Le Checkpoint est devenu au fil des années un modèle incontournable dans l’univers du gravel. Trek l’a décliné en plusieurs versions, de l’aluminium jusqu’au carbone haut de gamme, toujours avec la même ambition : proposer un vélo polyvalent et accessible. Matthieu avait testé la version SLR de ce Checkpoint en 2023. Avec le lancement du Checkpoint+ SL, Trek franchit une nouvelle étape. Cette version à assistance électrique ouvre ce gravel Trek à un public plus large, notamment à ceux qui cherchent à allonger leurs sorties, grimper avec plus de facilité ou simplement profiter du confort de ce gravel sans craindre les reliefs.
La version SL 7 AXS avec sa fourche suspendue – photo Trek
Checkpoint+ SL un e-gravel pensé pour l’endurance
Le Checkpoint+ SL reprend la géométrie endurance du Checkpoint SL Gen 3. Selon la marque, cette géométrie place le cycliste dans une position plus relevée et confortable, adaptée aux longues distances et aux terrains variés. Trek vise clairement un usage gravel aventure : routes secondaires, chemins de terre, pistes roulantes. Le vélo promet confort, stabilité et confiance, tout en gardant l’esprit d’un gravel classique. Enfin, la technologie IsoSpeed complète le dispositif pour filtrer les vibrations et réduire la fatigue sur les longues sorties.
Le moteur TQ au cœur du Checkpoint+ SL
Le Checkpoint+ SL est équipé du moteur TQ HPR60, déjà connu sur certains modèles route et VTT. Il délivre jusqu’à 350 W de puissance maximale et 60 Nm de couple. Ce moteur compact et silencieux est associé à une batterie intégrée de 360 Wh, offrant une autonomie annoncée jusqu’à 80 km, extensible grâce au Range Extender de 160 Wh. De plus, Trek précise que le remplacement de la batterie est possible en atelier en cas de problème.
Le moteur TQ HPR60 délivre jusqu’à 350 W de puissance maximale et 60 Nm de couple – photo TrekLe commandes sont intégrées au cintre – photo Trek
Les commandes sont intégrées aux cocottes pour changer d’assistance sans lâcher le cintre. Sur le tube supérieur, un écran discret fournit les informations essentielles : niveau d’assistance, autonomie restante et données de parcours. Les versions SL 5 et SL 6 AXS sont équipées de l’afficheur noir et blanc, tandis que le SL 7 AXS bénéficie du nouvel écran couleur.
Points clés de conception
Trek a doté le Checkpoint+ SL de nombreux détails pratiques pour l’aventure. D’abord, le vélo accepte des pneus jusqu’à 50 mm, ce qui élargit les possibilités d’usage, notamment en terrain plus technique. Aussi, Il est compatible avec une tige de selle télescopique et, pour la version SL 7 AXS, livré avec une fourche suspendue RockShox Rudy de 40 mm de débattement. Les modèles SL 5 et SL 6 AXS conservent une fourche rigide en carbone. Enfin, le système IsoSpeed permet au tube de selle de fléchir un peu sous les chocs grâce à un axe interne, ce qui absorbe les vibrations et améliore le confort, tout en maintenant la rigidité latérale pour le pédalage.
Dégagement de pneus jusqu’à 50 mm – photo TrekLa version SL 7 embarque une fourche RockShox Rudy de 40 mm – photo TrekLa géométrie de ce vélo est pensée pour le confort et l’endurance – photo TrekLe moteur TQ promet jusqu’à 80 km d’autonomie – photo TrekLe système IsoSpeed promet de filtrer les vibrations pour diminuer la fatigue – photo Trek
Le cadre carbone intègre de multiples fixations : sacoche de triangle, porte-bagages, garde-boue. Tous les modèles sont livrés tubeless-ready. En outre, Trek a prévu la compatibilité avec les prolongateurs de cintre pour les cyclistes orientés longue distance.
Les trois versions du Checkpoint+ SL
Trek propose le Checkpoint+ SL en trois déclinaisons. Aussi, chacune repose sur le même cadre carbone et le moteur TQ HPR60, mais les équipements varient selon la gamme.
Checkpoint+ SL 7 AXS
La version haut de gamme avec sa fourche suspendue – photo Trek
Cadre
OCLV Carbon Série 500, transmission TQ, IsoSpeed, fixations pour garde-boue, porte-bagage et sacoche de cadre intégrées, acheminement interne des câbles, disque à fixation Flat-Mount, garde-chaîne intégré, UDH, axe traversant 142×12 mm
Fourche
RockShox Rudy XPLR 40 mm
Moteur
TQ HPR60 — jusqu’à 350 W max, ~60 Nm
Batterie
360 Wh intégrée + Range Extender optionnel 160 Wh (ajoute ~44% d’autonomie). Poids batterie 1 835 g
Compteur / Afficheur
Écran couleur intégré sur le top-tube.
Autonomie (indication)
Jusqu’à ~80 km selon usage et assistance (valeur indicative fournie par Trek).
Taille max. de plateau
1x : 44 dents
Roues
Bontrager Aeolus Elite Carbone
Pneus
Bontrager Girona Pro 700×42 mm
Poids
ML – 14,05 kg
Selle
Verse Short Elite
Tige de selle
Carbone Bontrager, déport de 8 mm,
Cintre
Bontrager Pro Gravel, alliage, 40 à 46 cm
Transmission
Dérailleur SRAM X0 Eagle AXS + leviers SRAM Force AXS
OCLV Carbon Série 500, transmission TQ, IsoSpeed, fixations pour garde-boue, porte-bagage et sacoche de cadre intégrées, acheminement interne des câbles, disque à fixation Flat-Mount, garde-chaîne intégré, UDH, axe traversant 142×12 mm
Fourche
Trek Checkpoint carbone
Moteur
TQ HPR60 — jusqu’à 350 W max, ~60 Nm
Batterie
360 Wh intégrée + Range Extender optionnel 160 Wh (ajoute ~44% d’autonomie). Poids batterie 1 835 g
Compteur / Afficheur
Écran LED de TQ avec Bluetooth et connectivité ANT+
Autonomie (indication)
Jusqu’à ~80 km selon usage et assistance (valeur indicative fournie par Trek).
Le Checkpoint+ SL 5 est la version entrée de gamme, déjà très bien équipée – photo Trek
Cadre
OCLV Carbon Série 500, transmission TQ, IsoSpeed, fixations pour garde-boue, porte-bagage et sacoche de cadre intégrées, acheminement interne des câbles, disque à fixation Flat-Mount, garde-chaîne intégré, UDH, axe traversant 142×12 mm
Fourche
Trek Checkpoint carbone
Moteur
TQ HPR60 — jusqu’à 350 W max, ~60 Nm
Batterie
360 Wh intégrée + Range Extender optionnel 160 Wh (ajoute ~44% d’autonomie). Poids batterie 1 835 g
Compteur / Afficheur
Écran LED de TQ avec Bluetooth et connectivité ANT+
Autonomie (indication)
Jusqu’à ~80 km selon usage et assistance (valeur indicative fournie par Trek).
Avec le Checkpoint+ SL, Trek renforce sa présence sur le marché du e-gravel. Après les modèles route comme le Domane+ ou les VTTAE de la marque, ce nouveau venu reprend l’ADN du Checkpoint pour l’ouvrir à un public plus large. Selon Trek, le vélo conserve la maniabilité et le confort de la version classique, tout en offrant l’assistance nécessaire pour rendre accessibles des parcours plus longs et plus exigeants. Positionné comme le plus abordable de la famille e-gravel Trek, le Checkpoint+ SL devrait séduire les amateurs d’endurance et d’aventure électrique.
