Helios était le dieu du Soleil dans la mythologie grecque. On pensait qu’il conduisait un char d’or qui amenait le soleil à travers le ciel chaque jour depuis l’Est… La marque indonésienne Polygon créée en 1989, et qui est désormais représentée en France et en Belgique, nous présente la nouvelle version de son vélo de route compétition qui sera encore plus léger et polyvalent.
Cet article reprend les éléments du communiqué de presse diffusé par la marque.
Polygon se place aujourd’hui dans le top 5 des centres de productions du monde entier – photo Polygon
La marque Polygon présente un catalogue complet de vélos : route, VTT, Gravel, Ville, VAE, Enfants. Elle se développe en Asie du Sud-Est dès 1989. Puis, en 2007, Polygon étend sa distribution à l’Australie et l’Europe en 2011. Polygon investit le marché américain en 2014 et cette marque n’a jamais manqué d’ambitions pour rejoindre le haut niveau sportif. Elle le prouve une nouvelle fois avec l’annonce de cette nouvelle version de son “haut de gamme” route le Helios. La production de Polygon est centrée sur la conception de vélos performance de qualité, elle se place aujourd’hui dans le top 5 des centres de productions du monde entier. Cette marque ne nous est pas inconnue : Laurent a pu évaluer le vélo de gravel Tambora G8X lors d’un test complet. Et grâce à Polygon nous avons fait un “Grand reportage” sur le massif des Maures avec 3 modèles différents de vélos gravel : Polygon Bend R7, Polygon Tambora G7 et Polygon Tambora G8X.
Polygon Helios A, un maître mot : Polyvalence
Photo Polygon
Le Helios A se positionne comme un vélo polyvalent : A (comme All Rounder), à la poursuite incessante de la vitesse.
“Notre nouvel Helios A, porte la lettre A dans son nom… “A” comme all rounder. Il est donc fait pour les cyclistes modernes polyvalents en recherche incessante de la vitesse en montée, en descente et sur le plat“, nous déclare la marque dans son communiqué.
Légèreté
“Nos ingénieurs ont relevé ce défi en repensant la construction carbone ACX de notre cadre et de notre fourche pour obtenir un résultat fantastique et gagner quasiment 300 grammes sur le cadre nu“, nous dit-on chez Polygon.
Le poids du cadre de ce Helios en version brute taille médium est de 850 grammes.
Plus de rendement
Boîtier T47 et douille de direction – photo Polygon
“Il est très satisfaisant d’avoir un vélo léger, mais s’il n’avance pas quand on appuie fort sur les pédales, cela ne sert à rien… Nous avons donc renforcé la zone du boîtier de pédalier et la base qui lui est reliée pour transmettre instantanément la puissance du pédalage à la roue arrière“, affirme Polygon.
L’adoption du boîtier fileté T47 exprime le réalisme de la démarche La douille de direction a été raccourcie pour améliorer la précision des trajectoires dans les virages et faciliter les relances.
Aérodynamisme
Comparaison entre l’ancienne et la nouvelle version du Helios pour voir concrétement l’effet attendu en aérodynamisme – illustration Polygon
“Quand on évoque l’aérodynamisme, on se concentre souvent sur le vélo seul alors que le plus gênant est la position du cycliste et notamment son haut de son corps. Nous avons donc modifié la géométrie du nouvel Helios A en adoptant une géométrie forward“, déclare Polygon. Pour y parvenir, le reach de ce nouvel Helios A est 10 mm plus long, le stack a été abaissé de 15 mm. Sur le tube diagonal du cadre, centre aérodynamique du vélo, sont intégrées 2 hauteurs de montage de porte-bidon pour que le design aérodynamique minimise les traînées d’air des bidons de toutes tailles. Une position basse pour les gros contenants et une position haute pour les petits. Le nouveau guidon LINC est étroit en haut, large en bas et permet d’intégrer les gaines de freins. Le nouveau design de la fourche a permis de la rendre plus fonctionnelle et plus aérodynamique.
Polyvalence
Largeur 28 à 34 mm pour le montage pneumatique – photos Polygon
Le Helios A joue la carte de la polyvalence en acceptant une large gamme de tailles de pneus de 28 à 34 mm pour adapter le vélo aux différents types de routes. Les jantes de la série seront toutes dotées d’un profil carbone de 45 mm. Le choix entre une tige de selle profilée (montée de base) et une tige de selle ronde sera possible.
Aéro ou ronde : choix de la tige de selle – photos Polygon
Innovant
Les roues Alpha et le nouveau cockpit – photos Polygon
Ce nouveau Helios A embarque quelques innovations :
Un nouveau cockpit semi intégré carbone pensé, dessiné et conçu par la marque de composants créée par Polygon : LINC
Des nouvelles roues LINC plus légères
Une potence carbone avec capot en aluminium et visserie en titane, qui sera disponible en after market
Une trappe d’accès sous le boîtier de pédalier pour accéder à la batterie du dérailleur électrique Shimano Di2, anciennement placée dans le tube de selle.
Potence et trappe d’accès de la batterie du Di2 – photos Polygon
Disponibilité
Helios A sera disponible dans le réseau de distribution Polygon bikes en France et en Belgique dès le début juin. La gamme sera composée de 7 modèles de vélos différents. Deux choix de couleurs sont possibles pour les Helios A7, A8 et A9. Un large choix de tailles de XS jusqu’à la taille XL, il y en aura pour tous les goûts, tous les gabarits. Les Helios A7, A8 et A9 seront tous équipés d’une transmission Shimano Di2. Haut de gamme et parmi les plus légères, la version A0 sera quant à elle équipée du groupe SRAM Red et des nouvelles roues Zipp 303. Pirelli est le nouveau partenaire pneus de Polygon pour cette collection. Les composants LINC avec les roues Alpha aux rayons carbone équipent l’ensemble.
Les modèles et tarifs
Modèles et coloris – illustration Polygon
Utilisez la visionneuse pour voir la description de tous les modèles.
L’été approche et vos jambes frétillent à l’idée d’aller rouler sur les routes et les chemins. Pendant cette période, il faut savoir qu’il n’y a pas que le Tour de France et les nombreux bouquins qui vont encore parler et reparler de la grande boucle. J’ai trouvé 3 ouvrages sous forme de guide qui vont vous inspirer des idées. Les belles aventures à vélo sont en toile de fond de ces ouvrages. Bike Café, qui prône depuis 2016 que le vélo est une aventure, ne pouvait pas manquer de vous inviter à découvrir ces 3 livres qui vous en présentent différentes formes. Avec l’Atlas vélo d’Alain Dalouche vous découvrirez au départ de Paris 85 itinéraires. Nicolas Leroux, l’aventureux cuisinier engagé, vous ouvrira par les papilles son univers proche de la nature. Enfin, avec Richard Delaume vous partirez en gravel et en bikepacking avec des bases solides pour vivre pleinement cette nouvelle pratique.
L’Atlas vélo
Le CLASSICS CHALLENGE est une communauté de vrai.e.s cyclistes, réunis autour d’un format d’événements magnifiant le parcours, l’ouverture aux autres, et la qualité de l’expérience. L’idée a germé en 2016 dans la tête d’un cycliste parisien : François Paoletti, qui a découvert que c’est de Paris qu’est partie la première vraie course de vélo, vers Rouen, en 1866. Plus de 100 courses ont existé depuis, la plupart disparues. François a eu envie d’investir ce patrimoine, en pensant des événements pour les cyclistes d’aujourd’hui. Alain Dalouche qui a roulé toutes ces sorties, a voulu partager ces parcours qu’il a documentés dans cet ouvrage très bien fait. Il présente 85 parcours qui représentent 12000 km d’itinéraires qui s’élancent de la capitale allant de 60 à 300 km.
Les sorties sont classées par ordre d’importance : moins de 100, 100-150 (c’est la plus grosse rubrique), 150-200 et plus de 200… Il est prudent de commencer modestement. Chaque fiche parcours est parfaitement documentée : descriptif avec évidemment un QR code pour télécharger la trace. Des infos très utiles sur les moyens de retour et les replis possibles. J’adore les titres des parcours choisis par Alain : “Le plat n’est pas la platitude”, “Se casser à Soissons”… Pour chaque parcours l’auteur nous livre son “coup de cœur” avec un “vaut le détour”, qui vous donnera envie. Un paragraphe “Focus” viendra vous apporter de précieux conseils.
Bravo pour ce superbe travail d’Alain Dalouche qui nous donne envie de faire tout ces itinéraires. Ce livre vous permet de réaliser ces parcours – validés par le Classics Challenge – seul ou avec vos copains, famille ou clubs… mais vous pouvez également rejoindre le Classics Challenge qui propose un calendrier des ces sorties. Ces échappées de la capitale en groupe sont de véritables moments de rencontre.
Informations
Titre : L’Atlas vélo
Auteur(s) : Alain Dalouche
Editeur : Solar
Nombre de pages : 240
ISBN : 9782263189395
Date de publication : 17/04/2025
Prix TTC : 26,90 €
Pitch de l’éditeur
L’Atlas du Classics Challenge, 85 parcours cyclables de 60 km à plus de 300 km, soit plus de 11 000 kilomètres d’itinéraires à travers 19 départements autour du Grand Paris.
Tous les mois depuis près de dix ans, l’association Classics Challenge (CC) donne rendez-vous aux cyclistes au départ de Paris pour un nouveau parcours autour de la capitale à travers de petites routes, des paysages variés et jalonnés de pépites patrimoniales et sportives. Les traces GPX mises à disposition gratuitement s’empruntent soit en ” option Classique “, en peloton, lors d’un rendez-vous ritualisé un samedi matin par mois, soit en ” option libre “, permettant de rouler à tout moment en suivant l’itinéraire. Les 85 parcours, de 60 km à plus de 300 km sont devenus un label de qualité et une véritable marque de fabrique. Dans ce premier Atlas CC, cyclistes du dimanche et forcenés trouveront matière à optimiser leurs sorties. D’abord, par la qualité des routes empruntées, dont la trace est à retrouver sur Strava : pas de voie rapide, de zone industrielle ou de banlieue pavillonnaire interminable. Mais aussi par la richesse des informations fournies : la courbe de dénivellation, le type de parcours (flèche ou boucle), les points de départ et d’arrivée, le kilométrage, le dénivelé positif et négatif, les temps selon les allures de 20 à plus de 35 km/h… Le lecteur-cycliste retrouvera également les principales caractéristiques du tracé, les points d’intérêt touristiques, architecturaux, historiques, les difficultés du parcours et quelques conseils pour les aborder, ainsi que des infos pratiques, comme les modes de transport pour le retour en cas de pépin.
