Nature is Bike c'est parti - Photo Leonard De Serres
Angers, qui a été désignée comme étant la ville la plus verte de France, va organiser en juin prochain le premier « Festival Gravel ». Cet événement devait avoir lieu l’an dernier, mais comme beaucoup d’autres cette organisation a dû renoncer face aux risques causés par la crise sanitaire. Cette fois c’est bon ce sera du 25 au 27 juin et on y sera tous, heureux de participer à la fête du gravel dont nous rêvions tous. Je pense même que ce sera plus fort, car cet événement festif et sportif sera le symbole d’une liberté retrouvée. Nous avons rencontré Thierry Gintrand, l’instigateur de ce projet « Nature is Bike ». Thierry n’est pas un inconnu dans le monde du vélo. D’abord il a été lui-même cycliste et champion sur piste en ayant participé à des épreuves de haut niveau. Il a en temps qu’organisateur créé, il y a 11 ans déjà, dans sa région, « Anjou Vintage », un événement dédié aux vélos anciens.
Nous voyons naître un certain nombre d’épreuves gravel qui viennent compléter des événements VTT ou route comme le “Gravel Tour”. Il y a le Roc d’Azur, le Vélo Vert Festival, … et quelques autres. Il existe des événements dédiés gravel ou bikepacking, mais il n’existait pas encore un Festival regroupant différents acteurs autour de la thématique gravel. « C’est vrai qu’il existe un peu partout des épreuves autour de cette pratique, mais je me suis dit qu’il n’y avait pas de lieu où la communauté gravel pouvait se rassembler. On va se retrouver pour aller rouler, mais également pour se rencontrer tout simplement, qu’on soit organisateur, une marque, un amoureux du gravel, ou simplement un cycliste curieux de venir découvrir ce qu’est cette nouvelle pratique dont on parle tant …», explique Thierry Gintrand.
Le projet
L’originalité de ce projet est, comme le dit Thierry, qui est également surfeur, de créer une sorte de « spot » pour démocratiser, vulgariser et faire connaître le gravel à un plus grand nombre.« Le gravel existe depuis plusieurs années mais il n’est pas encore démocratisé et Nature is Bike est une façon de le faire sortir de la confidentialité », précise Thierry. La région d’Angers permet d’inviter à la « table du gravel » tous ceux qui veulent s’y essayer. Nous ne sommes pas dans une région de montagne, ce qui rend les parcours plus accessibles même si les initiés trouveront là de quoi faire sur les sentiers, les sous-bois et les petites routes en pleine nature. La région est un beau domaine cyclable, irrigué par 3 vélos routes : la Loire à vélo, la vélo francette et la vallée du Loir à vélo. « Les caractéristiques de cette région légitiment d’autant plus l’organisation de cet événement ici à Angers », précise Thierry. La présence de ces vélos routes donnera sans doute des idées à ceux qui voudront se rendre à Nature is Bike à vélo.
Deux jours de fête autour du Gravel
Il y aura plein de choses à découvrir sur ce festival Nature is Bike avec notamment une épreuve en nocturne et semi-nocturne qui animera la soirée du samedi 27 en passant dans des lieux secrets de la ville d’Angers et dans le village Nature is Bike. « On associera des entreprises qui ont trouvé l’angle nature intéressant, il y aura une ambiance musicale et ceux qui veulent découvrir ce qu’est le gravel pourront venir s’initier en trouvant ici des animations ludiques autour de ce vélo », explique Thierry. Le village sera installé en coeur de ville et son accès sera facile grâce au circuit des boucles vertes qui existe autour d’Angers.
Le programme est déjà établi. Il y aura un salon, qui sera le premier du genre, entièrement dédié au gravel, avec des marques qui ont répondu présentes. Il y aura des conférences et des débats sur le sujet, des orchestres, … Le dimanche il y aura une randonnée de 100 km avec, pour ceux qui souhaitent appuyer un peu plus sur les pédales, des segments Strava. Le dimanche après-midi sera dédié aux familles « On a voulu également associer les familles à cet événement, ce ne sera pas du gravel mais plutôt une opération pour les reconnecter à la nature en leur proposant, tous vélos confondus à venir sur les boucles vertes. Il y aura des ateliers nature et différentes animations. Ceux qui ont fait 100 bornes le matin pourront participer, avec leurs familles, à cette balade détente pour récupérer de leurs efforts du matin », explique Thierry.
Les épreuves
Gravel night
Nature is Bike c’est parti pour la gravel night – photo Nature is Bike
Gravel Night, c’est le challenge sportif à ne pas manquer ! Avant la tombée du jour en solo ou en équipe, dépassez-vous sur un parcours sportif de 50 km. Quatre boucles avec relais au cœur du Salon du Gravel, pour un parcours entre sentiers forestiers, petites routes goudronnés et chemins de halage.
La Gravel 100 SRAM
Nature is Bike c’est parti pour la Gravel 100 au milieu des vignes – photo Nature is Bike
Les cyclistes aguerris, pourront parcourir les pistes ligériennes pour sur 100 km de plaisir et d’efforts. Départ de bonne heure (et de bonne humeur) pour un parcours Gravel au trois-quarts constitué de chemins de graves et de sentiers en terre. Entre riders passionnés de Gravel pour savourer la nature ligérienne des bords de la Loire au petit matin aux vignobles du Layon, puis des rives du Loir aux paysages uniques et singuliers des Basses-Vallées angevines.
Gravel 50 MAVIC
Nature is Bike c’est parti pour 50 km de décoverte – photo Nature is Bike
La ride de 50 km est une découverte du territoire Angevin. Chemins de halages, allées exceptionnelles au cœur des peupleraies et paysages uniques et singuliers des Basses-Vallées angevines. Cette épreuve sera ouverte aux VTT ?
Gravel of Legend
Nature is Bike Gravel of Legend – photo Paulin Ballet
Pour créer la légende de ce Festival il fallait imaginer une épreuve légendaire. Ce sera un parcours symbolique illustrant le débarquement … celui des alliés sur la plage d’Arromanches et celui du gravel en France synonyme de liberté à vélo. Vendredi 25 juin 2021 à 6 h 31 sur la plage de Gold Beach à Arromanches, 300 participants prendront le départ de la première édition de Gravel of Legend. Un parcours de près de 300 km de Gravel organisé dans le cadre de Nature Is Bike.
Ce parcours exigeant à travers la Normandie et les Pays-de-la-Loire méritait une reconnaissance. Retrouvez Léo de Vojo Magazine, Renaud ambassadeur de Nature is Bike et Billy au guidon de leur Diverge et découvrez le parcours en image.
Canyon élargit son offre gravel avec un nouveau modèle baptisé Grizl. À voir ce vélo, on trouve que c’est plutôt un ours plutôt bien léché 😉 Ce Grizl, qui adopte les géométries du Grail que nous avions testé précédemment, sera plus adapté au bikepacking et aux voyages grâce à des passages de roues plus généreux, acceptant des pneus de 50 mm et un empatement plus allongé. Largement doté de points d’emports, il affiche clairement sa vocation de baroudeur.
Présentation
Sur le nouveauté gravel le Canyon Grizl on remarque la base côté ^édalier descendue ainsi que l’empatement allongé pour recevoir une monte pneumatique plus généreuse – photo Canyon
Le Grizl est un gravel fait pour rouler loin et longtemps. Pour cela la taille des pneus qui l’équipent est de 45 mm, et vous pourrez même monter à 50, si vous souhaitez pour gagner encore en confort. Pour cela les bases arrières ont été allongées par rapport au Grail, et la base, côté transmission, a été abaissée. Des points de fixations sont apparus un peu partout sur le cadre, afin de pouvoir emporter des bagages, notamment sur la nouvelle fourche.
Nouveauté gravel le Canyon Grizl
Canyon conserve néanmoins l’ADN “race” qui lui est chère. Ce Canyon est dans la lignée de cette marque originale, qui a développé le commerce en ligne des vélos, tout en étant créative avec des innovations comme la tige de selle à 2 brins ou le guidon avec une double barre.
Libère le Grizzly qui est en toi …
L’équipe de conception du Canyon explique que le Grizl a été est conçu sur une plate-forme similaire au Grail mais pour un cycliste à l’esprit plus aventureux. En augmentant l’empattement pour une meilleure traction hors route, ce Grizl sera plus endurant que son frère aîné. Les emports de fourche sont intimement moulés dans les couches de carbone, plutôt que d’être rivetés. Pour le reste les concepteurs ont repris certaines technologies éprouvées sur les gammes route et gravel comme le collier de tige de selle intégré et la fameuse tige de selle VCLS en deux parties (sur certains modèles).
Ce Canyon Grizl est dans la lignée de cette marque originale qui a développé le commerce en ligne des vélos tout en restant créative en matière d’innovations – photos Canyon
Ce Canyon Grizl est un vélo de gravel moderne, sans être révolutionnaire dans sa géométrie. Il pourra transporter de la charge pour vous permettre de voyager à vélo, c’est un endurant, versatile qui ne remplace pas le Grail qui reste le gravel performant de la marque.
Pour ces modèles, comme les autres de la marque, vous disposerez d’un nombre de tailles important (2XS,S, M, L, XL, 2XL) avec des montes en 650 pour les plus petites tailles.
Les modèles
Canyon a toujours su choisir des équipements de qualité pour ses vélos. On trouvera le meilleur dans une gamme de prix allant de 1999 € à 4499 € Nous avons flashé sur le modèle équipé du double plateau GRX animé par un Di2. Avec un tel matos on peu envisager un voyage “pullman”. Confort des roues … et des pneus et qualité Shimano du freinage et de la transmission.
