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Après 4800 km : bilan du matos utilisé sur le Tour de France Randonneur

Article et photos de Jean-Lin Spriet

Avec Arnaud Manzanini nous avons terminé le 2 juillet notre Tour de France Randonneur. Il s’agit d’une randonnée permanente, organisée par l’US Métro, soit 4800 kilomètres et au moins 50000 m de D+. L’article que je vous propose est consacré aux équipements matériels qui m’ont aidé à réaliser ce Tour de France Randonneur entre le 11 juin et le 2 juillet. Nous avons connu toutes les circonstances météo possible : pluie, orages, vent, chaleur, … Comme vous le comprendrez, au travers de mes choix, j’ai pris l’option confort.

Tour de France Randonneur
À l’arrivée le 2 juillet : le même sourire que sur la photo de départ (en entête de cet article) sur le port de Honfleur à 5 heures du matin le 11 juin.
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Le vélo

Je reviens rapidement sur mon vélo, pour compléter l’article que j’avais déjà écrit pour Bike Café, et qui avait intrigué un grand nombre (plus de 25 000 vues). Vous pouvez le relire ici. Plusieurs éléments sont rentrés en ligne de compte pour orienter mes choix …

Tour de France Randonneur
Le vélo Pechtregon dans sa configuration Tour de France Randonneur

Acier carbone ou titane ?

L’acier représente pour moi le meilleur compromis : comportement, confort, durabilité et prix. Les carbones ont fait énormément de progrès et ne sont plus des « bouts de bois sans vie ». En revanche, trouver quelqu’un capable de réaliser une fourche sans déport et un cadre en carbone sur mesure, n’existe pas en France ou à un tarif au dessus de mon budget (je pense à Cyfac et aux Cycles Petit breton).

En titane ça se trouve, mais c’était un peu hors budget pour moi et je dois admettre que j’y ai pensé. C’est surtout la fourche sans déport qui m’a obligé de réfléchir différemment dans le choix du cadreur. Matthieu Chollet (Cycles Pechtregon) est quelqu’un que j’admire. Il est curieux et très ouvert aux nouvelles idées, suffisamment pour avoir osé me fabriquer ce cadre, et j’en suis ravi. Coup de chance lorsque je lui en ai parlé en juin 2019 au téléphone, il avait la même idée pour le vélo du concours de machine lors du Paris Brest Paris ! J’avais depuis longtemps en tête cette idée de fourche sans déport, je ne suis pas déçu et prendre aujourd’hui un vélo avec déport me semblerait curieux ! Bref, tout de bon, comme disent les savoyards (Merci Jean-Yves Couput !).

La transmission

J’ai opté pour un groupe 105 : simple efficace, durable et économique. Je n’ai eu aucun soucis pendant ce périple. J’ai fait un réglage en cours de route, suite à la chute du vélo lié au vent en haut d’un col, et j’ai changé la cassette et la chaîne à Lannion soit 400 km avant la fin du Tour. Je ne souhaitais pas prendre de groupe électronique : si le vélo tombe ou s’il se passe autre chose, c’est toujours plus compliqué à réparer. Pour le 105 on trouve des pièces Shimano partout.

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Tour de France Randonneur : nos vélos avec des options différentes/

J’aimerais un jour essayer un groupe Campagnolo. Arnaud est parti en SRAM Red sans fil : il a eu un soucis au niveau de la fixation de la batterie sur le dérailleur. Nous avons trouvé une solution (serflex et scotch noir d’électricien). Arnaud a rechargé ses batteries environ tous les 3 jours.. Il a changé les dentures de sa cassette à Briancon pour être plus à l’aise pour grimper. Côté plateaux, Arnaud était en 50-34 ronds et moi en O’symetric en 50-38. Je l’ai écrit dans mes posts sur facebook et Instagram : je devais recevoir des plateaux en 50-34, qui ne sont pas arrivés à temps. Comme je ne me sentais pas bien au début je me suis demandé comment j’allais pouvoir traverser les Alpes avec mes plateaux …  Et puis c’est passé, et en sortant du Mont Ventoux je commençais à aller mieux. Les Pyrénées sont arrivées et ça l’a fait !

