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Gravel bike : je t’aime un pneu, beaucoup, à la folie …

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Lorsque l’on parle Gravel bike, au comptoir du Bike Café, on ne s’ennuie pas  … Les sujets abordés peuvent partir dans tous les sens : normal, le domaine d’usage des vélos de Gravel est beaucoup plus vaste et diversifié que celui de nos amis cyclosportifs. Parmi les sujets qui nous entraînent dans des échanges animés, celui du choix des pneumatiques figure souvent dans le peloton de tête. On va parler de section entre 28 et 40, de dessin de la bande de roulement, de tubeless ou pas, de résistance aux outrages qu’ils subissent, …

Quel pneu choisir ?

La réponse n’est pas simple et en dehors de l’affect que chacun peut avoir pour sa propre monte de pneumatique il convient de prendre un peu de recul par rapport à ces échanges parfois passionnés. J’aurais tendance à dire “Dis-moi où et sur quoi tu roules et ensuite on pourra parler ? …

Dis-moi où et sur quoi tu roules ? …

Le propre du Gravel : vélo polyvalent, est de pourvoir rouler sur toutes les surfaces : routes, chemins, pistes, sentiers, … Selon la proportion de type de revêtement sur lequel vous allez rouler vous avez déjà une partie de la réponse. Si vous faites généralement 70% de route ce ne sera pas le même choix que si vous faites 70% de sentiers cabossés. Si vous avez décidé de faire la French Divide, ou si vous allez de temps en temps sur les chemins dans votre coin votre choix sera évidemment très différent.

Et le 650b ? … Nouvelle tendance pour prendre du ballon : diminuer la taille de la roue et augmenter la section du pneu. On arrivera à la même circonférence mais ça changera tout. Voir notre article sur le 650b.

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Il ne faut pas se tromper dans le choix de la section – Photo ©Philou

Le pneu sans chambre “tubeless” a son “fan club” … Venu du VTT il progresse dans le domaine du Gravel et sur la route. Il faut avoir des jantes généralement “tubeless ready” aptes à recevoir ce type de pneu. Le montage est plus délicat que le pneu avec chambre mais il présente quelques avantages comme la diminution du risque de crevaison lié au pincement. Généralement, les crevaisons lentes se gèrent sans démontage grâce au préventif (liquide de colmatage que l’on introduit par la valve). Parmi les avantages, il y a aussi la faible pression de gonflage de ces pneus, qui permet d’offrir une meilleure adhérence sur les terrains difficiles, et qui apporte plus de confort. Voir notre sujet sur la réparation des “tubeless”.

Sur les hauteurs de Marseille vers la la Croix de St Marcel - photo ©Sergueï
Sur les hauteurs de Marseille vers la Croix de St Marcel – photo ©Sergueï

Sergueï qui roule sur les falaises entre Marseille et Cassis sur son antique cyclocross Alan témoigne “Vaste question ! Chacun a sa pratique, et sa vision de la chose. Personnellement, un “gravel” pour moi, c’est un vélo qui est à l’aise sur route ET sur sentiers. C’est mon seul vélo et par conséquent, j’exclus les gros crampons, qui me ralentiraient trop sur l’asphalte. Par chez moi, les chemins sont très rocailleux. Il faut donc une grosse section pour garder un peu de traction, et des pneus tubeless pour éviter tout pincement de la chambre. Avec tous ces critères, les Schwalbe G-One en 35c se sont imposés d’eux-mêmes, et je n’en suis pas déçu. Par contre la prochaine paire sera en 40c”.

Luc de son côté préfère une section plus petite : “Ma pratique étant la même que Serguei, mixte entre route et gravel, je me suis orienté vers des pneus tubeless plus fins en 33 voir 35 : j’ai opté pour les Trigger de Spé.

Mais la chambre à air a toujours ses adeptes : Sophie par exemple, qui a participé à la French Divide, nous explique son choix ” J’ai choisi des WTB Nano 40 avec chambre à air … Je n’ai pas eu de soucis, gonflés à 5,5 environ … deux crevaisons seulement … Mais le terrain était sec … Matinée humide dans les Pyrénées et là, par contre j’ai souvent glissé et chuté sur les pierres humides … Au terme des deux semaines mon pneu arrière est bien usé ( mais pas mort…).” Depuis Sophie a testé récemment des Compass Barlow en 38 sur un trajet Lille Toulouse en “tube” puis “tubeless” ( majoritairement sur routes mais aussi sur chemins….). “Je dirais que c’est un choix à considérer très sérieusement : très bon rendement sur route et un confort exceptionnel sur les parties moins “lisses” : clairement l’impression de rouler sur de la moquette … Incontournables pour qui veut rouler loin, longtemps en se ménageant ! Un peu chers néanmoins.

Peter a fait également un choix plus cramponné : “Chez moi ce sont des sentiers forestiers et un peu de graviers. J’ai choisi des Maxxis Ramblers en 40.”

Une autre tendance apparaît au travers du choix d’un couple “roues / pneus” … C’est le cas de Gabriel  “Étant en roues de 29 VTT je triche un peu. Je roule actuellement en Continental Attack : pneus de cross country car j’ai des roues Duster élite plutôt lourdes mais qui font vraiment le boulot en descente. À terme ce seront deux trains de roues : un très light avec des semi-slick pour mes longues sorties et un autre plus cramponné pour me lâcher dans le technique.

Chemins du nord - ©Manu Hus
Manu utilise comme Sophie des WTB Nano 40 avec chambre à air sur les chemins du nord – ©Manu Hus

François qui administre la page facebook Gravel France (1300 abonnés) conseille quelques pneumatiques qu’il a pu tester. Ce sont plutôt des modèles aux sections généreuses : “Rambler 40C, VEE rail 40C , WTB Raddler 37C ou 45C, WTB NANO, Clement X-plor 40C. Pour moi 38 à 45C sont les tailles idéales.

Antoine et d’autres adeptes des sorties avec une belle proportion de route … ont opté pour des Conti 4 Season en 32 qui conviennent très bien sur des parcours plus roulants. C’est également mon choix sur mes roues plus route. Pour Yan, ce seront des Challenges Chicane Pro Séries flan crème 700X33C. Pour Smolly ce sont des Yksion Elite Allroad 30 tubeless avec lesquels il a déjà fait 3500 km. Pour l’hiver il a monté des Challenge Gravel Grinder + en 33 pour un bon compromis feuilles au sol et terrain gras.

D’autres comme Gael avouent ne pas avoir encore trouvé l’idéal … Normal c’est une nouvelle pratique on s’essaye, on tâtonne, on évolue dans sa pratique, et parfois les choix du début ne correspondent plus aux terrains plus accidentés sur lesquels notre envie nous pousse.

Schwalbe Marathon+
Philipe ne fait pas du cinéma avec ses Schwalbe Marathon+ – photo ©Philou

Philippe fait un usage immodéré de son Rose. C’est lui qui a fait la belle photo que j’ai mis “à la une” de cet article. “Après quasiment 9000 km en un an, j’ai utilisé des Schwalbe racing Ralph section 33 avec chambre pendant tout l’hiver sur tout type de terrains : chemins secs et boueux (forêt et campagne), cailloux et petites routes (30%). Très bon comportement, résistants et assez confortables. À partir du printemps et avec un temps moins pluvieux je suis passé aux Schwalbe Marathon+ section 32 (avec chambre ) sur les mêmes types de parcours en région parisienne. Vraiment très bien. Il faudrait une section un peu plus large pour le confort. Je les ai utilisés sur des parcours très caillouteux, rugueux et délicats dans la montagne Cantalou, excellent rendement et bonne accroche malgré le peu de crampons. Moins confortables que les racing Ralph. Mon copain Patrice, cyclocross man de haut niveau, roule en mode gravel depuis plus de 3 ans avec. Il en est ravi : aucune crevaison. Prochainement sur les conseils de François, montage de pneus Vee rail section 40. Avec du recul et pour mon utilisation je vais privilégier la largeur de la section des pneumatiques.

Frank qui possède une sérieuse expérience du Gravel témoigne : “Je roule à 70% sur “gravel” : pistes et allées forestières avec racines, sable ou chemins à travers champs en utilisant des pistes cyclables et des routes entre les deux. J’ai commencé à rouler avec des pneus CX en 700X33 (en chambre) et j’ai vite abandonné : trop fragiles, crevaisons à répétition, manque de confort pour une utilisation pour des sorties de + de 2 h. J’ai donc adopté des pneus vtt Maxxis TREAD LITE 29×2.10 EXO Tubeless ou des Kenda Pneu FLINTRIDGE Pro DTC/KSCT 700c 40 mm. Maintenant je passe partout et je ne crève plus ….

Les fabricants de pneus s’intéressent au Gravel

Lors de l’Eurobike 2015 il fallait chercher pour trouver quelques pneus qualifiés de Gravel … Mavic s’était mis au “All Road” (voir notre article), Schwalbe proposait son G-One, … et on trouvait des pneus de CX si on voulait des crampons. En 2016 l’offre s’est largement ouverte et les pneus de Gravel étaient partout sur tous les stands.

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Hutchinson Overide monté sur un Caminade Espresso – photo ©PDM

Plus récemment au Roc d’Azur nous avons vu le nouvel Hutchinson Overide sur lequel on a roulé pour un essai du Caminade Espresso … Il sera disponible en magasin début 2017. De son côté Michelin prépare quelque chose … nous a-t-on confié sur leur stand lors du Roc d’Azur.