Grizl CF SL 6
Grizl CF SL 6
DT Swiss C 1850 Spline db, Shimano GRX RX400 GS
Prix : 1.999,00 €
Grizl CF SL 8
Grizl CF SL 8
Shimano GRX RX810 GS, DT Swiss G1800 Spline db Prix : 2.799,00 €
Grizl CF SLX 8 Di2
Grizl CF SLX 8 Di2
Shimano GRX Di2 RX815 GS, DT Swiss GRC1400 Spline db Prix : 4.599,00 €
Shimano GRX RX812 GS, DT Swiss G1800 Spline db Prix : 2.699,00 €
Grizl CF SL 7 WMN
Grizl CF SL 7 WMN
DT Swiss C 1850 Spline db, Shimano GRX RX810 GS Prix : 2.299,00 €
Grizl CF SL 7
Grizl CF SL 7
DT Swiss C 1850 Spline db, Shimano GRX RX810 GS Prix : 2.299,00 €
Le pack d’aventure Grizl
Qu’il s’agisse de voyages épiques dans la nature ou de longs événements d’endurance sur gravier, le pack d’aventure Grizl vous permettra de vous équiper. En combinant les extensions de barre de gravier Profile Design Neo Sonic, le sac de tube supérieur Apidura fixé sur le cadre, la sacoche de cadre Apidura et de selle Apidura 5L, vous serez non seulement préparé pour les plus grandes randonnées, mais vous réaliserez une économie en plus.
Aujourd’hui, j’ai entendu chanter ma première cigale de l’année. Non pas que la saison soit en avance, bien au contraire, ce mois de mai est encore plus pourri que celui de l’année dernière. Mais aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, il fait très beau, le soleil brille et la température invite au farniente sur la terrasse. Ça tombe bien, j’ai eu la bonne surprise de découvrir tout à l’heure dans ma boîte aux lettres le “Hors-Série Gravel Number One” que Cyclist vient de publier. La voilà, ma cigale : 130 pages sur un sujet qui me passionne. Le soleil est au zénith… Affublé de mon chapeau de paille et de mes lunettes de soleil, je m’installe à l’ombre pour parcourir avidement les fraîches pages du magazine.
Affublé de mon chapeau de paille et de mes lunettes de soleil, je m’installe à l’ombre pour parcourir avidement les fraîches page du magazine – photo Dan de Rosilles
Martiane de Tholozany, la rédactrice en chef de Cyclist France, prend toutes ses précautions dans l’éditorial qui lance la session. “Bien sûr, on aimera toujours l’asphalte”. Il faut dire que Cyclist est un bimestriel clairement orienté route, et s’il est quelque peu atypique, parfois même iconoclaste par rapport à d’autres journaux de cyclisme souvent trop conventionnels, vous aurez du mal à y trouver une photo de VTT. Chacun son pré-carré, les titres se partagent les disciplines, il en va de la survie des périodiques papier qui subissent ces dernières années une nette décroissance de leur lectorat.
Une route doit-elle être forcément goudronnée ? – capture d’écran Cyclist Hors-Série Gravel #01
Mais le gravel, malicieux et hybride, vient foutre la pagaille. Ces vélos de tous-les-terrains aux guidons recourbés ne sont-ils pas, finalement, des sortes de vélos de route ? Et si on cause voirie : une route doit-elle forcément être goudronnée ? Vous savez ce qu’on en pense, à Bike Café ; il y a longtemps qu’on affirme que ces querelles n’ont pas lieu d’être, et qu’il faut de toute façon que la presse “classique” s’empare du sujet, tant il est d’importance aujourd’hui. Le gravel n’est plus un phénomène de niche comme l’affirmaient certains il y a encore quelques années, mais bien un courant majeur du cyclisme d’aujourd’hui, et le fait qu’un magazine de référence comme Cyclist y consacre un hors-série, n’est qu’un témoignage de plus de l’engouement que le gravel suscite.
Le fait que Cyclist consacre un hors-série au gravel témoigne de l’engouement que le gravel suscite – photo Dan de Rosilles
Comme d’habitude, Cyclist fait la part belle aux images, et les quatre grands reportages qui charpentent cette édition proposent des photos pittoresques et des paysages grandioses, dignes d’un magazine de voyage. On peut lire un sujet sur la “Dirty Kanza”, la course de gravel américaine la plus emblématique, désormais baptisée “Garmin Unbound Gravel”, sponsoring oblige ; deux reportages résolument alpins, l’un sur le Cervin, l’autre sur la “Via Del Sale” (deux traces caillouteuses et fort haut perchées), et enfin un récit de voyage sur la Route de la Soie, une destination vraiment très… exotique.
Comme d’habitude, Cyclist fait la part belle aux images – capture d’écran Cyclist Hors-Série Gravel #01
J’avoue que l’agacement dispute quelque peu à mon plaisir de lecture. Et quoi ? La pratique du gravel serait-elle réservée à quelques anglo-saxons dont la connaissance de la géographie se limite à une zone située entre Nice et Turin ? L’évasion est-elle l’apanage de cyclistes fortunés qui peuvent se payer des vols vers l’Asie ? Le gravel que je revendique et que j’encourage est bien plus prosaïque, sans pour autant manquer de poésie et d’originalité ; il y a fort à parier que bon nombre de pistes Camarguaises ou Gardoises n’ont rien à envier à celles du Kansas. En tant que traceur expérimenté, je sais aussi à quel point le gravel se complaît dans les territoires intermédiaires, zones vallonnées et de moyenne altitude, au contraire de la haute montagne, de sa géologie très instable et de ses forts pourcentages. Quant aux paysages du Kirghizistan, pour des raisons nécessairement éthiques et écologiques, je leur préfère la beauté inégalée et les reflets bleus et verts des montagnes cévenoles. Non, décidément, ces reportages, aussi intéressants et bien ficelés soient-ils, me conduisent trop loin du gravel que j’affectionne et que surtout je défends : un gravel de proximité, respectueux de l’environnement, qui permet de s’évader dès le coin de la rue et d’explorer le territoire différemment, d’expérimenter le paysage sous un angle nouveau.
Il s’agit de donner au lecteur de quoi rêver et s’évader – photo Dan de Rosilles
Je laisse bien volontiers à l’équipe éditoriale de Cyclist le bénéfice de la nouveauté, en me disant que, pour un premier numéro, il s’agissait d’offrir au lecteur de quoi rêver et s’évader, mais j’espère que les prochaines éditions donneront la parole aux forces vives qui “font” le gravel au quotidien dans nos riches et variés territoires : organisateurs d’événements en France et en Europe, traceurs et pilotes chevronnés, aventuriers, compétiteurs et voyageurs de tout poil, techniciens hors pairs spécialistes de mécanique vélo, de bikepacking, de nutrition, de navigation… le “petit peuple” du gravel français et européen, qui peut témoigner de son originalité, de sa créativité et de son dynamisme. Sans dénigrer les américains et leurs paysages des plus cinématographiques, nous avons chez nous, sur place, de quoi rêver, créer, s’évader… et façonner de A à Z, s’il le fallait, un magazine consacré au gravel.
Cyclist a su glisser des fiches “savoir-faire” dans ce numéro – capture d’écran Cyclist Hors-Série Gravel #01
Surtout qu’entre les grands reportages de ce hors-série gravel #01, Cyclist a su glisser de petits sujets dignes du plus grand intérêt : des tests de vélo par exemple, d’autant plus indispensables que l’offre devient pléthorique et qu’il est bien difficile, pour les potentiels acheteurs et les néophytes, de choisir un monture en connaissance de cause. Une très complète fiche thématique “savoir-faire” sur les pneumatiques aborde avec justesse la problématique de la pression, les réparations tubeless et les types de profils, rappelant que, sur chemin ou sur route, le cyclisme est avant tout un sport mécanique dans lequel on ne peut pas négliger la technique.
On retrouve aussi avec grand plaisir le portrait de la très charismatique Fiona Kolbinger qui a remporté la dernière édition de la Transcontinental Race au nez et à la barbe des favoris masculins, et les conseils avisés de Lachlan Morton qui nous explique comment mieux piloter dans la boue. On notera également une info très instructive sur les cyclistes pro qui se mettent au gravel, comme quoi il n’y a vraiment plus personne qui ne s’y intéresse pas… Tous ces sujets courts montrent en tout cas le potentiel que “notre” gravel porte en lui intrinsèquement, ce qui pourrait, je l’espère, donner à la rédaction de Cyclist France l’idée d’explorer plus avant ces pistes prometteuses dans leurs prochains hors-séries consacrés au gravel.
Un hors-série gravel en direction d’un lectorat en passe d’être définitivement conquis – capture d’écran Cyclist Hors-Série Gravel #01
Je dirais que cette première édition, faute d’être un coup de maître, est un coup d’essai prometteur, frais et volontaire, un signe fort en direction d’un lectorat de “routiers” en passe d’être définitivement conquis, une belle promotion pour le gravel, une ouverture sur ses pratiquants, leurs préoccupations, leurs questionnements, leurs désirs. Le “#01” imprimé en rouge en bas à gauche de la première de couverture laisse présager d’une suite, dont je me délecte d’avance. Portraits de gravelistes français et Européens, destinations locales, conseils de pros… notre environnement proche fourmille de matière, dont les rédacteurs de Cyclist n’ont plus qu’à s’emparer, pour notre plus grand plaisir et pour, dans l’avenir, construire avec leurs lecteurs une relation directe et passionnée. Comme l’annonce de façon prémonitoire Martiane de Tholozany à la fin de son édito : “C’est certain, pas loin de chez vous, le rêve est aussi à portée de gravel”…
Petite Camargue en gravel électrique GIANT Revolt E+ Pro Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Les Grands reportages sont des commandes passées à l’équipe rédactionnelle de Bike Café par des marques qui souhaitent présenter leurs produits (vélos, équipements, vêtements ou accessoires) dans un contexte original. Ce grand reportage a été réalisé avec le soutien de GIANT.
