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Avec GIANT, un vent de Revolt souffle sur le Gravel

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Un vélo 100% nouveau - photo ©T&N

De nombreuses marques affichent désormais une nouvelle ligne à leur catalogue : gravel bike … Sur notre terre française du vélo il existait en gros trois mondes : la route, le MTB et l’urbain … Alors où classer ce vilain petit canard qui progressivement a réussi à nager jusqu’à nous en franchissant l’océan atlantique pour venir mettre la pagaille chez nos revendeurs …

Pour l’anecdote, il y a plus d’un an j’étais entré dans un super “GIANT store” en quête d’infos sur le gravel bike … J’ai été gentiment éconduit par la personne à qui je m’adressais, d’abord parce que,  selon elle, je ne parlais pas français (pourtant le mot gravel vient du vieux français et on nous le ressert simplement aujourd’hui à la mode US …) … et ensuite parce que ce type de vélo n’avait pas d’intérêt au niveau du marché local. Je me suis ensuite adressé à GIANT France, plus ouvert à ma curiosité, et c’est ainsi que j’ai découvert le modèle Any Road que j’ai testé par ici dans la région d’Aix-en-Provence …

Un vent de Revolt sur les sentiers …

L’Any Road était selon GIANT une “mise en bouche” et on m’annonçait pour 2016 une suite plus spécifiquement gravel : le Revolt. Attention le Revolt est un vélo 100% nouveau ce n’est ni un CX à la sauce gravel, ni une évolution de l’Any Road.

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Un vélo 100% nouveau – photo ©T&N

Présentation

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Les éléments du GIANT Revolt 1 sont :

  1. Un cadre en aluminium Aluxx SL.
  2. Une Fourche Advanced Composite qui possède un pivot en aluminium avec les fourreaux sont en composite carbone (Overdrive1).
  3. Une transmission Shimano Tiagra 2 x 10v.
  4. Des freins TRP Spyre C Disc mécaniques.
  5. Des roues et des pneus qui viennent de chez GIANT  P-X2 Disc (roues) et P-SLX 2 700 X 32.

Pour un poids d’un peu plus de 10 kg la machine me semble plus lourde à l’oeil … Cette impression vient en grande partie de la plaque de protection plastique fixée sous le tube de cadre oblique … Pas terrible selon moi ! … Le look est un peu sobre pour un vélo qui se veut “plaisir” … Personnellement j’aurais fait “pété” un peu plus la couleur. L’architecture du cadre est particulière et très éloignée de celle des TCX (cyclo cross) de la marque : sloping avec des bras arrières très surbaissés.

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photo ©T&N

Premiers tours de roues

Ma première sortie avec le Revolt a été courte … 30 km pour effectuer quelques réglages. Les premières sensations sur le vélo sont agréables et immédiatement on apprécie son confort. Les pneumatiques de 32 absorbent bien les irrégularités de la route tout en ayant un bon rendement sur l’asphalte. Les freins à disques mécaniques par contre sont un peu faibles. Il faut dire que j’utilise habituellement un vélo équipé de freins hydrauliques : je dois me réhabituer aux mécaniques … Par contre, grâce à cet équipement de freinage mécanique, on bénéficie de freins “relais” top cross qui peuvent être utiles dans certaines circonstances … Tout le monde n’aime pas, mais moi j’apprécie leur usage en ville ou sur certains sentiers lorsqu’il est préférable de garder les mains en haut du guidon. Par contre, si vous êtes amateurs de longues distances, la pose de prolongateurs ne sera pas possible.

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photo ©T&N

Le vélo se montre très précis dans ses trajectoires. On peut lâcher les mains il reste bien en ligne. Cette prise en main s’est faite uniquement sur route la prochaine étape sera celle du sentier. Le cintre est agréable : bonne prise en main et sa base est élargie pour une position basse confortable. La largeur est correcte pour gérer le pilotage sur sentiers. Côté transmission, le Tiagra fait le job et les 10 vitesses passent bien. La selle est correcte, mais on jugera plus tard son confort sur le périple Aix à Fréjus de 220 km qui sera le juge de paix du confort longue distance.