Le distributeur Cycletyres qui observe ce marché au travers de ses ventes en ligne nous donne son avis sur ce marché : “Le Gravel en France en est à ses débuts. Ainsi l’offre existante, assez réduite, est en train d’être étoffée car de nombreuses marques y ajoutent des produits (comme Hutchinson avec son pneu Overide). D’une manière générale la marque Schwalbe, une des premières à proposer des pneus sur ce segment, tire son épingle du jeu. Le modèle G-One est plébiscité pour son côté roulant. Le Smart Sam (plus cramponné) est également apprécié.

Quelle section choisir ? Là encore la réponse est liée à l’usage. En Gravel si on roule sur du 700 ce sera entre 28 et 40 de section et généralement la section de 32 ou 35 sera le bon compromis pour assurer du confort tout en offrant quand même un bon rendement.

Alors le pneu de Gravel idéal existe-t-il ? … Cycletyres ne le pense pas “Le pneu idéal n’existe pas encore à notre connaissance … En fonction du terrain sur lequel vous souhaitez évoluer, il faudra vous orienter sur un profil plus ou moins marqué.” 

Les pneus de “première monte”

Lorsque vous achetez un vélo de gravel le constructeur a souvent fait un choix roues / pneus pour vous et ce choix peut être dicté par des contingences de volume d’achats. Parfois, et même souvent, le choix est pertinent et on trouve souvent des Schwalbe G-One ou des Clément, qui sont de très bons pneus, montés de base sur les vélos de Gravel. Ce choix est également le résultat d’un compromis et si vous envisagez un usage très “typé” il faudra soit négocier au moment de votre achat un échange ou alors penser rapidement à changer vos “boudins”.

Certaines marques ont leurs propres “boudins”. Giant par exemple monte des Giant P-SLX 2 en 35 sur son Revolt. On a testé le vélo cet été avec 1000 km dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône : 0 crevaison. Specialized n’est pas en reste avec deux pneumatiques adoptés en Gravel : le Sawtooph qui est monté de base sur le récent Sequoia et le Trigger plus cranté qui se décline en différentes versions.

Généralement ces pneus de “première monte” vont vous permettre de faire vos premiers tours de roues sur vos terrains mixtes. Vous jugerez rapidement si ce choix est le bon. C’est en forgeant qu’on devient forgeron et c’est en roulant sur vos propres sentiers que vous affinerez vos choix …

En conclusion

Vous avez compris que le débat n’est pas prêt de s’interrompre. Les choix évoluent, l’offre des fabricants de pneumatiques s’élargie, … le dossier est loin d’être clos. En espérant que ce survol vous aura aidé à “défricher” le terrain. Vous pouvez continuer le dialogue sur la page facebook Gravel France ou en réagissant dans les commentaires de cet article.

Le groupe fb Gravel France

Knog pwr … une idée lumineuse

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knog pwr

La marque Knog nous a habitué à ses produits innovants au design moderne et épuré. Après avoir réinventé la sonnette de vélo, la marque australienne nous propose une lampe “outdoor” multi-usage.

pwr” (pour power) est une suite de solutions d’éclairage alimentées par la même batterie. C’est à la fois astucieux mais aussi très réussi au niveau du design.

pwr

Alimentée par la même batterie, cette suite comprend un haut-parleur Bluetooth, une lanterne de camping de 100 lumens, une lampe frontale de 300 lumens qui utilisent les mêmes pièces que l’éclairage de vélo disponible en 300 lumens et en 800 lumens.

Une batterie au coeur de pwr

La “pwrbank” est le coeur du système. Elle peut alimenter les différentes solution de la suite Knog mais également vous offrir de la charge via sa connectique USB pour vos différents produits connectés (téléphones, tablettes, appareil photos, …).

pwr

 

Un projet lancé sur Kickstarter

Si vous voulez soutenir le projet sur Kickstarter vous pourrez bénéficier d’avantages particulièrement intéressants.

Consultez le projet ici …

Devenir Addict au Gravel bike avec Scott

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Cela faisait un moment que je souhaitais chevaucher l’Addict Gravel de Scott … C’est chose faite. Ce vélo attire indéniablement l’oeil et donne envie de partir à la découverte des pistes et des petites routes. Avec un nom pareil : “Addict” on imagine qu’une fois que l’on a roulé avec, on ne pourra plus s’en passer. Il ne faut pas que je tombe dans le panneau si je ne veux pas me rouler par terre au moment de devoir rendre le vélo.

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Pendant la Gravel Roc sur le Scott Addict Gravel – photo ©Sportograf

En le voyant on peut se demander si ce vélo est bien un gravel tant sa ligne reste sportive et dénote plutôt par rapport à la famille des “graveleux” sur lesquels j’ai déjà roulé. Vous avez sans doute lu, dans nos précédents articles consacrés aux typologies de Gravel, qu’il existe dans cette famille des gènes très différents  : VTT, route, urbain, … et CX …

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photo Track & News

Ce Scott affiche clairement ses origines puisque son cadre est le même que celui du cyclocross de la marque. Il en ressort, avec le montage réalisé autour de cette base CX, un look performance très assumé. Ce vélo ne passe pas inaperçu et il plait au plus grand nombre : l’addiction commence dès le premier regard …

Coté équipement

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photo ©T&N

Là c’est un peu moins bien : le niveau des équipements est un peu en dessous car on va trouver du Shimano 105 pour la cassette et surtout un pédalier Shimano RS500 Compact, certes esthétique, mais qui dénote un peu. Cet Addict aurait mérité au moins un Ultégra au regard de son tarif. Cintre et potence sont en alu la tige de selle est en carbone le tout étant du Syncros marque appartenant au groupe Scott. Les dérailleurs sont des Shimano Ultégra, les freins sont les très bons Shimano RS685 dotés de bons disques RT99 en 160 mm. Les roues logotées Syncros sont en fait des DT-Swiss R23 spline parfaites et adaptées à la pratique du Gravel montées avec les excellents pneus Schwalbe G-One Fold – 700 x 35C.

Côté test

Pendant trois semaines de test cet Addict est passé sur tous les terrains avec pour bouquet final les 50 km de la Gravel Roc à Fréjus. Petit retour sur la taille … Ce vélo est un S (taille 52) en principe je roule sur du M et pourtant dès les premiers tours de roues je me suis senti super à l’aise sur ce vélo.

Le côté sportif de ce vélo se fait immédiatement sentir et dés que les sentiers sont roulants ce Scott file à toute allure. Il passe sans soucis des pistes à la route où la nervosité du carbone se fait sentir. Il aime un peu moins la violence des DFCI rugueuses et je dirais même qu’il n’est pas fait pour ça.

J’ai aimé le confort et la position et l’excellente tenue de route de ce vélo. Les pneus Schwalbe G-One sont très confortables et leur rendement sur route est satisfaisant. Son poids autour des 8 kg le classe dans les “poids légers” de sa catégorie.

Ce vélo est un très bon choix pour les cyclistes qui recherchent un vélo polyvalent capable de bien rouler sur route et qui acceptera de les emmener sur les chemins avec une grande sureté. Son esthétique est réussie et les réactions autour de moi ont été unanimes à ce sujet. Il peut devenir le vélo unique que l’on aimera sortir en toute circonstance.

Pour conclure la vidéo de la Gravel Roc où le Scott Gravel Addict s’est bien comporté.

Caractéristiques :

  • Cadre : Addict Gravel HMF IMP SUPERLIGHT Carbon technology Road Comfort geometry INT BB
  • Fourche :Addict Gravel HMF Flatmount Disc 1 1 8” – 1 1 4” tapered Carbon steerer Alloy Dropout
  • Dérailleur avant : Shimano Ultegra FD-6800
  • Dérailleur arrière : Shimano Ultegra RD-6800-GS – 22 Speed
  • Manettes : Shimano ST-RS685 Disc – Dual control 22 Speed
  • Freins : Shimano BR-RS685 Hyd Disc – 160 F and 160 Rmm SM-RT99 CL Rotor
  • Roues Syncros RP2.0 Disc – – Schwalbe G-One Fold
  • Pneus : Schwalbe G-One Fold – 700x35C
  • Cassette : Shimano 105 CS-5800 – 11-32 T
  • Pédalier : Shimano FC – RS500 Compact – Hyperdrive 50×34 T Black 11 Speed
  • Potence : Ritchey PRO Int. Cartridge
  • Cintre : Syncros RR2.0 – Anatomic 31.8mm
  • Selle : Syncros FL2.0
  • Tige : Syncros Carbon FL1.0 ECL 27.2 350mm – Ergoptimized Comfort Layup
  • Tailles : XS49 – S52 – M54 – L56 – XL58
  • Poids : 8.26 kg

Prix : 3999 €

Dans sa version 2017 le pédalier sera un Ultegra la roue libre et la chaine restent en 105.

Infos sur le site de Scott

Nouveautés vélo All Road

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Voici quelques nouveautés qui pourront plaire aux amateurs de Gravel bike ou aux cyclistes au long court qui aiment voyager “All road”.

