Ce week-end ne loupez pas une cyclo très différente de celles que l’on nous propose généralement. Elle vous propose de faire de la “Résistance” sur deux parcours : la Résistance (130 km) et la Petite (90 km). La résistance est le bon terme pour évoquer les qualités qu’il faudra avoir pour gravir les difficultés proposées par les organisateurs mais également pour évoquer le souvenir de ceux qui ont lutté sur ces lieux historiques contre les occupants pendant la dernière guerre.
La Résistance et la Petite ne sont pas des courses chronométrées. Les organisateurs proposent donc aux participants de prendre quelques instants à chaque monument afin d’honorer la mémoire de ceux qui, au prix de leur vie, se sont battus pour que la liberté l’emporte.
Vous pourrez faire l’ascension (Hors Catégorie) du Col de l’Arpettaz et la partie « Gravel Hors Catégorie » de la Route de la Soif. Celle-ci offre aux participants un panorama extraordinaire sur le Mont-Blanc en récompense de leurs efforts ininterrompus …
La Petite tourne à gauche juste avant la station de ski de La Clusaz pour monter vers le Col de la Croix Fry (3ème catégorie), tandis que La Résistance se poursuit jusqu’au Plateau des Glières par une montée féroce de 6,8 km (Catégorie 2) avec une pente moyenne de plus de 10 %.
La Résistance passe ensuite près du Monument National de la Résistance sur le Plateau des Glières. Les deux parcours, La Résistance et La Petite, passent devant Le Musée de de la Résistance et devant La Nécropole, au pied du Plateau des Glières.
Après ces belles épreuves, et si il vous reste un peu de jus dans les guiboles vous pourrez venir danser et vous restaurer à la Guinguette qui sera organisée à Talloires. La Résistance propose de revisiter le concept de la Guinguette au bord du Lac d’Annecy. Une tenue rétro est suggérée pour vous transporter au temps de Renoir et Monet.
Parmi toutes les nouveautés annoncées par Giant à l’occasion de la présentation de sa gamme 2017, nous avons repéré sur le Gravel bike Revolt 2017 la présence d’un étrange petit boîtier posé sur la potence. C’est un nouveau système de freinage qui va offrir de l’hydraulique abordable aux vélos d’entrée de gamme.
Dans le show-room de la marque j’ai vu le nouveau Revolt, que l’on a longuement testé sur T&N dans sa version 2016, qui était jusqu’à présent proposé équipé de disques mécaniques. Sans incidence sur le prix, la version 2017, déjà dispo dans les magasins, est équipée d’un nouveau système qui améliore le freinage. Sans être un véritable point faible sur ce vélo, il faut bien l’avouer le frein à disque mécanique est bien moins efficace que l’hydraulique. Au passage ce nouveau Revolt s’habille de noir et il bénéficie d’une monte de pneus plus crantés pour faire face à tous les types de terrains. Dommage la plaque de protection en plastique sous le tube diagonal est restée mais elle est moins visible à cause de la couleur noire du cadre.
Un maître cylindre comme sur les voitures …
En mixant le freinage mécanique et hydraulique Giant propose une nouvelle solution pour les freins à disque. Le point central de ce système de freinage baptisé “Conduct Hydraulic Disc Brake System” est un maître-cylindre commandé par câble. Intégré sur la potence il combine la simplicité des freins à disques mécaniques avec la puissance et la progressivité de l’hydraulique.
Le gros avantage, qui explique également le coût, est qu’il pourra être commandé par une poignée simple. Un câble passé dans une gaine normale arrive au boîtier pour actionner à partir de celui-ci les pistons de la commande hydraulique. Nous n’avons pas testé encore ce freinage “hybride” sur le terrain mais d’après les échos que nous avons, il est nettement amélioré. Affaire à suivre car ce système pourrait pourquoi pas s’intégrer sur d’autres vélos …
Sur le salon de l’Eurobike nous avons vu cette année de nombreux produits de bikepacking. Cette tendance s’affirme de plus de plus, grâce au côté universel de ce type de bagage qui donne envie de partir rouler quelques jours à l’aventure quelque soit votre vélo. Pour les baroudeurs de la Transcontinental ou ceux de la récente French Divide, comme pour la petite itinérance du week-end, le bikepacking est en passe de convaincre de nombreux cyclistes.
Nous vous avions déjà parlé dans un article précédent de ces curieuses sacoches venues des US qui accompagnent le développement de l’utilisation du vélo “All-road” pour le voyage et l’itinérance. Voici, pour poursuivre ce sujet, quelques marques repérées à Friedrichshafen qui comptent bien conquérir notre marché européen en 2017.
Le bikepacking est vraiment la solution universelle pour transporter sur n’importe quel type de vélo votre bagage. Que ce soient les VTT, les vélos de route, les vélos urbains, … ces sacoches s’attachent sur votre cadre et ne nécessitent aucun dispositif fixe ou mobile pour s’accrocher au vélo. C’est uniquement sur le cadre du vélo que seront fixées ces sacoches particulièrement “attachantes”.
En dehors de l’aspect pratique de leur fixation, ces sacoches interviennent très peu sur le comportement du vélo. En pédalant on finit par les oublier totalement. Le fait qu’elles s’intègrent parfaitement au cadre et qu’elles prolongent la selle les associent au vélo contrairement aux sacoches débordantes à l’avant ou à l’arrière accrochées latéralement sur des porte-bagages qui peuvent provoquer un déséquilibre. En fait, et pour l’avoir expérimenté, vous attachez vos sacoches vous montez sur votre vélo et dès les premiers kilomètres vous êtes à l’aise et vous pédalez comme d’habitude.
