AccueilMatosTests équipementsIl pleut, il fait froid... alors roulez en Spatzwear !

Il pleut, il fait froid… alors roulez en Spatzwear !

Nous avons connu en décembre une période particulièrement froide et humide pendant laquelle j’ai quand même pu rouler. Sous la bruine du Nord, j’ai affronté des températures allant de -6 à 12°C. Ce grand écart du thermomètre m’a permis de vérifier la promesse de la marque Spatz, qui propose une gamme de produits imaginés pour affronter les conditions météo les plus difficiles. 

Annonce

Spatzwear : vous connaissez ?

Tom Barras est un cycliste anglais et il roule pour s’entraîner dans les conditions les plus difficiles, comme beaucoup d’autres compétiteurs. Il en a marre de se geler et de rentrer trempé de ses sorties. C’est à cette période qu’il envisage de développer des produits qui pourraient mieux le protéger pour affronter les pires conditions. L’idée de la marque Spatz venait de germer.

Nous sommes en 2006. Mais voilà, pour faire des bons produits, il faut aussi des bons matériaux. Il attendra 2016, au moment où il quitte le cyclisme pro, pour faire connaitre ses produits sur Instagram. Ils sont testés par des cyclistes issus du peloton pro. On voit les produits sur les réseaux aux pieds ou aux mains des champions. Depuis ce lancement, c’est toute une gamme qui a fini par voir le jour.

Test des équipements hiver de Spatzwear
Tom Barras en 2019 avec sa machine à coudre installée sur la table de la salle à manger – photo Forbes – CARLTON REID

Le plus ancien des produits de la gamme et le plus connu est le modèle de sur-chaussures en néoprène avec plusieurs hauteurs. Viennent ensuite les gants, les premières couches, les gilets et les maillots. Bref, toute la panoplie vestimentaire est présente sur le site de Spatz. J’utilisais déjà des produits de la marque, avant de prendre contact avec Spatz et son importateur français. Il m’a envoyé une belle dotation que j’ai pu tester dans le nord de la France : sous-maillot manches longues, maillot manches longues, gilet, jambières, couvre-orteils, gants en néoprène. Je possédais déjà les sur-chaussures et des gants hiver. Voici ma rencontre avec une marque, qui se propose de nous permettre de rouler confortablement plus longtemps quelles que soient les conditions météo.

Annonce
Gagnez vos places pour le Cyclist Film Festival !

Bike Café vous propose de gagner une des 20 places disponibles pour le Cyclist Film Festival. Pour cela, rejoignez notre newsletter et tentez votre chance !
Vous êtes déjà inscrit à notre newsletter, pas d'inquiétude, inscrivez-vous quand même vous pourrez ainsi participer au tirage au sort !

À vous de jouer !


Les coupes

Les coupes des vêtements sont ajustées et proches du corps. Le gilet ne flotte pas au vent. Il est possible – mais pas recommandé – de mettre des sous-gants dans les gants Néoprène. De même, pour les couvre-orteils, ils sont ajustés et le premier enfilage peut demander de la poigne. Par contre on sera content de les avoir aux pieds sur la route face à un bon vent du nord sur un macadam humide.

Test des équipements hiver de Spatzwear
Une coupe très près du corps – photo Spatzwear

Le sous-maillot à manches longues Basez2 et le haut Heatr 4 saisons sont fantastiques. Lorsque que je les enfile, j’ai l’impression que je me suis trompé de taille. Malgré cette coupe très “fit”, ils ne compriment pas. C’est pareil pour les jambières : elles sont aussi exceptionnelles que les maillots, gilets et sous-maillot. L’ensemble est très confortable et il s’adapte à mon corps comme une seconde peau. La matière textile y est pour beaucoup, j’y reviendrai. Ce que je trouve moins bien sur le maillot et le gilet, c’est la taille des poches. Elles sont petites et un smartphone avec un grand écran rentre juste à l’intérieur. En fait, elles sont un peu hautes et pas assez larges. C’est bien le seul reproche que je peux faire à cet ensemble…

Qu’il s’agisse des gants (Néoprène ou hiver) pour la pluie ou des sur-chaussures, les coupes tombent également très bien. Ils sont suffisamment proches des mains ou des chaussures afin d’éviter les infiltrations d’eau ou d’air, mais suffisamment larges pour pouvoir les enfiler facilement. Les tailles indiquées sur le site sont justes : pas de problème.

Je m’attarde un peu plus sur les sur-chaussures. Elles ont fait la réputation de Spatz. Sincèrement, allez-y les yeux fermés : elles sont des “game changer”… Elles enveloppent totalement les chaussures pour les rendre étanches. Je conseille de prendre le modèle le plus haut possible.

Les matières

Je commence par le Néoprène. Avant de faire du vélo, je faisais de la planche à voile été comme hiver. J’utilisais une combinaison en Néoprène de 5 mm très efficace dans les vagues normandes. Ici le Néoprène est beaucoup plus fin et plus souple pour permettre aux produits d’être faciles à mettre et à enlever. Clairement, Spatz n’a pas sacrifié la qualité et le prix est en conséquence. Vous verrez que beaucoup de cyclistes danois, belges, anglais ou néerlandais portent ces sur-chaussures Spatz aux pieds : ce n’est pas pour rien qu’ils les ont choisies. À l’intérieur, pieds et mains ne respirent pas beaucoup, mais ça tient chaud. Le revers de la médaille, c’est que gants et chaussures ne sentent jamais bon, lorsque on a eu trop chaud dedans.