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 Un Boa sur des gants chez Castelli

 

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photo ©Castelli

L’idée de ce gant est venue après la course Milan-San Remo de 2014, qui s’est déroulée dans le froid et sous une pluie battante. Les coureurs de l’équipe Castelli avaient les mains tellement trempées qu’ils ne pouvaient pas enlever leurs gants pour manger et pour changer leurs vestes.

Castelli et Boa® ont collaboré pour concevoir un gant plus facile à ouvrir et donc à mettre et à enlever.

Caractéristiques Castelli Boa

  • Le système de serrage Boa® permet une ouverture en grand pour les mettre et les enlever facilement
  • La technologie imperméable OutDry étanchéifie totalement les coutures pour rester au sec
  • Doublure polaire pour la chaleur
  • Pièces de silicone sur les paumes pour un bon grip au guidon.

Prix Public : 129,95 €

Infos sur le site

Track & NewsHutchinson roule sur le gravier avec Overide

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Hutchinson nous propose un nouveau produit orienté Gravel. Un savant mélange du savoir-faire de la marque dans le domaine de la route et du VTT. Disponible en 2 sections 35 et 38 il présente une bande roulement finement sculptée pour le rendement et des crampons latéraux qui assurent la motricité et l’accroche dans les virages. C’est la version 38 qui aura notre préférence pour une pratique sur tous les chemins.

Testé récemment sur un vélo Caminade lors du Roc d’Azur nous avons apprécié sa polyvalence sur route et sur les DFCI un peu rugueux du Var.

Prix : 35,90 € en Tubetype et de 39,90 € en Tubeless ready

Disponibilité à la vente début 2017

Infos sur le site d’Hutchinson 

 Track & NewsLa chaussure Absolute de Vittoria

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photo ©Vittoria

 

Absolute … tout un programme. Cette nouvelle chaussure de MTB associe un serrage Rotor à deux velcros. Sa semelle mixte nylon / carbone offre la rigidité nécessaire tout en permettant de marcher si il le faut.

Poids : 365g en taille 41

Prix : 259 €

Voir Infos sur le site

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Rapha : la veste “Classic” édition spéciale

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photo ©Rapha

Idéale pour vos sorties hivernales son look classique tricolore sera apprécié des amateurs de gravel comme des cyclistes qui recherchent une protection toute la journée contre le pire des éléments.

Conçue sur la base de la veste classique Hardshell elle possède des coutures scellées et un zip résistant à l’eau pour se protéger des pires conditions météo. Des poignets intérieurs en élasthanne assurent une protection contre les vents froids de l’hiver.

Elle est fabriquée avec un tissu respirant Polartec® Power Shield® qui associe chaleur, respirabilité et résistance aux intempéries et qui transfère la vapeur d’humidité produite par le corps. Elle dispose de fermetures à glissière sous les bras pour une meilleure ventilation. Trois grandes poches à l’arrière avec des trous d’évacuation d’eau permettent de ranger votre matériel. Une jupe arrière amovible à haute visibilité permet de sécuriser vos déplacements dans des conditions de faible luminosité.

Prix : 380 €

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Bombtrack : EXT un vélo de Gravel assumé

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Photo ©Bombtrack

Quel est l’usage de cet EXT ? Difficile à dire car à la vérité il est extrêmement étendu, … à vous de faire votre choix. Le EXT Hook est construit sur une base de jantes en 27,5 qui en utilisant un pneu plus large produit une roue ayant le même diamètre extérieur qu’une 700x28C. Cela signifie qu’il est possible de l’associer à de plus gros pneus avec plus de confort et d’accroche tout en conservant la géométrie d’un vélo de Gravel. Il conviendra aux cyclistes amateurs de sentiers et de grands espaces.  Il utilise des tubes en double épaisseur Columbus Cromor légers et durables. La fourche a été développée spécifiquement pour ce vélo pour offrir un dégagement du pneu important et une grande rigidité.

Le EXT est équipé en SRAM Rival 1, ses freins hydrauliques apportent une puissance de freinage supérieure pour assurer les descentes techniques plus raides. Sa construction polyvalente permet d’utiliser des roues de 700c pour un usage plus route.

Poids 11,1 kg en taille M

Prix : 2 499,95 €

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 Ksyrium Elite Disc Allroad de nouveaux sentiers pour Mavic

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photo ©Mavic

Grâce à la nouvelle Ksyrium Elite Disc Allroad, le terrain de jeu du cycliste n’a quasiment plus aucune limite Le système roue-pneu tubeless Ksyrium Elite Disc Allroad est prêt pour toutes les aventures.

Ces roues bénéficient du très bon rapport résistance / poids de la famille Ksyrium avec des jantes ISM 4D ultra légères, seulement 430 g chacune.

Adaptées aux contraintes des freins à disque elles possèdent 24 rayons à l’avant et à l’arrière pour une parfaite distribution du freinage. Le moyeu avant peut recevoir un blocage rapide ou un axe traversant 12 ou 15 mm (avec adaptateurs optionnels). Le moyeu arrière est également convertible entre blocage rapide et axe traversant 12×142 (avec adaptateurs optionnels). Ces roues sont disponibles en montage 6 trous ou Center Lock.

Compatibles XD Route avec un corps de roue libre optionnel.

Poids de la paire 1690 g

Prix : 750 €

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Dajia Far Bar de Vélo Orange

Le Dajia Far Bar de Vélo Orange est un guidon aux formes élargies qui n’est pas sans rappeler celles du célèbre guidon Salsa. Confortable pour la route les mains sur les cocottes et pour les descentes sur les chemins un peu raides la largeur de sa base permettra une meilleure tenue des trajectoires.

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photo ©Velo Orange

La chute du guidon est orientée à l’extérieur de 21 degrés, la hauteur est de 110 mm et la profondeur du cintre est  76 mm. Le diamètre de serrage est de 31,8 mm.

Ce qui donne par exemple une largeur totale de 585 mm pour le modèle 44 cm, 625 mm pour le modèle 48 cm. Le poids est de 292 g

Prix conseillé : 60 €

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La FFC et la Maurienne reconduisent leur partenariat

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©InYellow

Le Galibier, le Glandon, la Croix de Fer, la Madeleine, le Télégraphe, l’Iseran …. ces noms de cols célèbres réveillent dans notre mémoire les plus grandes heures du cyclisme. On revoit les images des coureurs du Tour de France grimpant ces cols parmi les plus beaux de France.

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©Alexandre GROS

Et bien, sachez que tous ces cols (11 au total) font partie la même vallée : celle de la Maurienne, une longue vallée Alpine qui s’étend sur 120 kilomètres entre la France et l’Italie. Cette région a voulu marquer une fois de plus son engagement dans le vélo en renouvellant le partenariat qui la lie à la Fédération Française de Cyclisme.

La Maurienne :  plus grand domaine cyclable au monde …

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©Alexandre GROS

La Maurienne accueille en stage les équipes de France FFC, toutes disciplines confondues, été comme hiver. Les athlètes viennent se préparer ici au niveau physique en vue des grandes compétitions internationales. Ces stages permettent également fédérer, dans une région agréable, un collectif réuni autour d’un but commun : faire gagner la France.

Rouler en Maurienne

Outre ces 11 cols mythiques, ce sont 50 itinéraires pour la route, 22 villages stations à dimension humaine, 4 sites FFC, VTT, 13 bike park, 1 piste de BMX en altitude et quelques 200 vélos à assistance électrique à la location : « Parce que le plaisir de rouler doit être accessible à tous … ».

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Stage EDF cyclisme espoir reco étape St-Michel Croix de fer du Tour de l’Avenir -©Alexandre GROS

« Nous avons un terrain de jeu unique et c’est un honneur pour la Maurienne de pouvoir l’offrir aux champions et futurs champions du cyclisme international au travers de l’accueil des Équipes de France. Le vélo constitue pour nous un positionnement fort et ce partenariat le conforte. Il donne du sens et du corps à notre marque de territoire, la crédibilise et nous permet de communiquer plus facilement auprès de nos prospects : tous les amateurs de vélo ! » déclare Alexandre Gros, Chef de projet Vélo à Maurienne Tourisme.

Vous l’avez compris, la Maurienne ce n’est pas que du ski. Plus de 30 événements estivaux s’y déroulent chaque année comme bien sûr l’inévitable Tour de France, mais aussi le critérium du Dauphiné Libéré, le Tour de l’Avenir, le Tour de Savoie Mont-Blanc, la Transmaurienne Vanoise, et la Haute Route pour ne citer qu’eux. A noter que le prochain tour de France ne manquera pas d’y passer avec les cols de la Croix de Fer, du Télégraphe et du Galibier qui seront au programme 2017.

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Pour marquer l’importance de ce partenariat, ont successivement pris la parole lors de cette conférence de presse, tout d’abord côté vallée de la Maurienne : Patrick Provost (Président de Maurienne Tourisme), Florence Vincendet (directrice de Maurienne Tourisme), Alexandre Gros (chef de projet vélo à Maurienne tourisme, et Henri Bulyez (IBIS BUDGET). Pour la FFC, le président David Lappartient, Vincent Jacquet (DTN), Emmanuel Brunet (Manager général haut niveau performance) et enfin côté athlète : Antony Surgis (coureur professionnel chez Cofidis).