Un compagnon forgé pour l’aventure et le bikepacking – photo Trek
Ce matin la lumière était particulièrement belle. Elle apportait une couleur diffuse à la campagne aixoise que je sillonne de bonne heure sur mon vélo. Cet éclairage, dont j’aime accompagner l’évolution au cours de ma balade matinale, est chaque fois différent. Le spectacle, de cette nature campagnarde renouvelé sans ennui, sur pratiquement le même parcours, me fait réaliser que c’est grâce à cette lumière et son éclairage changeant que je ne ressens pas de lassitude. Le côté abstrait de la lumière produit un effet concret sur ce qu’elle rencontre. Pour moi, cette banalité est devenue essentielle dans ma vie depuis que progressivement ma vue se délabre à cause d’une maladie irréversible qui ronge mes nerfs optiques. La lumière m’est devenue essentielle. Le symbolisme de la vue qui se relie à la vie a pris un véritable sens dans la mesure où 80% des informations transmises à notre cerveau sont reçues par les yeux…
Tantôt en randonneuse. Ici pause à la chapelle Sainte-Anne des Pinchinats – photo Patrick VDB
Mon cerveau, privé de ces informations que la vue ne lui apporte plus, s’adapte et gère ce qu’il peut. Mais ce n’est pas pour vous parler de mes problèmes que j’ai écrit cet édito. La réflexion, inspirée par mon état, m’a fait chercher comment se construit une réalité en partant de l’abstrait. Comment le regard posé sur ce tableau, qui au départ parait flou, prend un sens plus réel. Dans le domaine du vélo, comme dans la vie en général, les sujets peuvent être vus et interprétés de façon différente. Sous la même lumière naissent des éclairages différents en fonction de l’angle, de l’intensité, des reflets… Ces paramètres auront pour effet de multiplier les jugements que nous ferons sur un même sujet, une chose, une personne… C’est là mon problème : pour comprendre ce que je vois, il me faudrait les bons canaux de la réalité visuelle, qui chez moi sont éteints. Est-ce que nous sommes tous objectivement sûr d’avoir les bons canaux et faisons-nous la bonne interprétation ?
Ou là en single speed au milieu des vignes du plateau de Puyricard – photo Patrick VDB
Vous connaissez comme moi plein d’expressions du style : “faire la lumière, apporter un nouvel éclairage, un esprit éclairé, rester dans l’ombre…” C’est là où je voulais vous amener en pensant à ceux qui pensent être des « lumières » et qui n’ont aucun doute sur les lumens de leurs pensées éclairées. Récemment, nous avons testé trois VAE et j’ai constaté que ce sujet ultra-clivant l’était beaucoup moins. Lorsque ces premiers vélos de route motorisés sont apparus, on parlait de tricheurs, de « mobylette » qui n’avaient rien à faire dans les pelotons. Peu de cyclistes y voyaient un avenir et, qui-sait, pas même les constructeurs qui présentaient, un peu honteux, leurs produits électrifiés dans un coin (pas trop éclairé) de leur stand sur les salons. Pour le gravel, cela a été pareil lorsque dès 2014 je me suis intéressé à ce vélo, il me fallait insister pour avoir un vélo de tests auprès des distributeurs, qui ne croyaient même pas à leurs propres produits. Les “trolls” du net ironisaient dans l’ombre des réseaux sociaux : “et ça, c’est gravel ?”. Aujourd’hui, les détracteurs et les moqueurs ont reçu la lumière divine de la réalité du marché. Elle s’est faite progressivement, baignant le monde vélo d’une clarté exprimée par la demande et la compréhension des usages. Nous sommes désormais baignés par la lumière d’une réalité, souhaitons qu’elle ne soit pas aveuglante ni déformante. Comptez sur Bike Café pour vous éclairer.
Rotor Bike Components est une société espagnole fondée à Madrid à la fin des années 1990. Elle s’est fait connaître avec ses plateaux ovales Q Rings, avant de développer des manivelles carbone et des capteurs de puissance. En 2016, la marque avait lancé le Rotor Uno hydraulique, suivi en 2017 de la version Uno Disc. Ces deux groupes présentaient déjà une approche innovante, mais limitée par la technologie hydraulique. Avec Rotor Uno, la société revient aujourd’hui avec une transmission électronique sans fil, qui sera à même de concurrencer le groupe SRAM Apex AXS XPLR testé par Laurent. Selon la marque, ce système se veut modulaire et évolutif pour accompagner les pratiquants dans le temps.
Rotor Uno : un groupe électronique sans fil dédié au gravel et au VTT
Rotor Uno est conçu comme une plateforme unique pour le gravel et le VTT. Le dérailleur arrière constitue le cœur du système. Fabriqué en aluminium et en nylon renforcé de fibres de verre, il repose sur un parallélogramme optimisé pour améliorer le ratio poids-rigidité. La batterie interne de 600 mAh permet environ 15 000 changements de vitesse. Selon Rotor, le passage s’effectue en 150 millisecondes grâce à un microprocesseur et un encodeur intégrés.
Détail du dérailleur arrière – photo RotorLe dérailleur arrière est configurable pour les cassettes 10 à 13 vitesses – photo RotorLe dérailleur est alimenté par une batterie interne de 600 mAh (15 000 changements) pour une vitesse de passage de 150 ms/vitesse – photo Rotor
En gravel, le système adopte une approche 1x, sans dérailleur avant. La large plage de développements est assurée par des cassettes 10 à 13 vitesses, jusqu’à 46 dents. Le dérailleur arrière, associé à une chape spécifique de 75 mm et un galet de 12 dents, est annoncé plus compact et plus robuste. Les leviers carbone bénéficient d’un revêtement silicone antidérapant et d’un collier titane censé limiter la corrosion galvanique. Le freinage repose sur un maître-cylindre horizontal utilisant de l’huile minérale, avec des étriers monobloc en flat-mount (adaptables en post-mount) et pistons en céramique.
La course du levier est ajustable (26 mm) et chaque levier intègre une pile CR1632 – photo Rotor
En VTT, Rotor Uno conserve le même dérailleur arrière, mais avec une chape plus longue (93 mm) pour accueillir des cassettes jusqu’à 52 dents. Le galet de 12 dents est intégré dans cette version également. Le shifter, alimenté par une pile CR2032, est léger, ergonomique et certifié IP67 pour résister à l’humidité et à la poussière.
Focus sur le pédalier et les capteurs
Rotor associe Uno à son pédalier Aldhu carbone, annoncé comme le plus léger du marché. Ce pédalier peut être monté avec les plateaux traditionnels de la marque et le capteur de puissance INspider. Selon Rotor, cette combinaison offre un ensemble cohérent, modulaire et complet, adapté aux besoins des pratiquants de gravel comme de VTT. L’option capteur de puissance permet de collecter des données précises, directement intégrées dans l’écosystème logiciel Rotor.
photo Rotor
Tableau des principales caractéristiques
Caractéristique
Rotor Uno Gravel
Rotor Uno VTT
Transmission
1x, 10 à 13 vitesses
1x, 10 à 13 vitesses
Dérailleur arrière
Aluminium/nylon, chape 75 mm, galet 12 dents
Aluminium/nylon, chape 93 mm, galet 12 dents
Batterie
600 mAh interne
600 mAh interne
Autonomie
15 000 changements
15 000 changements
Connectivité
Bluetooth® et ANT+™
Bluetooth® et ANT+™
Vitesse de passage
150 ms
150 ms
Leviers
Carbone avec revêtement silicone, pile CR1632
Shifter léger, pile CR2032, IP67
Étriers
Hydraulique, pistons en céramique, disques 160 mm, compatibles Center-Lock (pré-installé) ou 6 trous. Étriers flat-mount, durites BH90 et plaquettes compatibles Shimano®
Non inclus
Poids
–
453 g (dérailleur + shifter)
Prix public
810 € TTC (Dérailleur arrière, leviers, étriers)
690 € TTC (Dérailleur arrière, Shifter)
Une application mobile pour personnaliser Rotor Uno
Rotor accompagne son groupe d’une application mobile disponible sur iOS et Android. Elle permet de configurer le dérailleur arrière, de choisir le type de cassette et d’ajuster certains paramètres. De plus, selon la marque, l’app affichera aussi l’état de charge des composants. Enfin, les mises à jour logicielles seront déployées via OTA, ce qui évite les branchements et maintient le système à jour. L’intégration de métriques issus des capteurs de puissance Rotor Power est prévue dans une version future.
Modularité et évolutivité au centre du projet
Le Rotor Uno se revendique être un système modulaire. Le dérailleur arrière, considéré comme le cerveau, est compatible avec différentes configurations, de 10 à 13 vitesses. Rotor insiste sur la possibilité d’ajouter de nouveaux composants sans rendre obsolètes ceux déjà achetés.
Les leviers assurent une ergonomie adaptée aux gants et aux conditions humides – photo RotorÉtriers flat-mount (adaptables post-mount), conception monobloc avec pistons céramique et plaquettes compatibles Shimano® – photo Rotorphoto Rotor
Les utilisateurs pourront choisir entre plusieurs niveaux de manivelles en aluminium ou en carbone, avec ou sans capteur de puissance. Les cassettes Rotor sont proposées comme une alternative légère, mais le système reste compatible avec d’autres marques. Cette approche laisse une liberté de personnalisation en fonction du budget et des pratiques.
