AccueilDécouvertesLe casque, les dernières avancées pour plus de sécurité à vélo

Le casque, les dernières avancées pour plus de sécurité à vélo

Le casque de vélo, cet objet pourtant si anodin dans notre vie de cycliste, continue d’évoluer, lentement mais sûrement. Le temps du casque à boudins est aujourd’hui bien loin. Nos casques modernes et légers intègrent aujourd’hui des technologies de protection supplémentaires, la plus connue étant certainement le MIPS mais aussi de nouvelles matières de protection issues de la R&D. Leur conception pourrait même évoluer en 2025, en intégrant une nouvelle norme qui vise à améliorer considérablement leur efficacité. Bike Café vous éclaire sur ces nouveaux développements liés à notre sécurité. Photo de couverture : DR Mips.

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Le casque de vélo, un peu d’histoire

Tout d’abord, rappelons que le casque à vélo n’est pas si vieux que cela. Replongez dans les année 1980 et vous verrez nos anciens champions se défier sur les routes, sans porter de casques. Les premiers coureurs casqués ont été les pistards, notamment Jean Robic. “Suite à une chute sévère en 1946 durant la fameuse course cycliste Paris Roubaix, il sera le premier à adopter le casque pour de bon. Cette décision considérée à l’époque comme originale lui vaut d’ailleurs le surnom de « Tête de cuir ». En effet, ce premier modèle était composé de lanières de cuir enchevêtrées les unes dans les autres”, comme l’explique le site Holland Bikes “Tout savoir sur le casque vélo”.

sécurité à vélo
Jean Robic est un des premiers cyclistes professionnels à porter un casque…en cuir – photo DR

En France, rappelons aussi que le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de douze ans (conducteurs ou passagers), depuis le 22 mars 2017. Nos enfants ne se posent pas de questions lorsqu’ils enfourchent leurs vélos. Même constat au ski où nos chères têtes blondes portent également des casques de protection depuis plusieurs années, alors qu’il n’est pas obligatoire mais fortement conseillé. Pourquoi cette – bonne – habitude ne serait-elle pas transposée à tout le monde à vélo ? Ceci est un autre débat dans lequel je ne rentrerai pas.

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Le MIPS, la technologie historique pour la sécurité à vélo

Le MIPS pour réduire les impacts transmis au cerveau

Plus “ancienne” technologie de sécurité additionnelle sur le casque, le MIPS signifie Multi directional Impact Protection System ou Système de Protection contre les Chocs Multidirectionnels.

casque MIPS
La technologie MIPS est présente sur de nombreux modèles aujourd’hui – photo Patrick VDB

Concrètement, le système MIPS fonctionne selon le principe suivant : une coquille interne placée dans le casque peut se mouvoir de plusieurs millimètres quand le casque vient heurter le sol. Ce mouvement limiterait les impacts rotationnels transmis au cerveau durant l’impact, par rapport à un casque sans MIPS et réduiraient donc la gravité de l’accident, selon la marque.
La technologie MIPS repose sur plus de 25 ans de recherche et développement, en collaboration avec le Royal Institute of Technology et le Karolinska Institute, tous deux situés à Stockholm, en Suède.
Le siège social de MIPS se trouve à Stockholm, où sont également situés son centre de recherche et développement, ainsi que ses installations de tests de produits et technologies. À ce jour, plus de 150 fabricants de casques ont intégré la technologie MIPS dans leurs produits. Depuis sa création, le système de sécurité MIPS a été incorporé dans plus de 1 000 modèles de casques à travers le monde.

Le système MIPS – plusieurs solutions de protection

La protection MIPS Essential Core : le système consiste en une couche à faible coefficient de frottement (CFCF) de moins de 1 millimètre d’épaisseur placée à l’intérieur du casque sous le rembourrage. La CFCF est conçue sur mesure pour chaque casque et chaque taille et pour se déplacer de 10 à 15 millimètres dans n’importe quelle direction lors d’un choc. Le système de sécurité MIPS reste en place grâce à trois élastomères qui maintiennent la CFCF correctement positionnée dans le casque.

