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Nouveautés gravel de novembre

C’est toujours étonnant de constater la créativité dont font preuve les marques. Des chaussettes françaises, dont on parle dans les allées du Salon du Made in France, des lampes originales, des lunettes stylées, une selle confort… découvrez nos trouvailles dans cette revue de matos pour tous les cyclistes qui aiment l’aventure.

Selle Brooks Cambium Carved Carbone

Testée par Hugo

Brooks C13 Cambium Carved
La série Brooks Cambium en caoutchouc naturel et nylon est une selle iconique du gravel et voyage à vélo car apparue avec ce nouveau vélo et appréciée des bikepackers, photo Hugues Grenon

Les selles Cambium de Brooks England sont une référence dans le monde du Gravel et du bikepacking. Apparues en même temps que le gravel en 2015, elles apportaient une véritable innovation et un look inimitable de par leur design, leur matériau et leurs rivets !
Ces selles atypiques n’ont pas besoin de rodage comme leur grande sœur en cuir. Constituées de caoutchouc naturel vulcanisé et nylon, elles apportent une certaine souplesse à l’assise. En version « pleines » non évidées et rails classiques aciers, elles pèsent un peu sur la balance, aux environ de 450 g. Pour gagner encore en confort et poids, vous pourrez opter pour cette version Carved évidée qui apporte une belle souplesse supplémentaire et des rails en carbone tressé qui apportent également un confort et une filtration appréciable. L’ensemble apporte un gain de poids significatif puisque la selle C13 Carved rails carbone en 145 mm de large pèse 280 g ce qui est tout à fait honorable.
Ayant roulé des milliers de kilomètres avec sa petite sœur – la C15 Carved rails acier – je ne peux que valider pour mon séant cette version C13 Carved. Le nez de selle est assez rigide, il faudra tester pour l’adopter… ou pas. C’est vrai que la mode actuelle est au raccourcissement des selles.
Soyez vigilant à sa compatibilité avec votre tige de selle. Les rails ovales de 7×9 mm en carbone tressé sont hauts et donc pas compatibles avec toutes les tiges de selle.

Le poids maximum du cycliste préconisé est de 100 kg. Prudence également si vous rajoutez un sac de selle, ce n’est peut-être pas une bonne idée au niveau des frottements et contraintes sur le carbone. Enfin, la Carved étant assez flexible, elle s’enfonce d’un petit centimètre maximum sous votre poids, il faudra peut-être revoir d’un poil à la hausse votre hauteur de selle. Elle existe en deux largeurs : 145 mm comme ici et 158 mm.
Bon point, cette selle est fabriquée en Italie. C’est la plus légère des Cambium mais elle allègera aussi votre porte-monnaie de 200 €… pas une paille.

Toutes les infos sur le site de Brooks England

Lampe Ravemen FR 160

Testée par Patrick

Cette lampe ultra plate FR160 est conçue pour se fixer sur les supports GPS et servir également de support. C’est un entre deux intéressant. Sa fonction est plutôt celle d’un feu de signalement visible de jour, léger et facile à utiliser. Elle vous rendra visible de face sur les petites routes par temps brumeux et lors des périodes matinales ou nocturnes avec une faible visibilité.

Test lampe Ravemen FR160
La lampe Ravemen FR160 en plein jour, Photo Patrick

Elle dispose de LED COB à haute efficacité (max 160 lumen) et d’un mode clignotant particulièrement accrocheur ; il augmente considérablement la visibilité des cyclistes en journée. La lumière est compacte et se fixe sur les supports GPS Garmin et vous pouvez y fixer dessus votre GPS Garmin. Des adaptateurs Wahoo ou Bryton sont vendus séparément.

La lampe est résistante à une pluie battante (IPX6) et se recharge via un port USB-C.

Je l’ai utilisée sur mes différents vélos : gravel, single speed, vintage. Je choisis en principe le mode clignotant pour me signaler quand je roule seul sur les petites routes étroites de ma région. En mode éclairage fixe elle me permet de rouler en ville de nuit, pour être conforme au code de la route. Sur route elle peut nous éviter des situations périlleuses, avec par exemple une voiture qui en double une autre en face de vous, et qui ne vous a pas vu… Ça m’est arrivé ! Pour vous éviter d’avoir à sauter dans le fossé, cette petite FR 160 peut vous rendre service.