Un marché de la sacoche qui progresse
Lors de notre visite à l’Eurobike 2016 nous avons pu constater qu’un bon nombre de marques qui fabriquent des sacoches ont envi d’accompagner vos voyages. Ortlieb, bien installée sur le créneau des sacoches conventionnelles, attendait prudemment l’évolution de ce nouveau segment de marché avant de se lancer. C’est fait : la gamme “backpacking” est dispo elle était d’ailleurs présentée dans sa totalité à Friedrichshafen. La qualité des produits présentés est irréprochable et va sans doute convaincre de futurs “bikepackers” qui apprécieront la qualité et l’étanchéité des produits …
photo T&N
Aymeric Lebrun de Cyfac, qui distribue en France la marque Ortlieb, constatait cette demande venant de ses clients : “C’est vrai que Ortlieb part sur ce segment de marché avec un an de retard par rapport à la demande. Ortlieb, bien installée sur celui des produits plus conventionnels, a eu du mal à se décider. La réaction a été ensuite rapide et le projet lancé en mars arrive désormais en commercialisation et nous croyons à son succès sur le marché européen.“
La marque anglaise Apidura a été parmi les pionnières. Elle partait d’une “page blanche” et elle s’est créée directement et exclusivement autour de produits de bikepacking.
Son lancement a été opportuniste car Tori Fahey, qui a lancé Apidura, a démarré la confection de sacoches avec un couple d’amis pour leurs propres randonnées. La marque est désormais bien installée sur ce marché sur lequel elle a pris une longueur d’avance avec ses produits légers et ergonomiquement bien adaptés aux cadres de vélo. Cette année, une opération de “co-branding” avec Rapha a connu un beau succès à tel point que le stock “looké by Rapha” a été rapidement épuisé.
Nous avons repéré également à Friedrichshafen la marque Tchèque Acepac qui sera distribuée en France par Vélocoop. Elle possède une gamme très complète de produits avec la série “Cordura”. Ses prix seront très bien positionnés et convaincront sans doute de nombreux cyclistes.
Revelate Designs est une marque US de bikepacking largement reconnue et diffusée dans le monde entier. Les sacs de selle Terrapin sont particulièrement adaptés aux voyages dans les conditions humides avec une enveloppe étanche que l’on peut facilement extraire du sac le soir à l’arrivée et une valve pour purger l’air afin de mieux compacter le contenu.
Miss Grappe sur le GIANT Revolt testé cet été – photo T&N
Miss grappe la marque italienne a des arguments notamment celui de l’esthétisme. Nous avons utilisé ces sacoches pour de longues sorties cet été.
Blackburn est une marque US que nous avons pu voir également sur l’Eurobike. Ses produits sont également bien placés en prix.
Porcelain Rocket une des marques emblématiques et parmi les plus populaires du Bikepacking aux US. Elle a ouvert la voie et d’autres marques l’ont suivie … parfois de près ! …
Le marché européen est encore mince et l’idée du voyage à vélo fait encore son chemin. Aux États-Unis et au Canada l’esprit “pionnier” et les longues pistes traversant de grands espaces inspirent les bikers. Sylvain Bazin qui nous a ramené cet été de beaux reportages de la côte ouest en a été le témoin. “Ici les cyclistes urbains n’hésitent pas à accrocher sur leurs vélos habituels ces sacoches minimalistes pour partir le week-end faire une balade itinérante …” lire son article
Ces sacoches de bikepacking ne sont pas sans nous rappeler celles que les cow-boys jetaient en travers de leurs montures. Leur couverture roulée à l’arrière de la selle ils traversaient ainsi les plaines sauvages.
C’est peut-être pour cette raison que les marques de sacoches vélos fleurissent aux US. Specialized, la marque de vélo leader là-bas, vient de sortir sa série “Burra Burra” pour habiller ses vélos aventure Awol et Sequoia et bien sûr les autres …
Championnes, aventurières, journalistes, femmes simplement … elles ont toutes une histoire avec le vélo. Le livre de Claude Marthaler nous entraîne dans le sillage de quelques pionnières de la petite reine. Un recueil de témoignages passionnant car dès que l’on est sur le vélo ou que l’on en parle les langues se délient. Vecteur social de partage quel merveilleux outil pour rapprocher tous les individus. Les femmes, trop souvent dans l’ombre des hommes, pédalent avec bonheur ce livre en témoigne parfaitement.
Le vélo au féminin a alimenté un débat émotionnel houleux aux États-Unis et en Europe à la fin du XIXe siècle, une époque charnière qui connut une véritable bicyclette mania. Ce fameux deux-roues qui a longtemps divisé le monde médical et bousculé le code vestimentaire, a été un catalyseur pour les mouvements féministes, au même titre que l’acquisition du droit de vote. Le vélo aura 200 ans en 2017, et aujourd’hui encore, au nom de préceptes machistes ou religieux, de nombreux pays légifèrent ou interdisent la pratique de la bicyclette aux femmes. Dans le monde entier, des individus et des associations se battent pour l’accès des femmes à cette liberté.
De Annie Londonderry, première à avoir réalisé un tour du monde à bicyclette, à Jeannie Longo, la plus grande championne de tous les temps, ce livre dresse les portraits de 32 femmes exceptionnelles qui racontent leur passion du vélo. Il dévoile aussi avec une singulière intimité leurs forces et leurs faiblesses. Coureuse, écrivaine, réalisatrice, comédienne, blogueuse, commentatrice sportive, féministe, recordwoman, voyageuse, professeur de yoga, pionnière, sexologue…et si la femme était bel et bien l’avenir du vélo ?
À propos de l’auteure
Claude Marthaler a passé près de seize ans de sa vie à voyager sur son vélo, dont sept pour faire le tour du monde. Durant ses périples, il a collaboré en tant que correspondant avec divers quotidiens suisses et des magazines spécialisés. À chaque retour, il présente au public, sous forme de conférences ou de films, ses aventures, expériences et rencontres. Son premier livre, Le Chant des roues, a obtenu le Prix René Caillié des écrits de voyage en 2003. En 2014, il publie L’Homme-frontière aux éditions Slatkine ; il poursuit l’aventure avec À tire-d’Elles, son huitième ouvrage. Deux documentaires télévisés lui ont été consacrés : La fin du voyage (52’, 2003) et Claude Marthaler, embrasser la terre (70’, 2015).
Impossible de vous faire un compte-rendu complet reprenant toutes les nouveautés que l’on a pu voir en parcourant les allées de l’Eurobike. Ce salon est juste “Kolossal” … Organisé à l’allemande, dans le “Messe” de Friedrichshafen, il attire pendant les 3 premiers jours les professionnels du cycle venus du Monde entier, avant d’ouvrir ses portes le week-end au grand public. Cette fois nous sommes restés 3 jours et malgré cette journée supplémentaire nous n’avons pas pu tout voir.