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La technologie MIPS – Essential Core – sur un casque Mavic Allroad porté par Patrick et Philippe lors d’un press-camp Mavic “Allroad” – photo Philippe Aillaud

La protection MIPS Evolve Core : ce système consiste en une couche à faible coefficient de frottement (CFCF) de moins de 1 millimètre d’épaisseur recouverte d’un revêtement, lui aussi à faible coefficient de frottement, qui réduit le frottement vers la couche d’absorption d’énergie. La CFCF est conçue sur mesure pour chaque casque et chaque taille et vient se placer entre la couche d’absorption des chocs et le rembourrage.

Patrick a testé le Giro Cielo MIPS en mai dernier, un casque équipé de cette technologie. Voici sa conclusion : “les points forts de ce casque sont le confort, la précision du serrage, l’aération… pour la sécurité je préfère faire confiance à MIPS plutôt que de tenter le test réel. Côté look, le mélange du noir brillant et mat est assez réussi je trouve. Pour les couleurs, vous aurez le choix entre 7 coloris”.

La protection MIPS Air Node : sous forme de rembourrage, ce système passe presque inaperçu. Cette version du MIPS est intégrée au rembourrage du casque et permet un mouvement relatif de 10 à 15 millimètres entre la couche d’absorption d’énergie et le rembourrage. Le mouvement relatif de MIPS Air est facilité grâce à un support en polycarbonate ayant subi un traitement spécial de réduction du frottement et des fixations conçues spécifiquement pour permettre le mouvement dans toutes les directions.

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Le système MIPS Air Node présent sur mon casque Specialized Prevail 3 – photo Matthieu Amielh

Le système MIPS Air Node permet un mouvement omnidirectionnel avec peu de modifications sur le casque d’origine. “Il est particulièrement adapté aux casques de vélo légers hautement ventilés, car le système lui-même n’ajoute pratiquement pas de poids ou de volume supplémentaire” précise le site du fabricant suédois. Attention toutefois à vérifier régulièrement le bon positionnement des points d’attache (ronds) au niveau des scratchs.

La protection MIPS Spherical : il n’y a plus la fine coque semi mobile intérieure jaune qui caractérisait facilement les casques utilisant ce brevet. Sur les modèles équipés de cette technologie, comme sur le Giro Eclipse Spherical testé par Laurent en 2022, c’est finalement comme s’il y avait simplement deux coques, dont l’une, externe, peut glisser sur la première (glissement d’environ 1,3 cm).

En réalité, comme le rappelle MIPS, la technologie Spherical associe 2 couches d’EPS de densité et nature différente reliées par une rotule, portant le drôle de nom de « Ball & Socket ». Ce dispositif permet, en cas d’impact, aux deux éléments de glisser indépendamment l’un de l’autre pour réduire les effets néfastes de la rotation de la tête. On retrouve aussi cette même technologie sur le casque Giro Aries Spherical testé par Patrick en 2023.

Test du casque Giro Aries
Avec ma casquette belge qui me tient chaud et qui m’offre une petite visière pour me protéger du soleil rasant hivernal et le Giro Aries Spherical – photo Patrick VDB

La protection MIPS Integra : ce système de prise en charge rotationnelle est conçu pour s’intégrer au casque de manière optimale. Étant donné que la solution découle d’une collaboration entre le fabricant du casque et l’équipe de conception de MIPS dans le but d’intégrer le système au casque, MIPS Integra est disponible en différentes formes en fonction des propriétés du casque particulier.

D’autres fabricants ont tenté de concevoir des technologies similaires au MIPS, afin de ne pas avoir à assurer des coûts – que j’imagine élevés en termes d’achat de la coque et de paiement d’une licence (?) au fabricant suédois. C’est le cas du spécialiste de casque de moto HJC avec sa technologie SLID, que j’avais testé il y a quelques mois sur le modèle HJC Furion 3.

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Mieux protéger le cycliste avec la protection Lazer Kineticore

KinetiCore est le fruit d’une quête de dix ans pour une nouvelle technologie améliorée. Elle offre une protection contre l’impact des forces linéaires et rotationnelles grâce à des blocs en mousse EPS baptisés zones de déformation contrôlée qui, comme leur nom l’indique, se déforment sous l’impact et dispersent l’énergie qui aurait normalement atteint le cerveau du cycliste.