Prix : 39,95 €

Infos sur le site

Lunettes Adidas SP055 + verres photochromiques

Testées par Colin

La marque aux trois bandes, géant mondial de l’équipement sportif, propose sur son site dédié aux lunettes une large gamme de modèles sportifs et lifestyle. Parmi les modèles sportifs, et plus précisément ceux dédiés à la pratique du cyclisme, figure le modèle SP0055 que j’ai eu l’occasion de tester, équipé d’un verre photochromique.

Dotées d’un poids de 28 g et pourvues d’une plaquette de nez et de branches réglables, ces lunettes conviendront à tous types de visages et sauront se faire aisément oublier. Un système d’aération a été intégré sur le haut de la monture. J’ai pu constater que, même dans l’effort, la buée ne s’installe pas sur les verres. L’épaisseur de la monture me faisait craindre une gêne dans la périphérie de mon champ de vision mais à ma grande surprise ça n’a pas été le cas. Pour les sceptiques, Adidas propose un modèle sans monture, les lunettes Adidas SP0062.

L’autre point fort de ce modèle, c’est son verre Vario Photochromic. Le principe d’un verre photochromique réside dans le fait qu’il est réactif. Ainsi il s’adapte à la luminosité ambiante. Dans ce cas, j’ai été particulièrement séduit par la capacité du verre à augmenter le contraste tout en filtrant la luminosité. Cela se traduit par un vrai confort au roulage. De plein jour, j’ai pu passer de l’ombre à la lumière sans ressentir la moindre gêne, là où avec des verres classiques, je devais parfois retirer mes lunettes. De nuit, ce verre permet également une très bonne visibilité, à condition d’être équipé d’un éclairage suffisant. Alors que les jours raccourcissent, c’est un bon point pour la sécurité ! Un seul petit bémol : lors d’une sortie matinale, j’ai été ébloui par le soleil levant, lorsqu’il se situait bien en face de moi. À noter que le verre est facilement interchangeable grâce à un système qui s’actionne au niveau du pont, faisant coulisser le haut de la monture.

Avec son design sportif, ses points de réglages et son verre photochromique, les lunettes Adidas SP0055 conviendront parfaitement au cycliste qui recherche une paire de lunettes polyvalentes, à l’aise de jour comme de nuit.

Son prix se situe dans la moyenne pour ce type de produit haut de gamme, pour l’acquérir il vous faudra tout de même débourser 209 €.

Infos sur le site Adidas Eyewear

Eclairage et alarme vélo Knog

Testée/Présentée par Matthieu

J’ai déjà beaucoup roulé dans le passé avec des éclairages de la marque australienne Knog. Grand classique de la marque, le Blinder R-150 est un éclairage arrière qui est très simple d’utilisation puisqu’il vient se fixer sur la tige de selle via un système de collier en élastomère ne risquant pas d’abîmer la matière, qu’il s’agisse d’aluminium ou de carbone. À noter qu’il est aussi compatible avec une tige de selle aéro ce qui n’est pas le cas de tous les éclairages !

Eclairage arrière vélo Knog Blinder R 150

Cet éclairage produit 150 lumen, au pic, mais il dispose aussi de 8 modes d’éclairage avec des durées variables selon l’intensité lumineuse demandée :

Eclairage arrière vélo Knog Blinder R 150
Les 9 modes d’éclairages et intensités lumineuses, le passage de l’un à l’autre se fait avec un simple appui sur le bouton on/off.

La technologie de LED COB (Chip-on-Board) permet de produire un faisceau très lumineux d’une puissance assez remarquable. Grâce à la géométrie de la lentille, la marque promet un éclairage avec un angle de visibilité de 200°.

Eclairage arrière vélo Knog Blinder R 150
Un éclairage puissant qui vous maintiendra visible de jour comme de nuit.

La visibilité du R-150 est également facilitée par une LED stroboscopique haute puissance dédiée et placée en bas de la l’éclairage (voir photo ci-dessous). Cela permet à l’élément stroboscopique de cette lumière de fonctionner indépendamment du reste des LED. Enfin, avec l’optique focalisée par LED stroboscopique réglée à un angle de 12°, cela signifie que même lorsqu’il est monté sur un tube de selle, le stroboscope pointe dans la bonne direction (parallèle à la route) pour maximiser la visibilité sur de longues distances.

Eclairage arrière vélo Knog Blinder R 150
Une LED stroboscopique fonctionne indépendamment du reste des LEDs COB, pour augmenter la visibilité.