« En été comme en hiver, la Maurienne est un formidable lieu d’entraînement qui satisfait tous nos collectifs, athlètes et entraineurs, et répond à nos enjeux de performance. La Maurienne, c’est aussi un complexe hôtelier à l’écoute et des infrastructures totalement adaptées aux besoins des cyclistes, des atouts qui nous permettent un encadrement d’excellence. C’est également une grande fierté de contribuer au développement d’un des plus beaux sites français qui prône la pratique du cyclisme. Nous sommes ravis que les responsables de la Maurienne, le plus grand domaine cyclable du monde® nous accordent leur confiance pour ces prochaines années. Ensemble, nous pourrons travailler au mieux, à la fois pour communiquer autour de cette marque et pour que nos athlètes performent sur tous les terrains et sur la scène internationale. » précise Vincent Jacquet,  Directeur Technique National.

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Alors si quelques 200 équipes de France y ont passé 1200 nuitées ces trois dernières années, la vallée de la Maurienne est sans nul doute un fabuleux terrain de jeu pour tous les amoureux de la petite Reine qu’ils soient compétiteurs ou simples amateurs.

Infos sur : http://www.maurienne-tourisme.com/velo/

Caminade : born for Gravel

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Cela faisait un bail que je voulais essayer un vélo de gravel Caminade … Pas moyen de disposer d’un vélo de test car la jeune société, qui produit une centaine de vélos par an, vend toute sa production et elle n’a pas de stock … Pour chevaucher un Caminade j’aurais dû me rendre à l’Ille-sur-Têt pour rouler sur un des vélos de l’équipe ou bien emprunter un vélo à l’un de leurs clients. L’occasion ne s’est jamais présentée et lorsque j’ai su que Sylvain Renouf et Brice Epailly, les deux associés de Caminade, seraient présents comme nous au Roc on a monté une opération “Test expresso” de leur modèle de Gravel Espresso.

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Probike Shop café sur le Roc : on parle vélo avec les deux créateurs de Caminade.- photo ©T&N

Jeudi soir, autour d’une bière à la terrasse du Roc café de Probike je rencontre enfin les deux créateurs de Caminade. C’est quand même plus sympa que nos échanges sur facebook, même si la musique un peu forte rend la conversation difficile. On se cale un rendez-vous pour le lendemain matin pour récupérer le vélo qui n’est autre que celui du soudeur de Caminade que Brice doit utiliser sur la Gravel Roc de samedi.

La machine a un look plutôt discret et je dirais même austère. Chez Caminade on sait faire mieux comme celui qu’ils ont réalisés pour l’un de leurs clients et qui était exposé au Roc sur le stand Hutchinson. À l’oeil, ça change du tout au tout et cela démontre que sur un vélo d’artisan on peut “customiser” son décor de cadre et personnaliser totalement son vélo.

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Vu sur le stand Hutchinson du Roc d’azur ce Caminade décoré à la main – photo ©Caminade

Sylvain me confie donc le vélo de son soudeur et nous partons en voiture vers le parcours que nous allons emprunter demain sur la course de Gravel. On ne peut pas rêver d’un meilleur test que d’aller rouler vers la Bergerie et le col de Roquebrune. Après une séance de shooting photos on s’élance Pierre et moi vers les pistes qui longent les vignes et on suit le marquage “Gravel Roc” sur les panneaux du circuit.

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Une première … un Caminade sur le premier circuit Gravel du Roc d’Azur – photo ©T&N

Il faut un moment d’adaptation pour prendre en main ce poste de pilotage très différent de ceux des vélos que je teste habituellement. D’abord cet Espresso est un mono plateau : un seul levier derrière le frein arrière pour monter et descendre la chaîne sur la généreuse cassette arrière.

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Ensuite le guidon Salsa de 46 qui me semble énorme avec sa forme évasée en bas. Les cocottes de freins sont couchées presque à 45° et l’ensemble me paraît bizarre dans un premier temps. En fait on s’y habitue très bien : à peine un kilomètre et je trouve ma position sur les cocottes. Par contre j’ai du mal avec les mains en bas car la taille du guidon est trop importante pour moi. Le soudeur doit être sérieusement “baraqué” … J’ai les bras trop ouverts et la position est un peu fatigante. Pas très grave pour cet essai pendant lequel on a surtout grimpé les mains en haut.

Un vrai Gravel

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On s’élance Pierre et moi vers les pistes et on suit le marquage “Gravel Roc” – photo ©T&N

Sous l’appellation Gravel nous allons trouver des vélos qui peuvent être des CX adaptés, des vélos de route typés endurance montés avec des disques et des gros pneus , … et il est vrai que pour rouler sur des chemins on trouvera également quelques vélos “bricolés” par leurs propriétaires qui pourront faire l’affaire mais qui auront leurs limites, surtout lorsque l’on devra passer sur des parties techniques.

 

Un cadre fabriqué en France …


Contrairement à beaucoup de machines que j’ai pu tester ce vélo de Caminade est un pur Gravel. Brice Epailly, qui a conçu son architecture nous l’explique. “Il est en acier et le cadre est entièrement fabriqué en France à l’Ille-sur-Têt dans nos nouveaux locaux qui ont été installés cet été. Avec sa forme caractéristique le vélo est un peu plus long qu’un vélo de route avec un peu plus d’angle devant et des bases arrières très courtes pour avoir un triangle arrière compact. La géométrie est du type slooping encore plus basse que sur certains vélos avec un renfort reliant le tube supérieur au tube de selle pour une plus grande rigidité. Le boîtier de pédalier est plus haut qu’un vélo de route pour faciliter les franchissements d’obstacles.

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Le Caminade Espresso en détail – photo ©T&N

Le vélo est équipé d’un mono plateau qui s’est imposé car il évite les sauts de chaîne et s’adapte de façon plus fluide à la succession des profils rencontrés sur les terrains de Gravel sans avoir à manipuler 2 leviers pour trouver le bon rapport. Ce mono-plateau est devenu comme une évidence et d’ailleurs nous avons constaté que toutes les marques proposaient désormais ce type de montage sur leurs modèles de gravel comme sur certains cyclocross.

De même pour les axes traversants qui sécurisent le maintien de la roue et apportent un peu de rigidité à l’ensemble roulant. Les axes de 12mm semblent s’imposer progressivement sur les montages et Caminade les a adoptés.

Un vélo à la carte

Sylvain Renouf nous explique les différentes options “Nous proposons à nos clients plusieurs solutions en partant du cadre nu, de montages standards : de base en Sram Rival il est à 2200 € … Ensuite on peut faire évoluer le vélo en fonction des désirs du client en restant à son écoute et en lui proposant les solutions que nous avons validées.” 

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Interview de Sylvain (à gauche) et Brice (à droite) sur la plage de Fréjus après le test du vélo – photo ©T&N

L’avantage, avec nos deux compères, c’est que les vélos qu’ils fabriquent ils les utilisent sur le terrain. Que ce soit sur les épreuves qu’ils organisent comme la Gravel 66 ou la Gravel de Fer mais également sur des raids d’endurance comme la Born to Ride de Chilkoot entre Vézelay et Barcelone : plus de 900 km sur la route pour démontrer la polyvalence du vélo.

Revenons au test

Bienvenue sur l’acier … Je vais un moment oublier mon vélo en alu et les modèles en carbone en cours de test. Avec Pierre on va changer de vélo pendant le test et rouler alternativement sur ce Caminade. L’an denier nous avions apprécié le Bomtrack Hook cette fois avec ce Caminade on roule sur un Gravel sans concession et spécifiquement conçu pour cette pratique. Le vélo est souple et répond bien dans les montées.

Très bonne motricité : le vélo grimpe bien. Les nouveaux pneus Overide d’Hutchinson me font bonne impression. C’est dans les descentes que l’on va plus se faire plaisir. Le vélo se pilote super bien et il est beaucoup moins raide qu’un carbone et le guidon large en bas permet un bon maintien de trajectoire … Brice Epailly aurait-il raison en prétendant que le matériau idéal pour le Gravel serait l’acier ? … Après ce bref passage sur les sentiers du Roc je dois dire que je ne suis pas loin de penser comme lui. Heureusement pour les autres vélos il y a Gravel et Gravel et l’alu et le carbone ont des qualités à faire valoir sur d’autres terrains. Ici sur ces DFCI remplis de caillasses l’acier fonctionne plutôt bien.

Le mono-plateau m’a convaincu … Je fais d’ailleurs souvent du mono avec mon double dans le sens où je reste généralement sur le petit lorsqu’on enchaîne montées et descentes. Avec le SRAM tout se passe bien : quand on croise ça ne gratte pas sur la fourchette de dérailleur avant qui n’existe plus, et il y a moins de risque de saut de chaîne lors du changement de plateau sur une piste qui secoue.

Le test a été très rapide “Express” pour un Espresso … J’aurais bien gardé le vélo pour la course du lendemain mais malheureusement c’est Brice qui l’utilisait.