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Transmission Shimano 105 et plateau O.Symetric sur le Tour de France Randonneur

En sortant des Pyrénées, je me suis juré de ne plus passer sur le petit plateau jusqu’à l’arrivée ! Pari tenu … Je n’ai pas fait trop le fier dans quelques côtes bretonnes, mais c’est passé ! Arnaud a quelques videos savoureuses 😉

Les pédales

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Pédales Speedplay Zphyre

Arnaud était en Speedplay route et j’avais monté des Speedplay SYZR. Les cales ont l’avantage de se mettre sur des chaussures au standard 2 trous, plus facile pour marcher si besoin. Elles ont le même soutien que des pédales de route. En superficie d’appui elles sont identiques à des modèles route, la practicité des cales de type SPD et la flexibilité des cales Speedplay en terme de rotation pour les genoux est top.

Les pneus

La taille des pneus max sur ma randonneuse répond à quelques contraintes. Je voulais pouvoir mettre des pneus de 32 mm avec des gardes-boue. Je suis parti avec des pneus de 35 mm René Herse Bon Jon. Ils sont excellents, et je suis ravi d’avoir essayé ces pneus sur une telle distance ! La carcasse est souple et permet de rouler sur du velours à condition de mettre la bonne pression. Pneus plus larges = pression moindre, je devais être dans les 4 bars et en montagne je suis monté à 5.5 à l’arrière, et 5 à l’avant. Je peux l’écrire avec précision, puisque ma pompe possède un manomètre (modèle Lezyne).

Lorsque la route est mauvaise la pression moindre et la carcasse donnent du moelleux ce qui après 1000 km, et parfois moins apporte un agrément de conduite juste génial. J’ai crevé une fois à cause d’un clou de 1,5 cm de long au début de la montée du col de la Madeleine. La tringle du pneu est souple, donc facile à mettre et enlever (contrairement au GP5000 de 28 mm ou aux 4 saisons 32 mm que j’utilise régulièrement).

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Les pneus René Herse en 35 mm

Dans les montées de col, personnellement j’ai essayé avec une pression moyenne de 4 bars et en 5.5 bars à l’arrière. Vélo chargé je préfère le rendement et la sensation d’une pression plus haute qui soutient plus le poids du vélo. Je ressentais moins l’impression d’un vélo qui s’écrase sur la route.

Le col passé voici venu le moment de la descente. La bande de contact du pneu avec la route est plus large, l’accroche donne un sentiment de sécurité remarquable. Idem dans les virages qui se font en douceur. Les pneus ne virevoltent pas comme mes 28 mm et offrent du grip. J’allais moins vite dans les descentes qu’Arnaud qui aime ça. Personnellement je ne suis pas un descendeur. La combinaison fourche sans déport (qui permet des angles que jamais je n’oserais prendre avec un vélo avec déport) et les pneus de 35 mm est juste superbe.

Je devais normalement partir en tubeless et avec le shop nous n’avons jamais réussi à les monter. Nous avons eu JP Ferreira de 2-11 Cycles un paquet de fois au téléphone impossible. J’ai eu JP à mon retour et j’irai le voir, rien que pour ça, parce qu’il y a un truc qui m’échappe. Je suis donc parti avec des chambres à air (Tubolito à l’avant et standard à l’arrière). J’ai crevé à l’arrière. J’ai pris un demi risque avec la Tubolito : j’ai eu de sacrées déconvenues avec ces chambres en Auvergne avec Fanny et Sofiane. Les obus se désolidarisaient des valves : c’est pas pratique pour les monter ! J’utilisais à ce moment là une petite pompe qui se clipse directement sur la valve. Durant le Tour de France j’ai utilisé une vraie pompe avec raccord et aucun problème !

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Après 5000 km (sur un vélo + saccoches à 23 kg) le pneu arrière (phto de droite) a perdu les lignes de la carcasse centrale (c’est la moitié de l’usure m’a dit JP) et le pneu avant (à gauche sur la photo) est quasi intact.