Alain Dalouche est journaliste pour de nombreux magazines sportifs de référence. Sportif assidu (VTT, cyclisme, course à pied…), il est également auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques chez Amphora.
Food Rando
Food rando, j’ai immédiatement perçu l’allusion à sa folie de rando que Nicolas Leroux évoque dans le choix de ce titre. “On l’a imaginé avec mon éditeur…“, me dit Nicolas. Je trouve que ça lui correspond bien car, tout azimut, sur terre, sur mer, en montagne en plaine… Nicolas randonne depuis 2020, date à laquelle il a quitté son job de consultant pour partir à l’aventure. Il l’affirme sur sa page Insta “J’aime bien être dehors“, et il le prouve. Cette quête de nature et son engagement en faveur de la protection de la planète sont liés et se retrouvent dans ses 70 recettes de cuisine.
Le livre débute par de précieux conseils que Nicolas délivre à ceux qui se lance dans l’itinérance. Il partage l’expérience qu’il s’est forgée sur ses longues randonnées à pied ou à vélo. Dans le chapitre suivant, il enchaine sur l’alimentation en voyage et notamment sur les conseils pratiques qui abordent la façons de se ravitailler, l’équipement pour cuisiner, la cuisson…
Après avoir lu tout, ça nous voilà prêts pour exécuter ces recettes : petit-déjeuner, sur le pouce, les grignotages, déjeuner et dîner… De quoi garder un bon souvenir de votre rando qui sera contemplative et gustative.
Le guide ultime pour se nourrir de façon saine, économique et tout en gourmandise durant vos aventures en itinérance.
Nicolas Leroux, jeune cuisinier, propose dans ce guide pratique une cuisine itinérante saine et toujours gourmande et transmet ses meilleurs conseils pour s’équiper et se nourrir efficacement et sereinement durant vos itinérances. L’ouvrage répond à toutes les questionspratiques du voyageur itinérant et offre une compilation des meilleures recettes nomades de l’auteur avec de nombreux visuels pour se mettre en appétit : du petit-déjeuner au dîner, en passant par les snacks indispensables et les desserts ou encore les grignotages pour rendre le périple plus agréable. Vous pourrez également concocter plusieurs plats à base des plantes sauvages trouvables sur le chemin, avec la meilleure manière de les reconnaître et de les consommer.
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À propos de l’auteur
Nicolas Leroux a quitte son job de consultant en logistique en 2020, pour orienter son quotidien sur des centres d’intérêts qui le passionnent : l’aventure, la cuisine et l’écologie. Ce changement de vie à 180° s’est construit au fil des aventures et des rencontres. Quelques années d’apprentissage et de voyages longue distance à pied et à vélo l’ont fait devenir cuisinier engagé et aventureux.
En traversant la France à pied de Menton à Lille par les plus beaux massifs Français, les Alpes, le Jura, les Vosges… Sur 1800 km pendant 3 mois, il découvre un mode de vie minimaliste, tout en sobriété, au contact de la nature. En 2021, après 3 mois de formation, il décroche son CAP cuisine. Une nouvelle étape et depuis il ne cesse de vivre son aventure qui est son moyen de sensibiliser et d’éduquer aux enjeux climatiques par la cuisine. Il partage ses expériences de vie, par des récits, des conférences en utilisant l’aventure et la cuisine comme moyen d’appeler à un monde davantage tourné vers la sobriété.
Gravel & Bikepacking
Même si le gravel n’est plus un mystère pour bon nombre de cyclistes, Richard Delaume prend quand même le temps d’en préciser les contours. Entre ce rappel concernant le(s) vélo(s), le matériel, Richard nous propose quelques portraits de “personnalités” du monde du gravel et du bikepacking. Ces pages bleues se glissent entre les autres chapitres pour rendre vivante cette pratique aventurière.
Pour donner envie aux futurs aventuriers qui liront cet ouvrage, Richard nous présente 10 épreuves qui illustrent ce que l’on peut espérer faire un jour si on suit bien tous les conseils qu’il nous donne. Bien illustré et très complet, cet ouvrage fait une belle synthèse de ce qu’est le bikepacking en gravel. Préparez vous à remplir vos sacoches pour sauter sur la selle de votre vélo après avoir lu tous les conseils avisés de ce guide.
Comme c’est le cas en gravel, ce livre révèle par le mélange de ses chapitres l’esprit d’une pratique cycliste nouvelle et enthousiaste. Les rubriques sont mélangées mais tout y est. Pour les débutants, il faudra attendre un peu avant de vous lancer sur la dizaine d’épreuves inspirantes présentées dans l’ouvrage. Richard aime hausser le niveau, ces exemples ne doivent pas faire oublier les nombreuses organisations de gravel bikepacking qui existent désormais un peu partout sur notre territoire.
Informations
Titre : Gravel & Bikepacking, une autre idée du vélo
Un ouvrage deux-en-un pour tous les cyclistes néophytes en Gravel, en quête d’informations pratiques, et qui souhaitent tester ce type d’aventure, pour vivre une expérience unique, mais sans aller dans une pratique extrême.
Le vélo a le vent en poupe depuis la crise sanitaire et les pratiques cyclistes se diversifient. Entre la compétition pure et dure et le cyclotourisme, il existe maintenant des formes émergentes, plus libres et moins codifiées. Le Gravel et le bikepacking sont ces deux formes, à la fois différentes et totalement complémentaires.
Ce livre propose une exploration des possibles, avec un rappel technique mais aussi une dizaine d’idées de voyages accessibles au plus grand nombre en France et dans les pays limitrophes.
UN OUVRAGE DEUX-EN-UN avec :
une partie technique (enrichie de tutos vidéo accessibles via des QR-codes) ;
une partie voyage et inspiration présentant une dizaine de parcours en France et en Europe proche.
Le tout richement illustré et agrémenté de récits et témoignages de sportifs et des conseils d’experts.
La partie technique rappelle la spécificité d’un vélo « Gravel » par rapport à un vélo de route, un VTT ou même un VTC. Y sont expliquées les différences de géométrie, de matières (alu, acier, carbone ou titane), les différentes transmissions… Le tout complété par tous les bons conseils pour bien s’équiper et voyager : vêtements et accessoires, sacoches, bivouac, orientation, planification…
La partie voyage et inspiration est une invitation à l’exploration avec la sélection d’une dizaine de parcours en France ou en Europe proche. Des parcours d’initiation comme la Vélidéale de la Creuse à l’océan Atlantique, et d’autres un peu plus exigeants mais tout à fait abordables en « mode voyage », comme Montanas Vacias en Espagne avec ses 700 km dans la Laponie Espagnole.
Pour chaque parcours, une fiche technique donne les infos de base pour préparer cette aventure, mais aussi des conseils pratiques sur le matériel, la préparation ou les options de couchage / bivouac.
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À propos de l’auteur
Richard Delaume est un acteur incontournable du gravel et du bikepacking en France. Rédacteur en chef adjoint du magazine Planète Gravel (trimestriel en kiosque), et hôte du podcast « Bistrot gravier » (210 épisodes) et de la chaîne Youtube du même nom (10k abonnés).
Photo de couverture : Tour de la Sainte-Victoire gravel 2017
Curieuse machine à penser : lorsque je suis à vélo en solitaire les idées se bousculent. Pourquoi me viennent-elles dans ces circonstances ? Mystère ! Je n’ai aucune réponse pour expliquer ce phénomène parfois proche de l’hyperphantasie, sauf que ces routes et ces sentiers, que mes roues découvrent, stimulent mon imagerie mentale fertilisée dans cette situation de mise à l’écart du quotidien. Ma dernière et insistante idée a été d’inspiration religieuse, sans relation pourtant avec la nomination du nouveau Pape. Elle m’est venue à propos des différents sens du mot voie. S’il est courant de penser à tout ce qui nous permet d’aller d’un endroit à un autre, sur terre, sur l’eau et dans les airs, ce mot possède un autre sens qui évoque une destinée : il a trouvé sa voie… En pensant aux voies du Seigneur qui sont impénétrables, ce qui signifie que la façon d’atteindre un but peut sembler incompréhensible, mais qu’au bout du chemin, si on veut bien le suivre, il est là. En rebondissant sur cette formule, en même temps que sur la selle de mon gravel, je pensais à la saga de Bike Café appliquée au vélo qui serait notre propre épître : les voies du vélo sont impénétrables !
Est-ce que la création de Bike Café ne serait pas liée à cette “voie” qui semblait impénétrable en 2015 dans l’univers du vélo de l’époque ? Il faut reconnaître que c’est l’évidence du gravel qui a guidé la création de notre site, en dehors des voies royales de la route et du VTT sur lesquelles tout le monde roulait. Cette même voie nous a conduit en 2021 à créer les statuts d’un vrai média, lorsque l’audience du site a atteint près de 3 millions de pages vues en 2020. Il était temps alors de pérenniser et développer ce projet auto-financé. À l’inverse d’un raisonnement marketing qui nous aurait guidé sur des pistes plus lucratives, nous avons affronté ces fameuses voies impénétrables qui aujourd’hui sont devenues des autoroutes profitables… Le gravel est devenu un “produit” populaire et donc commercial.
Gravel Mont Ventoux en 2020. Le Gravel coule de source… photo Pascal Colomb
Les voies du vélo sont aujourd’hui “pénétrées”. Le gravel a défriché les obstacles qui étaient placés devant ses roues : les statistiques de vente le prouve. Le vélo urbain a également franchi les barrières impénétrables posées par ceux qui ne lui voyait pas un avenir dans le transport quotidien. Savez-vous que 8 millions de salariés en France habitent à moins de 10 km de leur lieu de travail ? Cela permet d’imaginer de belles voies cyclables pénétrables pour le futur. Les petits moteurs électriques ont permis à beaucoup de partir rouler sur des voies qui leur semblaient impénétrables, y compris celles du bikepacking.