Le vélo testé :

  • Cadre : acier soudé au TIG
  • Boîte de pédalier standard à visser : BSC 68mm
  • Douille de direction : 44mm pour fourche à pivot conique ou 1″1/8
  • Axe de roue arrière 142x12mm Syntrace X12
  • Serrage de tige de selle intégré pour diamètre 31,6mm
  • Porte-bidons : 2 supports
  • Options support pour dérailleur avant et double-plateau
  • Passage Interne des câbles
  • Insert pour porte-bagage
  • Insert pour garde-boue
  • Décoration Peinture Epoxy, couleur unie au choix

Prix : tout monté 2199 à 2999 € selon les options – cadre seul base à la carte 999 €

Infos surle site de Caminade

Tour du Vaucluse historique

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Tour du Vaucluse

Samedi 12 novembre 2016, l’association CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers (1) organisera la seconde édition du « Tour du Vaucluse Historique », événement inspiré en 2014 par le Tour du Vaucluse (« course d’un jour » aujourd’hui disparue) disputé dans le département de Vaucluse et organisé à Cavaillon de 1923 à 1960 par le Maire de Cavaillon, le Président du Stade Union Cavaillonnais, le Délégué-Chef de l’U.V.F. et le Directeur Sportif du Service des Courses cyclistes.

Ce « Tour du Vaucluse » des pionniers de la petite reine comptait au tout début des années 20, huit points de contrôle dont celui officiel et de ravitaillement de Carpentras (km. 131), s’étendait sur 251 km et était parcouru en une dizaine d’heures sur des bicyclettes à pignon fixe (2).

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Après l’hommage rendu à ces pionniers en décembre 2014 sur le tracé identique de 1923, le TOUR DU VAUCLUSE HISTORIQUE 2016 s’élancera le 12 novembre prochain du Vélodrome Joseph Lombard de Cavaillon (Avenue Gérard Delaye – à côte d’AUCHAN) pour emprunter un parcours plus sauvage à l’Est du département de Vaucluse. Les cyclistes traverseront notamment les villes de Bonnieux, Cucuron, Céreste (brève incursion dans les Alpes-de-Haute-Provence), de Simiane-la-Rotonde, de Sault, de Villes-sur-Auzon, de Lioux et enfin de Pernesles-Fontaines.

Un parcours de 234 km et d’un dénivelé de + 3950 m qui devrait être parcouru en une dizaine d’heures et plus par près de 70 participants, « engagés volontaires » sur des vélos anciens et modernes, à pignon fixe, singlespeed ou à vitesses. Chacun d’entre eux avancera à son rythme, en gérant son effort au gré du parcours et des huit points de contrôle (villes listées cidessus) où ils devront faire valider leur passage dans un établissement ou commerce local de leur choix (Brevet individuel à faire tamponner ou signer).

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Tour du Vaucluse

Le TOUR DU VAUCLUSE HISTORIQUE 2016 n’est en aucun cas une course mais un challenge sportif d’endurance réservé aux passionnés de Grand Cyclisme.

Samedi 12 novembre 2016

  • Départ N°1 : 08H00 > Cavaillon (Piste du Vélodrome Joseph Lombard)
  • (Accueil et émargement de 05H30 à 07H30 – Briefing à 07H45 – Départ à 08H00)
  • Départ N°2 : 08H30 (à compter du 51ème inscrit et suivants) – Épreuve limitée à 100 participants
  • Arrivée : à partir de 17H30 > Cavaillon – Vélodrome Joseph Lombard
  • PAF : 40 € / personne

Informations et inscriptions en ligne : http://chilkoot-cdp.com/project/tour-du-vaucluse/

(1) CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers a été créée en 1999 par Luc Royer. Cette société – dont le nom provient du mythique Chilkoot Pass, col abrupt entre Alaska et Canada (Klondike) par lequel passèrent au coeur de l’hiver 1898-1899 quelques 30 000 pionniers de la Ruée vers l’Or– se veut metteur en scène d’événements sportifs, toujours très exclusifs et à vocation de plateforme de promotion d’athlètes, de territoires, de savoir-faire et de marques d’exception.

(2) Le pignon fixe, c’est l’art de la complication, comme en haute horlogerie. Le pignon fixe, c’est l’essence même du vélo de route, c’est l’art du voyage à vélo, sur les traces des pionniers, sans la moindre possibilité de tricher, pas même avec l’aide d’une dent supplémentaire. On choisit son ratio (une couronne et un pignon) et l’on s’y tient. On choisit son vélo et l’on s’élève à la seule force de ses jambes. Parmi les Fixie Riders il existe trois catégories principales : « les poseurs, les voyeurs, tous ceux qui aiment s’faire voir » ; ensuite les urbains adeptes des critériums et de l’adrénaline horizontale et puis, plus rares, les voyageurs au long cours. Pour cette dernière catégorie, c’est clairement le goût pour l’effort et pour le dépassement de soi qui caractérise l’entrée dans le mode très exclusif du « Fixe ». L’objectif est de s’élever, dans tous les sens du terme, à l’image d’une Vie.

Participants : 74 pré-inscrits au 15/10/2016

NB1 : Nombre de participants susceptible d’évoluer à la hausse (jusqu’à 100 maxi soit deux départs de 50 cyclistes – cf. limite administrative de 50 cycles sur routes ouvertes) ou à la baisse suivant les confirmations d’inscriptions et forfaits d’ici au 4 novembre, date de clôture des inscriptions.

NB2 : Aussitôt après leur départ, les cyclistes s’espaceront très rapidement au gré des catégories de vélos (à pignon fixe ou à vitesses), des conditions physiques, des pauses et donc du « rythme de marche » de chacun.

NB3 : Dans le cadre du dossier d’inscription, chaque cycliste s’engage

  • à respecter le Code de la route,
  • à porter un casque,
  • – à équiper son vélo d’un phare blanc AV et d’un feu rouge AR règlementaires avant le lever du soleil et après le coucher du soleil,
  • à porter un gilet jaune à bandes réfléchissantes conformément à la
  • réglementation du Code de la route avant le lever du soleil et après le
  • coucher du soleil,
  • à porter avec lui les équipements indispensables à son autonomie et à sa sécurité,

Parcours :

NB : Parcours conseillé mais non obligatoire. Seuls les points de départ et d’arrivée ainsi que les huit points de (contrôle) sont obligatoires.

  • Cavaillon (Piste du Vélodrome Joseph Lombard) KM 00 08H00 & 08H30
  • Les Taillades
  • Robion
  • Maubec
  • Ménerbes
  • Bonnieux – CP1 (contrôle) KM 26
  • Lourmarin
  • Cucuron – CP2 (contrôle) KM 45
  • Sannes
  • La Motte-d’Aigues
  • St-Martin-de-la-Brasque
  • Peypin-d’Aigues
  • Vitrolles-en-Luberon
  • Céreste – CP3 (contrôle) KM 77
  • Viens
  • Simiane-la-Rotonde – CP4 (contrôle) KM 99
  • St-Christol
  • Sault – CP5 (contrôle) KM 120
  • Monieux
  • Villes-sur-Auzon – CP6 (contrôle) KM 150
  • Méthamis
  • Lioux – CP7 (contrôle) KM 180
  • Murs
  • St-Didier
  • Pernes-les-Fontaines – CP8 (contrôle) KM 211
  • L’Isle-sur-la-Sorgue
  • Cavaillon > Vélodrome Joseph Lombard – Arrivée KM 234 à partir de 17H30

Dénivelé positif : + 3 950 M

Tout le détail de l’itinéraire en ligne : https://www.strava.com/routes/1581223

Informations et inscriptions en ligne : http://chilkoot-cdp.com/project/tour-du-vaucluse/

Le Gravel danse le Roc à Fréjus

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Participer à une première ne se refuse pas … Nous n’étions pas là en 1984 pour la première édition du Roc d’Azur, cette fois pas question de manquer celle-là car depuis un moment nous avons le nez dans le guidon du Gravel bike sur Track & News.

Nous voilà donc au départ de cette première course Gravel Roc : Eric et Patrick (co-fondateurs de T&N) et Pierre (notre chef d’atelier). Pour nous le mot “course” est à l’opposé de notre conception de la pratique du Gravel Bike. Ce matin c’est un peu particulier et ce sera le jeu du chrono. On peut comprendre qu’en mettant une centaine de cyclistes affublés de dossards sur une ligne de départ, ça ne pouvait que faire parler la poudre … Pour nous, très rapidement largués dès le départ, la poudre ne sera que le gros nuage de poussière soulevé par les premiers partis comme des furieux à près de 40 km/h. Très rapidement, nous sommes largement distancés, la poussière soulevée par ces “météorites” de la constellation Gravel sera même retombée lorsque nous passerons plus tard sur leurs traces. On apprendra à l’arrivée que c’est un italien qui a remporté l’épreuve en moins de 2 heures alors que pour nous, il faudra 3h34 pour revenir à la base de loisirs après 50 km passés à rouler sur des terrains des plus variés.

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Départ de la Gravel Roc – photo ©ASO

Une grande première

Le Gravel bike s’est donc invité au Roc d’Azur … C’est une grande première et également un sacré retour aux sources car, sur la première édition de cette course devenue mythique, la poignée de participants étaient équipés de vélos qui semblent être sur cette photo les ancêtres de nos “gravel bike” actuels. On peut voir des guidons de courses sur deux machines qui sont visiblement des vélos de cyclocross.

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La photo historique du Roc d’Azur : ils étaient 7 dont 2 cyclocross

La distance de 50 km qui est proposée par les organisateurs peut paraître modeste par rapport aux épreuves que nous connaissons déjà comme la Gravel 66, la Gravel de Fer, la Résistance, … Le Roc d’Azur évolue en permanence avec une offre de courses qui s’enrichit d’année en année avec l’électrique, les enfants, … et maintenant le Gravel.

