Le territoire des Hautes-Alpes accueille très régulièrement un tourisme vélo estival. Les cyclistes viennent ici découvrir les célèbres cols qui ont fait la décision, sur leurs pentes, de quelques victoires du Tour de France. Depuis 1997, une opération baptisée “cols réservés” a été mise en place par les Offices de Tourisme des hautes vallées du Guillestrois et du Queyras et de Serre Chevalier, vallée de Briançon, afin d’offrir aux cyclistes le privilège de grimper ces cols mythiques, lors d’une matinée qui leur est totalement réservée. Nous avons voulu faire partie du peloton de ces cyclistes VIP, accueillis chaleureusement chaque année par le tourisme local et les bénévoles.
Les cols réservés, c’est du vélo et du tourisme
Pendant les vacances, un Français sur trois pratique le vélo. Pour certains, cela se résume à quelques balades familiales, d’autres en profitent pour découvrir la France, ses petites routes, ses voies vélo et pour les amateurs de montagne c’est l’occasion de découvrir une belle collection de cols à grimper. La “carte postale” télévisuelle du Tour de France attire les cyclistes venant de partout pour grimper ces pentes rendues célèbres par les joutes sportives des champions. Grâce aux vélos à assistance électrique, cette attirance pour les montées spectaculaires des cols s’est démocratisée. De nombreux cyclistes étrangers, qui n’ont pas chez eux un tel patrimoine, viennent spécialement en été pour grimper ces monuments du cyclisme. Les Hautes-Alpes reçoivent 12,5 % de touristes qui pratiquent le vélo de route. Ils viennent ici attirés par un choix de montées qui feront le bonheur des collectionneurs de sommets.
L’opération des cols réservés, qui se déroule de juillet à octobre, permet à tous ces amateurs d’affronter ces ascensions de cols et stations mythiques qui sont fermées exceptionnellement à la circulation motorisée et réservées exclusivement aux cyclistes en matinée. L’accès est gratuit, ouvert à tous, sans inscription, sans classement. Un ravito attend les participants au sommet de chaque col.
Les cols réservés des Hautes-Alpes
Nous avons répondu à l’invitation de 3 offices de tourisme des Hautes-Alpes nord : Serre Chevalier, les Hautes Vallées et le Guillestrois et le Queyras, qui souhaitaient nous faire vivre de l’intérieur cette opération des cols réservés alliant tourisme et vélo. Nous avons eu l’impression d’être, avec les autres cyclistes, des VIP de la montagne, roulant sur une route privatisée dépourvue de voitures et de motos. Sur 3 jours et 3 lieux différents, nous partons découvrir, en toute liberté, de magnifiques montées de cols et tous les à-côtés touristiques que la montagne nous offre en cette saison estivale.
La montagne nous gagne
Les habitudes touristiques évoluent et la montagne l’été possède de solides atouts en proposant un tourisme vert plus frais et plus authentique. Bike Café est basé à Aix-en-Provence, une région très agréable toute l’année, mais très chaude en été. Parfois, nous sommes tentés de partir faire un tour en montagne, profitant d’une ligne de chemin de fer avec un TER qui nous amène en quelques heures, d’un trajet spectaculaire le long de la Durance, en plein coeur des Hautes-Alpes : terminus Briançon. Nous partons, Colin, Philippe et moi avec nos vélos et un équipement minimal pour 3 jours à la découverte des cols réservés.
Attention, néanmoins aux capacités de ce TER qui peuvent être saturées rapidement par des groupes. Nous l’empruntons parfois pour aller dans la région de Sisteron, mais il nous est arrivé de rester à quai avec nos vélos pour attendre le train suivant ou décider de prendre un moyen de transport alternatif, comme cela s’est passé pour notre départ vers Briançon.
Premier col réservé : le Granon
Nous sommes accueillis à Serre Chevalier par Lisa Gibello de l’Office de Tourisme. “La station est pluridisciplinaire en matière de sports. Nous avons toute l’année une animation sportive centrée sur toutes les activités montagne et bien sûr sur le vélo“, nous dit-elle. Nous serons hébergés le lundi soir de notre arrivée au Grand Hôtel à Chantemerle, proche du lieu de départ demain matin.
