AccueilSur le zincBrèves de comptoirEst-ce que le E-gravel, ne serait pas le VAE idéal ?

Est-ce que le E-gravel, ne serait pas le VAE idéal ?

Photo : Philippe et Pierre du Bike Café l’un en gravel musculaire l’autre en E-gravel

C’est la question que je me suis posée, en voyant cette femme pousser difficilement le VTT Électrique, qu’elle vient d’acheter chez mon vélociste préféré. Après la traversée laborieuse du parking, poussant les 25 kg de son engin, elle doit encore produire un dernier effort pour le hisser sur le porte-vélo accroché à l’arrière de sa voiture. Elle va pouvoir rentrer chez elle avec sa nouvelle monture et faire la même manoeuvre à l’arrivée. Va t-elle le lendemain se lancer sur les raides DFCI du massif de l’Étoile, si ça se trouve c’est une vététiste accomplie, et elle a bien fait de s’équiper ainsi. Ou va t-elle rouler sur la piste cyclable en direction de Salon-de-Provence pour faire une petite balade ? Je penche pour la deuxième hypothèse, et je risque de la voir sur la route avec son lourd destrier. Ma réflexion n’est pas sexiste, il se trouve que c’est cette femme qui me l’a inspirée, je pense que j’aurais pu tout aussi bien voir un homme dans le même embarras. 

Cette situation reflète-t-elle un achat à contre-besoin ? Est-ce de la vente par défaut, auprès d’une clientèle qui manque d’information ? Je ne pense pas, c’est sans doute qu’il manque aujourd’hui sur le marché du vélo des VAE légers et polyvalents. De vrais vélos, pas des charrettes motorisées, ni des vélos de curé avec un moteur. Des vélos sur lesquels nous pouvons envisager de pédaler quand même, sans l’aide du moteur, si celui ci s’arrête. Des vélos dont la ligne ressemblerait à celle de vrais vélos. Des guidons tordus ou plats, selon l’option cycliste choisie par leurs propriétaires, mais pitié des vélos qui pèseraient 14 à 18 kilos maximum. Techniquement c’est tout à fait possible alors pourquoi ce créneau n’attire pas plus les marques ?

Le E-Gravel

Appelons ce vélo électrique le « E-gravel », si vous le voulez bien. Je sais que le mot gravel choque encore bon nombre de nos lecteurs, mais pour faire simple on peut admettre qu’aujourd’hui il fédère ce que l’on aurait pu appeler : vélo tout chemins, all-road, randonneuse, … Gravel est un mot aux racines latines, venant de l’ancien français. Il avait pratiquement disparu de notre vocabulaire et le voici revenu des U.S. sous la forme d’un vélo. Donc, si on ajoute un moteur électrique à ce vélo, il devient logiquement un « E-gravel ». 

Test du Specialized Turbo Creo SL Comp Carbon EVO
Petite pause avec le Specialized Turbo Creo SL Comp Carbon EVO, lors d’une exploration le long du canal EDF qui longe la Durance – photo Bike Café

J’ai déjà testé personnellement pour Bike Café 3 produits de ce type un Cannondale Synapse Neo SE, un Look e-765 et un Specialized Turbo Creo SL. Avec ces 3 vélos, on est dans la fourchette 13 à 17 kg … bien en deçà des VTT motorisés et lourdement garnis de suspensions. 

Après ces différents essais, je suis persuadé que l’avenir du VAE tourne autour de ce concept de polyvalence. Je les ai utilisés sur les pistes difficiles du Sud et sur route. J’ai souvent dépassé 100 km lors de mes sorties et je me suis amusé à rouler sans assistance, surpris par le rendement apporté par l’inertie. Peu de marques croient commercialement à ces machines, car comme d’habitude, elles se concentrent sur le marché existant, qui s’appuie sur les 2 mondes traditionnels : la route et le VTT, auxquels plus récemment s’est ajouté le juteux marché de l’urbain. Dans ces 3 univers, dont on imagine précisément l’usage spécifique des vélos, on oublie le besoin très actuel de polyvalence d’usage.

Test du Look e-765 Gravel
Le Look e-765 Gravel, personne autour de moi n’avait remarqué que je roulais en VAE – photo Philippe Aillaud 

Le E-Gravel pour qui ?

