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Eurobike 2015 : kolossal

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L'accueil du Messe de Friedrichshafen - ©Track & News

KOLOSSAL … c’est le mot qui me vient spontanément à l’esprit pour qualifier ce que nous avons découvert Eric et moi à Friedrichshafen où nous avons vécu notre premier Eurobike. Ce salon réunit chaque année des milliers de visiteurs et c’est désormais une référence mondiale pour le marché du vélo. Les trois premiers jours (26, 27 et 28 août) sont réservés aux visiteurs professionnels et aux journalistes et le samedi le salon accueille le grand public. Cette année l’Eurobike a attiré 45 870 visiteurs “pros” et 20 730 “mordus” de vélo qui sont venus le samedi découvrir les 1350 exposants représentant 53 pays.

L'accueil du Messe de Friedrichshafen - ©Track & News
L’accueil du Messe de Friedrichshafen – ©Track & News

Le lieu où se déroule l’événement est gigantesque … il s’agit du “Messe” : 85 000 m2 avec 12 halls d’exposition aux toits arrondis façon hangars aéronautiques. Son architecture bois et verre est intégrée au site à proximité de l’aéroport de Friedrichshafen et d’une forêt. Les déplacements entre les halls sont faciles et se réalisent sur de courtes distances.

Les hébergements sont nombreux mais un événement comme l’Eurobike a vite fait de saturer les “nuitées” disponibles dans les hôtels et les différents hébergements. On retrouve des visiteurs qui dorment dans leurs véhicules, dans les campings et même à la belle étoile car cette année le temps était particulièrement clément. Coup de chance Eric a trouvé une location chez l’habitant à deux pas du “Messe”. Le matin nous avons pu aller courir à 7 h dans la forêt avoisinante avant d’affronter nos deux journées marathon dans les allées de l”Eurobike.

Densité et nouveautés

Arrivés le mardi soir nous étions invités à une soirée presse par la société Boa dans un lieu très sympathique au bord du lac de Constance. Nous y avons rencontré nos amis de Vélo vert et du Cycle et croisé de nombreux médias du milieu cycliste. Cette agréable soirée était une excellente façon d’aborder la suite qui allait s’avérer copieuse.

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Une belle façon de commencer notre séjour : une soirée organisée par Boa aux bords du lac de Constance – ©Track & News

Le mercredi matin après notre petit footing matinal c’est à pied que nous nous sommes rendus à l’Eurobike. Pour ma part je pensais que des journées professionnelles nous permettraient de déambuler tranquillement dans les allées pour discuter avec les exposants … Et bien non pas du tout, car dès l’ouverture les allées étaient noires de monde et comme des “morts de faim” les professionnels avides de questions assaillaient de toutes parts les représentants des marques. Difficile de trouver des interlocuteurs disponibles pour poser nos questions et obtenir des explications sur les nouveautés que nous découvrions. La densité des produits et les nouveautés rendaient le parcours de nos découvertes chaotiques et opportunes.

À l'ouverture 8 h 30 il y avait déjà foule dans les allées du salon - ©Track & News
À l’ouverture 8 h 30 il y avait déjà foule dans les allées du salon – ©Track & News

Dans cette foule nous avons pris notre rythme guidés par des thèmes auxquels nous avions pensé pour notre lectorat. En gardant les yeux éveillés sur les nombreuses nouveautés nous avions quelques dossiers à préparer : gravel, tenues féminines, vélos de route, vélos électriques, … On réservera  le VTT pour le Roc d’Azur où nous aurons peut-être plus de recul sur les nouveautés du marché français pour 2016.

On a vu …

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Le superbe gravel Slate de Cannondale avec une lefty à débattement court … ©Track & News

En suivant la piste de nos thèmes nous avons observé l’arrivée discrète encore mais remarquée du Gravel … De nombreuses marques présentaient des produits pour aller sur le gravier. Vélos, équipements, roues et pneus, …

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Un superbe gravel chez Scott à l’essai bientôt sur T&N – ©Track & News

Nous avons rencontré les représentants des marques qui nous ont expliqué les différents positionnements tantôt VTC tantôt cyclo-cross. Après les États-Unis où cette pratique “cartonne” l’Europe s’y intéresse et particulièrement la France où nous possédons de superbes terrains pour cette pratique. Nous avons également observé l’évolution des pneumatiques adaptés aux chemins tout en restant efficaces sur route. Affaire à suivre sur T&N avec des essais de vélos et de matériel à suivre dans les prochains mois.

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Un large choix de pneus pour gravel selon que vous allez sur des chemins rapeux ou plus sages – ©Track & News

Côté femme … mesdames vous ne serez plus habillées comme des hommes. De nombreux fabricants de textiles créent des designs très féminins et pas forcément “rose barbie”. Nous allons constituer un dossier sur ce thème et l’on pourra vous faire découvrir des choses très intéressantes allant du style “haute couture” jusqu’à celui de la cyclosportive classe.

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Vu sur le stand d’Andrea Tafi la marque belge Jade propose des tenues “haute couture” – ©Track & News

L’électrique … ce salon a été sans conteste celui du vélo électrique sous toutes ses formes. L’urbain semblait évident mais il convient de constater une grosse percée dans le monde du VTT et du Fat … Toutes les marques motorisent des montures qui vont permettre à certains pratiquants à court de forme de s’attaquer aux chemins de montagne. Le parc location de ces vélos connaît une très grande progression et les offres s’élargissent. La tendance est à l’intégration “propre” de ces systèmes qui ne font plus qu’un avec le vélo. La batterie et les câbles sont adaptés au design et à l’ergonomie. L’arrivée de Shimano dans le domaine de la motorisation va créer une dynamique de concurrence qui fera progresser ce marché.

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Intégration est le maître mot pour le vélo électrique du futur – ©Track & News

Vélos de route … carbone / alu / acier le choix des cadres est vaste et la cohabitation de ces matériaux est toujours d’actualité. A suivre prochainement notre dossier sur le choix de son cadre parfois difficile à faire.

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Un vélo aventure en tubes d’acier Colombus chez les allemands de Bombtrack – ©Track & News

Vélo urbain … à l’exemple du Canyon “commuter” les marques évoluent vers des vélos élégants et pratiques pour les déplacements urbains. L’intégration de l’éclairage, le moyeu multi-vitesses, la transmission par courroie et les freins à disque font leur apparition sur des vélos au look épuré.

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Le Canyon Commuter ©Track & News

Accessoires … l’Eurobike est le lieu où l’on peut voir les derniers gadgets tendance comme les accessoires les plus élaborés. Sram présentait son dérailleur sans fil.

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Un hall réservé à la présentation des awards de l’Eurobike 2015 – ©Track & News

Les “awards” de l’Eurobike récompensent les plus belles idées comme celle du radar de sécurité proposé par Garmin, les chambres à air de Schwable ou encore ce porte-bagages arrière que nous avons vraiment trouvé astucieux car en 2 secondes il devient un support pour garer votre vélo.

Sonnettes ... vous avez le choix - ©Track & News
Sonnettes … vous avez le choix – ©Track & News

Après ce petit article en guise de mise en appétit nous vous promettons de beaux sujets dans les jours qui viennent … un peu de patience pour que l’on “digère” la masse d’informations et les documents que nous avons ramenés … Kolosssssssal

Compteur Cycle Polar V650 : un bon début !

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Après un retour très réussi en 2014 dans le monde de la course à pied et du multisport avec deux montres, respectivement la M400 et la V800, Polar se repositionne cette année sur le marché du vélo. La démarche est identique, deux modèles sont mis sur le marché : le compteur GPS V650, disposant d’un écran tactile couleur et d’un fond cartographique (annoncé pour les semaines à venir) et le M450, plus petit, possédant un écran monochrome, des boutons et pas de fond cartographique.

Testé depuis plusieurs mois, le compteur V650 est une vraie réussite même s’il reste perfectible et qu’il ne dispose pas encore de toutes les fonctionnalités annoncées. Polar nous a habitué depuis la sortie, l’an dernier,  de la montre V800 à mettre régulièrement à jour les logiciels internes de ses produits pour apporter de nouvelles vraies fonctionnalités, nous pouvons donc leur faire confiance pour faire évoluer le V650 afin qu’il réponde entièrement aux besoins utilisateurs.

Découverte du produit

Polar V650 - crédit @ Track & News
Polar V650 – crédit @ Track & News

Dans la boîte d’emballage

On retrouve l’essentiel pour démarrer, le compteur GPS V650, une ceinture cardio pour la version HRM, un support guidon, un câble USB.  Les capteurs de cadence et de vitesses sont en options. Le guide de démarrage rapide permet de débuter avec le V650.

Fonctionnalités, capacité et autonomie

  • Fréquence cardiaque
  • GPS
  • Altimètre barométrique
  • Entraînement par verrouillage de zone : Fréquence cardiaque ou Puissance
  • Fond cartographique à venir
  • Led frontale (permet d’être vu dans les tunnels mais pas d’éclairer le sol)
  • Résistance à l’eau : IPX 7
  • Ecran tactile d’une taille de 2,8 pouces (7,1 cm de diagonale)
  • Poids : 120 g
  • Dimensions : 150 x 63 x 21 mm (Longueur, largeur et épaisseur)

L’autonomie annoncée est de 10 h, largement sous-estimée selon mes observations. Avec l’utilisation du capteur GPS, du cardio-fréquencemètre, des capteurs de vitesse et de pédalage, j’ai constaté une consommation de l’ordre de 25 à 30 % pour 5 h à 5 h 30 d’enregistrement. Après trois mois d’utilisation, je dirais que l’autonomie est plus proche de 15 h que de 10 h…

Prise en main

Lors de la première mise en route du V650, un enchaînement d’écran permet de configurer rapidement et simplement son compteur. Tout se fait à l’aide de l’écran tactile, les deux boutons dont disposent le V 650 sont dédiés principalement à la mise en route et à l’arrêt de l’appareil et la mise en route et à l’arrêt de  l’enregistrement d’une activité.

Par défaut, le compteur n’est couplé à aucun appareil extérieur, capteur de fréquence cardiaque notamment. Cette opération est également très simple à réaliser.

A noter qu’il n’est pas nécessaire de disposer d’ un ordinateur et d’une connexion internet pour configurer le V650, mais comme il est de coutume désormais avec ce type d’appareil, il est tout de même fortement recommandé de faire une mise à jour du logiciel interne pour assurer un fonctionnement optimal. Ces mises à jour sont indispensables pour disposer des dernières corrections de bug et des nouvelles fonctionnalités. Cela se fait très simplement avec le logiciel Flow Sync (link download), à installer sur son ordinateur.

