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Le guide du vélo au féminin

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Guide du vélo au féminin
Guide du vélo au féminin

Tête dans le guidon pour faire bouger les lignes, la révolution cycloféministe est en selle !

Je connais Louise par nos échanges autour des produits Triban, marque dont elle gère les relations presse. Je connaissais également son engagement associatif et son goût pour l’écriture, après avoir lu quelques uns de ses articles dans la presse vélo. Ce livre, que je viens de recevoir, n’est donc pas une surprise car j’y retrouve la synthèse de tous ses talents.

Guide du vélo au fémininEn préambule je voudrais dire que ce « Guide » qui cible le vélo féminin peut tout à fait convenir à des lecteurs masculins. J’en suis l’exemple, car j’y ai trouvé des infos pratiques très claires et des conseils qui vont convenir aux cyclistes « non genrés ».

Par ailleurs ce guide est agréable à lire car ce n’est pas totalement le guide un peu « chiant », rempli de leçons péremptoires. Louise, apporte également aux lecteurs (trices) l’idée du rêve, de l’aventure, … en mélangeant dans cet ouvrage des portraits et des récits de femmes ayant accompli de vrais exploits. Un peu comme pour dire qu’il ne suffit pas d’avoir du poil aux pattes pour tenter l’aventure à vélo.

Finalement en banalisant une réparation, en expliquant comment préparer un parcours et en donnant plein de conseils, Louise entraîne les filles vers  une certaine liberté en leur offrant une autonomie dans l’utilisation de leur vélo. Ce regard porté sur la chose « possible » va encourager certaines cyclistes, qui hésitent peut-être encore.  Bonne lecture à tous … femmes et hommes. Je suis sûr que certains hommes vont piquer ce bouquin à leurs compagnes 😉

Informations

  • Titre : Le guide du vélo au féminin
  • Auteur(s) : Louise Roussel
  • Editeur : Tana
  • Site web éditeur : Sur Lisez
  • Nombre de pages : 208
  • ISBN : 1030103895
  • Date de publication : mai 2021
  • Prix TTC : 22 €

Pitch de l’éditeur

Guide du vélo au féminin
L’avenir du vélo sera féminin !

L’avenir du vélo sera féminin ! Louise Roussel donne toutes les clés pour prendre son vélo en main et la route de l’émancipation. Un appel cycloféministe et une invitation à découvrir le vélo sous toutes ses pratiques, de la balade urbaine au backpacking.

Pour une culture vélo plus inclusive !

En 2020, les déplacements en vélo par les femmes ont bondi de 357% en France. Et pourtant, seul 10% des licenciés de ce sport sont des femmes ; moins de 5% au-delà de 30 ans. La Fédération Française de Cyclisme s’est également lancée dans un programme de féminisation. Car le vélo demeure aujourd’hui un monde masculin.
Présidente de l’association VAI MA POULE et travaillant pour une entreprise de vélo, Louise Roussel s’appuie sur son expérience pour changer les mentalités et féminiser le cyclisme. Et aux nombreux doutes et stéréotypes de genre qui bloquent les femmes, elle montre qu’il n’y a pas d’âge ni conditions pour pédaler. Que ce soit en vélotaf, gravel, vélo de course, VTT, ultra distance, bikepacking, vélo de trekking, cyclotourisme ou encore flashpacking, tout est possible !
Des voix de femmes comme source d’inspiration : Par son témoignage, Louise Roussel prouve qu’une passion pour le vélo peut naître du hasard. A sa voix s’ajoute celles de 18 autres femmes cyclistes qui montrent combien le vélo est accessible et libérateur. Un empowerment au féminin, de Jacqueline qui pédale toujours à 85 ans à Lael Wilcox, la championne mondiale d’ultra distance, en passant par Masomah, une jeune afghane qui participera sûrement aux Jeux Olympiques de 2022.

Guide du vélo au féminin
30 fiches pratiques

Tout pour devenir une femme autonome avec son vélo : En 30 fiches pratiques, Louise Roussel fait le tour des différents sujets techniques qui peuvent intimider les femmes : choisir son vélo, comment s’équiper pour éviter les douleurs, que prendre pour le réparer quand on est seule, quels pièges éviter en ville ou en randonnée, prendre son vélo dans le train sans problème, adapter sa pratique enceinte ou pendant ses règles, entretenir son vélo…

Guide du vélo au féminin
Se réapproprier l’espace public,Guide du vélo au féminin …

Un coaching cycloféministe : Consciente des blocages et stéréotypes qui autodéterminent les femmes, Louise Roussel les accompagne vers une pratique décomplexée et libérée. Partir en randonnée à vélo entre filles pour se donner confiance, participer ou soutenir des collectifs cycloféministes pour se réapproprier l’espace public, intensifier sa pratique et se confronter aux autres dans des épreuves sportives, allonger ses distances parcourues pour se dépasser physiquement et mentalement sont autant de conseils pour structurer sa pratique.

Guide du vélo au féminin
Guide du vélo au féminin, s’inspirer d’autres femmes.

À propos de l’auteure

Louise Roussel envisage le vélo comme une philosophie de vie. Après de nombreux voyages en solitaire à travers l’Europe, elle décide de faire partager ce moyen d’émancipation et de bien-être. Elle organise des évènements autour du vélo, des initiations au gravel dédiées aux femmes, des micro-aventures sur deux roues. En 2018 elle crée l’association VAI MA POULE, qui organise des randonnées, bivouacs et ateliers mécaniques avec des réfugiés et demandeurs d’asile. Elle devient ensuite responsable communication d’une marque de vélo et écrit régulièrement pour des médias d’aventure ou de vélo.

Gravel, bikepacking, longue distance : comment s’habiller 4 saisons ?

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Gravel, bikepacking, longue distance : comment s’habiller 4 saisons ?

Plus on pratique le cyclisme, plus on accumule les kilomètres, plus on attache d’importance à la qualité de ses équipements, en particulier aux vêtements qui vont nous accompagner et nous protéger des conditions météo les plus diverses rencontrées tout au long de l’année. Force du vent, température, humidité de l’air et état du ciel sont autant de critères déterminants à prendre en compte pour choisir ce que l’on va porter. Avec les progrès constants des prévisions météorologiques, accessibles à tout moment sur internet, et l’apparition de nouvelles matières textiles de plus en plus performantes, on accepte moins qu’avant d’avoir froid ou de transpirer sur le vélo, de sentir mauvais, d’avoir les fesses enflammées ou le cou qui gratte.

En bikepacking, sur de longues distances, sur route et en gravel, cette question est d’autant plus cruciale qu’on va passer des journées entières sur la selle, de l’aube au coucher du soleil, parfois de nuit, parfois pendant plusieurs jours, et que de larges écarts de températures et des changements brutaux de météo peuvent compliquer le choix de nos vêtements. D’autant plus qu’on ne peut pas emporter toute sa garde-robe sur le vélo…

Mais grâce à des vêtements de plus en plus polyvalents, conçus avec des textiles de plus en plus techniques, performants, compactables et légers, il est désormais possible de rouler en toute saison avec une panoplie relativement limitée. En combinant plusieurs pièces essentielles entre elles, on peut rouler pratiquement toute l’année, en portant et emportant sur le vélo de quoi répondre à toutes les situations rencontrées.

Voici donc une synthèse, basée sur mon expérience du bickepacking, que j’applique toute l’année sur la route ou en gravel, pour plus de confort, de plaisir et de performance sur le vélo.

Toute l’année, sauf dans les extrêmes

Pour résumer la proposition, il s’agit de déterminer une liste limitée de vêtements qui puissent répondre, en se combinant les uns avec les autres, au plus grand nombre de situations possible ; On pourra les porter en demi-saison, en été comme en hiver, même si j’exclus les températures extrêmes : effectivement, lorsque le thermomètre frôle zéro, Il vaut mieux éviter les sorties longues, et il faut remplacer une grande partie des vêtements que l’on porte d’habitude par des équipements conçus spécifiquement pour l’hiver : gants, bonnet et chaussettes épaisses, cuissard long, doudoune en duvet…

Cold ride Pic Saint Loup
Lorsqu’il fait vraiment trop froid, il faut faire appel à des vêtements spécifiques – photo grimpette.cc

On conviendra donc que ma méthode s’applique à la plupart des jours de l’année, entre 4 et 28°, donc en dehors des périodes très froides, où un équipement spécifique sera nécessaire, et des journées les plus chaudes, où de toute façon il faudra s’habiller le plus légèrement possible.

Le cahier des charges

Pour être polyvalents, les vêtements sélectionnés devront répondre simultanément à plusieurs critères :

D’abord, la solidité et la durabilité. Je roule environs 15.000 km/an et lorsque j’investis dans des vêtements, je souhaite pouvoir les utiliser intensivement pendant au moins deux saisons, aussi bien sur la route qu’en gravel, et aussi pouvoir les porter hors du vélo, lors des voyages en train par exemple, ou au bivouac. Je ne veux pas craindre d’accrocher mon maillot lorsque j’emprunte un single étroit, d’élimer mon cuissard lorsque je m’assois par terre, de déformer ma sous-couche lorsque je la rince dans un ruisseau et que je la fais sécher au soleil. En bikepacking, il faut également pouvoir porter des vêtement de cyclisme plusieurs journées d’affilée sans qu’ils irritent la peau ou sentent mauvais.

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Ici pour un bivouac improvisé à même le sol, je m’apprête à passer une nuit à 2°C dans les vêtements avec lesquels j’ai roulé toute la journée – photo Dan de Rosilles

Ensuite, la légèreté et la compacité. Dans les longues montées de cols, chaque gramme compte, donc le poids des vêtements est à prendre en compte, au même titre que celui du vélo… et celui du cycliste. Lorsqu’on n’utilise pas un vêtement mais qu’on risque d’en avoir besoin, il faut pouvoir le transporter aisément et pouvoir le rouler dans la poche dorsale du jersey ou dans l’espace limité des sacoches de bickepacking. N’oublions pas non plus qu’un vêtement fin et léger sèchera plus vite après lavage, ce qui est aussi un critère intéressant, lors des étapes qui ponctuent un raid long par exemple.