Danser le Roc sur la selle d’un Gravel

Nous profitons de cette épreuve pour tester 3 machines différentes : le GT Grade un carbone plutôt racé et bien équipé, un Scott Addict superbe en carbone également et enfin un Lapierre Crosshill en alu que nous avions déjà utilisé cet été pour un petit raid de 200 km. Rien de tel qu’une épreuve comme le Roc Gravel pour tester en condition réelle nos machines d’essai et danser le Roc en sautant sur les pierres des chemins varois.

Pas de chance pour le team Track & News une première crevaison vers le 6ème km nous stoppe dans notre élan … Elle sera suivie d’une seconde au 10ème … On commence à flipper car après nous n’avons plus que des rustines pour réparer. On va devoir lever les fesses de la selle du GT Grade équipé de pneus Clément de 28 un peu légers pour ce type de terrain.

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Une seconde crevaison au 10ème … plus de chambre à air – photo ©T&N

Nous avons à peine réparé notre dernière crevaison que le motard serre-file arrive et nous informe que nous sommes les derniers … On repart courageusement pour remonter un petit groupe dans la côte suivante à la Bergerie. Mais derrière une côte il y a une descente, et il y en a un dans la bande qui n’aime pas trop ça … Nous gardons un peu d’avance sur la lanterne rouge et une portion de route vers le golf de Roquebrune nous offre un moment de détente en compagnie d’une des deux concurrentes féminines Isabelle.

Regardez … voilà des Gravel ! …

Nous atteignons Roquebrune-sur-Argens et nous attaquons alors une longue montée progressive de 5 km sur route qui nous ramène à la cote 265. On quitte alors la route pour retrouver un sentier et vers le 30ème ça va se gâter sérieux avec une descente remplie d’ornières qui accuse une pente à plus de 15%. Pour nous, les “amateurs”, nous avons dû faire vite fait un apprentissage du dosage de freinage entre l’arrière et l’avant … Nous arrivons quand même en bas sains et saufs … Un miracle vu notre habileté sur ce type de vélo. Un coup de cul, pour remonter du trou dans lequel cette descente nous a conduit, nous oblige à finir les derniers mètres à pieds. Ensuite un super sentier un peu étroit nous emmène vers la Bastide Neuve. Le col de Bougnon arrive et après une courte descente sur route, un mur se dresse face à nous, ce sera la dernière difficulté du parcours. Eric passe en premier sans problème, Pierre s’arrache ne voulant pas céder lui qui autrefois l’avait passé en tandem, … et Patrick lassé de creuser la terre avec sa roue arrière termine en courant à côté du vélo.

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Juste après le col de Bougnon … Regardez voilà des Gravel … photo ©T&N

A notre passage on est surpris d’entendre parfois “Regardez voilà des Gravel …” Ces vélos commencent à être reconnus et identifiés, c’est le début d’une nouvelle popularité que nous avons pu mesurer sur ce Gravel Roc. Il y a même de la part de certains spectateurs une part d’admiration pour les cyclistes qui osent affronter les pistes du Roc sans aucune suspension sur ces vélos qui semblent plutôt faits pour la route …

Le profil

1ère édition du Gravel Roc - Roc d'Azur 2016 - © Openrunner
1ère édition du Gravel Roc – Roc d’Azur 2016 – © Openrunner

Ensuite on traverse la Gaillarde, direction la mer qui nous apparaît après avoir suivi le lit d’un cours d’eau asséché … Un peu de sable et l’air marin nous remettent dans l’ambiance plage du Roc d’Azur. Pas le temps de faire des pâtés de sable, nous passons sur le bitume vers Saint-Aygulf et nous rattrapons la fameuse corniche avec ses marches et passages à pied pour reprendre les passerelles et rejoindre la base de loisirs par les coulisses.

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L’arrivée groupée du Team T&N – photo ©Sportograf

Nous franchissons ensemble la ligne d’arrivée de ce premier Roc Gravel heureux et en bon état.

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Ils ont aimé …

“En Gravel, la route n’est qu’un moyen de se rendre sur la prochaine portion de chemin …”

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Isabelle à l’arrivée … C’était ma deuxième sortie en mode “Gravel” pour ma nouvelle monture Liv. – photo ©T&N

Isabelle une des deux concurrentes féminines “J’avais à cœur de venir tout d’abord au Roc d’Azur (c’est ma 1ère participation) et de participer à une épreuve de Gravel organisée. C’était ma deuxième sortie en mode “Gravel” pour ma nouvelle monture Liv. Pour moi la pratique du Gravel est un mixte route/chemin, la route n’étant qu’un moyen de se rendre sur la prochaine portion de chemin. Le parcours doit être à dominante plutôt roulante et pas trop cassante. Concernant l’épreuve, j’ai trouvé qu’elle a fait la part belle à la portion “chemin”, j’en ai été plutôt ravie car c’est bien pour ce type de terrain que nous chevauchons nos Gravel bikes. Par contre j’ai trouvé qu’il y avait des portions trop engagées pour nos vélos, à savoir trop cassantes et très techniques, finalement pas très adaptées. Personnellement je manque encore de technique mais je suppose que tout le monde a dû faire preuve de vigilance sur ces parties un tantinet extrêmes.”

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Tout le monde n’avait pas des freins à disques – Photo ©Roc d’Azur ASO

 Sylvain Renouf de Caminade “Un parcours super, un peu court pour moi mais qui réunit sur 50 km l’échantillon complet des terrains que l’on peut trouver sous les pneus d’un gravel.”

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Avec les “rois de l’acier” : Sylvain Renouf et Brice Epailly (Caminade) et Julien Leyreloup (Victoire) – photo © T&N

Julien Leyreloup des Cycles Victoire “J’ai bien aimé, je ne connaissais pas les parcours du Roc j’ai trouvé la sortie de la zone urbaine vers les chemins forestiers assez agréable. L’épreuve était bien calibrée pas trop route … La montée de 5 km sur le bitume un peu défoncé est empruntée également par les courses VTT. C’est difficile d’organiser une première et les organisateurs s’en sont bien sortis. Avec mon vélo cadre acier équipé de pneus de section large pas trop gonflés je n’ai eu aucun souci.”

Maxime Brunand Line Manager chez Mavic “J’ai entendu quelques critiques sur le parcours, pour ma part j’ai un avis très indulgent sur ce tracé car les organisateurs nous ont proposé tout ce que l’on peut trouver sous nos roues sur un terrain de gravel. Il faut savoir composer avec et épargner son matériel. J’étais équipé en pneus All-Road de Mavic bien sûr et mes tubeless gonflés à 4 bars m’ont sauvé la mise me permettant d’avaler le Bougnon en 34 x 24 …”

Nicolas Pierron chef de produit chez B’Twin “C’était une première très différente de ce que j’avais pu voir aux US. Avec ses 2 ou 3 descentes un peu techniques on était loin des longues pistes que l’on trouve là-bas. J’ai bien aimé cette Gravel Roc. Habituellement je fais ici le Roc Marathon mais là je me suis bien plus amusé en cherchant mes trajectoires et en faisant plus de pilotage. J’étais là également pour avancer sur notre projet de Gravel bike Btwin et je venais aussi par curiosité pour découvrir les machines qu’utilisent les pratiquants et comprendre un peu plus le milieu du Gravel. Avec Cyril (Saugrain) qui avait cassé son dérailleur à cause d’une branche on a fini en mode dépannage : il courait dans les montées et je le tractais sur le plat … On s’est bien amusé et je reviendrais l’an prochain sur cette épreuve.”

Nos vélos

Un banc test intéressant

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Le Scott Addict et le GT Grade : 2 carbone sur les sentiers du Roc – photo ©T&N

C’est une formidable opportunité pour nous de pouvoir joindre le plaisir de participer à cette première épreuve à celui de tester de nouvelles machines :

  • Le Scott Addict que nous avons en test depuis 3 semaines.
  • Un tout nouveau Lapierre le Crosshill que nous avons conduit d’Aix-en-Provence à Fréjus en passant notamment par les sentiers des Maures.
  • Et enfin, pour compléter le trio, le nouveau GT Grade.

Nous avons échangé nos machines en cours de route sur ce parcours de 50 km.

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De haut en bas : le Lapierre Crosshill 500, le GT Grade Carbon et le Scott Addict Gravel
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Le Crosshill de Lapierre sur le sentier côtier avec Eric – photo ©T&N

Le Lapierre Crosshil a fait l’unanimité de notre petite équipe sur ce parcours. Comme le Scott il bénéficiait d’une monte en Schwalbe G-One qui ont fait largement le job sur les parties techniques de ce Gravel Roc. Bon freinage, maniable, … un peu plus lourd (cadre alu et niveau d’équipement) que les deux autres vélos il nous a bien plu grâce à sa polyvalence sur tous les terrains qui nous ont été proposés. Conçu pour le Gravel il a présenté le meilleur compromis par rapport aux différents revêtements des terrains rencontrés.