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Après la route un tour sur les DFCI – photo ©T&N

Après ce galop de réglage direction les sentiers rugueux du côté de la Sainte Baume … La reconnaissance du parcours entre Aix et Fréjus, que je devais faire quelques jours plus tard, m’a fait découvrir de beaux endroits. Un premier tronçon dans la forêt de la Sainte-Baume et un deuxième dans la forêt domaniale de Mazaugues … Ces deux secteurs sont rugueux à souhait avec des passages entre 10 et 15% … Le Revolt s’en est bien sorti … Et moi aussi car je n’ai mis pied à terre qu’une fois à cause du manque d’accroche sur une pente empierrée un peu raide. Le 34 – 32 est appréciable dans ces passages. Dans les descentes – je ne suis pas un acrobate – j’ai un peu regretté mes freins hydrauliques … Quand on est habitué au luxe on a du mal à revenir en arrière ! … Il ne faut pas oublier que l’on roule sur un vélo “accessible”, le prix du Revolt doit faire oublier ces détails …

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photo ©T&N

Les pneus GIANT SLX2 manquent un peu d’accroche. Ils sont très polyvalents, et pour du sentier roulant ça ira bien, par contre ils trouveront leur limite sur des parcours plus techniques. Si votre terrain de jeu est instable, il faudra à terme évoluer vers des pneus plus accrocheurs. Les passages de roues vous autorisent à passer sur du 40 et plus …

Galerie de photos

Un très bon vélo pour voyager

La belle surprise de ce vélo, que l’on peut considérer comme un début de gamme Gravel, est sa polyvalence qui en fait aussi un  bon compagnon de voyage. Le confort est là, sa capacité à avaler la route comme les chemins est là également, le dessin du cadre typé endurance vous permet d’envisager de nombreuses heures de selle … Alors la route vous est ouverte. Nous l’avons équipé pour notre test sur 220 km de sacoches type “bikepacking”. Le fameux “garde-boue” fixé sous le tube oblique rend impossible la fixation de la lanière basse de notre sac de tube Miss Grape … Mais pourquoi ont-ils mis cette plaque de plastique ? … Le cadre, très sloping, implique l’usage d’un porte-bidon à chargement latéral si l’on utilise une sacoche de cadre. Par contre la petite sacoche sur le tube vient se loger naturellement sous la selle pour rendre accessible l’appareil photos à tout moment.

Le Revolt est bien passé sur tous les terrains que nous avons rencontrés. Quelques passages qui secouent un peu aux pieds de la Sainte-Victoire dans le vallon du marbre. Très à l’aise sur les pistes plus lisses au milieu des vignes et parfaitement adapté à la route des crêtes au sommet des Maures. Sur la route il s’est montré alerte dans les relances et précis dans les descentes en lacet.

Pour conclure

Avec ce Revolt GIANT propose un vélo de Gravel accessible. Pour 1300 € vous aurez un vélo qui vous permettra de débuter dans cette nouvelle pratique et qui pourra, comme l’essai l’a démontré, vous emmener en voyage sur différents chemins et routes. Si vous êtes un cycliste route possédant déjà un beau carbone avec des roues précieuses, ce Revolt vous fera un excellent “mulet” pour entretenir votre forme en hiver. Si vous êtes VTTiste … pareil, ce vélo complémentaire vous offrira plus de plaisir sur terrains mixtes que votre tout suspendu, qui va “pomper” un maximum sur la route.