Pour illustrer mon raisonnement j’ai imaginé plusieurs profils de clients qui pourraient être, pour différentes raisons, des clients à la recherche d’un VAE. Ils existent et se reconnaitront peut-être, mais pour les besoins de l’histoire j’ai un peu modifié leur présentation :

  • Jean-Claude, cyclotouriste inscrit dans un club qui, compte-tenu de son âge, ne peut plus suivre les copains le dimanche matin. Il décide de passer à l’électrique. Il va chercher le produit qui ressemble le plus à son vélo actuel. Un vélo de route doté d’un moteur. Sacré investissement, il va gagner en confort par rapport à son carbone un peu daté, avec ses freins sur jantes, ses pneus de 23 et sa géométrie cyclosportive. Mais à côté de son vélo de course, Jean-Claude possède un VTT, pour aller de temps en temps flâner sur les chemins. Il va aussi en ville parfois car c’est plus facile que de prendre sa voiture. Il va certainement décliner l’achat de 2 autres vélos électriques sous peine d’assécher son livret A. 
  • Liliane, jeune retraitée sportive. Elle marche, elle fait du golf, mais aimerait bien faire des virées sur les petites routes et chemins dans la superbe région où elle s’est installée pour sa retraite. Le rayon d’action que propose le vélo l’attire, mais son vélo de ville actuel n’est pas adapté à la randonnée. Elle va chez un vélociste près de chez elle. On lui dit voilà il y a ce VTT, avec sa suspension vous verrez il est confortable. 26 kilos… des pneus de tracteurs pour faire de la balade sur routes, pistes cyclables, chemins de halage, … Voilà le diagnostic du vendeur … 
  • Gérard, la quarantaine, roule en vélotaf, mais il n’est pas sportif du tout. Il imagine que la liberté que lui offre son vélo en ville pourrait tout aussi bien lui permettre de faire des belles virées le week-end. Mais dans la vallée de Chevreuse, il y a des bosses, et quand il va en vacances dans le Massif Central ça grimpe aussi et il connaît quelques pistes sur lesquelles il aimerait s’aventurer. Il veut, du coup, un VAE et le vélociste qui entretient son vélo actuel lui propose un gros urbain de 22 kilos sur lequel il sera assis comme sur un banc dans un parc. 

Si vous vous êtes reconnus dans l’un de ces usagers de la bicyclette, vous avez compris que souvent on vous propose ce qu’on a en magasin après un trop bref échange sur votre réel besoin. 

Pourquoi pas la solution E-gravel ?

Dans nos articles sur Bike Café nous vous avons souvent parlé de la polyvalence du gravel. C’est une réalité, ce vélo moyen en tout et excellent pour tout faire, a mérité son surnom de couteau suisse du vélo. Équipé d’un moteur de puissance moyenne, il pourra en toutes circonstances accomplir les missions que vous lui confierez en restant léger, agréable à regarder et adapté à tous les usages. 

Le E-Gravel est le VAE idéal
Le Look E-765 Gravel Dark Bronze Glossy de Jean-Claude – photo Look Cycle

Jean-Claude sur son E-Gravel Look chaussé de pneus Hutchinson Touareg de 40 roule à l’aise avec ses copains le dimanche matin. Il a découvert les joies du gravel et s’amuse beaucoup plus sur les DFCI qu’avec son ancien VTT musculaire. Il n’hésite pas à affronter des montées à 18%. Il circule en ville et prend un plaisir jubilatoire à gicler au démarrage lorsque le feu passera au vert. 

Le E-Gravel est le VAE idéal
Le Cannondale Topstone Neo Carbon4 choisi par Liliane – photo Cannondale

Liliane a déjà fait quelques belles balades au guidon de son nouveau Cannondale Topstone Neo Carbon4. Elle cherchait un vélo féminin avec un guidon plat, mais ce créneau en matière de gravel n’existe pratiquement pas. Elle a repéré ce Topstone et a été séduite par le dessin très ouvert du cadre. Elle s’est habituée au guidon drop bar de son vélo auquel elle a fixé une petite sacoche. La puissance du moteur Bosch et l’autonomie de la batterie couvrent largement son besoin. Elle s’aventure avec son mari et un groupe d’amis sur les sentiers de vignes dans l’arrière pays. Ensemble ils envisagent cet été quelques sorties en montagne.     