Chapelle de Notre-Dame des Anges… les voies du Gravel s’y sont ouvertes en 2016 – photo Patrick VDB
Finalement, et pour conclure, en achevant ma balade méditative du matin, je me suis dit que les voies du vélo n’étaient plus impénétrables. Avec notre conviction sur le sujet gravel, nous avons modestement contribué à le prouver. Le monde du vélo s’adapte pour répondre aux évolutions d’une société qui se transforme, qui évolue. La randonneuse de “papa”, un moment oubliée au fond du garage, est revenue toute belle, bien campée sur ses gros pneus. Comptez sur nous pour continuer de vous raconter des histoires de “voies”, nous ne cessons pas d’en découvrir de nouvelles.
Le sportif aime prolonger dans son quotidien l’affinité qu’il a avec son sport préféré. Comme cela a été le cas dans le basket, le foot, le tennis et la course à pied, le cycliste n’échappe pas cette tendance, il aime porter en ville des vêtements qui évoquent sa passion. Les marques d’équipements l’ont bien compris, elles s’intéressent à la mode streetwear et aujourd’hui elles proposent des collections de vêtements qui plairont à tous(tes) les cyclistes. Le “No Bike today” ne veux pas dire qu’on oublie totalement le vélo. Dans cet article, nous avons exploré ce sujet et déniché sur les sites des différentes marques quelques exemples vestimentaires qui nous aident à rester dans l’ambiance de notre passion, dans la rue et sans le vélo.
Photo de couverture Café vélo Le Cadre à Bordeaux “On trouve ici des équipements vélos, mais aussi ce qui devient tendance, les vêtements “streetwear” que ces mêmes marques produisent désormais.”
Le vélo arrive dans le peloton de la mode streetwear
Pas seulement un sport, mais un mode de vie.
Le détournement lifestyle des vêtements de sport n’est pas nouveau. La chemise Lacoste, née en 1933, en est un des symboles le plus ancien. Le sport et la mode font équipe depuis des décennies, et ils s’influencent mutuellement. Une étude “sport et mode” réalisée par l’Union sport & cycle révélait déjà en 2019 qu’un Français sur cinq s’habille sportswear et que 40 % portent des vêtements sportifs dans la rue, au quotidien. Beaucoup déclarent choisir ce type de vêtement pour leur niveau de confort (84 %), mais aussi leur design, leur look, en particulier chez les jeunes (34 %).
photo Gobik
Le côté “commuter” a lancé le rapprochement streetwear et vélo
Le domaine du vélo, qui était un peu en retrait de cette tendance, rejoint les autres sports. La nature technique de ces équipements ne pouvait pas s’adapter directement à un usage urbain détourné. Porter en ville le maillot de son champion de vélo préféré est moins confortable que se balader avec celui d’une star du foot, par exemple. Par ailleurs, les cyclistes sont plutôt classiques dans leurs choix vestimentaires. Ils investissent beaucoup dans leurs vélos et nettement moins dans le textile.
Photo Mapp… la marque australienne communique sur le “Off-Bike”
Avec l’apport dans les pelotons de nouveaux cyclistes venus par l’urbain et le vélotaf, les choses changent. Le côté “commuter” a lancé ce rapprochement et le comportement disruptif du marché du vélo a bouleversé les usages traditionnels. La moyenne d’âge des cyclistes s’est rajeunie et ces jeunes pratiquants sont plus à l’écoute des modes. Une marque comme Rapha l’a compris depuis un moment. J’avais également remarqué une ligne de vêtement très stylée d’inspiration japonaise chez Pedaled lors d’une visite à l’Eurobike en 2015. La notoriété des marques de vélo portée par un marché dynamisé par la demande a fait le reste. Une marque comme Canyon n’a pas hésité à créer en 2024 une collection streetwear très inspirée du VTT.
Les marqueurs pour retrouver le vélo dans le streetwear
Le vélo s’introduit insidieusement dans notre quotidien. De la tête aux pieds, de la casquette aux chaussures, on peut retrouver l’esprit vélo dans différents éléments du vestiaire urbain du fan de vélo.
Anne en Forever Outsiders ! Telle est la philosophie de Café du Cycliste – photo Dan de Rosilles
La casquette : c’est la mode VTT qui donne le tempo du couvre chef typé vélo. De façon plus discrète, la “gapette” d’inspiration route se voit parfois sur une tête de cycliste avec ou sans vélo.
Le tee-shirt : support d’un graphisme vélo, indiquera que vous aimez telle ou telle marque.
Le tee-shirt “Wolfpack” de la marque italienne Cascada joue sur la répétition et la surimpression – photo Cascada
Chez MAAP, cet “Essential Hoodie” propose une poche zippée le long de la couture latérale.
Le hoodie : si vous voulez faire “djeun’s” c’est l’accessoire qu’il vous faut et si en plus il possède des poches dorsales type maillot de vélo, là vous êtes carrément en tête de peloton.
La musette : très pratique en ville, la musette sera bien utile car on a toujours un tas de bricoles à transporter.
La musette Apidura était bourrée… photo Patrick VDB
Pour Pas Normal Studio, ce short ‘Off-Race Ripstop’ se veut minimal et polyvalent… Chez Bike Café on lui trouve un air des années 90
Le short : là également l’inspiration est VTT, mais les routiers trouvent des coupes plus ajustées appréciées par les commuters.
Le pantalon : attention à la chaîne. La coupe doit être resserrée en bas pour ne pas essuyer la graisse de la transmission.
Le pantalon léger CLLCTV Core de chez Canyon cache en réalité un vêtement technique : bas de jambes élastiques avec système de serrage, poches à fermeture éclair et tissu déperlant.
Photo Adidas… un évidement de la semelle permet de visser des cales.
Les chaussures : des modèles urbains possèdent des fixations cachées dans l’épaisseur de la semelle.
Les accessoires : quand les pneus deviennent des ceintures et quand les chaines deviennent des porte-clés, on pense que ceux qui les achètent sont des dingues de vélo.
Ceinture upcyclée La Vie est Belt
Les marques adoptent le streetwear
Pour illustrer ce sujet, nous avons sélectionné quelques marques connues. Elles représentent un panel diversifié par rapport à leur histoire. Une marque vélo comme Canyon propose une ligne de vêtements très complète. Une marque d’équipements outdoor comme Fjällräven a mis un pied dans le vélo. D’autres marques spécifiquement dédiées au textile technique pour le vélo présentent également des collections streetwear.
Le positionnement “technique” des produits streetwear est évident. Ces marques qui produisent des équipements adaptés au vélo connaissent parfaitement les matières et la confection adaptée à la production de vêtements sportifs. On est loin de la fast fashion, les produits proposés sont généralement durables et bénéficient des recherches de confort et d’efficacité réalisées sur les gammes purement vélo. Ainsi la souplesse d’un pantalon streetwear pourra s’adapter à une pratique urbaine du vélo. Il en sera de même pour la protection offerte par un blouson ou un coupe-vent de ces collections street.
Canyon
Vélo d’excellence et streetwear…
Canyon est une marque allemande de vélos fondée par Roman Arnold. Son histoire commence en 1985 lorsque Roman Arnold, passionné de cyclisme, commence à importer des pièces de vélo en Allemagne. En 1996, il décide de fabriquer ses propres vélos et lance la marque Radsport Arnold, qui deviendra plus tard Canyon Bicycles.
Canyon annonce en 2024 le lancement de sa toute première collection streetwear CLLCTV, avec deux premières références connues sous le nom de collection Core et de collection Concrete College. Conçus pour être portés n’importe où, depuis les sentiers forestiers jusqu’aux rues de la ville, les vêtements Canyon Streetwear CLLCTV sont prévus pour être faciles à être utiliser, résistants et polyvalents.
Rapha est une marque de vêtements de cyclisme fondée en 2004 par Simon Mottram. L’idée fondatrice est née de la passion de Mottram pour le cyclisme et de son désir de réinventer les vêtements de cyclisme en s’inspirant de l’âge d’or de ce sport. Le nom “Rapha” est un clin d’œil à l’équipe cycliste Saint-Raphaël, célèbre dans les années 1950 et 1960, et le logo de la marque est directement inspiré de celui de cette équipe. Rapha anime une communauté mondiale de cyclistes passionnés : le Rapha Cycling Club (RCC) et organise des événements, des sorties à vélo et des collaborations avec d’autres marques, renforçant ainsi son engagement envers la culture cycliste.
La marque anglaise a été pionnière du renouveau des équipements textiles pour le vélo. Très tôt, elle a conçu des vêtements pour un usage commuter et street. La ligne “Performance Sportwear”, conçue pour la vie à vélo et en dehors, incarne le style Rapha, adapté à la vie de tous les jours.
Café du Cycliste est une marque de vêtements de cyclisme fondée en 2010 par Rémi Clermont et André Stewart. L’histoire de la marque commence avec l’acquisition d’un café près de Grasse par André Stewart. Ce café sera le point de départ de la marque, qui s’est rapidement développée grâce à son originalité et la qualité de ses produits. Basée à Nice, sur la Côte d’Azur, Café du Cycliste s’inspire de son environnement entre mer et montagnes pour créer des vêtements techniques et esthétiques dans une approche moderne et audacieuse.
Comment ne pas citer dans ce sujet la marque japonaise PEdALED fondée en 2007 par le designer Hideto Suzuki. Après avoir quitté le monde de la mode japonaise haut de gamme, il a créé des vêtements beaux et fonctionnels dans une petite boutique à Shibuya, Tokyo. La marque s’est rapidement développée pour devenir une référence internationale, inspirant les cyclistes du monde entier, des professionnels aux aventuriers, à travers ses produits et ses événements comme la PEdALED Silk Road Mountain Race et la Transcontinental Race.
La collection urbaine de PEdALED est ancrée dans l’héritage de cette marque. Elle propose une gamme de vêtements polyvalents inspirés du cyclisme pour être adaptés à un style de vie actif, que ce soit en selle ou non.
MAAP est une marque australienne fondée en 2014 par Jarrad Smith et Oli Cousins. L’histoire de MAAP commence dans le garage de Jarrad Smith à Melbourne, où les deux fondateurs, passionnés de cyclisme, ont décidé de créer leurs propres vêtements de cyclisme en combinant technologie de pointe et design élégant. La marque s’est rapidement distinguée par son style unique. Elle est connue pour ses designs audacieux et ses collaborations avec des athlètes de haut niveau.