Pour les autres réglages, ceux relatifs aux champs de données à afficher sur le V650 lors de l’enregistrement d’une activité, tout se passe sur le compteur. Le nombre de données étant conséquent, afin de sélectionner toutes celles dont vous avez besoin le mieux est de se référer au manuel utilisateur. Il est impossible pour l’instant de modifier les champs de données sélectionnées après le démarrage d’une activité.

Enfin, l’installation du support vélo sur la potence ou le guidon est très simple et le maintien du V 650 est très efficace, assurant une stabilité maximum au compteur et aucune vibration parasite.

Les tests

Testé pendant près de trois mois pour du cyclisme sur route essentiellement, j’ai eu le temps de faire le tour de la question, de découvrir les astuces du V650 et aussi ses petites imperfections. Le compteur peut être associé à quatre vélos différents (route, vtt, home-trainer par exemple).

Polar V650 - crédit @ Track & News
Polar V650 – crédit @ Track & News

Après avoir mis en route le V650, le compteur cherche les différents capteurs couplés et procède également à la localisation satellite.

L’accroche satellite par le V650 peut prendre quelques dizaines de secondes si c’est une première utilisation. Puis, une fois la position des satellites déterminée, celle-ci est alors mémorisée pour une accroche beaucoup plus rapide pour les utilisations futures. La mémorisation n’est toutefois pas efficace si le GPS n’est pas utilisé régulièrement. Dans ce cas, pour accélérer le processus, quoique déjà assez rapide, il est possible de mettre à jour les positions satellites en utilisant Flow Sync, cela nécessite une connexion internet et un ordinateur.

Le démarrage d’un enregistrement est extrêmement simple, un clic sur le bouton rouge suffit. Après quelques minutes, c’est le calibrage automatique de l’altitude qui est effectué par le V650, un mixte entre altimètre barométrique et donnée GPS permet cet étalonnage automatique. Si la valeur est erronée ou diffère de celle indiqué par une référence, alors le calibrage peut se faire manuellement à tout moment.

L’accès aux différents écrans de données se fait tout simplement en balayant l’écran tactile, dans les deux sens, de la droite vers la gauche et de la gauche vers la droite, ce qui permet d’accéder rapidement à n’importe quelle donnée. L’ergonomie est vraiment excellente, les données sont affichées très clairement, c’est un point fort du V650.

Les premiers tests ont effectués uniquement avec les capteurs intégrés :  GPS et altimètre barométrique. Puis dans un second temps j’ai ajouté un capteur de cadence de pédalage et un capteur de vitesse (compte tour de roue). Ce dernier prend le relais sur la donnée GPS pour toutes les mesures de distance et de vitesse et permet également d’accéder à la mesure de la pente « instantanée ». En effet, la distance mesurée avec le capteur de vitesse est beaucoup plus précise et régulière que ne l’est celle donnée par le capteur GPS. Couplé avec la variation d’altitude de l’altimètre barométrique, très fiable, la pente est alors calculée assez précisément.

La donnée GPS

Ce capteur donne accès à un certain nombre d’informations : vitesse instantanée, distance parcourue et évidemment la position géographique. La précision de la position donnée par le GPS influe donc sur toutes ces mesures, Polar donne une précision de +/- 2% pour la distance et de +/- 2km/h pour la vitesse.

Distance mesurée

Contrôle de mesure traditionnel, la distance est prise entre deux points kilométriques marqués au sol sur une voie verte. Aucune surprise, c’est conforme aux attentes.

Polar V650 - Mesure de distance avec le GPS - crédit @ Track & News
Polar V650 – Mesure de distance avec le GPS – crédit @ Track & News

Qualité de la trace

Globalement la trace est d’excellente qualité, seules quelques petites erreurs sont à noter, qui surviennent en général sur des virages en épingle, la trace croise là où elle ne devrait pas… Bref,  le V650 est très précis dans sa géolocalisation et l’arrivée du fond cartographique devrait permettre de se balader sans se perdre.

Polar V650 - Qualité de la trace GPS (haut gauche : passage sur un pont; haut droite, lacets; bas gauche, pauses; bas droite, une erreur du GPS dans une épingle) - crédit @ Track & News
Polar V650 – Qualité de la trace GPS (haut gauche : passage sur un pont ; haut droite, lacets ; bas gauche, pauses ; bas droite, une erreur du GPS dans une épingle) – crédit @ Track & News

L’altimètre barométrique

Sa présence est un gage de précision pour la mesure de l’altitude, à condition toutefois que le calibrage soit effectué correctement. Durant tous mes tests, soit près de 1500 km parcouru, cela fut le cas hormis pour une ou deux séances pour lesquelles j’ai corrigé l’altitude en la calibrant manuellement.

Polar V650 - Données altimétriques : Gauche : Pente (% ou degré) - VAM (Vitesse Ascensionnelle Moyenne) - Dénivelés positif et négatif - Droite : Altitude instantanée et pente - crédit @ Track & News
Polar V650 – Données altimétriques : Gauche : Pente (% ou degré) – VAM (Vitesse Ascensionnelle Moyenne) – Dénivelés positif et négatif – Droite : Altitude instantanée et pente – crédit @ Track & News

La précision sur la mesure est, selon Polar, de +/- 20 m, et est conforme à mes observations. Quant à la mesure des dénivelés cumulés, positif et négatif, la résolution est de 5m. Les mesures observées sont également conformes à celles mesurées avec d’autres appareils disposant d’un altimètre barométrique ( Suunto Ambit 2 ). A noter que le D+ est souvent supérieur au D- sur des parcours en boucle, de quelques mètres, 5 minimum ( correspondant à la résolution du dénivelé ) à 25-30 m maximum, rien d’aberrant.

La mesure de la fréquence cardiaque

La réputation et le savoir-faire de Polar en matière de mesure de fréquence cardiaque n’est plus à faire … Cela se vérifie sur les écrans de données, zone de fréquence, fréquence cardiaque instantanée, les données sont stables, précises et l’affichage est tout simplement parfait.

NB : La précision du cardio est de +/-1% ou 1bpm (battement par minute), la plus haute de ces deux valeurs est retenue.

Polar V650 - Données cardiaques (haut, temps cumulé passé dans chaque zone) - crédit @ Track & News
Polar V650 – Données cardiaques (haut, temps cumulé passé dans chaque zone) – crédit @ Track & News

Les autres capteurs

Cadence et Vitesse

J’ai associé deux capteurs externes le capteur de vitesse et le cadence-mètre. Les deux sont en option, vendus séparément ou groupés.

Polar V650 - Capteurs de vitesse et de cadence de pédalage - crédit @ Track & News
Polar V650 – Capteurs de vitesse et de cadence de pédalage – crédit @ Track & News

Le minuscule aimant associé au capteur de cadence se fixe sur la manivelle gauche avec un peu de scotch, Polar n’a vraiment pas été inspiré sur ce coup là, l’aimant est vraiment trop faible… Il ne faut pas hésiter à utiliser un autre aimant, sinon la donnée de cadence de pédalage risque d’être assez aléatoire ( capte, capte pas ). RAS en ce qui concerne le capteur de vitesse, l’aimant qui se fixe sur un rayon est digne de ce nom.

Quand tout est installé, il faut coupler les deux capteurs Bluetooth® Smart au compteur et ajouter les champs de données aux différents écrans si nécessaire. Le capteur de vitesse prend le relais sur la donnée GPS pour les mesures de distance et vitesse, de plus il est utilisé pour calculer la pente ou l’inclinaison. Pour cette donnée, Polar donne la valeur en degré ou pourcentage, pour changer l’unité il suffit de cliquer sur la donnée affichée.

Polar V650 - Pente (montée) exprimée en % ou en degrés - (crédit @ Track & News
Polar V650 – Pente (montée) exprimée en % ou en degrés – (crédit @ Track & News

Le triangle rouge dans le coin bas à droite des champs de données est significatif d’une superposition d’informations, pour la fréquence cardiaque par exemple cela peut se traduire par

Puissance

Polar travaille avec la société Look pour fournir des capteurs de puissance montés sur l’axe de chacune des pédales Kéo, un moyen efficace de fournir la puissance développée par chaque jambe et définir l’équilibre droite/gauche. Un outil réservé ( vu le prix, 1699,90 € ) aux personnes dont le cyclisme est pratiqué en compétition. Je n’avais pas à ma disposition de capteur de puissance.

Entraînement

Je m’attendais à trouver de quoi planifier un entraînement, en utilisant des critères comme la cadence de pédalage par exemple, la fréquence cardiaque ou encore la puissance. Mais pour l’heure rien n’est proposé par Polar, mise à part la possibilité de verrouiller une zone de fréquence cardiaque ou de puissance durant l’activité. Des alertes et codes couleurs nous indiquent la sortie de la zone.

Les fonctionnalités avancées pour gérer un entraînement devraient arriver. Pour mémoire Polar, lors de la sortie de la montre multi-sports V800 n’avait pas inclu immédiatement les métriques de natation, il a fallu attendre quelques mois pour en bénéficier mais la fonctionnalité livrée était à la hauteur des attentes.

Polar V650 - Entraînement : Verrouillage de zone de Fréquence Cardiaque (gauche dans la zone, droite hors zone, alerte visuelle et sonore) - crédit @ Track & News
Polar V650 – Entraînement : Verrouillage de zone de Fréquence Cardiaque (gauche dans la zone, droite hors zone, alerte visuelle et sonore) – crédit @ Track & News

Analyse des données

Le compteur V650 conserve un historique des séances ( Polar annonce 30 h d’enregistrement conservé, la limite est fonction de la langue choisie, pour ma part j’ai noté plus de 45 h d’enregistrement ). Pour chaque séance un résumé est disponible indiquant, la durée, la distance, les fréquences cardiaques max et min, ls vitesses max et moyenne, les calories et % de graisse consommés pour ceux que ça intéresse, ou encore toutes les données altimétriques, les temps passés dans chaque zone de fréquence, etc.

Polar V650 - Résumé d'une séance - crédit @ Track & News
Polar V650 – Résumé d’une séance – crédit @ Track & News

Pour conserver plus longuement le détail de chaque séance ou récupérer la trace GPS, il faut transférer ses données sur l’interface web Polar Flow en utilisant Flow Sync. Le compteur conserve toutefois le cumul des activités.

Polar Flow permet une analyse fine de ses  activités, l’interface est très claire, dépouillée et les graphiques interactifs permettent d’affiner au mieux son analyse.

Polar V650 - Interface web Polar Flow - Détail d'une séance - crédit @ Track & News
Polar V650 – Interface web Polar Flow – Détail d’une séance – crédit @ Track & News

Les séances peuvent être exportées vers d’autres logiciels en utilisant les formats de fichier GPX, TCX ou CSV.