Arnaud de son côté a eu 4 crevaisons, il utilisait ma pompe. C’est tellement agaçant de crever et si en plus de cela tu mets des plombes à regonfler ton pneu c’est encore plus c….. ! Donc une VRAIE POMPE ! Après 5000 km (sur un vélo + saccoches à 23 kg) le pneu arrière a perdu quelques dessins sur la partie centrale (c’est la moitié de l’usure m’a dit JP) et le pneu avant est quasi intact. Vous vous ferez votre propre avis en regardant les photos. J’aurais bien voulu partir en 35 mm tubeless et voir comment le liquide joue (ou pas) son rôle lors d’une crevaison. Ce sera pour un autre Tour de France 😉

Garde-boues ?

Le velo est fait pour être monté avec des gardes boue, pour autant je suis parti sans. Nous sommes au mois de juin, j’ai parié sur un temps clément. Nous aurons pris en tout et pour tout 8 heures de pluie dont 4 en arrivant sur Nantes. Pari gagné.

Éclairage

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J’ai utilisé une Sinewave à l’avant et une SON à l’arrière.

Les fixations pour les lumières avant et arrière sont prévues sur le cadre, l’alimentation se fait par moyeu dynamo (Son 28) et j’ai utilisé une Sinewave à l’avant et une SON à l’arrière. La Sinewave permet de recharger une batterie externe directement et apporte un éclairage suffisant pour la route de nuit.

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Lampe arrière

Nous avions nos lumières en permanence allumée de jour, comme de nuit sauf lorsque nous rechargions nos GPS. L’autre option, prise par Arnaud est une Klite. C’est une marque australienne, c’est un véritable phare de camion ! Cette lampe est utilisée sur la Silk Road Mountain Race notamment. La première fois que je me suis retourné, pour voir si Arnaud était derrière moi, j’ai cru que c’était une voiture qui arrivait plein phares ! Bref ça éclaire. J’en possède une aussi, et il me semble que Patrick Lamarre l’a utilisée en Norvège et au Canada cet hiver avant le confinement. De très beaux objets aussi.

Les câbles

Sur mon Pechtregon toute la câblerie : dérailleur et durite est externe. Je me suis toujours dit que c’était plus simple à changer en cas de pépin. Vraie croyance ou, fausse bonne idée ? L’expérience le dira. Pour le moment, je n’ai pas de faits qui m’indiquent que c’est une fausse bonne idée.

Les freins

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Les freins avec double pistons de Hope

Pour moi il n’y a pas photo : les disques sont sécurisants et apportent cette progressivité et cette modularité que j’apprécie beaucoup. Les mécaniciens des Cycles Victor à Levallois, s’y sont repris un paquet de fois pour installer et régler les freins 4 pistons Hope avant et arrière. Je ne le regrette pas : je les trouve plus puissants que les Ultegra et en complément de la fourche Truss, qui ne bouge pas, c’est un gage de sécurité remarquable. Pour info, je me suis retrouvé une fois dans la descente du col de la Lombarde vers Isola 2000, l’année dernière sans frein avant, car le piston en céramique avait explosé. Autant dire que depuis je suis prudent. Là, je n’ai même pas eu à changer les plaquettes de freins !

Les sacoches

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Les sacoches Helmut

Les sacoches Helmut sont suffisamment respirantes pour éviter la condensation lorsqu’il fait chaud, et pas aussi étanches qu’une sacoche Ortlieb que j’ai. Toutefois elles sont plus légères, faciles à installer et suffisamment étanches pour éviter les catastrophes. De surcroit elles sont très belles et fabriquées en France. Ce qui pour moi est un très bon argument.

Couchage

Nous avions prévu un sac de couchage, un matelas et un Bivvy. Nous renverrons le matelas par la Poste. Je garde le sac de couchage par sécurité mais en fait il ne me servira pas. Je l’utiliserais cette été, dans d’autres circonstances. J’ai passé un coup de fil à High Mobility Gear, plein de conseils, de discussion, vraiment super pro.