Pas Normal Studios est une marque danoise de vêtements de cyclisme fondée en 2014 à Copenhague par un collectif de passionnés, dont le designer Karl Oskar Olsen. L’idée fondatrice était de créer des vêtements de cyclisme modernes et esthétiques, en réponse aux tenues souvent vieillottes et peu fonctionnelles disponibles sur le marché à l’époque.
Fjällräven est une marque suédoise fondée en 1960 par Åke Nordin. L’idée fondatrice était de concevoir un sac à dos confortable et fonctionnel, agréable à porter. Il a développé ses premiers prototypes dans le sous-sol de ses parents, utilisant la machine à coudre de sa mère et les outils de son père. Depuis, elle a étendu son activité au domaine très large de l’outdoor, réalisant notamment une collection rando vélo qui se porte au quotidien.
Gobik est une marque espagnole de vêtements de cyclisme fondée en 2010 par des passionnés de vélo. La marque s’est rapidement fait un nom grâce à la personnalisation de tenues de club et à la qualité de ses produits aux designs colorés et épurés. Elle est connue aussi pour son engagement en faveur de la durabilité et du respect de l’environnement. Gobik fabrique ses produits en Espagne, tout en utilisant des tissus italiens de haute qualité.
Pour être vraiment dans le coup en affichant le petit détail qui fait la différence, il faut fouiner vers des productions artisanales utilisant le “upcycling”. Créativité et réusage : une interprétation artistique de ce qui était autrefois des déchets et qui deviennent des matériaux.
Ceinture en chambre à air : La Vie est Belt
Bijoux avec des chambres à air : Vélopoldine
La casquette tweed de Vera Cycling portée par Alex Voisine – photo Vera
Un porte-clé, des boucles d’oreille, des bracelets en chambre à air comme sur le site de Velopoldine. Une ceinture un bracelet fabriqué avec un pneu et tous les accessoires proposés par La Vie est Belt. Les gapettes de Vera cycling avec toutes sortes de modèles et du custom pour les clubs et événements.
Dans l’équipe, on aime s’habiller vélo
Pour Patrick
Parfois, au grand désespoir de mon épouse, je porte à la ville ma veste Solange du Café du cycliste. J’aime l’esprit “outdoor” de cette marque niçoise qui fusionne de façon originale l’esprit montagne et celui du vélo. Cette veste Solange a bien vécu et elle resort régulièrement de ma penderie sportive depuis 5 ans. De façon générale, j’aime les produits du Café du Cycliste et de Rapha pour le look néo-rétro. J’ai la chemise Rapha “atelier” que je me garderais bien de mettre quand je fais de la mécanique. Ma “gapette” Vera en tissu pied de poule avec un morceau de chambre à air est très chic. Récemment, j’ai ajouté un petit gilet en tissu technique “Primaloft” du Café du cycliste. Côté hoodie, j’aime porter celui de Bike Café que j’associe avec un gilet sans manche Columbia.
J’aime ce style neo-rétro avec ma casquette Vera de la Cyclerie Café de Poitiers, ma veste Solange du Café du Cycliste, mon jean Tuffery (made in Lozère) pour pédaler (ou pas) et mes chaussures old school Quoc en cuir. Un look raccord avec ma randonneuse 70’s lorsque je vais en ville – photo Gabriel RefaitGapette Vera Cycling avec une bande centrale en chambre à air, chaussettes vélo, veste Ella du Café du Cycliste en tissu isolant Primaloft Active Evolve
Pour Laurent
Désormais quasiment chauve, je porte de plus en plus fréquemment des casquettes. Pour moi, point de gapette, ce n’est tout simplement pas ma culture. Je suis attaché aux casquettes “baseball”, de type Dadcap, qui ont marqué mon adolescence, naturellement prolongée par mon ADN de “Mountain Biker“.
Polaire Santini OvisCeinture Tattoo de Nabico – photo Laurent BigerCasquette Officine Mattio de type SnapBack (un peu déformée avec le temps), veste Vaude de commuting – Saint-Raphaël, hiver 2024 – photo Salomé BCasquette Vaude “Dadcap”, chemise Spécialized x Fjällräven sur un T-shirt manches longue en bois, de marque So Ride – Verdun, printemps 2023 – photo Salomé B.
Pour exemple, sur la photo de 2023 ci-dessus je porte une casquette Vaude de type Dadcap, une chemise Spécialized x Fjällräven. Dessous celle-ci se trouve un T-shirt manches longue de VTT, français et fabriqué en bois, de feu la marque So Ride.
Pour autant, depuis quelques années, je porte souvent aussi des casquettes de type SnapBack, déjà parce que j’aime cette coupe, mais aussi car elle est bien adaptée au port de lunettes de soleil. Sur la photo plus haut, prise à mon insu avec mon sourire habituel, courant l’hiver 2024 à Saint-Raphaël, je porte une casquette Officine Mattio de type SnapBack (un peu déformée d’ailleurs), ainsi qu’une veste de commuting Vaude. Depuis peu, un accessoire s’est invité dans mon armoire. J’ai eu le coup de cœur pour cette ceinture Tattoo de Nabico. Cette ceinture est en cuir noir, de fabrication artisanale, dotée de motifs blancs audacieux sur fond noir, et méticuleusement cousue. Entièrement fabriquée en Italie avec un cuir premium, et livrée dans une belle housse, elle comporte un renfort final réalisé en caoutchouc de pneus de vélo recyclés. Un accessoire de qualité, parfait pour qui recherche un peu d’exclusivité dans son look. Pour les températures plus froides, je suis toujours adepte de ma veste Santini Ovis que je vous avais présentée durant l’hiver 2024. Elle se veut être une version moderne d’un classique : la polaire. Elle est le fruit d’une collaboration avec Polartec et arbore une coupe droite, la rendant ainsi facile à porter avec une tenue urbaine. À l’usage, j’apprécie sa douceur et son confort. À vrai dire, on s’y attache très vite. Si bien que je la porte régulièrement en mode casual avec un jean.
Pour Matthieu
Premier produit que j’adore porter : la veste Santini en denim, en utilisation à vélo ou dans la vie de tous les jours, car ce produit est à la fois esthétique, technique et pratique. Esthétique, parce que le côté “chemise” confère plus de classe qu’un simple tee-shirt et/ou sweat, technique parce qu’il est doublé d’une polaire permettant de conserver la chaleur par temps frais et pratique dans la vie de tous les jours en raison des nombreuses poches prévues (voir photos ci-dessous).
Une coupe décontractée pour cette belle veste Santini dotée d’un traitement déperlant- photo Colin GosseDeux poches invisibles bien pratiques sur chacun des côtésUne veste en jeans parfaite pour du vélotaf et/ou la vie quotidienne – la coupe est dite “classique” selon SantiniDeux poches boutons ainsi que deux poches invisibles (zip) ventrales permettent de stocker clés, carte de crédit, tour de cou…Un tissu polaire légèrement gratté pour offrir une – certaine – protection thermiquephotos Colin Gosse
Toujours chez la marque transalpine, le sweat-shirt à capuche Santini Iride me permet d’emmener ma fille à l’école tôt le matin tout en restant au chaud grâce à sa double couche de laine polaire.
En ville, à la terrasse d’un café ou au bureau, j’apprécie son aspect sobre grâce au choix du coloris gris, simplement relevé par le bandeau arc-en-ciel distinctif du champion du monde UCI… on a le droit de rêver un petit peu aussi !
Autre produit que j’aime porter, mon sweat-shirt French Cyclard 53-11, le succès de la réussite, qui est souvent relevé par les fans de vélo ! Retrouvez la collection Off du French Cyclard.
Pour Colin
Pour ma part, j’aime bien les vêtements polyvalents, qui peuvent être utilisés à fois sur le vélo et en dehors. Cela évite de surcharger sa garde-robe. Je suis bien sûr attentif au style pour ce qui concerne un usage hors vélo et également aux caractéristiques techniques pour ce qui concerne l’usage sur le vélo. À ce jeu-là, mon sweat à capuche Callaghan en Merinos de 7mesh coche toutes les cases. Sa coupe “Relaxed Fit” le rend passe-partout et sa composition à base de laine Merinos apporte une dimension technique. Je ne m’en sépare jamais, que ce soit pour un usage vélotaf ou un périple en bikepacking.
En conclusion
Le développement du vélo nous amène à porter un regard différent sur cet “objet social”. Autrefois sa pratique discrète était réservée à des sportifs que la société regardait curieusement du fait de leur “déguisement”. Le cycliste qui entrait dans une boulangerie était regardé comme une bête curieuse par les clients présents dans la boutique. Ce regard a changé : le nombre des pratiquants s’est considérablement développé et le fameux déguisement s’est civilisé. La passion vélo a contaminé les néo-cyclistes qui ont inventé des usages et également des “dress codes” différents. Le commuting à vélo et les vêtements choisis pour pédaler à l’aise lors de cette mobilité journalière ont modifié l’image du cycliste. Cette omniprésence du vélo se prolonge désormais naturellement dans le quotidien des cyclistes. De là à devenir une mode urbaine, il n’y a que l’épaisseur du pneu qui sert aussi à fabriquer des ceintures…
DEUTER est une entreprise allemande qui, depuis 1898, s’est imposée comme le leader mondial du sac à dos technique. Depuis des années, elle n’a eu cesse de compléter son offre afin de devenir une référence dans l’outdoor. Après avoir conçu une gamme complète dédiée au bikecommuting, puis en 2023 une autre spécialement conçue pour le bikepacking, DEUTER n’en oublie pas ses premières amours. 1990 : le premier sac à dos technique pour le vélo est né. 2025 : lancement du Rogla 5, soit 35 années d’expertises et de savoir faire.
