AccueilMatosTests vélosLe Mondraker Dusty à la conquête des pistes provençales

Le Mondraker Dusty à la conquête des pistes provençales

Voilà un e-gravel qui n’a pas froid aux yeux : ce Mondraker Dusty n’a même pas peur des pistes DFCI rugueuses de Provence. La marque espagnole l’a conçu pour s’attaquer de façon ludique aux terrains les plus difficiles, tout en visant une grande polyvalence d’usage. Après la découverte du modèle Dusty XR à Alicante, voici le test du modèle RR sur nos pistes méridionales des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. (Photos Phillipe Aillaud – vidéo Patrick VDB)

Depuis le premier e-gravel que j’ai essayé en 2018, j’ai rapidement été convaincu que le gravel électrique était le VAE idéal. Je me demande pourquoi les revendeurs de vélo continuent de prescrire, dès qu’on vient les voir pour un VAE, des VTT Electriques qui pèsent une tonne pour rouler sur route ou sur des chemins de campagne. Je l’ai déjà clamé dans plusieurs de mes articles : pour moi LA solution, basée sur le principe simple de la polyvalence d’usage devrait logiquement conduire à proposer des e-gravel, plus légers et plus sobres en énergie électrique. Laissons les VTT électriques à ceux qui veulent grimper pour conquérir des pistes techniques ou descendre des singles piégeux. Le e-gravel est la solution pour rouler sur route ou sur chemins, grimper des cols, aller au marché en ville, suivre la sortie du dimanche avec les copains, partir en bikepacking : la polyvalence est le maître-mot.

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Mondraker arrive dans le monde du gravel

Ceux qui connaissent la marque espagnole savent qu’elle ne fait pas dans la demie mesure. Cette marque, qui jusqu’à présent ne s’intéressait qu’aux VTT ou aux urbains eux-mêmes typés VTT, vient de mettre un pied en dehors de sa zone d’excellence habituelle. Avec cette arrivée dans le monde du gravel, elle confirme qu’elle a du caractère et des idées. Pour ne pas faire comme tout le monde, elle fait curieusement cette entrée avec un “E-gravel” : ce n’est pas commun d’aborder une nouvelle discipline avec un vélo motorisé.

Test du gravel Mondraker Dusty
Le design et la géométrie du Dusty, ont été conçu pour s’attaquer aux pistes les plus rudes – photo Philippe Aillaud

Ensuite, comme vous pouvez le remarquer sur le design et la géométrie, le vélo a été conçu pour s’attaquer aux pistes les plus rudes. Les valeurs des angles – qui sont les mêmes que sur le BMC URS – et la potence courte donnent le ton de ce vélo qui hérite d’un ADN plutôt VTT. Matthieu avait roulé lors du press camp d’Alicante sur le modèle XR équipé d’une fourche suspendue à faible débattement, j’ai choisi le modèle RR, équipé d’une fourche rigide et d’une transmission Sram Rival. 

On remarque immédiatement ce guidon, avec un flare accentué, qui positionne les leviers de freins “couchés” en mode bikepacking. Cette tendance est confirmée par le nombre d’emports présents sur un cadre de vélo, que les aficionados des sacoches auront plaisir à compter ! L’habillage du triangle avec des sacoches sera délicat, car le dessin du cadre est très sloping.

Le design reprend des éléments identitaires de la marque avec le dessin de la colonne de direction, l’attache des haubans arrières qui évoquent une suspension et dont la forme a été pensée pour ajouter du confort sur l’arrière. Le vélo est beau et on remarque le subtil design du décor de sa peinture qui trace, de l’avant vers l’arrière, cette bande noire. 

Géométrie et dimensions

Cela fait une bonne dizaine d’années que Mondraker a bouleversé la géométrie des vtt à prédilection dénivelé négatif en créant la Forward Geometry, qui se traduit par un angle de direction plus fermé, compensé, entre autres, par une potence plus courte et un reach plus important, impliquant un pilote plus dans le vélo que sur le vélo et avec plus de place pour déplacer son corps. Ce type de géométrie a encore plus de sens avec l’augmentation du diamètre des roues. “En 2014, j’en ai ressenti les bienfaits en passant d’un Yeti 575 26’’ à un Mondraker Factor XR, sûrement le premier 29’’ avec une géométrie moderne”, précise Philippe Aillaud qui a essayé également ce Dusty.