Le E-Gravel est le VAE idéal
Le Specialized Turbo Creo SL Comp Carbon Evo de Gérard – photo Specialized

Gérard a craqué pour le magnifique Specialized Turbo Creo SL Comp Carbon EVO que j’avais moi-même testé. Je comprends son choix. Ce cadre dans une grande entreprise, très accaparé par son boulot et en léger surpoids, s’amuse comme un fou le week-end lors de sorties en vallée de Chevreuse. Il revient par des chemins vers les étangs de Saint-Quentin, évitant les grands axes de retour vers la banlieue ouest de Paris. Cet été, il va emmener son vélo dans le Massif Central. Il a commandé des sacoches de bikepacking et il commence à tracer quelques itinéraires qu’il n’aurait jamais envisagé de faire avant. 

Pour conclure 

Test du Specialized Turbo Creo SL Comp Carbon EVO
Petites routes … photo Bike Café

L’idée de cet article n’est pas de faire l’apologie du VAE. Beaucoup de cyclistes peuvent rouler en musculaire, et heureusement pour eux. Ce que j’ai voulu dire c’est qu’au moment de choisir votre VAE, si tel est votre envie, ne tombez pas dans l’illusion qu’un moteur fera tout à votre place. Réfléchissez à l’usage que vous voulez faire de votre vélo, avant de céder à l’offre trop souvent facile qui vous est faite. Comme pour le gravel, qui est souvent mal vendu par les détaillants, le e-gravel est sans doute le VAE idéal pour vous à cause de son extrême polyvalence

Entre les 2 mondes de la route et du VTT il existe un autre monde, bien plus large, bien plus riche. Ce monde vous ouvrira un territoire infini, source d’aventures et de découvertes, dans lequel vous pourrez rouler léger et libre. En tout cas c’est mon avis et je le partage …      

 

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Patrick
Patrick
Aix-en-Provence - Après la création de Running Café, la co-fondation de Track & News Patrick remonte sur le vélo en créant Bike Café. Il adore rouler sur route et sur les chemins du côté de la Sainte-Victoire. Il collabore en freelance à la revue Cyclist France. Affectionne les vieux vélos et la tendance "vintage". Depuis sa découverte du gravel bike en 2015, il s'adonne régulièrement à des sorties "off road" dans sa belle région de Provence.

20 COMMENTAIRES

  1. En raison de soucis de tuyauteries et sur les conseils de mon cardiologue je suis passé du GRAVEL musculaire au modèle à assistance électrique. (Diverge CARBON SPORT au CREOL SL CARBON). Le plaisir est différent car l’engagement sur certaines traces (singles) est redoutable, imaginons qu’un skieur adepte du slalom se retrouve poussé par une force +ou- incontrôlable. Cela reste ludique mais on se prête au jeu du musculaire et il m’arrive d’en taquiner à la force des jambes. Pour les passionnés de vélos sportifs non urbains et pas dans le style tracteur défonçant les sentiers c’est la panacée.

  2. J’ai l’exemple d’un couple d’amis quinquas souhaitant faire « un peu de velo » et ressortant d’un magasin aixois réputé avec deux beaux vtt électriques avec pneus cramponnés en 2.8…et une panoplie complète de downhill.
    Résultat.. 1 sortie ou 2 max par an : trop compliqué de sortir les deux monstres de la cave, de les monter dans la voiture pour aller se balader..

    • Salut Pierre les photos doivent te dire quelque chose … nous étions ensemble c’est toi qui a prise celle où je suis de dos sur le Spe Elec …

  3. Complètement aligné, on a toujours le sentiment que ces vttae tout suspendu sont surcapacitaires pour l’usage qu’il en est fait généralement… Je me demande également pourquoi une voie alternative n’est pas plus travaillée à ma connaissance : un petit moteur dans le pédalier qui serait quasi autonome (recharge pedalage) et qui aiderait sur les coups
    de cul quand on flanche le tout pour un embonpoint très léger. On a vu de beaux prototypes quand on parlait de dopage mécanique chez les pro .

