Le Concours de Machines révèle chaque année le talent des cadreurs artisanaux français et étrangers. En 2022 ce rendez-vous aura lieu à Roubaix du 23 au 26 juin. Ce concours est la résurgence d’un événement qui avait disparu dans la deuxième partie du 20ème siècle, suite au désamour du beau vélo artisanal. C’était autrefois la vitrine du savoir-faire artisanal du cycle et ce renouveau est un signe fort du regain d’intérêt pour les belles bicyclettes. C’est à Rambouillet que j’avais rencontré Sébastien Klein (Cycles Brevet), un de ces jeunes artisans cadreurs qui produisent de superbes “machines” à pédaler. Cette rencontre a eu une suite, car c’est à lui que je me suis adressé pour réaliser mon nouveau vélo.
Single speed mania
Pourquoi se faire construire un vélo mono vitesse ? … Quelle idée ! … “Tu ne sais pas qu’il existe des dérailleurs ?” … “Achète plutôt un VAE à ton âge !” … J’en ai entendu des belles, lorsque je racontais que je me faisais construire un nouveau vélo, et que ce serait un single speed, ajoutant pour aggraver mon cas, que c’était pour faire de longues sorties sur route. Effectivement, ça peut surprendre de vouloir rouler en mono vitesse, alors que nous vivons une époque inflationniste en matière de pignons sur nos vélos : 11, 12 et maintenant 13.
La single mania m’est tombée dessus par hasard. Dans un lot de vélos à vendre, d’un club de pistards qui fermait ses portes, il y avait un vélo rose, peint à l’aérographe. Vu son look très kitsch, personne n’en voulait. Je l’ai acheté, sans trop savoir ce que j’allais en faire. Il est passé par plusieurs itérations : d’abord guidon Bull Horn, frein avant pour des balades style “bobo” dans Paris, puis avec 2 freins et une fourche route chromée il a commencé à découvrir les petites routes de la campagne aixoise, campé sur ses vieilles roues à boyaux équipées de moyeux Campa. Étrange destinée pour un vélo qui était né pour ne voir que le sol monotone d’un vélodrome.
Le projet
Les sorties se sont allongées, dépassant souvent 100 km sur des parcours vallonnés. Ma pratique est devenue addictive, et au fil des mois, je sentais que mon coup de pédale devenait plus efficace et que la chorégraphie de la danseuse était redoutable, pour venir à bout des montées les plus difficiles. Petit à petit, voyant le plaisir que m’apportaient ces rides solitaires, je me suis dit que je pourrais mettre ce concept au goût du jour, en imaginant une machine ultime (enfin … pour moi !).
Cadre en acier haut de gamme, avec un triangle avant réactif à souhait, un arrière rigide, une fourche à l’ancienne souple avec un déport adapté. Ce vélo serait un peu plus long que mon vieux pista, avec un meilleur système de freinage (ce ne sera pas dur à obtenir) et il pourra accepter des pneus de 28 sur des roues modernes au style néo-rétro. J’avais découvert la qualité du travail de Sébastien Klein ainsi que son goût des lignes pures et esthétiques, qui correspondaient à mon envie. C’est au début 2021 que le projet est arrivé à maturité, je lui ai alors commandé ce “diamant noir“.
Une simplicité complexe
S’adresser à un artisan n’est pas la voie la plus facile, pour se faire construire un vélo. Chaque “artiste” cadreur possède un style bien à lui, ses habitudes, voire mêmes ses certitudes… Alors autant choisir celui dont la spécialité répondra le mieux à votre projet. J’avais pu apprécier le travail de Sébastien sur des vélos qu’il avait fabriqué et regardé “à la loupe” les photos sur son Instagram. J’ai découvert ses réalisations et particulièrement un cadre simple, pur avec le détail d’un pontet arrière assez sublime, qui faisait le trait d’union d’un magnifique triangle arrière en inox. Nous avons échangé sur la base de mon projet début 2021, et en juillet je suis allé dans son atelier à Cruzille, emportant avec moi mon pista rose “old school“ qui servira de référence à ce nouveau projet. J’apportais également avec moi la majeure partie des pièces choisies pour le montage, notamment les roues avec leurs moyeux polonais Mack montées de façon artisanale par Franck Le Renard.