Les tendances
Cette année encore, le “e-bike” était en vedette un peu partout et l’intégration se poursuit, aidée par la diminution du volume et du poids des moteurs. L’élégance du vélo électrique n’a plus rien à envier à celle d’un vélo classique. Les protubérances disgracieuses disparaissent progressivement et le poids des machines diminue. Le segment du “e-bike” français enregistre une progression record : 30 % du marché vélo.
Les freins à disques poussent comme des champignons sur les moyeux des vélos de route … Les marques sont prêtes et attendent dans les starting blocks le départ qui sera donné par l’UCI. Dès que les “pros” les auront adoptés en course tous les “coursiers” qui s’équipent “à la façon de” voudront changer leurs vélos. Les vélos pour les “pros” sont prêts et déjà les catalogues des principales marques se remplissent de modèles équipés de disques.
Le “Fat bike” s’est fait discret sur cet Eurobike 2016 … L’an dernier il y en avait partout mais cette année il fallait chercher pour trouver un pauvre “fat” perdu à Friedrichshafen. Il est supplanté par des VTT (électriques ou pas) plus polyvalents utilisant des pneus XL qui passent également très bien sur les sols mous.
Enfin, la sécurité progresse pour accompagner l’usage du vélo qui cohabite sur les routes et dans les villes avec les automobiles. On recherche la visibilité avec des lampes de plus en plus intelligentes et des vêtements qui réfléchissent. Les casques équipés de la technologie Mips réduisent les chocs transférés au cerveau lors d’un impact. De nombreuses marques ont intégré ce fameux Mips à leurs casques.
Voici en guise “d’amuses-bouche” quelques équipements liés à notre pratique du vélo que nous avons repérés pour T&N … La liste n’est pas complète … normal on vous garde quelques surprises pour de prochains articles plus détaillés.
La marque allemande spécialisée dans le bagage pour vélo présentait à l’Eurobike sa série de sacoches de type “bikepacking”. Jusqu’à présent ce marché très mince n’intéressait pas Ortlieb, mais le développement du voyage à vélo aux USA, qui gagne progressivement l’Europe, est bien là et Ortlieb présente cette nouvelle collection de sacoches d’une très belle facture.
Solides, étanches et d’une fabrication soignée avec des attaches qui n’abîmeront pas la belle peinture de votre cadre.
Nous avons vu un porte-vélos astucieux : le EasyFold XT conçu par la marque suédoise Thule. Imaginez des roulettes pour faire cheminer votre porte-vélos de son lieu de rangement vers l’attache de votre véhicule. Ensuite ce sera un jeu d’enfant pour poser ce nouveau modèle sur sa boule et le porte-vélo déploie ses ailes pour accueillir 2 ou 3 vélos selon le modèle choisi.
Une rampe télescopique vous permettra d’installer facilement des vélos plus lourds comme des “fat” ou des VTT électriques.
YJ Ideal propose de revenir au bon vieux temps du pneu plein. A la fois confortable et increvable ce pneu est proposé dans une gamme de couleurs qui pourra parachever le look de votre vélo urbain. Il est compatible avec les jantes normales destinées aux pneus classiques avec chambres à air. Il est annoncé comme pouvant rouler 5000 km avec une usure constatée de 0,2 mm …
Choisie par différentes marques d’équipements Polartec nous protège du froid, du vent, de la pluie, … La qualité de ses différentes membranes a été retenue par : Rapha, RH+, Sportful, Castelli, Sugoi, Vaude, … La liste complète serait trop longue.
On a remarqué quelques nouveautés chez Rapha avec une veste dont le “bas-volet” sera amovible, des maillots chez Sugoi et Sportful … de quoi passer un hiver bien protégé grâce aux différentes solutions proposées par Polartec.
Nous avions testé le fameux gilet Rapha réalisé avec la membrane Alpha. Cette membrane très isolante avait été développée à l’origine pour des tenues de combat des forces spéciales US.
La marque taïwanaise se lance sur les sentiers du gravel avec son modèle de pneu “gravel plus 40” … Cette section de 40 devient un standard pour les amateurs de sentiers. Avec son dessin accrocheur le Gravel plus 40 se destine à différentes natures de sol : sec, boue, … sur sentiers et asphalte.
Sur le stand POC on affiche des messages sécuritaires. Une nouvelle collection urbaine joue la carte de la visbilité. Les vêtements cyclistes s’éclairent dans les phares en intégrant des zones qui comprennent de petits cercles réfléchissants. On peut être habillé en couleur sombre et être en même temps visibles. Les casques reçoivent le fameux Mips. Ils sont très légers et s’oublient carrément sur la tête.
La pause pipi est souvent un problème pour les femmes et le cuissard à bretelles est carrément à proscrire pour elles pour les randos un peu longues. Bioracer a trouvé la parade en intégrant à son cuissard bretelles une fermeture éclair qui permet de baisser le bas sans avoir à retirer le haut … Astucieux : je pense que cela plaira à celles qui, jusqu’à présent, devaient se contenter de cuissards sans bretelles qui ont tendance à descendre.
Vous ne savez peut-être pas mais vos chaussures, votre casque, … et d’autres équipements que vous utilisez sont sans doute équipés de serrages BOA. Cette année BOA fait sa mue en proposant de la couleur et du custom pour décorer vos chaussures préférées.
La technologie Zap pourtant déjà ancienne retrouve un goût de nouveau avec plusieurs produits vus sur le stand. Nous avons vu notamment un ensemble hiver uni manches longues et corsaire qui se décline en plusieurs couleurs. Pour le tester il suffit de le photographier avec un flash … la photo révèle le phénomène … Des centaines de petits points lumineux renvoient la lumière. Cette tenue lumineuse ne renvoie que les éclairages directs … Les lumières des vitrines ne vous transformeront pas en “sapin de Noël” permanent. Nous avons également apprécié la déclinaison de Zap sur des maillots où toute une partie arrière est traitée ainsi.
Scott accompagne la tendance du retour du lacet dans la chaussure de vélo. Nous avons vu sur le stand en dehors des nouveautés vélos dont on reparlera ce modèle avec lacets RC Lace qui se décline en route et en MTB.