Rotor Uno : un écosystème modulaire en expansion
Avec Rotor Uno, le fabricant espagnol propose une alternative électronique sans fil pensée pour le gravel et le VTT. Aussi, le système met en avant sa modularité, sa compatibilité avec plusieurs configurations et la possibilité d’intégrer des composants complémentaires comme le pédalier Aldhu carbone et le capteur INspider. Selon la marque, l’absence d’obsolescence programmée est un atout majeur pour les pratiquants qui cherchent une solution durable. Rotor prépare déjà une version route, qui viendra compléter l’écosystème. Enfin, le groupe sera visible ce week-end lors du Sea Otter Europe à Gérone, marquant une étape importante dans la stratégie de la marque.
Chez Bike Café, nous connaissons bien la gamme des vélos Sauvage. Nous vous l’avions présentée en 2023. La marque fondée en 2021 dans les Vosges par David Robert est aujourd’hui dirigée par sa fille, Julie Robert. Sauvage fait partie de l’écosystème Titanium Bikestore et s’est donné pour mission de rendre le titane accessible, sans compromis sur la qualité. Depuis ses débuts, la marque proposait des vélos complets uniquement via un configurateur sur mesure. En 2025, elle franchit une étape importante avec le lancement d’un catalogue de vélos complets. Selon la société, cette nouvelle offre vise à simplifier l’achat et à répondre aux attentes de clients qui souhaitent accéder directement à des modèles prêts à rouler.
La gamme de vélos Sauvage et ses finitions
La gamme Vélo Sauvage couvre plusieurs pratiques : Ultraroute pour l’allroad, LaPiste pour le gravel, LeMonstre pour le monstercross, LeBaroudeur pour le bikepacking et l’Ultracity pour le trekking. À terme, Sauvage proposera plusieurs niveaux de finition : Essential, Explorer, Summit et Peak.
Pour l’instant, seuls trois modèles – LaPiste, LeMonstre et LeBaroudeur – sont proposés en finition Essential. Selon la marque, les autres niveaux de finition seront disponibles très prochainement, avec l’Ultraroute qui viendra compléter le catalogue. Cette évolution illustre la volonté de Sauvage de structurer son offre autour de gammes claires et accessibles.
Le Gravel LaPiste
Le LaPiste est présenté comme le modèle iconique de la marque. C’est un gravel polyvalent capable d’accueillir des pneus jusqu’à 700×52. Selon Sauvage, ce modèle est un pur gravel qui s’adapte aussi bien aux routes ou aux chemins plus engagés. Jean-Louis avait testé la V3 de ce gravel Sauvage LaPiste.
Sauvage Lapiste en finition Essential – photo Sauvage
Le LeMonstre est pensé pour le monstercross et les terrains engagés. Sa géométrie radicale et la possibilité de monter des pneus jusqu’à 2.4 pouces en font un vélo robuste et stable. Laurent avait testé ce Sauvage LeMonstre en 2022.
Le vélo Sauvage LeMonstre Essential – photo Sauvage
Selle et tige de selle Ritchey Comp – photo SauvageMarquage laser – photo SauvagePotence Ritchey Comp – photo SauvageTransmission SRAM Apex – photo Sauvage photo Sauvage
Le vélo de Bikepacking LeBaroudeur
Le modèle LeBaroudeur est conçu pour le voyage et le bikepacking. Il accepte des pneus jusqu’à 2.4 pouces et se veut fiable et endurant pour les longues expéditions.
Ce lancement marque la première étape de Sauvage dans le domaine des vélos complets prêts à rouler. Selon la marque, l’Ultraroute sera disponible très prochainement, accompagné des nouveaux niveaux de finition : Explorer, Summit et Peak avant la fin de l’année. Cette stratégie confirme l’ambition de Sauvage de démocratiser le titane tout en restant fidèle à son esprit d’aventure.
Autrefois, quand mes parents me disaient “aujourd’hui, tu restes à la cantine”, ce n’était pas cool pour moi… Pour la cantine à vélos de Dijon, c’est une autre histoire : je suis partant pour y venir avec plaisir. Dans cette chaude ambiance, où flotte l’odeur des gaufres faites maison, comment ne pas trainer un moment ici pour profiter de l’ambiance construite autour de la passion, de l’histoire et la modernité du vélo actuel. Vincent Clément et son équipe nous accueillent Chez Eddy, 73 Rue Monge à Dijon.
Vincent baigne dans le monde du vélo depuis sa jeunesse, dans la compétition cycliste et par la suite dans le monde professionnel où il a fait toute sa carrière. Après être passé par une période très formatrice dans le Pas-de-Calais chez Decathlon, puis Giant, Trek et Accell Group, Vincent est arrivé en Bourgogne chez Lapierre où il est resté 11 ans. Vincent, heureux papa d’un petit Louison, a décidé de poser son bagage à Dijon et créer ici sa propre petite entreprise pour réaliser son rêve : ouvrir un lieu convivial à taille humaine, au service de la passion du vélo et de l’accueil. En 2019, il découvre à Londres le célèbre Look Mam no hands, un concept de café vélo où l’on ne vient pas seulement pour acheter un vélo ou le faire réparer.
Les gens se demandent quelquefois si je m’appelle bien Eddy…
La boutique aux allures vintage est accueillante et donne envie de pousser la porte. Le nom de l’enseigne a été directement inspiré par l’admiration que Vincent voue à Eddy Merckx. “Pour moi, Eddy Merckx c’est au vélo ce que Pelé a été au foot… C’est une icône emblématique de cette époque romantique du cyclisme moderne.“, me dit Vincent. Dans la mesure où vous retrouverez dans la boutique les vélos de la marque, l’enseigne exprime le double sens de l’histoire et de la modernité. L’esprit du grand champion belge est présent un peu partout dans le lieu. Un maillot de la Faema est par exemple encadré sur le mur. Vincent a d’ailleurs fait l’acquisition d’une machine à café de cette marque datant de la fin des années 60 et pour laquelle Eddy a couru deux saisons. “Tu sais ce que ça veut dire FAEMA ?“, me demande Vincent “Non !” – “Et bien ça signifie Faites Attention Eddy Merckx Arrive” 😉 Les couleurs de l’équipe fétiche d’Eddy Merckx, Molteni sont un peu partout… “Les gens se demandent parfois si je m’appelle Eddy…“, me confie Vincent. Situé dans un quartier où cohabitent la gastronomie et le vélo, Chez Eddy a toute sa place pour accueillir les cyclistes, mais aussi les non-cyclistes attirés par le décor et le thème cantine à vélos.
Vincent est bien entouré dans sa cantine où l’on porte le tablier, comme il se doit. Le projet a été finalisé en famille avec sa compagne qui travaille dans le vin et son frère qui possède une agence de marketing. Dans la cantine, Manon et Sam sont en charge du service et Vincent, qui aime l’histoire du vélo, sera là pour répondre à toutes vos demandes.
Le souci du détail… La carte du menu a revêtu également le maillot d’Eddy. Une carte des fournisseurs vous permet de localiser ce que vous mangez. Illustrations Chez Eddy
La gaufre liégeoise, c’est notre petit trésor…
Qui dit cantine, dit table. Chez Eddy, on n’est pas à la “cantoche”, les menus sont clairs et élaborés. On est à deux pas de la cité de la gastronomie et ici, on vient pour un café, un brunch ou pour manger. On passe boire une bière, déguster une gaufre liégeoise ou encore faire ses emplettes à l’épicerie… “La gaufre liégeoise, c’est notre petit trésor, on en fait tous les jours une trentaine. Nous sommes allés nous former là-bas d’où nous avons ramené la recette et le matériel pour les fabriquer.” Eddy fait dans le local et une carte permet de localiser les fournisseurs.