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Le GT Grade sur un terrain qu’il aime bien avec Pierre : le sentier plutôt roulant – photo ©T&N

Le GT Grade est un très beau vélo esthétique et racé. Par contre son équipement pneumatique était un peu léger (Clément en 28) pour ce Gravel Roc. Nous avons crevé deux fois la deuxième étant liée à un pincement sans doute la conséquence d’une première réparation trop rapide. C’est un vélo qui sera très bien pour de longues pistes plutôt roulantes. Plus haut que les deux autres il s’est avéré moins maniable sur les parties rocailleuses. Son cadre n’acceptera pas le montage de pneus de grosse section.

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Le Scott Addict sur un de ses terrains préférés  avec Patrick : un chemin sans rocaille – photo ©Sportograf

Le Scott Addict s’est montré à la hauteur sur ce terrain grâce à sa maniabilité et à ses pneus Schwalbe G-One de 35 gonflés à 4 bars. Ce vélo carbone est visuellement très séduisant et on apprécie la qualité de ses composants Syncros. Très maniable il est quand même moins tolérant sur les parties empierrées. Sa légèreté et son dynamisme l’avantage sur route et sur les parties pistes plus roulantes. C’est plus un cyclocross adapté au Gravel qu’un pur Gravel.

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Une belle brochette de finishers – photo ©Roc d’Azur – Isostar

Merci aux organisateurs qui ont pris l’initiative d’organiser cette course de Gravel au programme de cette institution qu’est le Roc d’Azur. Même si d’autres courses sont nées avant ce Gravel Roc dans l’hexagone, cette première va donner un coup de projecteur sur cette discipline encore jeune sur notre territoire. Nous avons ressenti pendant ce Roc une certaine sympathie pour cette pratique du vélo qui n’est pas forcément nouvelle mais qui retrouve auprès des cyclistes un regain d’intérêt.

Vive le Gravel bike.

Un vieux rêve réalisé sur l’Alpsman

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15 ans : cela fait presque une éternité que j’envisage de participer à un triathlon. Oui mais voilà, cette discipline ne s’improvise pas du jour au lendemain. La course à pied est restée, par nécessité et facilité, pendant de nombreuses années mon sport de prédilection. Nécessité, car le triathlon est difficilement compatible avec une vie de famille lorsque l’on veut performer. Facilité, car je déteste me prendre la tête avec des programmes d’entraînement qui m’imposent telle ou telle séance.

Mais voilà, les années passent et la quarantaine approche. Ma première idée était de réaliser un Ironman  en “off”, seul sur une journée pour ressentir les « bienfaits » de ce sport. Mais au détour d’une conversation avec Eric (cofondateur de T&N), ce dernier m’indique qu’un Ironman à la sauce Norseman va être organisé sur les bords du lac d’Annecy. Comme beaucoup, le reportage de CANAL+ sur cette épreuve en Norvège m’avait fait briller les yeux. L’Alpsman se déroule en France dans un endroit superbe et les inscriptions sont ouvertes sans tirage au sort alors ! …

Inscription faite : place à la préparation

À découvrir le programme, rien d’insurmontable sur le papier sauf qu’à la seule et unique reco vélo faite avec Eric, j’ai pris la pleine mesure de la difficulté du parcours : 182,2 km, 6 cols avec 4349 de dénivelé positif (relevé Garmin le jour de la course). Ce n’est pas rien, surtout pour moi “breton-parisien” plus habitué aux “coups de cul” qui dépassent rarement le kilomètre. Oui mais voilà, il a fallu faire avec les moyens du bord et engranger le maximum de kilomètres afin de passer sans encombre ces difficultés le jour J. Pour la partie natation, tous mes entraînements se sont déroulés en piscine, à l’exception de deux sorties en mer. Là encore juste en accumulant les bornes sans aucun travail spécifique. La course à pied a été la discipline que j’ai moins travaillé à cause de ma blessure à la hanche qui joue au yoyo depuis de longs mois. Bref, je peux résumer ma préparation à du bornage natation et du vélo en mode « bourrin ».           

Place à la course

Une semaine avant la course, et ce deux fois de suite, un cauchemar me réveille en pleine  nuit : j’arrive à la « bourre » au départ, les affaires ne sont pas prêtes, bref pas du tout organisé. C’est pourquoi, le jour J, je me lève à 3 h et j’arrive à vélo directement en “combi” avec un gros sac poubelle sur le dos contenant tous mes sacs de transition, je rentre le premier dans le sas vélo. Ok, super, je suis prêt mais que c’est long d’attendre dans le froid avec ce vent.

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Arrive enfin au loin un très long bateau restaurant (ndlr : le Libellule), genre ceux que l’on peut voir sous la Tour Eiffel. Accompagné d’Éric et accueillis par l’équipage, nous montons à bord. Paradoxe avec la course, les tables sont dressées prêtes à nous offrir un menu gourmet. 

Le départ du bateau dans la pénombre associée au lancement d’une série de morceaux de musique solennelle amplifie l’émotion qui précède le top départ de cette épreuve. Difficile d’exprimer ce que l’on ressent, un mélange d’excitation, d’envie mais aussi et surtout d’appréhension car l’effort va être intense, long et dur à la fois.

Le saut dans l’inconnu et c’est la délivrance, toutes les émotions se dissipent pour faire place à la concentration. Mais à peine le départ lancé que je suis saisi par l’anxiété. Je ne vois rien, mon coeur et ma respiration s’emballent, je lève la tête à chaque mouvement de bras. Qu’est ce qu’il m’arrive ? Il est hors de question d’en rester là, alors je me ressaisis rapidement et pose une nage calme comme en piscine.

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Au briefing d’avant course, on nous annonce, sur un parcours rectiligne, des bouées lumineuses tous les kilomètres : ok sauf qu’une fois à l’eau et dans l’obscurité totale, impossible d’apercevoir les bouées. Oui, nous connaissons la direction à prendre, mais pour ma part ce n’est qu’une accumulation de « zig » et de « zag » me prenant au passage bon nombre de nageurs surtout dans le premier kilo. À de nombreuses reprises, je m’arrête, lève la tête et ne vois rien, j’entends seulement des nageurs qui crient pour demander aux kayakistes invisibles la direction à prendre. Au 3ème kilomètre, nous savions qu’un changement de direction devait s’opérer pour gagner la plage, mais une quarantaine de coureurs auront involontairement coupé au second, attirés par les lumières lointaines du parc à vélo et du Libellule stationné à quai .

Enfin, je sors de l’eau mais sans savoir à quelle place, j’actionne ma transition sur ma Fenix et là à ma grande surprise je vois 1h30. M …, je pense pourtant avoir à peu près bien nagé mis à part quelques arrêts orientation. Après coup, mon relevé Garmin me donnera 4760 m (d’où mes nombreux zigzag)

En selle

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Je soigne trop bien ma transition (7 mn : j’ai pris mon temps). Il fait frais, ma tenue Compressport est trempée mais à peine les premiers lacets du col de Leschaux avalés je ne ressens plus le froid. Une nouvelle fois, l’inquiétude me gagne lorsque je regarde le braquet de ma roue libre. En effet, j’entame à peine le vélo que je suis déjà sur le 36-26, ça laisse peu de marge pour la suite. Au fil des kilomètres, cette inquiétude va s’estomper, je suis bien, les jambes tournent parfaitement et je ne fais que doubler.

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photo ©T&N

Ma seule crainte est attachée à mon confort. En effet, la veille de la course, j’ai récupéré ma tenue Compressport Ironman sur le stand de la marque. À voir l’épaisseur de la « peau de chamois » synthétique, je me demande bien quelle va être le degré de souffrance de mon assise au bout des 182 km. Et bien, il n’en sera rien : le cuissard est très confortable, sa coupe longue maintient parfaitement les quadriceps surtout lors de la partie course à pied. Après course, aucun échauffement à signaler. Même impression pour le haut : confort et maintien, le tissu malgré ses nombreuses micro aérations n’a pas été un handicap à cette période fraîche de l’année. Son touché coton absorbe et évacue parfaitement l’humidité.

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Photo ©T&N

L’autre point important concerne la conception des empiècements avec la présence de petites poches permettant d’y glisser gels, barres et téléphone. N’ayant d’ailleurs pas prévu d’attacher ma pompe sur le cadre de mon vélo, j’ai réussi à glisser cette dernière dans une poche arrière. En effet, l’élasticité du tissu m’a permis de la garder bien en place. Le seul petit reproche que je pourrais faire, c’est au niveau du cuissard : il ne remonte à mon goût pas assez haut sur le bas du dos, le laissant ainsi à découvert et ce ne fût pas très agréable lors des descentes de cols.

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photo ©T&N

Revenons à la course : j’enchaîne les cols avec la même cadence de pédalage, seul les derniers kilomètres de la seconde ascension du col des Prés me paraissent une éternité. Il faut dire qu’avec cette pluie battante, qui dure depuis une heure environ, ça n’aide pas à avaler les kilomètres en toute quiétude.

Passé ce dernier col, il reste 40 kilomètres, les plus faciles malgré le col de Leschaux en forme sinusoïdale plus montante que descendante. Les trombes d’eaux ne m’empêchent pas de faire une descente rapide sur Saint-Jorioz.

Descente du vélo

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Je pose le pied à terre, je veux me redresser mais je sens une raideur dans le bas du dos. À ma grande surprise, les premiers kilomètres de course à pied me feront du bien. La suite ne sera qu’une lutte pour gagner l’arrivée. En effet, ne pouvant plus m’alimenter correctement, je me sens vidé de mes forces. Mon petit rythme de 11 km/h me suffira amplement.