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photo ©T&N

Le vélo est globalement cohérent et agréable à piloter. Vous avez compris que je n’ai pas aimé la plaque de protection fixée sous le tube oblique … Les freins sont un peu justes pour les passages très techniques notamment en descente. Il faut appuyer fort et à la longue ça fatigue… La transmission Tiagra fonctionne bien, et les vitesses sont correctement étagées pour faire face à tous les profils rencontrés. La selle s’est montrée confortable même au-delà de 6 heures de route … Voilà une bonne machine pour aller se balader dans les petits sentiers et routes autour de chez vous et même envisager d’aller plus loin, dès que vous entendrez l’appel du voyage à vélo …

Infos sur le site de GIANT

Kryptonite messenger : un antivol vélo double anse

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Vous le savez en matière de sécurisation de vos précieux vélos il n’y a pas de secret … Le petit lasso anti-vol à “deux balles” acheté en grande surface ne fera pas long feu  … En 2014 nous avions publié un article sur les différents moyens de sécurisation et déjà le système à base de “U” sortait du lot comme étant le moyen le plus sûr pour protéger votre bike.

La marque Kryptonite est devenue une référence en matière de protection de vélos. L’histoire commence en 1971. Michael Zane, avec 1500 $ en poche, un peu d’ingéniosité et des idées nouvelles sur la sécurité des vélos parcourt alors les États-Unis au volant de son van Volkswagen pour faire connaître son invention. Le premier U-Lock Kryptonite est né ainsi … Depuis l’efficacité de ce système a fait ses preuves et d’autres marques ont adopté son principe mais le vrai “U-Lock” reste Kryptonite dont les antivols sont particulièrement appréciés par tous les coursiers et pas seulement les new-yorkais. Au-delà de ces professionnels du vélo, les cyclistes urbains, les adeptes du vélo “taf”, … se sont appropriés ces systèmes qui leur permettent de garer plus sereinement leurs montures en ville.

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La Collection Messenger a été lancée en 2014 pour correspondre aux besoins urbains de sécurisation. Ce système couvre 3 besoins :

  • Flexibilité d’installation avec une fermeture qui multiplie le nombre d’endroits où il sera possible de verrouiller le vélo.
  • Durabilité avec des clés qui ne cassent pas et présentent une bonne durée de vie dans le cadre d’un usage intensif.
  • Un verrouillage combiné pour fixer vélo et roue sans devoir transporter deux systèmes.

Un Kryptonite pour rassurer Superman

Le héros de BD, qui veille sur la ville, ne sera pas tétanisé par cet anti-vol Krytonite … Il sera plutôt rassuré et aura moins de boulot pour pourchasser les méchants voleurs de bécanes. Le seul handicap d’un U est son poids … Mais en contrepartie ce poids sera un solide argument de défense face aux coupe-boulons qui ne font qu’une bouchée de la plupart des systèmes.

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Les équipements vestimentaires des cyclistes se sont adaptés à ce standard en forme de lettre … Sur mon short j’ai un passant qui me permet de glisser mon U à la ceinture. Ce n’est pas gênant sur les trajets urbains. Je ne ferais certainement pas 100 kilomètres sur route ainsi mais en ville c’est le plus simple. Je pourrais le glisser dans une poche arrière de jean ou dans une ceinture. Autre alternative le sac à dos … Si vous tenez à votre peinture je vous déconseille d’accrocher ce U sur votre cadre pour le transporter  …

U comme Universel

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Deux sécurités en une … Il est conseillé en premier lieu de sécuriser le cadre et la roue arrière mais la roue avant est souvent convoitée, surtout si elle est montée avec un système de blocage dit “Campagnolo” qui s’enlève d’un simple mouvement de poignet … Avec des boulons c’est plus difficile, mais quand même …  La petite boucle du Messenger permet sur un même U de sécuriser le vélo et une roue …

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Le système est simple à installer. On passe la boucle dans la roue puis on glisse la tige du U dans les trous du “petit u” pour refermer le tout par le solide bloc serrure … Un petit cache pivotant permettra de masquer le trou de la serrure en cas de pluie. La clé est solide et faite pour durer. Pour être complet vous pouvez acquérir un cable “Kryptoflex” qui permettra de relier à votre U un système additionnel pour sécuriser l’autre roue.

 

Le prix de la tranquillité

Le U Kryptonite possède le système BenFoot qui présente une extrémité de anse courbée pour une grande résistance face aux attaques à la masse. L’installation de l’antivol est simple et pratique. La anse, faite en acier trempé Max-Performance de 11 mm, résistera à la pince ainsi qu’à l’effet levier. La technologie Duocore offre au niveau de la serrure, un double mécanisme de fermeture.