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Les vêtements fins sèchent plus rapidement, ce qui est intéressant pour repartir rouler au plus vite – photo Dan de Rosilles

Il y a aussi ce qu’on pourra nommer les qualités techniques des vêtements. Durant une pratique sportive longue et intense, les vêtements ne doivent pas gêner la pratique, et mieux encore, ils doivent la favoriser. Les qualités d’étirement des tissus sont primordiales, ainsi que leur respirabilité et, dans certaines zones du corps, comme les cuisses par exemple, leurs qualités de compression. On notera aussi les capacités de certains tissus à protéger de l’humidité, du vent, de la pluie ou des rayons du soleils. Certains matériaux filtreront les vibrations et préviendront les frottements et les points de compressions, au niveau des mains et des fesses bien sûr. Enfin, les équipements comme les poches et les systèmes de fermeture/ouverture (zips, scratches, boutons…) devront être très pratiques à manœuvrer même en roulant et d’une solidité à toute épreuve.

À la fois déperlant et respirant, le tissus ultra technique de ce maillot à manches longues Q36.5 Hybrid Que X couvrira une large plage de conditions météo – photo Dan de Rosilles

Enfin, on doit absolument prendre en compte la visibilité et la sécurité. En demi-saison, lorsqu’il pleut ou qu’il y a du brouillard, tôt le matin ou tard le soir, ou lorsqu’on roule de nuit, les voitures sont notre plus grand ennemi. On veillera donc à ce que les vêtements proposent des zones réfléchissantes très visibles, et ce non seulement dans le dos, mais aussi sur le devant et sur les flancs, car beaucoup d’accidents ont lieu aux intersections routières. Ces éléments réfléchissants sont bienvenus sur les jambes, et perpétuel mouvement durant le pédalage, mais aussi sur les mains et les avant-bras, qui servent à indiquer nos changements de direction.

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La veste de pluie Q36.5 R Shell Protection X, bien que noire, dispose d’impressionnantes zones réfléchissantes sur tous les côtés – photo Anne de Rosilles

Q36.5, haute technologie, performance et qualité italienne

Pour illustrer concrètement l’usage d’une panoplie polyvalente “4-saisons”, je suis allé piocher dans différentes collections de la marque italienne Q36.5 les pièces textiles qui m’ont paru les plus adaptées à ce cahier des charges. On trouvera bien sûr chez d’autres fabricants des produits équivalents, mais dans le cyclisme, il y a finalement assez peu de marques qui créent des vêtements spécifiques pour les pratiques “aventure”. Effectivement, bon nombre de marques développent des produits de qualité certes, mais adaptés à un cyclisme “conventionnel” (course sur route, VTT…) où la durée de sortie ne dépasse pas 3 ou 4 heures. Ces vêtements, conçus pour des courses de moins 200 km ou des sorties VTT de 4 heures maximum ne conviendront pas forcément à de longues journées en selle, ne seront pas toujours les plus compressibles ou les plus polyvalents. Q36.5 fait donc partie de ces (encore trop) rares marques du marché qui proposent des vêtements adaptés à des pratiques cyclistes qui sortent de l’ordinaire.

Strava Bikepacking gravel raid
Toutes les marques ne proposent pas des vêtements adaptés pour la longue distance et les raids de plusieurs jours – capture d’écran Strava compte Dan de Rosilles

Q36.5 est donc une jeune marque italienne créée en 2013 par Luigi Bergamo à Bolzano dans le Tyrol du sud, au pied des Dolomites, berceau de marques réputées de textile de sport. Son nom provient de “Quærere” (rechercher en latin) et de la température du corps humain (36,5°), ce qui éclaire leur objectif de développer des vêtements capables de préserver la température corporelle optimale pour le cycliste quelle que soit la saison et le type de pratique. Pour ce faire, Q36.5 a choisi de nouer des partenariats avec les leaders italiens du textile pour développer des tissus exclusifs hautement techniques, qui se veulent de surcroît les plus fins et les plus légers du marché.

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Q36.5 collabore avec les plus grands fabricants italiens de tissus techniques pour le sport – photo Anne Fontanesi

J’avais, il y a quelques mois, testé avec bonheurs leurs gants “Unique”, développés en collaboration avec Elastic Interface, le leader mondial des peaux pour cuissards. Dans une situation de course longue et intense, ces gants avaient fait preuve de leur fiabilité et de leur technicité ; il s’agit maintenant de tester une tenue complète, et de profiter de ce printemps à la météo en dents-de-scie pour vérifier si un ensemble Q36.5 peut répondre à toutes les situations rencontrées. C’est donc sur la route et en gravel, sur plusieurs centaines de kilomètres pendant plusieurs cessions intensives où j’ai volontairement enchaîné deux à trois jours de vélo, que j’ai testé la viabilité de ma “synthèse vestimentaire”.

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Il y a quelques mois, j’avais testé avec bonheur les gants Unique, conçus en collaboration avec Elastic Interface – photo Dan de Rosilles

La panoplie

En dehors de la tête pour laquelle le casque, la casquette et un bonnet étaient déjà en ma possession, et des pieds où j’ai changé de chaussures selon que j’étais sur route ou dans les chemins, j’ai réuni un ensemble de vêtements choisis exclusivement chez Q36.5 :
– Pour le bas, un cuissard court, complété par des jambières et des chaussettes légères,
– pour le haut, une sous-couche sur laquelle j’ai porté alternativement un maillot léger à manches courtes (accompagné de manchettes) les jours les plus doux et un maillot manches longues plus épais les jours les plus frais,
– un gilet isolant à manche courtes et une veste de pluie, compressés dans la sacoche de cadre, on complété l’ensemble.

Soit un ensemble de neuf pièces, ce qui bien sûr représente un budget total conséquent, mais pour des produits de haute qualité qui, comme nous le verrons plus loin, ont parfaitement tenu leur rang et leurs promesses.

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J’ai reçu ma sélection de vêtements Q36.5 joliment emballés à la japonaise, dans une sorte de papier de soie – photo Dan de Rosilles

Pendant ces quelques semaines de mars et d’avril qu’a duré le test, j’ai roulé en Q36.5 sur plus de 1500 km, à des températures allant de 2 à 25°. J’ai roulé sur route et en gravel, par tous les temps : sec, humide, venteux, pluvieux… j’ai ponctuellement essuyé de fortes pluies et même un orage de grêle. Je peux dire aujourd’hui les vêtements que j’ai sélectionné m’ont donné totale satisfaction, mais aussi qu’ils étaient parfaitement adaptés à toutes les situations météo rencontrées, pourtant extrêmement variables et capricieuses. Encore fallait-il savoir quand les utiliser et lesquels, et comment les combiner les uns avec les autres.

Weather spring
En réalisant ce test au printemps j’ai pu bénéficier de situations météo extrêmement variables sur des périodes très resserrées – captures d’écran Météo France

La solution “multicouches”

Validée par les cyclistes d’ultra-distance, qui, en totale autonomie, sont limités dans le poids et le volume de ce qu’ils peuvent transporter mais doivent affronter des conditions météo très diverses, cette méthode consiste à sélectionner des vêtements très compacts, légers, techniques et polyvalents, qui peuvent se superposer dans une très grande diversité de combinaisons. On peut ainsi, en fonction de l’altitude, de la force du vent ou de la pluie, de son état de fatigue ou de l’intensité du pédalage, trouver l’équilibre parfait pour n’avoir ni trop chaud ni trop froid.
On privilégiera par exemple l’association d’un cuissard court et de jambières plutôt qu’utiliser un cuissard long, celle d’une veste de pluie et d’un gilet chaud sans manches plutôt qu’emporter une grosse veste et on jouera sur les ajouts, les soustractions, les ouvertures, les fermetures… À condition de bien connaître les vêtements dont on dispose et de comment et quand les combiner, on ne risque guère d’être pris au dépourvu par une situation météo imprévue, et cette grande liberté d’esprit permet de se consacrer pleinement à son cyclisme, en évitant des stress inutiles et contre-productifs.

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Voici les vêtements Q36.5 que j’ai utilisés en multicouches selon les conditions météo. en grisé, ceux qui sont compactés et portés en cas de besoin – infographie Dan de Rosilles

Fiches produits

Mais passons maintenant au détail de la panoplie, pièce par pièce, pour décrire l’usage et les qualités de chaque vêtement que j’ai choisi pour ce test. Les voici donc, dans l’ordre d’enfilage…

• La sous-couche, ou (“baselayer” en anglais), fait désormais systématiquement partie de mon équipement. Qu’on soit dans des températures en dessous de zéro (on privilégiera pour l’occasion une sous-couche à manches longues) ou en période de canicule, la sous couche est l’objet de toutes mes attentions. Je la choisis toujours pour sa polyvalence et ses qualités anti-bactériennes, car il m’arrive de la porter non-stop plusieurs jours d’affilée, bivouac compris. En fait, elle a plusieurs missions : créer une couche d’air isolante entre la peau et le maillot, ce qui est très efficace aussi bien par temps froid que pendant les grosses chaleurs, évacuer l’humidité corporelle vers l’extérieur tout en restant la plus sèche possible, coller à la peau et suivre chaque mouvement sans qu’aucune couture ne nuise au confort. J’ajoute qu’elle doit sécher rapidement lorsqu’on la lave entre deux étapes, voire pouvoir être portée comme unique haut au plus fort des après-midi d’été. Ma sous-couche, c’est un peu mon doudou de cycliste, une seconde peau qui doit m’accompagner jusqu’au bout de l’effort en restant confortable et toute occasions, au point de se faire complètement oublier. À ce titre, je dois dire que le Base Layer 2 de Q36.5 remplit parfaitement sa mission. C’est l’une des meilleures secondes peaux que j’aie pu essayer jusqu’alors.

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Au contact du corps, sous les bretelles du cuissard, la sous-couche est le premier rempart contre le froid et l’interface essentielle entre la peau et les autres vêtements – photo Anne Fontanesi

• Comme cuissard, j’ai choisi le Gregarius Cargo Adventure qui, comme son nom l’indique, a été conçu pour sortir des sentiers battus et est équipé de poches (“Cargo”), très utiles lorsque vous voulez vous libérer les mains rapidement et/ou accéder à un objet utilisé très ponctuellement. En ce qui me concerne, j’y mets les clefs de la maison entre le moment ou je noue mes chaussures et celui où je pars rouler, le smartphone entre deux coups de fil qui s’enchainent et que je ne peux lâcher le vélo ou l’appuyer contre un mur ; j’y glisse mon billet de train avant de charger ou de décharger le vélo du wagon… Bref, même si je n’aime pas les charger quand je roule, je trouve ces poches bien pratiques “entre” les moments où je fais du vélo.

