Le Blackbird mis à l'épreuve dans la descente du Régage, près de La Bouilladisse. Photo : Hutchinson
Hutchinson, fabricant français historique de pneus de vélo et pionnier de la technologie tubeless, a annoncé le lancement du Blackbird Racing Lab, sa dernière génération de pneus de route haute performance. Comme l’ensemble des pneus haut de gamme “Racing Lab”, le nouveau Blackbird est entièrement fabriqué en France dans l’usine d’Hutchinson située à Chalette-sur-Loing, près de Montargis. Bike Café était présent au lancement du produit, qui sera proposé en version Tube Type et Tubeless.
Les premiers pneus Blackbird sont sortis de l’usine de Chalette-sur-Loing courant février. Bike Café était présent pour toucher les premiers modèles. Photo : Sophie Gateau.
Quatre années de recherches et de développement intensives ont été nécessaires pour créer le Blackbird, donnant lieu au pneu le plus rapide jamais développé par Hutchinson. “La résistance au roulement a été améliorée de 10% par rapport à la génération précédente, Fusion 5, tout en offrant une durée de vie accrue de plus de 4 000 km“, explique Guillaume Trouvain, responsable R&D.
Le nouveau Blackbird sera proposé en sections de 26, 28 et 30 mm et à 69,99 euros prix public. Le pneu est disponible en couleur noir et en version Tan Wall. Il complète dans la gamme route le Nitro 2, conçu pour la pratique loisirs, le Challenger, pneu d’entraînement quatre saisons, promettant une longévité de 10.000 km et le Fusion 5. Ce dernier disparaîtra de la gamme à terme, remplacé par le Blackbird.
Les pneus Hutchinson Fusion 5 disparaîtront de la gamme et seront remplacés par le nouveau Blackbird. Photo : Matthieu Amielh.
Comparé au Fusion 5, le Blackbird est doté d’une nouvelle gomme, le MachTread 3.0, offrant un meilleur retour d’énergie (+25 %), une bande de roulement plus large (+15 %), 75 % de résistance à l’abrasion supplémentaire et et un gain de 10 % au niveau du rendement.
La nouvelle chape du Blackbird utilise une gomme plus performante que celle utilisée sur le Fusion5.
Hutchinson Blackbird Tubeless, une toute nouvelle construction
Au cœur de la réduction de la résistance au roulement se trouve la nouvelle construction ‘SwiftEasy Casing’de Hutchinson. Cette nouvelle construction voit la carcasse de 127tpi envelopper la tringle, puis être directement collée à une bande de protection anti-crevaison en polyamide au centre du pneu, au lieu du processus habituel de superposition de ces couches.
La construction du nouveau Blackbird TLR : nouvelle gomme Machtread 3.0, largeur de bande de roulement plus importante, carcasse 3 plis sur les côtés et 2 plis au centre et compatibilité hookless sur les versions 28 et 30 mm. Photo : Hutchinson.
Une couche de carcasse finale s’étend de tringle à tringle pour garantir l’étanchéité. “La construction SwiftEasy Casingassure un point de contact beaucoup plus souple avec la route, améliorant ainsi considérablement à la fois la résistance au roulement et le confort. Le résultat est un pneu super rapide, confortable et léger, le Blackbird TLR en 28 mm affichant un poids de 290 g“, explique Guillaume Trouvain.
Deux versions pour le Hutchinson Blackbird : TLR et Tube Type
Le Blackbird est disponible en deux versions : Tube Type en sections de 26, 28 et 30 mm et TLR (Tubeless Ready) en sections de 26, 28 et 30 mm. À noter que le Blackbird est compatible avec les jantes hookless uniquement sur le modèle TLR et sur les largeurs de 28 et 30 mm, pas sur la section de 26 mm.
Le Blackbird Racing Lab est également disponible dans une version Tube Type (chambre à air). Dans celle-ci, la construction SwiftEasyCasing laisse place à une carcasse 3x127tpi renforcée d’une protection Aramide sous la bande de roulement, pour offrir une résistance accrue aux crevaisons, nécessaire pour les pneus à chambre à air. Ces versions Tubetype sont également disponibles en noir et en couleur Tan Wall, pesant respectivement 225 g, 245 g et 265 g. Les versions Tubetype du Blackbird Racing Lab sont commercialisées à un prix public recommandé de 49,99€.
« Ce pneu premium sera utilisé en version Tubeless par nos équipes Pro Continental sur Paris-Roubaix et nous avons bon espoir de revenir en 2025, en tant que sponsor, dans le cyclisme professionnel », conclut Sylvie Woroniecki, responsable communication.
Nouveau Hutchinson Blackbird TLR et Tube Type : poids et prix des modèles 26, 28 et 30 mm
2 versions : Tubeless Ready (TLR) et Tube Type (chambre à air), 3 sections : 26, 28 et 30 mm. Tous les poids sont renseignés. Photo : Hutchinson.
Une version TLR 32 mm sera également prévue en 2025. Notre associé et testeur Dan de Rosilles se fera un plaisir de l’accrocher à son tableau de chasse et de compléter ainsi son dossier « pneus route endurance tubeless 32 mm ».
Premier tours de roue avec le Blackbird 26 mm Tube Type
J’ai eu la possibilité de tester le nouveau Blackbird, en section de 26 mm et version chambre à air. Je ne peux rien vous dire concernant la facilité de montage car cette opération a été réalisée par un mécanicien d’Hutchinson présent lors de l’invitation presse. Pour l’instant, mes premières impressions sont positives : le confort du pneu semble au rendez-vous, pour un gonflage 5.5 bar/5 bar AR/AV. Rien à dire non plus sur la tenue de route du vélo, sur du bitume mouillé qui a progressivement séché au fur et à mesure de la sortie. Un pneu qui donne envie de tester la version TLR et avec une section de 30 mm… à suivre !
Le montage des pneus Blackbird sur mon Cervélo S3, limité à la largeur de 26 mm, de part la construction du vélo. Photo : Hutchinson.Dans les courbes, le Blackbird permet d’engager en toute séreinité. Photo : Hutchinson.
En 2019 c’était un projet et l’année suivante, à cause de la pandémie, il n’a pas pu être concrétisé. Nous avons dû attendre 2021, pour voir naître enfin la première édition de Nature is Bike. Depuis, cette fête du Gravel annuelle s’est installée durablement à Angers. Il fallait oser à l’époque, pour se lancer dans la réalisation d’un événement de cette dimension, centré sur une pratique gravel encore méconnue. Après cette première réussite, Nature is Bike a donné des idées à d’autres organisateurs, un championnat UCI Gravel est né en 2022 et le monde fédéral a enfin pris la mesure du phénomène gravel. Il faut reconnaitre que ce Festival a été inspirant. J’ai contacté Thierry Gintrand, l’instigateur de cette aventure, afin qu’il nous parle de l’édition 2024 et de ses retombées sur le tourisme à vélo dans la région d’Angers.
Depuis les débuts de Nature is Bike, nous sommes aux côtés de l’organisation. Cet événement a été pour nous une sorte de “laboratoire” des pratiques du Gravel. Il fallait avoir le culot de proposer un 300 km comme la Gravel of Legend pour placer, dès la première année, ce rendez-vous de la mi-juin dans une dimension ambitieuse. Il fallait aussi des moyens et un appui fort des “institutionnels”. Thierry Gintrand me rappelle (dans le podcast Bla Bla #100 que vous pouvez écouter dans cet article) que Christophe Béchu, alors Maire d’Angers, avait très fortement appuyé le projet. Destination Angers est “l’organe” qui donne vie à cette organisation. Cette Société Publique Locale, créée en janvier 2018, est née du regroupement des deux Sociétés d’économie mixte : Angers Loire Tourisme et Angers Expo Congrès. Elle met en synergie le contenu et le contenant, pour réaliser une approche touristique globale.
Un Bla Bla avec Thierry Gintrand
Nature is Bike version 2024
Être les pionniers dans un univers vélo différent n’est pas suffisant : il faut savoir se ré-inventer.
Nous voici en 2024, pour cette 4ème édition qui aura lieu du 14 au 16 juin. Nous allons en découvrir les nouveautés et les surprises qui nous attendent à Angers. Le gravel est une discipline polymorphe, très évolutive : il faut sans cesse s’adapter. Pour ça, il faut comprendre à la fois ses différentes composantes, mais aussi anticiper les besoins des pratiquants. Les équipes de Destination Angers nous ont prouvé, lors des 3 précédentes éditions, qu’ils possédaient ce savoir-faire. Être les pionniers, dans un univers vélo différent, n’est pas suffisant : il faut savoir se ré-inventer.
Nature is Bike 2024 : 7 épreuves pour tous …
De 40 à 500 kilomètres, l’offre des épreuves est large et devrait satisfaire tous les publics. Je remarque cette année une mise en avant de la recherche d’aventure, avec une l’envie pour chaque parcours de faire découvrir le territoire. Au moment où j’appelle Thierry, il y a déjà plus de 1000 inscrits sur l’événement et nous sommes à 90 jours du jour J. Ce comptage concerne les épreuves les plus longues, alors que les parcours “grand public” ne sont pas encore ouverts. “Cette année, la grande nouveauté est ce que nous avons appelé la Gravel Loire Legend, avec 2 étapes : 300 et 200 km. Les participants vont passer par les 5 départements des pays de la Loire et revenir, à l’issue de chaque boucle, au coeur du Festival ici à Angers“, me dit Thierry Ginrand.
photos F. Boukla
Dans un monde où l’ultra distance se développe, c’est une belle idée, sachant que les participants pourront s’arrêter au bout de 300 km et les plus “gourmands” pourront repartir pour l’étape suivante. Thierry me confirme que cette année la tendance sera de lever un peu plus le nez du guidon. Le volet chrono a été mis de côté pour revenir un peu aux origines du Gravel en valorisant plutôt le dépassement de soi, qui peut tout à fait commencer à 40 km et aller jusqu’à 500.
Le Bikepacking sera de la fête, me dit Thierry : “Il y a un côté ludique dans cette pratique qui met en avant le côté balade entre copains ou en famille. Cette année, nous aurons un superbe parcours à proposer aux pratiquants. Ils longerons la Loire, classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec des paysages superbes et des reliefs modérés. Ces 280 km en 2 jours avec un bivouac intermédiaire, laisseront aux participants le temps de voir et d’apprécier les choses.“
Pour ceux qui découvrent le gravel, la rando conviviale « Angers guinguette » vous propose un itinéraire ponctué d’arrêts à des guinguettes. Une belle escapade à vivre entre amis ou en famille, au départ du village au Lac de Maine à Angers.
Un village au cœur du Festival
Le village sera encore une fois le coeur du Festival. 70 exposants ont répondu présents avec quelques belles marques de vélo qui accueilleront les visiteurs sur leur stand, installé sur 8000 m2. Ce sera le point de départ et d’arrivée des épreuves. Il sera implanté en entrée de ville à côté du lac de Maine. Il y aura une zone de test où une dizaine de marques proposeront aux visiteurs de tester des vélos sur un parcours de 3 kilomètres typé gravel et une application sera mise en place pour faciliter les tests.
Le village Expo en 2023 – photo Dorothée Mouraud
Nature is Bike, un booster pour le tourisme
Nature is Bike est né de la volonté d’être le reflet de l’art de vivre à Angers.
Thierry Gintrand
Angers est une ville vélo, au carrefour de 3 véloroutes : la Vélofrancette, la vallée du Loir et la Loire à vélo. Le terrain de jeux est considérable. Il y a 500 km de pistes cyclables et 130 km de voies vertes. L’arrivée de Nature is Bike a permis de mettre en place une collection de traces baptisées “Nature is Bike experience” qui sont ouvertes toute l’année aux cyclistes qui veulent découvrir la région, en dehors de ces grands axes cyclistes. Ce sont 350 km de pistes, dont les traces GPX peuvent être téléchargées sur le site.
“Nature is Bike est né de la volonté d’être le reflet de l’art de vivre à Angers. La ville est en tête des classements des villes où il fait bon vivre. On cherchait à symboliser ce constat et c’est comme ça qu’est née l’idée dès 2019 de créer ce Festival. Ça fait plaisir d’être pionniers...”, m’explique Thierry. Il y a certes une volonté politique d’être en tête des villes les plus vertes de France, mais il existe aussi dans cette région un terroir et une culture prêts à recevoir de nouvelles pratiques ouvertes vers la nature. “Le gravel est un excellent outil de développement touristique pour notre territoire.“, poursuit Thierry. On constate au bout de 4 années maintenant que l’idée fonctionne bien. L’épreuve associe 22 communes d’Angers Loire Métropole sur 29 de la région d’Angers et à l’échelle des Pays de la Loire c’est 99 communes qui verront passer les cyclistes. Le gravel fait partie de l’offre touristique à vélo.