La technologie Lazer Kineticore - photo Shimano France
La technologie Lazer Kineticore – photo Shimano France

Développée par le fabricant belge Lazer, avec un début de développement en 2010, l’équipementier a commencé à concevoir des « blocs » en mousse EPS qui devaient se déformer en cas d’impact. Cette solution offrait un double avantage : elle éliminait des matériaux du casque et offrait une protection potentiellement plus efficace. “Nous nous sommes concentrés sur une propriété qu’ont les objets qui se cassent : ils absorbent également de l’énergie » explique Guido De Bruyne, responsable de la R&D chez Lazer. Son équipe s’est inspirée des « zones de déformation », chères aux ingénieurs aéronautiques et automobiles, et principalement de la manière dont certaines parties des voitures de F1 sont conçues pour se déformer en cas d’accident et, se faisant, dissipent l’énergie de l’impact pour protéger le pilote.

Un des nombreux avantages de la technologie KinetiCore est son absence de limites. “Elle peut être intégrée dans tous les casques de Lazer pour toutes les catégories de cyclistes, des casques pour les enfants jusqu’aux casques haut de gamme pour cyclistes sur route en quête d’aérodynamisme”, précise un article intéressant sur cette technologie de protection propre à Lazer.

Dan avait placé le casque Lazer Z1 Kineticore dans ces tips et tops 2024 et voici ce qu’il en disait. “Dès réception, il a confirmé mes attentes en matière de poids et d’aspect : 236 g en taille M/L, une superbe finition et une ligne très pure. Le système de serrage s’opère avec une molette située sur le dessus du casque, et qui agit en trois dimensions : au fur et à mesure qu’on serre, le diamètre du bandeau se rétrécit ET descend sur le crâne, créant un effet d’enveloppement confortable et sécurisant.”

Le Koroyd, un polymère innovant et protecteur pour plus de sécurité à vélo

Autre solution utilisée pour améliorer la sécurité de nos casques vélo : la technologie Koroyd, qui consiste en une structure en nid d’abeille composée de tubes thermosoudés. Les avantages du Koroyd réside dans son efficacité à absorber l’énergie d’un impact. Celle-ci est 42 % supérieure à celle d’une mousse EPS traditionnelle garnissant les casques, grâce notamment à une déformation plastique sacrificielle des micro-tubes. Cette dégradation visible en cas d’impact permet aussi à l’utilisateur de savoir quand remplacer son casque.

La technologie Koroyd utilisée dans les casque de vélo
La technologie Koroyd adopte une une structure en nid d’abeille dans les casques vélo, augmentant la ventilation et pouvant absorber l’énergie de l’impact via une déformation plastique – photo Koroyd

« Le principal avantage du Koroyd est que sa résistance mécanique n’est pas affectée par la température alors qu’une mousse EPS devient plus molle à température élevée et plus rigide à température basse.Enfin, en raison de sa structure composée à 95 % d’air, sa capacité de ventilation est exceptionnelle », explique Ben Lzicar, responsable marketing et communication. Les marques Smith, Endura ou Troy Lee Designs utilisent le Koroyd. « Nous collaborons avec les marques pour concevoir de nouveaux casques et nous veillons à ce que chaque produit réponde aux normes de sécurité internationales », ajoute t-il.

Autres solutions pour des casques plus protecteurs


Autre innovation augmentant la sécurité : l’ERT (Energy Réduction Technology) est une technologie brevetée que plusieurs marques, comme Urge, Spiuk et Kenny, utilisent. Ces pads souples et doux, en polymère très abouti, sont conçus pour absorber l’énergie des impacts rotationnels et linéaires, grâce aux qualités uniques de leur matériau et à leur design particulièrement innovant.

L'ERT (Energy Reduction Technology) consiste en des coussinets en mousse absorbant les forces liées aux impacts.
L’ERT (Energy Reduction Technology) consiste en des coussinets en mousse absorbant les forces liées aux impacts – photo Tribe Sport Group


L’ERT offre une protection supplémentaire contre les lésions cérébrales. “Contrairement aux autres matériaux durs qui ne réagissent qu’aux impacts violents, l’ERT s’active immédiatement, même en cas d’impacts à faible énergie », explique Levy Batista (Tribe Sport Group).