Nichée dans un triangle entre Nîmes, Arles et Aigues Mortes, la Petite Camargue est un territoire riche pour la pratique du gravel. Pour le découvrir, nous avons délaissé les traditionnels chevaux blancs locaux, pour leur préférer des montures électriques : 2 magnifiques GIANT Revolt E+ Pro, quasiment jumeaux à une taille près. Matthieu et Patrick, dans le rôle des “gardians”, se sont lancés sur une trace soigneusement élaborée et documentée par Dan de Rosilles en accord avec l’Office du Tourisme Coeur de Petite Camargue.
“ Rendez-vous en gravel inconnu » aurait pu être le titre de cette sortie en gravel sur le terrain de jeu de la Petite Camargue. Inconnu pour deux raisons : je n’ai jamais roulé en gravel électrique (alors que Patrick est rompu à l’exercice) et je ne connais pas cette « Camargue Gardoise » comme il convient de la nommer officiellement, dit Matthieu „
La Petite Camargue, ou « Camargue Gardoise » est un petit territoire, de 30 km2, mais doté d’une incroyable diversité de paysages avec ses vignes (l’appellation Costières de Nîmes), le le canal d’irrigation du Bas-Rhône (anciennement appelé canal de Beaucaire) et une culture locale très forte, ancrée dans l’élevage de chevaux et de taureaux.
Nous avons enjambé une multitudes de ponts, celui-ci est le pont de Laute au Cailar et le cours d’eau qui passe en dessous est le “Vistrhony” – Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Les communes suivantes font partie de la Petite Camargue :
Aimargues – Aubord – Beauvoisin – Le Cailar (notre point de départ) – Vauvert (le pays du diable)
Petite Camargue en gravel électrique GIANT Revolt E+ Pro – le parcours tracé par Dan de Rosilles
C’est notre local de l’étape, Dan de Rosilles, bien connu par ceux qui roulent autour d’Arles, et fondateur du groupe Arles Gravel qui nous a concocté une trace aux petits oignons.
Notre périple en Camargue Gardoise démarre donc aux arènes du village du Cailar. Ici, chaque village, ou presque, possède ses propres arènes. Les traditions camarguaises font partie intégrante du territoire traversé. Le taureau est un animal sacré, qui est au centre de toutes les animations populaires appelées fêtes votives.
Les batteries de nos Revolt E+ sont chargées, nous avons glissé notre petit matériel dans les sacoches de cadre. François, notre photographe, nous rejoint. La trace est chargée sur les GPS … bienvenue en terre inconnue. Inconnue, car effectivement ce modeste territoire, situé à côté de la “grande” Camargue, qui lui fait de l’ombre, reste confidentiel. Pourtant sa diversité est intéressante entre les zones humides et les Costières plus arides. C’est sans doute cette modestie touristique qui permet à la région de garder son authenticité, et nous sommes curieux de partir à sa découverte.
“ Contrairement au gravel, la course Camarguaise possède déjà sa Fédération. „
Nous sortons nos deux machines du coffre de la voiture et après voir vérifié l’état des batteries (94 % pour Matthieu et 100 % pour Patrick), nous démarrons notre balade, sous une température digne d’un mois de juin (25°C).
Nous quittons Le Cailar et longeons le cours d’eau du Vistre pour rejoindre La Manade La Fisca. Impossible de visiter ce territoire sans aller admirer ces magnifiques chevaux Camarguais blancs, ainsi que les taureaux qui animent les courses cocardières tout au long de la saison.
Nos 2 Giant Gravel reprennent la route après une pause déjeuner sympathique au coeur de la manade La Fisca. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Et oui, ici, on ne parle pas de saison cycliste, mais de calendrier des fêtes votives. Chaque week-end, d’avril à octobre, les raseteurs font le show dans les arènes, en essayant de « voler » les cocardes et autres attributs présents sur les taureaux. Les meilleurs parviennent même à vivre de leur passion, difficilement, comme certains cyclistes amateurs, mais leurs efforts sont récompensés par une belle renommée locale, tout comme les taureaux qui se sont montrés particulièrement vaillants.
L’arrêt à la manade, incontournable
Cela tombe bien car nous arrivons chez Ludivine, qui a repris l’exploitation de sa mère, Nicole, et nous allons pouvoir découvrir ces deux animaux emblématiques du territoire.
Après avoir revêtu l’habit traditionnel de gardian, Ludivine, montée en amazone sur un cheval blanc, nous emmène voir les taureaux qui paissent tranquillement dans un pré à proximité. Patrick et moi roulons près du cheval, qui ne semble pas effrayé.
La femme qui murmurait à l’oreille des taureaux…et surtout qui nous a bien protégé de ces magnifiques animaux au sang chaud ! Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Les taureaux, nous observent avec circonspection, mais nous n’irons pas jouer les raseteurs avec nos vélos au milieu du troupeau. Un moment apeurés par notre étrange présence ils ont reculé au fond du pré, mais comme ils sont très curieux ils sont revenus voir de plus près nos “chevaux électriques”. Ludivine nous précise d’ailleurs que grâce à sa présence, cheval et cavalière, les taureaux ne nous attaqueront pas. Ouf … et nos vélos ne sont pas rouges … heureusement 😉
Arrêt sur image, moment de grâce absolu quand Ludivine parvient à réaliser ce magnifique pas à son cheval. François de son oeil aiguisé a su capter la magie du moment. Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Après que Ludivine nous ait ramené à la Manade et proposé un déjeuner copieux, nous reprenons le chemin et attaquons de belles pistes blanches, faciles, qui passent au milieu des fameuses Costières de Nîmes. Nos vélos glissent tranquillement sur la piste et grâce aux pneumatiques de 45 mm, gonflés à 3 bars, le confort est royal.
Patrick vérifie la machine du gardian. 20 ans que ce vélo continue de lui servir pour surveiller les taureaux, du solide ! Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Et maintenant, roulez !
Afin de vérifier l’autonomie des vélos, nous avons décidé d’utiliser chacun un mode d’assistance différent. Je serai en mode Eco (le premier des 5 modes) durant toute la sortie tandis que Patrick évoluera entre les 3 premiers modes d’assistance. Nous utiliserons aussi, quand ce sera nécessaire, le mode Power pour passer les sections les plus pentues.
Premier constat, sur les sections roulantes (0 à 1% de déclivité), le vélo offre du rendement. Pourtant, il est bien en alu et pèse son poids (près de 19 kg en taille ML), mais dès qu’il est lancé, il garde une bonne vitesse avec l’inertie et on peut souvent rouler, sans être à la peine à plus de 25 km/h, lorsque l’assistance se coupe automatiquement. C’est encore plus vrai lorsque nous roulons sur les quelques portions de routes bitumées où les mains en bas du guidon, nous avons (presque) l’impression de rouler sur un vélo de course.
“ Sur certaines sections caillouteuses, l’électrique permet de donner le coup de rein nécessaire pour ne pas mettre pied à terre „
À la sortie du village, nous empruntons le canal du bas-Rhône, qui traverse la Camargue Gardoise d’Est en Ouest. Il fait chaud, et nos peaux d’hommes du Nord vont prendre leurs premiers coups de soleil, les marques de cuissards le soir en rentrant, c’est toujours la classe !
Franchissement d’un des nombreux petits ponts que nous traverserons durant la journée. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Passage par le village de Gallician où nous passons devant le café du centre dit du “Chat”, nous nous arrêterons une prochaine fois car tout semble endormi, dans la torpeur d’une chaude journée d’été en période de restrictions sanitaires.
“Chez le Chat”, le “saloon” de Gallician est bien calme. Nos cowboys de Camargue, les gardians sont certainement à l’ombre sous un arbre en train de faire une sieste…. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Nous quittons la “civilisation” et repartons dans les vignes. Ces terrains sont magnifiques, et la trace nous fait littéralement passer au milieu du vignoble. Le sentier devient maintenant assez difficile, avec de gros cailloux qui jonchent la piste. En plus il se dresse devant nous un raidard de 100 mètres, avec un passage à plus de 17 %. Impossible de passer sur le Mode Eco, mais grâce aux autres modes, et le bon choix de la trajectoire, nous parvenons à franchir l’obstacle sur le vélo, merci l’assistance !
Dès le 3ème mode d’assistance, nous avons pu passer ce taquet de 17 %, l’électrique c’est tout de même génial ! Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Nous arrivons à Franquevaux, où nous trouvons un point d’eau pour faire les niveaux de nos bidons. Le hameau est connu pour son ancienne abbaye cistercienne fondée vers 1143 et aujourd’hui en ruines. Les pierres d’une partie des ruines ont tout de même servi à construire les murs des maisons, comme nous l’avait expliqué l’Office de Tourisme du Coeur de Petite Camargue.
Le territoire de Petite Camargue ou Camargue Gardoise traversé cette journée offre un dépaysement total grâce à la variété de son terrain de jeu. Ici, nous entrons dans le village de Franquevaux. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Nous reprenons un bout de canal que nous quitterons peu de temps après pour piquer à gauche direction Générac, le long d’un beau chemin mélangeant portions bitumées et sentiers roulants, dans des décors d’herbes hautes et de forêts.
“ Nous croisons un attelage de quatre chevaux Camarguais, on se croirait un peu dans la communauté Amish, sauf que nos vélos électriques y détonneraient un peu ! „
Pause ravitaillement ! Giant nous a également prêté des sacoches de cadre, pour transporter nos affaires durant la journée. Bien pratiques, elles s’accrochent facilement aux tubes grâce à des velcros courts et un revêtement doux sur la face interne pour ne pas marquer la peinture. Le zip se tire d’un doigt, et une fois dans son encoche, ce modèle de sacoche H2Pro peut contenir entre 3 et 4 litres, selon la version.