On attendait l’arrivée des modèles Sequoia sur le marché français : c’est fait … Entre le Diverge “full carbone” et l’Awol en acier il y avait une place pour un modèle “all road” associant un cadre acier à une fourche carbone.
Le Sequoia, symbole de force et de persévérance, a inspiré la marque américaine. Le cadre CR-MO qui possède une géométrie de type endurance inspire confiance. Il a été conçu spécifiquement pour optimiser le poids et offrir une bonne qualité de roulage. Il s’inspire de son “ancêtre” un modèle déjà baptisé Sequoia qui existait dans les années 80.
Équipé de pneus Sawtooth (dessin en dents de scie) capables de parcourir aussi bien les routes que les sentiers en terre le Sequoia pourra rouler partout. Il pourra également devenir un bon compagnon de voyage avec des “plots” sur son cadre pour venir fixer des garde-boues et des porte-bagages.
Ses roues “Cruzero” sont dédiées à l’aventure solidement fixées au cadre par des axes traversants.
La selle Canvas est robuste et faite pour affronter les conditions climatiques difficiles.
Côté look : la bête est plutôt sobre et elle possède des graphismes “Hi-Viz” pour vous rendre visible sur la route.
L’affiche est plutôt belle, et s’annonce prometteuse pour les amateurs d’aventure qu’elle soit quotidienne ou qu’elle se déroule sur un périple de plusieurs jours …
Trois modèles au catalogue
SEQUOIA EXPERT
CADRE : Sequoia PRO
FOURCHE : Sequoia Fork
TRANSMISSION : Sram Force1
FREINS : Sram Force 1
ROUES : CRUZERO
PNEUS : New Sawtooth 2BR, 700×42
Prix : 3499 €
SEQUOIA ÉLITE
CADRE : Sequoia ECO
FOURCHE : Sequoia Fork
TRANSMISSION : Shimano 105
FREINS : Shimano BR-RS505
ROUES : CRUZERO
PNEUS : New Sawtooth 2BR, 700×42
Prix : 1899 €
SEQUOIA
CADRE : Sequoia ECO
FOURCHE : Sequoia CrMo
TRANSMISSION : Shimano Alivio
FREINS : Tektro Spyre
ROUES : CRUZERO
PNEUS : New Sawtooth 2BR, 700×42
Prix : 1199 €
Le cadre Sequoia PRO pourra être acheté seul pour envisager un montage à la carte.
Nostalgie de l’époque heureuse du vélo, phénomène directement issu de la mode vintage ou fête joyeuse de la bicyclette de papa … le succès des manifestations cyclos vintage qui se sont déroulées cette année se confirme avec cette une multitude d’événements organisés sur le thème du vélo rétro. À ce rythme, et si cette tendance s’affirme, nous auront bientôt un calendrier d’événements “vintage” plus étoffé que celui des randos cyclotouristes classiques.
La mode est un éternel recommencement. Celle du “vintage”, n’est pas prête de s’éteindre, car elle se nourrit de l’éternité du passé.
Pour ceux qui ont envie de remonter le temps, il existe des événements qui nous transportent dans le passé. Dans le domaine de l’automobile il y a le Tour auto, qui nous permet d’admirer de merveilleux bolides de collection. Du côté du ciel et de l’aviation il y a des meeting comme celui du “Temps des hélices” à la Ferté Alais. Mais cette nostalgie automobile ou aérienne est réservée à des passionnés privilégiés et fortunés. Même si ces événements attirent de nombreux spectateurs, seuls quelques privilégiés sont assis dans ces engins d’autrefois.
Nous avons presque tous dans notre vie vécus une “histoire” avec le vélo …
Pour ceux qui veulent revivre le temps passé de façon plus “abordable”, il y a le vélo … Nous avons presque tous dans notre vie vécus une “histoire” avec le vélo. La bicyclette vintage apporte à ces rassemblements festifs un côté bon enfant qui reflète une époque heureuse et moins polluée par l’automobile. Ce “rétro pédalage” nous permet, à nous les plus âgés, de faire remonter des images familières du temps passé.
Nous sommes nombreux à posséder encore dans notre cave ou au fond du garage un vieux vélo qui aura échappé au dernier convoi vers la déchetterie. Le plaisir de rouler sur un vieux spad d’époque, habillé façon vintage offrira tout autant de plaisir que de rouler en pétaradant dans un vieille voiture valant plusieurs dizaine de milliers d’euros devant des badauds peu concernés.
Les décors … et les costumes
Comme pour un film, basé sur une reconstitution historique, tous les détails sont importants … Il y a les décors, les acteurs, les costumes et les accessoires.
Le lieu aura son importance … On ne peut pas imaginer de tels rassemblements sur des routes larges et lisses façon autoroutes, ou sur nos nationales parsemées de rond-points. On évitera bien sûr les zones commerciales qui “pourrissent” les abords de nos villes. Il faut trouver des circuits où l’urbanisation moderne – qui a oublié le vélo depuis de nombreuses années – n’aura pas sévit … Anjou vélo vintage met à l’honneur une belle région avec sa douceur angevine, quand même ponctuée de petite côtes à grimper. Le Tour de Rance, la To Bro Leon sont des rendez-vous “celtiques” à découvrir pour vivre dans un cadre magnifique et champêtre ces “happening” du vieux vélo. Les courses du label Eroica se déroulent sur des sites remarquables.
Vous avez donné un coup de chiffon, sur votre vieux clou, vous lui avez offert de nouvelles chambres à air et mis une giclée d’huile sur sa chaîne rouillée, … et voilà le vieux vélo du grand-père repart pour un tour (pas celui de France quand même ! …). Beaucoup ressortiront leur vieux “clou” pour la fête et ce sera l’occasion pour certains de se remettre au sport. La rando sur le biclou au pédalier qui grince ne sera pas évidente pour tous, surtout si ils n’ont pas roulé depuis que le vélo a été rangé au fond du garage.
Les vieux maillots en laine d’époque sont aujourd’hui presque tous bouffés aux mites. Heureusement il existe des copies de maillots d’époque vendus par Gianni Marcarini (4). Cet ancien coureur professionnel de 1961 à 1971, baptisé « le roi des critériums » a été cette année le parrain de la To Bro Leon Vintage qui a eu lieu à Lannilis, au nord de Brest.