Au fil de l’ascension
Direction le point de départ du Granon qui est à Saint-Chaffrey. Avec ses 2413 mètres, c’est un des plus hauts cols routiers de France. Sa particularité c’est qu’il n’est accessible à vélo de route que par son versant Sud, le versant Nord n’étant praticable qu’en VTT sur une piste assez raide. L’ascension du Granon est redoutable avec 12,7 km pour 1072 m de D+ à 9% de moyenne. Pas de replat, pas de végétations pour se protéger d’un vent souvent présent ou du soleil, peu de lacets dans la partie médiane pour se relancer… soit ce sera une épreuve de force entre la pente et vous, soit vous déciderez de monter pianissimo pour pouvoir profiter de vues sensationnelles sur la Vallée de la Guisane et le Massif des Écrins, soit vous chercherez le segment Strava en profitant de cette route libérée.
Ce col du Granon est le premier dans notre programme de 3 jours, c’est également le plus difficile sur le papier avec du 9% de pente en moyenne. Il va nous permettre de nous familiariser avec notre assistance électrique sur nos vélos de test. Nous attaquons la montée au départ de Saint-Chaffrey et au premier lacet on prend le temps d’échanger avec les bénévoles. La distance restante nous est rappelée sur chacun des panneaux kilométriques qui jalonnent la montée, comme un chemin de croix. On grimpe tranquille, l’idée étant de faire des images et d’admirer le paysage qui progressivement change pendant la montée. Après la traversée du village de Villard Laté, nous enchaînons des lacets qui offrent, à notre gauche, une superbe vue sur balcon du massif des Écrins.
A la côte 2172, un parking marque le point de départ des randonneurs qui empruntent le chemin du Roy, accroché au flanc de la montagne du Sachet. Un dernier effort vers les baraques militaires et nous voilà en haut. Nous n’irons pas plus loin car la route bitumée s’arrête là.
Grosse ambiance en haut autour d’un ravito tenu par l’Office de Tourisme et des bénévolles. Il est temps de manger un morceau au refuge du Granon. On va déguster une bonne omelette salade avec une tarte aux myrtilles. La descente sera belle, offrant une autre vue sur Briançon qu’on voit au fond de la vallée. Direction l’hôtel pour une bonne douche et séance détente aux bains Bio. Colin en profite pour récupérer les photos et vidéos de nos cartes mémoire et préparer un post pour Instagram. Quelques gouttes commencent à tomber, on quitte le lieu et ses bassins de nage alimentés en eau naturelle filtrée par la végétation. On prend la route vers Briançon avec l’envie de visiter la ville fortifiée. L’orage va nous en dissuader. On prend la direction de la Clarée, pour rejoindre le camping Huttopia situé au hameau du Rosier. On fait la connaissance de Magda Molinari, de l’Office de Tourisme de la haute vallée de la Clarée, avec qui nous avons rendez-vous pour préparer la journée du lendemain.
Les à-côtés
- Spécialistes du vélo : Serre Chevalier VTT. Avec une vingtaine de moniteurs l’activité vélo est importante, nous confie Étienne Lorrain.
- La baignade bio. Au cœur du parc verdoyant des Colombiers, cette baignade allie espace aquatique et exemplarité écologique. Son eau est aussi pure et douce que celle des lacs.
Les bonnes adresses
- Le Grand Hôtel : belle adresse où nous avons bénéficié d’un tarif sympathique en ce début de saison. Les vélos ont été rangés dans le local à ski, vide à cette époque de l’année. Chambres grand confort et petit-déj royal.
- Restaurant : à deux pas de l’hôtel, nous sommes allés manger au restaurant Le Floucat. Bonne cuisine, viande de qualité pour les amateurs et bonne bière bio.
Deuxième col réservé : l’Échelle
Pour cette deuxième étape, nous partons du camping Huttopia, où nous nous sommes installés dans un chalet en bois très confortable. Magda Molinari, de l’Office de tourisme de la haute vallée de la Clarée nous propose d’aller dîner à Plampinet à la Petite Caserne, un super restaurant créatif et gustatif. Elle nous donne rendez-vous pour le lendemain matin au pied du col. Elle va nous accompagner dans la montée sur son vélo non assisté.
Au fil de l’ascension
Le col de l’Échelle est un incontournable du Briançonnais, marquant la frontière entre la France et l’Italie. Il culmine à 1732 mètres et permet de relier la vallée de la Clarée à Bardonecchia. Lieu de passage depuis longtemps, il l’est resté pour les migrants qui traversent ici la frontière. On pourra voir dans la montée le blockhaus du Mauvais pas et la chapelle de Notre-Dame du Bon Rencontre.