La selle

Le siège Infinity Seat Saddle : je n’ai eu AUCUNES BLESSURES au postérieur, Arnaud qui utilisait la même selle non plus. Je n’ai JAMAIS mis de crème chamois (je n’en avait pas pris avec moi), j’avais un tube de Bepanthen avec moi par prévention, que j’ai utilisé régulièrement. Lors de la Ronde d’Aliénor d’Aquitaine en 2018, je m’en suis sorti avec la fesse droite qui saignait, la fesse gauche truffée de kystes, la verge complètement engourdie, plus de sensibilité dans les doigts, mains droites et gauche et l’épaule gauche en écharpe ! À la fin de ce tour bien plus long et éprouvant : je n’ai rien. Il y a deux explications à cela : ma position sur le vélo et le siège (la selle).

Le siège Infinity Seat Saddle que nous avons utilisé Arnaud et moi
Le siège Infinity Seat Saddle que nous avons utilisé Arnaud et moi

La majorité des athlètes qui participent à la Race Across America ont un siège Infinity. Nous avons eu la chance d’avoir pas mal de cyclistes qui sont venus rouler en notre compagnie sur notre Tour de France. Il y en a un paquet qui m’ont dit « J’ai mal ici, j’ai mal là, etc. ». Mettons nous bien ça dans la tête : NOUS POUVONS FAIRE DU VELO SANS AVOIR MAL PARTOUT et IL N Y A PAS BESOIN DE BORNER POUR SE FAIRE LE CUIR DES FESSES POUR NE PLUS AVOIR MAL ! Voilà : est-ce que le message passé ?

Sur la route et depuis quelques temps, j’aide plusieurs cyclistes à trouver une position pour qu’ils se sentent bien sur le vélo. Au mois de septembre, je suivrais une formation pour le fitting avec Joffrey Degueurce qui m’a remarquablement aidé pour que je trouve la mienne. Ses parents tiennent la boutique Giant à Dijon. Il a un vrai labo au-dessus de la boutique. Je suis arrivé à 14 h 30 et j’en suis sorti à 22 h ! Vous avez bien lu, vous pouvez lui demander !

Les équipements

J’ai une nette préférence pour le mérinos. Pourquoi ? Lorsque vous ne lavez pas vos vêtements pendant quelques jours ces maillots ne sentent pas la transpiration. Par temps chaud le mérinos ne tient pas plus chaud et laisse passer l’air, lorsque vous êtes trempés en haut d’un col et que vous commencez votre descente vous n’avez pas la sensation de froid, lorsqu’il fait frais la laine mérinos vous tient chaud.

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Le maillot en mérinos de Vulpine que j’ai choisi

Je me dis aussi qu’une laine naturelle est meilleure pour l’environnement que les matières issues de la pétrochimie. Avant le Tour j’utilisais des maillots en mérinos et Vulpine.cc (qui m’a fait une ristourne importante sur l’achat de matériel chez eux) sont en mérinos et sont les moins onéreux que j’ai trouvé sur le marché.

Les maillots contiennent 80% de mérinos, possèdent 3 grandes poches derrière, une bande en élastique en dessous pour éviter que le maillot remonte. La maille est suffisamment épaisse pour tenir chaud et suffisamment légère pour ne pas exploser de chaud dans les cols. J’ai pris du S la taille tombe très bien au niveau du buste je suis suffisamment maintenu et la coupe est proche du corps. Pour les manches, j’aime bien lorsqu’elles sont légèrement plus longues. Question de préférence personnelle. Idem pour les chaussettes de chez Vulpine. Les manchettes et jambières sont en 100% mérinos et viennent de chez Rapha (ce sont les seules qui étaient dispo).