Avec son petit format il peut se glisser dans une poche de jean. Il est doté d’une anse de 9,5 cm x 16,5 cm à laquelle s’ajoute une anse secondaire de 8,3 x 9,5cm pour un poids total de 1,14 kg.

Il est fourni avec de 2 clés équipées d’un bracelet pour poignet, il possède aussi un cache poussière avec manchon rotatif au niveau de la serrure pour la protéger.

Le Messenger Mini+ bénéficie d’une garantie à vie et des privilèges du Key safe program en cas de perte des clés. Ce programme propose de vous livrer gratuitement le premier jeu clé. L’antivol Kryptonite bénéficie également de l’ATPO : voir les infos sur le blog Citycle.

Les conseils de Kryptonite pour sécuriser vos vélos …

  • L’antivol U vélo double anse Messenger Mini+ Kryptonite : 56,99 €

Disponible sur leCyclo.com

  • En complément le câble Kryptoflex : 12,99 €

Disponible sur leCyclo.com

French Divide 15 jours pour traverser la France du nord au sud

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Cette nouvelle épreuve est une sorte de Great Divide à la française. Elle consiste à relier la frontière franco-belge à la frontière franco-espagnole. Un road-trip à la limite entre le cyclo-cross et le vtt, empruntant routes et chemins de lieux mythiques comme les routes pavées du nord, le GR de Saint-Jacques de Compostelle, les cols pyrénéens, …   et qui se déroulera bien sûr en autonomie totale.

Du 6 au 20 août 2016
2100 km, 39 000 mètres de D+, 15 jours d’itinérance en autonomie. 

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Bray-Dunes … la digue sera le point de départ de l’aventure – photo ©French Divide

Ils seront 50 à prendre le départ de la French Divide sur la digue de Bray-Dunes au lever du soleil et au chant du coq à 6 h 24.

Un retour aux sources …

De nombreux cyclistes recherchent autre chose que les épreuves cyclistes traditionnelles et de nombreuses courses VTT d’ultra longue distance et en autonomie totale naissent un peu partout en Europe : le Naturaid en Sardaigne,  l’Apulia Bike Trail dans la région des Pouilles, l’Italy Coast 2 Coast avec une traversée de la botte italienne dans sa largeur, l’Italy Divide avec un long périple au départ de Rome jusqu’à Torbole sur les rives du Lac de Garde, Alpi Del Mare Trail dans les Alpes Ligures, le Veneto Trail au départ de San Martino di Lupari, la Trans Mountains de Cervinia à Finale Ligure, la Bear Bones RT au Pays de Galles, le Highland Trail 550,  le CAT 700 en Catalogne, etc.

Depuis 1999, il existe aux USA une trace “off-road” reliant  le Nord au Sud entre Banff au Canada et Antelope Wells au Nouveau Mexique (4455 Km). Cette voie est pratiquée à la belle saison par un nombre incroyable de cyclistes aventuriers adeptes du bikepacking. Une association de cyclistes américains organise chaque année une course VTT d’ultra distance sur cette trace, en autonomie complète. Cet événement s’appelle la Great Divide.

Une Great Divide à la française…

Mais pour le moment rien n’existe en France… La genèse du projet part d’une conversation entre les deux co-organisateurs Samuel et Lionel. Ils souhaitaient au départ mettre en place un “petit” trip vélo entre amis et vivre un défi commun chacun à leur niveau : une traversée de la France par les chemins.

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Samuel BECUWE (à gauche)  : 36 ans, dont plus de 25 ans de pratique à gauche et Lionel GARDEBIEN : 42 ans dont plus de 30 ans de pratique … les organisateurs de cette première Divide à la française – photo ©French Divide

Après avoir contacté quelques amis pour savoir si une ou deux personnes seraient intéressées par cette balade : c’est la surprise… Un gros intérêt naît autour de ce que l’on appelait alors “Ultra CX diagonal”. Ce qui n’était qu’un challenge confidentiel prend la forme d’un événement à part entière. Samuel et Lionel se résignent et n’ont d’autre choix que de troquer leurs casquettes de coureurs contre celle d’organisateurs.