Photos Cantinavelo
Les vélos et pas que …
Le configurateur en ligne des cycles Eddy Merckx que vous pourrez utiliser en boutique pour définir votre vélo – capture d’écan du site Eddy Merckx
Chez Eddy il y a des vélos “déco”, mais également des vélos à vendre. Vous trouverez notamment des vélos Eddy Merckx, bien sûr. Le magasin propose ces vélos montés en Belgique. Vous pourrez découvrir quelques modèles en exposition. Soit le client configure seul chez lui, aidé par une assistance en ligne et le fait livrer chez Eddy, soit Vincent peut l’aider à le configurer en boutique. Il peut aussi configurer seul et venir avec un code en boutique et c’est Vincent qui passe la commande. C’est Vincent qui se charge du réglage final pour le client dans son atelier et il assure la maintenance et la garantie si nécessaire. Le client pourra trouver dans la boutique tous les accessoires pour ses projets cyclistes avec son nouveau vélo.
Et aussi
Dans la cantine vous trouverez des casquettes, tasses, maillots… de la marque CHEZ EDDY. Vous pourrez également choisir des accessoires spécfiques à la pratique du vélo (bagagerie, casques, antivols, textile). Un coin épicerie vous propose également un tas de produits gourmands : pâtes, bières, vins, café, confitures !
Les événements
Chez Eddy sera aussi un lieu événementiel où Vincent compte accueillir des musiciens, des artistes qui viendront jouer et exposer. “Un monsieur qui possède une collection de maillot vintage nous a contacté : il en possède 2000. Nous avons un espace en bas de la boutique qui pourra devenir un lieu d’exposition. Le vélo est un prétexte, on pourra toujours raconter quelque chose avec le vélo comme fil rouge“. La cantine est déjà un point de rassemblement et de rencontre.
Rassemblement d’un groupe de cyclistes féminines – photo Chez Eddy
Il ne vous reste plus qu’à venir à Dijon, une belle ville de la gastronomie, qui possède désormais sa cantine à vélos.
Komoot est une plateforme née en Allemagne en 2010, avec l’ambition d’aider les passionnés de plein air à planifier et partager leurs aventures. Au fil des années, elle s’est imposée comme un acteur majeur de la cartographie et de la navigation pour le vélo et la randonnée, en rassemblant plus de 40 millions d’utilisateurs. En 2023, la société a été rachetée par Bending Spoons, un groupe technologique européen. Aujourd’hui, Komoot annonce un nouveau design et une feuille de route ambitieuse. Selon la plateforme, l’interface devient plus moderne et plus intuitive. Le changement vise à simplifier la planification et la navigation pour les utilisateurs.
Komoot mise sur un design moderne
La plateforme introduit une palette de couleurs, des polices et des icônes actualisées. L’interface conserve les repères connus des utilisateurs. Selon la marque, l’objectif était d’équilibrer l’ancien et le nouveau.
Un design plus équilibré et plus accessible pour une meilleure expérience utilisateur – illustration Komoot
Ensuite, l’équipe a travaillé l’espacement, le contraste et l’organisation du contenu. Le résultat attendu : une lecture plus claire et une navigation plus fluide. Selon Komoot, les fonctions de base restent inchangées.
Les photos placées au centre de cette refonte
Komoot donne désormais plus d’importance aux images sur les fiches d’itinéraire. La plateforme mentionne plus de 87 millions de photos disponibles. Ainsi, les utilisateurs peuvent mieux visualiser un parcours avant de partir.
Komoot et sa communauté
Komoot explique avoir conçu ce design avec sa communauté. L’équipe a mené plus de 110 entretiens en personne. De plus, elle a récolté plus de 3 000 réponses à des sondages en ligne.
Selon Komoot, la réaction initiale est majoritairement positive. Plus de 80 % des utilisateurs préfèreraient la nouvelle version.
illustration Komoot
Premières étapes d’une feuille de route ambitieuse
Depuis son intégration à Bending Spoons, Komoot dit accélérer son rythme de développement. Ces derniers mois, l’équipe a publié plus de 50 modifications pour le Web, le mobile et les appareils connectés.
Un planificateur d’itinéraires revu
Komoot prévoit une refonte du planificateur Web. Ensuite, la plateforme compte ajouter des descriptions d’itinéraires et des filtres avancés. De plus, des préférences et des lieux enregistrés personnalisés sont annoncés.
Navigation et modes hors-ligne
La marque travaille sur un mode hors-ligne pour l’Apple Watch. De plus, elle évoque des mises à jour de la navigation en direct sur mobile. Enfin, elle prévoit des cartes communautaires basées sur l’usage réel des utilisateurs.
Komoot s’appuie sur les données utilisateurs
La feuille de route mentionne des Community Heatmaps et des points d’intérêt optimisés. Ces outils doivent se baser sur les expériences partagées par la communauté. Selon Komoot, l’objectif est d’aider les utilisateurs à trouver leur prochaine aventure.
L’image est au centre de cette nouvelle interface – illustration KomootUn design plus épuré pour faciliter l’utilisation – illustration Komoot
Komoot poursuit son évolution
Komoot lance une première étape visible de sa stratégie produit. Selon la marque, les changements visent à rendre la plateforme plus simple et plus agréable. Pour les utilisateurs, ces évolutions devraient faciliter la découverte et la préparation d’itinéraires.
Les virages sont les friandises du cycliste. Ils viennent rompre la monotonie des lignes droites en s’enroulant dans le paysage qu’ils dessinent à leur manière. Comme les barreaux d’une échelle, ils nous aident, dans leurs lacets, à grimper les cols les plus durs. C’est ce que j’ai ressenti en juin en montant le Ventoux par Bédouin. Chaque virage, un peu rapproché de l’autre, rendait la route plus courte vers le sommet. La montée du Géant de Provence par Malaucène est plus dure, avec ses lignes droites : merci chers virages de m’avoir aidé à grimper. En matière de vélos, nous avons désormais des virages célèbres. Ils sont devenus des monuments du cyclisme : le virage 7 de l’Alpe d’Huez avec ses turbulents supporters néerlandais, le virage de Thibaut Pinot… Faute de maillot jaune, nos super coureurs français se voient offrir des virages, pour sanctifier leur courage.
Attention à ne pas confondre courbe et virage : rien à voir ! Dans une courbe, on voit ce qu’il y a derrière. Les courbes sont jolies, mais pas surprenantes. Même si leur suavité donne du charme au paysage, il leur manque le côté mystérieux et brutal du virage. Pour reprendre mon image de friandises, le virage est une pochette surprise. Elle peut être agréable, lorsqu’elle m’apporte à son détour une vue exceptionnelle sur un nouveau panorama, elle peut aussi être désagréable, car la découverte peut tout aussi bien être moche. Le virage peut masquer un obstacle, un éblouissement, un nid de poule. Le virage, c’est la vie, enfin celle qui me plait, celle qui, à l’inverse de la ligne droite monotone, me rend plus vivant et plus apte à connaitre des émotions. C’est dans les descentes, qu’on s’appliquera à ciseler des trajectoires que nos roues feront chanter. Le coeur battant, lancés comme sur le rail d’un grand 8, ce sera presque frustrant de devoir freiner…
Chaque sortie de virage devient la nouvelle image d’un fabuleux diaporama. Sur les gorges de la Nesque – photo Alain Magré
Les virages sont nombreux sur nos petites routes françaises. Le monde entier nous envie ce réseau routier où chaque sortie de virage devient la nouvelle image d’un fabuleux diaporama. Vous avez été nombreux cette année à parcourir notre territoire. Certains ont découvert le bikepacking, qui d’une certaine façon est, lui aussi, un virage important dans notre pratique cycliste. Le guidage par satellite – encore un virage technologique pour le vélo – nous entraine vers ces petits endroits que nul autre moyen que le vélo ne permet d’apprécier sans déranger la nature. Bike Café enchaîne depuis 10 ans des virages et cet été, nous en avons encore découvert d’autres, l’esprit curieux et avide de découvertes, nous ne tarderons pas à vous les faire découvrir. Et si vous ne voulez pas louper un de nos virages, abonnez-vous à notre newsletter.
Chez Bike Café, nous avons toujours suivi de très près les vélos Cannondale. Certainement parce que le fabricant américain est reconnu pour ses innovations majeures dans l’industrie du cycle (fourches Fatty et Lefty, standard de boitier de pédalier BB30…). D’ailleurs, depuis que Cannondale s’intéresse au gravel, la marque n’a jamais cessé de surprendre, tout d’abord avec le Slate, puis le Topstone. C’est donc logiquement que nous avons testé depuis plusieurs années toutes les générations du Topstone. Un gravel étonnant, que Cannondale a revu en profondeur cette année. Aussi, je vous propose mon retour d’expérience après 1300 km au guidon du Cannondale Topstone Carbon 1 Lefty AXS. Photo de couverture – Laurent Biger
Topstone, un nom bien connu des amateurs de gravel – photo Laurent Biger
La nouvelle gamme Topstone Carbon se compose de dix modèles. Celui que je vous présente est le Topstone Carbon 1 Lefty AXS qui se positionne dans les plus hauts de gamme, au tarif de 6 899 €.
