La 5ᵉ édition de la Gravelking UCI Gravel World Series proposera 14 nouveaux événements en 2026, alors que les championnats du Monde Gravel UCI 2026 sont d’ores et déjà programmés les 10 et 11 octobre 2026 à Nannup, en Australie. Photo de couverture : la Française Pauline Ferrand-Prévot a été la première Championne du Monde de la disciplinegravel en 2022 – photo UCI
Gravelking UCI Gravel World Series 2026 : 45 épreuves à travers le monde
Oui, vous avez bien lu ! Pas moins de 45 épreuves UCI peuplent le calendrier 2026, et même 48 si l’on compte celles fin-2026 qui seront qualificatives pour 2027. Sans changement, toutes permettront aux meilleurs amateurs de se qualifier pour les championnats du Monde Gravel UCI. Bien sûr, les coureuses et coureurs Elites seront toujours de la partie et animeront “la tête de course” de chaque épreuve.
Gravelking UCI Gravel World Series 2026 – photo UCI
Les nouvelles épreuves du calendrier
La croissance la plus forte provient d’Amérique du Sud, avec un nouvel événement en Argentine : Vuelta Altas Cumbres Gravel. Traditionnellement VTT, cette nouvelle épreuve gravel est planifiée le 29 mars. Un deuxième événement sur le continent est prévu en Colombie, près de Bogotá : Gravel Bogotá, le 24 mai. En Italie, la course Grand Tour 3 Cime Lavaredoà Auronzo di Cadore se déroulera dans le cadre emblématique du Giro, par les mêmes organisateurs que les Championnats du Monde Gravel UCI 2023.
Grand Tour 3 Cime Lavaredo : une nouvelle épreuve dans les Dolomites – photo GT33lavaredo
À des milliers de kilomètres, mais durant le même week-end (20 & 21 juin), le seul événement UCI Gravel au Canada se tiendra à 35 kilomètres au nord de la capitale, à Wakefield. Il s’agit de la course OG Classique, qui proposera un parcours dans la province de Québec. Quatre nouveaux événements rejoignent le calendrier fin juillet et début août. Ainsi, l’équipe du Cape Town Cycle Tour organise Around the Pot le 25 juillet à Swellendam, en Afrique du Sud.
Déjà hôte de grands événements cyclistes, l’Afrique du Sud devrait attirer beaucoup de coureurs sur son épreuve UCI Around The Pot ! photo www.aroundthepot.co.za
Puis, une semaine plus tard, viendra le Gravel Tour Hlinsko qui fera ses débuts sur un parcours vallonné au centre de la République Tchèque. Ce pays n’est pas en reste sur le sujet, avec déjà de grandes courses gravel à son actif : la Tubolito Gravel Tour, la Ridley Gravel Tour ou encore la Gravel Bohemia Cup.
Gravel Tour Hlinsko 2026 – Photo UCI
La Lettonie accueillera également son premier événement UCI Gravel : Gravel Weekend à Tukums le 8 août.
La Lettonie présente des atouts solides pour organiser de grandes courses de gravel – photo Gravel Weekend
Le lendemain, la Colombie ajoute un deuxième événement à Medellín : Gravel Medellín. Celui-ci est organisé par la même équipe qui gère les courses UCI Gravel au Brésil, au Chili et à Bogotá. Le 9ᵉ événement inédit se nomme Gravel Arteaga Mexico et se déroulera au Mexique, près de la frontière américaine, le 30 août.
Le Mexique accueillera une épreuve qualificative UCI le 20 août 2026 – photo www.ucigravelarteaga.com
Le 5 septembre, le Danemark rejoint la série avec The Wolf : une course à Dronninglund sur une boucle de 41 km étonnamment vallonnée pour un pays aussi plat.
Puis, le 6 septembre, Gravel Chile marquera le premier événement UCI Gravel au Chili, près de Santiago. Une semaine plus tard, Lahti en Finlande – désignée pour organiser les Championnats d’Europe Gravel UEC 2027 – accueillera une course UCI Gravel nommée Falling Leaves. Les organisateurs de la UCI Gran Fondo World Series annuelle à Tartu, en Estonie, ajouteront également une course gravel à leur programme : Tartu Rattamaraton, une des dernières courses qualificatives pour les Championnats du Monde.
Le calendrier intégral UCI Gravel World Series 2026
Avec plus de 45 courses, la Gravelking UCI Gravel World Series continue de s’étendre, avec désormais 32 pays sur cinq continents :
Les Championnats du Monde Gravel UCI
Pour la première fois, les Championnats du Monde Gravel UCI se tiendront hors d’Europe, à Nannup, Australie-Occidentale :
Les Championnats du Monde Gravel UCI se dérouleront où se trouve le pointeur rouge sur cette illustration. Autant dire que pour les qualifié(e)s européen(ne)s, le budget déplacement s’annonce élevé… – illustration Google Maps
Ces championnats du Monde Gravel UCI se dérouleront les 10 et 11 octobre 2026. Le parcours est encore en cours de finalisation, mais il faut s’attendre à des ascensions courtes et raides et à un dénivelé total exigeant.
Les mondiaux 2027 en point de mire
La saison qualificative pour les Championnats du Monde 2027 – qui se dérouleront en France, à Châtel – commencera fin 2026, avec quatre événements programmés entre mi-octobre et mi-novembre. Notamment avec Gravel of Marathon, qui se déroulera dans la ville historique de Marathon, en Grèce.
The Gravel Of Marathon, une épreuve en Grèce qui a déjà le nom pour devenir une course mythique ! – photo Gravel of Marathon
Panaracer Gravelking devient le sponsor principal de l’UCI Gravel World Series
Le fabricant Panaracer Corporation et l’Union Cycliste Internationale (UCI) ont annoncé un partenariat qui verra Panaracer Gravelking devenir le sponsor principal de l’UCI Gravel World Series pour les saisons 2026, 2027 et 2028.
Panaracer Gravelking devenir le sponsor principal de l’UCI Gravel World Series pour les saisons 2026, 2027 et 2028 – illustration UCI
Pour Panaracer, dont la gamme GRAVELKING est bien connue des pratiquants, ce partenariat représente une évolution naturelle de son engagement envers la communauté gravel mondiale. « Le gravel est au cœur de notre identité », déclare Ryoichi Yamato, président de Panaracer Corporation. « Ce partenariat nous permet de renforcer notre lien avec les coureurs, les événements et les paysages qui inspirent nos produits depuis plus de dix ans. Nous sommes honorés de soutenir à la fois l’esprit de compétition et le plaisir pur que procure le gravel. »
À propos de Panaracer
Panaracer Corporation est un fabricant japonais de pneus et chambres à air, qui fabrique ses produits à la main au Japon depuis plus de 70 ans. Connue mondialement en gravel pour ses séries GRAVELKING, Panaracer continue d’innover en proposant des pneus parmi les plus réputés de la discipline. En France, Royal Vélo France assure la distribution des produits Panaracer à un réseau de revendeurs en ligne ou locaux.
Joffrey Maluski nous avait livré le récit de sa traversée des Hautes Terres d’Islande à vélo durant l’hiver 2023. Son envie de retourner dans le Grand Nord l’a conduit cette fois à partir vivre la nuit polaire sur un parcours de 1400 km, traversant la Norvège, la Suède et la Finlande. Dans ces régions, les hivers sont longs et sombres, tandis qu’en Laponie le soleil ne se donne même pas la peine de se lever en décembre et janvier. Cette période pendant laquelle la lumière du jour s’éteint carrément s’appelle le « kaamos » en finnois. (photos Joffrey Maluski)
Traversée à vélo des trois Laponies : norvégienne, finlandaise et suédoise… arrivée à Bodo en Norvège pour un périple de 1400 km
En introduction de son film Joffrey nous raconte : “Un an après ma traversée des Hautes Terres d’Islande, je me suis lancé dans la traversée à vélo des trois Laponies : norvégienne, finlandaise et suédoise, d’ouest en est, pendant la nuit polaire, lorsque le soleil ne passe jamais au-dessus de l’horizon. Durant 25 jours et 1 400 kilomètres, j’ai voyagé dans l’obscurité, guidé seulement par la lueur du crépuscule. Ce voyage a nécessité des mois de préparation : tracer l’itinéraire, tester le matériel face au grand froid et trouver les moyens de rester en sécurité et au chaud, malgré des températures descendant sous les -30 °C. Rouler seul à travers ces terres gelées, c’est plonger dans les longues nuits, le silence et la solitude de l’hiver arctique, mais aussi découvrir sa beauté rare et sa quiétude profonde. Avec The Kaamos Road, j’ai voulu capturer cet équilibre fragile entre effort et émerveillement, entre épuisement et sérénité : une ode au rythme lent de la nuit polaire et à la puissance brute du Nord.“
Rouler seul à travers ces terres gelées, c’est plonger dans les longues nuits, le silence et la solitude de l’hiver arctique…
Les préparatifs
Joffrey possède une solide expérience basée sur sa traversée des Hautes Terres d’Islande. Il a démarré ses préparatifs durant l’été, son départ étant prévu en décembre 2024. En fait, il ne se prépare pas physiquement, ses sorties vélos habituelles suffisent. Pas d’immersion dans une salle de cryothérapie pour se préparer aux basses températures. Il vit du côté de Nice qui ne se situe pas dans une région froide. Pour le tracé, il a utilisé Komoot et Google Maps pour élaborer son parcours. L’idée étant de partir du point le plus à l’ouest du cercle polaire pour rejoindre le point le plus à l’est. “J’aurais pu tracer une route entièrement par la Norvège, mais j’ai souhaité passer par la Suède et la Finlande. Ce n’est pas le même paysage : la Norvège ce sont plus les Fjords et la mer, mais je voulais aussi traverser des paysages de forêts“, me dit Joffrey.