Présentation et caractéristiques du sac à dos DEUTER ROGLA 5
Poids : 350 g
Volume : 5 litres
Dimensions : 36 / 25 / 6 (H x L x l) cm
Charge recommandée : 1 – 3 kg
Longueur du dos : 44-54 cm
Taille corporelle utilisateur : 170-195 cm / unisexe
Matière : 120 deniers en polyamide
Prix : 100€ TTC
À la prise en main, on est frappé par la légèreté de l’ensemble et par la qualité des matériaux. Sur le papier, le fabricant ne semble rien avoir laissé au hasard :
Boucle de la sangle de poitrine utilisable d’une seule main
Système de portage en gilet ergonomique et réglable
Compartiment intérieur pour les objets de valeur
Compatible avec système d’hydratation (jusqu’à 2 l)
Ouverture en arc de cercle avec fermeture à glissière
Pochette d’organisation pour les outils
Fixation pour pompe à vélo et clip porte-clés
Cordon de fixation élastique pour casque ou vêtement
Sifflet de signalisation
Présentation du ROGLA 5 – vidéo DEUTER
Pour ce qui est du respect de l’environnement, DEUTER frappe fort et met en avant une kyrielle de labels : bluesign, climatepartner, Green Button mais surtout il est sans per- & polyfluorés (voir l’article de Patrick à ce sujet).
35 ans de technologie embarquée dans 350 grammes
Facilité de mouvement et maintient
La conception, très en vogue en trail running, façon gilet couplé au matériau souple dans le dos assure un confort optimal ainsi qu’un ajustement sans frottement. Les sangles de poitrine sont réglables séparément et les sangles latérales sont élastiques et réglables également. Cela permet d’ajuster le sac en fonction du gabarit de la personne, de répartir son volume, mais aussi de bien respirer, quelle que soit l’intensité de l’activité.
Accès rapide et organisation dans l’air du temps
Le positionnement intuitif des poches sur les bretelles facilite l’accès au smartphone, aux barres énergétiques et aux gels. Le grand compartiment dorsal offre suffisamment de place pour une poche à eau de 2 litres (non fournie) et les autres objets essentiels dont vous avez besoin pour parcourir de longues distances (pompe, multitool, chambre à air, veste de pluie). Mais nous y reviendrons plus tard en détail.
Endurance et aération
Les bretelles perméables à l’air, l’utilisation minimaliste de matériaux légers et le système dorsal Lite optimisé doté d’un filet respirant offrent une aération maximale. Il va sans dire qu’une gestion optimale de la température représente un gain d’endurance, surtout pour les sorties longues et éprouvantes.
C’est d’ailleurs au cœur de la Valmasque (06) que j’emmène ce ROGLA 5 pour en tirer la quintessence !
Pour qui ? Pour quoi ?
Pensé exclusivement pour le tout terrain, DEUTER n’exclue pas de l’emmener sur des parcours gravel ou même loisirs. En effet, les barres énergétiques, les outils et le téléphone se rangent dans les poches sur les bretelles. Tandis que la poche à eau de 2 litres et la veste coupe-vent trouvent leur place dans le compartiment principal, ou dans le filet, prévu aussi pour recevoir un casque. Fort de toutes ces prédispositions, le DEUTER ROGLA 5 semble mettre en avant une grande polyvalence et se prêter au jeu de toutes les disciplines ciblées.
Un élastique permet de fixer son casque – photo DEUTERRangements intérieurs – photo DEUTERLe même élastique sécurisera votre coupe vent si besoin – photo DEUTER
Sur les pistes gravel de la Valmasque
Le décor est planté : autour de la technopole de Sophia Antipolis, installée dans un environnement naturel préservé, le département a tenu à maintenir une couronne verte dont les fleurons sont les parcs départementaux de la Valmasque et de la Brague. C’est donc au guidon de mon Grizl CF SL 8 que j’emmène fièrement le DEUTER ROGLA 5 sur mon parcours habituel : 50 km pour 1000 de D+ en trois heures chrono ! Habitué à la caisse à outils sous mon tube oblique, au Quadlock pour le téléphone fixé au cintre ainsi qu’aux sacoches de top tube pour mon alimentation, je me prends au jeu : j’allège le gravel et je charge le DEUTER ROGLA 5.
L’iphone 13 (largeur de 71,5 mm, une hauteur de 146,7 mm) se loge sans trop de difficultés mais attention toutefois aux smartphones plus larges.
Dans l’autre bretelle, 4 barres ou gels peuvent être stockés. Dans les deux compartiments, DEUTER a pensé au petit soufflet, bien pratique pour ne rien faire tomber lors de la manœuvre des zips.
J’allège le gravel et je charge le ROGLA 5 !
Le compartiment principal me sert à embarquer un multitool, une chambre à air, mes clés, un peu de liquide dans la pochette zippée résistante à l’eau, ma poche à eau de 2L Hydrapak-Salomon ainsi qu’un coupe vent léger. DEUTER propose le ROGLA 5 en taille unique et je dois dire que même avec mes 77 kg et 101 cm de tour de poitrine, j’ai du desserrer les sangles latérales (velcro) au maximum. Attention donc aux gabarits plus imposants mais aussi à une utilisation hivernale avec plusieurs couches de vêtements dessous. Le fit est donc très slim !
Le Rogla 5 est léger et compact – photo Yann Brasseur
Notons que la faible hauteur du sac vous permettra toujours d’accéder aux poches arrières de votre jersey favori et c’est un bon point. Il n’y a pas grand chose à dire sur le maintien du sac en lui même tant il se fait oublier, que ce soit sur pistes blanches ou dans les singles engagés. De retour à la maison, et malgré la bonne vingtaine de degrés, j’ai été surpris par une très bonne évacuation de la transpiration (merci au Deuter Lite System), comme en atteste mon t-shirt à peine marqué.
3h de gravel intense sous 20° : aération validée – photo Yann Brasseur
DEUTER ROGLA 5 : Bilan
Je dois avouer que ce ROGLA 5 m’a réconcilié avec les sacs à dos vélo et me rappelle, par son confort, les sacs de trail “seconde peau” qui ne bougent pas et qu’on oublie une fois en activité. Me concernant, je lui trouve toutes les qualités pour l’utilisation loisirs et même VTT car avoir tout à portée de main est un atout indéniable pour la sécurité et le confort. Néanmoins, en utilisation gravel et bikepacking, je trouve que l’offre de sacoche est tellement riche aujourd’hui que je ne vois pas l’intérêt d’un sac à dos. Pour autant, La question se pose en pratique gravel race ou en ultra endurance où l’ont voit émerger à nouveau ce type d’équipement. À noter que la poche à eau n’est pas fournie, ce qui, à ce niveau de prix est dommage et il conviendra de bien vérifier son tour de poitrine au risque d’avoir un sac trop petit. À chacun sa pratique et à chacun son sac ! Au fil des kilomètres, je ne manquerai pas de venir compléter ce test pour évoquer sa robustesse.
Sur les pistes de la Valmasque – photo Yann Brasseur
Mondraker nous présente le Arid Stealth EVO Aluminium, le dernier né de la famille gravel de la marque espagnole. Après le Dusty eGravel et le Arid Carbon, ce modèle avec son cadre en aluminium marque l’arrivée d’un troisième vélo plus accessible dans la gamme gravel de Mondraker. Vous aurez désormais le choix avec un modèle doté d’une assistance électrique et 2 autres modèles sans assistance pour une offre gravel élargie. Avec son cadre Stealth EVO Aluminium, Mondraker Arid reprend tout le savoir-faire et les technologies développées pour le Arid Carbon.
Mondraker vise la polyvalence
Le Mondraker Arid aluminium se décline en deux modèles : Mondraker Arid S et Mondraker Arid R. Conçus en Stealth EVO Aluminium, ils partagent la même géométrie, le même design axé sur la performance et la même polyvalence que le Arid Carbon. “Grâce à notre technologie Smooth Welding, le cadre aluminium affiche des lignes épurées tout en absorbant efficacement les vibrations. Résultat : un confort et une maniabilité comparables à ceux du modèle carbone“, nous déclare la marque.
Le nouveau Mondraker Arid fait partie de la même famille que le Mondraker Arid Carbon. Il partage sa conception avec celle de son prédécesseur, pour répondre à de nombreuses situations différentes et pour correspondre à de nombreux pratiquants. Il reprend la même géométrie, le même confort et les mêmes performances, et adopte la même identité pour les mêmes objectifs que la version carbone. “Le cadre en aluminium s’aligne parfaitement avec la philosophie de Mondraker sur le gravel, tout en étant fait pour durer. Il est proposé en deux configurations bien définies. C’est le choix idéal pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans la culture gravel sur un vélo taillé sur mesure pour leurs prochaines aventures”, affirme Mondraker dans son communiqué.
Le cadre présente :
Des haubans au design unique pour plus de réactivité
De nombreux points de fixation pour un maximum de modularité
Une fourche carbone sur les deux modèles pour un pilotage précis et fluide
Caractéristiques du cadre
Cadre Stealth Alloy EVO
Fourche Stealth Carbon
Smooth Welding Technology, pour un design épuré et un confort optimal
Poids du cadre (Taille : M): 1 992 grammes
Passages de câbles internes HHG par le jeu de direction
Protections en caoutchouc moulé
Moulded Rubber Frame Protectors
Transmission 1x
Boîtier de pédalier fileté BBT47
Passage de pneus compatibles avec largeur de 50 mm
Nombreux supports pour bidons / accessoires pour plus de modularité
Peut transporter jusqu’à 6 bidons
5 tailles disponibles : S, M, ML, L, XL
“Lors de la conception du cadre Mondraker Arid Aluminium, nous avions deux objectifs majeurs : réduire le poids et optimiser le confort de conduite. Pour y parvenir, nous avons associé notre Smooth Welding Technology aux tubes hydroformés, une combinaison qui améliore l’absorption des vibrations et réduit les contraintes sur l’aluminium. Résultat : un pilotage plus fluide et sécurisé, même sur les sections techniques“, nous dit-on chez Mondraker.
Pour interpréter l’esprit Gravel de mille façons
Le nouveau Mondraker Arid est un modèle intéressant pour débuter le gravel. Il offre la liberté de pratiquer cette discipline de différente façon. La recherche de confort apportée au cadre, ses nombreux points de fixation pour sacoches et bidons (y compris sur la fourche en carbone), permettent d’envisager des aventures longues distances ou les trajets quotidiens. “Notre vision du gravel, issue de près de 25 ans de développement de VTT, se reflète dans une gamme de trois modèles conçus pour affronter des terrains techniques tout en offrant une position de pilotage dynamique. Nous avons trouvé l’équilibre parfait entre confort et réactivité, un aspect où Mondraker se distingue des marques orientées route. Le gravel, c’est du tout-terrain, et c’est là que notre expertise brille“, affirme Mondracker.