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La peau du cuissard Gregarius Cargo Adventure est une belle réussite co-signée Q36.5 et Elastic Interface – photo Dan de Rosilles

Pour ce qui est des équipements essentiels de ce cuissard, la peau Elastic Interface qui l’équipe lui confère un parfait confort en selle, la compression des cuisses est excellente et nulle couture ne vient gêner le pédalage, autant de qualités qui destinent ce cuissard aux (très) longues distances. Visuellement, il associe sobriété et éléments réfléchissants bien visibles, de jour comme de nuit. Le panneaux arrière, finement côtelé, d’une élégance toute italienne, tranche avec l’uni profond des panneaux avant qui bénéficient d’une technologie anti UV.

Q36.5 Gregarius cargo Adventure bib short cycling apparel
Les tissus qui composent le Gregarius Cargo Adventure sont techniques et élégants – photo Dan de Rosilles

• Le maillot est le vêtement du haut du corps, donc celui avec lequel on est le plus en interaction pendant qu’on roule : On l’ouvre plus ou moins pour réguler notre température, on sollicite ses poches dorsales qui doivent être grandes et pratiques d’accès. Le maillot doit posséder des zones réfléchissantes bien visibles de tous les côtés et évacuer votre transpiration sans trop se laisser transpercer par le vent. Pour ce test, j’ai utilisé 2 maillots différents car, dans une configuration “4 saisons” il faudra sans doute alterner : en hiver et dans les moments froids des demi-saisons, on utilisera un maillot plutôt épais à manches longues, en été et les moments les plus doux de l’automne et du printemps un maillot plus fin à manches courtes, quitte à y associer ponctuellement des manchettes. Aussi un double achat s’impose, mais ne vous y trompez pas, l’investissement vaut le coup : le prix élevé d’un maillot, à l’instar de ceux proposés par Q36.5, est l’assurance d’une excellente polyvalence.

Q36.5 L1 Pinstripe X cycling jersey
Ici dans sa version noire, le maillot L1 Pinstripe X filtre parfaitement les UV et préserve bien de la chaleur – photo grimpette.cc

Lors de ce test par exemple, j’ai utilisé en tout confort le maillot manches courtes L1 Pinstripe X (avec manchettes et gilet) dès début mars à partir de 5 degrés, alors que le maillot manches longues Hybrid Que X m’a accompagné jusqu’à fin avril (ouvert, il est vrai) dans des montées de col à 18 degrés… À cela s’ajoute des caractéristiques techniques intéressantes pour ces maillots, puisque le L1 Pinstripe X (qui existe aussi en version manches longues) est fait d’un tissu qui filtre admirablement les UV, alors que le Hybrid Que X arrête très bien les vents froids tout en restant respirant à haute intensité. J’ajoute que l’un comme l’autre disposent de zones réfléchissantes ultra efficaces et de poches arrières très bien dessinées, incluant une poche latérale à zip pour les objets de valeur et un passage de câble pour des écouteurs. Voici donc deux maillots parfaitement complémentaires, à utiliser en alternance dans le dispositif multicouches selon la dominante froide ou chaude de la saison.

Q36.5 Hybrid Que X Cycling Jersey
Sur les manches longues du jersey Hybrid Que X, d’ingénieuses poches en mesh – photo Anne Fontanesi

• Le gilet isolant est indispensable tout au long de l’année et vient ajouter le petit plus de chaleur et de confort lorsque la protection thermique offerte par maillot atteint ses limites. En demi-saison, il est très fréquent de le garder toute la journée sur le dos, en le fermant dans les descentes et en l’ouvrant dans les montées. Placé sous la veste de pluie lorsqu’il fait très froid, il transforme celle-ci en doudoune hyper chaude en créant la couche isolante qui permet de rouler lorsque le thermomètre avoisine le zéro. La fibre synthétique UF Air Insulation de ses petits pads disposés en polygones à l’intérieur tient chaud même quand elle est mouillée, il supporte donc très bien les cessions intensives, quelque que soit la météo.

Q36.5 Isolated Adventure Vest Cycling Apparel
La doublure du gilet isolat Adventure de chez Q36.5, disposée en pads polygonaux est d’une redoutable efficacité – phot grimpette.cc

Mais c’est aussi un agréable compagnon au bivouac, où j’ai pu apprécier sa douce doublure au niveau du col lorsque je l’ai utilisé pour dormir dans un duvet un peu trop fin pour la saison… Très compact, on le roule d’une main à la taille d’une orange et on le glisse sans difficultés dans la poche dorsale du jersey ou la sacoche de cadre lorsqu’il ne sert pas. Équipé de poches dorsales en filet qui viennes suppléer celles du maillots quand celles-ci sont inaccessibles, le gilet isolé Q36.5 se place parmi les tous meilleurs, même si on regrette l’absence de fermeture zippée double-sens (permettant d’ouvrir le gilet par le bas) qui en aurait fait la star du moment.

Q36.5 Isolated Adventure Vest Cycling Apparel
Quelle que soit la température, le gilet isolant Adventure se combine parfaitement avec le reste de la panoplie – photo Anne Fontanesi

• La veste de pluie doit nous protéger parfaitement lors des averses et des orages. Rester sec, c’est le secret pour ne pas avoir froid, aussi la veste doit-elle proposer simultanément deux qualités contradictoires : être parfaitement étanche à l’extérieur, et la plus respirante possible à l’intérieur (pour évacuer l’humidité corporelle). Très peu de vestes du marché ont cette double qualité, et de toutes les vestes de pluie que j’ai pu tester, la R.Shell Protection X de Q36.5 est la seule, avec la Shakedry de Gore Wear, qui m’ait donné entière satisfaction. Ces vestes sont chères, très chères, mais ce n’est pas un hasard. Quiconque s’est retrouvé en plein été, en descente, sous un orage de grêle avec un brutal différentiel de température d’une vingtaine de degrés sait de quoi je parle.

Q36.5 R.Shell Protection X rain jacket
Rester serein sous une pluie battante et glacée, c’est possible grâce à la veste de pluie R.Shell Protection X – photo Dan de Rosilles

Mais qui peut le plus, peut le moins : compactes et solides malgré leur finesse, les bonnes vestes de pluie sont aussi d’excellents coupe-vent en descente et complètent admirablement le gilet isolant pour constituer une sorte de doudoune très respirante pour les moments les plus froids. Aussi peut-on être amené à les emporter avec soi même en été, pour peu qu’on prenne de l’altitude ou qu’un orage guette.

• Les jambières proposent une alternative intéressante quand il s’agit de n’acheter qu’un seul cuissard. De mon point de vue, elles remplacent sans problème un cuissard long quand il fait froid, avec l’avantage supplémentaire de pouvoir être ôtées si la température monte en cours de journée, ce qui ne manquera pas d’arriver même en hiver si la journée est ensoleillée. Si vous avez le temps, à l’occasion de vos pauses repas par exemple, vous prendrez vite l’habitude de quitter vos chaussures pour mettre ou enlever vos jambières, un petite contrainte qui fait partie intégrante de la routine des cyclistes d’ultra-distance. Mais s’il fait vraiment froid, les jambières doivent pouvoir se porter des journées entières, donc ne pas glisser pendant le pédalage, ni non plus irriter les cuisses ; raison de plus pour choisir des modèles haut-de-gamme.

Q36.5 Woolf leg warmer Cycling apparel
Les jambières Woolf leg warmer que j’ai testées sur de nombreux kilomètres ne m’ont causé ni gêne ni irritations – photo Anne Fontanesi

• Les manchettes représentent également une alternative intéressante au maillot à manches longues lorsque la demi-saison propose de forts écarts de température. On peut les mettre et les enlever très rapidement, et elles prennent très peu de place une fois roulées dans la poche du maillot ou dans une sacoche. Pendant ce test, j’ai utilisé les manchettes Woolf qui sont les manchettes chaudes chez Q36.5, et elles m’ont permis d’utiliser le maillot manches courtes L1 Pinstripe X bien en dessous des températures pour lesquelles il est préconisé. Outre cette excellente complémentarité avec le maillot, elles proposent une zone réfléchissante au niveau des avant-bras, gage supplémentaire de sécurité.

Q36.5 Woolf Arm Warmer cycling apparel gravel adventure bikepacking
Les manchettes Woolf Arm Warmer permettent d’utiliser un maillot manches courtes sur de larges plages de température – photo Anne Fontanesi

7 conseils pour bien s’habiller en toute occasion :

1) Optez pour des vêtements haut-de-gamme plutôt que plusieurs vêtements moins chers et moins techniques. Vous y gagnerez en plaisir et en performance, avec des vêtements qui dureront plus longtemps (par exemple au niveau des poches et des fermetures) et seront plus polyvalents. Les économies ne sont pas forcément là où on les imagine de prime abord : un très bon maillot est un meilleur investissement que trois ou quatre maillots médiocres.

Q36.5 L1 Pinstripe X Cycling jersey apparel
Que ce soit à l’intérieur (avec le passage pour le câble du casque audio) ou à l’extérieur (avec le zipp réfléchissant), le maillot Q36.5 L1 Pinstripe X est un concentré de textiles ultra techniques, de détails et de finitions de haute qualité – photos Dan de Rosilles

2) Préférez des vêtements les plus ajustés, cela évitera la prise au vent. Tous les fabricants proposent sur leur site un guide des tailles, mais attention quelquefois certains sont approximatifs et une mauvaise surprise est toujours possible. Par contre, chez Q36.5, les vêtements que j’ai reçus correspondent exactement au guide des tailles. Si comme moi, vous êtes parfois entre deux tailles, prenez soit la taille en dessous si vous souhaiter favoriser la compression et l’aérodynamisme, soit la taille au dessus pour bénéficier d’un pédalage plus décontracté, le bivouac et les autres moments “hors du vélo”, par exemple en voyage.