Cannondale Topstone Carbon 1 Lefty AXS
Le cadre
Proposé dans un seul coloris noir, le cadre du Topstone affiche un look singulier. Derrière cette peinture sombre et bien finie se cache un cadre en carbone. Une dizaine d’inserts s’y répartissent, permettant de fixer des accessoires de rangement ou des porte-bidons additionnels.
Le cadre du Cannondale Topstone, ici dans une version avec fourche rigide
Le boitier de pédalier est au format fileté BSA, ce qui est un bon point pour la simplicité de son entretien.
Focus sur la protection du cadre et le boitier de pédalier fileté au format BSA
Dans la même zone, une imposante pièce en plastique moulé protège les soubassements du tube oblique. Le tube oblique comporte un rangement intégré.
Désormais courant, Cannondale intègre un rangement dans le tube oblique du Topstone
Contrairement à certains concurrents, sa conception s’avère bien pensée. L’ergonomie du système de verrouillage rotatif est bonne, même s’il vaut mieux s’assurer de son verrouillage. Ce compartiment de rangement, accessible en ôtant le cache situé dessous le porte bidon incliné, accueille une housse souple StashBag. Pas de quoi ranger beaucoup d’accessoires, mais j’ai pu y glisser une pompe et des mèches.
Logement du StashBag
En remontant, impossible de passer à côté du système Kingpin. Ce système assure la liaison entre les haubans et le tube de selle, en offrant une suspension de 30 mm de débattement. Cela est possible grâce à la déformation des matériaux et à la liaison mécanique de type pivot, qui est sans entretien.
Le système Kingpin – photo Laurent Biger
Après étude de la documentation technique, une erreur de traduction s’est glissée. En effet, depuis déjà deux générations de Topstone, ce ne sont plus des roulements mais des bagues auto-lubrifiées en polymère qui assurent la rotation du système Kingpin (pièces référencées 1 dans le schéma ci-dessous).
Contrairement à la légende (traduction erronée), les éléments notés 1 ne sont pas des roulements mais des bagues auto-lubrifiées en polymère
Le tube de selle est d’une section ronde, de façon à pouvoir accueillir une éventuelle tige de selle télescopique. Plus à l’arrière, on constate l’absence de patte de dérailleur. En effet, le cadre est désormais compatible avec la norme UDH (brevet SRAM). Ce choix garantit une rigidité optimale, devenue essentielle pour les transmissions modernes, et une compatibilité avec les groupes SRAM de type Full Mount (sans patte de dérailleur). En conséquence, l’axe traversant de 142×12 mm est lui aussi standardisé, afin de pouvoir s’introduire dans l’interface UDH, qui impose un filetage M12 x 1.0. Pour en savoir plus sur l’UDH, je vous invite à lire mon article à ce sujet : UDH : trois lettres qui changent le marché – Bike Café.
Montage UDH pour cette transmission – photo Laurent Biger
Quant à la clearance (dégagement) qu’offre le cadre du Topstone, Cannondale annonce un maximum de 52 mm en roues de 700 en montage mono, et 50 mm en double plateau. Mais revenons à l’avant du vélo, pour découvrir cette douille de direction qui dans le cas présent n’offre pas une intégration totale des gaines, contrairement à la tendance actuelle. C’est une conséquence de la fourche Lefty qui équipe cette version du Topstone.
Une intégration poussée, mais incomplète du fait de la fourche Lefty – photos Laurent BigerLa fourche Lefty Oliver impose un cheminement externe de la durite hydraulique du frein avant – photo Laurent Biger
La fourche Lefty Oliver
Avec les haubans “suspendus”, la fourche Lefty Oliver complète la suspension de ce Cannondale Topstone. Pour commencer par le bas, cette fourche monobras est équipée d’un axe spécifique qui reste solidaire du moyeux de la roue avant. Dans la même zone, se trouve un levier permettant de décaler l’étrier de frein, afin de pouvoir extraire et repositionner la roue avant lorsque cela est nécessaire.
Le moyeux et son axe sont spécifiques pour la fourche Lefty. Notez le capteur Cannondale (by Garmin) – photo Laurent Biger
La fourche Lefty Oliver utilise un ressort pneumatique spécifique pour le gravel, qui supprime le débattement négatif pour maintenir l’assiette du vélo et ainsi garantir la géométrie. Elle offre 40 mm de débattement. Quant à sa maintenance, Cannondale préconise des intervalles d’entretien de 100 heures. Pour suivre cela, une application est disponible, qui puise ses données grâce au capteur qui équipe le moyeu de la roue avant.
La fourche monobras Lefty Oliver – photo Laurent Biger
Sous l’unique fourreau se trouve une molette, qui permet le réglage du rebond. À l’opposé, une molette plus massive et accessible en roulant permet le blocage du débattement de la fourche. De l’autre côté, une valve Schrader permet de mettre sous pression le dispositif. Pour cela, un sticker à l’intérieur du fourreau indique la pression à appliquer en fonction de son poids, ainsi qu’une préconisation pour le réglage du rebond.
Tous les réglages s’effectuent dans cette zone – photo Laurent Biger
Cette fourche pèse moins de 1300 g (non vérifié), et possède un déport de 55 mm. Quant à la clearance qu’offre cette fourche, Cannondale annonce une largeur maximale de 47 mm en roues de 700.
Géométrie
La géométrie du Cannondale Topstone se rapproche de celle d’un VTT XC des années 2010. Aussi, on peut constater un angle de direction ouvert à 70,7°, propice à la stabilité, alors que les bases de 420 mm jouent la carte du dynamisme. Pour autant, le reach est modéré, avec pour conséquence logique une potence relativement longue.
Équipements du Cannondale Topstone Carbon 1 Lefty AXS
Groupe SRAM Rival AXS x SRAM GX Eagle
Sur le plan de la transmission et du freinage, c’est SRAM qui équipe ce Cannondale. Plus précisément, on retrouve un montage mullet* utilisant le dérailleur SRAM GX Eagle AXS T-Type, avec sa cassette spécifique 10-52 dents. Grâce au cadre compatible UDH, comme nous l’avons vu précédemment, ce dérailleur se monte en full mount, donc sans patte de dérailleur. *SRAM qualifie de mullet les groupes de transmissions qui combinentdes composants de la gamme Eagle (VTT) à ceux de la gamme AXS (Route), dans le but d’obtenir des démultiplications de transmission proches d’un VTT.
Groupe SRAM mullet : Rival AXS x SRAM GX Eagle – photo Laurent Biger
Plus en avant du vélo, on retrouve la gamme Rival AXS, avec notamment un unique plateau de 40 dents. Avec cette belle démultiplication, rendue possible par ce montage mullet, ce Cannondale Topstone ne laisse aucun doute quant à son orientation off road.
Roues et pneus
Tout d’abord, c’est un moyeu DT SWISS 370 qui équipe la roue arrière, traversée d’un axe au standard actuel (12×142 mm).
Les couronnes crantées du système Ratchet de ce moyeux DT SWISS 370 – photo Laurent Biger
Contrairement à la roue avant qui, elle, est dotée d’un moyeu et d’un axe spécifiques à la fourche Lefty Oliver. Quant à la fixation des disques, elle est au format Center Lock sur les deux roues. Les jantes, en carbone, sont issues du catalogue Reserve Wheels. Ce modèle arbore une jante de 40 mm de hauteur à l’avant et 44 mm à l’arrière. Une largeur interne de 27,4 mm pour l’avant et 27 mm à l’arrière.
Roues Reserve 40|44 GR – photo Laurent Biger
Caractéristique désormais peu courante sur des jantes en carbone, celles-ci ne sont pas Hookless (semi-hookless d’après le fabricant). Sur le papier, on est en présence de roues typées aéro, qui se destinent à un usage gravel sportif. Quant à la monte pneumatique, c’est WTB qui équipe ce vélo, avec desRaddler de dimensions 700×44 mm, dans une version tressée en 60 TPI.