Je vous propose mon retour à la suite d’une année de test – 3 000 km parcourus – avec les roues Zipp 303 Firecrest, un modèle polyvalent route et gravel. Des roues haut de gamme, qui se sont montrées à la hauteur pour avaler les kilomètres sur le bitume et les pistes.
Roues Zipp 303 Firecrest : rapide présentation
Les roues Zipp 303 Firecrest sont des roues dotées d’une jante en carbone et de rayons Sapim en acier inoxydable, avec un profil symétrique et de conception sans crochet (hookless). En outre, il s’agit d’une roue conçue pour les pneus tubeless uniquement, avec une largeur recommandée comprise entre 28 et 55 mm.
La Zipp 303 Firecrest est une jante sans crochet (ou hookless). Elle est compatible avec des pneus Tubeless uniquement – photo Matthieu Amielh
La jante carbone mesure 40 mm de hauteur et est conçue sur la base d’une largeur interne de 25 mm et d’une largeur externe de 30 mm. Les Zipp 303 Firecrest tubeless Disc sont des roues hookless, c’est-à-dire d’une conception sans crochet. Dès lors, il convient de respecter scrupuleusement les pressions de pneu maximales en fonction de leur section, sous peine de mettre en péril votre sécurité. La pression de gonflage maximale ne doit en aucun cas dépasser 5 bar. SRAM, le propriétaire de Zipp, a réalisé ce tableau de compatibilité des pneus de route les plus récents pour les roues Zipp avec une interface jante-pneu sans crochet (hookless) selon chaque fabricant de pneus, par marque et par modèle.
Montage des pneus sur les roues Zipp 303 Firecrest : plutôt rapide et facile
Le premier montage avec les Schwalbe Pro One s’est fait avec quelque difficulté, mais pas à cause de roues. En fait, je manque simplement d’entraînement pour monter des pneus tubeless et l’un des pneus s’est retrouvé coincé – retourné – dans la jante suite à une mauvaise manipulation de ma part. Toutefois, après un passage rapide au magasin Côté Vélo, près du bureau, le problème a été résolu.
Le premier montage, avec les pneus Schwalbe Pro One 38 mm, s’est passé sans aucun problème – photo Matthieu Amielh
Hormis l’un des pneus Vittoria qui a dû être claqué avec un compresseur, tous les pneus (voir détail des montages ci-dessous) se sont gentiment claqués avec notre pompe à pied Zéfal.
Poids des roues Zipp 303 Firecrest Tubeless Disc
A la pesée, un poids de 1425 grammes pour la paire, avec un corps de roue libre XDR – photos Matthieu Amielh
Le poids mesuré des roues est de 655 grammes pour le modèle avant et 770 grammes pour l’arrière, soit un total de 1 425 grammes, sans valves, mais avec fonds de jante. Nous sommes donc très proches des 1 408 g annoncés par le fabricant, un premier bon point.
Les jantes
En carbone, la jante de 40 mm de hauteur est conçue avec une surface imitant celle de la balle de golf. Ces “dimples” ou “fossettes” en français, ont pour but d’améliorer l’aérodynamisme en réduisant la traînée et en stabilisant la roue face aux vents latéraux.
Les alvéoles ou “dimples” que l’on peut retrouver notamment sur les balles de golf créent un écoulement turbulent contrôlé autour de la jante. Cela permet à l’air de rester “collé” plus longtemps à sa surface – photo Matthieu Amielh
Impossible de mesurer, sans passer par le laboratoire (soufflerie), l’impact de ce profil particulier sur la vitesse par rapport aux autres roues du marché. Sur le terrain, ces roues m’ont toujours donné le sentiment d’être rapides et surtout, pour m’être entraîné régulièrement avec des conditions de mistral, je ne me suis jamais senti en insécurité lorsque je roulais avec du vent latéral.
Roues Zipp 303 Firecrest : le test terrain
J’ai testé les roues carbone Zipp 303 Firecrest à l’entraînement, sur la route et les pistes de gravel, ainsi qu’en compétition, sur le Bikingman Alpes Maritimes et la Traka, épreuve de gravel race de 200 km. Comme vous pourrez le constater, ces roues Zipp 303 Firecrest m’ont accompagné pendant un an sur mon fidèle Cervélo Aspero-5. De plus, j’ai testé ces roues carbone Zipp 303 avec trois montages de pneumatiques, tous tubeless :
Pneus route “longue distance” Schwalbe Pro One 38 mm ;
Pneus gravel Hutchinson Caracal Hardskin 40 mm ;
Pneus route “performance” Vittoria Corsa Pro Wide Rim 29 mm.
Les Zipp 303 Firecrest en pratique route longue distance
J’ai démarré le test en montant ces roues avec des pneus Schwalbe Pro One Tubeless 38 mm que Dan avait testés dans sa version 32 mm dans le lien précédent.
Poids de 395 mm pour le Schwalbe Pro One en 38 mm de section
J’ai enchaîné de nombreuses sorties sur le bitume, notamment une sortie longue allant flirter avec le Ventoux (montée jusqu’au Chalet Reynard), sur des routes au revêtement plutôt dégradé. L’ensemble roues/pneus s’est montré confortable grâce à une pression de gonflage de 3,5 bar, certainement un peu trop élevée mais qui m’a permis de garder un très bon rendement.
En route vers le Ventoux – montée depuis le joli village de Sault – photo Matthieu Amielh
D’autres sorties plus courtes sur bitume, sans sacoches, ont confirmé mes impressions : ces roues Zipp offrent un excellent rendement et la largeur interne de 25 mm permet d’avoir des ballons de pneus larges, offrant un très bon confort.
Les roues Zipp en format Ultra
J’ai hésité à conserver ces pneus pour mon échéance de 2024, le Bikingman Alpes Maritimes. Mais les routes italiennes, au bitume souvent très dégradé et surtout l’ascension terminale de 2 cols sur des portions gravel m’ont convaincu de basculer sur des pneus gravel de 40 mm, à savoir les Hutchinson Caracal Hardskin.
Quelques heures avant le départ du Bikingman Alpes Maritimes 2024 – jusque là tout allait bien… photo David Saint-Yves
Le Bikingman ne s’est pas passé comme je le souhaitais, car j’ai abandonné à mi-parcours en raison d’un état de fatigue avancé et surtout de conditions météo très compliquées. Les roues Zipp chaussées des pneus Caracal ont par contre enduré les 500 km et 12 000 m de D+ et n’ont jamais failli. Rigides et aérodynamiques à souhait pour conserver une bonne vitesse de croisière sur le plat, offrant du rendement dans les nombreux cols escaladés, ces roues ont été aussi un régal à piloter dans les descentes (souvent effectuées sous une pluie battante), avec un sentiment de sécurité omniprésent, grâce à la monte large de pneus. Enfin, cerise, sur le gâteau, aucune perte de pression notable pendant les 500 km de mon périple, ni crevaisons !
Les Zipp 303 Firecrest en gravel
Une fois le Bikingman digéré, direction l’Espagne, plus précisément Gérone pour participer à l’épreuve The Traka, sur le format 200 km. Tout d’abord, les conditions de test ont été encore une fois exigeantes, en raison d’intempéries les jours précédant la course, rendant le terrain boueux et multipliant les énormes de flaques de boue à traverser. Les roues se sont montrées rapides sur la piste et les nombreuses routes en bitume empruntées. Sur les pistes roulantes, grâce également à la présence de plusieurs cyclistes, nous avons pu avaler les kilomètres, en se relayant, avec une vitesse oscillant entre 30 et 40 km/h.
Une frayeur survenue en grimpant une piste très raide : l’axe traversant s’est dévissé (probablement à cause des vibrations) ce qui a failli me mettre au tas. Rien de grave : j’ai resserré fortement et c’était reparti !
D’autre part, j’ai constaté que le rapport rendement/confort était meilleur avec les pneus Hutchinson Caracal qu’avec les Schwalbe Pro One, et ceci surtout sur les parties bitumées. Pourtant, on parle de seulement 2 mm de différence en largeur et surtout d’un Caracal pesant presque 100 grammes de plus que le Pro One. Un rendement tellement bon que j’ai choisi de conserver mes Caracal pour rouler toute la fin de saison 2024.
Sur les pistes sèches et détrempées, les Zipp ont tout enduré sur cette édition 2024 de la Traka – photo Ferran SolerAucune crevaison ni problème rencontré au niveau de mes roues sur la Traka 2024 – photo Matthieu Amielh
Les Zipp 303 Firecrest en route performance
Dernier montage sur mes Zipp 303, dont l’essai est encore en cours : avec les pneus Vittoria Corsa Pro 29 mm Wide Rim. Je vous ferai part de mes impressions d’ici quelques jours dans un article spécifique…
Le dernier montage avec les Vittoria Corsa Pro 29 mm, le test en cours… photo Matthieu Amielh
Bilan après un an de roulage sur les Zipp 303 Firecrest
Les roues Zipp 303 Firecrest se sont montrées plus qu’à la hauteur en tant que roues performantes pour évoluer sur la route et les pistes. Légères, très nerveuses grâce à leur fabrication en carbone, elles sont également rapides, quel que soit le terrain de jeu. En outre, comme elles sont à l’aise aussi bien sur les sortie longues que les sorties de groupe, elle pourront devenir votre paire de roues unique, pour la pratique de la route et du gravel, à condition de disposer de deux montes de pneumatiques. Enfin, au niveau de la durabilité, rien à redire après un an sur les moyeux, les jantes ou les rayons, les roues se semblent pas avoir bougé. Au niveau du prix, vous les trouverez à un tarif de 1 400 euros la paire, ce qui est un budget assez élevé mais en phase avec la polyvalence et la performance du produit.