Pause ravito, merci à Torq de nous avoir soutenus durant cette journée ! Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Perso, j’y ai stocké du ravitaillement (barres et gels), des manchettes, une veste coupe-vent manches courtes ainsi qu’une chambre à air, une pompe et mes clés de voiture, de quoi tenir facilement une journée de 100 km sans avoir des poches pleines dans le dos !
Petit check de l’autonomie
Après 43 km de roulage, Patrick dispose encore de 60 % d’autonomie et moi, 64 %, sachant que je n’étais pas en “full charge” depuis le début. À noter que la batterie livrée avec le vélo est une EnergyPak de 375 Wh, invisible puisqu’intégrée dans le tube diagonal. Les amateurs de longues sorties pourront aussi acheter une batterie additionnelle, venant se fixer sur le tube diagonal (EnergyPak Plus).
Nous rejoignons Beauvoisin après avoir emprunté quelques petits singles techniques bien cachés. Le vélo est joueur et les mains bien en bas, le Revolt E+Pro se laisse facilement piloter et permet même de sauter ornières et racines. Disposer d’un moteur central comme c’est le cas ici avec le SyncDrivePro permet de garder une bonne stabilité dans les descentes. L’autre avantage d’un cadre aluminium en descente est que contrairement à du carbone, il n’y a aucun risque de le plier !
Des singles techniques où le Revolt E+Pro passe à l’aise. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Notre périple se termine, nous arrivons à Vauvert. L’expression « aller au diable Vauvert », ça vous parle ? Plusieurs communes en France se disputent l’origine de cette expression, notamment ce village de Camargue. Situé sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Vauvert était une halte quasiment obligatoire sur la route des pèlerins. Ces derniers assistaient alors à des représentations en pleine rue où les comédiens jouaient des saynètes bibliques. Le personnage du diable y tenait une place importante, et de nombreuses personnes venaient assister à ces spectacles, d’où l’expression originelle « aller au diable de Vauvert ».
Nous profitons du passage dans la ville pour admirer en admirer une. Ces petits dessins, sont réalisés au pochoir et placés autour des portes des maisons. Elles sont apposées par la jeunesse des villages, à l’occasion des aubades (récolte de dons pour l’organisation de la fête votive). La tradition de l’empègue est propre au territoire traversé, où les courses Camarguaises sont très présentes. Elle représente souvent un taureau, comme c’est le cas de celle présente sur la photo, qui serait d’après notre expert Dan de Rosilles, une des plus vieilles de toute la Petite Camargue ! La plus ancienne est située sur la commune de Beauvoisin sur le mur du restaurant Les Aubades. Elle représente un cheval dessiné d’un trait rouge ou l’on peut lire 1894 et RF pour République Française.
Les Empègues, petits dessins réalisés au pochoir. La plus ancienne (non représentée ici) est située sur la commune de Beauvoisin sur le mur du restaurant Les Aubades. – Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Côté tradition
Les tombes de taureaux sont ici de véritables curiosités. La plupart du temps elles sont situées sur les terres des manadiers. Il existe une seule exception, pour celle du taureau « Le Sanglier ». On l’a trouvée au bord d’un rond-point, à l’entrée du village du Cailar. Elle a été édifiée en l’honneur de ce célèbre taureau cocardier, de la manade Fernand Granon (1920 – 1930).
La tombe du taureau « Lou Sanglier » au bord d’un rond-point à l’entrée du Cailar – Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Les fêtes votives se succèdent du printemps à l’automne. Le respect de la tradition fait que le déroulement est quasiment toujours le même. Le matin, les habitants se donnent rendez-vous dans les prés où les taureaux seront triés par les gardians puis amenés jusqu’au village. Quand les taureaux entourés des chevaux arrivent dans le village, on appelle cela une abrivado. L’après-midi se déroule la course Camarguaise dans les arènes et le soir les gardians ramènent les taureaux, en sens inverse, dans les rues du village, c’est la bandido.
This is the end…
Le retour vers le Cailar sera très agréable avec une jolie route bitumée de 6 km. Nous filons à plus de 30 km/h, l’assistance est coupée, bien aidés par un mistral qui a gagné en force tout au long de la journée. Nos chevaux sentent l’écurie …
Arrivé à notre point de départ, Patrick me challenge pour faire quelques tours sur le terrain sableux des arènes. À fond les ballons, nous tournons tels des raseteurs défiant le taureau… Le destin ne dira pas qui a gagné.
Nous nous sommes livrés à une course camarguaise particulière dans les arènes du Caillar – Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Fin de notre périple en terre de Petite Camargue. Mon vélo affiche encore 31 % d’autonomie tandis que celui de Patrick, 25 %. En mode Eco, j’ai donc roulé 69 km, ce qui donne une autonomie complète d’environ 100 km, si vous ne dépassez pas le premier niveau d’assistance, qui s’avère amplement suffisant si vous êtes un cycliste pratiquant régulièrement le vélo de manière sportive.
Vérification de la batterie restante après 70 km de sortie : 31 %, après une journée passée en mode Eco, pas mal du tout, non ? Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
En vérifiant ce qui est annoncé sur le site de Giant, il est annoncé 70 km d’autonomie dans de « bonnes » conditions et 110 km en conditions « optimales », la promesse commerciale est respectée.
La vidéo
Bilan de ce Giant Revolt E+Pro
Pour un utilisateur néo-pratiquant, le Giant Revolt E+Pro électrique est vraiment un excellent vélo, confortable, robuste et onctueux au niveau de l’assistance apportée. L’équipement est également fiable avec une transmission Shimano GRX 11 vitesses, couplée à un freinage puissant grâce aux disques de 160 mm. Bonne surprise également pour l’assise, made by Giant (Giant Contact Neutral), procurant du confort.
Détail vélo : le RevoltE+Pro est livré avec un groupe complet Shimano GRX 1×11 vitesses et des disques de 160 mm avant et arrière. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Son poids de presque 19 kgs est perceptible et un peu contraignant quand on doit charger le vélo dans une voiture, mais au roulage, il se faitassez vite oublier. Si on devait changer quelque chose, ça serait la place de la console qui empêche de prendre le cintre à pleine main côté gauche mais cela ne gêne en aucune façon le pilotage.
Au final, ce Revolt E+Pro est un véritable couteau-suisse, aussi à l’aise sur les sentiers que sur la route. Il séduira les pratiquants sportifs voulant aller plus vite, plus loin et tout passer à vélo ainsi que les pratiquants plus occasionnels souhaitant se faire plaisir sur tous les terrains !
Plus d’informations, caractéristiques techniques et géométrie du GIANT Revolt E+Pro ici :
À noter que ce vélo est disponible chez les Giant Store, ce qui n’est pas si courant que cela par les temps qui courent !
Nos chevaux
La “robe” du Revolt E+ Pro est d’un beau vert qui illustre bien sa vocation gravel – Photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Leur “robe” est d’un beau vert, qui illustre bien la vocation gravel de nos montures. Le moteur Yamaha SyncDrive Pro, doté de 6 capteurs, piaffe d’impatience après que nous ayons sorti nos bêtes de la voiture. L’écran du RideControl EVO permet d’avoir sous les yeux toutes les informations et notamment le pourcentage de charge de la batterie. Notre consommation énergétique nous aura largement permis de boucler les 70 km du parcours et ses 500 m de D+.
Détail vélo : le moteur Giant SyncDrive Pro qui équipe ce vélo est doté de 6 capteurs décuplant la puissance développée par 6. A noter l’impressionnante fluidité et le silence de cette motorisation. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
Avec les pneus de 45 mm de section nous allons pouvoir affronter sans problème les pistes rugueuses des Costières. Le niveau d’équipement du vélo est parfait, et dès les premiers tours de nos roues, nous apprécions la douceur de la transmission, l’efficacité du freinage et l’étonnante maniabilité de ce vélo relativement lourd.
Détail vélo : le Giant était équipé de pneus “maison” Crosscut Gravel 2 en 45 mm. Nous les avons roulés avec des chambres à air. Une monte en tubeless aurait apporté encore plus de confort, qui était déjà bien présent. Photo : François Deladerrière – grimpette.ccDétail vélo : il est possible d’ajouter des accessoires, comme des porte-bidons sur les bras de la fourche. Photo : François Deladerrière – grimpette.ccDétail vélo : le pédalier FSA 42 dents greffé à l’assistance électrique est très fluide à l’usage. La batterie est quant à elle 100 % intégrée dans le tube diagonal. Photo : François Deladerrière – grimpette.cc
La Mini Passagère, première sortie en famille Photo Jeanne Lepoix
L’histoire du premier voyage à vélo de Zoé, 10 mois. À la découverte de son pays, la France, de la vie sur la route, des rencontres et des nuits à la belle étoile. Départ de Bretagne en mai pour 3 mois d’aventures !
Nous formons un couple amoureux des aventures en extérieur et plus particulièrement à vélo. Depuis notre premier voyage en VTT du Puy en Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port, nous n’avons jamais arrêté : les pistes rugueuses d’Islande, les routes humides d’Ecosse ou encore les sentiers défoncés de l’île cubaine. En juillet 2020, nous avons embarqué une mini aventurière dans nos sacoches et nous sommes motivés à lui faire découvrir le monde à travers sa remorque et lui créer ses premiers souvenirs sur la route.
Objectifs
2021 sera l’année du premier grand voyage à trois. Nous projetons, dès le mois de mai, de partir en itinérance vélo pendant trois mois tout autour de la France.
Ce voyage nous permettra de présenter notre fille aux personnes qui vivent loin de chez nous mais aussi de lui faire découvrir son pays et de rouler à travers des territoires au patrimoine naturel et culturel exceptionnel. Partir pour mieux nous retrouver, la voir grandir et profiter intensément de ces moments si précieux. Le jour du grand départ, elle n’aura pas encore 1 an !
Nous progresserons à la force des mollets à travers des régions résolument sauvages et nous bivouaquerons tous les soirs au gré de nos envies. Autant vous dire, l’aventure avec un grand A.