Le départ
Le voyage commence en train, direction le Grand Nord au-delà du cercle arctique pour rejoindre, le pays où le soleil ne dépasse pas l’horizon. Parti du sud de la France avec tout son équipement, l’objectif est de rejoindre Bodo en Norvège. Ce voyage est long et fatiguant, mais Joffrey voulait vivre progressivement le passage du temps, observer par la vitre du wagon la lente transformation des paysages et laisser au corps le temps de s’adapter aux conditions climatiques. À chaque arrêt en gare, le climat se durcit, les températures chutent et les arbres sont couverts de neige. La nuit arrive de plus en plus tôt, Joffrey dit au revoir au soleil qu’il reverra dans 28 jours.
Une lente adaptation en train pour s’adapter aux conditions climatiques
Arrivé au-delà du cercle polaire, il découvre cette ambiance particulière où la lumière s’efface pour laisser la place à une obscurité douce et mystérieuse. Il se retrouve dans le froid et devant l’inconnu qui le fait un peu flipper, mais qui le fascine tout autant. Il est venu pour ça : vivre cette aventure seul, dans le froid et dans ce paysage glacé, plongé dans cette pénombre fantasmagorique. Arrivé à Bodo, il descend du train, récupère ses bagages et se rend dans la gare locale pour sortir son vélo de la housse de transport et commencer le remontage. Il prend ensuite le bateau à minuit trente pour se rendre sur les iles Lofoten. C’est de l’extrémité de ces iles norvégiennes qu’il va partir pour atteindre Vardo, en passant par la Suède et la Finlande.
En attendant les basses températures que Joffrey s’attend à affronter lors de ce voyage, c’est la pluie qu’il doit subir par une température de + 3°C. Pas le choix, il faut y aller malgré les gerbes d’eau que lui envoient les voitures qui le doublent. Il faut avancer ainsi pour rester dans le timing du voyage. La nuit tombe à 13 h 45. Joffrey trouve un petit tunnel où il se mettra à l’abri un instant. Le temps s’éclaircit et c’est la frontière suédoise sous le soleil. Il fait plus froid, mais il n’y a plus de pluie. “Il fait -6°C, mais en vrai, je préfère…” C’est le début de la descente des températures qui va atteindre par moment -30°C. Les pneus neige du vélo crissent sur la route glacée. Le paysage tout blanc défile et quelques rennes observent le passage inhabituel de ce cycliste sur cette route où l’on voit peu de véhicules.
Joffrey avance régulièrement “Le ciel se métamorphose, m’offrant le spectacle que je suis venu chercher…” À l’aide de son drone, Joffrey capte des images de ce décor qu’il a voulu découvrir. Le froid est piquant et tous les gestes deviennent lents. Cela ne l’empêche pas d’avancer 110 km dans la journée. Le bivouac sous la tente, les repas à préparer avec son réchaud, toutes les opérations de maintenance de son équipement prennent du temps. Le matin, replier la tente, ranger tout sur le vélo, ça prend deux heures et le soir il faut refaire l’opération dans l’autre sens, après avoir trouvé le lieu idéal pour s’installer pour la nuit.
Rouler dans la nuit polaire et résister au froid
On ne s’aventure pas dans le cercle polaire en tongs et en bermuda. Fort de son expérience en Islande, Joffrey a fait ses choix de matériel et d’équipement en fonction de la rigueur du froid. Pour la navigation, il fait confiance à sa montre Suunto Vertical qu’il préfère utiliser plutôt qu’un compteur à cause de sa plus grande autonomie. Les pneus de 3.0 cloutés sont nécessaires pour éviter au vélo lourdement chargé (le sien pesait 60 kg à pleine charge au départ) de déraper sur la route glacée. Petits détails de choix cyclistes : Joffrey utilise une selle en cuir Brooks et des cales SPD avec ses chaussures spéciales grand froid 45nrth Wolfgar. Les conditions de circulations sont particulières, il faut rouler dans les traces de voitures, car les accotements sont peu cyclables. En Suède et en Finlande, les vélos ne sont pas appréciés pour ça. Par contre, en Norvège, les conducteurs sont très respectueux des cyclistes.
Au fil des années, le gravel Focus Atlas a tracé son chemin et s’est fait un nom. Nous avions testé en 2021 le modèle 6.8, un des rares gravel aux roues de format Boost. Depuis, le fabricant de Stuttgart a largement fait évoluer l’Atlas. Fidèle à l’ADN sportif de la marque, fondée par l’ancien champion du monde de cyclo-cross Mike Kluge, le nouveau Focus Atlas dévoile des arguments intéressants. Aussi, je vous propose ce test de l’Atlas 8.9 après 1050 km à son guidon. Photo de couverture de Cassandra Duméry.
Atlas, la famille gravel de Focus – photo Focus
Focus Atlas : présentation
Chez Focus, la série 8 de l’Atlas a toujours désigné la gamme à cadre carbone, alors que la série 6 l’aluminium. Sur ce point, pas de changement chez le fabricant : le kit cadre du Focus Atlas est toujours fait de carbone. Celui que je vous présente est l’Atlas 8.9 qui coiffe la gamme, au tarif de 5299 €.
Focus Atlas 8.9 – photo Laurent Biger
Le cadre
Proposé dans un seul coloris, Spaceclouds, le cadre du Focus Atlas 8.9 affiche d’entrée un look qui se démarque. Cette magnifique peinture “cosmique” est appliquée à la main, rendant chaque cadre unique. Derrière cette peinture singulière se cache un cadre en carbone où tout le cheminement des gaines est interne.
Coloris Spaceclouds : le Focus Atlas 8.9 affiche d’entrée un look singulier – photo Laurent Biger
Terminé le standard Boost de la première génération d’Atlas. Désormais, le cadre est à la norme 142 x 12 mm pour l’entraxe arrière. De plus, le cadre est compatible avec la norme UDH (brevet SRAM). Ce choix garantit une rigidité optimale, devenue essentielle pour les transmissions modernes et une compatibilité avec les groupes SRAM de type Full Mount (sans patte de dérailleur). En conséquence, l’axe traversant de 142×12 mm est, lui aussi, standardisé, afin de pouvoir s’introduire dans l’interface UDH, qui impose un filetage M12 x 1.0. Pour en savoir plus sur l’UDH, je vous invite à lire mon article à ce sujet : UDH : trois lettres qui changent le marché – Bike Café.
Les inserts sont nombreux, dont deux sur le top-tube – photo Laurent Biger
Huit inserts équipent ce cadre, permettant notamment de fixer un accessoire de rangement sur le top-tube. Dans la même zone, une imposante pièce en plastique moulé protège les soubassements du tube oblique. Le boitier de pédalier est au format fileté BSA, ce qui est un bon point pour la simplicité de son entretien. Un élément toujours mis à rude épreuve dans notre pratique gravel.
Protection du cadre et boitier de pédalier fileté : Focus vis la fiabilité – photo Focus
Le tube oblique comporte un rangement intégré, que Focus nomme Prep Pocket. L’ergonomie du système de verrouillage est bonne, et même meilleure que la plupart des concurrents.
Le système Focus Prep Pocket – photo Laurent Biger
Ce compartiment de rangement, hermétique et accessible en ôtant le cache situé sous le porte-bidon incliné, accueille une housse souple (Prep Pack).
La housse Focus Prep Pack – photo Laurent Biger
J’ai pu y glisser une pompe (dans la housse), ainsi qu’une bombe anti-crevaison et des mèches. Une seconde sacoche Prep Pack (non fournie) peut venir se loger dans le compartiment.
Rien de révolutionnaire, mais une housse bien pensée – photo Laurent Biger
Quant à la clearance (dégagement) qu’offre le cadre de l’Atlas 8.9, Focus annonce un maximum de 45 mm en roues de 700. Pour autant, la marge est confortable…
Que soit au niveau des haubans ou des bases, le pneu de 45 mm est à son aise – photo Laurent Biger
Par ailleurs, Focus propose l’Adventure Rack, un porte-bagage arrière spécifique, ainsi que le Hawaii Rack, son homologue pour l’avant. Non présentés ici, vous trouverez toutes les informations sur la page FOCUS ATLAS. Pour ces équipements, comme pour d’éventuels garde-boues, des inserts équipent le cadre et la fourche. Là-dessus, le Focus Atlas est homologué pour un poids total de 135 kg.
La fourche
Cette fourche possède un déport de 53 mm. Quant à la clearance qu’elle offre, Focus annonce une largeur maximale de 53 mm en roues de 700.
Calibrée pour une largeur maximale de 53 mm, le pneu de 45 mm est à son aise – photo Laurent Biger
Il est à noter que cette fourche dispose de six inserts de “chargement”, et de deux autres pour un garde-boue ou porte-bagage. De plus, un orifice permet le cheminement du fil d’un éventuel moyeu dynamo. Autant de signes qui ne trompent pas sur la polyvalence que souhaite Focus pour son Atlas, y compris pour la série 8, la plus sportive.