Les plus

  • Précision des données
  • Alti barométrique
  • Simplicité d’usage
  • Lisibilité (même en plein soleil je n’ai pas été gêné)
  • Ergonomie
  • Taille d’écran
  • Tactile
  • Autonomie

Les moins

  • Pas de planification d’entraînement
  • Pas de navigation le long d’un parcours ( la cartographie devrait être disponible sous peu )
  • Pas de modification des champs de données après démarrage de l’activité
  • L’aimant vendu avec le capteur de cadence n’est vraiment pas terrible

Conclusion

Utilisé pendant 3 mois,  le compteur V650 m’a convaincu sous bien des aspects. En premier lieu et dans la continuité des précédents « « nouveaux » produits Polar, en l’occurence les montres V800 et M400, la simplicité d’usage et l’ergonomie du V650 sont excellentes. L’écran tactile, sur un compteur vélo de ce format, est complètement adapté à l’usage, il y a toutefois quelques habitudes à prendre (fonction verrouillage) pour éviter de modifier intempestivement certains réglages lorsque l’appareil est allumé et mis dans une poche, lors d’une pause par exemple. La lisibilité des données est également un argument de poids, la taille des caractères est grande… La quantité de données affichée sur un même écran est un confort très appréciable.

Le Polar V 650 dispose d’un capteur GPS et d’un altimètre barométrique intégré, il peut être couplé avec d’autres capteurs équipés de la technologie Bluetooth® Smart : cadence-mètre, ceinture cardio, capteur de vitesse ou encore le capteur de puissance Look Kéo Power.

Le produit évolue, Polar proposera sous peu l’affichage d’un fond cartographique Open Street Map, un premier pas qui, espérons-le, sera suivi d’autres actions comme la possibilité de transférer des parcours planifiés sur l’appareil.

Le V650 est également très bien positionné au niveau prix compte tenu de ses spécifications, à 219,90 € sans ceinture cardio et 269,90 € avec la ceinture cardio.

Enfin, Polar a annoncé en début d’été la sortie d’un autre modèle de compteur vélo, le M450 (voir article et test à venir), plus petit, avec un écran monochrome, des boutons et pas de fonds cartographiques. Deux modèles V650 et M450 qui se distinguent très nettement donc malgré une différence de prix pas si conséquente (60 € entre les deux modèles). Pour faire son choix entre ces deux produits, le besoin ou non de la cartographie est un bon critère de sélection !

Nous suivons avec attention les mises à jour Polar pour tester en grandeur nature, dès que possible, la fonctionnalité de cartographie du V650…

Prix publics

  • V650, avec ceinture cardio : 269,90 €
  • V650, sans ceinture cardio : 219,90 €
  • Kit capteur de cadence de pédalage : 44,90 €
  • Kit capteur de cadence de pédalage et de vitesse : 69,90 €
  • Capteur de puissance – pédales Kéo Power : 1699,90 €

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Sorties de route … Gravel Ride

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Notre ami Jean-Denis est devenu fan de vélo Gravel … Ses parcours sur les “graviers” se situent du côté de Fitou et il ne manque pas une occasion de nous faire partager ses découvertes sur son site. Je suis sûr qu’elles vous feront, comme à moi, apprécier ces randonnées typées “sorties de route” …

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Le Gravel Canyon fait une pause devant cette porte qui se situe à Garrieux, en face de la chapelle.

Allez visiter son site et vous trouverez un tas de balades pour rouler nature si vous êtes dans la région … Voici un exemple qui vous donnera envie …

Le Gravel de L’étang De Salses

C’est un parcours de 42 Km avec 277 m de D+ sans aucune difficulté majeure. Il longe l’étang de Salses et passe un peu dans les terres. En dehors de la beauté du paysage son avantage est d’être peu impacté par la Tramontane.

Le départ se fait des Cabanes de Fitou devant le petit parking en direction du village. Juste après le pont de l’A9 prendre à gauche le chemin du Vigné. A 1,5 km prendre la piste à gauche pour rejoindre le chemin au 3ème kilomètre. Là encore à gauche vers Port Fitou puis un peu plus loin à droite pour faire une boucle sur les travers de Pédros. On revient sur Port Fitou en traversant la D6009. Traversez le hameau vers le sud pour passer dans la pinède et suivre le chemin qui longe la voie ferrée.

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À la sortie de Port Fitou Étang de Leucate au Km 6

À 9,6 km après la pisciculture passez par le tunnel à droite pour traverser la D900 (c’est son nom dans les P.O.) et passez sous l’autoroute. À hauteur de Font d’Estramar  (vous pouvez faire un petit arrêt pour voir le gouffre sur la droite) vous tournez à gauche pour vous prendre un petit coup de cul à 11% (c’est court). Vous continuez sur la piste en longeant l’A9 pour repasser dessous et revenir sur la D900.

À 12,9 km, quittez la route pour prendre la piste juste avant l’hôtel Casa Nova. Vous allez jusqu’à la voie ferrée que vous longez jusqu’au village de Salses. Vous le traversez en direction de St Hyppolite jusqu’au rond-point à 15,7 km. Vous prenez à gauche sur la route de l’Anse de la Roquette. Vous allez jusqu’aux baraques des pêcheurs (vous pouvez y faire un tour, c’est un cul de sac).

pecheurs
Le hameau des pêcheurs de Salses Km 20

Une fois là-bas vous revenez sur vos pas sur quelques hectomètres et au km 20,2 prenez la piste à gauche. Au kilomètre 21,8 prendre à gauche vers Garrieux pour admirer la belle chapelle.

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La chapelle de Garrieux

Ensuite à droite jusqu’au transformateur à 22,5 km. Là vous êtes dans les vignes et vous prenez à droite pour revenir vers Salses ; c’est là que vous allez avoir le vent de face jusqu’au km 25.

Vous reprenez un bout de parcours de tout à l’heure jusqu’au Km 25,2 où vous tournez à gauche pour longer la D900. Au carrefour Km 26,1 prendre la piste à droite vers l’étang. Vous suivez le chemin à travers les marais, et les vergers pour revenir sur la D900 au Km 29. Vous prenez la route vers Fitou. Vous roulez dessus jusqu’au Km 31,2 où vous prenez à droite et après le passage à niveau à gauche sur la piste qui longe la voie ferrée. Vous revenez en sens inverse vers Port Fitou. Vous traversez la D6009 (c’est son nom dans l’Aude) en face vers le village de Fitou. À l’entrée vous attend un petit raidar… à 12%. Dans le bourg prendre à droite vers les Cabanes.

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Une « aiguille d’eau douce » dans le marais Km 30

Juste avant le moulin au Km 39,9, tournez à gauche sur la route du stade et de suite à droite sur le chemin qui descend. Faites la boucle et revenez sur la route en prenant à droite. Après le pont de l’A9 au Km 41,2, tournez à droite pour prendre le chemin qui longe l’A9 et vous ramène vers les Cabanes et votre point de départ.

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Les parcours de Jean-Denis sont sur Openrunner

Vous pouvez visualiser la carte sur ce lien : http://www.openrunner.com/index.php?id=5101516

Rendez-vous sur le site de Jean-Denis pour d’autres Gravel Ride

Notre petit tour du Luberon en Gravel

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Nos vacances dans le Luberon tombent à pic pour un essai de Gravel mis à notre disposition par Giant. J’avais déjà apprécié ce massif lors d’un séjour précédent tant pour ses sentiers pédestres parfois assez aériens que pour le circuit cyclo qui en fait le tour. Les circuits vtt sont plus réduits et vraiment trop techniques.

Après quelques articles sur le sujet Gravel nous avions envi d’en démontrer l’un des usages .. Pourquoi un Gravel ? À quoi ça sert ? .. Vélo supplémentaire, vélo rando, mulet, … ? … Autant de questions dont vous ne trouverez par forcément les réponses dans cet article mais ce qui est sûr c’est que ce vélo de graviers nous ouvre des horizons nouveaux et notre rando dans le Luberon en est la parfaite illustration.

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Le parcours

Le parcours a été concocté en s’appuyant sur les précédentes vacances. C’est un subtil mélange de terrains différents sur lesquels nous mesurerons aussi les limites du Gravel. Pour le mettre au point nous sommes partis du circuit cyclo classique du Luberon qui sera largement agrémenté de variantes ‘graviers’ et comme toujours c’est la TOP 25 IGN et Openrunner qui s’imposent pour préparer un premier parcours sur papier et sur écran.

Nous avons tout de même mouillé le maillot (Track & News) avec Patrick pour effectuer sa réalisation complète que nous vous invitons à suivre dans cet article. N’ayant pas à notre disposition 2 vélos de Gravel nous avons tourné avec le Anyroad que Giant a bien voulu nous prêter à nouveau et le VTT Lapierre de Patrick … Nous avons échangé en cours de route nos montures pour apprécier les différences entre ces deux types de vélos.

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Voir le parcours sur Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=5093456

La boucle est de 57 km pour une grande part sur des chemins, single ou route fermée à la circulation, le dénivelé positif est de 1244 m. On pourra se repérer en grande partie en suivant le fléchage fort bien fait du circuit cyclo tour du Luberon complété par le balisage GR / PR en jaune parfois en orange et blanc/rouge.

Le point de départ que nous avons choisi se situe à Oppède village. Quelque soit le sens choisi pour effectuer la boucle à partir de ce lieu, ce départ aura l’avantage de ne pas nous faire attaquer immédiatement le gros dénivelé qui conduit sur la route des crêtes à quelques 700 m d’altitude (Oppède se situant à 200 m). Dans le sens Oppède vers Maubec, la route des Crêtes, fortement dégradée, sera prise en montée. Ce sens sera plus facile car la montée vous permettra de gérer tous les pièges que présente cette partie “défoncée”  alors que la descente sera plus risquée.

Le circuit est “garantit avec vues”. Sur les crêtes et par temps clair on apercevra vers le nord le Mont Ventoux et tous les villages épars du plateau du Vaucluse : Gordes, Fontaine de Vaucluse. À l’ouest on découvrira les Alpilles, au sud la Méditerranée et le bassin de Fos, Aix-en-Provence, la Sainte-Victoire et la Sainte-Baume.

La partie basse, en léger balcon à travers vignes et massif, offre une belle vue sur les villages perchés de Bonnieux, Lacoste, Ménerbes … On traverse les villages d’Oppède, Maubec, Robion, les Taillades.

Les détails pratiques par tronçons

Oppède village (140 m) – Vidauque (111 m) 1h environ … 

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Le Bistro les Poulivets point de départ de la virée

Le lieu de rendez-vous du départ est le bistro des Poulivets au centre du village d’Oppède. En saison on peut y prendre assez tôt un petit café (fermé le mercredi). On sort du village par le large rond point « des carrières » qui rappelle l’activité principale du lieu : l’extraction et la taille de pierres. À partir de ce rond point, on prend la direction d’Oppède le Vieux, dans la montée avant l’arrivée au village on entre dans le hameau du Souleyan et on bifurque à droite au calvaire sur le circuit fléché cyclo Cavaillon.