De grands moments d’aventure en perspective… photo Jeanne Lepoix
Motivations
Nous souhaitons prouver que devenir un jeune couple de parents ne brise pas pour autant les rêves d’évasion et de dépassement de soi. Nous avons été inspirés par d’autres aventuriers et aventurières et nous souhaitons nous aussi vivre l’expérience du voyage à vélo en famille et qui plus est, avec un nourrisson de dix mois à peine. Nous ne sommes pas les premiers et nous ne serons pas les derniers !
Même si Zoé ne s’en souviendra pas, nous restons persuadés, que dans son for intérieur, elle sera marquée par ce voyage et qu’il forgera son caractère. Grâce à ce projet, nous allons créer des souvenirs sur la route et nous inventer une nouvelle vie à trois que nous espérons riche en expériences et découvertes.
Sur le plan personnel, l’arrivée d’un enfant est un excellent moyen de se décentrer de ses petits problèmes existentiels. Tout ne tourne pas autour de nous et la sensation sera d’autant plus forte lorsque nous la partagerons vingt quatre heures sur vingt quatre pendant trois mois. Nous nous sommes nourris des voyages à vélo ces dernières années mais celui-ci aura définitivement une saveur particulière…
Prendre le temps de s’arrêter et profiter de ces sourires qui en disent long… photo Jeanne Lepoix
Difficultés
La côte à 18% près de la maison est éreintante. Qu’est-ce que ça va être le Tourmalet ! photo Jeanne Lepoix
Les plus grandes difficultés resteront les passages montagneux, avec la petite, la remorque et tout le matériel… De grands moments d’efforts en perspective !
La gestion de la logistique autour de notre enfant n’est pas une difficulté en soi mais plus un critère à prendre en compte. Notre voyage ne ressemblera définitivement pas à ce que nous avons pu connaître auparavant : faire les pauses pour les biberons, les changements de couches et les jeux pour participer à son éveil. Notre voyage sera rythmé par les besoins de notre fille et nous avons hâte de l’observer baigner dans cette ambiance d’aventures.
Parcours
L’itinéraire prévu partira de Roscoff à l’Ouest pour finir à Strasbourg à l’Est en longeant le plus près possible les frontières et en passant par les paysages les plus remarquables. Tout au long de la route, l’aventure sera ponctuée de nombreux arrêts chez les copains.
Si on regarde la trace de plus près, on peut s’amuser à imaginer un sourire sur notre pays : une jolie promesse de joies et d’émerveillements en perspective ! Nous emprunterons majoritairement des petites routes, pistes et voies cyclables sur environ 5 000 kilomètres.
La Vélodyssée, véloroute qui longe l’Atlantique jusqu’à St Jean de Luz, sera un excellent échauffement avant d’attaquer les cols redoutables des Pyrénées. On évitera de longer la Méditerranée pour savourer des coins plus tranquilles et sauvages tels que le Larzac, les Cévennes ou encore l’Ardèche. Passage mythique par le sommet du Ventoux avant de redescendre par le Luberon et le Verdon. Une traversée de la Corse avant d’affronter la Haute Route des Alpes, itinéraire grandiose qui traverse la région par les plus grands cols alpins). Le Jura et les Vosges clôtureront cette longue épopée de la meilleure façon.
Un programme ambitieux, mais pas d’objectifs, juste une limite de durée de trois mois. Nous verrons bien où cela nous mène. Pas de plans sur la comète. Pas de billet retour, nous roulerons selon les besoins de notre mini baroudeuse.
Préparation
L’hiver et les multiples confinements ne nous auront pas permis de faire autant de weekend de préparation que nous l’aurions voulu. Après quelques parcours où l’on aura apprivoisé la carriole, on a débuté en douceur les longues distances pour Zoé avec deux journées de vélo dans le Morvan, sans chargement et entrecoupées d’une nuit en maison.
Premier weekend vélo dans le Morvan – photo Jeanne Lepoix
Peu de temps après et avant d’être à nouveau confinés, nous sommes repartis dans la Drôme provençale pour une première itinérance réussie sur trois jours. Nous avions réservé des chambres d’hôtes tout au long du parcours mais transportions nos affaires. Zoé testera alors sa première nuit en tente lors du voyage et nous avons hâte de partager ces moments avec elle.
Découverte de la Drôme provençale pour nous 3 ! photo Jeanne Lepoix
Zoé a accumulé un paquet de kilomètres dans sa carriole mais testera sa première nuit en tente le Jour-J !
Bike-check !
Quels sont les vélos qui nous permettront d’avancer sur notre parcours, de gravir les cols et d’atteindre Strasbourg au mois d’août ? Ce sont nos vélos du quotidien depuis plus de 5 ans (velotaf, déplacements urbains, courses) mais aussi nos compagnons de route sur de nombreux voyages dont l’Islande où ils ont été particulièrement malmenés, notamment sur les fameuses pistes à tôles ondulées.
Les cadres sont en acier, robustes et permettent un chargement important. Pour les plus geekos de matériel, vous trouverez ci-dessous le bike-check complet de nos montures.
Le Genesis Croix de Fer de Xavier
Vélo
Genesis Croix de Fer 20 (2016) – Cadre et fourche en acier
Roues
DTSwiss C1800 – Aluminium
Manettes
Shimano GRX ST-810 D11V et G2V
Chaîne
POWERLINE 11S
Pédalier
Shimano GRX 11V FC-RX600 46/30T 172,5mm
Dérailleur avant
Shimano GRX Double FD-RX400
Cassette
Sunrace 11V CSM8 Noir 11-42T
Dérailleur arrière
Shimano GRX RD-812 1*11S 42T MAX
Etrier
Shimano 105 DISC
Disques avant / arrière
Shimano CL SM-RT70 ICE-TECH
Pneus
Schwalbe Marathon Mondial – 700 x 40C (TravelStar – SnakeSkin – Double Defense)
Sram Centerline X Rounded Center Lock Disc – 160 mm
Pneus
Schwalbe Marathon Mondial – 700 x 40C (TravelStar – SnakeSkin – Double Defense)
Pédales
Look X-Track Race Carbon
Cintre
Ritchey Comp Curve – 400 mm
Guidoline
Bontrager Grippytack
Tige de selle
Ritchey WCS Seatpost Superlogic UD Carbon – 25mm Offset
Selle
Bontrager Ajna Comp
La Thule Chariot Cross de Zoé
Le Thule Chariot Cross (1 place)Le hamac super confortable pour les siestesLa coupelle (système de fixation) installée sur chacun de nos vélos pour changer facilementLe pare-soleil (clipsable) qui sert aussi de protège-poussière…Frein qui permet de bloquer les roues de la remorqueSuspensions ajustables en fonction du poidsPimp my Trailer !
Pimp my Trailer !
Nous avons longtemps hésité avec la remorque Tout-Terrain, rendue notamment célèbre par la vidéo épatante du spécialiste du Trial, Danny MacAskill. Cette remorque est très légère avec sa roue unique et particulièrement passe-partout. L’indisponibilité de cette dernière au moment de la naissance de Zoé nous a permis de découvrir la remorque Thule Chariot dans sa version Cross. Elle nous a séduit par ses multiples rangements et surtout par son côté multisport. Adepte de course à pied, je suis ravie de pouvoir utiliser cette poussette tout-terrain redoutable et pouvoir partager mes deux sports fétiches avec ma fille. Le changement entre les différents sports est rapide et le pliage très simple (très compact une fois repliée).
À partir de deux mois, nous avons commencé les balades tranquilles avec le hamac pour nourrissons vendu séparément. Le bébé est plus que confort car suspendu dans son hamac avec en plus les suspensions réglables intégrées à la remorque. Pare soleil, bâche de pluie et grand espace de rangement à l’arrière, tout est très pratique. Aucune crevaison à déplorer depuis le début (soit 8 mois) mais nous avons opté pour un changement de pneumatiques à l’approche du départ (en faveur des Schwalbe Marathon Plus). 3 mois sur les routes avec pas mal de portions en pistes ou chemins, il fallait du costaud.
Dimensions replié : 87 x 80 x 37.5 cm
Poids : 14.5 kg
Harnais de sécurité 5-point
Répond aux normes de sécurité ✓
Dans nos sacoches !
Partir 3 mois à vélo avec un bébé de 10 mois, ça impose pas mal de matériel. Il faut compter environ 30 kg de plus à transporter. Ce total comprend le poids du bébé (9 kg), la remorque (15 kg), les vêtements, le nécessaire de couchage (duvet / matelas / gigoteuse), les couches et tout le nécessaire pour manger, se laver et se soigner. Par ailleurs, en ce qui concerne les vêtements de la petite, nos recherches sur la toile nous ont vite menées à découvrir la marque Dilling, rare marque à concevoir des vêtements mérinos pour les plus petits (à partir de la naissance).
On fait le point sur tout ce que l’on emmène pour ces 3 mois à venir sur la route et je suis certaine que nous allons oublier quelque chose mais je n’arrive pas à savoir quoi… Notre liste complète est à retrouver ici : http://www.laminipassagere.com/le-contenu-des-sacoches/
Pour le bivouacPour le ravitoPour réparerPour l’hygiène, la santéVêtements XavierVêtements JeanneVêtements ZoéPour communiquer, naviguer et garder des souvenirsDivers
Nous avons la chance d’avoir le soutien des marques suivantes et nous reviendrons sur ce matériel à la suite de ces 3 mois :
Big Agnes : tente + vestibule, sacs de couchage, matelas et oreillers de la marque spécialiste des équipements de bivouac performants et légers.
Klean Kanteen : gourdes inox destinées à la randonnée et au voyage (produits garantis sans BPA, sans toxines, sans acrylique).
Vaude : textile (maillots, shorts, gilets sans manches et pantalons de pluie) et sacoches de vélo (avant, arrière et guidon) de la marque outdoor la plus écologique et la plus éthique.