Les grandes marques, qui observent cette tendance, rééditent des maillots d’antan. Le champion de la réédition tous sports confondus est Le Coq Sportif (8). Mais il y a également Rapha (5) avec sa collection Galibier Gelato une boutique de crème glacée de Milan qui était autrefois la co-propriété de Fausto Coppi le Héron (l’Airone) et Gino Bartali le Pieux (il Pio). On a remarqué également Vittoria (3) qui a fêté ses 40 par la sortie de chaussures et de maillots rappelant l’époque. Les italiens sont très forts dans ce domaine : Bianchi (2) avec sa collection “Free time”, Santini SMS (7) avec sa collection Eroica, Willier (6) également, … Les anglais de Brick Lane Bikes (BLB) (9) ne sont pas en reste. Nos amis Ch’ti de Malteni (1) une bière belge bio et vintage …
Une fête joyeuse
Ces fêtes sont l’occasion de revoir sur la route de véritables vélos de collection. Pour les plus jeunes, qui n’ont pas vécu la grande époque du vélo, ce sera l’occasion de découvrir les Peugeot, Mercier, Helyett, Alcyon, CNC, Lejeune, … qui étaient alors les fleurons du vélo mondial.
Cette leçon d’histoire à ciel ouvert s’accompagnera sur certains événements de la présence de nos anciens champions dont les noms sont gravés à jamais dans la mémoire collective des français. Raymond Poulidor “Poupou”, Bernard Thévenet, Bernard Hinault “le blaireau”, Eddy Merckx “le cannibale”, Joop Zoetmelk, … ces héros de la grande époque qui n’ont pas été remplacés …
Qui dans la rue aujourd’hui connait le nom de l’actuel champion de France de vélo sur route 2015, à part les spécialistes qui lisent les magazines de vélo ? … Alors que dans la rue, si vous posez la question à n’importe quel quidam (même étranger) sur ces anciens champions : il saura de qui vous parlez.
Le vélo vintage n’est pas nostalgique et, lors de ces rassemblements, vous ne verrez personne faire la gueule en disant “C’était mieux avant … tout fout le camp ma pauvre dame ! ...” Non, les gens s’y amusent qu’ils soient perchés sur un vélo improbable ou encore simples spectateurs. D’ailleurs ces spectateurs, qui n’osent pas ou qui ne peuvent pas monter sur un vélo, peuvent tout à fait s’habiller d’époque pour participer à la fête. Contrairement aux événements vintage autos ou avions, ils seront également acteurs de cette grande mise en scène.
Une vraie mise en scène
Les acteurs … Nous avons parlé plus haut des “têtes d’affiche” que sont nos grands champions qui viennent parfois se mêler aux anonymes pour participer à ces rendez-vous vintage. Mais les principaux acteurs sont “tout le monde” … Les très rares cyclistes qui ont vécu les premiers congés payés à vélo et qui ont bien du mal à remonter en selle, comme les “mômes” qui veulent s’amuser sur le vélo du grand-père … Il n’y a pas de profil type sauf que la plupart des participants possèdent une légère culture vélo car la recherche du vélo et du costume les aura replongé dans le livre d’histoire de la “petite reine”.
Les costumes … ne sont pas de Donald Cardwell, en faisant allusion à la célèbre émission “au théâtre ce soir” de Pierre Sabbagh qui a débuté en 1966 ce qui serait raccord avec l’âge de certains vélos. Cette fois ce seront les vôtres, ceux que votre imagination et que les contenus de vos vieilles malles vous auront procurés. J’adore de défilé des maillots de vélo des années 50 à 80 … En les voyant j’entends à nouveau la voix de Robert Chappate qui est resté pour moi “le journaliste vélo” … À l’époque ça attaquait et on parlait moins de dopage et de business …
Les vieux clous d’époque de la La Voie Aurélia
Les vélos … Passons maintenant aux “clous” de l’événement : les vélos. Sans être forcément historique votre bécane doit être au minimum dans son jus et dans l’époque généralement antérieure aux années 80. D’ailleurs, les règlements de ces randos vintage, stipulent les caractéristiques des vélos “éligibles”. Ne venez pas avec votre vélo carbone de moins de 7 kg vous seriez ridicule … encore plus que moi, si j’étais venu au départ de la Provençale Sainte-Victoire, avec mon vieux Bernard Carré des années 70.
Les autres éléments … Il y a les voitures suiveuses d’époque dont certaines ont vécu la caravane du Tour qui n’était pas encore la propriété d’ASO, les affiches, les orchestres qui animent ces sorties, les musettes et paniers pique-nique, les nappes à carreaux, les lunettes de soleil, … N’oubliez pas la gomina sur les cheveux, le petit foulard, les bretelles, et la belle casquette. Je vous invite à être curieux et à observer tous ces détails qui vous transporteront dans ces machines à remonter le passé que sont les randos vintage qui se conjuguent au “passé recomposé” …
Pas de panique … Fabrice n’a pas été mordu par un chien sur l’un des sentiers qu’il a arpenté cet été dans le Var … Il a simplement fait récemment l’acquisition d’un vélo de Gravel des cycles LEON, et plus particulièrement du modèle baptisé “La Rage”. Voici le récit d’un mec qui est devenu quand même un sacré “mordu” de cette nouvelle façon de rouler.
Attention quand même à la lecture de cet article : le Gravel peut devenir contagieux.
Mon « parcours vélo » a commencé par hasard il y a 6 ans quand, un jour de grève SNCF en banlieue (un de plus…), pour faire les 20 km qui séparent mon lieu de travail (l’hôpital Bichat à Paris) de mon domicile dans le 95, j’ai pris mon vélo. Je me suis rendu compte que ce n’était ni long ni difficile de faire ce trajet le matin et le soir, 3 fois par semaine. En tout cas c’est plus rapide qu’en voiture, sans craindre les embouteillages et c’est réalisable par tous les temps, hiver comme été, moyennant un équipement vestimentaire adapté à la météo et la possibilité de stocker le vélo dans un endroit sûr, en l’occurrence dans mon bureau.