La recharge via un USB-A est cachée de manière ingénieuse dans le système de serrage. La marque donne un temps de recharge de 3 heures pour récupérer 100 % de batterie. Un indicateur de charge affiche une couleur verte qui s’éteint une fois cette dernière est terminée. Pour vous prévenir que la batterie atteint les 10 % d’autonomie, la LED près du bouton on/off s’allumera en rouge pour vous rappeler de recharger, bien vu !

Point intéressant, le produit est certifié IP67, ce qui signifie qu’il peut résister à une forte pluie et continuer à fonctionner correctement (test d’immersion pendant 30 minutes à 1 mètre de profondeur).

Son prix reste raisonnable pour un produit technique et qui pourra aussi bien être utilisé pour une pratique sportive ou en usage urbain. Pour une utilisation de roulage la nuit, je recommande de doubler l’éclairage arrière, afin de pouvoir pallier une éventuelle panne d’une des deux lampes. A noter que Knog propose aussi des éclairages avants de qualité, comme celui que Laurent avait testé en début de saison : le PWR Road 700.

J’ai aimé :

  • La facilité d’installation
  • La légèreté du produit (40 grammes)
  • L’autonomie et les nombreux modes proposés

J’aurais aimé :

  • Un bouton On/Off un peu plus accessible une fois l’éclairage installé (si on veut pinailler !)

Prix : 64,95 €

Plus d’informations sur le site du distributeur Now Company

Fiche produit de l’éclairage arrière Knog Blinder R-150 sur le site web de la marque.

Knog propose aussi un petit système intelligent, le Scout, qui joue le rôle d’une alarme vélo (85 décibels) et d’un tracker permettant de géolocaliser son vélo en temps réel via l’application Apple « Find My ». Bike Café démarre le test de ce produit et vous en dira plus d’ici quelques semaines.

Lunettes SC ICON

Testées par Hugo, Séverine et Eric

SC ICON
Des lunettes au grand écran panoramique, parfait pour se prémunir de la luminosité encore très présente dernièrement, photo Hugues Grenon

SC ICON est une marque italienne fondée en 1980 près de Bassano del Grappa, berceau de l’industrie du cyclisme. Luciano et Claudio Fantin lancent le pari de concevoir et fabriquer des sacs pour transporter de manière sûre les vélos en avion. En 1982, ils fabriquent également des sacoches de cyclotourisme. En 1984, ils développent avec Francesco Moser le premier sac de voyage pour transporter un vélo de route et en particulier celui qui le conduira à son record du Monde de l’heure à Mexico avec 51,151 km/h. En 1989, la marque présente une première mondiale : la première valise de voyage à parois rigides.

Depuis, la gamme n’ a cessé de s’étoffer et équipe depuis 2013 de nombreuses équipes et coureurs professionnels comme Sagan, Contador, Cancellara… utilisant les sacs SC ICON. En 2017, la marque se diversifie dans la fabrication de vêtements cyclistes et en 2018 dans la conception et fabrication de lunettes de soleil en partenariat, entre autres, avec Essilor Sun Solutions. Depuis, la marque s’est développée et imposée dans le peloton professionnel. Elle est la marque la plus représentée dans le ce peloton et en particulier celui du Tour en France où elle a été doublement couronnée avec la victoire de Tadej Pogacar en 2020 et 2021.
Séverine a pu tester le modèle Aeroshade Kunken et Eric et moi-même le modèle Aerowing.

SC ICON
Les Aeroshade Kunken ont un design moderne élancé et couvre une bonne partie du visage, photo Séverine Taquet

Séverine a aimé :

  • La large vision panoramique grâce à la grande taille de l’écran solaire de catégorie 3 ici avec une transmission lumineuse de 11% adaptée à des journées ensoleillées à la lumière vive. Cette taille permet de bien protéger les yeux et leurs contours du vent, du froid, des branches et autres projections.
  • La forme des branches qui permet de s’adapter au visage et ne gêne pas du tout avec le casque.
  • Le réglage nasal Flexfit qui se règle en largeur et un peu en hauteur et qui permet de trouver la bonne assise de la monture. Les stries présentes sur celui-ci empêchent la lunette de glisser sans être gênantes, bien vu.
  • Les nombreuses aérations empêchant la buée de s’installer.
  • La légèreté avec un poids de 35 g très correct au vu de l’épaisseur des verres et de la taille de la monture.
  • Le kit fourni avec une pochette de rangement, un écran de rechange transparent et un étui microfibre.