Q36.5 R.Shell Protection X
Les pièces extensibles au bas des manches de la veste R.Shell Protection X évitent toute prise au vent dans les descentes – photo Dan de Rosilles

3) Choisissez les vêtements les plus compressibles et les plus fins. Lorsqu’une veste ou un gilet tient facilement dans la poche dorsale d’un maillot, on n’hésite pas à la prendre avec soi, ce qui rendra la descente d’un col ou l’orage imprévisible moins désagréable. Quant à la finesse des textiles, elle garantit un séchage rapide, indispensable si vous avez peu de vêtements et que vous enchaînez les sorties, donc que vous les lavez souvent.

Q36.5R.Shell Protection X rain Jacket cycling apparel
La veste R.Shell Protection X est à la fois une excellente veste de pluie et un coupe-vent respirant, qui se compacte aisément dans la poche du jersey pour vous accompagner partout – photos Anne Fontanesi

4) Soyez visible. Nul besoin de s’habiller en jaune canari pour être visible, seule la qualité des surfaces réfléchissante compte, ainsi que leur emplacement, par exemple sur les jambes qui sont en perpétuel mouvement. Pensez autant que possible aussi à rendre visibles les avant-bras et les mains qui indiquent aux automobilistes les changements de direction. Ceci dit, de nuit ou en basse lumière, la seule visibilité des vêtements ne suffit pas, il faut impérativement des lampes à l’avant et à l’arrière du vélo.

5) Ayez froid avant, jamais pendant. Si vous vous sentez suffisamment vêtu avant de monter sur le vélo, c’est que vous êtes sans doute trop chaudement habillé : lorsque vous allez commencer votre effort, vous aurez trop chaud, il faudra vous arrêter pour quitter une couche et si vous insistez, vous transpirerez, vous serez mouillé et donc vous aurez froid par la suite, sans possibilité de sécher et de vous réchauffer. Plus généralement, essayez d’anticiper les conditions météo et votre intensité d’effort pour les kilomètres à venir : enfilez votre coupe-vent avant d’attaquer la descente, mettez votre veste avant le début de l’orage, rangez vos jambières avant qu’il ne fasse trop chaud…

6) Interprétez les prévisions météo. Lire au premier degré les prévisions météo ne vous met pas à l’abri des surprises. Les températures sont données sous abri, il faut donc tenir compte de la vitesse du vent (10 km/h = 1° de moins en ressenti) et de sa direction : un vent du sud sera plutôt chaud et humide, un vent du nord froid et sec. Tenez aussi compte de l’état du ciel, de l’altitude (on parle souvent d’un degré en moins pour chaque 100 mètres d’élévation). Toutes ces considérations pourront vous aider à déterminer un choix vestimentaire plus adapté à la situation réelle que ne le laisse supposer une lecture un peu trop simpliste des prévisions météo.

Q36.5 Hybrid Que X jersey cycling apparel
En altitude et en descente, la sensation de froid augmente ; les vêtement doivent pouvoir palier à ce désagrément – photo Anne Fontanesi

7) Sentez-vous bien. Comme vous l’avez sans doute compris en lisant cet article, je pense que bien s’habiller pour aller faire du vélo, c’est très important. Cela contribue au fait qu’une sortie à vélo est toujours un moment privilégié, pendant lequel on va se faire plaisir, se dépasser, ressentir des émotions fabuleuses, découvrir des paysages… Bien s’habiller, c’est se sentir bien sur le vélo, se sentir en sécurité, rouler mieux, plus vite et plus fluide…

Bien s’habiller contribue au plaisir et à la performance sur le vélo – photo grimpette.cc

Les vêtements Q36.5 utilisés pour cet article :

Cuissard Gregarius Cargo Adventure 180 €

Base Layer 2 manches courtes Antracite 79,50 €

Maillot manches courtes L1 Pinstripe X 160 €

Maillot manches longues Hybrid Que X 210 €

Gilet Isolant Adventure 160 €

Veste de pluie R. Shell Protection X 290 €

Manchettes Woolf Arm Warmers 47,25 €

Jambières Woolf Leg Warmer 85€

Chaussettes Leggera 16 €

Gants Unique 65 €

Gravel & Bike la chaîne Youtube du gravel

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Gravel & Bike une chaîne Youtube dédiée au gravel
Gravel & Bike une chaîne Youtube dédiée au gravel

Il manquait un média Youtube pour accompagner le développement du gravel en France : c’est maintenant chose faite. Nous avons désormais notre “channel” gravel il s’appelle “Gravel & Bike“. Stéphane, qui a créé cette chaîne Youtube, anime avec virtuosité et créativité le sujet qui nous passionne tous. En à peine 5 mois d’existence nous sommes déjà près de 10 000 abonnés à être suspendus aux vidéos diffusées chaque semaine sur nos écrans.

Un chaîne dédiée au gravel

Gravel & Bike une chaîne Youtube dédiée au gravel
Pour 15 minutes de vidéo il y a un nombre d’heures de montage énorme – photo Gravel & Bike

Stéphane a lancé Gravel & Bike sur Youtube tout début novembre, et depuis, sans faillir, il nous tient en haleine à raison d’une vidéo par semaine. Ce rythme est déjà en soi un petit exploit sportif, car quand vous verrez les sujets je vous laisse imaginer les heures de boulot que cela représente. Sachez donc que tous les jeudi vous avez une nouvelle vidéo consacrée au gravel sur la chaîne : vous allez vite devenir des accros.

Vous verrez que les sujets sont variés, et qu’il n’est pas question pour Stéphane de filmer ses exploits, ou sa roue avant, comme ce que l’on voit trop souvent sur les réseaux. Ici le sujets sont construits, avant de se lancer Stéphane a élaboré un scénario, préparé les séquences et après, avec le stock d’images, il passe à la phase de post-productions. “Pour 15 minutes de vidéo il y a un nombre d’heures de montage énorme“, me dit Stéphane.

La découverte du gravel

Gravel & Bike une chaîne Youtube dédiée au gravel
Stéphane a commencé sur un vélo de cyclo-cross, mais depuis il enchaîne les tests sur de belles machines comme ici un superbe 3T, que vous découvrirez sur une de ses vidéos – photo JAS

Moi j’ai découvert le gravel dans les années 2015, grâce à Bike Café qui commençait à publier des articles sur le sujet. J’ai vu une vidéo des cycles Caminade sur laquelle on voyait Brice Epailly, qui dans les environs du Canigou sautait de la route sur un chemin et inversement …“, me dit Stéphane qui a voulu expérimenter immédiatement cette forme de cyclisme. Il faisait de la route depuis l’âge de 12 ans et cette nouvelle expérience l’a tout de suite attirée. Stéphane a trouvé la dimension découverte qu’il manquait à la route, trop orientée performance. Les débuts se sont fait sur une vélo de cyclo-cross. L’année 2020 que nous venons de vivre a été celle du basculement total vers le gravel pour Stéphane qui a imaginé et créé Gravel & Bike en novembre.

Gravel & Bike une chaîne Youtube dédiée au gravel
Gravel & Bike une chaîne Youtube dédiée au gravel

Pour l’instant Stéphane anime avec passion cette chaîne YouTube, mais heureusement pour vivre il a une autre activité à côté. “Quand on a une passion on aimerait pouvoir en vivre », me dit Stéphane. Cela deviendra peut-être possible, car les marques de vélos et d’équipements commencent à s’intéresser à Gravel & Bike. On les comprend, car les contenus réalisés sont d’excellentes vitrines pour présenter, de façon vivante, les produits que Stéphane essaie et décortique devant l’oeil de sa caméra.  Les sujets ne manquent pas, entre les plus légers comme “Rouler avec son voisin” ou plus techniques comme celui que Stéphane a réalisé en allant visiter le sanctuaire des Cycles Origine à Somain, où la marque nordiste lui a ouvert les portes de son bureau d’études pour lui présenter “Graxx2 le digne héritier“, la chaîne ne risque pas de se tarir.

Lien vers la chaîne Youtube

Le podcast Bla Bla avec Stéphane

Suite

GRAVEL …

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Magazine GRAVEL Vélo Vert
Magazine GRAVEL Vélo Vert

Ça y est … ce mot GRAVEL, qui circule désormais dans toutes les bouches, possède enfin un magazine à son nom. C’est l’équipe de Vélo Vert qui a tiré en premier… et quelle salve ! Ce magazine est très réussi et hyper complet. Vous vous doutez bien que, bossant pour une autre publication, j’ai regardé dans les coins et même soulevé le tapis pour chercher le truc qui n’irait pas, mais je n’ai rien trouvé et j’ai que des louanges à faire au boulot que l’équipe de VV qui a réalisé ce mag. Avec une mention spéciale à Sébastien et Etienne, qui signent un nombre impressionnant d’articles. Pour tout vous avouer : je suis même jaloux de cette publication, que j’aurais bien aimé faire moi même … tant il fait fait la synthèse de tout ce que ce mot représente en matière de vélo.Tout y est : essais matos, voyages, portraits, événements, … Courez vite l’acheter … 

Magazine GRAVEL Vélo Vert
Magazine GRAVEL panorama des vélos. Il y aura du matos mais pas que …

Prêchant depuis 2015 pour ce type de vélo, que j’avais découvert à l’époque par hasard, je suis heureux de voir l’épaisseur de ce magazine et la diversité des sujets. Il y a 6 ans on aurait publié un A4 recto – verso, désormais – ce mag GRAVEL nous le prouve – le choix du matériel est pléthorique, la pratique est devenue populaire et comme le dit Sébastien Corradini, dans son édito « Avec le gravel on décortique chaque atome du temps que l’on passe à pédaler, pour vivre chaque seconde intensément. Au guidon d’un gravel on ne gagne pas du temps, on en profite pleinement ».

Magazine GRAVEL Vélo Vert
Magazine GRAVEL Vélo Vert

Informations

  • Titre : GRAVEL
  • Journalistes (s) : Sébastien Corradini – Etienne Plouze – Amaël Donnet / Nicolas Joly / Julien Conan
  • Editeur : Vélo Vert
  • Site web éditeur :  velovert.com  et veloderoute.com
  • Nombre de pages : 220
  • Date de publication : avril 2021
  • Prix TTC : 7,95 €
Magazine GRAVEL Vélo Vert
Magazine GRAVEL Vélo Vert

Je n’ai pas encore tout lu : je savoure … J’apprécie l’absence d’ordre dans le rubricage qui permet de retrouver l’esprit “bordélique” du gravel que j’adore. J’y retrouve du BLA BLA BLA, comme chez nous sur notre podcast, mais ici c’est sur papier. Je découvre des personnages avec de beaux portraits et des TRIP, sans se sortir les tripes, juste pour le plaisir. Et puis, cela mérite d’être souligné des portraits de femmes, trop peu nombreux dans notre univers vélo encore trop masculin. 