  4. Je suis parfaitement raccord avec cette analyse.
    Il reste cependant à « faire la jonction » avec la randonneuse classique revisitée par l’AE.
    La vraie polyvalence c’est aussi de pouvoir monter dessus des garde-boues, fussent-ils en carbone, pour se protéger lorsqu’on roule dan des flaques, d’installer un porte-bagae minimaliste car l’ordi en vélo-taf dasn une sacoche de selle bike-packing c’est pas top.
    Donc la vraie polyvalence du gravel, il faudrait la pousser jusqu’à (pouvoir) équiper ces vélos des derniers accessoires facultatifs mais installables : garde-boue, éclairage fixe, porte-paquets et porte-bagages minimalistes pour avoir le choix du type de sacoches, bikepacking ou sur PB.
    Les vélos gravel sont encore aujourd’hui restreints par le désir de séduire des routiers en distillant le message qu’un gravel c’est aussi performant qu’un vélo de route mais capable de monter des gros pneus pour passer sur chemins. Il ne faut surtout pas donner l’impression qu’on revient aux vélos de papi (et un porte-bagage ou des garde-boue, c’est forcément un vélo vintage).
    Mais attendons encore un peu. Il y a moins de 10 ans, monter des pneus de 28 ou de 32 c’était faire preuve de passéisme…

    • Merci de ton commentaire Vince on y arrive .. Les gravels actuels ; ceux qui sortent en ce moment, ont ces point de fixation. Je pense aussi que les équipements qui se fixent sans porte-bagage (bikepacking) permettent de transformer très vite son vélo de tous les jours en randonneuse. Les système clic-fix sur le guidon sont pas mal. Reste l’éclairage. La plupart utiliserons des systèmes rechargeables. Les cyclos intensifs passeront au moyeu dynamo sur la roue avant.
      Pour les pneus ça me fait rire, quand je vois ces cyclos sur leurs vieux cadres en carbone (attention ce n’est pas une critique sur le carbone qui a énormément progressé) posé sur des roues chaussées de 23. Sur les routes granuleuses du Vaucluse pour rouler à 22 km/h de moyenne je ne vois pas l’intérêt. Si je leur parle de 28 ou 32 en tubeless ils me disent : oui sans doute, mais on perd en rendement. Les vielles croyances ont la peau dure. Je roule parfois en 650 – 47 avec eux et je grimpe à leur côté 😉 la preuve sous leurs yeux ils continuent à croire que c’est mieux.

  5. Je ne peux que rejoindre cette (pertinente) analyse, roulant depuis presque 1 an sur un Moustache Dimanche 29.5. C’est quasiment devenu ma machine principale tant sa polyvalence est grande. Alors, certes, on peut toujours déplorer son poids encore trop important, notamment lors des transfert SNCF. Monter (ou descendre) les escaliers reliant les quais avec le vélo et la bagagerie demande un certain sens de l’effort. Mais largement compensé par les multiples usages de l’engin. Je peux aller rouler sur les chemins et pistes des Corbières le matin, puis ensuite, ayant monté le porte-bagages arrière (4 vis, 3 minutes) engager les sacoches qui contiennent le viatique et l’ordinateur, pédaler les 30 kilomètres de petites routes qui me séparent de la gare de Carcassonne et embarquer le tout dans un TER pour Toulouse…
    J’ai pu également partir pour des randos de 200 kms sans souffrir du manque d’autonomie électrique et pourtant, les Corbières, ça grimpe.
    Donc, oui, il y a un réel avenir pour ce type de vélos et encore plus si les fabricants se donnent la peine de réduire le surpoids en proposant des machines aux alentours des 18 kilos. En gérant bien sa consommation, les batteries et moteurs actuels autorisent sans problème les sorties longues. Pour le bikepacking de plusieurs jours, il faudra obligatoirement trouver à recharger à l’étape, mais quelque soit le type de VAE, c’est une contrainte incontournable. Sur ce point, le musculaire aura toujours l’avantage !

  6. Ah, j’oubliais : auriez-vous la capacité de tester un jour le Coboc Ten Torino ?
    Au delà d’un look exceptionnel, le vélo affiche un insolent 14,5 kg avec un système qui n’est plus guère en vogue aujourd’hui : le moteur dans le moyeu de roue arrière… Mais la technologie affichée semble assez prometteuse !