Cycletyres : pneus adaptés à la pratique “touring” avec les très réputés Marathon Mondial de chez Schwalbe.
IZIPIZZI : nouvelle gamme de lunettes sport + paire adaptée aux bébés (protège parfaitement les yeux des bébés et en toutes circonstances, avec des verres 100% UV et polarisés).
Matériel complet de bivouac Big AgnesLes gourdes en inox Klean KanteenSacoches et textile VaudeLes pneus Schwalbe réputés increvables
Nous avons également reçu l’aide très généreuse de 2 bourses :
La Bourse des Possibles, catégorie « Jura » (sachant que nous traversons la région au cours du voyage) vise à susciter et à soutenir des projets d’aventure et d’exploration induisant un fort engagement personnel, physique ou mental, ainsi que des vocations créatives et des démarches artistiques en lien avec la Nature et l’Aventure (photographie, documentaire, écriture, dessin…)
La Bourse du voyage à vélo de Cyclocamping International, qui a été créée en 2018 dans le but de soutenir des projets de jeunes voyageur.euse.s à vélo. Nous serons ravis de partager la route avec quelques compagnons des adhérents de la CCI.
Le produit présenté dans cet article est d’une rare simplicité, mais d’une simplicité redoutable : c’est le “Maillot en Bois”, de SO Ride Wear. Derrière ce discret logo, et malgré l’anglicisme du nom de la marque, se cache une entreprise française, qui a placé l’éthique au cœur de sa démarche d’entreprise. So Ride Wear propose des vêtements de sport outdoor 100% Made in France conçus et fabriqués dans son atelier de Savoie.
So Ride Wear
Créé en 2019, SO est l’idée de Fabienne PETETIN, qui a travaillé de longues années comme assistante dentaire ainsi que dans la gestion de cabinets. Un jour tout bascule : elle décide de quitter le confort du salariat, pour lancer un projet riche de sens et en adéquation avec ses valeurs. Fabienne suit alors une formation professionnelle en couture, patronage et modélisme à Aix-les-Bains. C’est durant ce programme intensif de 6 mois qu’elle a l’idée de lancer So Ride Wear, une marque de vêtements de sports outdoor.
Fabienne, fondatrice de SO Ride Wear
Conçue et fabriquée en France, se voulant éco-responsable et profondément engagée pour des valeurs éthiques, la marque SO trouve son ADN dans les sports nature et à tendance freeride, notamment dans la descente pour ce qui concerne le vélo. Restreint à quelques pièces à ses débuts, la marque revendique maintenant un catalogue bien plus fourni, et toujours très cohérent. So Ride Wear, c’est aussi une originalité : des maillots, à manches courtes et à manches longues, fabriqués en bois. Fabienne précise : « Nous utilisons du TENCEL, une matière écologique produite à partir de pulpe de bois et d’un solvant non toxique. Nos maillots sont ainsi composés à 96% de fibre de TENCEL et à 4% d’élasthanne OEKO-TEX, une certification qui atteste de l’absence de substances nocives. De plus, nous nous engageons autour du circuit-court de A à Z, en direct dans notre atelier à Chambery, pour défendre le savoir-faire français et contribuer aussi à dynamiser notre territoire local. »
Je vous propose de faire un zoom sur un produit phare du catalogue : “LE MAILLOT EN BOIS MANCHES LONGUES” . Nommé de la façon la plus simple et juste qu’il soit, ce produit n’en est pas moins étonnant. Tout d’abord dans sa composition, comme expliquée plus haut par Fabienne, en “pulpe de bois”qui s’appelle le Tencel. Fibre biodégradable, elle est produite à partir de bois des forêts européennes. En utilisant seulement 2000 m2 de forêt, il est possible de produire une tonne de fibres de fibres Tencel, soit un cinquième du rapport sol/production de coton par exemple.
Les forêts européennes étant autosuffisantes en eau, l’impact écologique est sans commune mesure face au traditionnel coton. L’élasticité traduit rapidement l’emploi d’élasthanne (4%), et vient ainsi épouser les formes de son porteur. Ni trop ajusté, ni trop ample, je suis assez vite tombé sous le charme de ce maillot manche longue que j’ai choisi en M pour mon 1,79 m. Quand on l’enfile, on s’aperçoit d’un poids assez conséquent (300 grammes environ). Qu’importe ! Ici, le poids et l’aérodynamisme sont plus que secondaires, l’essentiel est ailleurs…
Ni trop ajusté, ni trop ample…
Le logo est discret, mais valorise bien l’ensemble, surtout dans ce coloris noir & bleu, d’une grande singularité. Facile à marier avec un short de type VTT, ce maillot s’accommode bien avec le fameux style Gravel revendiqué avec plus ou moins de convictions ces derniers temps, et notamment dans nos pages.
Logo discret et pourtant valorisant
Associé à un gilet, c’est un produit qui peut s’avérer très polyvalent pour le printemps ou l’automne . Que ce soit à vélo ou pas d’ailleurs ! Les manches sont d’une coupe longue, ce qui est parfaitement adapté à un usage Off-Road en Gravel où nous avons souvent les bras quasiment tendu, quand on s’aventure sur des descentes (un peu) engagées. Idem pour la partie dorsale, de longueur idéale pour notre pratique. À l’effort, je découvre un produit qui respire bien mieux que ce que je m’attendais. La régulation thermique est de très bon niveau, et détail qui a son importance, ce maillot sèche relativement vite ! Quelques trajectoires hasardeuses, m’ont permis de constater que le maillot résiste plutôt bien au contact avec la végétation… même si il existe sur le marché des produits bien plus résistants sur cet aspect. Après quelques lavages, je n’ai pas encore constaté de détériorations ou de couleurs affectées. Pourvu que cela dure !
Un “maillot de bois” agréable dans l’effort
Vous l’avez rapidement compris à travers ces quelques lignes, j’ai été rapidement conquis par ce “Maillot en Bois”. D’apparence simple, il est finalement très attachant à l’usage grâce à son “contact” très agréable, et une coupe qui incite à le porter avec presque tout. Au delà de ce maillot, l’intérêt était surtout de vous faire connaitre cette jeune société bien française, résolument ancrée en Rhône-Alpes. D’une grande singularité, son engagement qualitatif et éco-responsable lui permettent de se démarquer facilement des grands acteurs habituels du milieu textile sportif. Une démarche que l’on ne peut qu’encourager !
Du 14 au 16 mai, pour la 13ème édition de l’événement RIDE LIKE KING, la communauté des cyclistes dans le monde entier célébrera l’engagement du fondateur de Giant et sa passion pour le cyclisme. « RLK13 » invite tous les cyclistes à se joindre pour organiser des sorties réelles ou virtuelles. Outre les lots qui seront à gagner, cette année RLK13 offre la possibilité de pédaler pour une noble cause en collaboration avec World Bicycle Relief.
Ride like a King avec Giant
Ride Like King
RIDE LIKE KING a débuté modestement en 2009 au sein du Giant Group. L’idée était alors de rendre hommage à King Liu, valorisant son engagement et sa passion pour le vélo. En 2007, alors âgé de 73 ans, Monsieur King Liu a entrepris un tour de Taiwan en 15 jours, totalisant 927km. Ce projet a été comme un nouvel élan dans son rapport à la pratique du vélo, au regard notamment des bénéfices pour la santé et le bien-être.
L’idée était alors de rendre hommage à King Liu, valorisant son engagement et sa passion pour le vélo.
Dans les années qui ont suivi, King Liu a entrepris différents voyages à vélo militant sur l’impact positif du vélo en tant que moyen de transport. En 2016, Monsieur King Liu a pris sa retraite, se retirant de la direction du Giant Group. Cependant l’événement RIDE LIKE KING perdure et prend un peu plus d’ampleur chaque année. Partout dans le monde, des événements sont organisés par les employés du Giant Group, mais aussi par les revendeurs et des fans des marques Giant et Liv.
« RLK13 » invite tous les cyclistes à se joindre et organiser des sorties réelles ou virtuelles.
Phoebe Liu (Chief Brand Officer Giant Group), déclare : « Cette année le RIDE LIKE KING sera sur le thème RIDE FOR A BETTER WORLD. Les sorties virtuelles et les animations mises en place offrent à chacun l’opportunité de s’engager pour une noble cause en prenant du plaisir. »
Les “King” d’Aix-en-Provence
La sortie “Ride Like King” a adopté un rythme relax ) photo Giant France
Mercredi 12 mai c’était l’effervescence sur le parking du siège de Giant France aux alentours de midi. Autour du “boss” de l’entité française, Jérôme Chagnon, ils étaient 18 cyclistes de Giant présents pour la sortie “Ride Like King”. Tous habillés du maillot spécifique de l’événement, ils ont adopté un rythme relax qui a permis de partager ce moment avec entre tous, quel que soit le niveau sportif de chacun. L’athlète Giant France Nicolas Quéré, était présent et facilement reconnaissable sur les photos, car c’est celui qui tendance à se mettre souvent sur la roue arrière.
D’autres événements Ride Like King auront lieu en France renseignez-vous dans votre Giant Store le plus proche ou connectez-vous sur Zwift.
Nico Queré a tendance à se mettre souvent sur la roue arrière – photo Giant France
World Bicycle Relief
World Bicycle Relief est une ONG née en 2005, juste après le terrible tsunami en Thaïlande. L’idée première était de pouvoir envoyer des vélos usagés dans les pays en voie de développement et en reconstruction. N’étant pas de taille pour affronter les routes dégradées et pistes d’Afrique rapidement, ces vélos ont montré leurs limites, subsaharienne. C’est la raison pour laquelle Giant a été sollicité pour concevoir et fabriquer un vélo solide et fort comme un buffle. C’est la naissance de la marque BUFFALO. Dans des zones reculées où l’école, les dispensaires, les marchés sont à plusieurs heures de marche, le vélo est bien plus qu’un simple outil de mobilité. C’est un vecteur d’émancipation qui permet à l’un d’accéder à l’éducation en se rendant à l’école, à d’autre de se rendre au marché pour vendre sa récolte.