 

Un passage sur des lieux mythiques

La France : terre de vélo a inspiré les organisateurs … La trace de leur parcours emmènera les participants sur des chemins mythiques : les fameux pavés du Nord théâtre du Paris – Roubaix, le chemin de Compostelle, le Col du Tourmalet rendu célèbre par la grande boucle …  Entre ces lieux remarquables d’autres paysages ,offerts par notre belle France, attendent les participants et Samuel et Lionel ont inventé des tracés qui les surprendront assurément.

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Sophie à gauche … Elle a fait une partie de la reco avec Samuel – photo ©SAmuel Becuwe

Sophie fera partie de l’aventure. Elles seront 5 femmes sur l’épreuve … “Je suis une grande passionnée de vélo … Je pars dès que je peux en voyage à vélo souvent seule … J’ai fait un peu de compet mais ce format ne ne convenait plus trop en terme de contraintes et de volume d’entraînement.” Elle se découvre une attirance pour les épreuves longues distances, et lorsque Samuel, qu’elle connaît, et Lionel lance le projet : elle fonce. “L’idée m’a tout de suite plue, c’est un peu le truc que j’attendais … “. Sophie est une habituée du voyage sacoche traditionnel et ce sera la première fois qu’elle se lance dans une aventure “bike packing” avec un vélo moins chargé. Une forme aventure qu’elle redoute un peu car elle voyage habituellement en faisant des pauses “warm shower” ou dans des campings là il s’agira de bivouacs. “Je n’ai jamais vraiment bivouaqué … je verrais si je peux me rabattre chez l’habitant ou quelques lieux privés pour être mieux en sécurité … Je ne sais pas du tout à quelle heure je vais rouler et comment je vais m’organiser … C’est un peu l’autre dimension un peu stressante de l’épreuve …

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illustration ©Sophie
Ci-dessus une vue humoristique de l’équipement idéal selon Sophie … Elle a pensé à tout, même à la bombe pour éloigner les bêtes féroces – illustration ©Sophie http://lestoujoursouvrables.over-blog.com/ … 

L’arrivée se fera à Mendionde, café Etchebarne / www.restaurantetchebarne.fr le samedi 13 août 8:00 au samedi 20 août  à 18 h. Le fait est que cette épreuve n’est pas une course en conséquence pas de date butoir d’arrivée. C’est simplement notre présence au checkpoint final qui prendra fin le samedi 20 août à 18h qui sanctionnera les arrivées.

Samuel Becuwe, un des co-organisateurs, a été surpris par le succès immédiat de ce qui devait être au départ une aventure de copains … “Ça s’est fait tout seul … Au départ on pensait réunir une trentaine de personnes avec une organisation light basée sur quelques check points. Puis lorsqu’on a lancé le projet on a eu 50 pré-inscriptions en 24 heures … ” L’idée est devenue un vrai événement, limité quand même à 50 participants. Samuel et Lionel ont reconnu une partie du parcours mais ils ont été beaucoup aidés par des “locaux” qui ont apporté des tracés de tronçons mettant en valeur les territoires qu’ils connaissent …  “Lorsqu’on a fait des reconnaissances il y avait des routes fermées et certaines difficultés à gérer et on n’a pas pu tout faire  … Nous avons reçu de l’aide de différents participants ou cyclistes qui nous connaissent. Sébastien moniteur de VTT du Morvan, un Belge a fait aussi une reconnaissance off et d’autres qui nous ont aidé à finaliser le parcours …”  

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Reco French Divide photo ©Samuel Becuwe