L’équipe du Bike Café vous propose une nouvelle sélection de nouveautés “gravel et route” pour prendre du plaisir à vélo.
Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.
Pédales Look Blade et X-Track power
Repérées par Matthieu
Description
Le fabricant français a dévoilé 2 nouveaux modèles de pédales à capteur de puissance, les Keo Blade Power pour la route et les X-Track Power pour le gravel.
Les nouvelles pédales Keo Blade Power offrent une large surface d’appui de 705 mm² tout en pesant seulement 260 g (pour la paire). “Cette conception garantit un transfert de puissance exceptionnel, permettant d’atteindre des performances inégalées. Grâce à la technologie brevetée BLADE, ces pédales présentent un design aérodynamique qui optimise chaque watt, avec une hauteur d’appui minimale proche de l’axe”, promet la marque basée à Nevers.
Les pédales X-Track Power quant à elles, sont construites à partir d’un corps en aluminium recyclé et présentent un poids de 404 g (la paire) et une surface d’appui de 540 mm², offrant ainsi le meilleur rapport poids/puissance du marché. Compatibles avec le système SPD, les pédales offrent un engagement précis et sûr pour une large gamme de chaussures.
Les deux modèles bénéficient d’un Q Factor de 53 mm.
Les pédales Keo Blade Power et X-Track Power sont disponibles en version simple ou double capteurs. Pour les pédales Dual (double), la puissance, la cadence et l’équilibre gauche/droite sont mesurés pour donner au cycliste les informations nécessaires pour optimiser son coup de pédale et améliorer son efficacité. L’option de mesure de puissance Single (simple) offre un capteur de puissance côté gauche, estimant la puissance totale en doublant la mesure du côté gauche à un prix plus économique.
L’équipe Recherche et Développement de LOOK a développé un algorithme propriétaire de calibration automatique pour permettre une installation rapide et facile des pédales, en seulement 30 secondes avec une clé de 15 mm. Il n’est pas nécessaire d’ajuster la position du cycliste lors du changement de pédales car le Q-factor et la hauteur d’appui pour les X-Track Power et Keo Blade Power sont similaires à ceux des pédales standard LOOK.
La compatibilité Bluetooth et ANT+ offre une connectivité fluide et une synchronisation des données en temps réel, dont la puissance normalisée, le facteur d’intensité, les zones de puissance, le score de stress d’entraînement, la puissance de seuil fonctionnelle, la fluidité du pédalage et l’efficacité du couple de pédalage, tandis que l’application dédiée LOOK offre aux cyclistes de nombreux services.
L’application LOOK fournit des instructions claires sur l’installation des pédales, l’enregistrement de la garantie, les mises à jour du logiciel et l’accès aux documents d’assistance. De plus, les utilisateurs peuvent effectuer des tâches telles que la calibration du produit, la personnalisation des paramètres et le suivi de l’état de la batterie. LOOK a intégré la dernière génération de composants électroniques combinés à des algorithmes éprouvés pour permettre une mesure de puissance fiable et reproductible, avec une précision de +/- 1%, quelles que soient les variations de température de l’air ou d’altitude.
Les pédales X-Track Power répondent aux exigences des tests IPX7, tandis que les pédales Keo Blade Power ont été améliorées par rapport au modèle précédent avec une nouvelle forme de levier pour améliorer la durabilité et un centre de gravité ajusté pour un enclenchement plus facile.
Les composants électroniques et les batteries sont intégrés dans l’axe de la pédale pour éliminer le risque d’infiltration d’eau, de boue et de poussière. En cas de dommage, le corps de la pédale peut être remplacé indépendamment.
Le nouveau GPS Rider 460 est doté d’un grand écran noir et blanc de 2,6 pouces. L’une des caractéristiques les plus remarquables du Rider 460 est sa nouvelle interface utilisateur graphique améliorée, qui offre une navigation intuitive et un accès facile à une multitude de données de cyclisme.
Point fort pour la longue distance, ce nouveau GPS est annoncé avec une autonomie de 32 heures.
Des fonctionnalités innovantes telles que l’instantané d’intersection font passer la navigation au niveau supérieur, en fournissant des affichages visuels clairs des routes à proximité aux intersections, vous assurant de rester sur la bonne voie, peu importe où votre trajet vous mène. Pendant ce temps, la fonction Climb Challenge offre des informations graphiques pour vous aider à conquérir même les terrains les plus difficiles ; on pense tout de suite à la fonctionnalité Climb Pro proposée depuis un moment chez Garmin !
Le Rider 460 est équipé d’une nouvelle interface utilisateur graphique améliorée, ce qui le rend plus intuitif et convivial. Avec son écran graphique, le Rider 460 facilite non seulement la lecture des données de cyclisme et des informations de navigation précises, mais il fournit également une interface utilisateur concise pour les utilisateurs.
Faites l’expérience d’une visibilité facilitée grâce à l’écran noir et blanc plus grand de 2,6 pouces du Rider 460. Que vous fassiez du vélo sous un soleil éclatant ou dans des conditions de faible éclairage, cet écran plus grand promet une expérience visuelle facile et confortable.
Soyez confiant à chaque virage grâce à la fonction d’instantané d’intersection. Cette fonction, innovante, offre un affichage visuel et clair des routes à proximité aux intersections, présenté sous la forme d’une ligne continue et élégante sur votre appareil. Cela vous permet de rester précisément sur l’itinéraire prévu, évitant ainsi tout virage involontaire. Les cyclistes peuvent naviguer avec aisance, ce qui leur permet d’acquérir une compréhension complète du tracé de la route aux carrefours cruciaux.
Le Climb Challenge offre un aperçu complet des sections d’ascension à venir et un aperçu des segments d’ascension le long de votre itinéraire. Activée exclusivement dans le cadre du mode « Suivre la Piste », la fonction Climb Challenge du Rider 460 bascule de manière transparente vers la page Climb Challenge à l’approche d’une montée. L’affichage graphique améliore votre compréhension des terrains en montée, favorisant une adaptation efficace et des performances améliorées. Préparez-vous à rehausser votre expérience cycliste avec la fonction Climb Challenge du Rider 460.
Un GPS Bryton connecté
Rejoignez la randonnée de groupe à l’aide de l’application Bryton Active, sélectionnez votre parcours, invitez des amis et profitez des mises à jour en direct. Cette fonctionnalité permet aux cyclistes de rester connectés, d’envoyer des messages et de savourer le plaisir de rouler ensemble.
De plus, la fonction Live Track permet aux cyclistes de partager leur position en temps réel avec leurs amis et leur famille en générant un lien à partir de leur téléphone. Avec le lien Live Track, tout le monde peut suivre depuis le Web, en accédant à des détails tels que votre position en temps réel, votre vitesse actuelle, votre temps de trajet, votre distance et l’heure de la dernière mise à jour.
Le Rider 460 prend également en charge les systèmes de changement de vitesse électroniques, notamment Shimano Di2, SRAM eTap, FSA K-FORCE WE et Campagnolo EPS. Les informations sur les vitesses telles que le rapport de vitesse et la combinaison de vitesse, ainsi que la durée de vie de la batterie de l’ESS, sont affichées immédiatement sur le Rider 460, ce qui élimine le besoin de vérifier la position du pédalier et de la cassette.
Enfin, le Rider 460 prend en charge le Gardia, le Radar/Éclairage ANT+ de la gamme Bryton après un simple appairage (photo ci-dessous). Lorsque des menaces s’approchant derrière sont détectées, les véhicules avec la bande seront affichés sur la page du compteur, vous informant du véhicule et de la distance relative entre le véhicule et vous. De plus, le Rider 460 vous avertit également par différents bips sonores lorsque le niveau de menace change.
Prix : 129,95 € pour le pack de base (appareil, support de compteur avec 3 jeux d’élastique et lanière), 169,95 € avec le pack de capteurs D qui comprend également 2 capteurs ANT+ (appareil, Support de vélo avec 3 jeux d’élastiques, longe de sécurité, ainsi que des capteurs de cadence et de fréquence cardiaque).
Nouveauté chez la marque italienne Vittoria, avec l’arrivée du pneu route RideArmor G2.0 (Tubeless et Tube Type). “Ce pneu est conçu pour résister aux conditions routières difficiles, offrant durabilité et longévité. Polyvalent et performant, ce pneu combine un roulement rapide avec une excellente adhérence, idéal pour l’entraînement toute l’année et les déplacements par tous les temps.”
Le RideArmor offre une protection optimale contre les crevaisons avec sa carcasse en nylon 100 TPI de tringle à tringle et une paroi latérale renforcée, assurant une tranquillité d’esprit lors de vos trajets, que ce soit pour un effort intense en compétition ou une sortie quotidienne. RideArmor contient du graphène + silice, le composé le plus avancé pour les applications de pneus de route de Vittoria.
Le composé graphène + silice, initialement développé pour les pneus de route haut de gamme Corsa PRO et Corsa N.Ext de Vittoria (2 modèles testés par Bike Café), offre durabilité, confort et adhérence sur des conditions sèches et humides, ainsi que sur des asphaltes lisses et rugueux. La conception lisse de la bande de roulement offre une faible résistance au roulement et confère au pneu un aspect et une sensation modernes, en particulier lorsqu’elle est associée à la couleur noir/cuivre des flancs.
Le nouveau RideArmor est compatible avec les montages tubeless et à chambre à air. Les largeurs de pneus vont des tailles de vélo de route standard (26 mm/28 mm) à 38 mm, ce qui en fait une option valable également pour les vélos de trajet, les vélos de ville et les vélos de gravel. Sur la pratique endurance, Bike Café est déjà convaincu depuis fort longtemps du bien fondé des pneus tubeless de 32 mm. Si vous ne l’êtes pas encore (!), c’est l’occasion de (re)découvrir notre dossier « pneus route endurance tubeless 32 mm ».
La section préférée de notre chroniqueur Dan de Rosilles !
A noter que toutes les largeurs à partir de 28 mm sont compatibles TSS (HOOKLESS). Les tailles de 26 mm à 32 mm sont disponibles sur le marché depuis le 29 février tandis que les tailles de 34 mm à 38 mm seront disponibles au deuxième trimestre 2024.
Poids annoncés : 355 g (26 mm), 375 g (28 mm), 400 g (30 mm), 435 g (32 mm), 440 g (34 mm), 455 g (36 mm) et 475 g (38 mm).
Marque à l’ADN “gravity”, Fox Racing a dévoilé un casque qui va chasser sur les terres du XC et du Gravel : le Crossframe Pro. Se voulant léger et polyvalent, ce modèle est muni des technologies MIPS et BOA. MIPS est l’acronyme de Multi-directional Impact Protection System ou système de protection contre les chocs multidirectionnels. Pour résumer son rôle : retenez que le MIPS réduira les risques de lésions au cerveau dues à un choc oblique, et surtout du mouvement rotationnel consécutif à celui-ci. Enfin, le système de fermeture est de type FIDLOCK Snap. Ainsi, ce système plutôt innovant est une boucle magnétique qui rend la fermeture et l’ouverture plus rapide qu’avec un système traditionnel.
Casque Fox Racing Crossframe Pro
La coque Varizorb™ EPS à double densité optimise le niveau de protection en répartissant les forces d’impact sur une surface plus large. Les mousses de confort sont antimicrobiennes Ionic+, détachables et lavables.
Le système BOA à microajustement permet d’effectuer des réglages précis, et en mouvement. A noter également des inserts d’aération en TPU pour y positionner les lunettes de soleil. Au final, un casque qui se démarque par un design innovant et des coloris originaux. On est plutôt impatient de pouvoir le tester !
Fizik étoffe sa gamme de chaussures Vento dédiées au VTT. La marque de selles et de chaussures lance ce printemps la Vento Proxy, semblant idéale pour le XC, le cyclo-cross et le gravel.
La construction de la semelle du nouveau modèle s’inspire de la Vento Ferox dont Bike Café avait réalisé un test poussé, le modèle haut de gamme de la ligne. Elle est composée d’une semelle en nylon, renforcée par des éléments en carbone, ce qui la rend extrêmement légère et stable. La bande de roulement en caoutchouc offre une meilleure adhérence sur les pédales et une meilleure traction lors des courses de cross-country ou de cyclo-cross. La partie supérieure en mesh de la chaussure améliore le confort et la respirabilité.
Le modèle de fermeture est minimal et offre un grand soutien, utilisant des guides de lacets textiles BOA® qui équilibrent la tension et éliminent les points de pression. Grâce à la plateforme Li2 BOA® Fit System, les riders peuvent affiner leur ajustement, ce qui garantit des performances maximales sans compromettre le confort. Petit doute sur le fait qu’un seul serrage, même technique comme celui assuré par le Boa Li2, parvienne à assurer un serrage homogène, il nous faudra tester le modèle sur le terrain pour vérifier cette assertion.
