À l’approche du printemps le cycliste commence sa mue vestimentaire. Il est hésitant car c’est encore un peu tôt pour les maillots d’été et les cuissards courts. On sort à peine d’un hiver fantasque et quelques épisodes neigeux récents nous rappellent que ce n’est pas gagné. Mais l’envie est là et on est tenté d’alléger notre carapace hivernale. On range les sur-chaussures, on met au placard les gros gants, les tours de cou, les casquettes belges… Mais prudence, on ne sort pas encore sans quelques ressources pour se protéger en cas de surprise ! Pour cette période de transition, les marques on imaginé des combos vestimentaires haut et bas qui sont adaptés à cet entre-deux. Cela fonctionne très bien lorsque l’on passe de l’hiver au printemps, mais également de l’été à l’automne. Un investissement que l’on pourra amortir sur plusieurs mois de l’année. Nous avons demandé à trois de nos chroniqueurs quels sont leurs choix actuels pour vivre confortablement cette période transitoire.
Anne a choisi Sportful
La transition pour moi, c’est la perception tangible d’un monde qui évolue et qui se transforme. Elle ne se fait pas du jour au lendemain, de manière binaire. Elle agit sans que nous nous en rendions compte, en fonction de nos contextes et de nos modes de vie. À travers la pratique du cyclisme, j’ai entrepris des changements notables : une autre façon d’être en mouvement, de rejoindre une communauté de femmes sportives, de questionner le genre… Je suis donc très sensible aux marques qui tentent, innovent, cherchent, et tendent de comprendre les enjeux de nos vies contemporaines.
La marque Sportful est un exemple. En premier lieu car elle s’adresse aux femmes qui rêvent d’aventure et conçoit pour elles des vêtements originaux, lumineux et abordables. Sportful donne goût à l’aventure et ouvre la voie à toutes les femmes qui rêvent d’évasion.
Les collections Giara et Supergiara offrent des possibilités multiples d’association de vêtements, on passe ainsi d’une collection à une autre, sans véritable frontière selon sa pratique. La veste demi-manche Puffy Supergiara W Short Sleeve est une pièce maitresse de la marque. Son esthétique polymorphe s’adapte aussi bien à des situations urbaines que sportives. Portée de façon décontractée, elle convient également pour des sorties entre amies à la journée. Sa compacité permet de l’emporter à toutes les occasions et de pouvoir jongler avec son usage au gré des aventures ; en descente d’un col, pour la pause café…
Pourtant considérée comme tenue d’hiver, Puffy se porte aussi bien en demi-saison, à l’automne comme au printemps et déjoue le calendrier traditionnel de la mode. Intemporelle et unisexe, Puffy casse les barrières de genre. Hommes et femmes peuvent se doter de ce vêtement-accessoire librement. Enfin, elle est conçue en Thermore Ecodown, une matière innovante vers le développement durable fabriquée à partir de fibres 100% recyclées, extrêmement isolantes par grand froid. Avec Puffy, rien ne semble exclusif ou dédié, tout se combine et sert une pratique du cyclisme qui est libre à chacun.e. J’aime l’idée que dans toute pratique sportive, les codes vestimentaires puissent être brouillés et libres d’interprétation par tous.tes.
Voir le test complet de la collection Sportful Supergiara.
SUPERGIARA W PUFFY SHORT SLEEVE
Couleur : DARK GOLD
199,90 €
CLIFF SUPERGIARA W THERMAL JERSEY
Couleur : LEATHER GOLDEN OAK BLACK
109,9€
GIARA W BIBTIGHT
129,90€
CHECKMATE W SOCKS
15,90€
Patrick a choisi 7Mesh
Vous connaissez mon goût pour cette marque canadienne qui s’affirme chaque année un peu plus sur notre territoire. J’ai déjà publié quelques tests de produits comme celui sur le couple 7Mesh Callaghan + Seymour ou encore l’été dernier en Tee-shirt et Short 7Mesh sur les pistes de gravel vers chez moi. Après des mois d’utilisation et de nombreux lavages et même une terrible chute (facture du fémur) avec le collant Seymour (qui a résisté) je suis très satisfait de la qualité de ces équipements. Malheureusement cette qualité a un coût et ces produits sont à ranger dans la catégorie haut de gamme. Leur rentabilité s’évaluera sur le long terme, ce qui est totalement envisageable car la simplicité du look et des couleurs rend tous ces produits intemporels.