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Petite route goudronnée puis on laisse le circuit cyclo qui descend sur la droite et on reste sur le chemin débouchant derrière l’église de Maubec. On contourne l’église par la gauche pour attaquer la montée au vieux village de Maubec. On redescend vers le camping des Royères du Prieuré. Tout à droite pour suivre le fléchage circuit cyclo jusqu’au théâtre de verdure de Robion. On prend tout à gauche après le parking et la fontaine. Grosse montée goudronnée qui passe devant la source du Boulon qui ne coule plus malheureusement depuis longtemps. Le goudron disparaît pour laisser place à la piste fléchée orange et jaune PR, qui se termine en angle droit pour reprendre le goudron du circuit cyclo en direction des Taillades. Un autre théâtre de verdure, une autre carrière, un beau point de vue avant de reprendre le circuit cyclo qui retombe au canal Saint-Julien.

À cet endroit vous avez l’option de revenir en arrière en suivant le canal pour profiter de la belle image d’un moulin à eau. Celui des Taillades était utilisé à l’origine pour obtenir à partir des racines de la Garance le fameux rouge des pantalons de nos troufions en 1914. Cette couleur n’était pas une grande trouvaille pour une tenue de combat car le rouge n’attire pas que les taureaux, il attirait aussi les balles des “teutons”. Retour en amont du canal. On ne traverse pas le canal St Julien pour suivre le circuit cyclo mais on longe sa berge, d’un côté à l’autre en traversant les ravissants petits ponts en pierre. Quelques passages techniques à ce niveau mais rien d’insurmontable pour un Gravel. Le canal conduit à un carrefour où l’on va trouver un panneau indiquant la direction de Vidauque.

Vidauque (111 m) – Station météo montée aux crêtes (556 m) 45 mn environ

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Prendre la route en mauvais état qui est interdite à la circulation des véhicules à moteur … Tant pis pour les vélos électriques qui ont un moteur

Le panneau indiquant la direction Vidauque conduit à une aire de parking à l’usage des randonneurs. Sur la droite deux routes dont l’une en mauvais état est interdite à la circulation des véhicules à moteur. C’est la montée de la route des crêtes.

Un peu plus de 400 m de D+ et 7 km de goudron truffés de nids de poule ou plutôt de ceux des aigles de Bonelli qui habitent la réserve biologique que nous allons longer. On profite de quelques pauses dans la montée pour admirer le paysage et reprendre notre souffle. Arrivés presque au sommet on trouve une station météo et une fourche.

Station météo (556 m) – Forêt des Cèdres (708 m) 1h environ

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On laisse la branche de droite vers “le trou du rat” pour prendre celle qui est barrée et qui monte vers la gauche. On est toujours sur la route des crêtes. Avant d’arriver aux aires de Bédouin on aura encore quelques belles vues côté sud.

Forêt de cèdres (709 m) – Bonnieux haut (320 m) 30 mn environ

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Traversée de la Forêt de cèdres

La chaussée interdite à la circulation prend fin, on retrouve une route ouverte et une grande descente vers Bonnieux. Dans la descente nous allons marquer une petite pose à la table d’orientation orientée vers le nord qui nous indiquera tous les villages visibles à partir de ce point.

Bonnieux haut (320 m) – La Valmasque (330 m) 20 mn environ

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On marque une pause « terrasse » avec une boisson fraîche à Bonnieux

On traverse Bonnieux par sa rue principale ce qui laisse l’occasion de marquer une pause « terrasse » avec une boisson fraîche. On reprend en descendant vers le bas de Bonnieux et presque un demi-tour pour s’engager sur la D3 en direction de Ménerbes. Cette D3 nous emmène jusqu’à un carrefour avec la D106 qui tourne vers Ménerbes.

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A cet endroit on entre dans le massif pour retrouver le poteau du PR de La Valmasque et son marquage jaune qui conduit à Oppède le Vieux

La Valmasque (330 m) – Les Cassandrons (283 m) – La Reyne (256 m) – Poudarique (319 m)

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On est sur le PR qui ondule sur un chemin à travers les vignes puis on se heurte à un gros “raidard” bétonné pour arriver au poteau PR Poudarigues.

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Poudarigues (319 m) – Les carrières des Estaillades (220 m)

Un peu de vigilance sur cette partie. Techniquement on est dans la limite de l’exercice avec le Gravel . Peu après le début de cette partie, en raison d’une grosse descente on va devoir passer à pied.

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Les limites du Gravel …

Puis ensuite, malgré quelques marches et racines, la faible pente descendante est plus favorable à quelques essais de franchissements de marches et racines à petite allure pour tester les limites du Gravel. Le VTT s’en sortira mieux ici …

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Côté orientation, au poteau Poudarigues à ne pas rater, le début, vers la partie gauche de la fourche avec marquage orange et marquage jaune. En fin de single on va abandonner le marquage PR jaune qui part vers la gauche et continuer sur le marquage orange. Cela devient un chemin qui nous amène sur l’entrée monumentale de la carrière.

Carrières des Estaillades (220 m) – Oppède le Vieux (233 m) 1h environ depuis Valmasque

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Les carrières des Estaillades

De ces carrières, exploitées depuis le Moyen Âge, ont été extraites les pierres pour bâtir le Palais des Papes à Avignon. On dit même que la coupole du Capitole américain aurait été bâtie avec des pierres en provenance d’Oppède.

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On passe devant l’exploitation des carrières sur une route poudrée du blanc de la carrière puis goudronnée que l’on quitte pour le premier chemin sur la gauche et un premier panneau “Mas de Courroussouve”.

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Au deuxième panneau on poursuit tout droit pour arriver à l’entrée pédestre du village d’Oppède le Vieux mais l’accès en vélo est plus simple en continuant le chemin qui retrouve la route, tout à gauche, petit raidillon et arrivée sur la place du village. Belle vue d’ensemble sur le Vieil Oppède, la Collégiale et son château.

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Arrivée sur la place du village …

Une collation s’impose à l’un des cafés de la place.

Oppède le Vieux (233 m) – Oppède village (140 m) 10 mn

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Devant la collégiale

Pour finir on aura que de la descente dès que l’on quitte la place sur la droite pour retrouver le rond-point des Carrières et Oppède Village

La vidéo

L’histoire dOppède le vieux

Au Moyen Âge c’est tout d’abord un village qui se fortifie afin de résister à l’autorité du Pape.

Le village finit par rendre les armes.

La période de la Renaissance n’est pas plus calme pour ce lieu lors des campagnes contre les hérétiques. L’inquisiteur Jean Meynier qui s’illustra dans le massacre des Vaudois du Luberon en 1545 n’épargnera pas Oppède et les nombreux villages environnants qui subiront le même sort.

Le château qui surplombe le village devient maudit. Le village est abandonné vers la fin du XVIIème siècle après avoir été pillé par les habitants qui vont s’établir dans la plaine aux Poulivets.

Le vieux village perché renaîtra après l’armistice de 1940 grâce aux artistes qui viendront s’y réfugier, dont Consuelo la femme de l’aviateur Antoine de Saint-Exupéry. Elle parle de cette période dans un livre édité en 1947 intitulé “Oppède”.

La pierre des carrières d’Oppède en calcaire coquillier est reconnue et largement utilisée pour les cheminées, la sculpture, la construction.

 

Mes impressions sur l’Anyroad Giant

Patrick avait déjà testé la bête mais pour préparer notre balade il me l’a confié une bonne semaine pour reconnaître différents tronçons.

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Au premier coup d’œil une belle forme de cadre “slooping” en carbone très identifiant de la marque Giant. Un groupe Shimano 105, deux freins à disques mécaniques, un cintre course avec changement de vitesses aux leviers de frein mais un rappel de commande de freins en haut du cintre façon cyclo cross. Une couleur pas trop clinquante, deux roues qui respirent la santé on a pu le vérifier pendant l’essai.

Cela pourrait ressembler à un « course » classique typé endurance si quelques détails venaient attirer tout de suite l’œil. Les freins à disques, le rappel de leviers de freins de chaque côté de la potence, un boîtier de pédalier plus haut, des pneus plus larges avec un profil tout chemin.

A l’usage on apprécie l’avantage de ce vélo sur les quelques parties de goudron d’un tel circuit par rapport à un VTT. En “tout chemin” le vélo s’accommode parfaitement des parties empierrées ou en gravillons. La vitesse de franchissement sur obstacles est moins rapide qu’en VTT, les jantes de (24) ne pouvant évidemment pas supporter les mêmes contraintes. Le passage de marches s’en trouve contrarié et on comprend très vite la limite de l’exercice. Une chute par-dessus le guidon sur terrain accidenté n’est pas sans dommage même avec un casque.

Avec 2 plateaux 50 / 34 combinés à une cassette qui s’étage de 11 à 32 les rapports mériteraient une dent ou deux en moins sur le petit plateau, le risque de perte d’adhérence devenant important si l’on veut se mettre en danseuse sur du terrain en gravier. Mais il faut dire que les chemins empruntés étaient très pentus de l’ordre de 15 %.

Le freinage est super efficace et les leviers “cyclo cross” sont vraiment intéressants autorisant des positions de mains variées sur le guidon en fonction du profil. La position de pilotage est tout aussi adaptée en cyclo qu’en tout chemin.

La rigidité du cadre carbone sait se faire oublier, la géométrie du cadre est très polyvalente dans les deux usages.

Par rapport au VTT semi-rigide utilisé en alternance sur le parcours le Gravel est plus dynamique et offre un grand confort grâce aux diverses positions possibles. Sa légèreté et son rendement le rend plus agréable à rouler que le VTT lourd et mou dans les relances. Par contre comme nous l’avons constater c’est un Gravel par u Rock … Il aura ses limites sur les chemins encombrés de grosse racines ou sur les pierres.

Quel matos ?

Pour une sortie Gravel un peu longue vous pouvez opter pour un petit sac à dos dans lequel vous pourrez ranger tous vos “fourbis”. Un petit outillage, la pompe, de quoi se nourrir, la carte IGN si vous n’êtes pas techno branché, … La position “endurance” sur un Gravel rend le port du sac possible.

Nous avons opté :

  • Pierre pour le sac de VTT Scott Airsticke 14 qu’il avait testé en 2013
  • Patrick le super petit sac de Trail Hoka / Oxsitis bourré de poches astucieuses à fermetures aimantées.

Pour les chaussures rendez-vous sur l’article de Jean-Denis … Il nous a expliqué que le meilleur choix est celui des chaussures de VTT qui permettent de marcher si besoin … et d’utiliser les pédales qui vont avec.