Nous démarrons à vélo du camping pour remonter la vallée de la Clarée. En fait, le col commence sur cette route qui monte faiblement. On roule sans moteur en traversant Plampinet. À Saint-Marcellin, on quitte la D994G pour prendre à droite la route du col. La montée sera courte, mais quel plaisir d’enchaîner les lacets ombragés. Dans le premier virage, nous passons devant la petite chapelle de Notre-Dame de Bon Rencontre. Plus haut, on peut apercevoir les vestiges d’un blockhaus, témoin de l’histoire guerrière entre la France et l’Italie. On entend au loin le son d’un accordéon. Nous arrivons au ravito installé au sommet du col d’où proviennent les trilles de l’accordéon de Daniel, un musicien bénévole venu encourager les cyclistes. Tout le monde se ravitaille et nous en profitons pour discuter avec quelques cyclistes.
Magda nous invite à poursuivre la route en descendant le col sur le versant italien.
Changement de décor : la pente devient plus raide et le spectacle est grandiose. Nous passons devant le blockhaus du Mauvais Pas et on traverse deux tunnels creusés dans la roche. Sur notre gauche, se dessinent dans le ciel quelques sommets à 3000 mètres dont le chaînon des Rois Mages : Gaspard, Melchior et Balthazar. On aperçoit également le mont Thabor dont la pointe est encore enneigée. Nous poursuivons notre descente un moment, mais il faudra penser à la remonter pour revenir en Clarée afin de poursuivre notre exploration jusqu’au fond de la Haute Vallée où le bitume s’arrêtera au niveau du refuge Laval.
Direction la haute vallée de la Clarée
Cette route est superbe, on entend chanter les ruisseaux qui déversent leurs eaux fraîches dans la Clarée en contrebas. Après avoir traversé Névache, nous apercevons la cascade de Débaret. La route grimpe pas mal et nous sollicitons nos moteurs pour atteindre le refuge de Laval, où nous arrivons morts de faim. Un bonne bière locale et un délicieux gratin-salade montagnard, suivi d’une tarte vont nous caler pour attaquer la descente vers Névache où nous attend une visite à la ferme de la Clarée. Cette ferme est également une auberge biologique régénérative. Nous allons caresser les petites vaches jersiaises qui se sont parfaitement adaptées aux pâtures locales.
Après cette visite instructive, il sera temps de quitter Magda pour rejoindre notre dernière destination dans le Queyras au pied de l’Izoard où nous attend Alexia Grossan de l’Office de Tourisme du Guillestrois et du Queyras au camping municipal de Brunissard, niché au fond de la route du Pré des Vaches.
Les à-côtés
- Découverte de la Haute Vallée. On vous recommande cette balade en vélo qui se mérite néanmoins avec ses 400 m de D+ pour atteindre le refuge de Laval.
- La ferme de la Clarée : très belle rencontre dans cette ferme familiale à échelle humaine, voir humaniste. Ici, Kristina nous explique comment travailler en symbiose avec son environnement pour un meilleur respect des sols. Cette philosophie agricole se ressent immédiatement dans la qualité des produits proposés. La ferme propose également des chambres d’hôte.
Les bonnes adresses
- Le camping Huttopia de la Clarée. Très beau camping, nous avons apprécié cette nuit dans un chalet en bois parfaitement équipé.
- Le restaurant La petite caserne. Une cuisine montagnarde aux influences italiennes, c’est exactement ça ! La cuisine était excellente et savoureuse avec que des produits locaux et un service remarquable. Nous recommandons vivement !
- Le Refuge de Laval. Bonne cuisine de montagne simple et savoureuse.
Troisième col réservé : l’Izoard
Nous sommes arrivés mercredi en fin de journée au camping municipal de l’Izoard. Devant une bonne bière, avec Jacques qui gère les lieux, nous discutons de l’emplacement et de l’activité vélo dans la région. Ce camping est un vrai “camp de base” pour cyclistes. Installé sous une pinède de 5 hectares, au pied du col de l’Izoard, c’est un endroit idéal pour aller monter le col ou pratiquer le VTT sur les nombreuses pistes de la région.
Au fil de l’ascension
Après Brunissard, finies les lignes droites, la route s’élève en lacets, serpentant à travers la forêt. Pendant presque 4,5 km, la pente, très régulière, flirte avec les 9%. Le paysage se transforme peu à peu, avec de superbes vues sur la vallée et les montagnes environnantes. Attention toutefois à la chaleur : en été, ces pentes orientées plein Sud peuvent rapidement se transformer en fournaise, rendant l’effort encore plus exigeant.