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Côté cuissard j’ai choisi ce modèle de chez Gore

Les maillots de corps en mérinos aussi et les 2 que j’ai utilisé viennent de chez Rapha aussi (il n’y en avait pas de dispo chez Vulpine non plus). J’en ai aussi d’Isadore qui sont très bien été comme hiver. Nous sommes partis avec 2 cuissards, 2 sous-maillots, 2 maillots, 2 paires de chaussettes, 1 paire de gant hiver, une veste de pluie Goretex, un coupe-vent sans manches que je mettrais presque en permanence sur moi. Je suis parti avec des couvre chaussures que j’ai renvoyé rapidement par la Poste : ça ne sert à rien. Ça vous protège un temps et si la pluie persiste, l’eau finit par rentrer dans vos chaussures quoiqu’il arrive. J’avais aussi une paire de mitaine old school trouvé chez Alex Singer : super agréable en cuir et maille qui est maintenant toute rabougrie ! Les températures sont douces, pas de soucis. J’allais oublier : 1 caleçon pour la nuit !

Chaussures

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Chaussures Lake à lacets

Côté chaussures, j’ai pris des Lake à lacets (économique et durable). Cette marque est géniale : énorme choix de tailles en longueur ET en largeur (et aussi sur le prix). J’ai été le premier à faire l’erreur de choisir une taille plus grande pour compenser la largeur : mauvaise idée que j’ai apprise avec l’expérience. J’ai pris une feuille blanche mis mon pied dessus et dessiné les contours de mes deux pieds. Ensuite j’ai mesuré la longueur et largeur et je suis allé sur le site de Lake, qui est très bien fourni en informations.

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Côté semelle ce sont des G8 performance à l’intérieur qui vous permette de caler différents support de voute et à différents emplacements.

Le premier test que j’ai fait faire à Arnaud c’est de découper les deux pieds des feuilles et les poser sous la semelle pour avoir une idée de la justesse des chaussures ! Simple, gratuit et assez efficace. En revanche, je n’avais pas les bonnes chaussures ! Côté semelle ce sont des G8 performance à l’intérieur qui vous permette de caler différents support de voute et à différents emplacements. C’est Joffrey qui m’a fait découvrir ça. Il existe d’autres possibilités celle-ci me va bien et je me sens bien avec. L’important est de faire en sorte que la semelle permette au pied d’être stabilisé et d’avoir toutes la transmission d’information des pieds vers le cerveau qui fonctionne correctement.

Détails

Pour les réparations : une VRAIE pompe Lezyne en l’occurence, 2 câbles de dérailleur, 3 rayons et les écrous, un multi tool, un démonte valve, démontes pneus, 2 chambres à air.

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Une vraie pompe Lezyne

Pour l’hygiène et la santé : brosse à dent, dentifrice, Doliprane au cas où ( nous n’en n’avons pas utilisé ), Bepanthen, 1 rouleau de PQ !

Je reviendrai dans un autre article sur l’organisation : parcours, la réservation des gites, l’alimentation (bouffe et eau).

Jean-Lin Spriet

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Rédaction Bike Café
Rédaction Bike Caféhttps://bike-cafe.fr
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12 COMMENTAIRES

  1. Merci beaucoup pour ce retour, vous mettez l’accent sur votre démarche orientée rapport qualité/prix aussi je suis étonné d’y voir un vélo fait sur mesure de Pechtregon (dont je respecte tout à fait le travail, ce n’est pas la question), d’une selle qui oscille autour des 400€ et d’une paire de chaussures qui se situe entre 300 et 400€, est-ce là une opportunité de sponsoring ou de réels choix personnels ?

    • Bonjour Patrice,

      Pour répondre à votre question, il s’agit de choix uniquement personnels. j’ai tout réglé sur mes deniers personnels à l’exception de la selle et des pneus qui nous ont été offert par Rene Herse France. Toutefois je connaissais la selle auparavant. La marque infinity a donné les 2 selles à Arnaud l’année derniere lorsqu’il était aux US sur la RAAM. Au moment où nous avons eu les selles nous n’avions AUCUNS liens commerciaux avec la marque de selle !

      En revanche les chaussures Lake que j’utilisais, elles ne coute pas 300 ou 400€. Bien au contraire je les ai achetées sur le site aux alentours de 180€ si mémoire est bonne (taille 47 et en large). Je n’ai aucun liens commerciaux avec la marque. L’intérêt que je trouve à cette marque c’est qu’elle propose une gamme ample en prix (de 100 à 600€) en taille (de 34 à 50) et surtout 3 largeurs ( normal large et très large) ce qui me semble beaucoup plus important contrairement à d’autres marques (pas toutes mais certaines).