Nous avons affiné la géométrie du vélo, sur la base de mesures effectuées sur un bâti réglable. Sébastien a relevé toutes les cotes de mon vieux cadre : angles, déport de fourche et bien sûr longueur, hauteur, empattement… Je suis rentré à Aix-en-Provence et la longue attente a commencé. Sébastien était occupé par la construction de son vélo du concours de machines 2021, puis il a enchaîné un événement en Grande-Bretagne et j’ai pris rang dans la liste des clients en attente. Actuellement, Sébastien prend des commandes pour septembre 2023.
Pour compliquer la chose, les approvisionnements de tubes et autres composants comme les pattes arrières, boîtier de pédalier, tête de fourche, pontet, jeu de direction… ont été difficiles, dans un contexte général de carence des pièces sur le marché du cycle. Cela nous amène à février 2022 où nous avons dû trancher le cas de la longueur des bases, pour le retournement de la roue entre mon pignon de 19 et celui de 22. Sébastien a réalisé une simulation sur ordinateur pour modéliser ce montage, qui devait éviter de dégonfler le pneu pour sortir la chaîne et retourner la roue.
Faire simple… c’est parfois complexe…
Sébastien, qui est plutôt un spécialiste des belles randonneuses, s’est pris au jeu de la conception de ce single et il m’a avoué que finalement, derrière la simplicité apparente de ce type de vélo, se cache une certaine complexité en matière de conception. Nous avons convenu ensemble d’une sorte de “roman photos” de la construction de mon vélo. À chaque étape importante, Sébastien m’a envoyé des points d’avancement, illustrés par des photos… J’ai vu mon vélo prendre forme au travers ce feuilleton.
Le triangle avant
Ça avance, le triangle avant est coupé ajusté. Un renfort a été usiné et brasé pour le tube de selle. Le passage de câble interne sur le tube horizontal est fait, usinage des lumières et brasage des inserts. Deux inserts accueillent la gaine du frein arrière et sont reliés par un petit tube en laiton dans lequel va coulisser le câble du frein arrière. La douille de direction est percée au niveau des jonctions avec les autres tubes, et des des renforts sont brasés aux extrémités. Le logo Brevet en inox, est cintré au diamètre de la douille et brasé ensuite à l’argent.
La brasure du triangle avant est effectuée. L’opération est délicate car les tubes Tange Ultimate sont fins (0,35 dans la partie la plus fine) et certaines liaisons, comme celle de la boîte de pédalier où ces tubes fins (0,7 dans les extrémités) rejoignent des parties épaisses, comme cette jonction avec le boîtier de pédalier. L’ajustage avant brasure, est toujours délicat à réaliser. Sébastien a été très attentif à la répartition de la chaleur, pour ne pas trop chauffer et pour obtenir un cordon de brasure régulier.
L’entreprise Tange existe depuis plus d’un siècle. Elle a été créée en 1920 par Yasujiro Tange qui lui a donné son nom de famille et l’a rendue célèbre dans le monde entier. Tange a d’abord produit des fourches et des tubes de cadre CrMo. Il est rapidement devenu synonyme de haute qualité japonaise.
Les bases arrières
Pour les bases arrières, le choix de Sébastien s’est porté sur des tubes en acier inox Columbus XCR. L’objectif étant d’obtenir une bonne rigidité sur ce vélo, qui devra s’acquitter régulièrement de relances en danseuse pour basculer les nombreuses bosses de mes parcours méridionaux.
La fourche
La fourche est en acier également, mais cette fois c’est du côté de Dedacciai que Sébastien s’est approvisionné : c’est du Deda Zero. Les fourreaux sont livrés droits et c’est Sébastien qui les a formé pour obtenir la courbure et le déport souhaités.
Pourquoi – me direz vous – ne pas avoir choisi du carbone ? En fait, outre le souhait de rester dans un look pur et néo-rétro pour mon vélo, je trouve que l’acier offre un flex qui ajoute un confort que je ne retrouve pas avec le carbone. Souvenez-vous de l’article de Jean-Lin qui avait roulé entre Paris et Tours sur un René Herse pignon fixe et qui louait le confort et l’amorti de sa fourche acier courbée. Je ressens la même chose sur mes vélos anciens avec leur fourche en acier. Le déport choisi est dans la norme des randonneuses et la chasse a été copiée/collée de celle de mon ancien vélo piste équipé d’une fourche route.