Fidèle à son style habituel, la marque de Vénétie propose des couleurs uniques qui vous permettront de rouler avec style. La Vento Proxy est disponible en Corail/Pourpre, Noir, Bleu Ciel et bientôt en Blanc. La Vento Proxy sera votre compagnon idéal pour l’entraînement, les sorties rapides et le gravel race.
Le nouveau modèle est unisexe et disponible dans les tailles 36 à 48.
SPÉCIFICATIONS FIZIK PROXY
Tige en mesh laminé PU
Système de fermeture Li2 BOA® Dial A Fit System
Semelle extérieure en fibre composite X3 – avec fil de caoutchouc
Indice de rigidité 8
Poids ½ paire : 326 g (taille 42)
Tailles : 36-48 (37 à 47 également en demi-pointures)
Off-Road est la collection de la marque italienne Alé qui présente des maillots et des cuissards spécialement conçus pour le gravel et le tout-terrain, en mettant l’accent sur la praticité et le plaisir.
Maillot Alé Creek
“Le tissu durable fabriqué à partir de fils recyclés ultra-doux, respirants et légers vous maintient au frais même lorsque le soleil tape. Ce maillot comporte six poches arrière très pratiques pour ranger vos objets, barres et gels : idéal pour le bikepacking et les longues sorties gravel estivales. Sa coupe classique et droite, ses manches raglan à la découpe brute et son col ras du cou lui confèrent une tenue impeccable et un maximum de confort.” précise le communiqué de presse.
Cuissard Alé Stones Cargo Homme/Femme
Ce cuissard à la fois anatomique et technique est fabriqué à partir du tissu Sapphire Lycra® Power pour une performance et une protection maximales (UPF50+). Il est doté de grandes poches latérales et arrières conçues en tissu Air Mesh Ultralight pour vous permettre de transporter tout ce dont vous avez besoin lors de vos sorties. Les inserts GREEN 4H pour homme et GREEN W4H pour femme se caractérisent par le tissu vert de la couche supérieure (densité au niveau de la selle de 100 kg/m3 avec une épaisseur de 8 mm). Ils garantissent un confort, une fraîcheur et une respirabilité remarquables.
Le Sobre Versatile septième du nom est disponible depuis quelques semaines sur le site et la boutique Sobre Bike. Nous avions réalisé il y a deux ans le test de ce gravel Sobre Versatile dans sa version 6 et ce vélo avait été un véritable coup de cœur, tant au niveau de la performance que du confort. Un gravel qui porte donc vraiment bien son nom ! Laurent, qui a créé la marque Sobre en 2008 – voir l’histoire de la marque dans notre article de mars 2022 – a conçu ce nouvel opus afin de l’adapter aux tendances actuelles du gravel, à savoir une possibilité de monter des pneumatiques plus généreux. Rappelons que les cadres Sobre sont conçus par Laurent en France, en acier exclusivement, fabriqués et peints à Taïwan, au rapport qualité/prix intéressant et à la géométrie offrant un max de plaisir. Sobre commercialise des cadres VTT et Gravel ainsi que quelques composants (fourche, jeu de direction, pattes de dérailleurs). Ils représentent une excellente base pour réaliser des montages à la carte pour différents budgets en fonction des composants que vous choisirez. Présentation.
Une géométrie revue pour les gros pneus
La géométrie de ce gravel Sobre – V7 – a été optimisée pour pouvoir accueillir des pneus de 700 par 50 mm maximum contre 42 mm sur la version 6. Pour ce faire, les bases et haubans ont été élargis. Logiquement, les bases s’allongent quelque peu en passant de 424 mm à 430 mm ce qui reste très respectable pour cette monte de pneu. Gageons que la réactivité, qui était un des points forts de ce Versatile, sera conservée sur ce nouveau modèle.
Des bases élargies pour accueillir des pneus jusqu’à 50 mm
Les autres cotes bougent assez peu et c’est tant mieux, la géométrie étant déjà très aboutie. Le tube de selle est toujours assez court engendrant un certain sloping permettant d’offrir une belle agilité. Rappelons que Laurent vient du VTT. Le top tube reste toujours dans les normes avec une longueur respectable et actuelle qui se mariera parfaitement avec une potence assez courte de 70 ou 80 mm, toujours pour offrir une belle agilité au niveau du poste de pilotage.
Quatre tailles et une géométrie “plaisir” mais performante
Le Versatile est disponible en quatre tailles ce qui couvre déjà un large spectre de cyclistes.
Nouveau Sobre Versatile : des spécificités cohérentes et éprouvées
Concernant les autres spécificités, on reste sur de l’éprouvé et du cohérent, très cohérent même, permettant un entretien facilité. Avec, par exemple, un boitier de pédalier au standard BSA (vissé) accompagné de standards modernes et actuels.
Triangle principal Reynolds 520 Double Butted
Arrière Cromo 4130
Traitement anticorrosion interne-externe (cataphorèse / ED Black Protect)
Douille de direction 44 mm (pivot tapered ou 1″1/8)
Jeu de direction haut : ZS44/28.6, bas : EC44/40 (tapered) ou EC44/30 (1″1/8)
Tige de selle : 27.2 mm
Collier de selle : 29.8 mm (livré avec le cadre)
Dérailleur avant 28.6 mm (Tailles S & M) , 31.8mm (Tailles L & XL) collier haut, tirage haut ou bas
Boîte de pédalier : 68 mm filetage BSA
Compatible Pédalier : ligne de chaîne 47 mm, double plateau 30/46 ou monoplateau 42 dents
Compatible Freinage Flatmount (max : 160 mm), Flatmount ONLY
Compatible Axe arrière 12 x142 mm (163 mm , M12x1.5 , type Maxle), livré avec le cadre
Patte de dérailleur démontable
Passage de pneu de 700×50
Montage de 3 porte-bidons
Œillets et points de fixation pour porte-bagages ou / et garde-boues
Cadre livré avec collier de selle, clips durite et vis dans tous les inserts
Poids : 2 320 g en taille M
Couleur : Gris , Azur
Peinture Poudre cuite au four
Disponible en 4 tailles : S, M,L , XL
Le Versatile vous permettra de partir loin à l’aventure avec des œillets de fixation en nombre et la possibilité de monter des garde-boues et porte-bagages. Une fixation est prévue pour un dérailleur avant pour vous laisser la possibilité de monter un double plateau (30/46) ou un mono-plateau. Une excellente polyvalence, donc.
Les passages de gaines et durites sont externes sauf pour la durite arrière en semi-interne.
La tige de selle en 27,2 mm apportera encore une touche de confort à ce bel ensemble.
Des œillets de fixations en nombre et une possibilité de monter un double ou un mono-plateau
Le Versatile est disponible en deux couleurs, gris et bleu azur, réalisées avec une peinture poudre cuite au four, gage de qualité et longévité. Un traitement anticorrosion interne/externe est réalisé, un très bon point pour la durabilité et rare à ce niveau de tarif, voire unique. Les deux couleurs sont assez similaires et sobres au final. Une couleur un peu plus fun aurait été bienvenue comme le superbe vert olive des versions précédentes. Mais comme le cadre est la base d’un montage à la carte personnalisé, vous pourrez agrémenter l’ensemble par des touches de couleurs avec les différents composants choisis.
Le prix du cadre est de 625 € TTC, livré avec collier de selle, clips durites, vis d’inserts et axe arrière. Une proposition très bien placée pour servir de base à un beau montage.
Dessinées au bord de l’océan à Hossegor, les lunettes Moken puisent leur inspiration dans l’environnement naturel de cette région : eau, sable et bois. Les montures sont réalisées soit avec du bois, du liège, de la pierre ou encore avec des plantes. Matthieu et Patrick ont testé 2 modèles destinés aux sports outdoors. Direction l’Atlantique avec le bruit des vagues dans les oreilles et ces lunettes sur le nez…
Nous avons récemment découvert Moken, une marque française de lunettes outdoor. Située à Hossegor, la marque est fortement influencée par les sports de glisse, très en vogue sur la côte aquitaine. Après avoir travaillé ensemble pendant plusieurs années dans la Surfing Industrie en tant que lunettiers, Clément (Design) et Pierre (Ingénierie) décidèrent de voler de leur propres ailes en créant Moken.
Les créateurs de la marque Moken : Pierre (à gauche) et Clément – photo Moken
Pour les deux fondateurs, la prise de conscience écologique s’est faite pendant l’hiver 2013-2014. Ce fut l’un des hivers les plus rudes des dix dernières années. Un grand nombre de tempêtes successives contribuant sérieusement à l’érosion des côtes et rendant la pratique du surf impossible pendant plusieurs mois.
Je ne connaissais pas la marque et j’ai été agréablement surpris par l’emballage, très qualitatif, composé d’une jolie boîte en carton fabriquée à base de papier recyclé et d’un double étui de coloris vert, rappelant le positionnement “green” de la marque “Made with plants” !
Le modèle est livré avec une paire d’optiques photochromiques mais également d’une optique transparente pour une utilisation sous la pluie.
L’optique photochromique Moken On/Off ainsi qu’une monture transparente, le tout livré dans un packaging réussi. Photo : Matthieu Amielh.
Dans la gamme de lunettes vélo Moken, le modèle Kurtiss est un mélange de style rétro et de fonctionnalités modernes, comme en atteste la présence de verres photochromiques.
Moken vante ici sa technologie de verres photochromiques On/Off, aussi appelée Superhydro, basculant d’une optique catégorie “0” (clair) à une catégorie “3” (verres foncés) en 7 secondes. Je n’ai pas mesuré le temps exact pour que les verres changent de teinte mais : Primo, ce sont bien des optiques photochromiques et deuxio, on ne s’aperçoit pas du changement car il opère subtilement, du moins c’est mon ressenti.
La technologie photochromique en action : On……et Off. Photo : Matthieu Amielh.L’optique devient presque transparente en conditions de faible luminosité. Photo : Matthieu Amielh.
Testées pendant une dizaine de sorties, ces lunettes Moken Kurtiss m’ont plu pour leur large optique, permettant une vision claire et panoramique, notamment sur les côtés. J’ai apprécié leur confort puisque je les ai oubliées pendant que je roulais.
La teinte des verres en condition d’exposition solaire de milieu de journée. Photo : Matthieu Amielh.
Pour les ranger au-dessus de mon casque Cannondale Dynam, je n’ai eu aucun problème. Cette compatibilité casque/lunettes n’est pas toujours aussi évidente.
Les Kurtiss se sont montrées faciles à ranger dans mon casque Cannondale Dynam. Photo : Matthieu Amielh
À noter que les branches et le nez sont ajustables, réglages que je n’ai pas eu à toucher car les lunettes étaient confortablement posées sur mon visage, dès le premier test.
Prochain test : aller rouler de nuit pour vérifier que ce modèle peut convenir à une pratique longue distance/ultra.
Conclusion : fidèle à la marque Julbo depuis des années, j’ai bien apprécié le confort de ces lunettes ainsi que la qualité des optiques, bien que je la jugerais inférieure à celle du fabricant jurassien. Ceci étant dit, le rapport qualité/prix est intéressant et le positionnement fortement éco-friendly de la marque joue en sa faveur !
Avec son look des années 80, le modèle Strato, associe le style rétro aux fonctionnalités contemporaines des lunettes sportives. Les branches en caoutchouc offrent une flexibilité intéressante. Le support de nez est ajustable, pour garantir un bon maintien. Ce modèle s’adapte à toutes les formes de visage. Vous pourrez les utiliser pour le vélo et les sports de glisse.
Le modèle Strato est livré dans une belle boite en carton brut, dans l’esprit nature revendiqué par la marque. Les lunettes sont accompagnées d’une pochette en tissu pour les ranger et pour protéger les verres lorsqu’elles sont stockées dans un sac à dos par exemple.
L’essai
Pour tester ces belles lunettes j’ai ressorti mon coupe-vent Sonic de Rapha, raccord avec le look un peu rétro des Strato. Les lunettes sont confortables, j’ai réglé facilement l’écartement du support nasal. Les embouts des branches en caoutchouc se glissent très bien sous la lanière du casque et assurent parfaitement le maintien. Les lunettes sont légères et la polarisation des verres fonctionne bien. J’ai pu le vérifier lors de cette sortie matinale avec un ciel légèrement couvert. Souffrant d’une pathologie handicapante (glaucome), la gestion de la lumière est hyper importante pour moi. Ces verres restent un peu sombres dans mon cas, mais ma vue est tellement compliquée que je ne suis pas une référence.
Coup de cœur de mon côté pour le design et le rapport qualité/prix. J’aime bien également les choix de la marque ainsi que leur démarche basée sur l’utilisation de matières naturelles.