Magazine GRAVEL Vélo Vert
Magazine GRAVEL Vélo Vert

Bon j’arrête les compliments vous aller finir par croire que j’ai pris des actions chez Vélo Vert … Allez vous même vérifier en kiosque ce que je vous ai raconté. Ah, j’allais oublier : si, comme moi, votre marchand de journaux ne l’a pas dans ses rayons ou ne l’a plu (tellement il part vite), vous pouvez le commander en ligne c’est ICI

 

Une époque formidable …

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Une époque formidable pour le vélo
Une époque formidable pour le vélo

Certains vont sans doute trouver le titre de cet article en total décalage avec le contexte sanitaire actuel. J’avoue que je commence mal, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que l’année que nous venons de vivre (ou de survivre pour certains) a été formidable pour le vélo. Tout le monde ne sera pas d’accord et j’ai bien sûr une pensée pour les organisateurs d’événements qui ont terriblement soufferts, et qui n’en ont pas fini avec cette traversée du désert. Toutes ces rencontres nous manquent énormément, mais ce manque a révélé d’autres formes de pratiques : l’homme possède une incroyable faculté d’adaptation.

Une époque formidable pour le vélo
Des cassures peuvent créer des remises en question et nous faire ouvrir les yeux sur ce que nous vivons … Image extraite du film de Gérard Jugnot “Une époque formidable”

Je suis tombé par hasard sur cette déclaration de Gérard Jugnot, auteur justement du film “Une époque formidable” … Il disait que pour garder le moral, il faut être toujours en mouvement. « Le bonheur c’est comme le vélo, si vous arrêtez de pédaler, vous tombez. » … Nous sommes nombreux à ne pas nous être arrêtés de pédaler, c’est peut-être pour ça que je trouve cette période si particulière formidable pour le vélo qui nous a évité de tomber dans la déprime.  

Une époque formidable pour le vélo
A relire en période de confinement … Je me demande ce qu’il aurait dessiné pendant cette nouvelle époque formidable. Reiser observe son époque, et c’est pas du joli ! On est dans un domaine plus général … essayons de l’interpréter pour le vélo …  C’est la crise, c’est le bordel : Reiser est désabusé, mais heureusement, il a pris le parti de toujours se marrer ! Impôts injustes, climat social, inégalités, crises de foi, pollution, consumérisme… Heureusement qu’il était là pour rire des problèmes de la société et les tourner en dérision afin de nous renvoyer notre responsabilité à la figure… 

Que s’est-il passé ?    

Depuis plusieurs mois, j’entends, je vois et j’observe un sacré remue-ménage autour du vélo. Tout le monde en parle … La bicyclette qui apparaissait autrefois en juillet à la télévision, au moment du Tour de France, retombait aussi sec dans les oubliettes médiatiques, laissant la place aux “marronniers” de la presse généraliste pendant les vacances. Venait ensuite la rentrée des classes, et, l’hiver approchant, le vélo n’attirait plus grand monde et par conséquent n’intéressait plus les médias. Cette horloge du temps médiatique a été complètement déréglée par l’impact de la crise sanitaire, et le vélo en ressort comme une “vedette” devant laquelle toutes les portes s’ouvrent.     

Que s’est-il passé : on se le demande ? … Le vélo en quelques mois est devenu la star incontestée des médias, car tout le monde se met à rouler. On prend le vélo pour aller au boulot, le week-end pour se balader et certains partent même en vacances avec, délaissant leur sacro-sainte bagnole. “Grave“, diraient les d’jeuns qui, entre-nous, sont sans doute ceux qui sont nettement moins concernés par le phénomène en dehors de quelques hordes sauvages roulant uniquement sur la roue arrière. 

Si j’écoute l’analyse des “complotistes”, ils expliquent cette subite croissance du marché du vélo par une nouvelle manoeuvre du diabolique marketing, surfant sur cette crise sanitaire. C’est sans doute les chinois et les américains qui veulent nous refiler leurs productions massives. Ceci dit les productions sont plutôt arrivées en “fond de caisse” aujourd’hui, vu la demande internationale.  

Une époque formidable pour le vélo
Renault s’est emparé du vélo et de la nostalgie pour vanter sa Captur Hybrid …

Si j’écoute les publicitaires ou les émetteurs de “bruits médiatiques”, ils clament leurs slogans cyclopédiques au rythme des tours de manivelles des pédaliers. Le vélo fait vendre … même des voitures. On aura tout vu.   

Si j’écoute la version médicale, le ton est déjà plus vertueux … Faites du sport c’est bon pour la santé. Le vélo, sport porté et non traumatisant est recommandé par la faculté, … On va développer son cardio, faire baisser son poids, son cholestérol, … et surtout se laver la tête des idées noires que nous inspirent cette crise mondiale.  

Si j’écoute les politiques, je retrouve dans leurs discours des arguments opportunistes qui sentent une tentative de récupération des succès écologistes obtenus lors des dernières élections. Il faut se mettre au vert et du coup les primes, les couloirs pour vélos, … viennent à la va-vite encourager le mouvement. Mouvements parfois désordonnés et dictés par l’adaptation politique à un “air du temps”. On aurait pu penser que la politique était basée sur une anticipation des évolutions sociales, ben non finalement c’est une réaction aux phénomènes de société. 

Si j’écoute les intellectuels, philosophes, anthropologues, sociologues, … ça devient plus intéressant et cela demande un effort pour tout comprendre, mais c’est peut-être trop intellectualisé pour décrire finalement un retour à des valeurs simples. 

Si je m’écoute …

S’écouter, c’est peut-être comme se regarder un peu le nombril ! … Tant pis je me lance, mais n’étant pas complotiste, publicitaire,  totalement journaliste,  médecin, intellectuel, … j’ai peut-être moi aussi mon mot à dire, simplement comme cycliste. Pour moi, ce que nous vivons avec le vélo en ce moment est un mouvement lancé avant cette crise sanitaire, qui l’a dopé. C’était inéluctable, mais tout s’est accéléré. Nous sommes dans une société post-industrielle usante basée sur la communication et la créativité.

Une époque formidable pour le vélo
Sortir en vélo vintage 70’s permet de relativiser tous nos “progrès” et de se dire que le passé était bien, mais que nous vivons une époque formidablement ouverte aux “possibles” … photo Bike Café

Plus individuellement, nous sommes tous tendus vers la recherche du bonheur et de l’équilibre (comme Jugnot). Nous vivons actuellement une phase d’accélération d’un phénomène sociologique déjà présent, qui se nourrissait d’une volonté profonde de revenir à un biorythme plus harmonieux. Cette notion de biorythme reste pour moi une croyance. Elle affirme que depuis la naissance et jusqu’au moment de la mort, chaque être vivant subirait l’influence de trois cycles principaux : physique, émotionnel et intellectuel dont les phases sont dites positives ou négatives. D’autres évoquent l’image de l’alignement de planètes pour illustrer cette simultanéité harmonieuse. Les économistes (je les avais oublié ceux-la) parleront peut-être de conjoncture. Le vélo serait donc en pleine phase biorythmiquement positive.  

Une époque formidable pour le vélo
La synthèse entre le physique, l’émotionnel et l’intellectuel … dans le cercle autorisé – photo Bike Café

Disons que le vélo est peut être un bon moyen faire la synthèse entre le physique, l’émotionnel et l’intellectuel. Pour moi c’est évident lorsque je roule j’entretiens mon physique, je vis des émotions au rythme de mes découvertes et des rencontres, mon cerveau gavé d’endorphine fonctionne mieux, et mon intellect me semble moins limité 😉 À ce formidable triptyque, que tout le monde cycliste pourra comprendre, s’ajoutent des paramètres qui influencent ce ressenti, comme : l’intuition, l’esthétique, le spirituel mais surtout le passionnel qui par moment vient sublimer les éléments positifs de ce biorythme.

J’aime le vélo et je le partage

C’est un peu l’idée de Bike Café, média non conventionnel. L’idée est de rendre poreuses les parois entre les différents univers du vélo. Un jour quelqu’un m’a dit : “Un média doit avoir une ligne éditoriale claire …“, bien que je comprenne ce point de vue, j’ai du mal à adhérer à l’idée. Rien ne pourra nous empêcher d’être curieux, comme nous l’avons été en 2015 en nous enthousiasmant pour le gravel. Personne et aucun média ne s’y intéressait alors que nous y avions tout de suite vu l’intérêt de la polyvalence de ce vélo libertaire. On voit qu’aujourd’hui tout le monde en parle, et nous en sommes ravis … Alors sautez sur votre vélo qu’il soit en carbone, acier, titane ou bambou, … la sortie de cette crise est proche et vous allez imaginer pour vous-même votre monde d’après, qui sera encore je l’espère encore plus formidable que celui d’avant. Ce qui est sûr c’est que le vélo sortira vainqueur de cette crise, et que longtemps encore il nous apportera ce sentiment de liberté, qui nous a soutenu pendant les moments les plus durs.        

Les nouvelles Fizik Terra Ergolace X2, le pied pour le gravel

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Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les nouvelles Fizik TerraErgolace X2, dédiées au gravel. Photo : Hugues Grenon.

Vous êtes à la recherche d’une paire de chaussures polyvalente ? Qui pourra vous emmener aussi bien sur les chemins en graviers, les singles engagés boueux et racineux, les portions routes ou vous pourrez envoyer du kilomètre et faire un stop à la boulangerie sans risquer de vous croire à Holiday on-ice sur le carrelage lustré et brillant tôt au petit matin.  Des chaussures simples, à lacets, plutôt légères et résistantes, rigides mais pas trop. Utilisables aussi bien sur votre gravel que sur votre VTT en fonction de vos sorties et de vos envies. Le tout dans un budget contenu. Sacrée quête !  Voyons si les Fizik Terra Ergolace X2 peuvent répondre à tous ces objectifs.

Présentation

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les nouvelles Fizik Terra Ergolace X2 : le gravel leur va bien ! Photo : Hugues Grenon.

La collection Fizik Terra se positionne comme la gamme gravel et tous terrains de la marque italienne. Cette gamme est conçue pour être polyvalente, performante et durable.