Premier essai à Cruzille
Le 2 mai 2022 : c’est le grand jour. Direction Mâcon, en TGV pour aller retrouver Sébastien qui est prêt à me livrer mon vélo. Sébastien vient me chercher à la gare pour me conduire à Cruzille, petit village sympathique de cette campagne mâconnaise, où se trouve sa maison / atelier. Après un rapide repas sur le pouce, on descend à l’atelier où je découvre enfin mon diamant noir “en vrai”. Sans tarder, j’installe mes pédales Look et on se prépare à aller rouler pour un test terrain. Le vélo est réglé à mes cotes, que Sébastien avait notées lors de la séance de prise de mesures en juillet 2021. Je mets mes chaussures, je saute sur le vélo… je me sens immédiatement comme “chez moi”. Le vélo est hyper réactif, le cadre est un vrai ressort et le poids super light contribue à une réactivité impressionnante. Je gagne 2 kilos par rapport à mon pista “old school”, c’est énorme.
Nous voilà partis sur les petites routes mâconnaises en compagnie de Tom, qui est en stage chez Sébastien. Le vélo avance bien, les routes sont vallonnées et avec ma petite forme actuelle, il faudra que je m’emploie pour basculer un petit raidard qui se dresse devant nos roues. C’est donc en bonne compagnie que je découvre les vertus de mon nouveau vélo. Le cahier des charges est respecté, et il est temps de confiner le vélo dans mon sac de transport pour reprendre le TGV pour un retour sur Aix, où ce “diamant noir” va vivre sa vie de vélo atypique sur les parcours des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Ce sera une autre histoire dont je ne manquerai pas de vous parler.
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Diamant noir
Le diamant, une pierre qu’il faut travailler pour en faire jaillir le plus de lumière possible. Finie la forêt de câbles et de durites, adieu fils électriques ou même wifi… Nos vélos actuels sont devenus compliqués et les réglages qui vont avec, sont trop nombreux. J’ai fait le choix radical du minimalisme et de la simplicité. Les solutions choisies ont fait leurs preuves : freins sur jante qui font parfaitement le job pour ce type de vélo. Je n’en dirais pas autant sur un gravel, bien sûr. Boîtier de pédalier classique fileté avec un axe titane de 107 mm avec roulement et emmanchement carré pour obtenir un faible “Q Factor” et une bonne ligne de chaîne.
Caractéristiques
- Cadre / Fourche : acier Tange / Columbus / Dedacciai
- Pédalier : Sun XCD – plateau T.A 44 dents
- Roues libres : 19 et 22 BLB
- Roues artisanales : moyeux Mack arrière flip/flop – jantes carbone – rayons Sapim
- Pneus : Veloflex 25 mm
- Freins Shimano Ultegra
- Poignée de frein : Tektro
- Patins : spéciaux jante carbone
- Chaîne : KMC X9 standard pas 1/2
- Guidon : 3T
- Potence : 3T
- TDS : 3T
- Selle : Fizik Antares Versus Evo R1 Adaptative
- Poids : 7,5 kg (sans pédales)
J’adore, merci Patrick
Hello Patrick
Félicitations pour ce choix judicieux et respectueux pour notre . Bravo pour votre choix de travailler avec un artisan
Un superbe vélo, sobre et efficace !
Je vous souhaite bon vent et belles routes à vous deux.
PS je vis en Suisse, dans une région où les raidards sont monnaie courante, et je suis en train de me monter un fixie avec un cadre acier Allegro des 70’s.
Bravo … tu m’enverras des photos quand il sera fini … Bon dimanche
Magnifique machine !!!!! J’adore.
Très beau vélo Pat et belle histoire d’artisan
Superbe ! Magnifique ! Des mots “bateaux” et peut-être galvaudés pour qualifier un projet qui te ressemble.