L’Izoard est un col mythique qui nous rappelle l’envolée de Louison Bobet lors du Tour 1953. Lorsque j’avais 9 ans, j’étais fan de ce coureur et dans le bac à sable, je jouais avec mes “petits coureurs” et le mien s’appelait Bobet. Je n’ai jamais grimpé l’Izoard et je suis heureux que ces cols réservés m’en donnent l’occasion avec mes deux amis. Nous partons de notre camping. Notre départ est salué par les cloches des vaches et on attaque la rampe qui nous mène à un enchaînement de lacets. La route est belle, taillée à flanc de montagne, bordée d’un talus constitué de beaux blocs de pierres. C’est ombragé, mais la température est fraîche : ce matin nous avions 10°C sous notre tente à notre réveil.
L’ascension du col réservé de l’Izoard
Arrivés à la Casse Déserte, le décor change et la route descend dans ce trou minéral peuplé de monolithes rocheux spectaculaires. Je pense à Bobet, qui en 1953 roulait ici sur une piste et pas sur le superbe revêtement sur lequel nous roulons aujourd’hui. Après la descente, nous allons remonter et il faudra à nouveau solliciter nos moteurs. Un troupeau de moutons traverse la route et la bergère nous met en garde, le Patou nous regarde de loin : tout va bien. La montée se poursuit et on perçoit un son musical que je n’arrive pas à identifier. Cependant, c’est en arrivant au sommet du col que j’en comprends l’origine. Il s’agit de l’harmonie de 3 cors des Alpes. Il faut sans doute avoir la caisse pour sortir des sons de ces instruments. Je vais interviewer ce groupe venu du Var pour le plaisir d’animer cette arrivée avec leurs instruments étonnants.
Après nous être restaurés, on va entreprendre la descente pour revenir au camping. Le séjour touche à sa fin. On retrouve Alexia à Arvieux où elle nous attend chez Benoit Vaxelaire d’Izoard Cycling. Il a installé son shop au bord de la route de l’Izoard. Aussi, le magasin vélo de Benoit est voisin du restaurant la Belle Échappée où nous allons manger. En fait, ils travaillent en synergie offrant même des possibilités d’hébergement aux cyclistes de passage venus pour affronter l’Izoard. Après le repas, Colin ira s’installer pour travailler dans les locaux de l’Office du Tourisme à Château Ville-Vieille et Alexia nous entraîne, Philippe et moi, en voiture en haut du col Agnel pour admirer ce sommet où je ne suis jamais grimpé à vélo.
Fin du séjour, avec plein de belles images dans la tête, il faut songer à rentrer sur Aix-en-Provence. Un retour arrosé par quelques orages sur la route. C’est sûr, on reviendra et cette fois sans assistance électrique. Les nombreux contacts que nous avons pu avoir nous donnent envie d’aller encore plus loin dans la découverte de cette belle région, notamment en gravel.
Les à-côtés
- Le col Agnel. La montée au col Agnel est prévue dans le programme, mais n’ayant que 3 jours sur place c’est en voiture que nous y sommes allés. La route est un billard et l’environnement minéral est splendide. Cette montée est à faire absolument.
- Rencontre avec Benoit Vaxelaire d’Izoard Cycling pour un échange sur l’activité gravel dans la région.
- Rencontre avec les Cors des Alpes de Haute-Provence. Daniel Tasca m’explique l’origine de ces cors gigantesques. Le groupe compose ses propres morceaux. Les instruments sont démontables pour le transport : heureusement !
Les bonnes adresses
- Le camping de l’Izoard où nous avons eu un super accueil sous tente. Le camping propose un espace en gestion autonome, le camp de base, équipé de tentes inuits et d’un espace de détente et de cuisine. Idéal pour poser vos sacoches et profiter des environs.
- Le restaurant la Belle Échappée, bien nommé, ce restaurant est sur la route de l’Izoard. Il est tenu par un cycliste amoureux de la région qui propose une belle cuisine.