Cette fois avec ce nouveau maillot manches longues Ashlu, je vais jouer la transition de saisons. Entre hiver et printemps, les matinées fraîches imposent un minimum de protection apporté par des premières couches manches longues ou manches courtes. Entre 5°C le matin et 15°C dans l’après midi, ce maillot m’a apporté le confort nécessaire. Lorsque je sais que la température peut monter pas mal en raison de l’ensoleillement de ma région je mets un base layer avec des manches courtes.
J’ai choisi cette belle couleur Cinnamon, un marron clair subtil qui s’accordera bien avec la couleur des pistes de ma région. Je l’utilise en gravel et sur route la coupe est très polyvalente. Je le porte avec mon collant 7Mesh Seymour sans bretelles, que je peux retirer en cours de journée. Les 89% de laine mérinos hyper fine et le complément de 11% de nylon confèrent un agrément incroyable de douceur et de souplesse du tissu. Ce mélange offre les propriétés thermorégulatrices et antibactériennes qui ont fait la réputation de la laine mérinos. Une fermeture à glissière complète à l’avant et à l’arrière, cinq poches généreuses. Il y a aussi 3 poches classiques verticales et 2 poches horizontales zippées de part et d’autre de ce panneau arrière multi-poches.
Prix : 190 €
Maillot 7Mesh Ashlu manches longues
Collant long 7Mesh Seymour Tight
Dan a choisi Café du Cycliste
La transition pour moi, c’est passer d’une saison à l’autre bien sûr, mais aussi passer d’une pratique à l’autre et même d’un endroit à l’autre ! Le vélo permet ça, il nous permet d’humer l’air toute l’année, quelle que soit la météo, de circuler librement et rapidement d’un endroit à un autre, de la ville à la route puis aux chemins, dans toutes les directions, et retour. Et surtout le vélo nous permet de rencontrer des gens, c’est un facilitateur social incroyable !
J’ai l’impression que les vêtements Café du Cycliste sont taillés pour ça, pour être aussi à l’aise en gravel que sur route, au bar ou en danseuse dans un col. Ils sont techniques, mais reprennent les codes de vêtements que d’habitude on voit ailleurs que sur des vélos : à la plage, au ski, dans les défilés de mode… c’est très amusant de les regarder, de les porter…
Le maillot Barbara, par exemple, a des manches trois-quart, c’est le seul jersey de cyclisme que je connaisse avec des manches de ce genre. Ça lui donne, avec son textile hyper technique, une grande polyvalence. Quand il fait frais le matin parce que les jours sont encore bien courts, ou que la rosée tombe vite le soir, la veste à capuche Solenne vient à la rescousse ; elle complète l’ensemble et rajoute la petite couche isolante qui va bien, avec la capuche en “bonus cocooning”.
Le short-cuissard Mickaela est un alien ! En gravel, c’est un tout-en-un bien pratique, car short et cuissard ne font qu’un. Mais quand je fonce sur la route, le tissu hyper léger du short volette comme un tutu de danseuse, sous l’œil ahuri des autres cyclistes que je croise ou que je double ; ça m’amuse, c’est un peu provoc, ça doit être mon petit côté “trans” !
Des pieds à la tête :
Chaussures Outlands 300€
Cuissard/short Mickaela 170€
Maillot Barbara 100€
Hoodie Solenne 185€
Mitaines 55€