Tu es unique pour associer la singularité, une capacité à relier le classique et le moderne, l’essentiel et l’accessoire, l’efficace et le beau. Ton ouverture d’esprit qui accueille les nouveautés et la modernité sans préjugés mais sans renier tes propres valeurs ni celles de la tradition non plus ; tes choix qui peuvent paraître iconoclastes mais qui sont toujours fondés sur ton expérience et ce que tu aimes, tout simplement. Tout cela se manifeste avec une évidence désarmante dans ce projet et ton reportage.
Un bel exemple en tous cas pour moi. Non pas forcément pour faire le même vélo mais pour la démarche personnelle totalement assumée, originale mais non clivante.
Merci de la partager avec talent et simplicité. C’est très utile.
Oh … Vince je rougis jusqu’à la pointe de mes orteils 😉
Oui en effet beau travail… mais 7.5 kgs sans les pédales avec 44×19, bon courage dès que la route s’élève.
Le carbone c’est pour les cyclistes, l’alu à la rigueur.
Le titane c’est pour les vieux cyclistes.
L’acier c’est pour les nostalgiques et le marketing qui va avec.
Je reconnais le beau travail du cadreur, prise de côtes, découpe, soudure, finitions.
Bref , sans remettre en cause ni en doute ta pratique c’est surtout un beau vélo taillé pour faire le djeun sur le cours Mirabeau
Marrant ta façon simpliste de voir les choses … Sans doute es-tu trop djeun pour comprendre. Je te rassure je vais au delà du cours Mirabeau : hier 90 km avec ce beau morceau d’acier dans le Luberon sud avec quand même la bascule d’un raidard à 13%. Amuse toi bien avec ton carbone de champion et peut-être qu’un jour tu comprendras qu’on peut faire du vélo autrement, sans rentrer dans des cases.
Je n’ai jamais été aussi près de 70 ans. Je crois qu’on ne s’est pas compris, j’avais pourtant pesé mes mots.
Je reviens donc sur la qualité de construction et la beauté de l’engin mais c’est une utilisation de niche
En effet je m’amuse beaucoup avec mon carbone sans être un champion loin de là. Je passe sur les détails techniques mais avec ce vélo j’ai touché le saint Graal du cycliste.
Chaque année supplémentaire compte. Mais je bouge encore. Et je finis mes sorties par un raidard de 1100 m à 13%, pas trop le choix pour rentrer à la maison. Alors après 100 ou 120 kms j’apprécie le plateau de 34 + pignon au choix.
Ah et je fais aussi du vélo autrement sur un gravel…carbone bien sûr et avec fourche rigide. Ce n’est pas un vtt déguisé avec une fourche amortie. Le vtt c’était avant , il y a longtemps j’ai été djeun.
Pas de case, pas d’embrouille, chacun fait comme il l’entend.
Doobie … mais c’est surtout alors la petite phrase une peu vacharde concernant l’usage du vélo réservé au Cours Mirabeau qui était alors de trop … Pour moi 74 au compteur dans qq jours et après avoir testé un paquet de vélos (carbone, titane, acier, bambou, ..) je suis revenu à l’acier. Pas par nostalgie, mais car ce matériau est pour moi l’idéal. J’ai aussi un gravel WishOne cadre acier également fourche carbone. Ce nouveau vélo artisanal minimaliste est pour moi un remède anti vieillissement. Pas d’exo-assistance juste le minimum pour obliger mon physique à faire le maximum.
Magnifique ! Je parle aussi bien du vélo que de l’esprit de l’heureux propriétaire.
Je roule moi aussi en single acier et je comprends donc très bien les sensations qui s’en dégagent.
Mais en plus avec cette histoire de conception sur mesure, le choix des tubes, cette complicité avec l’artisan … C’est le rêve !
Bravo !
Trop cool !!!! Super reportage merci , bravo aux jeunes artisans aussi.
Superbe vélo Pat. J’adore.
Et je suis de plus en plus convaincu que la simplicité a encore de beaux jours devant elle.
Merci Fabian … Oui j’en suis sûr … Je l’ai vécu lorsque je faisais de la course à pied et maintenant j’essaie de l’appliquer au vélo en rejetant les “exo-systèmes”. Quand je rentre d’une sortie où parfois ce n’est pas facile, je suis bien plus comblé.