Je faisais un peu de vélo à l’occasion, le dimanche matin avec un VTT trop grand pour moi. J’ai d’abord acheté un “vélotaf” correct (Fitness Trek FX 7.6 triple plateau : pas glorieux je sais mais bon…) puis un VTT tout suspendu (Specialized Stumpjumper) et enfin un vélo de Route (Scott CR1 Pro). J’ai continué à rouler régulièrement mes 120 km par semaine en moyenne.
Mon vélotaf actuel est désormais un modèle “maison”, en single speed, sur la base d’un cadre ancien en acier restauré par un de mes copains, expert en la matière. En effet, au hasard de mes rencontres et par mon métier j’ai pu faire la connaissance de « vieux routiers » dont l’un, Guy Lecompte, ex mécano de Laurent Fignon (excusez du peu …). C’est un “personnage” comme on dit ! … En matière de vélo il est capable de tout et surtout du meilleur. C’est une chance immense pour moi de le connaître car je peux continuer à revendiquer mon incompétence technique, et me référer à lui pour les réparations et l’entretien de mes vélos. Contrairement à beaucoup d’autres, le côté technique ne m’intéresse pas vraiment car j’ai une famille, un métier (dermatologue) je travaille 70 h par semaine, je fais de la musique, j’écris et je préfère que le temps qui me reste pour le vélo se passe sur la selle et pas autour du vélo. Je suis bien conscient que connaître des experts passionnés du vélo est un privilège et j’en profite pleinement.
Un Gravel … pour un vélo “définitif”
L’idée du gravel bike ne m’a pas été inspirée par les mécanos puristes de la vieille école comme mon ami Guy Lecompte. Pour sa part, il trouve absolument affreux le look des freins à disques, et il a du mal lorsqu’il voit des pneus d’un calibre excédent le 28, montés sur un vélo avec guidon de course. En fait, c’est l’année dernière sur les routes du Var, quand je me suis senti frustré au sommet du Col de Babaou de ne pouvoir prendre les pistes DFCI et les chemins de randonnée que je voyais avec mon Scott dont je suis par ailleurs très satisfait. Je ne me serais pas vu non plus monter les cols varois avec mon VTT. Il fallait donc envisager un compromis permettant cette polyvalence route et chemins et par hasard le terme “Gravel” est sorti au travers de mes recherches sur internet. Le concept m’a d’emblée séduit. J’ai lu le reportage de Philippe sur le Gravel de la marque Rose publié sur T&N et j’ai découvert le groupe facebook Gravel Bike France sur lequel Patrick et d’autres fans de ce type de vélo publient régulièrement.
Toujours à la recherche de l’oiseau rare, je suis tombé par hasard sur le site de Leon Cycles qui réalise de supers vélos en carbone et en titane. Je me suis mis en quête d’un vélo « définitif » ou du moins assez polyvalent pour répondre à mes attentes. J’ai pris contact avec David Robert directement qui lors d’un passage à Paris est venu à la maison pour me présenter un des premiers Gravel “La Rage” qu’il avait conçu.
Nous avons longuement discuté pour définir mon besoin : un vélo polyvalent, confortable, solide, léger, simple à entretenir : câbles apparents, freins à disques mécaniques, jantes tubeless ready équipées de chambres pour l’instant. Ce vélo devant être capable de rouler sur routes, chemins, sentiers, … en montagne comme dans les bois et les champs bref… partout ou presque.
À partir de ces éléments et avec mes mensurations est né mon Léon La Rage, prêt en 6-8 semaines. J’avais déjà un peu craqué sur le look du titane brut car j’ai un ami qui en possède deux : un Merlin de route et un VTT Seven, que j’avais trouvés magnifiques … et hors de prix …
Depuis lors j’ai fait 1400 km en 2 mois avec mon La Rage, d’abord dans le Val d’Oise, puis plus de 800 km dans le Var récemment, dans le massif des Maures en partant de La Londe-les-Maures. J’ai fait ça à mon rythme de « promeneur touriste et photographe amateur », dans la chaleur (jusqu’à 41.7°C en haut du col de Taillude …), sur le littoral et dans les terres entre les vignes, les oliviers, les chênes verts, les châtaigniers, les pins et les eucalyptus, sur les chemins, dans les graviers, les cailloux , la poussière, la terre, le sable et … sur la route.
Que du bonheur et aucune douleur car le vélo est parfaitement à ma mesure : position de conduite parfaite, confort de roulage impeccable en adaptant la pression des pneus aux prévisions et objectifs du jour. Avec un Gravel on peut monter des cols (Canadel, Babaou, Taillude, col des Fourches et des sommets (Mont Faron, Mont Coudon, …) et le plus grand bonheur est qu’une fois arrivé au sommet on peut s’échapper sur un sentier de randonnée alors que les “routiers” doivent rester sur le bitume.
Le Var est particulièrement adapté à la pratique du Gravel. Chaussé de G-One Schwalbe en 35 j’ai pu aller partout où je voulais et les fois où j’ai dû pousser le vélo ou faire du portage ont été rares. Les limites rencontrées étaient plutôt les miennes que celles du vélo.
Plus proche de chez moi, dans le Val d’Oise, l’Oise et le Vexin, les terrains sont propices au Gravel (forêts, sentiers, petites routes …). En fait l’avantage avec ce vélo, c’est que tous les terrains lui sont propices. C’est sûr que pour une ascension de grand col je chausserai plutôt des Continental 4 seasons en 25 comme sur mon Scott que je vais sans doute revendre d’ailleurs, tout comme mon Trek fitness … Pour l’instant je garde quand même mon VTT …
Lorsque j’ai des questions techniques spécifiques je les pose directement à David Robert qui me répond directement et très rapidement et à toute heure (super SAV … quasi hotline !). Pour l’entretien le mécano de Laurent Fignon me suffit (…). Pour la convivialité de la communauté Gravel j’apprécie beaucoup les commentaires des intervenants souvent super compétents du groupe Facebook Gravel Bike France où je dois passer pour un rigolo (je masque mes incompétences techniques derrière les multiples photos des beaux paysage que je traverse) .