Le système de fermeture

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Nouvelles Fizik Terra Ergolace X2 : serrage sur le côté et lacets indesserrables, photo Fizik.

Tout d’abord, le système de fermeture « Ergolace » est à lacets déportés sur le côté extérieur de la chaussure. Les lacets cheminent par des passants judicieusement positionnés. Ce système ergonomique a été conçu afin d’obtenir un enveloppement optimisé du pied et un serrage optimal. La languette est rembourrée et confortable.

La matière des lacets est conçue pour qu’ils ne se desserrent pas. Un nœud simple suffit. Et si besoin vous pouvez les « ranger » sous un passant élastique traversant la languette.

Le tissu extérieur

La chaussure est constituée de tissu Ripstop tissé résistant à la déchirure et à l’arrachage. Il lui confère aussi une certaine imperméabilité tout en restant respirant.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Ces nouvelles chaussures de gravel sont dotées d’un tissu extérieur en Ripstop. Photo Hugues Grenon

La semelle

La partie intermédiaire est en EVA compressée assurant stabilité et amorti. La semelle extérieure est en caoutchouc Vibram apportant grip et traction grâce également à des crampons de hauteur moyenne. Nous verrons dans la partie test si ceux-ci sont suffisants dans les parties boueuses pour apporter une bonne accroche. Leur positionnement n’est pas dû au hasard et n’est pas sans rappeler le sens inversé des crampons de nos pneus avant et arrière.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les semelles sont dotées de larges crampons en sens inversé avant / arrière pour une accroche maximale. Photo Fizik

Des renforts en caoutchouc sont placés sur le devant des la chaussure pour protéger les orteils des chocs éventuels.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Des renforts de protection en caoutchouc sont présents sur l’avant de la chaussure, photo Marc Planchenault.

La cavité réservée à la partie pour visser les cales automatiques bénéficie d’un marquage millimétrique bien pratique.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
L’insert pour cale automatique bénéfice d’un réglage millimétrique, photo Hugues Grenon.
  • Leur poids est de 329 g en taille 42,5 ce qui les place dans une fourchette basse.
  • Elles sont disponibles en 6 coloris vraiment réussis. Chacun pourra trouver un modèle à son goût.
  • Tailles de 36 à 48 et par demi-taille.
  • Prix public : 119 euros.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les Terra Ergolace sont disponibles en 6 coloris vraiment réussis

À noter une version 90’s plus bariolée rappelant les couleurs des belles années VTT des 90’s.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Le deuxième coloris de la Fizik Terra Ergolace X2, photo : Fizik.

Il existe également une version à semelle plate sans inserts pour pédales automatiques, les X2 E-Bike, destinée à ceux qui roulent en flat shoes sans pédales automatiques.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Une version existe avec semelle pleine pour pédales plates, photo Hugues Grenon.

La semelle diffère de la Terra X2 par un dessin des crampons différent destiné à bien accrocher les pédales plates. Elles peuvent également être portées en sportswear ou rando tout simplement. Une bonne initiative que cette version pour ceux qui ne roulent pas en pédales autos.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les Terra Ergolace X2, version E-Bike, avec semelle pleine, photo Lucile Grenon.

Les tests terrains

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les Fizik Terra Ergolace X2 conviennent pour tous les terrains, photo Hugues Grenon.

Voyons si le vaste programme assigné lors de ma recherche a pu être comblé en totalité ou en partie.

Au premier chaussage, l’impression de confort est bien présente. La taille choisie est ma taille habituelle de chaussures de vélo et de ville également d’ailleurs. Si vous avez des craintes, vous pourrez choisir une demi-taille au-dessus si besoin.

Les Terra dégagent une impression de solidité. Mais sans être pour autant être « mastoc », bien au contraire. Elles dégagent plutôt une impression de sobriété et de finesse.

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Les nouvelles Terra dégagent une impression de solidité et sobriété, photo Fizik.

Le système de laçage sur le côté est très efficace et ergonomique. Il est aussi d’une simplicité très appréciable. Les lacets cheminant dans des passants, au serrage, le pied est parfaitement englobé et maintenu. Ce n’est pas un artifice esthétique bien que ce soit original. Cette conception apporte un vrai plus au maintien du pied et apporte un véritable confort.

Les lacets, une fois serrés, ne se détendent pas du tout et un simple nœud est suffisant. C’est appréciable. Sinon vous pouvez les placer dans la petite boucle adéquate.

J’avais un peu peur que mon pied ne soit pas assez tenu car j’apprécie les chaussures à tige moyenne à haute en pratique VTT et portage surtout. Mais non, le maintien est parfait aussi bien au pédalage qu’en marchant. Un très bon point, car ayant les pieds larges et plats, le confort et le maintien sont deux de mes critères principaux. Testé et approuvé dans des pierriers alpestres en Sarthe !

Les 3T : Terra Tous Terrains

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
Test portage en terrain engagé, photo Marc Planchenault.

La semelle est cramponnée juste ce qu’il faut. Et la traction est parfaite grâce au positionnement judicieusement inversé avant / arrière des crampons et la semelle en caoutchouc Vibram qui accroche très bien. Testée en portage et poussage dans la boue et glaise en dévers sévère, l’accroche a été parfaite. Aucun souci de glisse ou de dérapage.

Et la cavité pour la cale automatique est de bonne hauteur. On ne la sent pas du tout en marchant.

Le confort est de haut niveau ce qui permet de marcher longuement avec les Terra. Leur légèreté est aussi un atout.

Les orteils sont vraiment bien protégés par la couche de caoutchouc présente sur le pourtour avant. Bien pensé si vous tapez une pierre, une branche ou un autre ONI (Objet Non Identifié).

La transmission de puissance

La semelle intermédiaire en EVA compressé, couplée à la semelle Vibram, apporte un certain confort mais aussi une certaine rigidité. La transmission de puissance est de très bon niveau pour le programme assigné. La chaussure n’est pas « molle » du tout.

La facilité de nettoyage

Le tissu Ripstop est très solide. Il est déperlant ++ et se nettoie très facilement à l’aide d’une simple éponge humide.

L’aération et la respirabilité

Les Terra X2 ne sont pas des étuves. Avec une bonne paire de chaussettes, elles permettent d’affronter des températures proches de 0° tout en laissant respirer le pied. Et s’il fait chaud, une paire de chaussette plus légère donnera le même effet respirant. Elles sont donc adaptées été et mi-saison.

Pour conclure

Les nouvelles chaussures de gravel par Fizik
“De véritables chaussons, ces Terra X2 !”, photo Hugues Grenon

Le programme assigné était assez contraignant et vaste. Les Terra Ergolace X2 l’ont parfaitement rempli à tous les niveaux. Comme d’habitude, chez Fizik, la conception dans les moindres détails font que le produit est parfaitement abouti. Difficile de leur trouver un défaut. Très polyvalentes, ces Terra seront parfaites pour vos rides gravel, engagés ou pas, ains que pour vos rides VTT, aussi bien en plaine qu’en montagne.

Elles me semblent adaptées à des divides ou baroudes au long cours par exemple, de par leur confort et leur bon rendement, leur conception et leur simplicité de laçage. Un lacet est très facilement remplaçable. En avoir un d’avance dans ses sacoches est d’ailleurs toujours utile. J’aurais l’occasion de les malmener encore plus sur le Tour du Massif Vosgien début juillet. Pour ceux qui ne roulent pas en pédales automatiques, la version flat les ravira également.

Les différentes couleurs et le look sont originaux et cool et le rapport qualité / prix intéressant. Bref, un véritable coup de cœur pour ces Terra Ergolace X2.

https://www.fizik.com/eu_en/

Cervélo dévoile un nouveau gravel performance

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Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Le nouveau gravel de Cervélo, pour dévaler les pistes à vitesse grand V !

Par Matthieu Amielh. Photos : Cervélo.

L’Aspero-5 est le nouveau gravel haut de gamme de la marque canadienne. Doté d’un châssis plus léger que l’Aspero, lancé il y a deux ans sur les pistes, l’Aspero-5 offre de nombreuses innovations technologiques et est proposé en 3 montages.

Cervélo a tout de suite annoncé la couleur en présentant l’Aspero-5. Un modèle technologique, léger, avec des équipements haut de gamme. Et des prix en phase avec l’offre, élevés puisque le premier modèle est proposé à partir de 7.999 euros.

“L’Aspero est un gravel typé racing. Son ADN le destine au rendement et à la performance”, Julien Chauveau, responsable marketing chez PON Bike Performance.

Plus léger

L’Aspero-5 est doté d’un nouveau châssis plus léger que la première version, avec un cadre de 900 g environ en taille 54.

Plus aéro

Cheval de bataille des ingénieurs canadiens, l’aérodynamisme a été soigné sur l’Aspero-5, avec une traînée aérodynamique réduite de 32 grammes, soit un gain équivalent de 4 watts. Un petit gain pour la machine, mais un plus pour le cycliste, surtout s’il compte batailler sur une course de gravel pendant de nombreuses heures.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Plus aéro, plus léger, le nouvel Aspero-5 gagne 4 watts grâce au travail sur l’aérodynamisme et surtout l’intégration de la câblerie.

Une intégration complète

Plus aucun câble apparent n’est présente au niveau du cintre et de la potence. Tout est maintenant intégré. L’Àspero-5 est par ailleurs équipé d’entretoises spécifiques intégrées sous la potence (comme sur le Caledonia-5) qui permettent de ne pas avoir à déconnecter les durites et les câbles pour régler la hauteur de la potence (ouf !)

Le nouveau vélo intègre aussi un nouveau cintre carbone évasé (16° de flare), développé par Cervélo et conçu spécifiquement pour la pratique du gravel.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Plusieurs fixations permettent de choisir la position de son porte-bidon.

Compatible 650B / 700

Comme l’Aspero, l’Aspero-5 reste compatible avec les deux tailles de roues : 650B avec des pneumatiques de 51 mm maximum et 700 mm avec des pneus de 45 mm. De série, le vélo est vendu avec des roues de 700. Comme sur l’Aspero, le TrailMixer, petite pièce présente sur la fourche, garantit que la chasse de la fourche – et donc la maniabilité – reste cohérente lorsque vous passez d’une roue de 700c à une roue 650B.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Le cadre est compatible avec les deux tailles de roues : 650B et 700 mm.