SC ICON
Un kit complet fourni avec un écran de rechange transparent, une pochette souple et un étui microfibre

Elle aurait aimé :

  • Un réglage des branches plus prononcé.
  • Un prix plus doux, le modèle testé s’affichant à 190 €, certes intégrant un kit très complet.
SC ICON
Les Aerowing, un design dynamique et moderne et une belle qualité de fabrication, photo Hugues Grenon

Eric et moi avons aimé :

  • Le grand format panoramique qui protège parfaitement les yeux et apporte une belle vision.
  • Le design inspiré des modèles des années 90.
  • L’étendue de la gamme avec pas moins de 24 couleurs et plusieurs types de verres proposés en fonction de la luminosité.
  • Les ventilations qui empêchent la formation de buée mais qui néanmoins n’assèchent pas la cornée. Eric étant porteur de lentilles de contact, ce point est important à souligner.
  • La qualité des verres de catégorie 3 avec une transmission lumineuse de 11% adaptée à une lumière vive mais qui n’assombrit pas trop non plus en entrant dans des endroits plus ombragés.
  • La possibilité d’interchanger les écrans si besoin avec un degré de filtration différent ou photochromique.
  • Le programme de remplacement gratuit (hors frais de port) en cas de rayures ou casse valable, à vie pour l’acheteur initial, à raison de deux remplacements tous les 12 mois. Rassurant.
  • Le kit proposé toujours complet avec surtout le verre de remplacement transparent qui vous permettra de les utiliser toute l’année.
  • La personnalisation possible des branches, logos, et la disponibilité des pièces détachées : verres, montures, clip nasal etc.
  • La fabrication en Italie.

Nous aimerions :

  • Un réglage plus précis des branches et de la palette nasale. Même si cela dépend de la forme du visage et du nez, ce modèle avait tendance à glisser pour ma part.
  • Des verres inrayables. Quelques micro rayures sont apparues rapidement, il est vrai sans aucune gêne à ce stade pour la vision. Les verres résistent par contre aux gros impacts d’après SC ICON.
  • Un prix plus doux (180 € pour ce modèle) même si la qualité des verres et de la monture, le kit complet et le programme de remplacement peuvent le justifier.

Toutes les infos sur le site SC ICON

La Chaussette de France

Portées par Hugo

La Chaussette de France
La Chaussette de France, fabriqué à Troyes depuis 1961, photo Hugues Grenon

Le textile français est en plein renouveau et la chaussette est à la mode. Comme dirait un célèbre slogan, les chaussettes ne se cachent plus, surtout en vélo et depuis quelques temps maintenant. C’est une des touches finales à la tenue cycliste.
La Chaussette de France est a été créée en 1961 à Troyes, dans l’Aube, un des berceaux de la tradition textile en France. La marque emploie une cinquantaine de personnes sur un site de 5000 m2. Elle détient le label « Made in France » matérialisé par le petit drapeau français sur le côté de la tige et était d’ailleurs présente au salon du Made In France le week-end dernier. Elle est présente dans de nombreux sports : ski, alpinisme, trail, vélo…
La marque propose aussi un programme de personnalisation sur une partie de sa gamme et a quelques ambassadeurs de renom comme Enak Gavaggio, skieur acrobatique célèbre pour sa série Rancho Webshow.

En ce qui concerne le cyclisme, La Chaussette de France propose deux modèles : la Paulette Sailor, reprenant le design de la célèbre marinière, et la Louison, proposée en 3 coloris.

La Chaussette de France
Deux modèles, la Paulette Sailor et la Louison, photo Hugues Grenon

Ces chaussettes sont composées en majorité de polyamide (78%), de coton (20%) et d’élasthanne (2%). La tige est mi-haute et l’épaisseur moyenne ce qui en fait une chaussette été/mi-saison mais pas hivernale. Après quelques belles et longues sorties de mi-saison et de nombreux lavages, je ne peux que vous conseiller cette chaussette de France toujours aussi pimpante !
Comme ces chaussettes, le prix est plutôt doux à 15 €.
Toutes les infos sur La Chaussette de France


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Rédaction Bike Café
Rédaction Bike Caféhttps://bike-cafe.fr
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