Un vélo Buffalo sera offert pour chaque tranche de 1300 km collectivement parcourus
Cette année, pour RLK13, un vélo Buffalo sera offert pour chaque tranche de 1300km collectivement parcourus par les cyclistes inscrits à l’opération sur Zwift. Pour chaque vélo débloqué, Giant Group en ajoutera un autre, doublant l’impact de l’opération.
Pour en savoir plus sur les événements de ce 13ème Ride Like King, rendez-vous sur la page Facebook de l’événement.
Pour une sortie gravel un peu longue il faut prévoir … photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
La marque des produits de nutrition Torq est une référence au Royaume-Uni. On entend déjà les petits malins qui vont lire cet article en rigolant en pensant à la réputation de la bouffe anglaise, et bien qu’ils se rassurent, nous avons ici affaire à des produits savoureux et bio de surcroit. En général, nous ne sommes pas fan de la diététique sportive et de ses promesses. Les savants mélanges et cocktails glucidiques prometteurs et autres poudres de perlimpinpin nous ont toujours effrayé.
“Adapte de la nourriture bio et naturelle depuis 40 ans, je les ai toujours évité” déclare Patrick. “Je n’ai jamais cru à leur efficacité pour réaliser de meilleures performances.” Depuis un moment nous observons ce marché qui semble devenir plus éthique et raisonnable vis-à-vis de la santé des sportifs avec l’apport de nutriments aux origines plus naturelles. Torq nous apparait comme une marque qui va dans ce sens et cela m’a donné envie d’essayer.
Fini les poudres de Perlimpinpin
Tournons la page des promesses le plus diverses en matière de nutrition. Sur des épreuves sportives un peu longues, réalisées dans des conditions climatiques difficiles, il faut pouvoir s’alimenter et s’hydrater correctement. Nous avons reçu un assortiment de produits Torq que nous avons testé lors de sorties route et gravel.
Présentation en vidéo
L’avis de Patrick
Chacun de ces produits contient 30 g de glucides et représente une « unité Torq ». Torq recommande de consommer 2 à 3 de ces « unités » par heure pendant votre trajet, quelle que soit la combinaison que vous choisissez. Je dois vous avouer que je n’ai pas suivi ces recommandations. Je pense qu’il faut pondérer cette consommation de glucides en fonction du poids du cycliste, de l’intensité de l’effort, de son entraînement à l’effort et sa capacité à utiliser son propre stockage de glucides. La limite du dosage en glucide des produits Torq est néanmoins intéressante pour éviter l’hypoglycémie potentielle derrière un sur-dosage. Cet apport barres / gel sera pertinent pour des efforts supérieurs à 1 h.
Avant d’attaquer le col des Portes un apport d’énergie – photo Bike Café
Étant entraîné et expérimenté mon organisme est moins demandeur de ces apports énergétiques. Ce qui m’a plu dans les produits Torq que j’ai testé ce sont d’abord les ingrédients naturels et le manque d’additifs inutiles. C’est un argument fort pour cette gamme Torq et ce qui surprend finalement c’est la saveurs des produits. Les barres sont moelleuses et glissent bien vers l’estomac. Visuellement, notamment pour la barre framboise et pomme on peut apercevoir les petites graines de framboise, prouvant qu’il s’agit là de vrais fruits.
La barre à mâcher des produits diététiques Torq – photo Bike Café
Malgré la qualité gustative, j’ai néanmoins trouvé ces produits trop sucrés, surtout les gels. Les emballages sont faciles à ouvrir : attention ils ne sont pas bio dégradables, ne les jetez pas sur la route ou les chemins.
Sur les pistes de la Petite Camargue – photo François Deladerrière (Grimpette.cc)
Sur les pistes de la Petite Camargue j’ai partagé ma réserve de barres avec mes 2 compagnons qui ont apprécié le goût. Côté gustatif ça plaît et on retrouve le vrai goût des fruits qui sont utilisés et qui viennent de l’agriculture bio.
Les barres Torq
L’avis de Matthieu
J’ai également testé les produits Torq depuis 2 mois, principalement les barres énergétiques “Soft”, la boisson énergétique ainsi que le Flapjack.
La barre énergétique que j’ai goûtée était au parfum “Zeste d’orange bio”- photo François DEladerrière (Grimpette.cc)
La barre énergétique que j’ai goûtée était au parfum “Zeste d’orange bio”, sucré mais assez agréable grâce à l’acidité du zeste en fin de bouche. Pas forcément hyper facile de la décoller de son papier quand on roule, par contre.
Sur la boisson énergétique, saveur Citron Vert et Citron, j’ai beaucoup apprécié la faible sucrosité du mélange obtenu. Sur un effort soutenu de 100 km, on sent l’apport du glucide et des électrolytes, qui permettent de ne pas flancher en fin de sortie.
La boisson énergétique peut s’acheter en sachets souples de 500g, 1,5 kg ou en sachets individuels pour reconstituer un bidon de 500 mL.
Mon coup de coeur : le Flapjack, saveur chocolat et banane bio, vraiment délicieux ! Avec 65 g, vous serez calé en cas de fringale (en fait, il vaut mieux anticiper et manger avant que celle-ci n’arrive !) et je pense que ce produit a toute sa place sur une sortie longue, de part son côté réconfortant. Un excellent produit, à ne pas consommer toutes les 45′ cependant sous peine d’écoeurement.
Le Flapjack de Torq a été une belle découverte
Prix généralement constatés :
39 € la boîte de 15 barres énergétiques “Soft” ou “Chewy” (2,93 l’unité)
28,5 € les 15 sachets individuels de boisson énergétique
44 € la boîte de 20 barres (65 g l’unité)
Plus d’informations : Royal Velo France (Distributeur exclusif)
Le port des lunettes de vue à vélo est parfois un problème. L’ergonomie des lunettes sportives est attirante, mais leurs formes, leurs spécificités, rendent souvent l’adaptation de verres correcteurs impossible. Le lunetier italien Koo Eyewear, propose une solution simple et abordable pour adapter une correction visuelle aux lunettes de sa marque.
Optical Clip KOO Eyewear
Le principe …
Une petite monture binoculaire très légère, sur laquelle on fera monter des verres de vue. Elle viendra se clipser à l’intérieur des modèles Spectro et Demos. Le système est pratique, sûr et rapide à monter et à enlever. Son poids est hyper léger : 1,8 g.
Une petite monture binoculaire très légère -Optical Clip KOO Eyewear
Vous devrez faire poser des verres à votre vue sur ce clip par votre opticien habituel.
Comment ça marche ?
Installation de l’Optical Clip KOO Eyewear
Pour monter OPTICAL CLIP sur vos lunettes de soleil Spectro et Demos, il suffit de :
Placer OPTICAL CLIP à l’intérieur des lunettes, au niveau de l’emboîtement prévu à cet effet, au-dessus des plaquettes ajustables. Exercer une légère pression par le haut sur la partie centrale du clip jusqu’à entendre un clic. Vérifier avec soin qu’OPTICAL CLIP est convenablement fixé et est en position centrale par rapport aux lunettes.
Photo de couverture Lyonel Beylot avec l’accord de Cyclist France
Ça y est tout le monde parle de gravel … Cette pratique marginale que nous avions découverte sur Bike Café en 2015 est devenue tendance. Vélo de gravel, selles de gravel, pédales de gravel, casques de gravel, … et bien sûr des textiles pour le gravel. Pourquoi pas ! …
Pourquoi des fringues gravel ? …
Le fait de parler d’équipements spécifiques gravel va sans doute déclencher une avalanche de remarques venant des parangons de la vertu cycliste et autres exorcistes du diabolique marketing … Peu importe, ces produits existent et on doit en parler. Après tout les routiers ont, au fil des ans, bénéficié de l’évolution des matières avec de maillots près du corps et légers, de cuissards techniques avec des peaux confortables. De leur côté les VTTistes d’aujourd’hui ne ressemblent plus aux 7 concurrents présents sur la ligne de départ du premier Roc d’Azur, ils sont fringués baggy et autres maillots colorés. Alors, pourquoi ceux qui pratiquent le gravel, ne pourraient pas avoir leur propre “dressing code” pour rouler à l’aise sur les routes et sentiers lors de balades ou d’exploration en bikepacking ?
Pourquoi ceux qui pratiquent le gravel, ne pourraient pas avoir leur propre “dressing code” ? Drone Stéphane Pochat
Les marqueurs d’une tenue qui pourrait être idéale
Le maillot : fini le jersey hyper moulant, car le CX n’est pas la préoccupation principale du cycliste qui roule sur un vélo de gravel. Tout est permis en matière d’ouverture : zip total ou partiel, col boutonné, … Poches arrières ou pas, poche poitrine appréciée … Le tee-shirt est même le bienvenu, car on place le contenu contenu habituellement dans les poches des maillots vélo dans une sacoche de bikepacking. La chemisette ou la chemise, hyper tendance, sera bien vue car elle fait carrément un “pied de nez” aux déguisements cyclistes habituels.
Le cuissard ou de façon plus générique le bas, diffère également. La grande tendance, pour les cuissards, ce sont les poches latérales. Rapha, comme toujours en avance, a lancé la mode avec sa série “Cargo” et toutes les marques ont suivi. Le short arrive, et offre un look plus décontracté entre look VTT ou cyclo campeur. Ce short gravel est moins baggy que celui de VTT et sa matière est plus légère. Reste à voir si ce short doit être complété par un “fond” ou si votre séant peut supporter un simple slip en coton.