Equipement spécifique

Le nouvel Aspero-5 est livré de série avec des roues carbone de 32 mm, fabriquées par Santa Cruz, la marque de roue appartenant au groupe PON.

Les deux montages équipés en Sram disposent d’un capteur de puissance intégré. Enfin, le vélo est livré avec une petite sacoche venant s’installer sur le top tube. De dimensions 20 x 8 cm, elle vous permettra de stocker une mini-pompe, un multi-outils et quelques gels énergétiques. Le vélo est livré avec une tige de selle carbone de diamètre 27.2 mm.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
La sacoche livrée avec l’Aspero-5 se présente comme ceci. Elle est fixée directement sur le top tube.

3 peintures sont proposées : Line Shimmer, uniquement sur le montage le plus cher (Red eTap AXS 1) ainsi que Purple Sunset et Five Black sur les 2 autres montages. Selon la lumière et l’angle, le coloris des peintures Purple Sunset et Limmer Shimmer changent et bien que l’aspect esthétique soit totalement subjectif, il faut bien avouer que c’est plutôt bien réussi !

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Les peintures du nouvel Aspero-5 ont vraiment été soignées.

Montages et spécifications

Le nouvel Aspero-5 est proposé dans 3 versions différentes, mais avec des transmissions 100 % électroniques :

  • L’Aspero-5 Red eTap AXS 1, 10.499 euros
  • L’Aspero-5 GRX RX815 Di2, 8.499 euros
  • L’Aspero-5 Sram Force AXS 1, 7.999 euros

Tailles : 48, 51, 54, 56, 58 et 61.

Un kit-cadre sera également proposé (incluant tige de selle, potence et cintre). Le prix n’a pas encore été communiqué.

Aspero-5 Red eTap AXS 1, 10.499 euros

  • Fourche Cervélo carbone
  • Axes traversants 12×100/142
  • Roues Santa Cruz Reserve 32 mm
  • Groupe Sram Red eTap AXS HRD 12 vitesses
  • Pneus Panaracer Gravel King SK 700 x 38 mm
  • Pédalier Sram Red AXS 1 avec capteur de puissance intégré (36 dents)
  • Cassette Sram Force 12s 10-36
  • Cintre Carbon AB09 16 deg Flared Carbon
  • Selle Prologo Dimension NACK
  • Potence (alu) Cervélo ST32 Alloy
  • 1 coloris : Line Shimmer

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Red eTap AXS 1, peinture Line Shimmer

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Red eTap AXS 1, peinture Line Shimmer

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Red eTap AXS 1, peinture Line Shimmer

Aspero-5 GRX RX815 Di2, 8.499 euros

  • Fourche Cervélo carbone
  • Axes traversants 12×100/142
  • Roues Santa Cruz Reserve 32 mm
  • Groupe Shimano GRX815 Di2 11 vitesses
  • Pneus Panaracer Gravel King SK 700 x 38 mm
  • Pédalier Shimano GRX810 48/31
  • Cassette Shimano 11v 11-34
  • Cintre Carbon AB09 16 deg Flared Carbon
  • Selle Prologo Dimension NACK
  • Potence (alu) Cervélo ST32 Alloy
  • 2 coloris : Purple Sunset, Five Black.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage GRX Di2, peinture Purple Sunset.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage GRX Di2, peinture Purple Sunset.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage GRX Di2, peinture Purple Sunset.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage GRX Di2, peinture Five Black.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage GRX Di2, peinture Five Black.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage GRX Di2, peinture Five Black.

Aspero-5 Sram Force AXS 1, 7.999 euros

  • Fourche Cervélo carbone
  • Axes traversants 12×100/142
  • Roues Santa Cruz Reserve 32 mm
  • Groupe Force eTap AXS HRD 12 vitesses
  • Pneus Panaracer Gravel King SK 700 x 38 mm
  • Pédalier Sram Force AXS 1 avec capteur de puissance intégré (36 dents)
  • Cassette Sram Force 12s 10-36
  • Cintre Carbon AB09 16 deg Flared Carbon
  • Selle Prologo Dimension NACK
  • Potence (alu) Cervélo ST32 Alloy
  • 2 coloris : Purple Sunset, Five Black.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Force eTap AX1, peinture Purple Sunset.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Force eTap AX1, peinture Purple Sunset.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Force eTap AXS 1, peinture Purple Sunset

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Force eTap AXS1, peinture Five Black.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Force eTap AXS1, peinture Five Black.

Le nouveau vélo gravel de Cervélo, l'Aspero-5
Montage Sram Force eTap AXS1, peinture Five Black.

Compteur GPS iGPSPORT620 : simple et efficace

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IGPSPORT iGS620

De nos jours, il est devenu difficile de se passer d’un équipement électronique permettant d’enregistrer ses sorties, et surtout de pouvoir suivre une “trace”, ne serait-ce que pour pouvoir participer à certains événements. Si vous êtes réfractaire à ces outils numériques, il n’est évidemment pas nécessaire de poursuivre la lecture de cet article. Pour les autres, que je sais nombreux, je vous propose mon retour d’expérience sur un compteur GPS encore peu connu en France : l’iGS620 de iGPSPORT que j’ai pu évaluer durant le test du Cadence l’Orée, puis au cintre de mon Giant Revolt. Pas moins de 800km pendant lesquels j’ai tenté de l’exploiter au mieux ses possibilités.

IGPSPORT

La société iGPSPORT est chinoise, et conçoit des produits électroniques depuis 2012. Aujourd’hui, son activité est axée sur l’électronique pour le marché du cycle, avec une gamme de cinq compteurs et un ensemble de capteurs et supports associés. À noter que la marque fournit plusieurs équipes du circuit UCI. Le modèle, testé ici, est le porte-drapeau de la marque, à savoir l’iGS620, seul modèle à gérer une cartographie embarquée. Car c’est sur ce point que je souhaitais évaluer un compteur GPS affiché à un tarif abordable, fiable et suffisamment précis pour tout simplement suivre une trace (au format GPX ou autres…) préalablement chargée dans celui-ci.

Relèvera-t-il ce “simple” défis ?

l’IGS620 avec ses accessoires et capteurs (photo Laurent BIGER).

Les présentations

Livré dans un package soigné et relativement complet, j’ai pu le tester avec toute la panoplie de capteurs (optionnels), sa coque et son support optionnel le plus évolué. Que ce soit pour le compteur ou les divers accessoires et capteurs, la finition est de belle facture. Cependant, question design, il est évident que le compteur en lui-même ne transpire pas les dernières tendances ultraplates et épurées. L’iGS620 est épais (2 cm avec la coque de protection) et d’un aspect plutôt basique, et disons le, un peu daté. D’ailleurs ne comptez pas sur la technologie tactile : tout se passe à travers 3 boutons situés en dessous d’un écran de 2,2 pouces.

L’iGS620 arbore un aspect plutôt basique, et disons le, un peu daté… A droite, sa coque de protection. (photo Laurent BIGER)

Livré avec un support standard et un lot d’élastique pour le fixer aux différents diamètres de guidons, c’est sur le support optionnel S80 que j’ai fixé l’iGS620. C’est un support qui permet de fixer une caméra en dessous, ce qui n’est pas pour me déplaire. Il s’avère de très bonne facture, et se montrera stable tout au long de ce test, y compris avec une GoPro fixée en dessous.

L’iGS620 (avec sa coque) sur son support S80 qui supporte ici une GoPro HERO8 Black (photo Laurent BIGER).

Le test

J’ai profité d’un événement organisé par un ami en Moselle, la Gravel’aysanne#3, pour tester en condition réelles le suivi d’une trace GPX sur un parcours dont j’ignorais tout. De plus, j’ai fait cette randonnée de 70 km en binôme avec Damien, qui lui était équipé d’un compteur GPS GARMIN Edge 530. Une occasion idéale pour comparer cet iGS620 avec l’entrée de gamme de chez Garmin, environ 60 € plus onéreux.

iGS620 et GARMIN Edge 530 (photo Laurent BIGER).

Les deux produits sont d’ailleurs de gabarits trés proches, du moins dans l’encombrement, car l’écran du Garmin est plus grand (2’6 pouces contre 2’2 pouces pour l’iGS620). Durant cette randonnée “la Gravel’aysanne#3” d’environ 5 h, où nous avions respectivement bien chargé nos traces GPX dans ces deux compteurs GPS, nous avons constaté sensiblement les mêmes performances pour suivre le tracé du parcours proposé. J’ai comparé ensuite la synchronisation Strava de l’iGS620 avec celle de mon smartphone sportif CROSSCALL (réputé pour la précision de son GPS embarqué) : peu d’écarts là aussi. La sensibilité du GPS de l’iGS620 est donc comparable à celle du Garmin Edge 530, ou d’un bon smartphone outdoor.

Le menu principal est relativement simple et clair, la traduction française est plutôt cohérente. Les pages disponibles en affichage sont configurables via l’application IGPSPORT que l’on retrouve sur les stores habituels. On peut ainsi configurer l’affichage selon ses priorités et également selon les capteurs que l’on possède. Plusieurs profils peuvent être ainsi sauvegardés, par exemple un axé sur la performance, en exploitant des capteurs de cadence, de vitesse, de fréquence cardiaque et de capteur de puissance, et un autre axé sur la navigation en donnant la priorité aux informations de dénivelés et de cartographie.

Ce compteur GPS dispose d’une cartographie issue de la base de données géographiques libre OSM, comme beaucoup de ses concurrents. Elle reste simple, car peu de couches sont finalement utilisées sur l’iGS620. Cependant, quand il s’agit de suivre une trace préalablement chargée, cela s’avère finalement suffisant. À noter que les cartes sont disponibles gratuitement sur le site IGPSPORT, via une procédure d’installation basique. Selon l’échelle de carte sélectionnée (via le bouton central), la couleur de la trace va évoluer en fonction du pourcentage de la pente rencontrée. En dessous, le profil altimétrique permet d’informer plus précisément sur les éventuelles difficultés à venir…

Profil altimétrique et suivi de trace (ici sur une échelle réduite) qui renseignent sur les éventuelles difficultés à venir (photo Laurent BIGER).