Une fourche qui permet d’entrevoir plusieurs possibilités de chargement – photo Laurent Biger
Géométrie du Focus Atlas (série 8)
Même si Focus communique sur le fait que la série 8 se veut plus sportive que la série 6, nous sommes en présence d’une géométrie qui reste polyvalente. En effet, les valeurs de stack et reach sont propices à une position aérodynamique, mais sans excès. Même si l’angle de direction est de 71°, les bases de 425 mm et l’empattement de 1041 mm (en taille M) traduisent la volonté d’obtenir un comportement offrant de la stabilité.
Équipements du Focus Atlas 8.9
Tout d’abord, je vous rappelle que le Focus Atlas 8.9 se positionne dans le haut de la gamme, au tarif de 5299 €.
Le Focus Atlas 8.9 – photo Laurent Biger
Groupe SRAM Rival AXS XPLR
Sur le plan de la transmission et du freinage, c’est SRAM qui équipe ce Focus Atlas. Ce groupe électronique 13 vitesses SRAM Rival AXS est une nouveauté 2025. Dernier groupe 13 vitesses dévoilé par SRAM, il fait suite au renouvellement “par le haut” des groupes XPLR de SRAM. Ainsi, ce groupe est désormais le plus abordable de la série XPLR 13 vitesses, dont vous avez pu découvrir mes tests du Red AXS XPLR et du Force AXS XPLR.
À peine moins rapides que ses grands frères, le groupe SRAM Rival AXS XPLR partage avec eux globalement les mêmes avantages. Aussi, je retrouve une excellente ergonomie, notamment grâce à la même forme des leviers.
La forme des leviers est semblables aux derniers groupes Red et Force, déjà une référence sur la plan de l’ergonomie – photo Laurent Biger
Bien sûr, il faut composer avec un poids global plus élevé, qui se ressent surtout sur la cassette. Je reviendrai plus en détail sur ce groupe dans un article spécifique, à venir début 2026.
Bien moins onéreuse que ses grandes sœurs, la cassette est cependant d’un poids bien plus élevé – photo Laurent Biger
Roues et pneus
Les roues sont les 303 XPLR S du catalogue Zipp. Plus précisément, des moyeux Zipp 76/176 équipent ces roues, dont la fixation des disques est au format Center Lock. Qualifiées Tubeless Ready, les jantes sont en carbone, de 54 mm de hauteur et d’une largeur interne de 32 mm.
Zipp 303 XPLR S : en peu de temps, ces roues sont devenues courantes sur les montages de gravel “sportifs” – photo Laurent Biger
Ce set pèse autour de 1610 g. Quant à la monte pneumatique, c’est Schwalbe qui équipe ce vélo, avec despneus G-One R PRO de dimensions 700×45 mm tressés en 67 TPI.
Pneus Schwalbe G-One R PRO de dimensions 700×45 mm tressés en 67 TPI – photo Laurent Biger
Périphériques
On retrouve sous les mains un cintre en carbone Focus d’une largeur de 440 mm. Quant à la potence Focus, elle est aluminium, et d’une longueur de 90 mm pour un angle négatif de 8 degrés.
La potence et son système d’intégration C.I.S. sont exemplaires sur le plan de la finition – photo Laurent Biger
Pour autant, Focus m’a averti que la version définitive de cet Atlas 8.9 sera équipée d’un cintre en aluminium Zipp Service Course SL 70 XPLR en aluminium.
Voici le cintre Zipp qui équipera la version définitive de ce Focus Atlas 8.9 – photo Focus
À l’opposé, se trouve une tige de selle en carbone, dessinée pour apporter un léger flex. Le système de serrage est dans le cadre, et s’actionne par une vis six pans creux qui est sur le top-tube.
Le système de réglage de la tige de selle – photo Laurent Biger
Là-dessus se dresse une selle Fizik TERRA AIDON X5 d’une largeur de 145 mm.
Tige de selle en carbone et selle Fizik TERRA AIDON X5 – photo Laurent Biger
Le nouveau Focus Atlas à l’épreuve du terrain
C’est sur des sorties de plusieurs heures dans le Var et les Bouches-du-Rhône que je découvre en ce Focus Atlas une réelle polyvalence. En ce sens, cela confirme les données de la géométrie. À l’occasion d’une randonnée More Gravel, le relief de la montagne Sainte-Victoire fut mon baptême au guidon de ce vélo.
Assez rapidement, de bons temps sur des segments confirment mes sensations : ce Focus Atlas possède de solides qualités dynamiques. Sa rigidité latérale est amplement suffisante pour réaliser d’excellents chronos. Là-dessus, il faut dire que les roues ne sont pas en reste et apportent une certaine facilité à conserver la vitesse atteinte.
Ce Focus Atlas 8.9 possède de solides qualités dynamiques – photo Cassandra Duméry
De même, en descente, je constate une excellente stabilité. Une conséquence de sa géométrie, mais aussi d’un cockpit pensé pour un usage gravel. Ainsi, je peux descendre à bonne allure des pistes que je ne connais pas encore…
Une stabilité qui permet d’être rapidement en confiance – photo Cassandra Duméry
En cela, sa géométrie est efficace, et je dirais même “facile”. Nul besoin d’être un pilote chevronné pour s’amuser à son guidon.
Un vélo avec lequel il est facile de s’amuser quand le relief s’invite sur le parcours – photo Cassandra Duméry
La filtration verticale du cadre est très bonne, notamment grâce à un triangle arrière qui assure parfaitement son rôle, tout comme la tige de selle. De plus, cette qualité de filtration du triangle arrière augmente la motricité, rendant ce Focus Atlas facile à placer dans les montées techniques.
Nul besoin de rouler vite pour prendre du plaisir au guidon de ce nouveau Focus Atlas : il se montre confortable et conciliant – photo Cassandra Duméry
Nouveau Focus Atlas 8.9 : au bilan
Finalement, Focus a parfaitement fait évoluer son Atlas. Déjà, en améliorant sa compatibilité, par l’abandon du standard Boost et l’adoption de l’UDH. Mais aussi par une finition exemplaire qui se matérialise, entre autres, par une magnifique peinture. De plus, j’ai été conquis par le comportement général de ce Focus Atlas de la série 8, notamment parce qu’il est rare d’observer un tel équilibre entre confort et dynamisme. Assurément, ce nouvel Atlas est une réussite, tant sur le plan esthétique que technique.
Le Focus Atlas est un bel exemple de ce que l’on recherche souvent en gravel : un compromis entre performance et confort – photo Cassandra Duméry
Focus Atlas 8.9 : caractéristiques
TAILLES
XS, S, M (taille testée), L, XL
CADRE
Focus Carbone Série 8
FOURCHE
Carbone
JEU DE DIRECTION
ACROS IS52 /IS52 (ICR)
POTENCE
Focus C.I.S. 2.0, en aluminium (90 mm et -8 ° sur taille testée)
CINTRE
Zipp Service Course SL 70 XPLR en aluminium (cintre Focus carbone sur l’exemplaire de pré-série testé)
TIGE DE SELLE
Focus Gravel en carbone de diamètre 27.2 mm, déport de 11 mm
Il y a des croyances que l’on aime réveiller et cette période de Noël nous ramène quelque part à l’enfance. Claude Lévi-Strauss disait “Devenir adulte, c’est reconnaître, sans trop souffrir, que le “Père Noël” n’existe pas.” Notre passion dévorante, nos envies furieuses, nos désirs enflammés… nous replongent dans ces souvenirs de l’enfance qui pourraient, le temps d’un rêve, nous ramener à cette croyance improbable. Rêvons ensemble un moment en nous mettant à écrire notre lettre au Père Noël.
L’équipe de Bike Café a rédigé cette lettre collégiale en espérant qu’elle arrive à bon port.
Patrick
J’ai vécu 76 Noël et lors de mon enfance les choix n’étaient pas aussi étendus que maintenant. À vrai dire je n’ai pas de souvenirs d’un cadeau qui m’ait vraiment marqué. Aujourd’hui, mes désirs sont plus précis et souvent ils sont orientés vélo et parfois un peu extrêmes. En ce moment, le vélo qui me passionne est du type minimaliste. Cette tendance, qui s’est culturellement installée en marge de l’hyper consommation, m’a toujours attirée. Depuis quelques années, je l’ai fait revivre sous la forme d’une pratique assidue du vélo en single speed. J’adore cette simplicité qui correspond à la fois à mon goût esthétique et à celui de l’effort que cette pratique impose sur les parcours avec du dénivelé. Je possède deux vélos dans cette catégorie : un pista vintage 80′ et un vélo artisanal route. Par ailleurs, j’aime le gravel soft et ponctuellement le bikepacking et du coup ces 2 vélos ne conviennent pas aux pistes parfois bien rugueuses de ma région. Mon envie est donc d’ajouter un vélo single speed, capable de fusionner mes deux envies. Je pense l’avoir trouvé en découvrant le travail de Brivaël Laurendeau, créateur de la marque Quokka. Dans son offre de modèle de base, qu’il soude dans son atelier, il existe un Tracklocross, baptisé Mudslayer (tueur de boue). Chez moi, la boue est rare et ce serait plutôt un DFCIslayer. J’aimerais m’offrir ce cadre en acier sur lequel je choisirais patiemment les équipements.