Mondraker Dusty géométrie
Mondraker – géométrie du Dusty
Mondraker Dusty RR
Un reach allongé (405, mon WishOne est à 385 en taille M), un faible angle de direction de 70° qui favorise une posture de pédalage droite, améliorant la maniabilité du vélo dans les descentes et les sections techniques.
TAILLE DU CADRESMLXL
ALongueur du tube de selle440 mm460 mm500 mm530 mm
BLongueur du tube supérieur550 mm570 mm595 mm620 mm
CAxe de pédalier70 mm70 mm70 mm70 mm
DHauteur de pédalier286 mm286 mm286 mm286 mm
ELongueur de la chaîne425 mm425 mm425 mm425 mm
FAngle de tube de selle74º74º74º74º
GAngle de tube de selle effectif74º74º74º74º
HAngle du tube de direction70º70º70º70º
IDéport de fourche45 mm45 mm45 mm45 mm
JEmpattement1034 mm1056 mm1082 mm1110 mm
KLongueur du tube de direction125 mm150 mm175 mm210 mm
LReach393 m405 mm424 mm440mm
MStack548 mm576 mm595 mm628 mm
NStem Length60 mm60 mm70 mm80 mm
OFork Height420 mm420 mm420 mm420 mm
Les cotes de géométrie du Mondraker Dusty

L’essai 

Je sors tout juste du test du Trek Domane +SLR 6 équipé du moteur TQ HPR-50 et en septembre dernier, j’avais testé le Help d’Origine équipé du même moteur que ce Dusty, le Mahle X20. Ce sera ma base de comparaison dans cette offre de VAE qui commence à s’étoffer. La comparaison sera partielle, car la vocation de ces vélos est différente, particulièrement pour le Trek qui est un vélo de route pouvant éventuellement faire quelques pistes. Sur le papier, avec les géométries de ce Dusty, je pense qu’il saura s’adapter aux pistes rugueuses de notre territoire provençal.

Premiers rides

Test du gravel Mondraker Dusty

Lors de cette première sortie de réglage, j’ai dû faire face à un Mistral de 70 km/h. C’était une sortie de réglage qui m’a permis de prendre en main le vélo. J’apprécie les commandes dérailleur et niveau d’assistance remarquablement bien placées à proximité comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

Test du gravel Mondraker Dusty
Les commandes de dérailleur et de niveau d’assistance sont placées à proximité – photo Philippe Aillaud

Par rapport au moteur TQ, je trouve ce Mahle bien bruyant, mais cette remarque est à relativiser car le TQ est totalement silencieux. Je me sens bien posé sur ce vélo qui possède une géométrie pourtant très différente de mon WishOne Sub personnel. Le montage des cocottes me gène, je n’aime pas cette angulation et finalement dans les drops c’est délicat pour attraper le bout du levier de frein.

Test du gravel Mondraker Dusty
Le Mondraker Dusty survole les champs de cailloux – photo Patrick VDB

Après quelques sorties sur nos pistes méridionales un peu dégradées par les orages, je me mets à apprécier le comportement très sûr du vélo en descente. Ce Dusty me pardonne mes fréquentes erreurs de pilotage. Sur les pistes fortement dégradées, il survole les champs de cailloux et se sort très bien des nappes profondes de gravillons. L’angle de direction assez fermé offre une belle précision de trajectoire. La direction ne bouge pas et j’ai pu filmer avec une seule main sur le guidon sans me faire de frayeur.

Test du gravel Mondraker Dusty
Finalement en 40 mm tubeless ça passe très bien – photo Patrick VDB

Pour l’assistance, le premier niveau (vert) a été suffisant et j’ai utilisé le niveau moyen (rouge) à partir des pentes à 12%. Je rencontre parfois, sur ces pistes, des passages à 16% où sur mon vélo perso, je suis obligé de relancer en danseuse. Là, en restant assis, ça passe très bien. Ce vélo est ludique et malgré mes piètres qualités de pilotage, je me surprends à passer facile certains endroits délicats que je connais. Je me disais que ces pneus de 40 mm seraient légers pour nos DFCI, finalement non. Les excellentes roues Mavic Allroad filent bien et encaissent les rugosités des pistes méridionales.