Total look 80’s avec un style revisité par Moken et Rapha – self photo Patrick VDB
A noter que la marque basée à Hossegor propose aussi des modèles solaires atypiques avec des montures à base de liège, de pierre ou de bois et également une gamme de lunettes solaires “écologiques” dotée de montures 100 % biodégradables !
Caractéristiques lunettes solaires vélo Moken Strato et Kurtiss
Lunettes Strato
Verres : polarisés
Monture : à base de plantes
Couleur : Blanc
Verres : gris, traitement gold
Protection : CAT3 – UV 400
Retour : 14 jours pour essayer
Garantie 2 ans
Livraison sous 3 à 5 jours
Prix : 69 €
Lunettes Kurtiss
Verres : photochromiques 0 à 3
Monture : à base de plantes de ricin
Couleur : 4 coloris de monture (noir, vert/or, gris et noir/rose)
Verres : gris, traitement gold
Protection : CAT3 – UV 400
Prix : 129 euros
Plus d’informations sur ces modèles sur le site du fabricant :
Il est des marques auxquelles on ne pense pas immédiatement quand on parle vélo, mais qui sont indissociables de cet univers depuis bien longtemps. Topeak fait partie de celles-ci.
L’entreprise est fondée en 1991 par Louis Chuang, Taïwanais passionné de cyclisme. Il est parti du constat suivant : le marché du cycle manque d’outils d’entretien compacts et portables. C’est ainsi devenu une ligne de conduite pour la conception des produits Topeak. À l’image de l’incontournable Alien Tool – décliné en différentes évolutions au fil des ans – dont je possède un exemplaire, toujours vaillant, pour mes virées à VTT.
Alien Tool, en version XS……se sépare en 2 parties, pour être plus maniable !
Comme d’autres marques, elle a contribué à améliorer, fluidifier notre pratique du vélo avec de l’outillage – dans l’atelier ou à emporter en aventures – des sacoches, des solutions d’emport, etc.
J’ai sélectionné dans leur catalogue pléthorique quelques articles, nouveautés ou pas, qui constituent des basiques, et d’autres, qui émergent dans des usages plus récents.
Pompe TOPEAK RaceRocket
La pompe fait partie de mes indispensables lors de tout trajet à vélo, quelle que soit sa distance. Et en tant que compagnon de tous les instants sur un 2 roues, sa fiabilité doit être exemplaire. Parmi mes autres exigences, elle doit être munie d’un flexible, ce qui est non seulement plus pratique à l’usage mais évite également d’abimer la valve.
Une pompe qui respire le sérieux avec son corps en métal – photo Jean-Louis PAUL
La pompe RaceRocket est conforme à ce cahier des charges, avec son flexible imperdable, car solidaire de la pompe ; celui-ci est muni d’un astucieux embout compatible Schrader et Presta. Là encore, c’est bien pensé et bien réalisé : le passage du standard Schrader à Presta s’effectue très simplement en dévissant cet embout ; lui aussi non séparable du flexible. Enfin, son look est agréable, tout en métal, ça respire le sérieux.
Pour ne laisser place à aucun doute, la sérigraphie vient en complément – Photo Jean-Louis PAUL
Pour être complet avec ses caractéristiques, ajoutons un outil démonte-obus (vissé en extrémité de poignée), un capuchon pour protéger le flexible des agressions extérieures et un support de fixation à installer sur un emplacement pour porte-bidon.
Avant de choisir le modèle RaceRocket décrit ci-dessus, j’étais à la recherche d’une pompe avec manomètre intégré, mais les modèles proposés se révélaient soit trop encombrants, soit dépourvus de flexible.
Pourquoi un manomètre ? Pour le contrôle de la pression au fil des jours lors d’un trip itinérant ; pour s’assurer du bon gonflage suite à une réparation, etc. Le toucher du doigt étant rarement de bon conseil dans mon cas.
Quand j’ai découvert que cette jauge de pression peut aussi se connecter à une pompe (quelle que soit sa marque) j’y ai vu là un usage versatile et malin : à utiliser en solo pour le contrôle avant le départ et si besoin, on y branche une pompe pour ajuster la pression. Grace à sa précision et sa facilité d’emploi, cette jauge peut également s’avérer utile à l’atelier et pas seulement pour le vélo, suivez mon regard du coté de nos chères voitures…
Affichage en bar, psi ou kg/cm2… branchement à une pompe – Photos Jean-Louis PAUL
À noter : un levier de verrouillage pour une étanchéité optimale avec la valve, une tête rotative, un bouton pour relâcher de la pression et une extinction automatique de l‘affichage au bout de 80 secondes. Enfin, elle est compatible Schrader et Presta, aussi bien coté valve que coté pompe avec, respectivement, une pièce plastique à inverser ou un embout métal à dévisser.
alimentée par une pile CR2032, compatible Presta/Schrader/Dunlop, jusqu’à 20.7 bar
Multi-outils TOPEAK Ratchet’n Roll Pro
On a tous fait l’usage d’un « multi-tools » plus ou moins bien pourvu et dans des situations diverses : pour un réglage de hauteur de selle ou la dureté d’une pédale automatique, aider un compagnon de sortie avec son nouveau vélo, etc. Mais quand on est face à une intervention moins prévisible ou carrément en galère, il faut pouvoir compter sur un outillage de qualité et complet.
En ce sens, la proposition de Topeak est intéressante à plus d’un titre, avec les outils suivants :
une clé à cliquets, avec divers embouts Allen, Torx et Philips ;
un dérive-chaine ;
un outil pour réparer une crevaison, avec mèches incluses ;
un prolongateur pour la clé à cliquets ;
un adaptateur pour cartouche CO2.
Le tout livré dans une trousse compacte qui s’enroule sur elle-même, avec un logement pour chaque outil. Cette trousse est fermée par un velcro, volontairement plus long que nécessaire à sa fermeture, afin d’y fixer une cartouche de CO2 et deux démonte-pneus. Enfin, le tout peut être accroché au cadre. Ainsi, on pourra partir avec un set complet d’outils, quelle que soit la configuration d’emport : dans une poche du maillot, au fond d’une sacoche ou accroché au cadre.
Le contenu de la trousse et une partie des outils qu’elle remplace – Photos Jean-Louis PAUL
J’ai été séduit par la qualité de cet outillage et les astuces mises en œuvre pour le rendre aussi complet et compact. La clé à cliquets est idéale pour assurer un serrage bien dosé sans abimer l’empreinte de la vis. Le prolongateur est le bienvenu pour certaines situations étriquées. Comparativement à un multi-tool de conception plus classique, on n’est pas gêné par son encombrement durant le serrage.
Par ailleurs, je vous conseillerais de « jouer » avec chaque outil avant d’être sur le terrain, afin de découvrir les fonctions plus ou moins cachées de ces instruments. Cela permettra d’être serein lors d’un usage en situation plus stressante.
La banane est de retour, c’est un fait indéniable, que ce soit sur le vélo ou au quotidien. Mais sur le vélo, et particulièrement en Gravel où j’apprécie de rouler sans sac à dos (par opposition au VTT), si j’utilise une banane, il faut que l’aspect confort ait été soigneusement pensé.
Ici, en terme de conception, nous allons trouver :
un premier compartiment, le plus proche du corps et le moins grand, qui présente à l’intérieur des poches plaquées, un rangement à velcro et un autre à zip ;
la seconde poche, plus vaste et pourvue d’un élastique à l’extérieur ;
des pads en mousse pour la partie en contact avec le corps.
Après de nombreuses sorties – d’une heure à la journée – j’avoue que cette banane se fait oublier à l’usage. Cela tient à 2 facteurs : tout d’abord, la conception des poches ainsi que leur volume respectif et ensuite le chargement à adopter :
utiliser la première poche pour les objets les plus lourds, qui seront quasiment comme dans une poche de maillot ; ce qui évite ainsi la fatigue due à un porte-à-faux ;
alors que la seconde poche sera dévolue aux objets encombrants mais légers, pour un coupe-vent par exemple.
Enfin, un système de compression permet de ramener le chargement au plus près de la taille, toujours dans le souci de minimiser le porte-à-faux. Ce système, constitué de boucles métalliques et de sangles permet vraiment d’effectuer un compactage du contenu. À noter, que l’entretien est des plus faciles, un simple coup d’éponge humide aura suffi pour éliminer les traces d’ocre du massif des Maures.
Une grande poche, avec un séparateur ajustable avec velcro, pour compartimenter ;
2 poches externes à filet situées aux extrémités ;
Un élastique externe avec serrage et clips.
Le modèle testé – d’une capacité de 3,8 L – permet un emport complet – Photos Jean-Louis PAUL
Un sac facile à installer, avec 2 velcros pour le cintre, positionnables à divers emplacements, et un troisième point de fixation autour du pivot de fourche, grâce à une sangle élastique.
Même sur mon Canyon au cintre Double-Deck, l’installation est aisée – Photos Jean-Louis PAUL
Utilisée sur des sorties de différentes durées, cette sacoche m’a permis d’emporter outillage, nutrition et vêtements plus ou moins chauds selon les heures du jour (on subit dans le sud une grande amplitude entre le départ matinal et la mi-journée, imposant des tenues modulaires…). La sacoche est préformée selon un tube (comme son nom l’indique) permettant ainsi de ranger facilement son contenu autant que d’y chercher un objet.
J’ai apprécié sa simplicité d’usage, ainsi que sa stabilité même si l’accroche autour du pivot – assurée par un élastique – mériterait une sangle Velcro ; les descentes cahoteuses que j’ai pu rencontrer l’on parfois mise à mal.
Contenance : 3,8 L (existe aussi en 1,5 L) et coloris Black ou Green
système de fixation M.O.L.L.E
En conclusion
Fidèle à son credo sur les outils d’entretien compacts et portables, TOPEAK est à nouveau au rendez-vous sur les traditionnels de l’outillage avec du matériel qui respire la qualité et de belles astuces techniques. Le prix est à pondérer avec la perspective d’années de bons et loyaux services, à l’image de mon fidèle Alien Tool.
Au-delà des indispensables de l’outillage, c’est aussi une belle découverte avec la bagagerie et notamment cette banane conçue dans une optique de confort au long cours.
À l’occasion de tests réalisés pour Bike Café, je voulais mettre en évidence l’intimité de la pédale et de la chaussure de vélo. Voilà un duo accrocheur et indissociable dans les efforts que nous produisons pour réaliser des ronds de pédalier parfaits. La marque Look a été la première à se lancer sur le marché de la pédale automatique, avec sa PP65. Le concept, utilisé par un ambassadeur célèbre nommé Bernard Hinault au début des années 80, s’est généralisé et aujourd’hui les cyclistes l’ont massivement adopté. Look, perfectionne aujourd’hui sa très réputée Keo Blade, pour aller encore plus loin dans son efficacité. La chaussure s’est adaptée obligatoirement à la pédale automatique et c’est à ce moment qu’est apparue une nouvelle union pour utiliser au maximum les watts du cycliste.
La marque Trek, qui propose d’excellentes chaussures, venant d’annoncer l’apport de la technologie Metnet à 3 de ses modèles, j’ai imaginé ce scénario de test conjoint pour mettre en scène une intimité de plus en plus forte entre chaussures et pédales.
Un peu d’histoire
Sans la PP65, la chute aurait été bien pire et je n’aurais sans doute pas pu repartir…
Bernard Hinault
Pour ceux qui n’étaient pas nés en 1984, il faut que vous sachiez que cette année là, le monde du cyclisme a changé. Look décide d’adapter l’invention de MM. Badersbach et Drugeon à son concept de fixation de ski. L’entreprise développe alors la PP65, première pédale automatique, destinée à sécuriser le cycliste tout en lui apportant un niveau de performance inégalé. Cette double qualité est démontrée par Bernard Hinault sur le Tour de France où le champion français tombe lourdement lors d’un sprint. Il se relève bien amoché et déclarera par la suite “Il me reste mes deux jambes, mes deux bras, je pense que c’est le plus important. Sans la PP65, la chute aurait été bien pire et je n’aurais sans doute pas pu repartir le lendemain. C’est l’évolution technologique la plus importante de ces 30 dernières années.”