- Izoard Cycling : location, réparation, stages… Route, Gravel, MTB : accompagnement 100% personnalisable
Nos vélos
Pour cette découverte de 3 cols alpins, nous avons choisi d’utiliser des VAE Route pour les tester en montagne. Ce segment du marché à enfin trouvé sa clientèle et les statistiques des ventes de 2024 font ressortir cette demande. Le VAE n’est plus considéré comme un vélo de “tricheur”, il est admis au sein des pelotons et la large place qu’il a pris sur les pentes montagneuses montre l’intérêt de ce type de vélo.
Nous vous ferons prochainement un retour sous forme de test de ces 3 vélos qui utilisent des motorisations différentes.
Philippe et son Scott Addict e-Ride
Équipé d’une transmission Shimano 105 Di2 avec roues Syncros Capital 2.0 chaussées de pneus Schwalbe One 30 mm, ce vélo est sans doute le plus “routier” de nos 3 vélos. Les braquets sont peut-être justes pour la montagne (50-34 et 11-34, ratio 1) : Philippe nous le dira dans son compte rendu de test. Son moteur est un Mahle X20. Ce vélo était le plus léger des 3 vélos présents sur notre aventure.
Merci au magasin Bikery Store qui nous a prêté ce vélo, disponible chez eux à la location. Avec un tel vélo, vous pouvez venir presque les mains dans les poches à Aix-en-Provence : prendre ce vélo et partir à l’aventure en prenant le TER ou en faisant le tour de la Sainte-Victoire ou des incursions dans le Luberon sud.
Colin et son Specialized
Équipé d’une transmission SRAM Apex Eagle 12 vitesses, le Specialized Turbo Creo 2 Comp E5 est un vélo gravel à assistance électrique doté d’un cadre en aluminium et du moteur Turbo SL 1.2. Il intègre une suspension Future Shock 3.1 entre la potence et le tube de direction et est équipé de pneus Pathfinder TLR 700×40. Le couple du moteur (50 N.m) est un vrai plus dans les pentes raides et compense heureusement le poids considérable du vélo : environ 15 kg.
Merci à Specialized France pour le prêt de ce superbe vélo dont Colin publiera prochainement le test.
Patrick et son Giant Defy Advanced E+ Elite 0
Le Defy Advanced E+ Elite 0 est le tout dernier VAE route de Giant. Cadre en carbone et équipement haut de gamme, muni d’une transmission Sram Red. Le moteur Giant SyncDrive Move Plus, intégré au moyeu arrière, offre un couple maximum de 30Nm (équivalent 75Nm en moteur central).
Merci à Giant France qui nous a confié ce bolide, pour lequel Patrick vous fera prochainement son retour.
Pour conclure
Nous avons vécu un superbe séjour dans les Hautes-Alpes en découvrant ces cols mythiques dans des conditions de roulage exceptionnelles. Grimper ces pentes dans le silence, en pleine nature est un privilège absolu. Il m’est arrivé de grimper d’autres cols, avec des routes ouvertes à la circulation : il n’y a pas photo, ça change tout. On en profite pleinement, pas de stress, notre regard peut se détacher de la route pour admirer les paysages. Cette opération des cols réservés est superbement organisée. Les Offices du tourisme et les bénévoles unissent leurs efforts pour accueillir, comme des VIP, tous les cyclistes venus spécialement pour grimper ces cols. L’ambiance est joyeuse et décontractée : c’est gratuit, ce n’est pas une course et chacun apporte sa bonne humeur. De plus, en haut de chaque col, un solide ravito nous attend et nous sommes accueillis dans une ambiance musicale inattendue à cette altitude. Avec mes deux amis, Colin et Philippe, nous vous recommandons ces Cols réservés, venez grimper dans les Hautes-Alpes ; le spectacle est garanti et les à-côtés de cette région de montagne sont nombreux.
Merci pour ce magnifique reportage vidéo
Bonjour,
Merci pour ce bel article qui donne très envie de partir dans les Alpes. Visiter les cols mais également les bonnes adresses culinaires !
Je me demande une chose, pouvez vous me dire où avec vous pu trouver ce carnet “Tournée des grands cols” que vous présentez sur plusieurs photos ?
J’aimerais programmer plusieurs périples pour les prochaines années et garder le souvenir de ces ascensions mythique dans un carnet identique.
Dois je le rapproche d’un des Offices du tourisme pour en faire la demande, en libre service, où est ce quelque chose que vous avez commandé quelque part ?
Merci d’avance
Amicalement
Oui nous avons reçu ces carnets auprès de l’Office du tourisme de Serre Chevalier lorsque nous sommes arrivés pour le col du Granon.