Enfin, dernière technologie recensée : la protection WaveCel mise au point par Bontrager. WaveCel est une technologie de casque révolutionnaire conçue pour offrir une protection plus efficace que les casques traditionnels en mousse dans certains types d’accidents à vélo. La structure cellulaire déformable qui tapisse l’intérieur du casque fait office de zone de déformation pour absorber la force de l’impact avant votre tête.

J’avais testé le modèle Trek Circuit WaveCel lors du Bikingman Portugal en 2023. Outre cette technologie de protection accrue, j’avais été séduit par la capacité de ce modèle à pouvoir accueillir des éclairages (avant et arrière) via le système de montage magnétique Blendr.

Le casque Bontrager Circuit WaveCel avec éclairages
Le casque Trek Circuit WaveCel avec ses deux attaches magnétiques compatibles avec les éclairages Bontrager – photo Matthieu Amielh


La nouvelle norme EN 17950, une avancée majeure pour une meilleure sécurité à vélo


Il existe deux types de mouvements pouvant endommager le cerveau lors d’un accident à vélo : le mouvement linéaire et le mouvement rotationnel. « L’impact plus important du mouvement rotationnel sur le cerveau devient évident lorsque l’on pense à une boule à neige. Lors d’un simple mouvement linéaire, les flocons à l’intérieur restent presque immobiles, tandis que si vous faites tourner la boule, les flocons se dispersent dans toutes les directions », explique Madelen Fahlstedt. L’effet sur le cerveau est similaire au déplacement des flocons lorsqu’un impact oblique se produit sur la tête.

Nouvelle tête de test - norme EN17950
Une nouvelle tête de test représentant plus précisément les propriétés inertielles de la tête humaine sera utilisée dans la nouvelle norme EN17950 – photo MIPS/Cellbond


La norme actuelle des casques en France et en Europe, l’EN 1078, repose sur un simple test d’impact linéaire. Cependant, dans la réalité, la plupart des chocs entre le casque et la surface se produisent avec un angle d’incidence. C’est pourquoi le Comité Européen de Normalisation (CEN), qui regroupe 34 pays européens, a lancé un travail au sein du groupe WG11, qui pourra ensuite être mis en œuvre et améliorer la protection de la tête dans divers domaines, notamment l’industrie, les pompiers, les cyclistes et les speed-pedelecs (vélos électrique dont l’assistance permet d’atteindre 45 km/h). « La nouvelle norme EN17950 vise à mesurer la capacité d’absorption des chocs d’un casque en intégrant la cinématique rotationnelle, ce qui n’est pas pris en compte aujourd’hui dans les protocoles de test des normes de casques pour le vélo, la neige, l’équitation, etc. », ajoute Fahlstedt.

Si elle est adoptée, cette nouvelle norme représenterait une avancée majeure pour la sécurité des cyclistes.


Le WG11, composé d’experts issus d’un panel de fabricants, d’agences de consommateurs et du monde universitaire, a également développé une nouvelle tête de test qui reproduit plus fidèlement le comportement de la tête humaine. Cette innovation comprend des améliorations en termes de forme, de coefficient de frottement, de propriétés d’inertie et de centre de gravité. Grâce à des études, ils ont créé une tête de test qui représente plus précisément les propriétés inertielles de la tête humaine par rapport à celle actuellement utilisée dans la norme EN 1078.  « Cette nouvelle méthodologie et norme EN17950 a maintenant été votée et est prête à être intégrée dans une norme complète de test, mais des discussions sont encore en cours au sein du groupe de travail sur la norme des casques de vélo », résume Fahlstedt. « Le vote sur les casques de vélo aura lieu bientôt, et une décision devrait être prise avant l’été », ajoute-t-elle.

Si elle est adoptée, cette nouvelle norme représenterait une avancée majeure pour la sécurité des cyclistes, en permettant la conception de casques mieux adaptés aux impacts rotationnels et donc plus efficaces pour réduire les risques de commotions cérébrales, d’hématomes sous-duraux et de lésions axonales diffuses, des traumatismes malheureusement souvent causés par des impacts obliques.