Pour le reste vous avez sans doute dans votre équipement cuissard et maillot … Le dressing code du pratiquant de Gravel est proche de celui du cycliste sur route …

Si vous partez à l’aventure vous pouvez utiliser un GPS qui vous affichera le fond de carte comme un Anima TwoNav de CompGPS qui propose des dalles IGN qui vous permettront de vous localiser hors route.

En conclusion

Nouveau jouet ou vraie tendance, l’usage du Gravel s’impose comme le chaînon manquant entre vélo et trailrunning pour des découvertes de parcours où l’usage VTT est superflu. Pour les amateurs de multisports comme nous c’est un excellent outil pour arpenter les mêmes chemins.

Ce nouveau type de vélo par son prix entrée de gamme est vraiment tentant, on attend d’essayer une version plus évoluée pour pouvoir faire la différence.

Voir également

Un lien vers les balades en vélo proposées par le site luberon.fr : http://luberon.fr/tourisme/balades/balades-velo/

Ceramiq : l’ambition vosgienne du textile outdoor

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Céramiq, jeune entreprise vosgienne, dont nous avons eu la chance de tester la première collection en janvier 2014, a sorti depuis plusieurs semaines sa seconde collection. La gamme s’est bien étoffée et ne se limite plus aux premières couches on y trouve désormais des équipements vélo, trialthlon, sportswear, ski nordique …

Une nouvelle fois la créativité est au rendez-vous, avec une collection femme dont certains modèles sont particulièrement originaux.

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Une gamme bien étoffée et ne se limite plus aux premières couches

Céramiq s’appuie sur un textile polyvalent et multi-activités grâce à sa technologie “Gold reflect line” qui a fait son succès.

« Tous les sous-vêtements de la gamme intègrent la technologie céramique GOLD REFLECT LINE, plébiscitée depuis de nombreuses années par des athlètes de tous niveaux, amateurs comme professionnels.

Gold Reflect’Line® est une combinaison d’une trentaine d‘oxydes de métaux issus de roches volcaniques. Chauffés à 1600° C puis mélangés à un liant polyuréthane, ils forment un complexe appliqué sur un textile qui permet d’une part de capter 
les infrarouges lointains produits par le soleil et d’autre part de faire miroir à ceux dégagés par le corps. 
La synergie ainsi créée procure une sensation de confort corporel très appréciée des sportifs.

Les sous-vêtements CERAMIQ ont été conçus pour procurer un confort exceptionnel pendant la pratique sportive et en période de récupération. Légers et polyvalents ils offrent une grande liberté de mouvement et procurent une sensation de bien-être qui perdure après l’effort.

Les matières premières textiles sont produites et transformées en Europe. Elles sont conformes à la législation Reach et Oekotex (absence de substance chimique). La confection des vêtements est faite en Tunisie. »

Pour ma part, j’ai testé le cuissard Galibier et le haut Alpe d’Huez pour le cyclisme ainsi que le haut Chamonix pour le trail.

Galibier et Alpe d’Huez riment avec vélo

Ce cuissard bretelles cycliste homme, avec pad et coutures ergonomiques assure le transfert d’humidité et un confort de mouvement
. Il présente un marquage CERAMIQ rétro-réfléchissant sur les cuisses et une finition antiglisse avec une bande siliconée aux cuisses.

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Il possède un “pad” multicouche avec une épaisseur variable thermo-formée pour la protection antichoc des parties principalement en contact avec la selle. L’enveloppe est en maille bi-stretch OUTLAST® et SANITIZED®. Il est composé de 3 mousses :

  • Mousse absorbante 3 mm densité 60
  • Mousse antichoc 7 mm densité 120
  • Mousse absorbante 3 mm densité 60 Protection UV 50+
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Prix public

Cuissard : 89,00 €

Maillot : 79,00 €

Site constructeur

Infos et commandes en ligne 

Le test

J’ai testé la tenue cycliste sur les pentes du Ventoux en mai et depuis régulièrement sur mes sorties dans l’arrière pays montpelliérain.

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Sur le Ventoux les températures étaient plus froides que durant ce mois de juillet caniculaire. J’ai donc pu vérifier la qualité de la membrane gold reflect line en terme de thermorégulation. Mon avis n’a pas changé depuis mes premiers tests en 2014, cette membrane est vraiment étonnante dans le sens chaud-froid. J’ai trouvé ses limites dans la descente du Ventoux où le vent frais a eu raison de ma température corporelle et j’ai dû mettre une veste coupe-vent pour me réchauffer et descendre.

La peau de chamois manque un peu de densité pour tenir sur des sorties longues. Je la préconise pour les sorties de max 4 h.

Les poches à l’arrière du maillot permettent d’emporter tout le ravitaillement, le téléphone, … Une petite poche se ferme par une fermeture éclair, cela permet d’y loger une clé de voiture ou tout ce que l’on souhaite mettre en lieu sûr. Néanmoins, il est difficile de la manipuler en roulant : l’ouverture se fait sans mal, mais la fermeture d’une main est plus compliquée.  Les poches manquent un peu de structure.

Le col est bien plaqué sur le cou sans être compressif et les fermetures éclair sont de bonne qualité.

Bilan

La membrane est vraiment top pour les sorties estivales. Cette première tenue cycle est cependant victime de sa jeunesse et quelques points pourraient être améliorés pour en faire un incontournable destiné aux cyclistes.

Chamonix rime avec le Trail

Pour le trail j’ai testé le modèle CHAMONIX

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Ce débardeur homme, avec coutures ergonomiques assure un excellent transfert d’humidité et un confort de mouvement. Impression céramique intérieure, poche zippée arrière, épaules larges pour un bon appui de sacs à dos et porte-bidons. Idéal pour la pratique de la course à pied par forte chaleur et pour la pratique de sport en salle comme squash, tennis. Il peut également devenir une “1ère peau” pour sports collectifs comme le handball ou le basket, etc.

Protection UV 50+.

Tailles disponible : S – M – L – XL – XXL

Prix public

69 €

Site constructeur

Voir infos et commande

Là encore la membrane est top le transfert d’humidité se fait parfaitement pour avoir la sensation de rester sec. Le débardeur très léger donne une totale liberté de mouvement et est très agréable à porter.

Ceramiq enfonce le clou avec cette collection complète qui va s’imposer sur le marché des textiles outdoor.

Test du Farrahd – TX 1200 avec boîte Pinion P 18

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Après le vol de mon Rohloff fin avril, il me fallait retrouver une randonneuse pour être présent aux voyages que j’avais organisés avec des amis : le premier en Bourgogne, le second en Irlande. Et comme j’avais l’intention de commander à nouveau un Rohloff chez Farrahd – qui vous livre n’importe quelle couleur pourvu que ce soit noir : on a connu ça avec les Ford T en 1908 – il fallait aussi que je fasse coller les 8 semaines de délai de livraison – pour obtenir une couleur « fantaisie » (le gris « silver » en l’occurrence) – avec le planning des voyages avec des amis que j’avais embringués dans mes périples.

C’est là que les “Nautes de Lugdunum” ont fait très fort dans la technique d’approche commerciale :

Dans un premier temps, Laurent m’a dit « Pas de problème, je vous prête un vélo pour la Bourgogne … » ( durée 3 jours début mai ), et il m’a mis entre les pattes le TX 1200 de Farrahd équipé de la boîte Pinion 18 vitesses.
Descendant de 10 000 kms (en 18 mois) sur le Rohloff, je connaissais les avantages et inconvénients d’un système autre que le dérailleur qui déraille.

Le Pinion P 18 prêté par pour mon voyage en Bourgogne
TX 1200 de Farradh Pinion P 18 prêté par les “Nautes de Lugdunum” pour mon voyage en Bourgogne

Ce premier essai m’a convaincu et 48 heures après mon retour de Bourgogne, je commandais le Pinion P.18 …

LeTX 1200 de VSF Fahrrad Manufaktur Pinion P.18 : c’est quoi ?

C’est d’abord un vélo avec un cadre droit en acier Chrome Molybdène, des soudures fines et nettes, de gros pneus ( il est livré avec les Schwalbe Marathon Mondial en 47-622 c’est-à-dire en 28″ x 175 ce qui ne lui donne pas un profil de sylphide ). Il est équipé en série de porte-bagages Rack Tubus Cargo à l’arrière et Tubus Tara à l’avant, d’un moyeu avant SON 28 6v 3w couplé à un phare Lumotec 90 lux à l’avant et une lumière arrière M Ligne Led W marker.

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Monté avec des pneus Schwalbe Marathon Mondial en 28″ x 175 qui ne lui donne pas un profil de sylphide …

Mais ne tournons pas autour du pot : l’aspect premier est sérieux et austère. C’est celui de la mule faite pour être bâtée.
En cherchant bien dans la forêt de câbles reposant sur le cintre, vous trouverez aussi celui destiné à la connexion de la prise USB qui vous permet de recharger votre portable. Chic non ? La mule est donc branchée.

Le cintre alu est droit, confortable, cédant à la mode des envergures encombrantes difficiles à loger dans un train ; le mien est équipé de poignées ergonomiques Ergon.

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Une forêt de câbles reposant sur le cintre …

Les freins sont des Magura (dont les poignées peuvent être livrées en 4 couleurs, elles). Ils restent une alternative parfaitement efficace pour ceux qui n’aiment pas les freins à disque, avec en prime le génial bouton de rattrapage d’usure intégré à la poignée.

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Le génial bouton de rattrapage d’usure intégré à la poignée (photo de droite).

La selle ( petite gâterie supplémentaire des LugduNautes ) est le modèle de démonstration de la dernière née de chez Brooks, la Cambium C17. Faite de caoutchouc naturel et de coton, elle n’a pas l’apparence du cuir, mais elle en a le prix. Elle ne se formera jamais au profil de vos ischions, mais sera instantanément “aimable” avec votre arrière-train dès le premier tour de pédale à condition de l’avoir bien réglée en hauteur, longueur et inclinaison.

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Petite gâterie : la selle dernière née de chez Brooks la Cambium C17

Les jantes sont des Exal MX19, creuses en aluminium à double œillet, rayonnées en acier inox de 2 mm.

Les pédales sont des VP 196, un peu étroites à mon goût, compte-tenu de ma pratique avec des chaussures de randonnée ordinaires qui permettent de ne pas rayer les parquets des châteaux qu’on visite.

Ah oui, la transmission ? Je n’en ai pas vu grand chose car elle se trouve dans une boîte en aluminium étanche boulonnée sur le cadre à la hauteur de la cage de pédalier ; je sais que les pignons trempent dans un bain d’huile qu’il est recommandé de changer tous les ans ou tous les 10.000 kms. Pour le reste, n’ayant rien vu, ni surtout rien entendu en 800 km voir l’éclaté du fabricant et consulter le mode d’emploi.

