On attribue aux “flahutes” son arrivée dans les pelotons cyclistes des années 70 – 80. Cette casquette hivernale, baptisée à l’époque “casquette Belge”, est dotée de rabats sur les oreilles et d’une petite visière. L’arrivée du casque, a créé une concurrence pour réchauffer la tête des cyclistes, avec des bonnets ou autres cagoules. Pourtant elle était bien utile ma casquette belge d’antan, avec sa petite visière qui protège du vent et de la pluie. Heureusement, certaines grandes marques, lui ont redonné vie sous une forme modernisée en utilisant des textiles performants. Voici quelques exemples de produits, inspirés des pelotons d’autrefois.
Il était une fois… la casquette Belge
Je suis un affreux récidiviste, car j’avais déjà parlé de cette fameuse casquette Belge dans un article publié sur ce site en 2016. Je suis peut-être le denier défenseur de cette terminologie, avec mon camarade Yann du blog Velomane. Aujourd’hui, j’enfonce le clou ; ou plutôt cette casquette sur ma tête, en vous replongeant dans cette histoire venant du pays des “flahutes”. Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme : il faut savoir que flahute signifie flamand dans le jargon cycliste. C’est sans doute en Flandres, qu’est apparu cet accessoire vestimentaire, qui protégeait du froid la tête et les oreilles des cyclistes du plat pays. Eddy Merck et bien d’autres champions belges, la portaient à l’époque sans casque lors de leurs entraînements hivernaux.
Une autre hypothèse, suggérée par Yann, qui édite le site le Velomane vintage, serait celle de la provenance de sa confection. En effet, sur l’étiquette intérieure d’une des casquettes de sa collection marquée Campagnolo, il est indiqué « Made in Belgium ». Dans les années 70 les fabriques de bonneteries étaient nombreuses dans le nord et en Belgique… Elles n’étaient pas encore toutes parties en Chine.
L’explication restera mystérieuse, d’autant que plus personne n’appelle cette casquette ainsi. Désormais, elle porte ce nom plus banal de casquette hivernale. Dans sa conception elle est plus ajustée au crâne, afin de pouvoir se glisser facilement sous le casque, que l’on ne portait pas à l’époque.
Je n’ai pas gardé mes casquettes belges d’autrefois, alors j’ai fait l’acquisition de cette belle casquette Rapha, que je glisse son mon casque (ou pas, si je veux jouer les “easy rider” comme avant), dès qu’il fait très froid.
Voici les modèles, qui s’inspirent de cette casquette belge, que j’ai repérés sur certains sites… Mon choix n’est pas exhaustif, vous en trouverez sans doute d’autres ailleurs.
Café du Cycliste
Conçue pour les sorties par temps froid ou par grand vent, cette casquette est une version moderne de la traditionnelle casquette d’hiver. Fidèle à ses racines « flahute », un soin particulier a été apporté à sa conception pour vous protéger efficacement des éléments.
Composée de trois couches, cette casquette dispose d’une membrane intérieure coupe-vent, résistante à l’eau et respirante. Sa face extérieure en mélange de mérinos lui apporte l’élasticité nécessaire pour s’adapter parfaitement à votre tête et son profil affiné vous permet de la porter sous un casque.
Caractéristiques
- 22% mérinos | 60% polyester | 11% polyurethane | 7% elastane
- taille unique
- fabriqué en Italie
- 3 couleurs
Prix : 50 €
SMS Santini
Combattez l’hiver avec élégance. La casquette hivernale (appelée bonnet chez Santini), stylée en laine polaire Blizzard permet de garder la tête au chaud sous votre casque. Avec des oreillettes chaudes et confortables en tissu Pixel pour bien couvrir votre tête. Elle est complétée par un design rétro-réfléchissant, pour une plus grande visibilité par faible lumière.
Caractéristiques
Température d’utilisation +0/+10
Thermopolaire BLIZZARD
- Couleur : noir
Prix : 45 €
Rapha
Le Peaked Merino Hat est là pour empêcher les rafales de pluie automnale de larder votre visage, le soleil rasant du milieu de l’hiver de vous éblouir et le vent frais du début du printemps de vous glacer les os. L’entrainement hivernal n’est pas censé être facile, mais ce ne doit pas non plus être un test de survie. Fabriqué en laine mérinos isolante et hautement respirante, avec une couche de tissu léger et coupe vent à l’avant et un empiècement sur la nuque destiné à passer confortablement sous un casque, pour vous garder au chaud sans effet de surchauffe. Les caches-oreilles empêchent le froid de saisir les oreilles vulnérables et la visière courte est inspirée de celles des traditionnelles casquettes de cyclisme.