L’objet du désir
Photo Quokka
Le projet est bien sûr de sauter de la route aux chemins et de faire du bikepacking avec quelques sacoches. Évidemment puisqu’il sera monté en single speed avec des roues flip/flop avec 2 ratios, le vélo sera équipé de freins cantilever (option à la commande). Le reste sera minimal. Des éclairages d’appoint seront utilisés ponctuellement, je n’ai pas envie de rouler de nuit. Il sera équipé de pneus de 35 en tubeless. J’hésite encore entre un guidon plat ou un guidon tordu. Le pédalier sera monté sur un boitier vissant. Je possède déjà quelques accessoires et le temps nécessaire à la fabrication me permettra d’affiner mes choix.
Caractéristiques
Un cadre de tracklocross est conçu pour affronter tous les terrains. Ce cadre ultra polyvalent est fabriqué à la main avec soin et précision, du cadre à la fourche. À mi-chemin entre le vélo de piste et le VTT, le tracklocross est une des nouvelles disciplines phares de ces dernières années. Quokka a passé de nombreuses heures à concevoir ce MudSlayer pour s’assurer qu’il offre une agilité et des performances maximales. Imaginée à partir d’un vélo de piste, sa géométrie et ses bases courtes le rendent incroyablement joueur et facile à manier, tandis que le passage des pneus jusqu’à 700x40mm offre traction et stabilité.
Matériau du cadre
Acier
BB
BSC 68 mm
Fourche
Fourche segmentée acier
Entraxes
100 mm avant, 120 mm arrière
Direction
Externe 1”1/8 (EC34/28.6 – EC34/30)
∅ tige de selle
27,2 mm
Passage max de pneus
700 x 40mm
Freins
cantilever ou flat mount en option
Pattes
Horizontales Inox
Poids
Environ 2600 g en taille M (cadre et fourche)
Prix : environ 3000 € (réservé à un Père Noël généreux) Site fabricant : quokkacycles.com
Laurent
Depuis toujours attiré par la mécanique, et plus largement par la technique, j’aime les beaux objets. Même si cela peut paraitre étrange, je regarde avec toujours autant d’intérêt, voire d’admiration, une paire de pédales automatiques. Un petit objet, souvent caché par nos chaussures, mais qui remplit un rôle essentiel puisqu’il est le premier à recevoir la puissance musculaire. D’ailleurs, en écrivant ces lignes, je me fais la réflexion que j’en ai trop peu parlé dans mes nombreux tests de matériel. De mes premières courses dans les années 90’s avec des pédales automatiques Welgo à des modèles haut de gamme de la (feu) marque américaine ISSI, je pense avoir détenu une grosse dizaine de paires de pédales automatiques de type VTT à empreinte SPD. Des plus basiques au plus haut de gamme, le poids diffère mais la technologie, elle, assez peu. D’ailleurs, rares sont les fabricants qui proposent différentes longueurs d’axes permettant de pouvoir choisir un Q-Factor différent. Un facteur pourtant essentiel pour la performance, mais aussi pour la santé de nos genoux.
L’objet du désir
La marque américaine Wolf Tooth conçoit et fabrique des produits qui sont probablement parmi les plus désirables du marché. Leurs dernières pédales DEL ne font pas exception.
Wolf Tooth DEL
Clairement annoncées pour le Gravel Race, les pédales Wolf Tooth DEL présentent un design asymétrique, avec une seule face “active”. Une seule face qui maximise la surface de contact avec la chaussure.
Une seule face est équipée du système de fixation, mais avec une surface de contact maximisée
Le fabricant annonce un poids de seulement 216 g la paire, tout en offrant une large surface de contact avec la semelle de la chaussure pour offrir un transfert de puissance maximal. Encore plus intéressant, les pédales DEL ont un Q-Factor réglable par incréments de 4 mm. À l’intérieur de la pédale se trouvent un axe en acier inoxydable, trois roulements et deux entretoises. Les entretoises et les roulements peuvent s’empiler dans différents ordres pour obtenir un Q-Factor de 51, 55 ou 59 mm. Un kit d’entretoises comprenant quatre entretoises de 2 mm est disponible à l’achat pour affiner encore plus ce réglage du Q-Factor.
Une conception permettant de faire varier le Q-Factor de la pédale
Comme pour la plupart des produits Wolf Tooth, des pièces de rechange et guides d’entretien sont disponibles via Wolf Tooth Right to Repair. Pour ma part, je vois là un très bel objet. Une paire de pédales idéale pour moi, compétiteur à mes heures en Gravel Race, et très sensible au Q-Factor des manivelles de pédaliers, tout comme des pédales…
Caractéristiques
Corps
Aluminium 6061-T6 aluminium (usiné CNC)
Axe
Acier inoxydable traité thermiquement (17-4 PH)
Cage et visserie
Acier inoxydable
Q-Factor
51, 55 ou 59 mm ; ainsi que 53 et 57 mm en option (grâce au kit d’entretoises vendu séparément)
Depuis près de quatre ans, mon gravel est bien plus qu’une simple monture : c’est mon passeport pour l’aventure. Ce que j’ai d’abord aimé, c’est la liberté qu’il offre, mais ce que je recherche désormais, c’est la capacité d’allonger les distances et d’explorer les pistes les plus reculées. Le problème, c’est que plus les kilomètres s’accumulent sur les chemins cassants, plus le prix à payer pour mon confort devient élevé. Fatigue des mains, engourdissements, douleurs aux épaules… C’est la dure réalité des longues sorties sans suspension. Alors, tandis que l’esprit de Noël nous envahit, mon souhait se porte sur un upgrade qui changerait la donne sans transformer mon gravel en VTT. Un composant intelligent, avec un débattement subtil, serait le compromis parfait que je recherche pour adoucir les vibrations des chemins et me permettre de repousser mes limites de distance sans sacrifier la légèreté ni la réactivité de mon vélo.
L’objet du désir
À force de suivre les spécialistes de l’ultra distance comme Sofiane Sehili, Steven Le Hyaric, Adrien Liechti et tant d’autres, j’ai découvert des marques comme notamment Redshift spécialisées dans la recherche du confort sur la longue distance. Leur dernière potence suspendue, la Shockstop PRO me fait de l’œil depuis un certain temps !
Une potence suspendue d’allure classique remplie de technologie mais surtout d’élastomère – photo Redshift
Alors que la potence ShockStop classique a déjà révolutionné le confort en gravel, ce modèle ShockStop PRO semble faire encore mieux. Cette version haut de gamme intègre les mêmes performances d’absorption des chocs avec 20 mm de débattement, mais dans un corps en aluminium 6061 T6 plus léger et au design plus soigné.
5 élastomères pour une recherche de confort optimalPromesse de moins de vibrationsUn design classiquePhotos Redshift
En outre, la Redshift Shokstop PRO offre un gain de poids bienvenu par rapport à la version de base. Quelques grammes la sépare finalement d’une potence non suspendue ce qui semble être le compromis ultime entre performance et confort !
Corps
Aluminium 6061-T6 aluminium (usiné CNC)
Visserie
Titane
Poids, angle, longueur
229 g +/- 6 °, 80 mm
Diamètre du pivot de fourche
28.6 mm
Diamètre du cintre
31.8 mm
Poids limite du cycliste
135 kg
Hauteur de la potence
40 mm
Prix : 289,99 € (217,49 € durant les blackweeks : Père Noël, ne tarde pas !) Site fabricant : Shockstop PRO – REDSHIFT
Benjamin
Bricoleur régulier de mes vélos anciens et modernes, je pense que j’aime autant « mécaniquer » que rouler. Pour cela, un bon pied d’atelier reste indispensable : stable et solide, qui ne viendra pas tourner quand on enlève une roue ou basculer quand on tire un câble.
L’objet du désir
Amateur des produits Parktool depuis de nombreuses années, j’en possède un ancien modèle et regarde depuis un moment pour le changer au profit du PCS 9.3 qui permet d’orienter la pince de fixation à l’angle près. Pas forcément client de la pince à desserrage rapide de la gamme supérieure, celui que j’ai actuellement n’en possède pas et cela me convient très bien.
Ce qui m’attire, c’est le côté pratique de ce pied et son rangement facile. Son poids relativement faible me permet de le sortir de l’atelier pour travailler dehors ou pour nettoyer mes vélos.
Caractéristiques
Capacité de poids maximal
36 kg
Capacité de serrage
tubes ronds et aérodynamiques de 22 à 76 mm de large
Hauteur de la mâchoire
70 mm
Structure
en acier pour une rigidité et une durabilité maximales
Je roule actuellement sur un Gravel de la marque Cube, le Nuroad. Je l’ai l’éprouvé sur différents types de terrains et j’ai constaté que le cintre d’origine ne me convenait pas. Il est équipé d’un cintre rond et j’ai une préférence pour les cintres plats. Ils me permettent d’avoir plus de confort sur les longues distances. De plus, le déport sur l’extérieur du bas du cintre n’est pas assez important et je ne suis pas à l’aise lors de descentes trop engagées. C’est pourquoi, je désire le changer pour celui-ci.