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Voilà pour la théorie.

Pinion sur rue …

On comprend à la lecture des équipements du TX 1200 qu’il ne tire pas dans la catégorie des poids légers, chaque frein Magura pesant environ 400 g, le moyeu et ses accessoires, environ 700 g, la boîte et ses 18 pignons jaugeant 3,5 kg (contre 2,2 kg pour une transmission traditionnelle), les porte-bagages environ 1,5 kg, quand à l’ensemble jantes-pneus, il doit bien friser les 4 kg etc… Bref le total se situe plutôt aux alentours de 17 – 19 kg selon les équipements complémentaires que vous envisagerez de mettre dessus.

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La prise en mains est d’autant plus facile que la situation de toute la pignonnerie dans la partie la plus inférieure abaisse d’autant le point de gravité tout en le centrant commodément.

Cet agrément se retrouve, pour les randonneurs, dans les situations qui imposent un portage de l’ensemble, je pense notamment aux escaliers de la SNCF. A cet égard, signalons que l’armature de la selle Cambium C17 favorise le porté à l’épaule ou du moins évite de se la défoncer lorsque l’on doit transporter le vélo, car elle n’a pas d’écrou de tension au bout du bec contrairement aux selles en cuir qui doivent être retendues.

Petite particularité de toutes les boîtes à pignons : il faut marquer un point mort en passant les rapports,c’est-à-dire qu’il faut choisir de tourner la manette des vitesses lorsque votre pied principal se trouve en bas et que vous pouvez vous arrêter de pédaler une fraction de seconde pour détendre la chaîne. J’insiste sur la fraction de seconde car, après quelques centaines de kilomètres, on apprend parfaitement à réduire le temps de « point mort ». Lorsque l’on monte les rapports, on arrive très rapidement à les passer pratiquement à la volée. Pour les descendre, c’est plus difficile et j’imagine qu’il faut aussi un temps de rodage aux pignons pour accepter la transition.
Dès mon retour de Bourgogne où nous avions fait 250 km, j’arrivais à monter les vitesses en danseuse en faisant un super-micro-temps-mort.

Comportement du vélo

Les deux randonnées de test du Farrahd – TX 1200 ont totalisé 800 km sur des profils très variés allant de la longue virée à plat (canal de Bourgogne) aux montagnes russes d’Irlande où les rampes sont parfois très soudaines et très raides.

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La première bonne surprise, c’est qu’on ne risque jamais de se faire surprendre de n’avoir pas « anticipé » la rampe. A tout moment (toujours sous réserve du mini-temps-mort) on peut rétrograder de un, trois ou cinq rapports d’un coup pour trouver celui qui convient à la pente.
Même chose au feu rouge : vous venez de faire 500 m en 13ème à 22 à l’heure sur un quai, et vlan, vous attrapez le feu rouge ; pas de souci, une fois à l’arrêt vous n’avez qu’à tourner la poignée pour revenir en 8ème et vous redémarrerez à une bonne cadence au feu vert.

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Le deuxième agrément majeur de cette boîte est l’étagement des rapports : 11,5% entre chaque. On ne le sent presque pas sur les rampes moyennes et vous vous surprendrez rapidement à passer un rapport supérieur dans un profil dans lequel, avec une transmission classique, vous seriez resté sur le rapport de départ.
La troisième facilité est l’éventail des développements :

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636% d’amplitude de développement, c’est exceptionnellement confortable

Ma cadence de pédalage habituelle se situe entre 70 et 90 tm ; je n’ai passé que deux fois la première qui me donnait 5,4 km/h, c’était en Irlande dans la région des lacs du Connemara d’abord et dans la montée au Sally Gap dans les montagnes de Wicklow ensuite. Je n’ai passé qu’une seule fois la 18ème qui me donnait 44 km/h (à 90t/mn), c’était là encore en Irlande dans la somptueuse descente de la Military road en direction de l’abbaye de Glendalough.

636% d’amplitude de développement, c’est exceptionnellement confortable surtout avec cet étagement de 11,5% entre chaque pignon.

Le quatrième avantage (qui pour moi est déterminant) est la facilité d’entretien : Il est clair qu’équipé comme il est, cet outil est taillé pour les longs voyages et pour les chemins de traverse d’autant que la souplesse du cadre (dont nous allonparler) et le profil des pneus le rendent très « absorbant ». Vous rentrez d’une petite randonnée dans la campagne, vous avez passé dans des chemins pas forcément très goudronnés avec un peu de boue, il vous suffit de donner un coup de jet et de brosse douce sur la chaîne, le pédalier et le pignon, éventuellement un coup de chiffon pour sécher avant une petite giclée de W40, et l’affaire est terminée : pas de galets à gratter au cure-dent, ni à changer, pas de dérailleur à régler, pas de fourchette à aligner, une vidange par an et c’est plié.

La cerise sur le gâteau en descendant du Rohloff est le silence absolu sur tout l’éventail des rapports, du 1er au 18ème, sans ce bruit d’essoreuse que l’on entend sur le Rohloff sur les 7ème et 6ème rapports, même après un rodage scrupuleux. (Par contre, le moins du Pinion par rapport à son concurrent, c’est sans contestation possible la netteté du passage des rapports, notamment en rétro-gradage).

Le comportement de l’ensemble roulant est à l’image de son aspect : solide, fiable et sans surprise.
Le cadre est en taille 52, il convient de signaler que pour ce modèle il n’existe pas de taille intermédiaire chez Farrahd entre le 52 et le 57 (c’est comme pour la couleur).
Les fourreaux de la fourche sont légèrement cintrés et le déport associé à la qualité de l’acier assurent une bonne élasticité tant sur les pavés que dans les chemins de traverse. En montée, en danseuse, et même avec une sacoche de guidon lourde, je n’ai jamais constaté de fléchissement.

Lors du voyage en Bourgogne, j’étais équipé de deux sacoches bien remplies. En montée, pas de fléchissement latéral du cadre, même en danseuse ; en descente, même à bonne allure, pas d’influence du poids arrière sur la courbe choisie pour les virages, leur enchaînement se fait de manière fluide à condition bien sûr d’avoir correctement équilibré les charges.

Les relances dans les virages n’étant pas mon sport préféré, j’avoue n’avoir pas vraiment retenu la réaction du vélo dans ce cas de figure, à supposer que je l’ai rencontré.
La maniabilité n’est pas la qualité dominante que le constructeur a recherchée pour ce vélo, mais elle est satisfaisante compte-tenu de la taille et du poids de l’ensemble.

Bien sûr on joue très vite avec les vitesses pour trouver le rapport le plus « flatteur ». La position est confortable, la position des freins sur le cintre est bonne et commode à régler, le pilotage est aisé bien que, personnellement je préfère pour ma part un cintre plus étroit ne dépassant pas 70 cm ; les pneus de 175 ( autrefois on appelait ça des pneus « ballon » ) sont faits pour absorber toutes les aspérités des pavés ou des chemins caillouteux, à condition de ne pas les gonfler trop. Je trouve que les prescriptions du fabricant sont un peu excessives et lorsqu’il s’agit de se promener en terrain irrégulier, je préfère les sous-gonfler un peu.

Bref, on se sent tout de suite en confiance, je dirais même que dès le premier contact avec la bête, on a envi de se laisser emmener en voyage, ce qui est son conditionnement génétique.

En conclusion

Pour résumer, voici comment je noterai les principales caractéristiques de ce superbe outil que j’ai particulièrement apprécié :

Aspect extérieurAustèreSolide
ConfortTrès bon d’origineRemarquable avec la Brooks
StabilitéIrréprochable
ManiabilitéBonne
RigiditéBonne
StabilitéExcellente
ÉquipementComplet
Le coup de cœurL’équilibrage des masses grâce à l’installation de toute la transmission au point le plus bas du vélo.
Le coup de gueuleLa tripaille sur le guidon : sur un vélo de ce prix, il n’est pas admissible de laisser autant de fils en extérieur
Rapport qualité / prixBonCorrectement placé par rapport à son seul concurrent
FournisseurVélonautes Liberté 68 Cours de la Liberté69003 Lyon

 Infos revendeur

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Prix public

3 449,00 €

Fixie : le Crit Fixe Paris

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Week-end bien rempli avec les “Prodays” pour préparer les achats de la collection Printemps Eté 2016. Direction le Parc Floral de Vincennes où tous les magasins Foulées étaient présents dans le but d’échanger entre-eux ainsi qu’avec tous les fournisseurs sur les nouveaux produits running. Équipé de mon Canon 5D Mark II et de son objectif 50 f1.4 je désirais avant tout photographier les nouveautés. Finalement je vais surtout l’utiliser pour photographier le spectaculaire CRIT FIXE, organisé par le Véloscope et Vélostation auquel j’ai assisté.

Qu’est-ce donc le CRIT FIXE ?

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©Axel Run

CRIT pour critérium et FIXE pour pignon fixe … voilà l’explication. Pour les néophytes le pignon fixe sur un vélo signifie que la roue arrière est solidaire du pignon. En gros, vous ne pouvez plus laisser les jambes libres car la roue qui tourne entraîne les pédales et vous n’avez aucun répit. En général ces machines ne sont pas équipées de frein et le seul moyen de freiner est de pédaler à contre sens et de gérer la glisse de la roue arrière. Spectacle assuré !  … Je me suis bien laissé prendre au jeu de ce criterium et de cette pratique que je découvrais.

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©Axel Run

Le Critérium comporte 4 phases de qualification sur 15 tours d’une distance de 550 m avec à chaque fois une “fournée” de 20 coureurs lancés comme des furieux à plus de 60 km/h sur cette piste large d’environ 5 m sur les parties les plus étroites. Le premier départ est donné à 21 h et l’ambiance est plutôt chaude.

Spectacle garanti …

Autant vous dire qu’il allait y avoir de la casse sur ce terrain hyper technique. Et puis les coureurs, parlons-en ! … Rien à voir avec les coureurs du Tour de France aux jambes lisses et aux tenues hyper aérodynamiques, ici ils ont tous leur style bien à eux ! Tatoué pour l’un, la barbe pour l’autre, … mais tous ou presque portent la casquette de cycliste visière levée et présentent des mollets façon “Popeye”.

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©Axel Run

On a pu admirer des remontées spectaculaires durant les phases de qualif, avec des gamelles plutôt bien gérées. Pas évident de freiner d’urgence avec ses Mavic spécialement adaptées aux pédales automatiques. Étincelles assurées à la nuit tombée ! …

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©Axel Run

Après ces phases éliminatoires la finale regroupait pas loin de 40 cyclistes sur 25 … 30 … Pffff ! et même 45 tours. Martine met le disque ! (notez l’humour) … Un beau peloton constitué d’une vingtaine de coureurs aux mollets affutés qui ont mené la danse tout au long de cette course laissant derrière eux les moins vaillants rattrapés par la moto balai. Sur le final on a vu s’envoler un groupe de 3 hommes assoiffés par l’appel de la bière fraîche servie à volonté pour l’occasion.