Le bilan de ce test pourrait être idyllique, mais malheureusement le comportement un peu lourd de l’arrière finit par éprouver le cycliste. Ça tabasse pas mal et ce moteur qui ajoute du poids, cumulé au rayonnage nécessairement court, n’apporte pas un grand confort. J’aimerais vraiment voir ce que ce vélo pourrait donner en version non motorisée. Le design des haubans suggère une recherche de confort, mais le résultat n’y est pas. L’autre point noir a été le guidon et le placement des cocottes. J’ai été obligé de lever le guidon pour trouver une position me permettant de poser les mains en haut sans me casser les poignets. Du coup, le bas du cintre était trop vertical. Je n’aime pas ces leviers “couchés” très mode bikepacking, mais très inconfortables.

L’autonomie de la batterie est intéressante. On peut facilement envisager de faire 140 km avec du dénivellé. Cela permet de partir en bikepacking sur plusieurs jours, à condition d’emporter le (les) chargeurs.

Mon avis

J’ai apprécié le côté ludique de ce vélo, très agréable à piloter. Il passe partout, sa direction est précise, son design est très réussi. L’intégration électrique est bien réalisée, l’écosystème (cycle / moteur) délivre une assistance en rapport avec les watts que l’on voudra bien mettre. Petit bémol, suite à la panne de batterie vécue par Philippe (voir remarques plus bas), effectivement il faut garder à l’esprit que les charges des 2 batteries (moteur et dérailleur) sont indépendantes. Il faudra y penser surtout si vous partez en itinérance.

Je suis étonné que Mondraker ait commencé à aborder le gravel par un VAE. Perso, j’aimerais bien tester le même sans assistance pour récupérer un arrière plus agile. En fait, ce Dusty a une proue qui nous ouvre de façon intéressante les pistes difficiles, mais l’arrière ne suit pas. Pour le freinage, je partage l’avis de Philippe et j’ai une petite préférence pour Shimano.

Le vélo est globalement bien équipé et la fabrication est soignée. Le prix est élevé, mais dans la norme de vélos comparables.

Le test du Mondraker Dusty par Philippe

Lors d’un reportage dans le Vaucluse, Philippe Aillaud, notre photographe, a suivi Matthieu pour réaliser les photos. Victime d’un Covid, je n’ai pas pu les accompagner et j’ai proposé à Philippe de rouler sur le Dusty afin qu’il bénéficie de l’assistance électrique, pour transporter le matos photo. Le test était intéressant puisque qu’il lui a permis de rouler 111 km avec un beau dénivelé de 1816 m en n’utilisant que 70% de la batterie.

Je retrouve ce type de géométrie utilisée sur certains gravel ayant des gènes VTT prononcés. Naturellement pour son premier gravel, Mondraker ne pouvait que décliner ces géométries que la marque connait bien sur son Dusty.

J’ai roulé ce Dusty RR lors de trois sorties, deux mélangeant route et hors bitume pour 80 km et 900 de D+ et la troisième 99 % route de 110 km et 1800 m. Cette dernière en mode mono car la batterie du dérailleur étant à plat, la chaîne était calée en milieu de cassette (soit un 40/19).

Ce Dusty de test étant en taille M, j’ai été obligé de fortement reculer la selle. Comme les durites sont intégrées, je n’ai pas pu relever le cintre et ai du me contenter de tourner vers le haut. En comparant les géométries des tailles M et L du Dusty avec celles de mon Graxx II, ce dernier s’intercale entre les 2. Je me suis retrouvé plus sur l’arrière et un peu plus bas de l’avant qu’à mon habitude.

En montée, tout passe bien mieux qu’en musculaire, même en restant en mode 1 et en jouant du dérailleur. D’ailleurs, dans la première montée raide (plus de 12 %), j’ai trouvé la démultiplication trop longue ; puis j’ai allumé le moteur ! D’une façon générale, je n’ai utilisé le mode 2 que très ponctuellement dans des raidards.

Et j’ai pu remonter un sentier avec de modestes racines et marches, mais présentes quand même, sentier qui m’est impossible à passer avec un gravel musculaire.