Le rendu graphique du profil altimétrique n’est pas aussi précis que certains concurrents  (plus onéreux) que j’ai pu tester, tel que celui-ci, et ne permet pas de positionner très précisément sa position sur un col. Du moins, pas de façon assez précise pour en faire l’arme absolue permettant de porter son attaque au meilleur moment… Cependant, cela reste tout à fait exploitable dans le cadre d’une randonnée pour savoir où sont les grosses difficultés à prévoir sur le parcours. Et c’est bien là l’essentiel si vous pratiquez en loisir votre passe-temps favori.

Concernant l’autonomie, après 5 h de randonnée en utilisation “navigation” pour suivre une trace définie, avec une température entre 0 et 5°c, et sans capteurs associés, mon exemplaire (qui n’était pas neuf) avait perdu une barre à son indicateur de charge. Après une randonnée d’environ 7h00 , avec une température comprise entre 10 et 15 degré, l’indicateur de charge indiqué la moitié. L’autonomie annoncée de 22 h est donc peut-être optimiste mais permettra néanmoins d’envisager de belles sorties et de répondre aux besoins de la majeure partie des utilisateurs potentiels : pouvoir suivre une trace durant une journée “standard” de vélo. Pas de mauvaise surprise concernant l’étanchéité que j’ai pu vérifier durant mes parcours en Lorraine.

Pas de mauvaise surprise concernant l’étanchéité que j’ai pu vérifier durant mes parcours en Lorraine… (photo Laurent BIGER)

Quelques mots sur l’application IGPSPORT que j’ai pu tester sur mon smartphone sous Android : celle-ci est plutôt une bonne surprise, dans le sens où elle est bien traduite. Ce n’est pas un modèle de rapidité mais on dispose de toutes les fonctions nécessaires pour paramétrer son compteur de la gamme IGPSPORT. J’ai notamment particulièrement apprécié la fonction nommé “Routes”. Bien nommée, celle-ci permet d’établir en un temps record un tracé afin de le suivre une fois synchronisé en Bluetooth avec le compteur.

Utilisant la technologie Google Maps, c’est réellement pratique pour un parcours simple, qui peut dépanner dans une zone géographique que l’on maitrise peu, et permet d’avoir une idée rapide et plutôt précise du dénivelé qui s’annonce… Attention, cela ne remplace en aucun cas un réel logiciel de tracé que l’on utilise en principe sur mon PC/MAC, lequel permettra d’établir des tracés bien plus complexes.

En conclusion…

Si vous avez lu l’intégralité de cet article, vous devriez être arrivé à la même conclusion que moi : l’iGS620 n’est pas le plus précis, ni le plus complet, et encore moins le plus beau des compteurs GPS du marché actuel, mais c’est certainement l’un des plus accessibles. Il permet surtout de réaliser ce que beaucoup d’entre nous recherchent avant tout : pouvoir simplement suivre une trace préalablement chargée, afin d’effectuer un parcours défini, pour une durée moyenne d’une journée de vélo. En cela, l’iGS620 répond présent et offre ainsi une alternative crédible sur le segment de l’entrée de gamme. Détail qui a son importance : le portail français d”IGPSPORT est très complet et riche d’explications, notamment pour les mises à jour de cartes ou de firmware, et d’un manuel complet et traduit intégralement en français.

Caractéristiques :

  • Géolocalisation : GPS + GLONASS + BEIDOU
  • Écran : 2,2 pouces, couleurs, rétro éclairage automatique, résolution 240×320 pixels
  • Altimètre barométrique : oui
  • Thermomètre : oui
  • Mémoire interne : 4GB
  • Batterie : 22 heures (théorique maximale) rechargeable via micro-usb
  • Résistance à l’eau : norme IPX7
  • Connectivité : WIFI, Bluetooth, ANT+
  • Formats de traces supportés : GPX, FIT, TCX
  • Notifications : oui
  • Détecteur de mouvement : oui
  • Calories : oui
  • Compatible Strava : oui
  • Dimensions (sans coque de protection): 85 x 53,5 x 18,8
  • Poids (sans coque de protection): environ 90g
  • Prix constaté : 189,99 € TTC

Site français : iGPSPORT Officiel

Manuel en français : https://shop.igpsport.fr/fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=10

 

 

Pédaler en France

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Pédaler en France de Claude Droussent
Pédaler en France de Claude Droussent

Pédaler en France de Claude Droussent
Pédaler en France de Claude Droussent

Pédaler en France est un espoir que l’on espère proche. Voilà un ouvrage qui pourra vous en donner l’envie. Cette collection « Les plus beaux endroits pour… » de Gründ n’est pas un guide pratique absolu mais plutôt un beau livre inspirant…

Claude Droussent, avec ce chapitre “Pédaler” nous donne envie d’y aller. Comme pour l’ouvrage précédent de mon ami Sylvain Bazin “Marcher en France” il donne  quelques grandes lignes et chacun fera à sa guise. La cible de cet ouvrage est davantage celle du « néo cycliste » plutôt que des chevronnés. Les parcours évoqués peuvent se faire en plusieurs jours, seul, avec des amis ou en famille.


Informations

  • Titre : Pédaler en France
  • Auteur(s) : Claude Droussent
  • Editeur : Gründ
  • Site web éditeur :
  • Nombre de pages : 192
  • ISBN : 9782324028670
  • Date de publication : avril 2021
  • Prix TTC : 19,95 €

Pitch de l’éditeur

Pédaler en France de Claude Droussent
Pédaler en France
Le tour de France des paradis du vélo …
Se prendre pour un champion sur le mythique col du Galibier, mordre la poussière sur les sentiers pierreux du massif des Ocres dans le Lubéron, découvrir Strasbourg en famille ou explorer à la force de ses jambes la côte des Légendes au-dessus de Brest…
Tous ces plus beaux endroits pour pédaler vous invitent à vous approprier les plus beaux sites de France. Qu’ils aiment les magnifiques balades, les terrains caillouteux ou les panoramas dépaysants, les cyclistes ne seront pas déçus.

Pédaler en France de Claude Droussent
Pédaler en France

À propos de l’auteur

Claude Droussent est journaliste de sport et entrepreneur. Il a travaillé 20 ans au sein du groupe L’Équipe, dont il a été le directeur des rédactions print et numériques de 2003 à 2008. Il a couvert les plus grands événements sportifs, dont plus de vingt Tours de France. Alors rédacteur en chef de Vélo Magazine, il a créé le trophée du Vélo d’or en 1992 et l’épreuve de masse L’Étape du Tour en 1993. C’est un cycliste passionné et contemplatif, auteur de nombreux ouvrages sur le vélo, dont Les plus beaux endroits pour pédaler (Gründ 2017). Il est également le co-fondateur du site routeandroots.fr.

Apidura revisite sa gamme Backcountry

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Apidura Backcountry La gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour
Apidura Backcountry La gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour - photo Apidura

Le bikepacking est vraiment la solution universelle pour transporter sur n’importe quel type de vélo votre bagage. Que ce soient les VTT, les vélos de route, les vélos urbains, … ces sacoches s’attachent sur votre cadre et ne nécessitent aucun dispositif fixe ou mobile pour s’accrocher au vélo. On n’hésite plus à fixer sur nos cadre, ces sacoches particulièrement « attachantes ».

Référence historique dans le monde des sacoches de bikepacking, la marque Apidura a remis au goût du jour sa gamme Backcountry dédiée à cette pratique du voyage léger à vélo, grâce à un tissu technique et étanche idéal pour rouler avec l’essentiel en toute saison.

Nouveau tissu étanche

Apidura Backcountry : la gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour
Apidura Backcountry : la gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour – photo Apidura

Pouvoir profiter au maximum de toutes ses aventures à vélo. C’est en ce sens qu’Apidura a voulu faire évoluer sa gamme Backcountry. Ces sacoches de vélo pour bikepacking, ou l’art de rouler avec l’essentiel, se composent désormais d’un mélange de tissus (tissu laminé 4 couches VX21 et nylon 420D) offrant une  étanchéité complète et une  meilleure durabilité contre l’abrasion ou les frottements. De quoi permettre au cycliste d’utiliser ses sacoches maniables et légères en toutes circonstances – que ce soit pour une longue balade, un week-end prolongé ou un grand séjour important – sans s’inquiéter de la météo ou des terrains sur lesquels il déambule.

Sur le guidon

Apidura Backcountry La gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour
Apidura Backcountry sur le guidon

Disponible en 7 ou 11 litres, selon les préférences, la sacoche de guidon Apidura Backcountry permet de transporter des équipements encombrants : vivres, vêtements, duvet, gros appareils électroniques…

Prix : Dès 112.99€ TTC

Avec un volume de 4L , la poche pour sacoche guidon Apidura Backcountry sert à glisser les affaires à avoir sous la main rapidement (smartphone, appareil photo, collation, porte-monnaie …) 

Prix : 68.99€ TTC

Pour le cadre

Les petites choses sur le tube supérieur

Apidura Backcountry La gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour
Petites sacoches pour le cadre

Pour ranger les petits objets de valeur ou souvent utilisés, trois modèles se fixant sur le tube supérieur, se fermant par fermeture Éclair et facilement accessibles, existent :

Sacoche avant sur top tube format 1 L – Prix : 59.99€ TTC
Sacoche avant sur top tube format 1.8 L version allongée – Prix : 82.99€TTC
Sacoche arrière sur top tube 1 L – Prix : 64.99€ TTC

Pour ce qui est lourd

Apidura Backcountry La gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour
Pour le cadre

Pour les affaires lourdes (outils, éléments de cuisine, eau, vêtements épais, …), même sur la distance, il est possible de compléter son équipement avec ces modèles :

Sacoche basse 1.8 L sur tube diagonal – Prix : 64.99€ TTC
Sacoche 2 L pour cadre – Prix : 94.99€ TTC
Sacoche triangle pour cadre 2.5 à 6 L – Prix : dès 159.99€ TTC

Derrière la selle

Apidura Backcountry La gamme de sacoches vélo bikepacking remise à jour
Derrière la sele

Alternative au montage d’un porte-bagages à l’arrière du vélo, la sacoche de selle Apidura Backcountry est, quant à elle, pensée pour les équipements plus légers ou compressibles. Elle a une grande contenance de 4.5 à 6 L en fonction des besoins.

Prix : Dès 139.99€ TTC

Les sacoches Apidura Backcountry sont disponibles sur Lecyclo.com