Périphériques
Les périphériques sont signés EASTON, Cannondale et WTB. Ainsi, on retrouve sous les mains un cintre en aluminium EASTON EA70 AX. Celui-ci est dessiné autour d’un flare de 16°, d’un reach de 80 mm et d’un drop de 120 mm.
Cintre EASTON EA70 AX – photo Laurent Biger
Quant à la potence en aluminium et la tige de selle, ce sont des produits Cannondale. La tige de selle est en carbone et d’une section particulière, propre au concept SAVE. À savoir une forme censée apporter un flex notable pour apporter du confort.
Tige de selle en carbone Cannondale SAVE – photo Laurent Biger
Enfin, la selle est une Fizik Terra Argo X5. Pour clôturer cette présentation statique, je vous annonce un poids de 9,7 kg en taille 54, incluant un porte-bidon.
Le Cannondale Topstone à l’épreuve du terrain
J’ai pu évaluer ce vélo durant plusieurs semaines sur le massif des Maures et la montagne de la Loube (Var). En somme, un condensé de sentiers aussi exigeants physiquement que parfois techniquement. Soit 1300 km parcourus pour évaluer ce gravel le plus objectivement possible.
Ses aptitudes sur route
Tout d’abord, je vais aborder le côté routier de ce Cannondale Topstone. Sans surprise, ce vélo n’est pas le plus rapide pour dévorer à grande vitesse les parties bitumées. Pour autant, la position n’est pas si pénalisante pour rouler à une moyenne honorable. Du moins, si l’on prend le temps de trouver les meilleurs réglages pour obtenir une position efficace. Pour cela, et me concernant, cela s’est traduit par abaisser autant que possible le cockpit au fil des semaines de tests. Bien sûr, la généreuse monte pneumatique est bruyante sur l’enrobé et se fait sentir à mesure que la vitesse augmente. Malgré tout, les liaisons routières entre les pistes D.F.C.I. ne sont pas si lentes car le Cannondale Topstone, même équipé d’une fourche Lefty, reste bien plus efficace qu’un VTT sur le bitume.
Quittons la route pour les pistes… – photo Cassandra Duméry
Quelle efficacité sur les pistes ?
Mais passons à la suite, ce pourquoi le Cannondale Topstone est fait : parcourir rapidement les pistes et s’affranchir autant que possible des difficultés du terrain. Pour cela, le savant compromis entre l’angle de direction et le déport apporte une incontestable facilité de pilotage sur les sentiers les plus engagés. Là-dessus, Cannondale confirme une énième fois sa capacité à concevoir des vélos aux géométries parfaitement dosées, tout étant ludiques à piloter. Quel pied de piloter ce Cannondale Topstone !
Une stabilité impériale dans la plupart des situations – photo Cassandra Duméry
Au même titre que cette géométrie efficace, cette aptitude à survoler le terrain est renforcée par, d’une part le débattement de la fourche, et d’autre part, la suspension Kingpin. Le débattement de 40 mm de la fourche Lefty Oliver permet non seulement de préserver son pilote, mais aussi d’accroitre l’adhérence de la roue avant. Les conséquences sont perceptibles immédiatement : on descend bien plus vite, tout en prenant un plaisir décuplé. Quant à la commande de verrouillage, elle s’actionne rapidement d’une seule main. Mais finalement, on pourrait même s’en passer, car la fourche Lefty Oliver apporte un supplément de stabilité dans les montées sur terrain cassant ou fuyant. Il n’y a finalement qu’en danseuse, et surtout sur bitume, qu’elle nous rappelle sa présence.
Des aptitudes impressionnantes en descente – photo Cassandra Duméry
Le système Kingpin fonctionne discrètement, mais le résultat est lui, bien perceptible. Notamment en maintenant le triangle arrière plus souvent en contact avec le sol, ce qui facilite la motricité. Là où certains cadres peu tolérants (ou peu étudiés) rebondissent, avec pour conséquences non seulement une détérioration du confort et de motricité, mais aussi une perte de vitesse, ce système assure le contact avec le sol dans la plupart des situations.
Une motricité facile à trouver grâce à ce cadre “suspendu” – photo Cassandra Duméry
Quant au groupe mullet SRAM, détaillé en première partie, il s’avère idéal pour s’affranchir des pourcentages élevés. Là où seuls les VTT grimpaient, ce gravel peut, dans bien des cas, les suivre aussi.
Le confort apporté par ce cadre “suspendu” et cette fourche, est évidement une des qualités de ce modèle. Naturellement, cette qualité se dévoile sur les pistes aux revêtements les plus dégradés. Quant à la dynamique, elle est au rendez-vous. La rigidité latérale est amplement suffisante pour le commun des mortels et dans les relances, les excellentes roues Reserve sont un atout précieux. De même, aux vitesses élevées, où leur apport aérodynamique est indéniable et permet de conserver une vitesse de croisière honorable.
Le Cannondale Topstone sur les pistes – photo Cassandra Duméry
Un sans faute ?
À vrai dire, presque. Seuls quelques points mériteraient d’être revus par le fabricant :
Harmoniser la taille des empreintes 6 pans creux pour les axes de roues avant et arrière (5 et 6 mm) ;
Équiper le cintre d’une meilleure guidoline, et soigner davantage sa pose ;
Appliquer une peinture rouge sur la face “ouverte” du levier qui sécurise l’étrier de frein avant, de façon à repérer immédiatement un éventuel oubli après le remontage de la roue avant.
Au bilan
Finalement, Cannondale a bien fait évoluer son innovant Topstone. Déjà, en améliorant encore son système de suspension Kingpin, mais aussi en permettant encore plus de polyvalence grâce à la possibilité de majorer la taille des pneumatiques. Dans les mêmes prix, on trouve des gravel bien plus légers, qui seront plus efficients sur les secteurs rapides. Certes ! Mais le Cannondale Topstone, surtout dans cette version équipée de la Lefty, permettra de les rattraper aisément en descente. Mais là où le Topstone se démarque vraiment, ce n’est pas tant sur le système Kingpin ou par la Lefty, mais c’est surtout grâce à une géométrie fabuleuse : efficace et terriblement ludique. Comme le VTT en son temps, le marché du gravel se segmente. Le Cannondale Topstone se situe à l’extrémité Off Road et se positionne indéniablement comme un redoutable gravel sur ce segment.
Caractéristiques du Cannondale Topstone Carbon 1 Lefty AXS
TAILLES
47, 51, 54 (taille testée), 56, 58, 61
CADRE
Topstone Carbon
FOURCHE
Lefty Oliver, 40 mm de débattement
JEU DE DIRECTION
Acros IS52/40 ICR
POTENCE
Cannondale C1 Conceal, Aluminium, -6°
CINTRE
Easton EA70 AX
TIGE DE SELLE
Cannondale SAVE Carbon 27.2 mm x 350 mm
SELLE
Fizik Terra Argo X5
MANETTES
SRAM Rival AXS
ÉTRIERS DE FREIN
SRAM Rival AXS
DISQUES
SRAM Centerline X Centerlock de 160 mm
DÉRAILLEUR ARRIÈRE
SRAM GX Eagle, 12 vitesses
CASSETTE
SRAM GX Eagle XS-1275, 10 – 52 dents, 12 vitesses
CHAÎNE
SRAM GX Eagle T-Type
PATTE de DÉRAILLEUR
SANS (montage Full Mount UDH)
PÉDALIER
SRAM Rival, 40 dents (manivelles en 172,5 mm sur taille 54)
BOÎTIER DE PÉDALIER
SRAM DUB Wide, format BSA
ROUES
Reserve 40|44 GR, moyeux DT SWISS 370
AXES TRAVERSANTS
Avant : axe spécifique Lefty Arrière : 12 x 142 mm (filetage M12 x 1) compatible UDH
PNEUS
700 x 44 mm WTB Riddler TCS Light Fast Rolling Dual DNA 60 TPI
ACCESSOIRES
1 x housse StashBag dans le compartiment de cadre 1 x chargeur SRAM AXS
L’équipe du Bike Café vous propose ses choix en matière de nutrition, solide ou liquide, pour la pratique du gravel et plus largement du cyclisme. Celle-ci se veut complémentaire à notre précédent dossier, où nos choix personnels étaient expliqués. Lors du bouclage de cet article, nous nous sommes aperçus que notre sélection était intégralement composée de marques françaises. Un constat imprévu mais qui reflète le dynamisme des marques tricolores dans un domaine pourtant extrêmement concurrentiel. Dans tous les cas, cette sélection est avant tout le fruit de la curiosité et des goûts des chroniqueurs. Ils ont préparé ensemble cet article afin de vous faire découvrir plusieurs solutions sur le thème de la nutrition en vélo.
