l’exception de la zone talon, qui a commencé à légèrement se dégrader après 3 mois d’essais (1 300 km). A noter que le zip assurant la fermeture étanche descend un peu durant le roulage mais rien de méchant puisque l’on parle de 2-3 centimètres.
Ces deux produits sont excellents techniquement et peuvent facilement être emportés dans des sacoches car ils sont aussi légers. Leur prix, élevé, s’explique par la finition et la qualité de la membrane utilisée.
Prix gants : 59,95 €.
Prix couvre-chaussures : 79,95 €
Veste Sporftul Supergiara Puffy
Testée par Philippe.
Comme son nom l’indique, cette veste est caractérisée par ses manches courtes bouffantes. Sportful ouvre ainsi la voie à la veste Nini : ni veste, ni gilet classiques.
Ce qu’en dit le fabricant :
Source : Sportful
« Isolante et déperlante, cette veste thermique à manches courtes est conçue pour les courses d’endurance par temps froid ou la nuit dans des conditions extrêmes. Sa
conception sans manche en fait un vêtement polyvalent. Vous pouvez également la revêtir pendant vos pauses ou la nuit pour dormir. Portée avec des manchettes déperlantes, elle assure une couverture et une protection optimales.”
Spécifications techniques
- Matière extérieure à structure fermée et traitement déperlant pour limiter l’infiltration de l’air et créer une couche isolante d’un grand confort thermique.
- Doublure et matière isolante sur la partie principale de la veste et sur les manches, panneaux extensibles non isolants sur l’arrière pour une meilleure liberté de mouvement,
- Compressible pour faciliter son rangement dans un sac, bandes élastiques pour l’attacher à votre guidon ou au cadre de votre vélo.
Test en statique
Par rapport à cette description technique et sur mon exemplaire, les panneaux extensibles non isolants sont sous les bras et le dos est du même matériau que la partie principale et il n’y a pas de bande élastique d’attache. La tirette du zip mériterait une prolongation afin de faciliter sa manipulation. La gestion de la capuche, qui a le grand mérite d’exister, n’est pas aisée : il m’a été impossible de
rouler cette dernière et de profiter du col velouté car les passants de fixation sont mal positionnés. Esthétiquement, les manches courtes et légèrement bouffantes, déstabilisent par rapport aux vestes habituelles plus ajustées (à taille identique, M pour mon cas), mais elles sont en accord avec le torse plutôt ample. Pour beaucoup d’entre nous, leur complément indispensable est un paire de manchettes : elles prendront place naturellement dans la poche filet pectorale destinée à recevoir la veste en position de rangement roulé-boulé.
Sur le terrain
J’ai roulé avec cette veste dans différentes configurations et activités (gravel, route, vtt et même rando) avec des températures entre 7 et 15 degrés. Donc pas de grands froids, d’endurance voire de nuit à l’extérieur. Les manches de la veste étant courtes, je l’ai toujours associée avec une première couche à manches longues. Pour des sorties avec soleil, je l’ai portée seule en seconde couche. Dans les montées, surtout en gravel sur les pistes plein soleil, la veste ouverte et les manches courtes permettent de bien gérer l’élévation de température corporelle.
Dans les descentes, qui plus est à l’ombre, on remonte le zip, et avec les gants l’absence de rallonge à la tirette se fait sentir… L’avant bras étant, en descente, plutôt horizontal, je n’ai pas été gêné par l’effet du vent sur cette partie. Cependant, une première couche avec un tissage coupe-vent serait un plus. Pour les sorties plus fraîches, j’ai utilisé une troisième couche coupe-vent peu chaude mais ajustée. L’avantage de la manche courte est de ne pas engoncer au niveau de l’avant bras. Et comme précédemment, en fonction de la montée ou de la descente, on ouvre ou ferme les 2 couches supérieures et tout se passe bien. Il m’est même arrivé d’enlever la Supergiara et de la glisser dans une des poches arrières du coupe vent.
Quelle que soit la configuration, je n’ai pas eu besoin de manchettes. Ni de déployer la capuche ; mais cette dernière lorsqu’elle est roulée, a tendance à balloter de part et d’autre du cou telle une mini-cape diabolique et à claquer au vent dans les descentes (de là à dire qu’elle freine…).
4 coloris.
Prix : 149,90 €
Fiche produit Sportful Supergiara Puffy
Pour conclure
Fervent adepte du gilet, j’ai apprécié d’avoir enfin une bonne protection de l’épaule et du biceps, que la Supergiara soit en couche externe ou sous un coupe vent. Cette partie du corps, comme la cuisse, étant volumineuse – enfin tout est relatif pour mon cas – elle participe plus au refroidissement du corps que l’avant-bras ou le mollet. La protéger du refroidissement est donc important. C’est la première veste qui rompt avec l’habituelle dichotomie veste / gilet. Esthétiquement inhabituelle mais intéressante en pratique, j’espère qu’elle inspirera une nouvelle tendance.
J’AI AIMÉ
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