Roues Zipp 303 Firecrest Tubeless Disc – caractéristiques techniques principales
Type de jante : Carbone, profil symétrique, sans crochet (hookless)
Voici l’état d’usure des disques Center Lock après une année de roulage où ils ont été peu ménagés – photo Matthieu Amielh
Poids (mesuré) : 1 408 g la paire (avant : 613 g, arrière : 739 g)
Moyeux : ZR1 DB avec roue libre à 66 points d’engagement, conçus en Allemagne
Les moyeux ZR1 sont conçus à Schweinfurt, siège de SRAM Europe en AllemagneZoom sur le moyeu arrière et le corps de roue libre XDR permettant le montage de cassettes SRAM au format XDRPhotos Matthieu Amielh
Rayons : Sapim CX-Sprint en acier inoxydable, 24 à l’avant et à l’arrière, montage croisé par deux
Pression maximale : 5 bar (73 psi)
Poids maximal recommandé du cycliste : 114 kg
ABLC SawTooth : Motif en forme de fossettes sur la jante pour améliorer l’aérodynamisme en réduisant la traînée et en stabilisant la roue face aux vents latéraux
La hauteur de jante de 40 mm est dotée d’une surface alvéolaire, permettant de réduire la traînée aérodynamique – photo Matthieu Amielh
AeroBalance : Équilibre entre réduction de la traînée aérodynamique et stabilité au vent latéral, assurant une maniabilité optimale
TSE (Total System Efficiency) : Approche globale visant à améliorer l’efficacité en réduisant la résistance au vent, la résistance au roulement, le poids et les pertes dues aux vibrations
Roues carbone Zipp 303 Firecrest : prix et site internet du fabricant
Prix : 1 994 € la paire (prix public recommandé par le fabricant), meilleure offre en ligne : 1 384 € WeRideOn – Zipp 303 Firecrest
Garantie : à vie en cas de choc et de chute, si cela arrive bien dans les conditions pour lesquelles la roue a été conçue.
Illustration de couve produite par l’I.A. (vous avez sans doute deviné que ce n’était pas moi)
Je ne me souviens pas du moment précis où le refrain d’une chanson de Tonton David est venu me prendre la tête au point de m’inspirer cet édito. Ça vous est sans doute arrivé d’avoir une musique qui ne vous lâche pas. C’est ce qui s’est produit pour moi avec ce reggae. La syncope à contretemps des notes s’est mise à sautiller dans ma tête, alors que je zigzaguais joyeusement entre les voitures. Cheminant ainsi, ça m’a rappelé que cette musique est également le générique du film “Un indien dans la ville“. En me rendant ce jour là dans le centre ville à vélo, je réalisais que moi aussi j’étais un indien dans ma ville. Cet air au parfum de Jamaïque s’accordait bien au rythme de mon vélo. Mon cadre en acier n’a pourtant pas été soudé dans les Caraïbes, mais j’avais l’impression qu’il vibrait comme moi, bercé par cette sorte d’insolente liberté.
Comme un indien, libre sur mon vélo, je me faufilais entre les véhicules à l’arrêt. Je bravais le regard jaloux de ceux qui me voyaient franchir le “totem” en métal surmonté d’un feu allumé au rouge. Ils ne connaissent pas le panneau M12 ces visages pâles ! À chacun sa route, chacun son chemin et chacun son rêve, chacun son destin… Je poursuivais la mienne dans les couloirs de bus, en suivant les peintures de guerre du vélo au sol qui indiquent que la paix des transports alternatifs a été signée pendant la période Covid. « Hugh ! » ce cri de guerre est sorti de ma bouche spontanément en remontant par la piste des chariots métalliques, le troupeau des voitures à l’arrêt. Il n’y a pas de doute : je suis un Indien…
Mais l’indien que je suis n’est pas fait pour vivre en ville et je préfère quand même les grands espaces. J’aime partir sur les routes à la rencontre des autres tribus de cyclistes qui cohabitent sur mon territoire. Certains autochtones se distinguent avec des guidons plats, des casques à visières et des shorts colorés : c’est la tribu des VTtistes. D’autres : les routards sont moulés dans du Lycra, courbés sur leurs mustangs. Certains encore sautent joyeusement du chemin à la route et inversement sur des vélos de gravel, ce sont les graveleux… À chacun sa route, chacun son chemin… On se croise, on se salue d’un petit signe pacifique de la main. À l’inverse des peuplades disparues dans les plaines de l’Amérique du nord, nous repeuplons nos routes avec nos vélos. Soyez vous aussi des Indiens qui partent à la conquête de ces horizons : à chacun son rêve, chacun son destin. Rejoignez la tribu de Bike Café en vous abonnant aux nuages de fumée que notre newsletter vous apportera dans votre boite mail. Bonne semaine.
Réputés confortables et résolument respirants, les produits de la marque allemande Gorewear sont conçus depuis des années pour garder au chaud et au sec, même en conditions extrêmes. Utilisatrice de longue date en course à pied comme à vélo des produits Gorewear, je vous propose un zoom et un test sur une veste imperméable, une veste d’hiver et un maillot long.
Test veste imperméable, veste d’hiver et maillot long de la marque Gorewear Ce test s’ajoute aux nombreux déjà réalisés sur Bike Café et que vous pouvez retrouver ici.Photos Jeanne Lepoix.
Veste imperméable Gorewear LUPRA 2.0 GORE-TEX
Nous sommes en quête permanente de la veste parfaite qui sera capable de nous accompagner autant sur la route que sur les sentiers et en passant par toutes les conditions météo. C’est loin d’être facile mais avec cette veste Lupra 2.0, Gorewear tente une nouvelle fois le pari en proposant une veste très polyvalente.
Le modèle Lupra est en fait le précédent modèle Endure, un incontournable qui a donc fait peau neuve. Elle est à présent conçue avec un nouveau tissu sans PFAS : le tissuGORE-TEX ePE 3 couches, qui offre une protection imperméable plus légère et plus compacte que la précédente version.
Coutures thermo-soudées parfaitement étanchesZoom sur le tissu de la veste, technique, mais avec aussi un joli aspect visuel
Sur le terrain, j’ai pu tester la veste sous des conditions météo apocalyptiques en termes de quantités de précipitations et sur de longues durées. On voit la pluie ruisseler sur le tissu extérieur et l’intérieur reste sec. Les serrages aux poignets et autour du cou font bien le travail et empêchent l’eau de pénétrer.
La veste Lupra 2.0 à l’épreuve dans des conditions dantesques normandes
Esthétiquement, la veste ne fait pas de fioritures. Look efficace, coloris sobre, la veste se porte autant sur des escapades sportives que des déplacements en ville. Les larges bandes réfléchissantes situées sur les coudes et le logo, également réfléchissant dans le bas du dos, assurent néanmoins une parfaite visibilité et sécurité du ou de la cycliste dans la nuit.
Look et coloris sobre, assez caractéristique de la marque allemande.Larges bandes réfléchissantes au niveau des coudes, extrêmement bien vu et parfaitement intégré au look de la veste.Logo réfléchissant en bas du dos
La coupe est décontractée, assez ample pour permettre une liberté dans les mouvements maximum. On sent que chaque empiècement a été étudié, préformé et placé de manière stratégique pour ne pas gêner et optimiser le confort de la personne en mouvement sur le vélo. L’ourlet est simple sur le bas de la veste et il n’y a pas d’ajustement possible à ce niveau-là. La coupe est droite.
Ourlet simple et couple droite sur le bas de la veste
La taille est légèrement grande pour moi mais elle me permet de superposer deux couches en dessous sans problème, ainsi qu’une doudoune. Méfiez-vous des tailles allemandes et prenez bien une taille en dessous.
Coupe ample mais qui permet la superposition facile des couches
La très large capuche est appréciable et permet de mettre l’intégralité du casque à l’intérieur. Le nouveau modèle de veste comprend un cordon de serrage à l’intérieur, et non à l’extérieur, afin de bien maintenir, ajuster la capuche et rendre ainsi le tout très confortable. Lorsque la tête tourne, la capuche suit bien notre direction et la visibilité est maintenue. C’est appréciable d’avoir le corps au sec mais le crâne est également, tout comme les mains et les pieds, une partie du corps se situant à l’extrémité à ne pas négliger. On sent que la marque a réalisé de gros efforts de conception sur ce point.
Grande capuche, compatible avec le port d’un casqueTirettes faciles à prendre en main
Le tissu inspire solidité et robustesse. Résistant certes, mais trop épais pour rester compact. Par ailleurs, la poche de rangement située à l’intérieur de la veste permet de la compresser et de la ranger. Le rangement n’est pas si facile et la compacité obtenue n’est pas très convaincante, je trouve. Lors des sorties où je devais ranger la veste, j’avais aussi vite fait de simplement la plier et la rouler. Le résultat est quasi similaire en termes de compacité.
Poche de rangement (situé à l’intérieur de la veste)Veste accrochée sur ma sacoche de selle, finalement autant compactable que grâce à sa poche prévue pour le rangement
Côté fermetures de la veste, j’apprécie les fermetures auto-agrippantes sur les manches qui permettent un ajustement précis même en déplacement sur le vélo. Il y a un revêtement tout autour qui permet de les prendre très facilement en main. La fermeture principale de la veste, sur le devant, est à double sens et très pratique. Les tirettes avec un revêtement en silicone ont un excellent grip et permettent d’être manipulées aisément en mouvement.
Fermeture principale à double-sens, un incontournableFermeture 100% étancheAjustement parfait des poignets grâce aux fermetures velcro
Côté rangements, la veste dispose de deux poches zippées sur les côtés et de deux poches également très grandes à l’intérieur.
Poches zippées sur les deux côtés de la vesteLes deux poches intérieures
Petits détails, mais avantages qui font la différence
Petite lanière pour suspendre la veste sans abîmer le tissu lorsque l’on ne dispose pas de cintreDos rallongé pour plus de protection en cas d’intempériesBande à l’intérieur de la capuche agrippante pour un bon maintienProtège tirette pour plus de confort au niveau du cou
Zoom sur la technologie GORE-TEX
La technologie GORE-TEX tient la promesse de garder au sec pendant des heures, d’être extrêmement durable, coupe-vent, respirant et on comprend mieux pourquoi lorsque l’on s’intéresse en détails à la technologie utilisée. Elle contient plus d’ 1,4 milliard de pores au cm² et chaque pore est 20 000 fois plus petit qu’une goutte d’eau mais 700 fois plus grand qu’une molécule de vapeur d’eau. Autrement dit, la pluie ne pénètre pas mais la transpiration s’évapore. On reste ainsi au sec quelle que soit la situation. Sur la veste Lupra testée, la membrane GORE-TEX a été améliorée et est plus fine, plus légère et plus imperméable. Elle offre également un poids réduit pour être plus confortable à porter. Elle privilégie également (d’après le site de la marque) une utilisation infime de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS).