  7. J’avais fait la même analyse et ai patiemment attendu le gitane e-gravel sorti en… 2016.
    Je l’ai équipé velotaf avec garde-boues, porte-bagages fly de tubus, éclairage sur système bosch et kit Brooks pour selle et guidoline… J’ai remplacé les roues d’origines dont les roulements ont rendu l’âme par des mavic allroad avec pneus marathon suprême.
    10 000 km de velotaf « plaisir ».

  8. Bonjour et merci pour l’article. Je velotaffe aujourd’hui en VTT, une partie de mon trajet se faisant en forêt sur piste de sable (avec passage de bac à sable quand ça sèche !). Je lis régulièrement vos articles sur le Gravel, et j’aime l’approche vélo unique et polyvalent. Je tourne en rond quand à l’achat d’un vae car je recherche cette polyvalence, d’autant plus que dans un futur proche j’aurais l’alternative sentier ou route pour mon trajet de boulot. Ma question : quelle est la limite du Gravel sur chemin ? Est-ce que des sentiers sableux comme ceux que j’évoque plus haut sont-ils envisageables ? D’avance merci pour le retour.

    • Il est évident que des pneus de 40 – 50 gravel polyvalents seront moins à l’aise dans quelques bacs à sable par rapport à des pneus larges et cramponnés. La polyvalence c’est d’être moyen en tout (le moins possible) … mais le tout est de savoir le pourcentage de ces passages. Faut-il calibrer son choix sur un % très faible d’un parcours ? C’est toute la question.

  9. A nos âges ( 70 et 65) on roule encore avec nos vtt « musculaires » dans les massifs de lEstérel et des Maures. Un jour viendra, ou on va songer à l’électrique… on se voit mal avec des vélos de 25 kgs, à trimbaler de l’appart au porte vélos, aller retour… sans compter, que, si on tombe en panne en plein dans un massif à bosses.. vous avez compris ! Donc, le Gravel, polyvalent, serait la solution, on peut l’équiper de sacoches pour faire des grandes randonnées, et le guidon, on peut mettre un autre comme les vtt. En plus, les Gravels, ils sont quand même plus fins que ces grosses machines aux suspensions compliquées, et souvent en panne, question réglages… pour l’intant, on est encore en forme ( 40 ans de cyclisme), alors on attends de voir, avant de garer nos fidèles vtt Cannondale, avec qui ont a fait des milliers de kms….

    • Bonjour
      Si vous voulez rester fidèle à Cannondale, jetez un coup d’œil aux Topstone Neo Carbon 3 avec la suspension avant lefty (pourtant, je n’aime pas trop le look), il fait autour de 18kg avec un mono plateau de 44 et une cassette 11 vitesses 11/42.
      Sur mon Topstone Neo Carbon 4, j’ai deux plateaux 48/32 et 10 vitesses 11/34, la configuration mono plateau de 44 du Topstone Neo Carbon 3.me paraît plus juste pour ce genre de vélo, la chaîne s’usera peut être plus vite, mais c’est plus simple à gérer et moins lourd. Surtout que le 48-11, je ne m’en sers pratiquement pas.
      D’accord, il n’est pas donné (plus de 6000 €), le Topstone Neo Carbon 4 est plus abordable (4800 €) et si vos chemins ne sont pas trop cassants, il sera largement suffisant, pensez à la tige de selle amortie, c’est un vrai plus côté confort, j’ai 75 ans et j’apprécie.
      Bien à vous.

  10. Bonjour votre article (super) vient à vous poser les questions suivantes.
    Mon épouse et moi possédons vttae pour rando nature et dernièrement Créo spécialized route, vélo absolument génial ,on s’interroge d’investir dans des roues/pneus Gravel pour éventuellement supprimer les vttae ,mais un doute de passer partout et confort (on a 70 ans) surtout dans les mauvais chemins (pierres).Faut il aussi mettre un guidon spécifique Gravel quel avantage il apporte,mettre des pedales plates?.Merci pour votre réponse et tous vos articles.