Objet du désir
Un cintre BLACK INC HB04. Ce sont ses lignes épurées et sa forme adaptée aux nouvelles générations manettes sur le marché qui m’ont attirée. Sa forme compense la profondeur des manettes et permet de les incurver vers l’intérieur. Le bas du cintre possède un déport suffisamment important pour que je puisse trouver confort et un bon maintient du poste de pilotage lors de descentes accidentées.
Black Inc propose un panel de dimensions pour trouver le cintre qui correspond a notre machine. Ainsi, trois largeurs sont disponibles : 36, 38 et 40 cm avec six longueurs de potences allant du 80 au 130 mm. De plus, le support pour le compteur est vendu avec le cintre. Celui-ci se fixe sous le cintre dans le prolongement de la potence.
Les passionnés de vélo qui entretiennent eux-mêmes leur machine – et j’en fais partie – connaissent l’importance de la qualité de l’outillage utilisé. Ce n’est pas Laurent qui me démentira. Par ailleurs, en tant que passionné, je suis également sensible au “beau”, dont l’illustration ultime est le vélo qu’on chevauche. L’alliance de ces deux paramètres se traduit à merveille dans un outillage qui, non seulement remplit parfaitement sa fonction, mais est – aussi – agréable à regarder, toucher, manipuler… La pompe d’atelier est un basique incontournable, même avec l’avènement des modèles électriques compacts. L’usage et la praticité sont différents.
L’objet du désir
Voila une belle illustration fournie par Lezyne avec cette pompe à pied 18K GOLD ALLOY HV DIGITAL Drive 3,5. Les matériaux utilisés et la réalisation respirent le sérieux. Le corps est fabriqué en aluminium usiné CNC, le piston en acier, la poignée en aluminium et bois ; on retrouve un tuyau de grande longueur, un affichage digital et, comme une cerise sur le gâteau du technicien cycle qui s’éveille à Noël : une finition dorée 18 carats !
Caractéristiques
Pompe à pied professionnelle pour vélo, construction en aluminium usiné CNC
Finition plaqué or 18 carats véritables
Équipée de la tête haut de gamme Presta Pro avec système de purge de valve VBS
Conçue pour un gonflage rapide et à haut débit des pneus de grandes tailles
Cylindre surdimensionné à haut débit
Piston en acier durable
Tuyau tressé extra long reforcé de nylon avec raccords en aluminium
Poignée ergonomique en bois verni avec jonction en aluminium
Le message subliminal n’est pas une notification issue d’une nouvelle application installée sur votre smartphone. Il a été testé et utilisé dans les années 50 aux États-Unis et ce matin, je me disais qu’il pourrait bien être remis au goût du jour pour faire évoluer nos jugements de consommateurs. Ce message pouvait, à l’époque de sa découverte, être intégré sournoisement à un support, pour être perçu au-dessous du niveau de notre conscience. Un ancêtre bien plus discret que nos influenceurs actuels, en quelque sorte. Il était là, tapi dans l’ombre pour orienter nos choix, sans qu’on en soit véritablement conscient. C’est dans l’histoire de la publicité, en 1957, que l’on trouve sa trace, au moment de la diffusion d’un film dans une salle de cinéma. Durant les six semaines, lors de sa projection, deux messages subliminaux : « Vous avez faim ? Mangez du pop-corn » et « Buvez Coca-Cola », sont insérés dans les images toutes les cinq secondes, sur l’initiative du chercheur en marketing, James Vicary. Ce “sorcier” de la pub affirme obtenir ainsi des résultats remarquables : la vente de pop-corn se trouva augmentée de 58 % et celle du Coca-Cola de 18 %.
Cette technique d’influence commerciale est l’inverse de ce que l’on voit se développer en ce moment avec cette prolifération de messages sans équivoque et pas vraiment subliminaux, qui sont de vraies injonctions à consommer. On nous invente des rabais permanents, le “Black Friday” devient le “Black tous les jours” où tout est prétexte à nous vendre des remises, plutôt que des produits. Le message est plus assommant que subliminal. J’ai aimé le parti-pris d’un constructeur de vélo du nord de la France (je vous laisse deviner lequel) qui, dans un communiqué récent, déclare que le Black Friday ne correspond pas à ses valeurs et qu’il préfère appliquer des prix justes toute l’année.
J’interprète cette déclaration comme un message subliminal qui commence à infuser auprès de clients avertis. Il serait possible que derrière le prix juste, notre conscient comprenne, sans qu’il s’en rende compte, qu’il est obtenu par les coûts de fabrication et de fonctionnement de l’entreprise auxquels s’ajoute une marge permettant de dégager un bénéfice et financer son développement. Chez les artisans du cycle, la question ne se pose même pas, le prix juste est naturel et obligatoire. Là où ça devient compliqué, c’est pour une industrie du vélo qui fait fabriquer en grande quantité des produits pour en faire baisser les coûts. En effet, pour les marques concernées, il faudra pratiquer à un moment donné ces fameuses remises pour déstocker les invendus, qui souffrent commercialement de l’obsolescence annuelle des modèles et d’une conjoncture défavorable. Cela démontre simplement, de façon subliminale, que même avec ces rabais, elles restent globalement bénéficiaires et de fait le message envoyé au travers de ces campagnes tapageuses de rabais, nous questionne : où se situe dans ce cas le prix juste toute l’année ? Peux-être le saurez-vous, si vous arrivez à trouver, caché dans cet édito, mon message subliminal 😉
Sur 57 dates et dans trois pays, le festival du film vélo Cyclist revient pour une 5ᵉ saison. Il nous présente 2 h 30 de projection de films inédits.
Le programme 2026 !
LE COUP BASQUE
GRAVEL
Belgique – 40 min – Version française Un film d’Alex Jardon
Sans savoir ce qui les attend, Léo et Alex s’inscrivent à la Basajaun (prononcez bassaroune), une course d’ultra-cyclisme sans assistance de 850 km et 16 000 m de D+. Elle se parcourt d’une traite, en gravel, sur les abominables « chemins de chèvres » du Pays basque espagnol. Peu entraînés, mal équipés et sans repères, Léo et Alex prennent le départ le sourire aux lèvres. Leur candeur amuse les autres concurrents, pourtant portés par les paysages grandioses qu’ils traversent et l’envie de se dépasser — puis de dépasser les autres —, les deux amis découvrent que leur plus grande faiblesse devient peu à peu leur plus grande force : un amateurisme total.
BEYOND PROGNOSIS
France – 55 min – Version française Un film de Silvalex & Morgan le Faucheur
Promis à une carrière mondiale dans le VTT de descente, Yannis Pelé n’a que 17 ans lorsqu’il fait une chute terrible en pleine compétition. Le diagnostic est sans appel : des vertèbres sont fracturées et la moelle épinière est touchée. Yannis a perdu l’usage de ses jambes et avec lui, son rêve de devenir athlète. Quand le rêve de gosse s’arrête, que reste-t-il sinon l’espoir ? Yannis refuse la fatalité et s’accroche. C’est le début d’une course contre-la-montre. Ce que le corps médical ne sait pas encore, c’est que ce jeune coureur a une bonne étoile et confiance en la vie…
TOUR DE FORCE
France – 19 min – Version française Un film de Lénaïc Gouirriec
En 2025, la sportive amatrice Fanny Reyer se lance un défi fou, celui de parcourir le Tour de France Femmes une semaine avant les professionnelles. En plus des étapes, elle prévoit de réaliser les transferts à vélo : une véritable épreuve physique et mentale. Au-delà de l’exploit, ce film soutient une cause bien plus grande, celle des femmes qui ont pleinement leur place dans le monde du sport.
EMIL & KARL
Allemagne – 22 min – Version originale sous-titrée Un film de Holger Wimmer
Deux pères aventuriers se lancent dans une traversée à VTT de six jours à travers les Alpes suisses, accompagnés de leurs deux « copilotes » de deux ans et demi, Karl et Emil. Ensemble, ils parcourent 180 kilomètres et 6 000 mètres de dénivelé autour du Parc national suisse. Entre deux coups de pédale, les papas changent les couches, partagent une sieste dans la remorque et montent la tente avec leur fils. Un film drôle, tendre et contagieux, dans lequel Holger Wimmer célèbre la joie du plein air et l’art d’être parent sans se prendre trop au sérieux.
FAST EDDIE
Nouvelle-Zélande – 14 min – Version originale sous-titrée Un film de Keely Meechan
Il y a quatre ans, Eddie apprend qu’il souffre d’une maladie neurodégénérative incurable : l’atrophie multisystématisée. En peu de temps, cet homme, ancien cycliste, charismatique et dynamique, perd la voix, la mobilité et sa qualité de vie. Refusant de se laisser abattre par la maladie, Eddie, accompagné de sa fille Keely, se préparent pour leur plus grande aventure ensemble : un périple à vélo éprouvant autour du lac Dunstan, dans la région de Central Otago, en Nouvelle-Zélande.