      Mon intention dans cet article est de promouvoir le confort et la longévité pas à n’importe quel prix. Le cadre Pechtregon en l’occurence est nettement moins onéreux que certains cadres en carbone alors qu’il durera nettement plus longtemps pas exemple. Un cadre Surly coûte moins d’argent et ne présente pas les memes avantages. Dans mon cas lorsque j’ai appelé Matthieu Chollet pour réaliser mon vélo en juin dernier, je lui ai demandé s’il était ok pour réaliser un vélo avec un fourche sans déport ce qu’aucune autre marque ne propose mis à part François Kérautret si votre projet l’intéresse. Depuis il a arrêté son activité. Ses vélos coûtent entre 7000 et 10000 €. Le cadre de Matthieu n’est en rien dans ces budgets là. J’ai d’ailleurs installé un groupe 105 dessus et non de l’ultégra. La durée et la fiabilité plus que le haut de gamme. En tout cas cet avec cet esprit là que je l’ai fait.

      J’espère que cela répond à vos questions.
      Jean-Lin

  2. Merci d’avoir apporté ces précisions. N’allez pas croire que je remet en cause vos choix, c’est juste que le vélo est un sport qui coûte de plus en plus cher et que, je trouve, les prix de certains produits s’envolent juste parcequ’ils sont hypes.
    J’ai d’ailleurs commandé les semelles auxquelles présentées dans l’article, j’ai laissé tombé pour les maillots (110€ sans le port pour un maillot, ça commence à coincer étant donné que je dois déjà en avoir une dizaine dans l’armoire).
    Je suis très intéressé par la selle car les longues sorties ont un résultat très variable sur mon fondement
    mais, là encore, à 400€ le bout, ça demande réflexion ou plutôt, peut-être qu’un passage à Dijon serait plus opportun.
    Merci pour le site, je l’ai découvert il y a peu, c’est très bien réalisé.

  3. Bonjour,
    Merci pour cet article fort intéressant. Votre selle infinity serait elle pertinente pour de courtes distances , autour de 100kms ? Vous ne parlez pas de “rendement”, trouvez vous que le confort se fait au détriment d’une certaine efficacité, confort qui serait un atout sur de l ultradistance mais pas nécessairement sur des distances plus raisonnable ou la perte d’efficacité se ferait plus sentir ?
    Merci, bonne continuation 😉

  4. Merci pour ce retour d’expérience. J’aurai une question sur le réglage (difficile?) des freins hope rx4. Pourriez-vous clarifier vos difficultés ? J’ai de mon côté beaucoup de mal pour régler le frein arrière de manière satisfaisante ; ça manque de mordant comparé à un SRAM force par exemple. Et cela malgré la visite chez quelques vélocistes…

  5. Stéphane, je viens de monter les hope rx4. L’avant est hyper puissant, l’arrière moins, car il est beaucoup plus difficile de faire correctement la purge d’air vu que les pistons sont au dessus du point de raccord des seringues… en tout cas je vais devoir réessayer moi aussi. A part ça, jamais vu de freins à disque route aussi puissants à l’avant, super matériel pas fait en chine de surcroît.

    • Merci Sweech pour le retour. En jouant sur le (plus de) “reach” du levier (sram), j’ai un comportement plus que correct desormais sur l’arriere. Je confirme – ces freins sont un vrai plaisir a utiliser, et un comportement beaucoup plus sain (surtout a l’avant).

  6. Bonjour et bonne année à tous (enfin on va essayer)
    Article fort intéressant pour les ultra rouleurs.
    J’ai juste une question concernant le cuissard GORE : c’est quel modèle car sur le site de la marque il ne montre aucune photo avec l’insert des cuissards.
    Je pensais que c’était le C7 mais apparemment ce n’est pas le cas.
    Merci d’avance.
    NICO

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