Le monde est petit, celui du vélo aussi et plus encore celui du Gravel mais il devrait à mon sens se développer car il donne envie à des gens, qui ne cherchent pas forcément la performance, de rouler en se faisant plaisir dans de beaux paysages. On trouve maintenant de superbes vélos en acier, en alu, en carbone, voire en titane … peu importe le matériau c’est le plaisir de rouler qui compte avant tout.
C’est dans ce “petit monde” donc que j’ai découvert que Philippe (voir son article sur le vélo de Rose) qui connaissait Patrick (T&N) connaissait également Guy Lecompte depuis des années et nous étions quasiment voisins. D’ailleurs on va rouler ensemble souvent je pense.
Rencontre … les fiançailles de Rose et Léon – Fabrice et Philippe
Bonne Route et Bons Chemins
Vive le Gravel !
Fabrice
Note de la rédaction :
Du même auteur … et pas sur le même registre, vous pouvez lire Fabrice qui a écrit avec Martine Muffat-Joly “Poésimes”, un livre de poésies publié aux éditions Édilivre.
Carte de visite du La Rage
Cycles LEON
Les cadres titane de route et de vélos de montagne proposés par les cycles LEON sont dessinés, montés et peints en France (Bourgogne). Les tubes viennent de chez TIMET et ils sont soudés dans un atelier spécialisé selon le cahier des charges de la marque.
Les cadres titane réalisés pour LEON répondent à la nouvelle norme mondiale d’exigences de sécurité ISO4210 ( test effectué aux Laboratoires Pourquery à Lyon ) et ils sont garantis à vie. La géométrie sur mesure est sans supplément : il faut que le vélo s’adapte à vous et non que vous vous adaptiez à votre vélo ! …
La Rage
Photo catalogue des Cycles LEON
Le LEON La Rage est un vélo de gravel en titane 3 / 2.5 double butted conçu pour les personnes qui souhaitent rouler sur tous types de chemins, de routes et en forêt. La géométrie est standard (voir tableau sur le site) ou sur mesure (sans supplément).
Le kit cadre / fourche est proposé à 1390 € et le vélo complet est proposé en montage à la carte à partir de 2490 €.
La Mightly Corinthian a été lancée par Alan et Ali Brenton les animateurs de l’association “Sportive Lakes” au Royaume-Unis. C’est une “classique” vélo d’un jour qui se déroule sur une longue distance (300 km) avec pas mal d’ascensions (4100 m de D+) dans le décor fabuleux de la région des lacs située dans le Nord-Ouest de l’Angleterre.
Les participants doivent chevaucher des bicyclettes “vintage” en acier nées avant 1987. Ils sont soutenus et ravitaillés sur la parcours par l’association “Sportives Lakes”. The Mighty Corinthian est une course qui permet de découvrir les plus beaux des paysages de la région avec ses lacs, ses plaines côtières, ses landes sauvages, ses terres agricoles, ses villages magnifiques, … et quelques montées de cols.
C’est en voyant cette vidéo sur le net, que Alexandre Voisine et William Lanigan se sont décidés à participer à l’épreuve. Ces deux compères ne sont pas des inconnus du monde du vélo puisqu’ils sont associés dans le projet Malteni … Ces passionnés de cyclisme, fiers de leur région du nord et organisateurs de séjours cyclistes sur les pavés, ont décidé en 2010 de créer un concept original : créer une bière artisanale dédiée aux fans de vélo. Ils ne font pas que de la mousse, ils roulent également et notamment lors d’épreuves “vintage”.
La Mighty Corinthian, annoncée comme l’épreuve vintage la plus longue du monde, ne pouvait que les attirer. “Après avoir consulté internet on s’est dit on y va, sans avoir vraiment planifié. On aime bien cette région … allez on s’inscrit !” nous confie Alexandre Voisine. La région des lacs n’est pas facile d’accès par la route, et il faut atteindre les nord ouest de l’Angleterre en traversant des grandes villes comme Birmingham. “On est parti le vendredi et on a pris 4 heures de retard sur le trajet estimé. On devait prendre nos dossards le soir et les organisateurs nous ont attendu exprès car nous étions les derniers ...”, précise Alex.
Alex, on le sait, est un champion du pignon fixe notamment sur son Grand-bi avec lequel il réalise des exploits lors de rencontres internationales. Pour cette épreuve anglaise Alex a choisi d’utiliser son vélo de 1910 “Cela fait 6 ans que j’ai ce vélo que j’ai trouvé sur Le Bon Coin. Je l’ai récupéré quasi en l’état, j’ai juste changé les pédales, la selle et remplacé quelques rayons cassés. Je fais toutes les courses rétro avec ce vélo ou avec mon Grand-bi. J’aime bien cette période du vélo jusqu’aux années 30, quand il n’existait pas encore de changement de vitesses.“
Le développement de 45 x 21 utilisé était un sacré braquet pour ce parcours vallonné. “J’ai dû mettre pied à terre au moins 3 fois. Il y avait notamment un col où même William, qui avait pourtant un vélo des années 80 équipé de vitesses, a également marché.” précise Alex.
Concernant son développement il poursuit “45 x 21 c’est beaucoup mais je préfère forcer dans les montées, par contre ça me permet de moins mouliner dans les descentes et sur le plat. J’ai également ajouté à mon vélo un frein avant un peu anachronique pour la période, mais il m’aide à régler l’allure dans les grosses descentes de Toscane sur le 200 de l’Eroica et cela m’a bien aidé ici aussi.“
Ça monte et ça descend en permanence. “La course me faisait un peu peur car on savait que c’était très vallonné … On n’a pas fait les malins ! … Je suis parti tôt vers 3 h du matin de nuit … Il faisait frais … C’était très beau et j’ai découvert le premier lac au petit matin sous la brume.” nous raconte Alex. Notre émule de Maurice Garin a roulé pratiquement seul sur le parcours car le rythme d’un pignon fixe ne s’accorde pas avec les vélos à vitesses. En montée il va plus vite, forcé de basculer son 45 x 21 en haut des cotes, alors qu’en descente les vélos à vitesses avec roue libre, filent comme des avions.