Les salles et les dates
Aix-en-Provence Lun. 02 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Plan de Campagne, Chemin Des Pennes Aux Pins, Les Pennes-Mirabeau, France
Albertville Mer. 28 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma Le Dôme GAMBETTA, Rue Gambetta, Albertville, France
Albi Jeu. 12 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Albi Les Cordeliers, Albi, France
Angers Ven. 23 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéville Les Ponts de Cé, Boulevard Léo Lagrange, Les Ponts-de-Cé, France
Annecy Lun. 26 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Annecy, Avenue de Brogny, Annecy, France
Aurillac Lun. 12 janv. 2026 à 19h15 Cinéma Le Cristal, Place de la Paix, Aurillac, France
Avignon Sam. 07 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Cap Sud, Rue Pierre Seghers, Avignon, France
Bayonne Ven. 16 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Bayonne, Allée de Glain, Bayonne, France
Besançon Lun. 19 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Mégarama, Rue Gustave Courbet, Besançon, France
Bordeaux Sam. 17 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Bordeaux Le Français, Rue Montesquieu, Bordeaux, France
Bourges Mer. 21 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Bourges, Bourges, France
Brest Mer. 28 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Gaumont, Avenue Georges Clemenceau, Brest, France
Brive-la-Gaillarde Mar. 13 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Brive, Av. Jacques et Bernadette Chirac, Brive-la-Gaillarde
Bruxelles Mar. 03 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 square Jacques Franck, Rue Vlogaert, Saint-Gilles, Bruxelles, Belgique
Bulle Mer. 21 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma Le Prado, Rue de la Lécheretta, Bulle, Suisse
Caen Ven. 30 janv. 2026 de 19h15 à 19h45 Pathé Les Rives de l’Orne, Esplanade Léopold-Sedar-Senghor, Caen, France
Chambéry Mar. 27 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Chambéry, Rue Derrière les Murs, Chambéry, France
Clermont-Ferrand Lun. 12 janv.Mar. 13 janv. CINÉMA CGR Clermond-Fd Le Paris, Rue Barrière de Jaude, Clermont-Ferrand, France
Dijon Ven. 16 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Dijon, Parvis De L’unesco, Allée Alice Guy, Dijon, France
Epinal Mer. 11 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉS PALACE, Rue Saint-Michel, Épinal, France
Fribourg Mar. 20 janv. 2026 à 19h15 au mer. 21 janv. 2026 à 22h45 Cinemotion Rex Fribourg, Boulevard de Pérolles, Fribourg, Suisse
Fréjus Mer. 04 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma Vox, Place Agricola, Fréjus, France
Gap Ven. 30 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinémathèque de Montagne, Rue du Forest d’Entrais, Gap, France
Genève Ven. 23 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Balexert, Avenue Louis-Casaï, Vernier, Genève, Suisse
Grenoble Jeu. 29 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Grenoble, Boulevard Maréchal Lyautey, Grenoble, France
La Rochelle Lun. 19 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma CGR La Rochelle, Cours des Dames, La Rochelle, France
Lausanne Jeu. 22 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Flon, Rue du Port-Franc, Lausanne, Suisse
Lille Lun. 02 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Parking Kinepolis – Lille Lomme, Rue du Château d’Isenghien, Lille, France
Liège Ven. 06 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma Le Parc (Les Grignoux), Rue Paul-Joseph Carpay, Liège, Belgique
Lorient Mar. 27 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Lanester, Lanester, France
Louvain-la-Neuve Mer. 04 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé – Cinéscope, Grand-Place, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
Lyon Jeu. 15 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Bellecour, Rue de la République, Lyon, France
Marseille Ven. 06 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma La Joliette, Rue de Chanterac, Marseille, France
Massy Ven. 13 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Massy, Place du Grand Ouest, Massy, France
Mons Sam. 07 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Plaza Arthouse Cinema, Rue de Nimy, Mons, Belgique
Montpellier Lun. 09 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Lattes, Lattes, France
Mulhouse Jeu. 12 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Le Palace, Avenue de Colmar, Mulhouse, France
Namur Jeu. 05 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Acinapolis Namur Pathé, Rue de la Gare Fleurie, Namur, Belgique
Nancy Lun. 09 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Caméo Saint-Sébastien, Rue Léopold Lallement, Nancy, France
Nantes Lun. 26 janv. 2026 de 19h15 à 22h15 Ciné Pôle Sud, Basse-Goulaine, France
Nice Mar. 03 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma Megarama Nice-Vauban, Avenue François Mitterrand, Nice, France
Orléans Jeu. 22 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Orléans, Rue des Halles, Orléans, France
Paris Convention Lun. 16 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Convention, Rue Alain Chartier, Paris, France
Paris Lilas Mar. 17 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 CGR Paris Lilas, Place du Maquis du Vercors, Paris, France
Pau Jeu. 15 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Pau Université, Rue André Mitton, Pau, France
Perpignan Mar. 10 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinéma MégaCastillet, Rond-Point du Mas Rouma, Perpignan, France
Poitiers Mar. 20 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Castille, place du Maréchal Philippe Leclerc, Poitiers, France
Rennes Jeu. 29 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR La Mézière, La Mézière, France
Rouen Sam. 31 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Docks 76, Boulevard Ferdinand de Lesseps, Rouen, France
Saint-Étienne Mer. 14 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Megarama Jean-Jaurès, Place Jean Jaurès, Saint-Étienne, France
Strasbourg Mar. 10 févr. 2026 de 19h15 à 22h45£ Cinéma Vox, Rue des Francs-Bourgeois, Strasbourg, France
Tarbes Mer. 14 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Tarbes, Avenue des Forges, Tarbes, France
Toulon Jeu. 05 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 Pathé Toulon, Boulevard Maréchal Leclerc, Toulon, France
Toulouse Mer. 11 févr. 2026 de 19h15 à 22h45 CINÉMA CGR Blagnac, Allée Emile Zola, Blagnac, France
Tours Sam. 24 janv. 2026 de 19h15 à 22h45 Cinémas CGR Tours 2 Lions, Avenue Marcel Mérieux, Tours, France
Le 24 septembre dernier, la marque rochelaise des Ateliers Gonnel inaugurait de nouveaux locaux. L’ouverture de ce nouveau site n’est pas un simple changement d’adresse, elle annonce un nouveau cap avec une vision renouvelée, tournée vers l’innovation, la qualité et la transmission du savoir-faire. Ce nouvel lieu, plus spacieux et plus fonctionnel, permet à la marque d’élargir sa capacité de production, de diversifier ses activités et de mieux répondre aux attentes des clients et partenaires. Cette nouvelle dynamique n’a pas laissé indifférent le navigateur François Gabart qui a fait l’acquisition d’un vélo Gonnel et qui a décidé de faire partie de l’équipage pour suivre avec les Ateliers ce nouveau cap.
Sur le pont avec les Ateliers Gonnel
Photo Julien Rabier
Cette inauguration marque également un tournant important dans la vie des Ateliers Gonnel avec l’arrivée de nouveaux actionnaires, parmi lesquels le navigateur et entrepreneur François Gabart. Séduit par l’approche innovante de l’entreprise et convaincu du potentiel des biomatériaux, il rejoint le capital à l’occasion d’une levée de fonds de plusieurs centaines de milliers d’euros réalisée début 2025 pour soutenir le développement de la start-up rochelaise. C’est lors d’une visite au Roc d’Azur en octobre 2024 en compagnie de son fils, grand fan de VTT, que François a découvert la marque. “On se promenait ensemble dans les allées du Roc et c’est là que j’ai découvert ce vélo en bois des Ateliers Gonnel et ça a tout de suite capté mon regard. Je suis un amoureux du bois, c’est un matériau que j’aime beaucoup…“, me confie François. En discutant avec l’équipe, il découvre qu’il y a dans ce vélo de nombreux critères communs avec le nautisme, notamment dans les matériaux utilisés.
Photos Julien Rabier
Un vélo Gonnel sur un tour du monde
En parallèle de son engagement auprès des Ateliers Gonnel, François Gabart a quitté la course au large pour se consacrer à MerConceptet à d’autres projets. Il s’est lancé dans un tour du monde en famille à bord d’un catamaran de 18 mètres, une aventure prévue pour durer trois ans. Il a largué les amarres dimanche 16 novembre du port de Concarneau. J’ai pu le joindre par WhatsApp alors qu’il naviguait au large du Portugal avant qu’il entame la traversée de l’Atlantique.
Prêt au départ, le Embrun sera emballé dans sa housse, attendant sagement dans la cale une prochaine balade exotique – photos Ateliers Gonnel
“On part à bord du bateau avec mon Gonnel et avec des vélos pour ma compagne et mes trois enfants et l’idée, c’est, quand on sera en escale, de pouvoir explorer en famille la partie terrestre de notre voyage sur un vélo“, précise François. Après l’Atlantique qu’il s’apprête à traverser, l’itinéraire les conduira vers le Pacifique, ponctué bien sûr de nombreuses escales. François conservera un lien symbolique avec la start-up rochelaise grâce à son vélo gravel «Embrun» conçu par les Ateliers Gonnel. Comme beaucoup de sportifs de haut niveau, il a pratiqué le vélo dans le cadre de sa préparation physique ou pour se rééduquer après des blessures. La vie en mer est parfois une rude bataille. Depuis la période où il était étudiant et maintenant dans ses trajets domicile / bureau, il utilise le vélo.
Photo Julien Rabier
Dans ce voyage, François devient de fait ambassadeur du savoir-faire français dans le domaine du vélo. Il est certain que ce vélo en bois provoquera la surprise, lorsqu’on le verra débarquer sur les ports un peu partout dans le monde. La petite entreprise de la Rochelle pourra se faire connaitre sur tous les continents et on attend avec impatience de suivre sur Instagram le carnet de voyage du vélo “Embrun”, le bien nommé dans ce contexte maritime.