Bravo on ne peut d’empêcher de s’identifier à toi et de rêver qu’on commande 3 tubes chez les meilleurs fabricants du monde et qu’on les fait assembler sur mesure en discutant des détails avec l’artisan ; fini le prêt à porter et les concessions faites sur le choix des géométries prévues pour des compétiteurs , les rallonges de potence ou les avancées de selle , avec pour conséquences un corps qui s’adapte à son cadre par compensations musculaires.
Belle idée de laisser la base non peinte ça met en valeur la transmission .
Tu as su résister aux sirènes du marketing contrairement à nous pauvres acheteurs de vélos de série qui nous imposons les codes de la piste pour rouler en fixe . Tu n’as pas collé des composants blindés lourds et taillés pour un vélodrome qui auraient inutilement alourdi l’ensemble . à quoi cela aurait-il servi de bâtir un ensemble trop rigide qui aurait rebondi sur les aspérités de la route et de ce fait aurait diminué son rendement ? Sans parler du dos et des bras qui doivent réaliser le travail de filtration et amortissement sur des fourches trop droites et trop rigides . Ce n’est pas simple d’adapter une géométrie de piste à la route et tu as brillamment réussi en tout cas tu as lancé pas mal d’idées de réflexion.
Merci Christophe … Effectivement mais il ne faut pas rejeter l’intérêt du vélo de série. En fait ce vélo a hérité d’une géométrie classique d’un vélo de piste (poursuite) des années 80. Un bike que j’avais acheté par hasard et un peu pour rouler “bobo” à Paris. Après la greffe d’une fourche route de la même époque qui m’a offert une chasse adaptée à une pratique routière, ce vélo a fait mon bonheur et j’ai fait de super balades de plus de 100km avec dans les beaux paysages du Vaucluse. Il m’a permis grâce à son pédalier piste de me faire prendre conscience de l’avantage des manivelles courtes : 165. Ça été le déclencheur de ma “single mania” et de ma quête ensuite d’un sur-mesure très inspiré de cette machine “néo-rétro” … La rencontre avec Sébastien Klein (Cycle Brevet) a été déterminante dans le choix des tubes. Le sourcing des moyeux en Pologne a été un bonheur en terme d’échanges, … Il faut savoir que c’est un processus lent … Beucoup plus lent qu’un vélo de série.
Pour le vélo, mon credo est le minimalisme comme cela a été le cas en course à pied. Je pense que nos capacités physiques intrinsèques ne doivent pas être supportées en permanence par des “exo assistances” … Ces vélos singuliers exercent mon esprit et entraînent mon vieux corps de sportif … C’est donc un projet global qui ne m’empêche pas d’avoir mon WishOne Sub avec 11 vitesses pour le gravel et les montées de cols et autres sorties route avec des copains “déraillés” …
Bonsoir Patrick,
Il est superbe votre Brevet, j’ai 3 vélos tous en acier, deux Marinoni, gravel et fixe/urbain, et un Tulipp route. Vous mentionnez que la chaîne de votre vélo est standard, donc le plateau et la roue libre sont en 3/32 ? Est-ce parce que les pièces sont moins chère ou simplement par choix ? Concernant le moyeu arrière, vous changez la roue libre selon votre parcours ?
Merci from Québec
Michel
Pour la chaîne le choix a été dicté par le fait que je roule en roue libre. Je dois bientôt la changer le vélo a bientôt 10 000 km. Je vais mettre une Izumi 3/32. Le point faible de la transmission était la roue libre. Après avoir cassé 2 BLB je suis passé à la White Industry et je suis totalement satisfait de ce choix. Pour le braquet en fait je me suis habitué au 44×19 avec lequel je passe toutes les difficultés de ma région jusqu’à 12%. Hier 150 km avec 1300 m de D+ en mode balade, je ne regarde pas le chrono. Ma roue arrière est flip flop pour recevoir un 22 si vraiment je dois monter le Ventoux par exemple, ce que je n’ai pas fait encore. Bravo pour ce choix Marinoni ses véls sont superbes.
150 km en mode balade c’est bien quand même, alors la roue libre de White Ind. est une 3/32 si la chaîne est en 3/32. Le moyeu peut recevoir une deuxième freewheel si la photo n’est pas trompeuse ou je me trompe !
Merci