En descente, certes sur des traces VTT faciles, mais secouantes, si la géométrie du vélo ne pose pas de problème, il en va différemment du confort. Le moteur se fait alors très présent, non pas par son bruit mais par son poids et avec les rayons courts nécessaires à son montage : çà tape ! Et l’avant n’est pas un parangon de confort : cela reste « viril ». Pour comparer, j’ai refait avec mon Graxx la même descente d’un petit sentier mêlant pilotage, racines et quelques cailloux. Avantage indéniable pour ce dernier, les 2 étant en tubeless aux mêmes pressions. Et je n’ai pas noté l’avantage de la géométrie du Dusty. Est ce dû à une taille un peu courte ?

Le poste de pilotage apporte sa pierre négative : les leviers du groupe RIVAL ETAP font mal aux doigts lors des freinages – et avec des freins SRAM, il faut beaucoup les utiliser pour se ralentir et forcer pour vraiment freiner. En comparaison, le freinage Shimano (105 ou GRX), seulement un doigt est nécessaire pour de la modulation et de la puissance. J’ai constaté cela lors de tous les tests de vélos gravel équipés en SRAM. Par contre en vtt, je suis en SRAM (les Guide RS et Code RS m’apportent modulation et puissance) trouvant les Shimano trop on/off. Et cerise sur le gâteau, ou tourment supplémentaire, la bosse présente sur les manettes, bien que sous le ruban de cintre, se fait sentir à en meurtrir la paume de la main entre le pouce et l’index. J’ai été obligé de descendre les mains sur les cocottes car le dessin et la position des leviers m’ont empêché de placer mes mains au creux du cintre. Peut être que ce problème de poste de pilotage peut s’amoindrir avec un positionnement des cocottes plus haut, et des cales sous la potence ; enfin avec une position moins en appui sur l’avant ?

Sur bitume

Là les défauts du poste de pilotage en descentes rugueuses ne se ressentent pas, à part le freinage toujours très progressif (!). Mais sur certaines ondulations ou des trous, l’arrière est toujours inconfortable. Ce qui n’est pas le cas de la selle que je n’ai pas remarqué, ce qui est un superbe compliment.

L’avis de Philippe

J’ai roulé sur plusieurs sorties avec de la distance et du dénivelé sur un autre gravel assisté d’un moteur central, de poids plus conséquent (18 kg) et de géométrie plus classique, mais à ma taille (le Giant Revolt E+). Je pense qu’un moteur central est plus efficace en termes de répartition des masses et de confort.

Le moteur permet d’en faire plus, soit avec moins d’effort, soit à plus grande vitesse. À vous les sorties au long cours…

Je m’interroge sur l’adéquation du groupe RAM RIVAL ETAP au gravel. L’ergonomie des leviers et cocottes est, je pense, à revoir, surtout en comparaison du GRX. Par ailleurs, je suis très dubitatif sur l’utilisation d’un dérailleur électrique : outre l’impossibilité de sentir le passage des pignons, l’utilisation d’une batterie spécifique de petite capacité alors que la batterie principale est conséquente, est une aberration. Je comprends que SRAM, qui ne produit pas de motorisation, n’offre pas la possibilité d’utiliser la batterie principale pour alimenter le dérailleur, mais les constructeurs devraient assurer l’interface entre motorisation et groupe.

Une collab avec Apidura

Lorsque l’équipe de Mondraker a roulé pour la première fois avec le DUSTY, elle s’est rendue compte qu’il manquait un petit détail pour apporter une dimension pratique aux émotions que ces premiers rides leur procuraient. Ils ont contacté les experts du bikepacking chez APIDURA pour qu’ils conçoivent des sacoches, qui seraient à la hauteur de la situation.

Apidura et Mondraker Dusty
photo Mondraker


Cette collaboration a permis de proposer des sacoches pour le tube supérieur et le cadre qui ont été conçues spécifiquement pour le DUSTY, afin de protéger vos objets de valeur de la poussière, de l’eau et de la boue. Elles sont fabriquées en nylon 420D, elles sont totalement étanches et dotées de fermetures éclair scellées. La sacoche de cadre est ajustable grâce à une bande Velcro, et la sacoche de tube supérieur a deux positions de fixation filetées.

Sur le vélo d’essai dont je dispose, j’ai pu apprécier la sacoche de cadre qui m’a permis d’emporter un peu de matériel lors de mes essais.

Voir les infos sur le site de Mondraker

Ceux qui prennent plaisir à compter le nombre d’inserts présents sur un cadre de vélo seront ravis. Après, pour l’habillage du triangle du cadre avec des sacoches, ce sera difficile car le dessin du cadre est sloping.