  11. Bonjour,

    J’étais adepte de la course à pieds mais un problème chronique au tendon d’Achille m’a poussé vers le vélo. Je suis donc novice en cyclisme et j’ai commencé depuis quelques temps en Cube Nuroad hybrid Carbon.
    J’entends trop souvent des critiques envers le VAE. C’est loin d’être un vélo de fainéant. Les gens confondent souvent VAE et cyclomoteur :-). L’assistance peut-être soit éteinte soit dosée à des degrés divers. Mais peu importe le mode, croyez-moi il faut pédaler. J’ai fait une sortie de 60km mi-route mi-sentier, et j’ai terminé sur les rotules. Ah, je n’ai pas 80 ans mais 38 et une condition physique acceptable (min 4h de sport/semaine).
    Pour le poids, ce Gravel fait un peu moins de 14kg, c’est juste un plaisir.
    Plus aucun doute sur la polyvalence du Gravel !
    Et pour les VAE, c’est sympa de pouvoir compter sur un petit coup de pouce au besoin devant des difficultés qui peuvent parfois gâcher toute votre rando et peut-être même vous dégoûter du cyclisme pour les non-fanatiques.
    Bien à vous

  12. A 75 ans, je roulais soit avec un Cannondale synapse, soit avec un VTT titane semi suspendu, j’ai revendu les 2 et me voilà équipé d’un Cannondale Topstone Neo Carbon 4.
    Avec une Tige de Selle Suspendue CANE CREEK G4 THUDBUSTER (350 g de plus, mais quel confort) et ma selle Italia récupérée sur mon synapse, j’ai un vélo de 18kg environ, polyvalent route/sentier confortable et rapide.
    Avec ses pneus de 37 bien gonflés, sur route plate je tiens facilement les 28/30 km/h (je faisais du 33/35 km/h avec le synapse de 7,5 kg) donc pas besoin de l’assistance et dans les côtes, jusqu’à 8%, l’assistance « sport » que je mets par défaut me permet de me maintenir à 26 km/h, vitesse que l’on atteint très vite lors des relances après un arrêt ou un ralentissement sans se mettre en danseuse.
    Avec le mode « turbo 85Nm » et le petit plateau (c’est rare d’en avoir besoin), on « grimpe aux arbres » sans se mettre dans le rouge.
    Donc sur route, je fais les mêmes moyennes qu’avec mon synapse, mais avec des battements cardiaques max diminués de 20 pulsations (130 au lieu de 150), dans ces conditions d’utilisation sur route, l’autonomie, pour moi dépasse les 150 km.
    Sur les sentiers un peu accidentés et les pavés des villes, certes il est moins confortable de l’avant que mon VTT, par contre la partie arrière se comporte mieux malgré des pneus plus fins grâce à la tige de selle amortie et le léger débattement de 30 mm du cadre du Topstone et comme on va nettement plus vite on est secoué moins longtemps.
    J’ai pas mis d’équipements de transport, je me contente d’un sac à dos, l’assistance gomme le poids et ne me limite pas dans ce que je veux emporter.
    En résumé, pour mon usage, il est parfaitement polyvalent et je n’ai plus peur de m’attaquer à des reliefs de plus ou moins 15% sur route, reliefs que j’avais tendance à contourner.
    Voilà mon modeste témoignage, je m’éclate sans trop tirer sur la vieille bête.
    Bien cordialement.

  13. Votre article est très intéressant et on ne peut qu’adhérer à votre avis ! Mais il y a une chose à ne pas oublier… le nerf de la guerre !!! Si Comme vous le décrivez très bien beaucoup de personnes se tournent vers des vélos vendus par des grands magasins (décathlon, Intersport…) c’est aussi pour une question de budget. Les vélos sont proposés en dessous de 2000€ et le e-gravel…n’est pas électrique à ce tarif ! Perso, j’ai 62 ans et fais du vélo depuis de longues années mais un problème de genou me fait aujourd’hui me tourner vers un électrique. Comme vous le décrivez si bien, moi non plus, je n’ai pas envie d’une brouette électrique, mais je n’ai pas envie non plus d’investir autant pour un vélo et j’attends gentiment que mon Intersport me propose un vélo « style » Gravel… il faudrait tout de même qu’ils se dépêchent et comprennent les besoins et de chacun en étant un peu plus à l’écoute. En tout cas, merci pour votre article très pertinent. Patrice

  14. Cyclo depuis 35 ans, je suis passé au VAE route depuis 5 ans suite à des problèmes cardiaques et de tuyauterie (Stents aux jambes et Pacemaker)… Mon Orbea est équipé en 50/34 et 12/28 avec un moteur roue AR puis-je en changeant uniquement les pneus le transformer en Gravel. J’arrive à 13kgs

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