Yanaa : salés et décalés
Testés parLaurent
Les produits Yanaa – photo Laurent Biger
Yanaa est l’acronyme de “You Are Not An Astronaut”. Un slogan amusant qui reflète l’éthique de cette marque établie à Annecy, qui le communique ainsi : “Tu n’as pas besoin de manger de la nourriture spatiale”, “Ne te prends pas trop au sérieux” et “Tu dois prendre soin de cette planète”. Derrière cette jeune marque, se cachent deux anciens athlètes, désormais cheffe nutritionniste holistique pour l’une et expert en innovation durable pour l’autre. Pour Chris Bellamy, cofondateur de Yanaa et ancien responsable marketing chez Salomon, le paradoxe est évident : “La plupart des athlètes ne sont pas des astronautes. Alors pourquoi continuer à les nourrir comme s’ils l’étaient ? Réduire la nutrition sportive à des gels sucrés et produits ultra-transformés, c’est négliger ce dont le corps a réellement besoin : une alimentation authentique et naturelle.” Sa cofondatrice est Anouck Grau, nutritionniste holistique et ancienne snowboardeuse professionnelle, cheffe pour des équipes de cyclisme de haut niveau (dont Commencal Muc-Off). Elle développe l’ensemble des recettes végétariennes Yanaa : des purées salées bio, préparées à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et cuisinées dans le sud de la France. Ces purées sont dans un format de type gourde (100 g) et se déclinent en trois recettes : petits pois & menthe, curry doux de Madras et citron & huile d’olive (d’autres recettes devraient bientôt enrichir la gamme). Au cœur des recettes de Yanaa, un ingrédient clé : les légumineuses. Celles-ci nécessitent deux fois moins d’eau et d’énergie que d’autres cultures, tout en enrichissant naturellement les sols, ce qui s’inscrit dans une démarche écologique et durable.
À l’usage
Curieux, j’ai testé dès réception ces produits lors de mes sorties dans le massif des Maures. Notamment sur celle-ci, un parcours de 113 km et 2120 m de dénivelé positif. Pas de l’Ultra donc, mais un type de sortie qui nécessite tout de même un apport calorique conséquent, et si possible, varié. C’est durant ma pause à mi-parcours que j’ai englouti ces gourdes. Sincèrement, je suis conquis par la saveur de ces recettes, d’un goût totalement différent de ce à quoi je suis habitué en matière de nutrition à vélo. La recette curry doux de Madras est ma préférée, bien que j’apprécie également petits pois & menthe, surtout par grosses chaleurs.
Mes deux recettes préférées, ici à Collobrières, lors d’une sortie conséquente et par forte chaleur dans le massif des Maures – photo Laurent Biger
La gourde est pratique à l’usage et se positionne facilement dans une poche dorsale ou encore une sacoche de cadre, ou de selle. Un format qui a fait ses preuves ! Quant aux valeurs nutritionnelles qu’apportent ces produits Yanaa, elles sont intéressantes. Pour autant, l’apport en glucide est relativement faible. Il convient donc de compléter ces gourdes par des produits riches en glucose et/ou fructose afin de subvenir aux besoins caloriques importants que peut demander une épreuve ou tout simplement un entrainement difficile. Quoi qu’il en soit, ces produits sont pour moi une véritable réussite. Pour la nutrition à vélo, ils apportent de l’originalité et un positionnement différent qui mérite d’être encouragé !
Punch Power : les indispensables en ultra endurance
Testés par Yann
Lorsque je me lance sur de longues distances à vélo, ma stratégie de nutrition est simple et efficace : combiner le gel longue distance Punch Power avec les pastilles d’électrolytes “Electro Boost”. Le “Boost Gel” me donne l’énergie dont j’ai besoin de manière constante et progressive, grâce à un mélange de glucides qui évitent les pics et les chutes de glycémie. Je sais que je peux compter sur lui pour maintenir ma puissance sur la durée. En parallèle, pour contrer la déshydratation et la fatigue musculaire, j’utilise les pastilles d’électrolytes. Elles sont indispensables pour reconstituer les minéraux que je perds en transpirant (notamment le sodium et le potassium) et pour éviter les crampes. C’est une combinaison qui me permet non seulement de rester performant, mais aussi de me sentir bien tout au long de mes sorties les plus exigeantes.
À l’usage
Pour boucler la boucle sur ma stratégie en ultra distance, je dois dire que la diversification est la clé, et c’est ce que Punch Power m’offre. Pour l’énergie pure, j’alterne entre le Boost Gel “Longue Distance” pour tenir sur la durée et le “Shot” quand j’ai besoin d’un coup de fouet rapide et concentré. Mais l’énergie sans une bonne gestion de l’hydratation, c’est impensable. Les “Electro Boost” en pastilles sont mes alliées indispensables pour reconstituer mes électrolytes et éviter les crampes qui peuvent ruiner une course. Et puis, il y a les “Punchy Bar”, de vraies petites récompenses énergétiques, parfaites pour varier les textures et les plaisirs sur le vélo. Enfin, et ça, c’est mon secret anti-crampes absolu, le Décontractant Musculaire de Punch Power est juste magique pour moi. À la fin des longues sorties, il est vraiment irremplaçable pour la récupération, en complément d’une alimentation protéinée.
Prix : 18 € la boite de 6 gels (26 g de glucide par gel) – 9,15 € le tube de 20 comprimés d’électrolytes (1 pour 500 ml de boisson)
Découvert sur le salon du Roc d’Azur, la marque MelTonic revendique son “made in France” et sa proximité avec la nature. Son but est d’allier les besoins énergétiques du sportif avec des produits naturels. Elle propose une gamme basée sur le miel possédant de nombreux avantages pour nous sportifs. Il a un index glycémique modéré qui évite des pics trop importants de notre glycémie, que le glucose pur procure. Il a une bonne assimilation digestive et permet un maintient de l’hydratation grâce à sa richesse en oligo-élément. Le miel est l’un des meilleurs booster énergétiques que cette entreprise a voulu exploiter et nous mettre à disposition. J’ai utilisé plusieurs marques de gels durant différentes épreuves sportives. Il faut penser que sur certains efforts longs, il est recommandé de varier son alimentation pour éviter de mettre à mal son système digestif. C’est pour cela que pour la nutrition à vélo, je me suis tournée vers ce type de produits basés sur des composés moins agressifs pour mon corps durant l’effort.
À l’usage
L’année dernière, j’ai notamment utilisé le MelTonic Tonic’Gel lors de l’épreuve Gravel Roc. Il est fabriqué à base de miel d’acacia, d’acérola, de jus et d’huile essentielle de citron et de spiruline. En plus d’avoir un goût agréable, j’ai choisi un gel antioxydant afin de favoriser un meilleur flux sanguin, réduire le stress oxydatif et garder une bonne endurance musculaire en plus du côté « booster ». En nutrition à vélo, j’utilise ce gel depuis quelques années et je n’ai pas rencontré de problèmes digestifs durant l’épreuve. Pour le conditionnement, j’apprécie notamment leurs fioles graduées qui peuvent contenir 3 portions. Cela m’évite de perdre l’emballage dans la nature, de prendre mon gel facilement, rapidement et sans se salir. La fiole prend peu de place et j’apprécie son côté réutilisable. En plus du Tonic’Gel, j’ai pu tester des sticks de purée salés à base de cacahuètes et de cajous, découverts sur le salon du Roc d’Azur l’an passé. Je trouve fort appréciable, durant les épreuves, de pouvoir sortir du goût sucré qui parfois ne passe plus durant l’effort. En plus de leur goût salé, j’ai surtout vu son avantage calorique avec ses 125 kcal par stick en gardant une bonne assimilation. Une impression de prendre l’apéro sur le vélo !