Résumé des avantages
Protection imperméable GORE-TEX pour une garantie de maintien au sec
Très haute respirabilité
Séchage très rapide
Coupe-vent ultra efficace
Dos légèrement rallongé
Bande en silicone antidérapante sur le bord intérieur de la capuche
Dotée d’une poche de rangement pour être rangée et compressée
Capuche compatible avec un casque avec cordons de serrage pour ajustements parfaits
Bord de la capuche et col renforcés
Doublure douce au col
Forme ample qui permet une bonne liberté de mouvement
Coudes et épaules préformés pour une position plus confortable sur le vélo
Deux poches sur les côtés avec fermetures zippées
Fermetures de type velcro aux poignets
Zip de devant à double sens
Tirettes pour faciliter l’ouverture des zips
Tissu extrêmement robuste
Fabriquée à partir de matières et d’éléments recyclés
La veste Tempest Windstopper était la veste qui manquait dans ma garde-robe de cycliste assidue. Habituellement, lors des phases hivernales, je sors avec un sous maillot thermique, un jersey long et une veste coupe-vent ou imperméable par dessus si la météo est pluvieuse. Très rapidement, c’est l’étuve et je jongle avec les couches. En testant cette veste hiver Gorewear, je constate que même avec des températures très fraîches, le sous-maillot thermique suffit juste en dessous.
Une veste hiver polyvalente : chaude, respirante et coupe-vent
Certes, elle n’est pas imperméable (résiste tout de même à de petites averses) mais pour les sorties d’hiver par temps sec, elle est stupéfiante. Elle protège bien du vent et est particulièrement chaude tout en restant très respirante. La régulation de la température est étonnante avec juste une veste sur soi. L’intérieur de la veste en polaire est très agréable au toucher et la sensation de cocon est immédiate une fois la veste enfilée. On ne sent plus l’air passer. Même le col est très haut pour être bien protégé (à noter également sur cette veste : une protection sur le haut du coup pour éviter que la tirette de la fermeture éclair ne vienne créer des irritations dans le cou).
Intérieur polaire tout doux, tout chaud
L’esthétique de la veste est simple. Encore une fois, Gorewear va à l’essentiel avec des détails subtils comme le logo cousu dans le bas du dos ou les éléments réfléchissants sur les manches par exemple. Si on souhaite être encore plus visible la veste existe également dans des coloris plus flashy : orange vif ou jaune fluo.
Détail du logo cousu dans le bas du dos sur la poche centrale
Deux bandes réfléchissantes sur le coude, exactement comme sur la veste Lupra
Rappel de la technologie utilisée en éléments réfléchissants
La coupe est beaucoup plus ajustée que la veste imperméable testée et renforce la sensation de protection contre l’air et le froid. La large bande silicone sur le bas de la veste contribue aussi au bon maintien de la veste sur soi.
Bande silicone autour de la taille pour maintenir la veste
Côté emplacements pour ranger ses effets personnels, j’ai beaucoup apprécié les trois larges poches à l’arrière, la petite poche zippée pour les clés ou la monnaie, mais également l’élastique sur le dessus des trois poches qui permet de bien maintenir les éléments en place.
Les 3 poches arrières et sa petite poche zippée complémentaire
Élastiques en haut des poches pour un bon maintien des affaires contenues dans les poches
Si je devais chercher le défaut de cette veste, je dirais qu’elle n’est pas très compacte si on souhaite la ranger dans une sacoche. Si je pars sur un ultra, pas certaine que je la prenne avec moi de peur d’encombrer vite mon chargement. C’est le prix à payer pour avoir un produit chaud.
Bonne prise en main de la tirette principale en silicone
Zoom sur la technologie WINDSTOPPER
Les produits Gorewear qui portent la dénomination “Windstopper” à la fin de leur nom ont été conçus pour les jours où le temps est sec et venteux. Totalement coupe-vent tout en offrant une respirabilité prouvée, ils offrent protection et confort. Des produits qui protègent de façon plus efficace et plus polyvalente contre le vent et le refroidissement qu’il peut générer, qui gèrent mieux l’humidité et dotés de matières éco-responsables.
Résumé des avantages
Totalement coupe-vent,
Respirante
Durable
Coupe ajustée
Éléments réfléchissants
Doublure polaire chaude
Dos allongé
3 compartiments avec poche zippée sécurisée à l’arrière
Élastique antidérapant sur l’ourlet intérieur pour un bon maintien
Prix : 159.95 € / Poids : 388 grammes prix actuel 95,97 €
Parfait pour les saisons comme le début de printemps ou l’automne, ou pour les entraînements/déplacements tôt le matin, ce maillot long offre une coupe près du corps et gère l’humidité avec efficacité. Je l’ai trouvé idéal pour mes entraînements quotidiens et c’est vite devenu un maillot privilégié dans mes choix tellement il est agréable à porter. Explications.
Coupe du maillot près du corps, parfaitement aérodynamique
À la réception du maillot, je suis agréablement surprise de découvrir un maillot au graphisme bien plus original que celui auquel nous habitue la marque allemande. Les couleurs restent relativement sobres mais on sent qu’il y a eu un petit effort côté design. La graphiste que je suis apprécie ! Le mix des couleurs choisies est très réussi et l’incrustation du logo sur la fermeture éclair à la place d’un basique logo poitrine est plutôt bien vu. Si le graphisme est trop difficile à porter pour vous, il existe dans de nombreux coloris simples.
Zoom sur le pattern graphique utilisé pour le maillot
Nous sommes sur un col rond très agréable à porter mais qui ne remonte pas pour protéger le cou. Pour les sorties fraîches, il faudra prévoir un tour de cou ou un coupe-vent (avec ou sans manches) qui remonte un peu plus haut.
On note tout de suite un tissu extrêmement fin et particulièrement extensible (tissu fabriqué à partir de matières recyclées) qui s’adapte parfaitement à notre morphologie : un effet seconde peau très confortable qui limite les frottements. Ce maillot offre la liberté de mouvement d’un maillot à manches courtes, avec la protection supplémentaire qu’offrent des manches longues parfaitement étudiées en termes de longueur. Il est court mais du coup très confortable alors que j’étais repliée sur le vélo.
Soleil mais vent frais dans le Cotentin, maillot Gore parfait dans ces conditions
L’ourlet est simple sur les manches mais est efficace en raison d’un maillot déjà bien ajusté. Au niveau de la taille, par contre, on retrouve une fine bande silicone non négligeable pour éviter que le maillot ne glisse.
Ourlet simple sur les manchesÉlément antidérapant doux en silicone à l’ourlet pour maintenir le maillot en place
Bel espace de rangement comme toujours à l’arrière avec trois grandes poches bien placées et équilibrées (+ une petite poche zippée complémentaire cachée sur le côté droit).
Larges compartiments à l’arrière du maillot
Résumé des avantages
Matière très légère et extensible pour une coupe ajustée et près du corps
Tissu hautement respirant pour un séchage rapide et un confort maximal à même la peau
Fabrication à partir de matières recyclées
3 compartiments avec poche zippée sécurisée à l’arrière
Élément antidérapant doux en silicone à l’ourlet : maintient le maillot en place
La marque nordiste nous annonce la commercialisation d’un Théorème Gravel… Après la sortie en 2024 du tout nouveau cadre carbone sur le Théorème HT, voici le GR.
Photo Clément Siegfried, Origine
En mathématiques et en logique, un théorème est une assertion qui est démontrée, c’est-à-dire établie comme vraie à partir d’autres assertions déjà démontrées… Ce Théorème GR en est la preuve au travers de la philosophie dont fait preuve Origine à propos du gravel et du offroad. Ayant démontré par ailleurs ses qualités, il manquait en “hors route” une démonstration de ses capacités dans le domaine du Gravel. Avec ce modèle GR, c’est fait. “Chez Origine nous partons du principe que la pratique du Gravel est une feuille blanche sur laquelle chacun dessine l’expérience qui lui convient. Terminés les codes induits depuis des années, terminé le cuissard pour rouler sur route ou bien un short en VTT, terminées les obligations de moyenne ou d’engagement technique. Cette révolution amorcée par l’émergence du gravel est le reflet de l’inventivité de chacun, de sa capacité à dessiner sa propre pratique, selon ses envies, ses contraintes, sa localisation géographique. Nous ne soutenons pas cette philosophie, nous l’encourageons avec un enthousiasme non dissimulé, ainsi le vélo devient enfin un magnifique outil de liberté“, nous dit-on du côté Rouvignies.
Deux choix pour des multitudes de possibilités pour le Théorème GR
Dans une logique visant à ne plus imposer de limites, Origine a décidé d’ouvrir de nouvelles options de configuration à son Théorème. L’outil de configuration Origine bien connu et apprécié des ses clients est là pour encadrer vos choix. “Le configurateur indique les possibilités, qui garantissent que quels que soient vos choix, le vélo final sera toujours cohérent, efficace, fiable et sûr. Après plusieurs mois de tests, nous nous sommes assurés de la performance de l’ensemble des composants“, précise t-on chez Origine.
Le Théorème GR est décliné en deux versions :
Le Théorème GR : fibre GTO / cintre plat / fourche rigide.
Le Théorème GR Ultra : fibre GTO / cintre dropbar / fourche rigide ou suspendue.
Comme tout le reste de la gamme Origine, les vélos sont 100% configurables : taille, composants, transmission et couleur. Une équipe d’experts est à la disposition des futurs acquéreurs pour les accompagner dans leur projet 6 jours / 7, comme nous avons pu le constater lors de notre visite de l’usine Origine début 2024.
Une nouvelle fourche pour le Théorème GR
Illustration Origine
Pour ce Théorème GR, Origine a développé une fourche rigide carbone en cohérence avec ce cadre. Cette fourche a fait l’objet d’un développement de 18 mois qui a permis de trouver l’équilibre entre performance, confort et sécurité.
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