Le classement Virginia Tech des meilleurs casques de vélo

L’organisation indépendante Virginia Tech (Institut polytechnique et université d’État de Virginie) teste chaque année des centaines de références de casques et établit un classement – selon les pratiques : route, urbaine, multi-sport, full-face (VTT).

“Nos notes constituent une évaluation indépendante et objective des performances des casques pour les consommateurs, sans influence des fabricants. Nous évaluons chaque casque de vélo sur la base des résultats de 24 tests d’impact réalisés dans notre laboratoire. Les casques sont testés dans une tour (test de lâcher) conçue pour correspondre aux caractéristiques de l’impact entre le casque et le sol dans le cyclisme. Nous mesurons l’accélération linéaire et la vitesse de rotation pour chaque impact, qui sont corrélées au risque de commotion cérébrale. Nous testons 6 emplacements dispersés autour du casque à des énergies d’impact moyennes et élevées. Les vitesses ont été choisies pour refléter les vitesses d’impact courantes de la tête des cyclistes, d’après les études de réplication des dommages causés par les casques. Chaque impact en laboratoire est pondéré en fonction de la fréquence à laquelle un cycliste pourrait subir un impact similaire. Nous calculons le risque de commotion à partir de l’accélération linéaire maximale et de la vitesse de rotation mesurées pour chaque test. Chaque risque est multiplié par son facteur de pondération, puis additionné pour obtenir un score global.

Le classement des casques les plus protecteurs selon l'université Virginia Tech
Le classement des casques les plus protecteurs selon l’université Virginia Tech – Poc et Fox trustent le podium 2025 – screenshot helmet.beam.vttt.edu

Le score global estime le nombre de commotions cérébrales que subirait une personne moyenne si elle subissait des impacts identiques à des taux correspondant à leur pondération pendant qu’elle fait du vélo. Un score plus faible indique une meilleure performance du casque” précise le site Virginia Tech Helmet Ratings.

En 2025, le casque ayant obtenu le meilleur classement et donc la note la plus faible est le tout nouveau Poc Cularis, conçu pour la pratique du VTT Trail (équipé du MIPS Air Node), suivi par le modèle Fox Racing Speedframe RS (équipé du MIPS Integra Split). Le premier casque route arrive en 3ème position, il s’agit d’une nouveauté présentée récemment, le Poc Cytal (doté aussi du MIPS Air Node), avec son aileron en carbone assez novateur.


Pour conclure : roulez – bien – casqué pour une meilleure sécurité à vélo !

Les technologies mises en oeuvre dans le casque pour réduire les blessures à la tête sont nombreuses et vont dans le bon sens.
Selon le bilan provisoire 2024 de l’Observatoire National interministériel de la sécurité routière, on note une diminution des accidents mortels à vélo mais qui restent tout de même élevés – 222 cyclistes ont perdu la vie sur les routes en 2024 contre 226 en 2023 – malgré une pratique en croissance. Mieux équipés, plus protégés, les cyclistes vivent plus sereinement leurs déplacements. Une tendance qu’il faut maintenir car la part des cyclistes dans la mortalité routière reste tout de même significative (7% des décès).
Il ne faut pas oublier un développement en parallèle des infrastructures pour assurer également une sécurité supérieure de tous les cyclistes.

Le casque Bontrager Circuit WaveCel
À mes yeux, le casque est un indispensable à toute pratique cycliste. Ce produit continue d’évoluer pour intégrer toujours plus de protection… ce n’est pas fini ! -photo David Saintyves
Matthieu
Matthieu
Matthieu Amielh a rejoint l’équipe Bike Café en 2020. Journaliste salarié puis pigiste depuis plus de 10 ans dans l’édition, il est spécialisé dans l'industrie du cycle (marques, distributeurs et magasins) et pratique le vélo de route, le gravel ainsi que le bikepacking. Il collabore aujourd'hui avec différents journaux et magazines (Cyclist, BIKEéco, Geo, Vélo Magazine, Le Figaro,...)

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