Le textile « gaufré » utilisé pour les maillots et premières couches, gilets et autres jambières et manchettes – photo Jean-Lin Spriet

Après le Néoprène, vous avez ce textile « gaufré » utilisé pour les maillots, premières couches, gilets et autres jambières et manchettes. Il y a trois choses à retenir : le confort, la plage d’utilisation et la respirabilité. La matière est extensible, ne vous comprime pas. Elle est douce au toucher, se fait oublier et maintient sans comprimer. Le meilleur exemple est celui des jambières. Beaucoup de jambières serrent en haut des cuisses, ce qui n’est pas le cas avec ce modèle. Pas de frottement ni d’échauffement avec ce tissu à même la peau.

À partir de 8-9 degrés, maillot et première couche m’apportent suffisamment de chaleur pour me passer de prendre le gilet. J’ai porté l’ensemble au dessus de 9 degrés et jusqu’à -2 degrés sans problème. La matière ne se comporte pas comme une doudoune : elle ne vous donne pas de chaleur, mais emprisonne celle de votre corps. La chaleur produite en roulant est conservée. Je n’ai pas rencontré de conditions dans lesquelles j’ai regretté d’avoir pris ce maillot et cette première couche. J’ai roulé par 12 degrés avec les deux sans transpirer. Je n’ai jamais senti mon corps en surchauffe.

Test des équipements hiver de Spatzwear
Les gants Thrmoz. Pour la chaleur tout va bien – photo Jean-Lin Spriet

Malheureusement, je ne peux pas en dire autant des gants Thrmoz : je vous invite à lire mon retour sur ces gants dans la sélection textile Hiver de Bike Café.

Mon avis sur les produits testés

Le Baclava, c’est le nom du couvre tête de Spatz. Il est dans la même matière que le sous-maillot et le haut manches longues. Il prend le cou, le nez, le menton, les oreilles et le front ; mais pas tout le crâne. Lors de mes sorties de nuit et par -6°C, je n’ai jamais eu froid ni ressenti une compression.

Une coupe tr§s près du corps- photo Spatzwear
Couvre tête, tour de cou… une protection polyvalente – photo Spatzwear

Prix de vente : 45 €

Infos sur le site

Les Burnr warmer (les jambières) sont aussi dans la même matière que le Baclava et les hauts. Même par -8°C : aucun souci. La coupe, la matière et l’élasticité sont, pour moi qui n’aime pas beaucoup les tenues longues, un véritable game changer. Génial ! À recommander chaudement (sans jeu de mot) et sur les routes détrempées ou sous une pluie diluvienne, vous pourrez opter pour les sur-chausssures en complément.

Infos sur le site

Vidéo réalisée par Jean-Lin Spriet

Les Legalz Pro sont les sur-chaussures à mi hauteur de la marque avec lesquelles j’ai fait la petite séquence video après un entraînement sous la pluie. Elles sont impressionnantes et justifient pleinement le slogan de la marque : « it’s raining, you are training ». Elles sont en promo en ce moment à 68 € sur le site d’Alternativ Sport (le distributeur français). Sincèrement c’est le top. Il existe différents modèles (hauteur, épaisseur, couleur et utilisation). Vous pouvez y aller les yeux fermés.

Infos sur le site

Pour compléter la tenue, le maillot Heatr est d’une amplitude d’utilisation absolument génial ! Je l’ai porté de -6°C à 14°C avec ou sans le gilet. La matière est la même que celle du couvre tête. Les poches sont un peu trop ajustées à mon goût pour gagner en confort d’utilisation. Vous ne le quitterez plus ! Beau cadeau en perspective, 235€.

Infos sur le site

Le sous-maillot Basez 2 avec son col cheminée est dans la même matière que celle du maillot et du couvre tête. Je crois que c’est simplement le meilleur sous-maillot que j’ai porté. Je n’aime pas les ouvertures pour les pouces qui me font mal ici ou dans d’autres marques, mais la sensation de seconde peau, de respiration, de confort est juste géniale. Bravo messieurs ! 90€ et j’ai rangé mes sous-maillots en mérinos.

Infos sur le site

Enfin, le gilet Burnr avec les poches dans le dos. Même remarque que pour le maillot, elles mériteraient un peu plus de largeur pour les utiliser facilement en roulant. En superposant le gilet et le maillot, j’ai roulé dans des températures glaciales : j’avais du givre sur mes gants et sur mes manches de maillot sans avoir froid. Là aussi joli cadeau : 105€.

Infos sur le site

Au final, Spatz propose des matières de très bonne qualité, des coupes ajustées et sportives. Tout ceci leur a permis des lancer des produits qui sont de véritables “game changer” qui apportent une vraie solution avec un confort d’utilisation génial. À essayer de toute urgence !

Contacts

Instagram
Internet
Facebook

Distribué par Alternativsport

Annonce
Jean-Lin SPRIET
Jean-Lin SPRIET
Jean-Lin est stéphanois d’origine, mais il n’a pas opté pour le Foot dans sa jeunesse, il a choisi le hockey sur gazon. Installé par la suite à Paris il devient runner et c’est pour faire comme un copain, qu’il s’achète un fixie. Il démarre donc le vélo en pignon fixe brake less. : il aurait pu faire plus simple. Les rues de Paris ne suffiront plus, il s’éloigne de plus en plus, allonge les distances. Aujourd’hui il pratique l’Ultra distance en fixe ou avec dérailleur. Il aime la technique et les nouveautés.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Renseignez votre commentaire
Renseignez votre nom

Articles similaires

Du même auteur