Casquette ou gapette : indispensable morceau d’étoffe avec visière qu’on se colle sur la tête pour l’isoler du casque. L’intérêt principal de cette casquette cycliste est de disposer d’une visière. Elle sera bien utile pour faire office de pare-soleil et protégera vos lunettes en cas de pluie.
Chaussettes : osons l’originalité, adieu la soquette blanche du routier et vive le mi-bas et la couleur.
Nous avons repéré
Choisir son équipement gravel entre du gravel court et quelques sorties en sous-bois et du bikepacking longue distance
Pour illustrer cette tendance vestimentaire nous avons testé quelques produits que nous avions repéré. Le choix devient large et nous avons opté pour le look et la tendance gravel à l’italienne avec Alé Cycling et Campagnolo. Vous verrez d’ailleurs ces tenues sur les photos de tests vélos que nous avons réalisé pour le supplément gravel de Cyclist France à paraître le 12 mai 2021. Gore Wear a pris l’option gravel / bikepacking avec un superbe ensemble tee-shirt/maillot et un short multi-poches très bien conçu que nous avions déjà présenté sur Bike Café. North Wave reste plus classique côté fringues, mais nous avons reçu cette tenue complète aux couleurs sympas avec les nouvelles chaussures gravel Rockster qui feront l’objet d’un test à part prochainement.
Alé Cycling
Matthieu équipé en Alé Cycling de la collection gravel – photo Philippe Aillaud
Caractéristiques
Le maillot est composé de tissus élastiques et respirants qui offre une coupe confortable à ce vêtement équipé de trois poches arrières plus une poche latérale “écologique” pour nous rappeler de respecter l’environnement qui nous accueille.
Cuissard Cargo avec ses poches latérales – photo Alé Cycling
Le cuissard est anatomique et technique, construit en Lycra® Power Sapphire pour des performances et une protection maximales (UPF50 +). Grâce aux poches latérales spacieuses et aux poches arrière en Air Mesh Ultralight, le short Stones Cargo vous permettra de transporter tout ce dont vous avez besoin avec vous. Il dispose du nouvel insert GREEN 4H.
Impressions après quelques séances de 1 à 3 heures de roulage. Cette tenue est tout d’abord très bien coupée, les tailles sont “justes”, le cuissard est bien ajusté sans compresser, pas de flottement inesthétique au niveau de la cuisse et les 2 poches sur le côté sont bien pratiques pour stocker un gel ou une barre. J’ai testé d’y mettre un smartphone mais après quelques kilomètres, j’ai trouvé que cela gênait un peu le pédalage.
Quant au maillot, il est également bien coupé et proposé en 3 coloris “camo” pour vous fondre dans l’univers de la forêt ou naturel. Pratiques, les 3 poches vous permettront d’emporter pas mal de petits items avec vous, comme une pompe, un téléphone, une ou deux barres énergétiques. Petit plus, il dispose d’un insert renforcé au niveau des épaules pour résister au frottement d’un sac à dos, bien vu si vous aimez rouler avec un petit sac type CamelBak.
Prix :
Maillot Off Road Pathway : 88 €
Cuissard Off Road Stones Cargo : 138,90 €
Chaussettes Rock : 16,90 €
Campagnolo Ekar
Choisir son équipement gravel Photo Lyonel Beylot
La célèbre marque italienne propose une collection de vêtements gravel associée à son groupe EKAR dédié au gravel … Transmission, freins, roues, … maillot, cuissard, casquette, chaussette … On peut rouler “full” EKAR. avec ces produits. Nous avons testé le maillot très agréable, léger et pas compressif. Le cuissard est également de belle qualité et dispose des fameuses poches latérales. Avec la casquette assortie et les chaussettes l’ensemble est parfaitement réussi.
Je l’ai utilisé avec un vélo de test Méral lors d’un essai que je devais réaliser pour un magazine. Belle harmonie entre le jaune de ce cadre en acier et le groupe Ekar et les roues Shamal qui équipaient ce vélo. Le prix reste correct par rapport aux tarifs constatés sur ce type de produits. J’ai adoré les couleurs et la coupe. La finition est également de bonne facture, Campagnolo est une marque qui doit tenir son rang au niveau de la qualité.
Le maillot en laine mélangé est très agréable à porter. La laine apporte une certaine thermo régulation qui rend ce maillot capable d’affronter les écarts de température entre le départ matinal et la pleine chaleur de midi.
Caractéristiques
Ce maillot est un maillot technique, un T-shirt ou alors les deux ! Ce GENEBE allie le confort d’un vêtement de loisir au dynamisme des tissus techniques. Il est idéal pour les aventures de plusieurs jours et les déplacements en vélo qui s’ensuivent. C’est un must dans la garde-robe de tout cycliste. Avec 41% de laine il apporte une belle thermo régulation appréciable sur des sorties longues et du voyage.
Le cuissard apporte du confort pour les longues distances, plus de poches pour une polyvalence améliorée, plus de respirabilité pour faire face à toutes les conditions. Avec ce modèle GHÈL, vous serez à l’aise sur n’importe quel sentier ou route.
Patrick en Gore Wear version gravel – photo Bike Café
Doit-on encore présenter la marque Gore Wear ? … Sa réputation parle pour elle et la durabilité de ses équipement est légendaire. On pouvait néanmoins regretter le look un peu austère de ses tenues. Cette fois la marque joue à fond la carte gravel, en proposant un look inspiré du VTT, avec un short multi-poches et un tee-shirt hyper light. Belle réussite franchement que j’ai pu tester avec plaisir.
Le maillot tee-shirt possède une petite poche zippée dans laquelle on peut glisser des clés. Ce maillot est super sympa à porter. Il reste près du corps sans être moulant. C’est important de ne pas se retrouver avec un tee-shirt qui fait drapeau quand on roule. Le short est très bien fichu … L’autre jour je suis sorti avec mon téléphone et ma mini pompe Lezyne dans la poche latérale zippée, mon porte-monnaie et mon masque dans la poche arrière, ma caméra GoPro avec sa mini poignée dans une poche de devant, mes clés dans la poche zippée. Rien sur le vélo à part ma trousse à outils Zéfal. Tout dans les poches … Je mets un cuissard léger sous le short, par sécurité, mais pour de petites distances j’adopte le simple slip en coton.
Cette tenue me donne envie de partir en rando bikepacking. Sobre et techniquement parfaite elle pourra se laver facilement à l’étape et sécher très rapidement. Très bons produits : je les adopte et je pense même les porter en version loisir. Un seul regret : les prix élevés de ces produits, l’utilisation de la laine mérinos et des tissus techniques associés à la qualité de fabrication GORE se paient cher. Ceci dit j’ai des maillots GORE qui ont 6 ans ils sont toujours nickel, ils sont inusables.
Caractéristiques
Pour le maillot la laine Mérinos reste chaude lorsqu’elle est mouillée et ne génère pas d’odeurs. Le polyester, quant à lui, est plus rapide à sécher et évacue la transpiration : idéal pour une activité d’endurance comme le cyclisme. La coupe est ajustée, avec des manches étroites et longues, plus tendances. Avec son col rond moins traditionnel, il s’intègrera facilement à la vie en dehors du vélo.
Ce nouveau modèle de short Storm a été conçu pour la pratique du gravel et les sorties de plusieurs jours dans les conditions les plus difficiles. Gore a réutilisé les fonctionnalités du short Explore et les a associées à une coupe plus étroite, plus courte et plus fuselée. Des tissus GORE-TEX INFINIUM™ coupe-vent et résistants à l’eau protègent contre les éléments et contre l’inconfort généré par la poussière et l’humidité.
Nicolas a testé la tenue North Wave pas réellement gravel mais qui accompagne les premiers pas de North Wave dans cet univers avec les chaussures Rockster – photo Nicolas
Parmi ces 4 tenues c’est celle qui ressemble le plus à une tenue de route. Nous l’avons sélectionnées car son coloris évoque l’univers gravel et que cet équipement textile accompagne les premiers pas de North Wave dans le gravel avec les nouvelles chaussures Rockster.
La coupe est près du corps, peut-être trop nous a dit Nicolas qui l’a essayée. Par contre le confort de la peau et la respirabilité du maillot ont été appréciés.
Maillot :
Grâce à son tissu Sensitive Plus 117 g, matière très élastique et très fine, ce maillot bénéficie de propriétés hydrophiles qui accélèrent l’évacuation de la transpiration. Ce tissu intègre une protection anti-UV UPF50+. Le maillot possède de inserts en mesh sous les bras pour la transpiration. Il est bien maintenu autour de la taille et des bras par un élastique agrippant et fermé par un Zip YKK à ouverture complète avec verrouillage du curseur. Plusieurs détails réfléchissants sont visibles à l’avant et à l’arrière.
Prix : 89,99 €
Cuissard :
Il est constitué de panneaux préformés en structure Biomap qui s’adaptent parfaitement aux courbes du corps et permettent une excellente liberté de mouvement. C’est une véritable seconde peau qui offre une grande respirabilité grâce à sa peau de chamois Reverse Pad K130. La ventilation est optimisée grâce aux bretelles méshées
Utilisant le matériau M.I.T.I Tech Power Zaffiro ce cuissard est doté de redoutables propriétés élastiques qui lui garantissent une longue durée de vie L’intérieur des jambes utilise un tissu M.I.T.I Tech Power Sherwood anti-boulochage et anti-abrasion
Un élastique en microfibre de 4,5 cm équipé de grip maintient le cuissard sans compresser les cuisses. Des éléments réfléchissants au niveau des jambes et de la partie postérieure rendent le cycliste visible en cas de faible luminosité
Tailles : S/3XL
Prix : 99,99 €
Chaussettes
Construites à partir de fibres antibactériennes et anti-odeurs Meryl Skinlife. Panneaux en mesh pour améliorer la respirabilité du pied dans l’effort. Elastique simple
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