Le podcast avec François Gabart
“Je crois en ce que fait Gonnel, c’est des gens qui ont envie, qui veulent innover, créer en France en utilisant du bois…“, me dit François en conclusion de notre échange. Son engagement auprès de Gonnel est logique par rapport à son implication personnelle dans des actions environnementales. En effet, il correspond à la démarche de sa société Merconcept qui soutient la décarbonation des activités nautiques et celle de la société Vela qu’il a cofondée pour innover dans le transport de fret maritime à la voile.
Créée par Origine, la marque du Nord souhaite désormais que les roues Prymahl soient perçues comme une identité à part entière. Selon l’entreprise, cette évolution accompagne une montée en gamme technique et esthétique. La marque propose une offre complète pensée pour tous les usages, du cycliste occasionnel au compétiteur. Cette nouvelle génération de roues serait plus légère, plus précise et plus performante, grâce aux dernières avancées en moulage carbone, à l’évolution des moyeux et à l’arrivée de rayons carbone aéro. Enfin, fidèle à son ancrage territorial, Prymahl assemble toutes ses roues à Rouvignies, dans le Nord de la France.
Une nouvelle gamme de roues, repensées et assemblées en France – photo Prymahl
Une gamme complète pour toutes les pratiques, tous les niveaux et tous les budgets
La nouvelle gamme couvre trois univers : route, gravel et VTT. Avec 27 modèles, Prymahl annonce vouloir répondre à toutes les pratiques, du vélo de performance au bikepacking, en passant par l’endurance et l’aventure allroad. L’ensemble est à retrouver sur le site prymahl.com.
Vega est le nom dédié aux roues gravel – photo PrymahlUn travail sur les fibres de carbone repensé – photo PrymahlLa Vega C45 X est le modèle haut de gamme en catégorie gravel – photo Prymahl14% de rigidité latérale en plus par rapport à la génération précédente – photo Prymahl
Les jantes ont été entièrement repensées. D’abord, selon la marque, ce travail sur les fibres de carbone, les layups et les techniques de compaction* offrirait un gain de 14 % de rigidité latérale par rapport à la génération précédente. Ensuite, la largeur interne augmente pour mieux soutenir le pneu et accompagner les sections modernes. Cela favoriserait un meilleur rendement, plus de confort et une réduction de la prise au vent, grâce au profil en U. Les tests terrain en montagne, sur le plat ou en descente auraient permis d’ajuster chaque choix technique. Enfin, les profils varient selon l’usage, de 23 à 48 mm sur route, de 30 à 45 mm en gravel, et jusqu’à 30 mm de largeur interne en XC. * densification résultant d’une compression ou d’un traitement thermomécanique.
Les trois familles des Roues Prymahl et la nouvelle nomenclature
Prymahl structure sa gamme autour de trois familles centrales :
Orion : route
Vega : gravel
Polaris : VTT
La nomenclature suit une logique simple :
X : rayons carbone straight pull et moyeu X
Pro : rayons ultralite aéro straight pull et moyeu Pro (ou dynamo)
Cette structure vise à clarifier les niveaux de performance, de prix et de matériaux, du plus accessible au plus technique.
Vega : la gamme de roues Prymahl dédiées au gravel
La gamme Vega évolue en profondeur. Les nouveaux profils varient de 30 à 45 mm selon la pratique. Les modèles les plus engagés, comme les Vega C45 X, conservent des crochets pour sécuriser les pneus larges à basse pression. La marque annonce des gains en rigidité, un meilleur rendement et un comportement plus précis dans les changements d’appuis.
Les roues Vega C45 X sont parmi le plus haut de gamme, à 2 190 € la paire – photo PrymahlLa roue libre de la gamme X se dote de la technologie Ratchet – photo PrymahlLa gamme X intègre des rayons carbone – photo PrymahlDes jantes à la fois plus larges et plus légères – photo Prymahl
Les roues Orion se déclinent en plusieurs profils : 31 mm et 40 mm pour l’endurance, 35 mm pour la légèreté, et 48 mm pour l’aérodynamisme. De plus, Prymahl affirme avoir optimisé le rendement et la réactivité grâce aux nouvelles jantes plus légères et plus rigides. Les moyeux ont également été repensés : roulements améliorés, friction réduite, étanchéité renforcée et précharge optimisée pour leurs performances “à chaud”.
48 mm de hauteur de jante pour favoriser l’aérodynamisme – photo PrymahlLe moyeu Pro – photo PrymahlUne jante plus large pour accueillir des sections de pneus modernes – photo PrymahlLa gamme Pro dispose de rayons aéro inox – photo Prymahl
Polaris : la gamme de roues Prymahl pour le VTT XC et Trail
Pour le XC, les nouvelles jantes gagnent en largeur, passant à 30 mm internes pour améliorer le soutien des pneus modernes. Le profil reste bas (22 mm) pour préserver la nervosité et l’agilité. Grande nouveauté : l’arrivée de roues dédiées au Trail, les Polaris TR, proposées en aluminium ou en carbone. Elles ouvrent ainsi la voie à une gamme VTT plus large et cohérente.
La gamme Polaris couvre des pratiques VTT XC et Trail – photo PrymahlLes prix varient de 1990 € à 380 € selon les modèles – photo PrymahlLa largeur interne de ce modèle C30 Pro est de 30 mm – photo Prymahl
En parallèle des gammes historiques, Prymahl développe une ligne dédiée à l’ultra-distance, équipée de moyeux Shutter Precision ou SON. Ces roues accompagnent notamment la Race Across Series, dont la marque est partenaire. Selon Prymahl, elles répondent aux attentes des cyclistes qui roulent longtemps, souvent de nuit et par tous les temps.
Moyeu SON
Disponible avec ces modèles :
Orion C35 Pro
Orion A30 Pro
Vega C36 Pro
Vega A21 Pro
Moyeu Shutter Precision
Disponible avec ces modèles :
Orion C31 RS
Orion A30 RS
Vega C36 RS
Vega A21 RS
Une gamme très étendue disponible via un configurateur enrichi
Le nouveau configurateur en ligne permet de composer ses roues : marquage, corps de cassette, pneus, disques et niveaux de finition (Soft, Medium, Race). Cette personnalisation complète s’appuie sur une gamme très large : de 399 € pour l’aluminium d’entrée de gamme à 2 190 € pour les modèles les plus techniques, avec un premier prix carbone à 999 €. De plus, les poids les plus faibles témoignent du travail réalisé : 1175 g en route, 1170 g en gravel et 1230 g en XC.
Cette gamme de roues Prymahl couvre un champ très large de pratiques et de budgets – photo Prymahl
Les évolutions sur les jantes, les layups carbone, les procédés de compaction et les nouveaux moyeux renforcent la cohérence technique de cette génération. Par ailleurs, le montage reste assuré à Rouvignies, avec un contrôle précis à chaque étape.
Dans un marché où les marques spécialisées comme Hunt, DT Swiss, Zipp ou Roval multiplient les approches technologiques — profils plus larges, optimisation des layups, travail sur la stabilité latérale ou adoption de corps Ratchet — Prymahl s’inscrit dans une tendance générale : proposer des roues plus rigides, plus fiables et mieux adaptées aux pneus modernes. Aussi, cette stratégie vise à répondre à une demande croissante pour des produits plus personnalisables et assemblés localement, un point sur lequel la marque française se distingue face aux fabricants industriels asiatiques très présents sur le segment. Ainsi, chaque cycliste devrait pouvoir trouver une paire adaptée à son usage, à son terrain et à son budget, tout en disposant d’une alternative crédible aux acteurs historiques du marché.
C’est l’hiver et les voilà nombreux sur nos routes. Je ne parle pas de mes amis cyclistes, qui d’ailleurs se font plus rares en ce moment, mais bien des fruits des chênes de ma région. Ce matin, sur mes petites routes de la campagne aixoise, j’ai écrasé quelques glands. La plainte qu’ils laissent échapper lorsque mes pneus leur roulent sur la tête ne me laisse pas indifférent. Je suis confus de m’inviter ainsi dans l’assiette des sangliers, mais je ne peux pas me risquer à un zigzag de glands, tant ils sont nombreux par endroit. Du haut de mon rouleau compresseur, je me demande d’où vient cette expression « comme un gland » qui généralement signifie qu’on se trouve stupide. Moi, je ne sens pas comme un gland en les écrasant avec mon vélo, mais parfois, j’admets que j’aime glander lors de ma petite sortie matinale.
Le porcher chargé d’accompagner les cochons en forêt était appelé autrefois le « glandeur ». Il était effectivement peu occupé et l’image de sa nonchalante occupation est restée. Elle a permis de faire figurer au dictionnaire ce verbe glander qui peut définir ma façon de rouler ce matin en écrasant ces glands. Sur mon vélo, j’adopte parfois cette manière d’être décontracté (sans allusion au film Les Valseuses). Sur un vélo, glander n’est pas facile : la règle, pour ne pas chuter, est quand même de pédaler, alors je glande à moitié. Parfois, je flotte dans un équilibre instinctif qui rend mon coup de pédale tellement insignifiant, que je pourrais m’imaginer, assis sur un nuage. Mais voilà, ces foutus glands sont là pour faire tressauter mes roues, pour troubler ma rêverie.