Prix : 5,80 €/x2 gels et 22,90 €/recharge de 240 g
Avant le départ je prépare ce que je vais emporter pour ma sortie – photo Patrick VDB
Si vous êtes amateur de confiture et autres compotes, vous connaissez forcément la marque Andros, entreprise familiale française, qui possède une solide notoriété grâce à la couche que l’on met généralement sur nos tartines. Cette année, j’ai fait connaissance d’une nouveauté proposée par cette belle marque en découvrant leur gamme Sport qui cible la nutrition sportive. Née de la connaissance du végétal, du savoir-faire culinaire d’Andros et de l’expertise nutrition du Professeur Stéphane Walrand, cette gamme offre 14 recettes riches en fruits & végétaux, en antioxydants et en ingrédients fonctionnels. Et toujours sans maltodextrine ! Cette gamme de produits de nutrition comprend : des barres, des gels, des gommes, des compotes, des boissons, des pâtes de fruits.
À l’usage
Des vitamines C et B6 et de l’extrait de café vert (caféine). Effet “boost”, goût de mangue appréciable.Un cocktail de vitamines pour lutter contre la fatigue liée à l’effort et en même temps gustatif.La barre anti-coup de barre, sans gluten, riche en fruits, en fruits à coque, graines.À table… c’est la pause ravito avec Andros ça c’est fort de fruit !Photos Patrick VDB
Dans cette gamme ultra complète faisant la part belle au végétal, j’ai utilisé les barres, les gels, les compotes et les “gummies”. C’est sur un brevet (BRM) de 200 km au printemps, que j’ai fait ma première expérience avec Andros Sport. De façon générale, tous les produits sont gouteux et en bouche, on retrouve bien le goût du fruit. C’est particulièrement le cas avec les gourdes de fruits mixés que j’ai appréciées lorsque la bouche devient sèche et que les gels deviennent trop pâteux. Pour moi, cette gamme affiche des dosages “raisonnables” en apports vitaminiques. Les produits sont digestes et agréables en goût. Je regrette que la marque n’utilise pas des fruits bio et que leur provenance ne soit pas indiquée.
Le Specialized Diverge fait peau neuve en 2025. Fidèle à son esprit aventure, il revient dans une quatrième génération. Depuis son lancement, il s’est imposé comme l’un des vélos de gravel les plus polyvalents. Pour rappel, Matthieu avait testé la version 3 STR Expert en 2022 et la même version Comp Carbon en 2021. Positionné face au Crux, plus orienté vers la compétition, le Diverge 4 se présente comme un compromis entre confort, capacité d’emport et efficacité. Specialized affirme avoir travaillé sur la géométrie, le dégagement des pneus et l’ergonomie pour répondre aux attentes d’un public de plus en plus diversifié.
Le nouveau Specialized Diverge 4 dans sa version très haut de gamme “Pro LTD” – photo Specialized
Un gravel pensé pour repousser les usages
Selon Specialized, le Diverge 4 reprend tout ce qui a fait la réputation de la gamme, en poussant plus loin chaque aspect. Ce modèle propose un dégagement de pneus jusqu’à 50 mm. On retrouve aussi un nouveau système de rangement interne SWAT 4.0 et une géométrie repensée. Le vélo est disponible en carbone et en aluminium, les deux versions partageant désormais une géométrie identique. Aussi, toutes les versions sont compatibles UDH. Le Diverge 4 se veut donc un gravel à la fois accessible et complet, pensé pour les longues sorties comme pour les compétitions.
Une nouvelle géométrie pensée pour le confortSuspension avant Future Shock 3.0Tige de selle Roval TerraRangement interne SWAT 4.0Dégagement de pneus large
Le Specialized Diverge 4 promet confort et efficacité
Pour Specialized, le confort reste synonyme de performance. Le Diverge 4 adopte la suspension Future Shock 3 (3.1, 3.2 ou 3.3 selon les modèles), intégrée dans la douille de direction, jusqu’à la potence. Ce système hydraulique offre 20 mm de débattement, ajustable et conçu pour absorber les chocs sans affecter la réactivité. Selon des tests menés avec l’Université du sport de Cologne, il permettrait une réduction de force d’impact allant jusqu’à 53 %.
La suspension Future Shock est présente sur toutes les versionsDétails du système Future ShockLe réglage du débattement
En complément, le vélo est équipé de la tige de selle Roval Terra, qui peut fléchir jusqu’à 18 mm. Elle stabilise le cycliste lors des impacts arrière et maintient la roue en contact avec le sol, optimisant l’efficacité du pédalage. Ce duo vise à offrir un confort constant, quelles que soient les conditions de terrain.
Une géométrie révisée pour plus de contrôle et de confiance
La géométrie du Diverge 4 a été revue pour améliorer stabilité et confiance. L’angle de direction est plus couché, l’empattement allongé, et le boîtier de pédalier abaissé de 5 mm. Le Reach a été augmenté progressivement selon les tailles, permettant l’utilisation de potences plus courtes et un meilleur recentrage du poids. Enfin, les bases arrière allongées favorisent une maniabilité équilibrée et un meilleur dégagement des pneus.
“Le nouveau Diverge n’est pasSeulement rapide, il est aussi trèstolérant. Il vous permet de prendre desrisques et de rester plus longtempsdans la course“
Sofia Gomez Villafane Specialized Factory Off-Road Team
Contrairement au Diverge 3, cette nouvelle version propose une géométrie identique en carbone et en aluminium. Cela renforce l’homogénéité de la gamme.
Taille (cm)
49
52
54
56
58
61
64
Reach (mm)
365
374
392
401
410
419
383
Stack (mm)
571
577
592
610
634
659
684
Top Tube (eff.)
529
542
558
573
589
605
628
Seat Tube Angle
74°
73.75°
73.5°
73.5°
73.5°
73.5°
73°
BB Drop (mm)
80
80
80
80
80
80
80
Chainstay (mm)
425
425
425
425
425
425
425
Front Center (mm)
614
620
630
647
664
675
607
Fork Offset (mm)
55
55
55
55
55
55
55
Standover Height (mm)
700
725
754
779
805
832
859
Seat Tube Length (mm)
390
430
470
500
530
560
590
BB Height (mm)
270
270
270
270
270
270
270
Head Tube Length
99
104
116
133
159
185
209
Wheelbase (mm)
1019
1026
1032
1042
1059
1076
1088
Trail (mm)
69
66
61
57
57
57
54
Plus de liberté avec un dégagement de pneus élargi sur ce Specialized Diverge 4
Le Diverge 4 accepte désormais des pneus jusqu’à 50 mm en 700c avec une marge de 7 mm tout autour ou jusqu’à 2,2 pouces, avec un dégagement de 4 mm. Pour les utilisateurs de garde-boues, la compatibilité est assurée avec des pneus jusqu’à 45 mm. Selon Specialized, ce choix répond à l’évolution du gravel vers des terrains plus techniques. Ainsi, la largeur de pneus n’est plus un luxe mais une nécessité.
Le Specialized Diverge 4 est conçu pour accueillir des pneus de 50 mm avec un dégagement de plus de 7 mm tout autour ou des pneus plus larges, jusqu’à 2,2 pouces, avec un dégagement de 4 mm – photo Specialized
SWAT 4.0 : un rangement interne pensé pour l’aventure
Le système SWAT 4.0 fait son apparition sur la version carbone, avec une trappe plus large et un accès amélioré. Il permet de stocker chambres à air, cartouches de CO2, mini-pompe ou veste légère directement dans le tube diagonal. Le Diverge 4 Alloy inaugure quant à lui le SWAT 3.0. C’est une première pour un vélo de gravel en aluminium, offrant un rangement interne inédit dans cette catégorie. La marque souligne la complexité technique pour intégrer cette solution dans un cadre en alliage tout en conservant rigidité et légèreté.
La version aluminium embarque le système de rangement SWAT 3.0La version carbone embarque le système de rangement SWAT 4.0
Versions et spécifications du Specialized Diverge 4
Le très haut de gamme exclusif : Diverge 4 Pro LTD
Specialized Diverge 4, une nouvelle orientation pour le gravel polyvalent
Cette nouvelle génération marque aussi la disparition du système Future Shock arrière STR, présent sur certaines versions du Diverge 3. Specialized privilégie désormais l’association Future Shock avant et tige de selle Roval Terra pour le confort. Avec le Diverge 4, la marque propose un gravel pensé pour s’adapter à toutes les pratiques, du bikepacking aux courses longues distances. Plus de confort, plus de dégagement, plus de capacité de rangement : autant de points qui traduisent une évolution vers la polyvalence, sans renier l’ADN sportif de ce modèle.
Version Pro LTD – photo Specializedphoto Specialized Un gravel plus polyvalent – photo Specializedphoto SpecializedCe Diverge 4 conserve son ADN sportif – photo Specialized
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