“Les ravitaillements étaient des points de rendez-vous où les participants pouvaient se retrouver et où ils restaient parfois 1/4 d’heure avant de reprendre la route. Les bénévoles nous ont choyé car les organisateurs attendaient plus de monde, mais en fait nous n’étions que 15 participants et ils pouvaient s’occuper de chacun …” précise Alex qui nous raconte sa course. “J’ai particulièrement apprécié le lever du soleil sur le premier lac. Après je suis tombé sur deux cerfs qui traversaient la route. Ensuite ça a été des enchaînements de montées / descentes sans vraiment de répit. Il y avait également un barrage très beau à Thirlmere où j’ai pris quelques photos. Après il y avait le col le plus haut 574 m au kilomètre 160. C’était pas le plus beau passage mais c’était le plus symbolique et j’ai pu le grimper totalement à vélo car le pourcentage moyen était gérable pour mon vélo. Les petites routes sont sympas avec les petits murets en pierre comme en Écosse, mais avec des paysages plus boisés. Il faut se méfier des moutons car il y a de nombreux troupeaux et quand ça leur prend ils traversent la route. Dans l’après-midi, William qui était parti 2 heures plus tard, m’a rejoint. Nous avons roulé un peu ensemble plusieurs dizaine de kilomètres. Enfin on a aperçu de loin le dernier juge de paix qui est un col plus raide cette fois avec des passages à 13% … Là j’ai dû mettre pied à terre comme beaucoup. On est au 255ème kilomètre et la fin a été longue.“
C’était une première, et les organisateurs qui organisent déjà dans la région plusieurs courses de ce genre, adapteront l’épreuve pour attirer plus de monde. Alex nous explique les raisons du faible nombre d’inscrits “La barrière des 300 km a un peu effrayé les éventuels participants. Dès qu’on arrive sur de grandes distances, même à l’Eroica, ça écrème pas mal. Le faible nombre des concurrents sur cette Mightly Corinthian est également lié au prix relativement élevé de l’inscription et à l’éloignement de cette région des lacs.“
Alex est arrivé à 19 h 40 à Ulverston après 16 h 40 de course y compris les arrêts … chapeau.
A l’arrivée les participants se retrouvent au musée Laurel et Hardy … Rien à voir avec le vélo vintage, mais la présence dans cette petite commune de ce musée est simplement liée au fait que Stan Laurel était natif d’Ulverston d’où est donné le départ de l’épreuve et qui accueille également l’arrivée.
Si vous êtes intéressés par les épreuves organisées par Sportive Lakes, allez faire un tour sur leur site : http://www.sportivelakes.co.uk/
Si vous êtes amateurs de bière et de vélo allez également découvrir le site d’Alex et William que vous croiserez sans doute si vous allez sur les manifestations vintage où ils ont souvent un stand. http://www.maltenibeer.com/
On connaissait les porte-vélos, les poussettes et autres remorques, … conçus par la célèbre marque suédoise Thule… Personnellement je connaissais moins ses sacs … J’ai été surpris, en découvrant le catalogue, par le nombre et la diversité des articles proposés. Sacs à dos et sacs porte-bébés pour la randonnée, sacs pour le vélo, sacs pour le ski et le snowboard, sacs pour les photographes, … Le choix est large parmi cette offre et chacun pourra trouver le produit qui lui conviendra le mieux.
Le sac Thule Subterra qui me suit partout … même au marché le matin à 8 h …
J’ai choisi le sac à dos de la gamme Subterra pour l’usage plutôt urbain de mes déplacements à pied ou en vélo. Ce sac, qui de loin ressemble à beaucoup de sacs à dos, présente de près une multitude d’astuces pour optimiser le rangement.
À l’intérieur, un douillet compartiment équipé d’un rembourrage supplémentaire dans les angles permet de ranger mon Mac (1). Il y a également une poche de protection pour tablette avec doublure intérieure toute douce et qui sera accessible par le haut ou par le côté grâce à l’ouverture à glissière sans avoir besoin ouvrir le rabat du sac. Une pochette intérieure en filet équipée d’une fermeture permettra de glisser vos petits objets qui seront ainsi visibles et faciles à retrouver.
La fermeture Éclair du compartiment principal s’ouvre largement, pour ranger facilement (2) mes dossiers, revues, vêtements de change,… C’est un des points fort de ce sac qui permet ainsi de ranger le contenu comme dans une valise, sans le bourrer par le haut comme dans la plupart des sacs à dos. Cette large ouverture permettra de retrouver un objet à l’intérieur, sans avoir à tout vider.
À l’extérieur, sur un des côtés un compartiment “SafeZone” (3), équipé d’une coque amovible permet de protéger vos lunettes et votre smartphone. De l’autre côté, une poche extensible permet de glisser une bouteille ou un bidon (4). Sur la partie centrale, une poche avant extensible (6) avec un rabat pourra accueillir de grands objets tels qu’un cadenas en U ou le boîtier d’alimentation de votre ordinateur portable. Une poche verticale zippée toute hauteur permet de ranger des objets de taille moyenne utilisés fréquemment (casque, bonnet, gants, etc.).
Toujours à l’extérieur on trouve une pochette de rangement avec mousqueton pour accrocher un badge ou des clés (5). Des sangles de fixation cousues sur le nylon du sac permettent d’y accrocher un mousqueton et/ou un feu arrière de vélo.
Le dos (8) et les bretelles (7) sont rembourrés pour le confort.
Notre avis
Très bon produit, bourré d’astuces : je le garde … Ergonomie bien pensée, avec cette ouverture très large du sac qui permet d’optimiser le rangement sans avoir à bourrer vos objets par couches verticales. Cette ouverture permet également un accès intérieur sans avoir à ouvrir le rabat pour retrouver ce que vous cherchez. Appréciable : la “SafeZone” en cas de choc ou d’écrasement du sac. Si vous ne souhaitez pas utiliser ce côté “safe” la coque est amovible et vous pouvez destiner ce rangement à autre chose.
En terme d’usage, ce sac présente une belle polyvalence en environnement urbain à pied ou à vélo pour aller au boulot. Les bretelles sont confortables et réglables ainsi que la fermeture poitrine que vous pourrez régler en hauteur.
Je l’ai utilisé pour ces deux usages et même pour faire mon marché à vélo. Bien réglé il ne bouge pas sur le dos. Il peut également dans un usage détourné convenir pour des petites randos à pied ou à vélo.
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