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photo ©T&N

Barrière horaire

Avant la course, je m’étais dit : 18 h, ça va le faire et je pourrais monter au Semnoz. En effet la règle de ce triathlon est qu’au passage sur la ligne du 27ème km de course à pied, nommée le « Tournant », les participants qui franchissent cette ligne avant 18h00 peuvent poursuivre leur course par l’ascension du Semnoz où sera placé l’arrivée « Sommet » et ils deviendront des « Top finishers ». Les autres finiront la course à pied en bas, au bord du lac et seront donc des « Lake finishers ». Oui sauf qu’entre temps, je sors de l’eau en 1 h 30 et que je fais la course à pied la plus lente de ma vie de coureur. Rien d’étonnant donc que je loupe cette montée pour 5 petites minutes. Mais au fond de moi et sans le cacher, je suis bien content de terminer en bas car je suis vidé de mes forces, j’y serai sans doute arrivé mais à quel prix ? …     

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Cette première expérience en triathlon me donne des pistes de travail pour le prochain. Plus de qualité et des entraînements nage en eau libre. À cette heure, je n’ai pas franchi le pas de la réinscription mais il y de grosses chances pour que j’y retourne l’année prochaine mais cette fois pour monter au Semnoz. L’épreuve aura lieu le samedi 10 juin 2017.

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Sladda : un vélo urbain signé Ikéa

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photo ©PDM
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Sur un des lieux de notre test en bord de Seine à Rueil-Malmaison – photo ©PDM

Disponible depuis cet été dans les magasins bleu et jaune et sur le site de la célèbre marque Suédoise le vélo Sladda rejoint les célèbres Billy, Pax, Lack, …et autres produits populaires qui portent des noms à coucher dans le grand nord. Est-ce que ce vélo connaîtra la même carrière que ces meubles ? … C’est une autre histoire …

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Tout commence par un dessin de l’équipe du design de Veriday – ©Veryday

A notre grand étonnement Ikéa enfourche la tendance du vélo urbain. J’imagine que le géant suédois a procédé à une étude de marché sérieuse avant de se lancer dans l’aventure qui ressemble à un “grand écart”. L’équipe de design de Veryday, qui a travaillé sur le projet, s’est inspirée de l’approche démocratique d’Ikéa pour imaginer un vélo qui casse les règles. Sladda est basé sur une conception rigoureusement testée qui respecte environnement et durabilité et qui cible un large éventail de personnes dans leur vie quotidienne. Un astucieux concept de “clic-on” permet d’intégrer de nombreux accessoires facilement sur le vélo, pour le faire évoluer sans avoir à sortir sa boîte à outils.

Le vélo est devenu un moyen de circulation alternatif intéressant dans les grandes villes. Ce constat est-t-il à l’origine de l’arrivée de ce vélo dans l’offre d’IKEA plus connu dans le domaine de l’ameublement que du cycle ?

Les présentations

Ce vélo est normalement livré en kit (partiel) mais celui de notre essai nous a été déposé tout monté. Nous ne pourrons donc pas vous donner notre avis sur la facilité de montage. Pas d’inquiétude cependant car la notice IKEA et l’outillage sont bien livrés avec et le vélo est partiellement monté pour des questions évidentes de sécurité.

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L’objet joue dans la cour des vélos à usage urbain, “city bike” ou autre commuter. Il sort des sentiers battus par le choix de ses solutions techniques : frein à disque Tektro à câble à l’avant, frein à rétropédalage logé dans le moyeu arrière SRAM à deux vitesses automatiques, entraînement par courroie crantée Continental, astucieux combiné levier de frein avant / sonnette.

Avec son cadre en alu et ses soudures soignées, ses gardes-boue dans la teinte du cadre et les fixations en fil d’inox, des manivelles en alu forgé, une visserie et des roues de belle facture, un protège courroie esthétique, une béquille centrale, une peinture poudre mastic satinée, un design épuré on ne peut pas le classer dans la catégorie “vélo tête de gondole” de la grande distribution.

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Le sladda en détail – photo ©PDM

Il affiche 15 kg sur la balance. Les attaches type boutonnière (clic-on) sont là pour fixer de façon simple et pratique : panier, remorque, porte-bagages pour les sacoches. Ces accessoires sont disponibles au catalogue IKEA. On peut regretter que l’éclairage ne soit pas mieux intégré. Point de détail, la qualité de la béquille dénote un peu sur l’ensemble. La peinture satinée se salit facilement.

Pas de choix de couleur : ce sera blanc pour tous … Deux tailles existent : 26 ou 28 pouces.

Un panel test

Pour procéder à l’essai de ce vélo, destiné à un large public, nous avons invité quelques personnes aux profils et âges différents afin de recueillir leurs avis. Elles pourraient être dans la cible de ce type de vélo et nous les avons fait rouler au cours d’un rapide essai.

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Et oui vous n’avez pas rêvé … c’est bien un vélo Ikéa – photo ©PDM

La première réaction générale a été celle de l’étonnement face à ce vélo Ikéa : “Un vélo IKEA ?“, “IKEA fait des vélos maintenant ? …

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photo ©PDM

Au premier coup d’œil

Clients ou non d’IKEA, cyclistes sportifs ou occasionnels, usage quotidien du vélo, jeunes ou vieux le vélo a plutôt produit une bonne impression. Les commentaires au premier coup d’œil tombent :

J’aime pas la couleur, il a de belles roues, pourquoi le logo IKEA est-il si petit ?, pas mal !, bof !, belle allure, tiens il y a une courroie à la place de la chaîne, ah oui ! la peinture métallisée des accessoires fait “cheap”, il a une belle finition, joli vélo, …

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Tiens il y a une courroie à la place de la chaîne … photo ©PDM

On roule

Les avis vont diverger suivant que l’on roule sportif ou cool, un point commun tout de même : c’est un plaisir de rouler sur ce vélo, la souplesse d’entraînement de la courroie fait vraiment référence et le second braquet s’enclenche parfaitement, la selle est confortable.

Réglages : un seul modèle de cadre mixte ; trois réglages principaux permettent l’ajustement suivant la taille du cycliste : hauteur de la selle, avance et recul de la potence et orientation du guidon. On peut aussi jouer sur la hauteur de la potence suivant le nombre de rondelles interposées avec le tube de direction et régler l’avance ou le recul de la selle.

Le freinage est suffisant mais ne fait pas l’unanimité sur le frein arrière par rétropédalage. Certains l’apprécient, d’autres pas. Tous admettent qu’il requiert une période d’apprentissage. Il est adapté et même pratique si les arrêts ne sont pas trop fréquents.

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Le changement de vitesse automatique pourrait être la solution idéale, comme c’est le cas pour l’automobile . Dommage dans ce cas face à son comportement dès qu’il y a du relief. Oubliez l’idée d’affronter les côtes avec ce vélo. Ce moyeu automatique à 2 vitesses est du genre rustique. La plage de rapport est insuffisante pour attaquer une cote sans se mettre debout sur les pédales et son changement de rapport est inapproprié. Si vous montez en danseuse la grosse côte cela va faire tourner un peu plus vite les roues et vous allez repasser sur le rapport le plus défavorable. La solution consiste à monter en danseuse mais lentement. Le cycliste aguerri s’en sortira, pour les autres ce sera à pied à côté du vélo.

À propos du développement … j’ai effectué la mesure du développement sur le vélo IKEA. Un tour de pédalier en vitesse normale occasionne deux tours et un “chouia” de roue ; le diamètre de la roue sur ce vélo est de 650 mm soit un développement d’environ 3.14 x 0.65 x 2 = qui nous donne un peu plus de 4 m.

Les caractéristiques du moyeu SRAM indique une “surmultipliée” de 1,36%, soit pour la seconde vitesse 5,55m, soit sur une roue de 700 l’équivalent de 42/22 ou 40/21 approximativement pour le premier rapport et 42/16 et 40/15 pour le second. Cette mesure confirme le saut important entre les deux rapports.

Rouler durable ou différent ?

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photo ©PDM

L’entretien de ce vélo échappe à toutes les petites tracasseries comme le cambouis de la chaîne qui tache le pantalon, qu’il faut nettoyer pour la graisser de nouveau, les câbles de freins ou de dérailleurs qui grippent. Un seul petit câble de frein à l’avant commande le serrage du disque. Il ne reste plus qu’à remplacer les pneus et chambres à air par des pneus pleins – çà existe et on y vient – et le zéro entretien se rapproche.

En moins d’une heure de montage on doit pouvoir faire les premiers tours de roues sur les parcours “plats” où il va exceller.

Chez IKEA on parle de stratégie de durabilité – le cadre du vélo est garanti 25 ans – et c’est en Suisse qu’il à été commercialisé  en premier. Les consommateurs suisses sont sensibles à cet argument et ils possèdent un fort pouvoir d’achat. Au moment de l’achat ce sera nécessaire car le prix du vélo est de 750 € … ou 499 € pour les possesseurs de la carte Family. Autant dire 499 € car cette carte est gratuite et il serait dommage de ne pas la prendre si ce vélo vous intéresse. C’est le prix de la durabilité ou tout simplement celui de vouloir rouler différent ?