Sans avoir le prétexte d’accompagner des cochons en forêt, j’ai besoin de ces moments de glandeuses méditations sur le vélo. Ces instants de solitude béate devant cette nature changeante, au gré des saisons, me sont précieux. Comme me dit mon ami Jean-Louis, relecteur fidèle de nos articles sur Bike Café : “C’est une chose qu’on fait de moins en moins dès qu’on a un smartphone à portée de main…” Bientôt les glands réduits en farine par les meules pneumatiques des véhicules, seront balayés par le vent et les averses finiront le nettoyage du bitume. J’ai conscience que ce qui se passe dans ma tête de glandeur est aussi une réaction face à un monde dans lequel on a tendance à fustiger le glandage. Contrairement à l’idée reçue et presque culpabilisante dans notre société qu’inspire le mot glander, je considère que cet état est plutôt un processus créatif. Il m’inspire par exemple ces éditos en m’éloignant de ma « to-do-list » qui s’allonge sans cesse. Le vélo est devenu le lieu où je m’isole pour glander un moment, loin du bruit, loin de l’agitation. Rouler sur ces glands a réveillé en moi ce matin cette sensation de bien-être que je ressens parfois sur mon vélo. Finalement, est-ce que glander ne serait pas une forme d’action ?
L’esprit gravel gagne du terrain en atteignant le monde du running. Nouveau concept marketing ou réel besoin, les fabricants de chaussures de course à pied se sont donnés le mot : ils chaussent façon gravel les pieds des coureurs. Le succès du gravel dans le vélo se répand et les sportifs de plus en plus nombreux à pratiquer les deux disciplines ne seront pas dépaysés en sautant de la selle de leur vélo de gravel, pour chausser une paire de running gravel pour aller courir dans la nature.
Une polyvalence d’usage largement popularisée dans le vélo…
Dans le monde du running, entre la route et le trail, il existe un monde hybride qui englobe la course sur le bitume et sur les chemins. Le concept des chaussures de running gravel s’est inspiré de l’esprit du vélo : un terrain varié entre route et sentier. Ces chaussures sont conçues pour être polyvalentes, permettant ainsi aux coureurs, lors d’une même sortie, de changer de terrain. Elles intègrent des technologies spécifiques, pour offrir une meilleure adhérence et un confort accru sur différentes surfaces.
Dans le monde du running, entre la route et le trail, il existe un monde hybride qui englobe la course sur le bitume et sur les chemins.- Patrick VDB
Entre 2009 et 2015, j’ai fait de nombreux tests de chaussures de running pour un magazine spécialisé et pour le blog outdoor Track & News que j’avais cocréé. Bien que fan de minimalisme et adepte des chaussures légères ayant un faible drop (différentiel entre pointe et talon) j’ai couru également avec des chaussures de trail cramponnées. À cette époque, la marque Salomon, précurseur dans le monde du trail, avait imaginé un concept “door to trail“. En gros, sortant de chez soi en courant sur route, on pouvait s’aventurer sur les chemins pour se livrer à une course en nature hybride. Cette polyvalence d’usage ayant été largement popularisée dans le vélo sous le terme de gravel, il était normal que le monde du running s’en empare pour illustrer cet usage polyvalent.
Semelles et pneus, même combat
Craft et Vittoria se sont associés sur la base de ce concept running gravel…
À vélo comme en course à pied, semelles et pneus doivent assurer la même difficile mission : réunir rendement, accroche et confort. Lorsque chaussures et vélo évoluent sur le même terrain, ces mêmes critères permettront aux sportifs de réaliser leurs objectifs. Par exemple, les Salomon DRX Defy Grvl sont dotées de technologies telles que le système Active Chassis et la mousse Energy Foam. La semelle des chaussures de gravel running est souvent hybride, avec une bande de roulement centrale et des crampons latéraux. Tiens, tiens… Ça ne vous rappelle pas les pneus de vélo de gravel ? Cette conception permet une meilleure traction sur les terrains mixtes. La respirabilité et le confort sont également mis en avant sur ces chaussures, surtout pour les longues distances.
Craft et Vittoria se sont associés sur la base de ce concept gravel… Un fabricant de pneus et un fabricant d’équipements outdoor s’unissent sur ce terrain de l’hybridation – photo Trailpro
Décidément, le gravel est inspirant et la porosité des pratiques outdoor met en évidence cette recherche de polyvalence des produits et accessoires que nous utilisons dans nos pratiques sportives croisées. La chaussure de running gravel n’est pas une chaussure mixte vélo/course à pied, elle est exclusive à la pratique running, même si avec des pédales plates, vous pouvez très bien faire du vélo avec.
Toutes les marques courent gravel
Je vous ai préparé une petite liste non exhaustive des produits running identifiés comme “gravel”. Ces chaussures présentent toutes des semelles généreuses et plutôt enveloppantes ainsi qu’un drop moyen relativement important de 8 mm.
Salomon Aero Glide 3 GRVL
Ce modèle haut de gamme revendique un excellent niveau de confort et d’amorti. Il cible les runners (neuses) qui alternent asphalte et chemins de terre.
Vous allez découvrir un nouveau design avec un drop et un ajustement améliorés à l’avant-pied et sur le cou-de-pied. L’adhérence a été augmentée avec des crampons remaniés.
Découvrez le modèle Pursuit Gravel, la chaussure d’entraînement hybride pour les coureurs qui relèvent tous les défis. Sa semelle extérieure inspirée du gravel offre une adhérence imbattable sur les terrains goudronnés et sur le gravier. Ainsi, votre chaussure s’occupe du terrain tandis que vous vous concentrez sur votre course.
Que vous couriez sur la route, sur le sentier ou sur toute autre surface intermédiaire, le modèle Xplor est le choix parfait pour une expérience de course hybride ultime. Conçu en collaboration avec le fabricant de pneus de vélo de renommée mondiale Vittoria.
Pour me faire une idée de ce qu’est une chaussure de gravel, j’ai décidé d’en choisir une paire pour me rendre sur les pistes où habituellement, je passe plutôt en vélo de gravel. J’ai choisi ces Scott parce que cette marque suisse s’exprime dans le monde de l’outdoor et qu’elle est notamment présente depuis plusieurs années sur le segment du vélo de gravel. C’est d’ailleurs sur un Addict Gravel que j’ai fait un de mes premiers essais gravel en 2016. Laurent et Dan ont également testé les évolutions de cette machine par la suite.
Présentation
La conception de cette Pursuit Gravel combine des éléments issus de la route à ceux qui viennent du trail à l’image du vélo de gravel, qui associe les caractéristiques issues de la route à celles du VTT. Une mousse Kinetic Nitrogen Foam assure un amorti léger et réactif et une semelle intermédiaire ER3 facilite le guidage pour stabiliser le pied lors des appuis. Cette chaussure a été réellement conçue comme une chaussure de gravel, elle n’est en rien une déclinaison d’un modèle trail ou route, même si elle en adopte certains marqueurs.
La semelle extérieure légèrement crantée reprend l’esprit trail avec un dessin destiné à l’accroche sur route comme sur terrain plus meuble. Un stabilisateur (élément en jaune sur les photos) est intégré à la semelle au niveau du médio-pied pour limiter la pronation. Je note le drop de 9 mm, qui va me changer de mes habitudes et le poids relativement léger de 285 g (homme), 255 g (femme). Globalement la chaussure est esthétiquement réussie.
Sur la route
Dans un premier temps, je suis surpris par l’effet “rocker” de cette chaussure. J’avais autrefois découvert cet effet bascule avec des chaussures Newton, mais depuis, j’étais plutôt adepte des modèles minimalistes avec des drops faibles 0 à 4 mm en courant sur l’avant pied. Je suis étonné par l’effet bascule apporté par cette Scott Pursuit. Je m’adapte assez vite à une attaque un peu plus talon qui me renvoie vers l’avant. La chaussure est stable et confortable. L’accroche sur le bitume mouillé est très bonne.
Hors route
Un chemin à droite entre les vignes et les Pursuit l’abordent sans problème. Le maintien sur des terrains moins stables est plus que correct. La cheville est solidement maintenue. Ça devient intéressant en dévers. Mes chemins sont plutôt pierreux, sans véritables bourbiers, même après le passage d’un orage. Le cramponnage de ces Pursuit est bien adapté à ce type de terrain typique des Bouches-du-Rhône.
Je vais poursuivre cet essai lors de mes footings, qui vont du coup m’entrainer peu plus souvent hors de la route.
Pour conclure
Le mot gravel s’impose pour qualifier une pratique qui évoque une polyvalence qui la rend apte au contact avec des surfaces différentes. Il va peut-être ainsi pouvoir entrer dans le dictionnaire de l’Académie française où il est curieusement absent. Ces chaussures gravel sont surtout destinées à l’entrainement, avec leur drop relativement élevé et le côté rassurant de leur semelle. Elles affichent toutes un certain confort qui n’est pas sans rappeler nos gros pneus tubeless de vélo. La plupart de ces chaussures intègrent une géométrie de type “rocker”, qualifiée également d’effet bascule. Cette conception s’est généralisée sur le marché du running, touchant les chaussures de compétition équipées de plaques en carbone et des modèles plus adaptés aux entraînements quotidiens. Voilà donc pour vous, sportifs adeptes de gravel, le moyen de courir ou rouler sur vos parcours habituels faits de sentiers et routes.
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