Une soirée surprenante mélangeant le vélo, l’adrénaline, la sueur et le tout arrosé de bière. Quel cocktail ! J’en reveux !

 

 

Panneau solaire nomade Lumtrack : du nouveau sous le soleil

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Il n’est pas rare aujourd’hui, lors d’une randonnée ou une sortie trail à la journée, d’emporter avec soi quelques appareils électroniques : appareil photo, GPS (portable ou montre), téléphone mobile ou simplement un smartphone qui cumule toutes ces fonctions. Reste que l’autonomie est souvent limitée à quelques heures, suffisante toutefois pour tenir une journée mais guère plus.
Quand on envisage un voyage itinérant, sans garantie de disposer d’une prise de courant à chaque étape, alors l’autonomie de ces appareils devient un problème. Pour peu que le le voyage s’effectue dans des zones dégagées et avec un minimum d’ensoleillement, l’énergie solaire peut constituer une solution avantageuse.

Et quand le panneau solaire ne pèse que 135 g, fournit une puissance de 6W, il n’y a pas longtemps à hésiter pour le mettre sur la liste de ce qu’il faut emporter avec soi.

Stéphane Osternaud, gérant de la société Outdoor Sport Timing, propose depuis quelques mois des panneaux solaires ultra-légers baptisés Lumtrack. Une solution innovante, française et surtout d’une efficacité redoutable.

Description du produit

Le panneau solaire nomade Lumtrack est conçu par la société drômoise Dracula Technologies, il est en matière organique, ultra fin (1 mm d’épaisseur pour le panneau), ultra léger avec seulement 135 g et souple, bref bien différent des panneaux en silicium.

Panneau Solaire Lumtrack - crédit © Track & News
Panneau Solaire Lumtrack – crédit © Track & News

Des qualités indéniables pour l’itinérance sans toutefois négliger le rendement : excellent dans des conditions d’ensoleillement idéales, avec des temps de charge relativement courts. Muni d’un port USB, le panneau Lumtrack délivre une puissance maximale de 6W, soit une tension régulé de 5V et 1200mA/h, ce qui le rend compatible avec bon nombre d’appareils. Il peut aussi être couplé à un Powerbank (batterie rechargeable) la journée et ainsi permettre la recharge d’appareils la nuit.
Le panneau Lumtrack dispose de 4 trous positionnés dans chaque angle, ce qui permet de l’accrocher solidement à un sac à dos.

Dimensions : 350 x 200 x 1 mm

Tests

J’ai testé le panneau solaire Lumtrack en configuration « Trail » et « Randonnée », la différence est importante, en effet dans un cas je cours et le sac bouge, dans l’autre les mouvements sont minimes. Les tests ont également été fait dans des conditions d’ensoleillement différentes : ciel très couvert à ciel dégagé. Lors de chaque utilisation sur le terrain c’est un smartphone qui était branché directement sur le panneau solaire Lumtrack, je n’ai pas utilisé de Powerbank.

Tests statiques

Pour commencer, le panneau a été utilisé sur mon balcon pour la recharge de mon smartphone en plein soleil (Samsung, batterie Li-ion d’une capacité nominale de 8.09W/h). J’ai noté une charge moyenne de près de 25% par heure, dans des conditions optimales d’ensoleillement et d’orientation du panneau solaire.

Panneau Solaire Lumtrack - crédit © Track & News
Panneau Solaire Lumtrack – crédit © Track & News

J’ai procédé de même avec une montre Suunto Ambit 2, notant une charge de près de 50% en 2 heures. Des performances qui sont très satisfaisantes.

Panneau Solaire Lumtrack - crédit © Track & News
Panneau Solaire Lumtrack – crédit © Track & News

Le meilleur rendement pour ce panneau solaire est bien entendu obtenu en plein soleil, si le ciel est légèrement voilé la charge se fait avec de bons résultats, avec un ciel très couvert la charge est tout de même toujours perceptible …

Panneau Solaire Lumtrack - crédit © Track & News
Panneau Solaire Lumtrack – crédit © Track & News

Tests dynamiques

Panneau Solaire Lumtrack - crédit © Track & News
Panneau Solaire Lumtrack – crédit © Track & News

En mode trail, il faut prendre quelques précautions pour éviter que le câble ne se détache, côtés téléphone et panneau solaire. J’ai nouer le câble d’alimentation autour de la cordelette utilisée pour accrocher le panneau au sac à dos, de façon à supprimer la tension sur la cette partie. Côté appareil, il faut veiller à laisser suffisamment de câble libre pour absorber les mouvements et placer le téléphone de telle sorte qu’il bouge le moins possible.

La présence du panneau sur le sac est imperceptible, en courant il ne bouge absolument pas ou si peut qu’il se fait oublier. Même sur un sac à dos de 5 L, type gilet, le panneau solaire Lumtrack trouve sa place, les poches restent accessibles, les 135 g du panneau ne pèsent rien.

Sur le terrain, pour éprouver le bénéfice de charge procuré par le panneau Lumtrack, j’ai démarré une application GPS sur mon smartphone – le fond de carte avait été chargé préalablement, le téléphone ne consommait donc que le nécessaire au fonctionnement du capteur GPS. Sur une randonnée réalisée sous le soleil (avec quelques passages nuageux), j’ai noté les informations suivantes :

  • Démarrage de l’application : Batterie à 51 % de charge.
  • Après 2 h 45 de randonnée : Batterie à 87 %, soit une un gain de 36%.
  • Durant la pause déjeuner, le panneau est positionné face au soleil, au bout de 20’, la batterie est à 94% de niveau de charge et au bout de 40’ de pause, la batterie est à 100%

Puis j’ai débranché le panneau pour le chemin retour pour connaître la consommation de l’application.

  • Redémarrage de l’activité : Batterie à 95 % de charge (NB : le smartphone a été utilisé durant 15 minutes, c’est pourquoi la charge était à 95%).
  • Après 2 h de marche : la batterie est à 80 %, soit une consommation de 15%. En extrapolant, on en déduit le bénéfice de charge à la montée.  36% auxquels il faut ajouter environ 20% de consommation durant les 2 h 45 de montée,  soit un apport d’environ 55% de charge de batterie.

Panneau Solaire Lumtrack - crédit © Track & News
Panneau Solaire Lumtrack – crédit © Track & News

Conclusion

Le panneau solaire nomade Lumtrack est un produit hyper léger, souple et surtout hyper efficace en plein soleil. Il ne craint pas la chute et trouve facilement une place sur (ou dans) un sac à dos. Le panneau solaire ne craint pas les intempéries, mais il faudra veiller à maintenir le connecteur USB au sec.
J’ai orienté son usage pour le trail et la randonnée, il peut tout aussi convenir à de l’itinérance à vélo ou tout autre moyen de transport du moment que le soleil est présent. Le panneau solaire Lumtrack peut être couplé à une batterie rechargeable, cela permet de stocker de l’énergie pour une utilisation ultérieure, par exemple le soir au bivouac.

Sur un sac à dos de trail, il faut prendre quelques précautions lors de la fixation pour éviter que les mouvements engendrés par la course à pied ne finissent par débrancher les appareils (côté panneau ou côté appareil en charge).

Prix public

Panneau Lumtrack 6W : 85 €

Liens

http://www.lumtrack.com

Col du Sabot (2100m), le plus haut col d’Isère

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J’ai découvert le col du Sabot à l’occasion de l’Oisans Col Series, animation estivale qui a pour but de réserver la route de certains cols aux cyclistes les mardis matin de juillet et d’août. C’est un col situé sur la commune de Vaujany, il est très peu connu et pourtant c’est le plus haut col « routier » d’Isère avec ses 2100m d’altitude. Certes, le col du Sabot n’est goudronné que sur un seul versant et dans le coin il y a aussi la Croix de Fer, le Glandon, l’Alpe d’Huez, Sarenne… bref de la rude concurrence ! Mais cela devrait changer sous peu, le raccordement cyclable au barrage de Grand Maison est en projet, de quoi offrir au col du Sabot une belle place parmi les plus beaux cols des Alpes…et faire les belles heures de futurs Tour de France.

La montée du col du Sabot

L’ascension démarre au niveau de l’usine électrique du barrage du Verney à 810m d’altitude et à l’embranchement entre la D526, qui mène au col de la Croix de Fer, et la D43A (route du Col du Sabot) qui mène à Vaujany. Si c’est l’unique ascension de la journée, le mieux est de se garer à Allemont, au pied du barrage du Verney. En effet, les 4 kilomètres qui séparent le village du bas du col permettront une petite mise en jambes pas superflue.

Oisans Col Series - Col du Sabot - Barrage du Verney - © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Lac du barrage du Verney – © Track & News

Autant être clair dès le début, le col du Sabot n’est pas un col facile et il vaut mieux l’aborder avec un peu de fraîcheur et quelques kilomètres au compteur, voici sa fiche d’identité :

  • 14.5 km de longueur
  • 1290 m de dénivelé positif, soit une pente moyenne de 8.9%
  • des passages à 11-12%
  • un revêtement granuleux sur la partie haute du col
  • une altitude maximale de 2100m

Une ascension en 3 parties

  • La montée à Vaujany : 4.2 km, 380m de D+

Une entrée en matière qui donne le ton, on évolue entre 9 et 10% sur une route en lacets, peu de répits mais le bitume est de très bonne qualité. Heureusement, le paysage nous fait lever le nez du guidon et du compteur pour découvir le lac du Verney en contre-bas, au début de l’ascension, et puis la cascade de la Fare, à l’Est en arrivant sur Vaujany.

Oisans Col Series - Col du Sabot - Vaujany © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Vaujany © Track & News
  • Vaujany – La Villette : 1.9 km, 140m de D+

Une partie de transition où une petite pause à Vaujany peut permettre de refaire le plein d’eau et repartir sur un rythme plus tranquille avant d’attaquer la suite du col. A La Villette, à 1330m, c’est le dernier contact avec la civilisation, la suite se fait dans les alpages.

A noter : C’est depuis La Villette que la route est réservée aux cyclistes dans le cadre de Oisans Col Series.