Les succès sportifs de Bernard Hinault ont contribué au lancement de la pédale automatique Look – Photo DR
J’ai connu cette époque dans les années 70 où, en cas de chute, le pied restait prisonnier du serrage de la lanière en cuir. On restait accroché au vélo avec les pieds, coincés par la fente de la cale dans la cage de la pédale. Au début, les chaussures étaient plates et en cuir et le cale-pied était utilisé comme une butée du pied sur la pédale et le pédalage était peu arrondi. On appuyait comme des “forçats” sur la pédale sans pouvoir supprimer l’angle mort de la rotation du pédalier. Par la suite les semelles se sont incurvées, pour nous aider à pédaler plus rond. Le cale-pied est devenu le support d’une lanière qui bloquait fortement le pied par une cale rainurée qui s’introduisait dans la cage de la pédale. Le bout de la chaussure ne touchait plus le fond du cale-pied. On a appris, avec ces chaussures à “bascule” à marcher comme des pingouins. Aujourd’hui avec nos cales auto, la démarche d’alcidé n’a pas changé, en ce qui concerne les chaussures de route. Les cales auto sont arrivées par la suite sur le VTT avec un creux adapté pour faciliter la marche. Dès 1989, avant les cales SPD, certains novateurs, comme Jean-Yves Couput, avaient réussi en collant des bouts de pneus de part et d’autre de la cale sous les chaussures route à intégrer une PP65 se créant ainsi un réel avantage sur les courses de VTT.
La Look Keo Blade
La première Keo Blade, lancée en 2011, nous avait étonnés.
J’ai été absent du monde du vélo pendant de longues années et lorsque j’y suis revenu : tout avait changé ! J’ai dû oublier mes Detto Pietro à semelles courbes en bois et les cale-pieds avec leurs lanières en cuir. J’ai dû assimiler le mouvement latéral de cheville pour déclipser. Vous êtes pied droit ou pied gauche ? Moi c’est le pied gauche. J’ai commencé ma deuxième vie de cycliste avec des Time, j’ai tenté les Speedplay pour finalement choisir des pédales Look.
Plus fine, plus compacte, plus aero, le millésime 2024 séduira les cyclistes amateurs de performance – illustration Look Cycles
La première Keo Blade, lancée en 2011, nous avait étonnés. Look, inventeur de la pédale auto et par ailleurs spécialiste du carbone, a eu l’idée de remplacer les ressorts traditionnels par une lame carbone. Le succès a été immédiat auprès des cyclistes performants et notamment dans le milieu des coureurs professionnels. La marque de Nevers, qui ne s’est pas endormie sur ses lauriers depuis 1984, continue à faire progresser le pédalage en nous présentant une nouvelle Keo Blade : plus légère, robuste et aérodynamique.
Pour un oeil non exercé, il sera difficile de voir à mes pieds la différence entre mes actuelles Keo 2 Max Carbon, que j’utilise depuis 2022 et ces nouvelles Keo Blade. Les cales sous mes chaussures sont les mêmes, cette contrainte de forme impose cette ressemblance, et pourtant rien n’est pareil. Par contre, si vous écoutez bien le claquement produit lorsque la cale se clipse dans la pédale, le son sec de la lame carbone sera un indice. Il claque,
comme le coup de pistolet d’un starter de 100 m, on a subitement envie de se dresser sur les pédales pour lâcher les watts. Sur la balance, j’ai gagné 10 grammes : belle affaire ! Et sur la surface d’appui, j’ai également gagné quelques millimètres carrés.
10 grammes de moins pour la Keo Blade Ceramic par rapport à ma Keo 2 Max Carbon : 115 g sur la balance et une surface d’appui plus importante que mes Keo 2 Max munies de ressorts – photo Patrick VDB
J’ai essayé cette nouvelle Keo Blade en février. Avec mes cales 0°, le pied ne bouge pas. J’ai apprécié ce maintien précis et la surface d’appui agrandie qui apporte de l’efficacité en danseuse. Avec ses roulements céramique, je vais pouvoir rouler sans me soucier de l’entretien. Je ne peux pas vraiment m’exprimer sur le gain aérodynamique, mais je trouve cette forme plus esthétique que celle des KEO 2 Max.
J’ai découvert récemment les nouveaux modèles de la marque US. Nous avons reçu (dans ma taille) au Bike Café ces nouveaux modèles qui viennent d’être annoncés : la RSL Route que j’ai testée et cette Velocis que j’ai utilisée pour ce sujet. Je ne vais pas vous reparler de la technologie Metnet largement expliquée dans mon article précédent. Par contre, je peux vous présenter les différences entre les 2 modèles : RSL et Velocis.
Dans la côte du Calvaire à Alleins, je ne porte pas ma croix, au contraire : l’intimité pédale Look et chaussures Trek m’aide à pousser / tirer mon braquet unique – Self photo Patrick VDB
La Trek Velocis Metnet
La chaussure Trek RSL était blanche et on pouvait la commander en noir, la Velocis reçue est noire et elle existe en blanc et en rouge. Avec un prix plus raisonnable de 249,99 €, c’est la moins chère des nouvelles Metnet. Elle a forcément des choses en moins, à commencer par la semelle (70 % carbone et 30% fibre de verre), moins rigide que la 100% carbone de la RSL. Le système d’aération de la semelle est également moins efficace. La semelle intérieure plus basique, le tissu talon n’est pas anti-glisse. La différence majeure est la forme : cette Velocis conviendra aux pieds plus fins. En fait, je suis bien mieux dans ces Velocis que dans la RSL où l’avant de mon pied flottait un peu.
L’avantage de la technologies Metnet réside dans le “moulage” du pied qui va ici prendre tout son sens – photo Patrick VDB
Les Boa serrés à fond, la Velocis épouse mon pied et elle est parfaite pour illustrer ce sujet sur l’intimité. Comme la RSL, la languette protège bien le pied, même avec les lacets des Boa tendus à fond. L’avantage de la technologie Metnet réside dans le “moulage” du pied qui va ici prendre tout son sens. Je vous avais parlé de l’effet carcan des chaussures de vélo, qui était autrefois une règle. Cette Velocis Metnet remet en cause cette théorie en ajoutant une dimension confort au nécessaire maintien.
Moins rigide au niveau de la semelle que la RSL, cette Velocis sera mon choix… Enfin, plutôt celui de mon pied qui se trouve mieux maintenu latéralement. La Velocis est moins bien aérée que la RSL, grâce à son empeigne plus fine, elle compense par le haut son aération semelle moins efficace. Reste à valider la climatisation générale, quand les fortes chaleurs seront là et que les distances seront allongées.
Confortable et moulant parfaitement mon pied, cette chaussure très légère me convient parfaitement. Néanmoins, la possibilité de recul de la cale est limitée. Pour moi qui aime engager le pied au dessus de l’axe c’est limite. De ce point de vue, la nouvelle chaussure Trek RSL sera mieux.
Caractéristiques Trek Velocis Metnet
Cales
3 trous
Serrage
BOA Li2
Teneur en fibre – semelle
70% Carbon / 30% Glass Fiber
Fibre empeigne
95 % polyuréthane thermoplastique / 5 % nylon
Teneur en fibre – doublure
100 % maille
Coloris
Blanc – Noir – Rouge
Tailles / Pointures
Du 36 au 48, pas de 1/2 pointure
Poids en taille 41
212 g
La Trek Velocis est plus légère que la RSL – photo Patrick VDB
Durant cet essai, j’ai repensé à toutes ces années passées autrefois, sur nos vieux vélos, avec des pieds flottants cherchant les appuis. Avec nos pédales automatiques, guidant fermement le mouvement circulaire de nos semelles rigides, le poussé/tiré a énormément progressé. Le transfert de puissance est amélioré, la sécurité en cas de chute est augmentée, l’entretien est simplifié… Ces deux éléments du pédalage : pédale et chaussure ont créé une intimité de plus en plus forte, grâce aux évolutions techniques : Blade pour Look… Metnet pour Trek.
En matière de vélos Gravel, les fabricants italiens n’ont jamais douté du bien fondé de cette pratique. Fidèles à leur curiosité naturelle et leur ouverture d’esprit, ils ont très tôt conçu des machines performantes. Aussi, dès 2019, j’avais eu le privilège de tester l’exclusif Sarto Gravel TA, puis le radical Basso Palta. Depuis, les fabricants italiens ont élargi leur gamme, intégrant des modèles plus polyvalents. C’est dans cette catégorie qu’arrive l’Olmo Bormida, que j’ai pu rouler ces dernières semaines. Un Gravel au charme indéniable, que je vous propose de découvrir ensemble. Mais avant, un coup d’œil sur le passé de la marque me semble indispensable.
OLMO : l’héritage
Giuseppe Olmo, dit Gepìn, est l’un des protagonistes du cyclisme italien sur route. Que ce soit sur le tour d’Italie ou dans les classiques de l’époque.
Giuseppe Olmo (crédit photo : Olmo / Wikipédia)
Le 31 octobre 1935, il entre dans la légende en anéantissant le record de l’heure sur piste du français Richard. Etablissant ainsi un nouveau record de 45.090 km parcourus (le Français reprendra ce record en 1936).
Source : Bibliothèque nationale de France – Match – 1935
Entre 1934 et 1936, Giuseppe Olmo totalise vingt victoires d’étapes sur le Giro. Puis, en 1939 il fonde l’entreprise Olmo Biciclette. En quelques années, l’usine de Celle Ligure (commune de la province de Savone dans la région Ligurie en Italie) produit les vélos de compétition parmi les plus performants de l’époque. Dès les années 50, les vélos Olmo voyagent au-delà des frontières italiennes, allant jusqu’en Argentine. Plus près de notre époque, c’est avec Oscar Freire qu’Olmo glane par surprise un titre de championnat du monde en 1999, au guidon de cet exemplaire :
L’Olmo champion du monde en 1999 (crédit photo : Art Bikes / Olmo)
OLMO Bormida : présentation
Le Bormida constitue le modèle carbone de la marque italienne. Là-dessus, celui-ci est décliné en deux variantes. La première, sous la référence VO1935 est en transmission double-plateau. La seconde, sous la référence VO1936 est en mono-plateau, et fait l’objet de ce test. Situé à peine au dessus des 3000€, ce Bormida est dans ce segment des Gravel en carbone que l’on peut encore qualifier « d’abordables ».
Olmo Bormida (référence VO1936)
Cadre et fourche
Premièrement, le cadre du Bormida affiche des cotes très classiques. Ainsi, je peux y lire une orientation affirmée vers la stabilité et la polyvalence, notamment au regard des bases longues (435 mm). L’angle de direction, de 71,5° en taille médiane, est lui très classique, tout comme les autres cotes.
Le routage des gaines est intégré pour le cadre et pour la fourche. Le cadre peut accueillir un garde-boue et se montre facilement compatible double plateau. La clearance du cadre et de la fourche accueillent bien la monte pneumatique d’origine en 700×40 mm, qui s’y trouve à son aise. Là-dessus, je pense que l’on pourra y monter des pneus allant jusqu’à 700×45 mm au regard de l’espace restant.
Olmo Bormida : une classe naturelle (photo Laurent Biger)
Afin de limiter le prix de vente, Olmo a fait le choix de la fabrication du kit cadre en Asie. Un examen plus détaillé du cadre monocoque révèle une zone du boitier de pédalier particulièrement renforcée. D’ailleurs, le fabricant utilise des fibres carbone unidirectionnelles Hauts Modules de trois différents niveaux de résistance. L’épaisseur des tubes est différenciée en fonction des besoins de résistance et de rendement, avec un minimum de quatre couches dans le milieu du tube horizontal. À l’opposé, douze couches se superposent dans la zone du boitier de pédalier ou encore de la douille de direction. La fourche est équipée de six inserts qui permettent aux aventuriers d’y monter leurs accessoires habituels (porte-bidons et autres supports), ainsi que deux autres à l’intérieur des fourreaux qui sont destinés à recevoir un garde boue.
La fourche est revêtue d’une magnifique peinture (photo Laurent Biger)
Là-dessus, la peinture de cet exemplaire est “vert olive”, sachant qu’un bleu pétrole est également au catalogue. Son application a été très généreuse, voire trop puisqu’elle recouvre également les inserts. Ce qui provoque de petits éclats lors de la première monte de porte-bidons. Sans gravité, puisque invisible ensuite, et cela ne remet pas en cause la finition générale, de très bon niveau.
La sérigraphie est sobre, à l’instar de la géométrie (photo Laurent Biger)
La sérigraphie est sobre, à l’instar de la géométrie (photo Laurent Biger)
Transmission et freinage
Premièrement, c’est majoritairement Shimano qui est retenu pour équiper cet Olmo Bormida, avec un mix de l’ensemble de la gamme GRX 12 vitesses. Cependant, on retrouve un pédalier FSA Gossamer Pro en aluminium, équipé d’un unique Plateau FSA Direct Mount MEGATOOTH de 40 dents.
Pédalier FSA Gossamer Pro (photo Laurent Biger)
Puis, des leviers Shimano GRX-610, des étriers de freins de la gamme GRX-400 et enfin un dérailleur arrière GRX RD-RX822-GS. Celui-ci s’anime sur une cassette 12 vitesses en 10-45 dents Shimano CS-M7100. Cette cassette utilise le nouveau corps de roue libre Shimano Micro Spline et le profil de dent HYPERGLIDE+. Enfin, vous l’avez compris, cette transmission est très récente, puisqu’elle marque l’entrée de Shimano dans les transmissions Gravel mécaniques à 12 vitesses.