Caractéristiques

  • Modèle Dusty RR
  • Cadre Dusty Stealth Air Carbon
    Fourche Stealth Carbon
  • Transmission Dérailleur Sram Rival XPLR Etap AXS 12 vitesses, pédalier Sram Rival 40 dents
  • Cassette Sram XG-1251 10-44 dents, 12 vitesses
  • Roues Mavic Allroad
  • Pneus Maxxis Rambler 700×40 mm
  • Freins Sram Rival
  • Poids vérifié 13,4 kg en taille M

Prix du vélo : 6299 €

Infos mondraker.com

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Patrick
Patrick
Patrick Van Den Bossche a créé les blogs Running Café, Track & News, puis Bike Café. Curieux invétéré, dénicheur de tendances, il adore mettre en lumière les personnalités et les anonymes du petit monde du vélo. Il collabore régulièrement à la revue Cyclist France et affectionne les vieux vélos et la tendance "vintage". Depuis sa découverte du gravel bike en 2015, il s'adonne régulièrement à des sorties sur route et sur chemins autour de la Sainte-Victoire.

6 COMMENTAIRES

  1. Test intéressant, merci.
    Pour ma part j’ai un e-gravel avec moteur pédalier d’une autre marque espagnole :
    https://www.megamo.com/fr/e-bike/e-gravel/kansas
    J’en suis très content, et je ne trouve pas que ça tape plus que ça. Seul inconvénient,
    le poids élevé (~18 kg). Par contre tarif beaucoup plus accessible, notamment en promotion.
    Je serais curieux d’avoir votre avis sur celui-ci, ou en tout cas un avis sur les avantages/inconvénients des motorisations moteur central vs moyeu arrière
    pour cette pratique.

    • Normal que votre Megamo ne tape pas, il est équipé de pneus en 45 mm (de série en tout cas). J’ai pu essayer le Mondraker dans les deux versions et à mon sens, le 40 mm retenu pour le RR est une erreur. Avec du 45 mm, qui passe largement puisque c’est ce qui est installé sur le XR, on est bien mieux et l’équipe de Bike Café se seraient beaucoup moins plainte du confort. Dommage qu’ils n’aient pas essayé cette petite modification d’ailleurs, un changement de pneus c’est quelque chose de plutôt courant.

      Par ailleurs, Philippe se trompe sur l’histoire du dérailleur électrique : il est tout à fait possible de brancher un Sram AXS directement sur la batterie du vélo, on le voit parfois en VTT. Le problème est plutôt que cela rajoute un câble alors que si les marques choisissent une transmission AXS, c’est aussi pour la beauté et la simplicité du sans fil.

  2. J’ai récemment acheté le dusty RR, je ne peux malheureusement pas vous parler de la qualité de celui ci, car dés sa livraison le moteur ne fonctionnait pas, en revanche, je peux vous parler du SAV inexistant de Mondraker, d’un manque de sérieux de la marque envers ses clients. C’est apparement plus facile pour eux d’inviter des influenceurs en Espagne, que de trouver des solutions rapide auprès de ses clients directs. Lorsque vous avez un responsable France qui vous parle de pas de chance, qui vous dit qu’il ne peut rien faire, qui vous affirme que comme, ils ont 200 assembleurs à l’usine, ils ne peuvent pas vérifier l’ensemble des vélos complètements, je crois que tout est dit, non ?

  3. Le dernier commentaire signé Lilian (17/7/2023) est des plis inquiétants ! Suite à une panne de moteur Fazua sur un Look et face à l’impossibilité de trouver une solution (Look nous renvoie chez Fazua comme si un constructeur automobile renvoyait ses clients en panne de batterie chez Lucas ou Bosch), donc face à ce problème , j’envisageais de me tourner vers Mondraker pour acheter un Dusty R ou SR (urban cross), mais s’ils sont aussi peu sérieux que les français, ça dissuade… Il reste Canyon ou carrément Décathlon ?

  4. Bonjour.
    J’en ai un depuis un an. Le passage en 45 le rend effectivement plus confortable.
    Quand au SAV, j’ai eu affaire à eux, du fait de quelques problèmes électroniques. Ils ont tout changé sans rechigner jusqu’au règlement du problème. Bref, c’est sérieux.

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