Oisans Col Series - Col du Sabot - Début de l'ascension réservée aux cyclistes - © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Début de l’ascension réservée aux cyclistes – © Track & News
  • La Villette – Col du Sabot : 8.4 km, 770m de D+

La partie la plus difficile du col, la sortie de La Villette est très raide, plus de 10% de moyenne. La suite s’effectue sur une route d’alpage exposé Est/Sud-Est, ensoleillée dès le matin et une bonne partie de la journée, sans ombre. Le revêtement granuleux et l’altitude ajoutent évidemment de la difficulté. Le décor est magnifique, un col sauvage qui n’est pas sans rappeler son voisin le col de Sarenne (1999m).

Oisans Col Series - Col du Sabot - Au-dessus de La Villette © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Au-dessus de La Villette © Track & News

A partir de La Villette, on a une bonne vision de ce qui nous attend, la route en lacets se dessine clairement et elle nous permet de profiter un maximum du paysage, sous tous les angles. Mais la fin du col ne se révèle qu’à mi-pente, sur une partie rectiligne qui n’est pas plate pour autant et laisse découvrir un final en lacets qui a des airs d’un autre de ses cols voisins, le Glandon (versant mauriennais). De quoi faire trembler les jambes mais les pourcentages s’avèrent toutefois moins importants sur ces lacets finaux du Sabot.

Oisans Col Series - Col du Sabot - Partie finale © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Partie finale © Track & News

Une fois le col atteint, synonyme de fin de route, il faut continuer à pied une vingtaine de mètres pour découvrir un panorama qui récompense bien cette difficile montée : le lac de Grand-Maison, la route du col de la Croix de Fer, le col du Glandon, les Aiguilles de l’Argentière et enfin le Mont-Blanc en dernier plan.

Oisans Col Series - Col du Sabot - Panorama au sommet du col © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Panorama au sommet du col © Track & News

Dans le cadre d’Oisans Col Series, nous avons bénéficier d’un ravitaillement au sommet du col et d’une offre de déjeuner auprès d’un partenaire de l’événement, la Douce Montagne, une auberge située à Allemont.

Oisans Col Series - Col du Sabot - Sommet © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – Sommet © Track & News

La descente est à aborder avec prudence jusqu’à La Villette, la présence de plusieurs passages canadiens, de gravillons sur la chaussée et l’étroitesse de la route n’encouragent pas la prise de vitesse.

Oisans Col Series - Col du Sabot - © Track & News
Oisans Col Series – Col du Sabot – © Track & News

Développements conseillés

  • Compact : 34*24 ou 36*25 en se levant de la selle sur les pentes bien raides, ou un pignon de 28 pour passer en souplesse.
  • Tripe plateau

Liens

  • Oisans Col Series : oisans-col-series.com
  • OT Vaujany : www.vaujany.com/fr
  • La Douce Montagne : Une auberge (15 chambres) qui vit au rythme du vélo, le patron et le personnel sont hollandais. Ils proposent chaque midi, durant la saison, un buffet de pâtes froides, idéal pour faire une pause avant d’attaquer de nouveaux cols.

    Oisans Col Series - Col du Sabot - La Douce Montagne © Track & News
    Oisans Col Series – Col du Sabot – La Douce Montagne © Track & News

    Une petite piscine extérieure est accessible à tout consommateur, si jamais l’envie de se rafraîchir se fait sentir. Bref une très bonne adresse pour recharger les batteries, causer cols et vélo et découvrir la région. www.ladoucemontagne.com/fr

L’iseran, le plus haut col des Alpes

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S’attaquer au col de l’Iseran n’est pas une mince affaire, c’est le plus haut col des Alpes Françaises avec une altitude de 2 770 m, (coordonnées GPS : 45° 25′ 02″ N 7° 01′ 53″ E ), il relie la vallée de la Maurienne à la vallée de la Tarentaise par son versant le plus à l’Est, et exige d’avoir une bonne condition physique pour ne pas trop souffrir dans les derniers kilomètres.

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Vue sur les glaciers dans l’ascension altitude de 2500 m – photo ©Fred

Décryptage complet de son ascension côté Maurienne.

D’ou partir ?

Plusieurs options s’offrent à vous.

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Bonneval-sur-Arc avec la route du col au-dessus – photo ©Fred

C’est la première question à se poser, le plus simple serait de partir de Bonneval-sur-Arc. Ce village préservé, qui est l’un des plus beaux villages de France, marque le « terminus » de la Haute Vallée de la Maurienne.
Au-delà ce sont les glaciers de La Vanoise et au-dessus du village la route grimpe à flan de montagne pour vous emmener vers le col, qui est fermé environ 7 mois de l’année.

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Ruelles de Bonneval-sur-Arc – photo ©Fred

Ce village de montagne typique, avec ses ruelles étroites pour couper le vent, ses maisons en pierres et ses toits en lauzes (grosses pierres plates de plusieurs dizaines de kilos), connaît une affluence touristique importante l’été pour la découverte de la montagne mais aussi en raison de son axe de liaison entre les 2 vallées.
L’hiver l’accès est dégagé depuis la Maurienne mais pas toujours facile, ce qui lui confère un certain charme de par son isolement, son calme, son côté authentique et reclu … on a l’impression d’arriver au bout du monde … et ça fait parfois du bien !

Certains anciens du village sont là pour rappeler la dureté de la vie en montagne en évoquant avec le sourire « il y a certaines années où il neige tous les mois à Bonneval ».

L’ascension depuis Bonneval-sur-Arc.

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L’entrée dans Bonneval-sur-Arc – photo ©Fred

1800 m, c’est l’altitude de départ, celle du village où l’on pourra se restaurer ou boire une bonne bière à la descente.
On trouve facilement de quoi se garer, il sera préférable de stationner quelques kilomètres en amont ou alors de faire un aller-retour de 3-4 kilomètres dans la vallée pour s’échauffer car la première partie du col est raide.

Depuis Lanslebourg / Lanslevillard / Termignon

Les autres options sont juste pour allonger le trajet, on peut partir de Lanslebourg ou Lanslevillard, 2 points de départ pour aussi s’attaquer au col du Mont Cenis.

Mais au départ de l’une de ces 2 localités, vous aurez à franchir le Col de La Madeleine qui culmine à 1746 m, beaucoup moins connu que son grand frère qui relie la vallée de la Tarentaise à la vallée de la Maurienne et pointe à 1 993 m.

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Col de l’Iseran au départ de Termignon – photo ©Fred

Un col insignifiant mais qui rappelle que l’on est déjà en montagne, une fois cette difficulté franchie, on attaque la longue vallée glaciaire avec souvent le vent dans le dos.
On passera le village de Bessans, célèbre pour le ski de fond et le biathlon avant d’arriver à Bonneval-sur-Arc.
Depuis Lanslebourg l’aller / retour au col de l’Iseran fait environ 66 km, il permet de bien faire tourner les jambes avant d’attaquer le « gros morceau ».

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Le village de Termignon – photo ©Fred

Depuis Termignon, où il est aussi facile de se garer à l’entrée du village, le compteur affiche 78 km (A/R), sans plus de difficulté, juste une petite ascension de 1,5 km à la sortie du village vous met dans le bain mais c’est ensuite roulant jusqu’à Lanslebourg.

Place à l’ascension

Et maintenant place à l’ascension du plus haut col des Alpes … 2770 m.

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Les premières rampes du col de l’Iseran – photo ©Fred

Dès le départ de Bonneval le ton est donné, les pourcentages sont autour de 8%, une première longue ligne droite à flan d’alpage permet de vite prendre de la hauteur, un premier virage pour à nouveau un kilomètre complet qui vous amène à l’entrée du Parc National de la Vanoise.
On entre alors au cœur du massif de la Vanoise, on passe la barrière des 2 000 m, un long kilomètre presque plat pour changer de versant, là encore c’est le royaume des marmottes qui sont au bord de la route ou sur leur promontoire à vous regarder passer.

Dès lors, la pente s’élève et c’est un pourcentage moyen de 8% qui vous attend.

3 grands lacets avec des vues à couper le souffle sur les glaciers situés au-dessus de Bonneval pour atteindre l’altitude de 2500 m, là aussi le souffle commence à venir ralentir la progression, mais par chance on arrive sur un faux plat à flan de route.

Ça y est on entre dans le minéral, fini les fleurs, place aux derniers névés et aux cailloux.
Devant vous se dresse la dernière rampe, et elle n’est pas des moindres, les 3 derniers kilomètres avec un pourcentage affiché à 10%, il faudra alors prendre son temps et bien respirer car l’oxygène se fait rare.

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10% de pente 2 km avant le sommet du col de l’Iseran – photo ©Fred

Un dernier lacet au niveau du glacier de Pissaillas, où l’on peut skier jusqu’au 14 juillet, et c’est la délivrance, le col le plus haut de France est votre succès du jour.

En général, il ne fait pas très chaud en haut et le col est souvent balayé par le vent.

Il est préférable de le faire le matin pour éviter les orages et il faut penser à bien se couvrir (prendre un bon coupe-vent et des manchettes, jambières, gants et un bandeau sont parfois bien appréciables à la descente), il ne faut pas oublier que l’on perd 1° tous les 180 m et qu’avec le vent les températures ressenties sont souvent en-dessous de 10°C.

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Col de l’Iseran 11 km avec vue sur les glaciers – photo ©Fred

Enfin, l’hypoxie (raréfaction de l’oxygène avec l’altitude), joue un rôle sur la performance et peut mettre certains coureurs en difficulté, il est souvent conseillé de s’acclimater et pourquoi pas d’aller faire 2 jours avant un col au-dessus de 2000 m comme le Mont Cenis ou le Galibier pour habituer l’organisme à cette haute altitude.

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Les derniers mètres avant le col et ses murs de neige jusqu’en juillet – photo ©Fred

La descente du col est rapide, le revêtement est très bon et permet vraiment de se faire plaisir si on est un bon descendeur.

Il faudrait quand même être très prudent, car l’été ce col est très fréquenté par les motos et les camping-cars qui parfois regardent autant le paysage que la route.

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La présence de motos dans l’ascension au-milieu des vélos – photo ©Fred

Pour rejoindre son point de départ, rien de bien compliqué, juste ne pas oublier à bien s’hydrater et s’alimenter pour éviter l’hypoglycémie après Bonneval, la route est encore longue….avec souvent le vent de face.

Conclusion

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photo ©Fred

Le col de l’Iseran ne se prend pas à la légère, c’est un col d’une grande difficulté en raison de l’altitude, de la météo, de la pente.
Il faudra bien se préparer et ne pas négliger la tenue vestimentaire, l’alimentation et l’hydratation. Une bonne préparation ou le fait d’avoir grimpé 2-3 cols de moindre altitude rendront la tâche plus facile.

En terme de braquet, un 34 x 25 permet de faire l’ascension mais si on veut « assurer le coup » dans les 3 derniers kilomètres une cassette en 11 x 28 permet d’avoir une petite sécurité.

Bonne route et prudence.