L’imposante cassette 12 vitesses de 10-45 dents (photo Laurent Biger)
Roues et périphériques
Équipées d’un corps de roue libre au standard Shimano Micro Spline, cette paire de roues Fulcrum Rapid Red 900 trouve esthétiquement sa place sur ce montage. D’une largeur interne de 22 mm et d’une hauteur de 24 mm, ces roues en aluminium accusent un poids non négligeable, autour de 1900 g la paire.
Fulcrum Rapid Red 900
Celles-ci sont chaussées de pneus KENDA Gabbro en 700×40 mm montés en chambres à air. Ces derniers ne sont pas tubeless ready, et se limitent à un tressage basique en 35tpi.
Roues Fulcrum Rapid Red 900 et Pneus Kenda Gabbro (photo Laurent Biger)
Du côté des périphériques, c’est avec un certain plaisir que je retrouve des périphériques Deda Elementi, de la série Gravel 100 pour le cintre et de la série ZERO1 pour la longue potence et la tige de selle. Eux aussi sont italiens, et sont faits d’aluminium 7075. Quant à la selle, c’est aussi une production italienne de qualité : Italia X3 Boost Superflow.
Olmo Bormida : le test terrain
Au fil des kilomètres, se dévoile un vélo particulièrement bien équilibré, sur lequel il est facile de trouver ses marques. Son comportement est prévisible, et permet de trouver rapidement le mode d’emploi. Notamment grâce à des bases longues, propices à la stabilité, la motricité et bien sûr au confort. Facile à appréhender, le Bormida est immédiatement rassurant.
La résistance du cadre à la torsion, et notamment de la zone sensible du boîtier de pédalier, est de très bon niveau. Suffisamment rigide, sans être élitiste, ce cadre permet de belles relances dont on peut conserver assez facilement le bénéfice. C’est d’autant plus vrai que les ensembles tournants présents ne sont pourtant pas faits pour aider au regard de leur poids.
Ce cadre permet de belles relances dont on peut conserver assez facilement le bénéfice (photo Denis Cauvin)
En descente, le bon compromis entre stabilité et agilité permet de trouver un guidage rassurant et efficace, tant sur routes que sur pistes. D’ailleurs, même en étant plus prudent que d’habitude du fait d’être monté en chambres à air, je me suis surpris à battre certains de mes temps en descente.
Au milieu des chênes liège (photo Denis Cauvin)
En cela, je dois reconnaitre que les périphériques ont aussi leur importance, et sur ce point, le cintre Deda Gravel 100 est parfait. En revanche, j’aurais apprécié une potence plus courte.
Bien emmené, l’Olmo Bormida peut être redoutable en descente (photo Denis Cauvin)
Quant aux roues, malgré leur poids, je les trouve agréables à l’usage. Cette paire de Roues Fulcrum Rapid Red 900 se montre rigoureuse dans son comportement, comme j’ai pu le constater à haute vitesse en descente. Au fil des essais, je constate que même en entrée de gamme, on est rarement déçu chez Fulcrum.
Passage à gué dans le massif des Maures (photo Denis Cauvin)
Par ailleurs, j’ai réellement apprécié le silence absolu de la roue libre. J’ai beau être du sud, je trouve cela grisant de ne plus entendre les “cigales” que m’imposent les fabricants de roues ! Là-dessus, les pneus se sont fait oubliés, en se montrant résistants à la perforation.
Premier contact avec le groupe Shimano GRX 12 vitesses “mécanique”
Ce test était pour moi le premier contact avec un groupe Shimano GRX “mécanique” 12 vitesses. Permettant désormais d’emporter la cassette 10-45 (en dérailleur version GS, et même la 10-51 en version SGS), cette démultiplication permet d’enrouler les forts pourcentages. .
L’Olmo Bormida devant un Renault 2T5 « Galion » (photo Denis Cauvin)
Aucune remarque particulière à ajouter sur l’ergonomie du groupe japonais qui perpétue la lignée ouverte par le GRX en 10 et 11 vitesses. Une lignée qui a largement convaincu grâce à ses qualités indéniables d’ergonomie, de précision et de freinage, où il excelle.
Ce coloris “vert olive” s’intègre parfaitement dans ce décor (photo Denis Cauvin)
Olmo Bormida : pour conclure
L’Olmo Bormida fait partie de ces vélos dont on trouve immédiatement le mode d’emploi pour le piloter aisément. Bien emmené, il sait se montrer rapide tout en préservant son hôte. Les pilotes les plus expérimentés reprocheront à ce vélo italien un manque de personnalité dans son comportement, qui est très classique. Également, une monte pneumatique tubeless ready serait appréciée. Quant à sa finition et à son esthétique, on est bien ici dans la plus pure tradition Olmo. En somme, un vélo au charme indéniable qui brille avant tout par une belle polyvalence. Un vélo que l’on ne croisera pas souvent, ce qui ajoute un brin d’exclusivité, et qui plus est, relativement bien équipé dans cette gamme de prix.
Prix : 3199 € TTC
Prix du Kit Cadre (cadre, fourche, cintre, potence, tige de selle) : 2089 € TTC
Le Backpack 0.0 de Haize Project testé dans les situations les plus épiques !
J’ai eu l’opportunité de tester le Backpack 0.0 de Haize Project pendant près de deux mois déjà et il m’a servi dans mon quotidien, pour transporter mes affaires de travail (ordinateur et matériel photo/vidéo), mes affaires pour partir en week-end ou encore pour randonner. Ce sac est tout de suite devenu mon sac-à-dos à tout faire favori, que ce soit à pied ou à vélo. Texte et photographies : Jeanne Lepoix.
Genèse du projet Haize
Après deux années de travail et de développement intense, suivi du succès d’une campagne de financement participatif, Nicolas, Vincent et André ont enfin pu concrétiser leur projet. Les trois amis ont des passions et des besoins très différents, et ainsi est née l’envie de mettre au point un sac-à-dos le plus polyvalent et modulable possible, tout en le concevant intelligemment sans omettre le confort d’utilisation.
Pour le côté étymologie, “Haize” signifie “vent” en basque : déjà une belle promesse de résistance aux conditions météorologiques les plus rudes ! Pour le côté devise de la marque, on retrouve “Build to adapt”, une belle promesse de modularité. Voyons de plus près ce que le sac a dans le sac…
Haize Project, “#Build to adapt”, une devise fièrement affichée sur les étiquettes en papier recyclé
Sac à dos Haize, une conception durable
Pensé de manière raisonnée
Le fait d’avoir un sac évolutif et modulable permet de servir en toutes occasions et de concentrer nos besoins sur un seul et unique article, et ainsi d’éviter la surconsommation liée à l’achat de multiples sacs aux fonctions variées. Le look sobre et classe d’un sac destiné à la ville, le confort d’un sac de randonnée et la fonctionnalité d’un sac de voyage. On consomme donc moins, mais mieux.
Zoom sur les matériaux utilisés
En regardant de plus près les matériaux utilisés, on sent que la conscience environnementale est importante aux yeux des créateurs. On retrouve des matériaux robustes (la toile ainsi que l’ensemble des composants sont imperméables) tout en étant certifiés mais surtout recyclés. La marque est d’ailleurs totalement transparente sur ses choix et sa chaîne d’approvisionnement en dévoilant toutes les technologies utilisées.
La matière de la toile principale a été finement sélectionnée par Haize Project avec un cahier des charges bien précis : être solide et durable. L’enduction de cette toile a été réalisée en polyuréthane (1680D RPET Polyurethane coating), une matière très résistante à l’eau et un procédé bien plus propre que le traditionnel PVC que l’on retrouve sur d’autres sacs de célèbres marques outdoor. La fibre utilisée, constituée à 100% de PET recyclé (plastique le plus répandu dans les emballages jetables) est très souple et possède un très bel aspect mat. On y voit une jolie trame et le toucher est très agréable. J’ai vraiment l’impression d’avoir un tissu jamais vu sur d’autres sacs.
La matière principale du sac hautement technique.
Les renforts du bas du sac sont en Hypalon (S-Hypalon TPU Bluesign), une matière ultra solide connue pour ses propriétés indéchirables, indéformables et étanches encore une fois. Cette matière est utilisée notamment sur les housses d’hivernage des bateaux. On retrouve également cette matière à d’autres emplacements du sac particulièrement sollicités.
On retrouve le logo joliment gravé et encerclé de la devise de la marque “Build to Adapt”.Matière Hypalon en haut du sac avec possibilités d’accrocher des choses.
L’intérieur du sac est “upcyclé” (on valorise les produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative) : il est doublé en chute d’anciennes productions textiles externes afin d’écouler leur stock et ne rien jeter. Ainsi, on peut retrouver différentes couleurs (jaune pour ma part) et on reçoit le sac sans avoir le choix de cette couleur. Cela peut en déconcerter certains mais ce côté aléatoire a l’avantage de renforcer la conception écologique du sac. La couleur reste toujours bien flashy pour repérer facilement ses affaires à l’intérieur du sac et pour bien trancher avec l’esthétique du sac qui est totalement noir.
Tissu de l’intérieur du sac recyclé car issu de chutes de textile non utilisées.
Les fermetures éclair sont toutes étanchéifiées et certifiées Oeko-Tex 100 (label international qui atteste qu’aucun produit toxique n’a été utilisé dans la conception du produit, que ce soit pour l’humain ou pour l’environnement). Il s’agit de la gamme Aquaguard de la marque YKK qui fait ses preuves depuis près d’un siècle face aux intempéries.
Pas une goutte n’entrera dans les poches avec ces fermetures ultra étanches.
Les boucles de fermeture sont, quant à elles, certifiées Bluesign : autre label international qui garantit également le respect d’exigences environnementales, sociales et sanitaires.
Garanti à vie et durabilité
Allonger la durée de vie d’un produit est indispensable pour réduire son impact environnemental. Ainsi, en plus d’être solide, ce sac est également garanti à vie et donc réparable. Le souhait est clairement d’éviter de jeter pour remplacer. Le Backpack 0.0 est donc conçu pour durer dans le temps. Qu’importe le problème, il suffira de le renvoyer pour une remise à neuf.
Ergonomique et bien compartimenté
C’est un sac de type Roll-top qui se ferme par une simple pression par le dessus puis qui s’enroule sur plusieurs tours. On retrouve un volume de 20 L, extensible théoriquement jusqu’à 28 L en fonction du nombre de tours. Avec les accessoires proposés en option (voir plus bas), on peut encore gagner largement du volume.
Fermeture de type roll-top hyper pratique quand le volume du sac varie.
Une fois le sac enroulé, il se verrouille par des fixations aimantées Fidlock V-Buckle. J’ai été très agréablement surprise par la simplicité et la praticité de ce système que je découvrais : on saisit la tirette pour ouvrir et vient mettre en contact l’aimant pour fermer.
Les fixations aimantées Fidlock V-Buckle s’ouvrent et se ferment d’une seule main : tellement pratique !
En plus du volume principal, côté rangements complémentaires, c’est l’abondance ! Voici la liste complète :
Fermeture du dessus : une poche d’accès rapide zippée qui devient complètement invisible une fois le roll-top enroulé.
Poche du dessus zippée.
De part et d’autre du sac, deux très grandes poches verticales zippées. L’avantage de ces poches astucieuses – qui de prime abord font penser qu’elles mangent le volume principal du sac – c’est qu’elles permettent de ranger de petits accessoires (que l’on a besoin d’avoir sous la main tout le temps : porte-monnaie, clés, mouchoirs…) sans qu’on ait à les chercher en vain au fond du sac.
Poches latérales et verticales zippées.
Deux gros emplacements extensibles latéraux où l’on peut aisément loger une bouteille de chaque côté (ou pour ranger un trépied photo, par exemple).
Emplacements extensibles latéraux.
Il y a également deux poches très discrètes dans le dos, avec un accès latéral. Il faut vraiment le savoir pour voir qu’elles existent. La plus large des deux, sur le côté droit, permet de glisser un ordinateur portable ou un magazine. La poche est protégée de l’emplacement principal du sac par une surface néoprène plutôt bien rigidifiée. On est totalement rassuré sur le fait de mettre l’ordinateur sans housse. Sur le côté gauche, la poche est plus petite mais peut permettre de laisser des affaires personnelles de valeur comme un téléphone, un portefeuille ou un passeport.
Grande poche zippée dans le dos avec accès latéral.Petite poche zippée dans le dos avec accès latéral.