Caractéristiques
- Laine mérinos isolante assurant un transfert optimal de l’humidité
- Mérinos de Nouvelle-Zélande ; 95 % laine mérinos – 5 % nylon
- 2 couleurs : noir et navy
Prix : 45 €
Castelli
Voilà une casquette de cyclisme à la forme traditionnelle qui offre chaleur et protection contre l’eau grâce au tissu Nano Flex 3G de Castelli. Elle est confortable, portée sous un casque avec un encombrement minimal, tout en offrant une sensation de chaleur pour les sorties par temps froid. Cette casquette offre un haut niveau de chaleur, en particulier lorsque les températures sont proches de zéro et pour les cyclistes qui ont tendance à beaucoup transpirer et qui ont besoin de la respirabilité du tissu Nano Flex.
Caractéristiques
Casquette de forme traditionnelle, réalisée en tissu Nano Flex 3G pour une chaleur extensible et des propriétés déperlantes
Protection rabattable sur les oreilles
Prix : 39,95 €
Decathlon
Decathlon démocratise l’utilisation de la laine Mérinos. Cette casquette en laine le démontre. Elle vous protégera du froid lors de vos sorties. Elle est assez fine, pour pouvoir se porter sous votre casque. Roulez avec style tout en étant protégé du froid.
Caractéristiques
- Tissu principal : 78% Laine, 15% Polyamide, 7% Élasthanne / Empiècement : 85% Polyamide, 15% Élasthanne
- 2 couleurs : noir ou kaki
Prix 20 €
Ekoï
Cette casquette de vélo thermique spécialement conçue pour l’hiver se porte sous le casque et permet de garder la tête au chaud dans des conditions extrêmes (froid, vent et pluie) jusqu’à 0°C.
Caractéristiques
- Coutures plates.
- Taille unique.
- 92% fibre polyester – 8% élasthanne.
Prix : 29,99 €
Ha ! ha ! Patrick ! Qui porte encore ces anciennes casquettes aujourd’hui ? Les très vieux cyclistes que je croise parfois… Pour l’histoire, quelques photos en montrent dès les années 60 (Rik Van Looy, Julio Jimenez…).
Selon un catalogue de 1988, elles valaient 32 ou 47 F selon qu’elles étaient doublées ou non.
Comme toi, je porte toujours les miennes (de vieux modèles).
J’ai déjà eu un “pet au casque” après une rencontre fortuite et un peu violente avec un jogger en sens inverse sur une piste cyclable et j’ai dû jeter mon casque avec une casquette même belge aurais-je pu vous écrire ces mots ? Non je recommande vivement le casque avec ou sans casque dessous.
Philippe
Je suis d’accord Philippe, je ne fais pas du prosélitisme anti-casque en ayant pour ma part cassé 3 😉 en 5 ans … Une belle série de fractures et une entorse cervicale. Disons que par moment, étant cycliste à une époque où nous n’en portions pas, je m’autorise quelques libertés. En gravel : jamais, en sortie route en groupe : jamais, sorties longues avec de belles descentes : surtout pas … Là c’était pour l’article dans un contexte : seul sur de petites routes de vignes que je connais par coeur … Je conseille bien sûr à tous de porter un casque : je ne suis pas un exemple 😉
Patrick tu avais fait un podast avec vera cycling. Elle aussi elle propose ce genre de casquettes, la chapkapette !
Oui Alex je connais bien Céline et sa production … je possède 2 de ses créations. La Chapkapette n’est pas dans l’esprit de la casquette belge d’autrefois. Elle s’inspire de L’ouchanka qui est un chapeau traditionnel russe ou nordique, en fourrure, muni de parties rabattables qui peuvent couvrir les oreilles et la nuque.
Bonjour,
toujours cette éternel casque ou sans casque la liberté c’est a chacun de voir
pour ma part l’hiver c’est casquette Blelge obligatoire ancienne ou récente et sans casque
smolly
Ah Ah … vive la caquette Belge, même dans les Bouches-du-Rhône
Ah Ah … vive la casquette Belge, même dans les Bouches-du-Rhône
en Franche-Comté c’est impératif c’est même d’utilité public …