Poche zippée sous forme de filet à l’intérieur du sac
Poche interne zippée sous forme de filet.
Poche zippée sous le sac également particulièrement secrète.
Poche zippée en dessous.
Multiples encoches dans la matière Hypalon du bas du sac pour accrocher de nombreux objets.
Pratique pour accrocher un casque ou un antivol de vélo.
Système M.O.L.L.E à droite et à gauche du sac également très pratique qui permet de fixer les accessoires de son choix aux différentes attaches possibles. Même système sur les deux bretelles du sac.
Doudou raton semble apprécier le voyage accroché grâce au système M.O.L.L.E latéral.
Les tirettes des différentes fermetures éclairs, faites en cordelettes, sont très faciles à prendre en main : grâce à leur longueur et leur embout siliconé qui ajoute un bon grip. Les tirettes sont de couleur noire mais un deuxième jeu de six tirettes couleur orange vif est fourni pour apporter un peu de peps au sac.
Poignée du sac simple en conception mais efficace.Bien fan de ce set de tirettes bonus et coloré.
Accessoirisation maximale
La marque compare le sac à un couteau Suisse, qui “comme un châssis peut recevoir de multiples accessoires pour former un ensemble modulable”. On adapte son sac à ses usages et ses besoins.
Soit on acquiert un des trois packs thématiques d’accessoires proposés :
le “City Pack” pour les usages urbains ;
le “Traveller Pack” pour les escapades de plusieurs jours ;
l’“Adventure Pack” pour les aventures outdoor les plus épiques.
Soit on a un besoin bien spécifique (comme le filet pour accrocher son casque de vélo par exemple) et on achète l’accessoire à l’unité. Ainsi, on retrouve une large gamme de 13 accessoires tous très différents. L’achat éventuel de ces accessoires ajoute un certain coût à l’achat initial mais a l’avantage d’éviter de posséder des accessoires superflus dont on n’aura jamais l’utilité. Encore une fois, c’est bien vu d’un point de vue écologique.
J’ai trouvé l’idée de pack bien pratique et j’ai donc opté pour le pack “Adventure”, qualifié de pack d’Indiana Jones avec sa ceinture, ses boucles de rappel de charge et son filet pour emporter son sac de couchage (par exemple). Il permet d’avaler les kilomètres et de partir en vadrouille avec tout le confort nécessaire.
Le sac et l’ensemble des accessoires reçus.
Voici le détail des trois accessoires qui le compose :
“Thumb Loop” : repose-pouces indispensable selon moi lorsque l’on marche beaucoup avec un sac chargé car il permet de soulager le poids du sac très simplement en transférant une partie du poids sur l’avant.
“Waistbelt” : ceinture qui va permettre de répartir la charge du sac entre les épaules et le bassin et donc encore un accessoire très important pour soulager le poids du sac. Elle permet également d’ajouter des rangements complémentaires et très rapides d’accès. J’ai apprécié ces rangements bien imperméables également grâce aux fermetures éclairs étanches pour placer des batteries complémentaires ou des cartes SD. Ces deux poches latérales sont même doublées d’un filet complémentaire permettant par exemple de glisser une barre de céréales ou tout autre chose ne craignant pas les intempéries.
Accroche simplissime de la ceinture au sac : on la met et on l’enlève en deux secondes chrono.On retrouve le système aimanté Fidlock V-Buckle pour fermer la ceinture.Rangements complémentaires de la ceinture non négligeables.
“Holder Straps” : accessoire très simple qui se compose de quatre points de fixation. Conçu à la base pour accrocher un sac de couchage ou une tente, il peut tout à fait être détourné pour y loger une grosse doudoune ou une housse de vélo (housse vélo expérimentée avec succès avant de prendre le train sans avoir à tout déranger dans son sac).
Une veste, un duvet, une housse de vélo peut se loger sous le sac grâce au “Holder Straps”.Bande de maintien en Hypalon sous le “Holder Straps”.
Pour encore plus de maintien et de répartition de charge, j’ai également choisi d’ajouter la sangle pectorale (Strap pectorale). Parmi les accessoires non testés qui me paraissent intéressants, j’ai noté les sacs permettant de compartimenter le rangement ou encore une housse protégeant le sac de la pluie.
Sangle pectorale : un accessoire indispensable en marche comme en vélo.
En bref, les possibilités deviennent presque infinies et, bon à savoir, les accessoires sont utilisables sur toute la gamme de sacs proposés par Haize Project, pas uniquement le modèle Backpack 0.0 testé. Enfin, je dois souligner que le site web est très bien conçu car pour chaque accessoire, on peut retrouver une vidéo “Tuto” (hébergée sur Youtube) expliquant parfaitement son installation sur le sac.
Les vidéos tutos permettent d’installer les accessoires sans difficulté.
Le petit plus sympa :
Les accessoires sont livrés dans de petits filets totalement réutilisables. Encore bien vu d’un point de vue récup’ et écologie. On ne perd rien !
Filets de conditionnement des accessoires réutilisables : un détail mais un gros plus.
Sac vélo Haize : volume XXL !
Et on met quoi dans ce sac ? Voici en exemple une configuration sur un déplacement professionnel de trois jours et qui permettra de se rendre compte de la capacité du sac :
Téléphone
Portefeuille
Boitier d’appareil photo
Objectif complémentaire
Pochette comprenant 2 batteries d’appareil photo, des cartes SD, un chargeur secteur, plusieurs types de câbles de chargement, ainsi qu’un nécessaire de nettoyage de capteur.
Écouteurs bluetooth
Disque dur
Batterie externe
Gourde en inox de 750 mL
Trépied
Carnet, pinceaux et aquarelles
Vêtements pour 3 jours
Veste imperméable
Doudoune compacte
Serviette microfibre
Trousse de toilette (minimaliste)
Sac de couchage
Matelas gonflable
Couteau pliant et cuillère
Frontale
Lunettes de soleil
Petit câble antivol à code
Pâtes de fruits
Exemple de contenu embarqué lors d’une excursion vélotaf.
Le confort en prime
Même avec un sac très chargé, le confort est bien là. Aucune douleur à relever après plusieurs heures cumulées de portage. Ceci est dû en grande partie aux bretelles composées de mousses à mémoire de forme et très épaisses, mais aussi des empiècements en mousse également présents sur l’arrière du sac au niveau des omoplates et sur le bas du dos. En plus, d’avoir un moelleux généreux, elles sont très respirantes.
Chouettes détails imprimés au dos du sac, notamment l’indication de numérotation.
Les bretelles sont partiellement fixées sur le dos dans le but d’épouser au mieux sa morphologie et plus particulièrement nos épaules. J’ai une taille plutôt fine et lorsque le sac est serré au maximum, je suis tout de même bien maintenue. Ce n’est pas toujours le cas de ce type de sac, destiné plutôt à des morphologies masculines.
Aperçu du dos du sac, ultra confort.
Sac aventure Haize : s’il fallait trouver quelques défauts
Je dirais que le sac est un peu lourd à mon goût. Ceci est certainement dû à la matière principale, composée d’une double enduction polyuréthane et d’un traitement déperlant. C’est technique certes, mais ça apporte du poids. Pour la randonnée, ce n’est donc pas à mon sens le meilleur sac. C’est très différent d’un sac en mesh respirant classique, mais le Haize Project est quant à lui totalement étanche.
J’aurais bien vu un œillet dans les compartiments sur les côtés (là où j’ai par exemple mis ma gourde sur la photo plus haut) pour évacuer l’eau sans avoir à retourner le sac.
Le compartiment arrière prévu pour l’ordinateur est peut-être un peu étroit. Je possède un 13 pouces qui entre parfaitement avec sa housse de protection mais je doute que ce soit le cas pour un 15 ou un 17 pouces.
Il manque quelques éléments réfléchissants au sac pour une bonne visibilité de nuit.
Si je devais apporter un dernier petit commentaire négatif, je dirais que ce côté sac-à-dos à tout faire, fait de lui un sac qui ne sera jamais le meilleur dans un domaine en particulier, mais qu’il sera très bon dans la majorité des domaines.
Sac à dos Haize backpack : pour résumer et conclure
Il n’y a pas à dire, ce sac-à-dos Backpack 0.0 de Haize Project est vraiment bien pensé. Il s’adapte à toutes nos activités grâce à sa capacité d’accessoirisation exceptionnellement grande et on a envie de l’emporter partout avec nous, que ce soit en ville ou en expédition dans la nature. C’est un bonheur à utiliser car on voit qu’il y a eu de l’attention portée à chaque détail. Utile en été comme en hiver, qui s’adapte autant à pied qu’en deux roues, qui est résistant à l’eau, qui peut porter des casques, des gourdes, des trépieds photos, des draisiennes et j’en passe. Les matériaux, les accessoires utilisés sont résolument haut de gamme. Techniquement parfait, le côté durable et conception raisonnée est très appréciable dans notre contexte actuel. La garantie à vie témoigne de la confiance de la marque dans la qualité de ses produits. En somme, un sac minimaliste tout en étant le plus évolutif. Un beau pari qui fonctionne !
Le sac de Mary Poppins nouvelle génération prêt à partir !
Dogma Pinarello, des vêtements trois saisons pour rouler à fond - Photo Dan de Rosilles
Pinarello est un célèbre fabricant de cycles Italien. L’entreprise a été fondée dans la Province de Trévise, à la fin des années 1940 par Giovanni Pinarello, dit « Nani ». Récemment rachetée par le groupe de luxe LVMH, la marque développe depuis 1952 des vélos exceptionnels, qui ont acquis une réputation d’excellence dans le monde du cyclisme.
En 1951, “Nani” Pinarello court sa dernière année pro sur son premier vélo – capture d’écran site web Pinarello
Miguel Indurain a remporté cinq Tours de France au guidon d’un Pinarello. Le ton est donné, Pinarello c’est, avant tout, des vélos pour les champions ! Toujours en recherche d’avant-garde, au top de l’exigence, la marque propose une collection de vêtements à la pointe de la technologie. Elle a nommé cette collection « Dogma », le même nom que leur fameux et légendaire vélo qui, dans les années 2000, avait fait une entrée fracassante dans le milieu des fabricants de cycles.
Pinarello crée des vélos d’exception pour les plus grands champions depuis 1951 – captures d’écran site web Pinarello
Parée de mon équipement « Dogma » composé de 4 pièces : un cuissard thermique court, une veste hiver, un maillot manches courtes, et un base-layer, j’ai roulé au maximum de mes capacités sportives sur les routes autour d’Arles, pour vérifier les qualités extras-innovantes de la nouvelle collection qui priorise, selon la marque, « l’aérodynamisme, le confort et la performance ».
Les vêtements Pinarello Dogma sont déjà luxueux alors qu’ils sont encore dans leur boîte – photo Dan de Rosilles
Chez Pinarello, le cuissard d’hiver se porte court
Chez Pinarello, le cuissard thermique hiver se porte court. C’est déjà un signe qui donne la tendance : quand on roule à haute intensité, on n’a jamais froid aux jambes ! Mais la grande spécificité de cette pièce est quand même son caractère thermique. Pour cela, Pinarello a associé des technologies haut-de-gamme : le tissu thermique hautement respirant TC-Fabric (un mélange de coton et de polyester conçu par Toray), le traitement déperlant DWR développé par Gore-Tex et une isolation thermique de type “polaire” très efficace.
À l’intérieur du cuissard, on trouve une isolation thermique de type “polaire” très efficace et très douce – photo Dan de Rosilles
L’insert, signé Pinarello, est composé d’un rembourrage 4 couches “D-Throne”. La première couche, celle au contact de la peau, est un tissu microfibres aux excellentes qualités antibactériennes et hydrophiles. La deuxième couche est constituée d’une mousse réticulée à cellules ouvertes, douce et élastique, de 4 mm d’épaisseur, et d’une densité de 75 kg/m3. La troisième couche est également une mousse haute densité à cellules ouvertes, de 4 mm d’épaisseur, mais avec une densité supérieure : 120 kg/m3. Enfin, la quatrième couche, proche du tissu extérieur, est une mousse « filtrante » à cellules ouvertes, d’une épaisseur de 8 mm et d’une densité de 100 kg/m3. Le tout donne un pad assez fin : 14 mm d’épaisseur, mais qui se révèle être l’un des plus confortables et agréables que j’ai pu utiliser depuis que je fais du vélo.
Le pad 4 couches “D-Throne” est une exclusivité Pinarello – photo Dan de Rosilles
Je peux étendre ce compliment à l’ensemble du cuissard : il épouse parfaitement les cuisses et les fesses et procure une douce et efficace isolation. La coupe simple et épurée est remarquable, sans chichis, ni fioritures. La finition laser du bas du cuissard est très élégante. C’est une conception originale et commune à d’autres pièce de la collection. L’élégance de cette découpe sans rebord ni bande adhésive, à même la peau, renforce l’impression d’élégance et d’aérodynamisme.
La coupe laser du cuissard est très chic – photo Dan de Rosilles
Les bretelles en élasthanne, implantées très bas sur la zone ventrale s’ajustent parfaitement du buste jusqu’aux épaules. Leur tissu brodé de fines rayures blanches renforcent leur tenue et leur élégance discrète. L’insert en mesh dans le dos améliore la respirabilité. Le tissu qui recouvre le ventre est fluide et respirant. L’assemblage des différents tissus techniques, qui paraît visuellement simple mais complexe en réalité, concourt à habiller le bas du corps de façon la plus légère et confortable possible, même lorsque l’effort et la transpiration pourraient nuire à cela.
Les bretelles sont prises très bas sur le cuissard. Leurs fines rayures blanches sont élégantes – photo Dan de Rosilles
Avec la marque en lettres blanches à gauche de la cuisse et trois traits gris réfléchissants sur le côté droit, la visibilité n’est pas oubliée mais ne semble pas être la priorité chez Pinarello. C’est plutôt la sobriété de ce cuissard noir mat qui prévaut, rappelant l’image de luxe que la marque compte imposer. Le pad, très confortable, est parfaitement adapté à des sorties courtes et intenses. On est clairement sur un produit qui s’adresse à des sportives au sens strict, pas des pratiquantes de longue distance ou d’aventures en bikepacking.
Le cuissard d’hiver Pinarello Dogma est parfaitement adapté à des sorties courtes et intenses – photo Dan de Rosilles
Afin de jouer le jeu, j’ai testé ce cuissard sans jambières. Avec des températures d’hiver relativement douces cet hiver autour d’Arles – entre 5 et 10 degrés – le cuissard a parfaitement convenu, avec son confort impeccable et un effet isolant parfait dès le début de la sortie. Avoir les jambes nues contribue à une bonne thermo-régulation pendant les sorties à haute intensité. Trop chaud si les températures s’adoucissent, trop court pour rouler “à la cool”, ce cuissard conviendra parfaitement aux filles qui développent une pratique d’entrainement intense l’hiver (plutôt à Montpellier qu’à Strasbourg) ou partout en demi-saison.
Afin de jouer le jeu, j’ai testé ce cuissard sans jambières – photo Dan de Rosilles
La veste Dogma, juste ça !
La veste Dogma est le fruit d’une recherche approfondie sur la réduction de poids et une grande respirabilité car elle pèse seulement 282 grammes. On retrouve les manches longues coupées laser, élégantes comme seules les marques italiennes savent le faire dans la mode et dans le sport. Les logos et les signes minimalistes Pinarello sont discrètement fondus dans le tissu et apparaissent en reliefs argentés. La discrétion de ces éléments réfléchissants ne m’a pas complètement convaincue pour une pratique cycliste nocturne sûre, si on compare avec d’autres marques dédiées à la longue distance. C’est bien aussi la preuve que la collection Dogma s’adresse à des femmes adeptes de sorties courtes à haute intensité, principalement en groupe et de jour.
La veste d’hiver Pinarello Dogma est peu visible en basse luminosité et conviendra plutôt pour des sorties de jour – photo Dan de Rosilles
La veste intègre sur les panneaux avant et dans le dos trois tissus innovants et déperlants, dont le fameux « M-Brain ». Il est constitué de trois couches enduites d’une finition hydrofuge DWR. Pinarello promet “une protection totale contre la pluie et le vent tout en garantissant une excellente thermorégulation, avec une doublure intérieure douce pour un confort complet.” J’ai pu vérifier cette assertion qu’il faut toujours entendre dans un contexte d’activité à haute intensité. Si vous vous arrêtez boire un café un jour de mistral, vous ne pourrez pas le boire en terrasse simplement vêtue de cette veste.
Les finition sont parfaites, le zip est de haute qualité – photo Dan de Rosilles
Une bande anti-dérapante très efficace cercle le bas de la veste pour la maintenir bien en place dans le bas des reins et éviter qu’elle remonte lorsqu’on se met en danseuse, par exemple. Les 3 poches dorsales sont petites comparées à d’autres maillots ou vestes. Elles permettent de ranger papiers, clés, des barres de céréales, mais pas un “gros” coupe-vent par exemple. La poche latérale zippée peut contenir un petit téléphone portable. L’imprévu n’est pas au programme chez Pinarello. La cycliste prend sur elle le minimum de choses, pour une sortie courte et intense !
La poche latérale zippée peut contenir un petit téléphone portable – photo Dan de Rosilles
Le col montant est une ingénieuse et ergonomique trouvaille sur cette veste décidément très bien pensée. La zone élastique cousue en fronces maintient en permanence le col bien au contact du cou dans toutes les positions, de la plus aéro à la plus relevée, mais sans sensation d’étranglement ou, au contraire, de vent-coulis. La veste est taillée très près du corps, mais avec un peu de marge au niveau des aisselles pour fluidifier le mouvement et améliorer le confort selon les positions sur le vélo, comme par exemple lorsqu’on a les mains en bas du cintre. À noter néanmoins que la coupe très ajustée ne supporte pas de sous-couche trop épaisse. Cette veste se porte sur un unique base-layer et elle est, à ce titre, à classer entre veste et jersey d’hiver.
La zone élastique cousue en fronces maintient en permanence le col bien au contact du cou – photo Dan de Rosilles
Ses qualités thermo-régulatrices sont indéniables que ce soit dans les montées les plus raides ou les descentes les plus rapides. La sensation qu’un seul vêtement léger, simple puisse répondre à des situations de météo aussi variables peut être déroutant au début, mais on prend très vite confiance dans les qualités thermo-régulatrices de cette veste, qui confirme l’usage ultra-spécifique des vêtements Pinarello conçus pour une pratique sportive intensive.
On prend très vite confiance dans les qualités thermo-régulatrices de la veste d’hiver Pinarello Dogma – photo Dan de Rosilles
Le maillot jaune minimal
Les manches courtes du maillot hiver couleur « lime » (soit « citron vert ») rendent paradoxalement ce produit polyvalent et adaptable à un large éventail de conditions météorologiques hivernales. Car on peut le porter avec ou sans manchettes, selon les températures, ou encore par dessus un base-layer à manches longues. On retrouve la coupe ajustée spécifique à cette collection qui allie aérodynamisme et performance, mais sans négliger le confort.
Le logo Pinarello discret en relief est très chic – photo Dan de Rosilles
Les manches coupées au laser garantissent une finition très précise et minimaliste et renforcent la sensation de seconde peau. On notera que le revers en bas de la veste n’est pas cousu mais soudé. Cette technique un peu minimaliste mais efficace est sans doute utilisée pour rendre le plus léger possible le vêtement et améliorer ainsi la performance de la cycliste. Quand il y a coutures, elles sont extrêmement fines et cousues à trois aiguilles. Cela permet d’obtenir une solidité accrue sans excès de matière.
Le jersey d’hiver Pinarello Dogma est très léger, pour améliorer la performance de la cycliste – photo Dan de Rosilles
Les deux tissus utilisés, le noir du panneau arrière et le jaune des panneaux avant, s’ils n’ont pas les mêmes caractéristiques (plus respirant derrière, plus coupe-vent devant) ont tous les deux d’excellentes qualités thermiques et respirantes. Le maillot est très élastique, il est conçu pour épouser les formes du corps. Le cou froncé, identique à celui de la veste est particulièrement bien intégré au maillot.
Les deux tissus utilisés pour les panneaux avant et arrière n’ont pas les mêmes caractéristiques – photo Dan de Rosilles
Ce “winter jersey” est équipé de trois poches avec un compartiment latéral zippé pour garder les objets de valeur en sécurité. La fermeture-éclair de haute qualité utilisée sur ce vêtement a été spécialement renforcée pour résister à des manipulations rapides et répétées, on peut la manipuler sans soucis tout en roulant pour réguler sa température corporelle.
Les 4 poches dorsales sont pratiques mais petites, exactement comme sur la veste – photo Dan de Rosilles
C’est toujours surprenant de rouler l’hiver en court, mais très vite dans l’effort, l’effet thermo-régulateur des textiles choisis s’affirme et après quelques tours de pédale, on oublie vite le froid. La légèreté du maillot est notable, et renforcée par l’effet « pièce unique ». On ressent physiquement le minimaliste des matières, la quasi-absence de coutures. Cependant, je conseille de le porter sur un base-layer à manches courtes ou longues car la matière du tissu, notamment sur le panneau avant, est assez rêche, sans doute volontaire pour limiter les mouvements du maillot en mouvement.
Je conseille de porter le maillot sur un base layer – photo Dan de Rosilles
Les chevrons du base-layer, symbole des vainqueuses
Le base-layer manche longue hiver se porte, comme il se doit, très près du corps. La taille S (que j’ai également choisie pour le maillot et la veste) aspire le buste et les bras dès l’enfilage, pour une sensation agréablement compressive.
Ce maillot de corps s’accorde naturellement avec le reste de la tenue – photo Dan de Rosilles
La coupe descend très bas dans le dos et couvre généreusement les reins. Ce maillot de corps s’accorde naturellement avec le reste de la tenue et son tissu s’adapte harmonieusement à celui du cuissard. Les ourlets des manches intègrent une boucle élastique dans laquelle on introduit le pouce avant d’enfiler une couche supérieure. Cela maintient les manches bien en place même si la couche supérieure est très moulante au niveau des bras, ce qui est courant avec les tenues très “aéro”.
Les ourlets des manches intègrent une boucle élastique – photo Dan de Rosilles
Le motif en chevron offre un style unique et immédiatement reconnaissable à ce base-layer, qui a vocation à être visible, lorsqu’on le porte sous le jersey d’hiver à manches courtes par exemple ou lorsqu’on ouvre sa veste pour laisser entrer un peu d’air frais. Le col montant et les poignets sont cerclés d’un tissu noir plus souple, ce qui coordonne le maillot de corps avec style au reste de la collection Dogma.
Le motif en chevron est visible lorsqu’on ouvre sa veste – photo Dan de Rosilles
Malgré les chevrons, la sobriété et la discrétion sont au rendez-vous, avec le respect du code-couleur noir et blanc. D’un certain point de vue, le motif en chevron est géométrique, austère, voire sévère, peut-être un peu trop masculin à mon goût. À ce titre, les mannequins femmes n’ont pas été choisies sur le site de la marque pour illustrer le base-layer. Mais il est rare que les marques italiennes de cycles communiquent en priorité sur le cyclisme féminin… Pinarello en tête !
il est rare que les marques italiennes de cycles communiquent en priorité sur le cyclisme féminin – photo Dan de Rosilles
J’ai porté le base-layer tour à tour sous le maillot et sous la veste. Dans l’effort, en montée, le base-layer a prouvé son excellent transfert d’humidité, même dans les zones doublées. Dans le cou, par exemple, où se superposent le col froncé de la veste et le col montant du base-layer, ou sur le ventre où se joint aussi le bas du cuissard, je n’ai pas ressenti d’inconfort ou de froid à cause d’une rétention de sueur.
Dans l’effort, le base-layer a prouvé son excellent transfert d’humidité – photo Dan de Rosilles
Fast Is Everything – Full Gas Everywhere
Tels sont les slogans de Pinarello : tout pour la vitesse. Qu’il s’agissent de vélos ou des vêtements qui leurs sont associés, la marque de Trévise communique sur le sport, la performance, l’excellence et les champions. Pour vivre l’expérience Pinarello, il ne suffit pas de participer, mais de gagner. Les vêtements sont excellents, mais conçus uniquement pour un usage intensif. Pinarello a choisi de privilégier la légèreté, l’ergonomie, un design essentiel et pur, des matériaux de haute technologie, des assemblages minimalistes. La sobriété esthétique ne laisse guère place à la frivolité ou à la poésie. La performance est le maître-mot, et tous les détails concourent à rendre la cycliste la plus performante et gagnante.
Chez Pinarello, la performance est le maître-mot – photo Dan de Rosilles
Au vu de son histoire et de sa réputation, Pinarello ne pouvait inventer qu’une seule façon de s’habiller et cela n’en fait pas à mon sens une marque spécifiquement orientée vers les femmes, si ce n’est les plus compétitrices. La gamme de vêtements Dogma est le petit plus, l’extension, le parfait complément du vélo Pinarello que certaines cyclistes auront fait le choix d’acheter. Elles pourront utiliser la gamme “hiver” des vêtements Dogma pour leurs entraînements hivernaux et les journées les plus fraîches au printemps et à l’automne, puisque les championnes roulent – et roulent vite – toute l’année, quelle que soit la météo.
Les championnes roulent toute l’année – photo Dan de Rosilles
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