Le tracé est à mi-chemin entre le cyclo-cross et le VTT chacun choisira sa machine il n’y a pas de conseils particuliers donnés par les organisateurs. “Avec Lionel nous avons utilisé un Specialized Awol Élite équipé de pneus VTT pour la reco … On peut dire que ce parcours est destiné à du VTT facile pour longue distance ce qui ne nécessite pas d’être en tout suspendu. Chaque personne, en fonction de son pilotage, choisira son type de pneus. Pour cette première édition, c’est dur de donner un conseil, chacun se fera son expérience …

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Samuel avec son nouveau maillot sur le Spe Awol – photo ©Samuel Becuwe

De nombreuses nationalités seront représentées : des français bien sûr mais aussi 18 étrangers ; belges, hollandais, anglais, espagnols, italiens, suisses, américains et même néo-zélandais… Les inscrits offrent un joyeux mix entre ceux qui vont vivre leur première expérience en backpacking comme Sophie et ceux qui ont déjà vécu de belles aventures à vélo comme la Trans-continental que Samuel a fait deux fois déjà.

Un suivi live avec Capturs

Nous vous avions présenté sur T&N cette fameuse balise “tracker” d’activités sportives Capturs de longue autonomie, basée sur la technologie du géant français Sigfox. Ses 60 grammes se feront oublier dans le sac des participants et nous pourrons suivre avec ce système la progression des participants sur le site de l’organisation.

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Track & News souhaite bonne route à tous les participants et nous suivrons l’aventure sur le site de l’organisation …

Suivre la French Divide

OZIO : un nouveau style pour le vélo

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Une nouvelle marque de textiles pour le vélo vient d’ouvrir boutique sur le web en proposant aux cyclistes des maillots et cuissards cyclistes solides, pensés par des experts du vélo pour un usage intensif et exigeant … Débarrassés de logo et marquages ostentatoires ces équipements sont élégants, bien conçus, sans frime, … avec, ce qui ne gâche rien, un rapport qualité / prix particulièrement appréciable.

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Maillot Ozio sur la piste des Maures – photo ©T&N

Quel est ce drôle d’Ozio ?

Les vêtements Ozio sont nés de l’expérience de Christian Dauvergne, entraîneur cycliste depuis 15 ans. Après un accident, immobilisé, il a mis à profit sa convalescence pour faire mûrir une idée qui lui trottait dans la tête depuis longtemps : créer une ligne de maillots et cuissards à son goût et à la hauteur de ses exigences.

« Je n’étais pas le seul dans mon entourage à me plaindre de ne pas trouver de vêtements sobres, qui ne me transforment pas en panneau publicitaire, et à un prix raisonnable. Je voulais aussi des vêtements techniques, adaptés aux sorties longues et qui doivent se faire oublier pour les meilleures raisons ! Enfin, j’ai ajouté quelques fonctionnalités dont j’avais moi-même besoin : l’éco-poche pour les tubes de gel énergétique vides, et la poche pour la pompe … », explique Christian.

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Un maillot “climatisé” en cas de fortes chaleurs  : le plein de bidons à Notre Dame des Anges dans le Var – photo T&N

Le nom de la marque sonne comme celui d’une marque italienne, mais pourtant elle est bien française. Ce nom a été trouvé par Christian qui s’en explique  : “C’est très compliqué de chercher un nom. On a cherché quelque chose qui soit mémorisable et qui sonne bien, … Ozio m’est venu à l’idée.  Je me suis aperçu que les deux lettres O pouvaient représenter les roues d’un vélo, le Z pouvait illustrer le cadre et le i surmonté du point pouvait faire la selle au-dessus du tube vertical du cadre. Cela nous a permis d’interpréter le graphisme de notre logo.” Pour l’anecdote lorsque Christian s’est rendu en Italie pour rencontrer son fabricant celui-ci lui a dit “Mais pourquoi avez-vous baptisé votre marque ozio ? … En Italie ce terme est un peu péjoratif car lorsque l’on dit de quelqu’un qu’il est ozio : cela signifie qu’il est oisif ! …” L’oisiveté n’est pas ce qui caractérise Christian qui se lance avec courage et beaucoup de conviction dans l’aventure de cette création de marque.

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Les deux lettres O peuvent représenter les roues, le Z peuvent illustrer le cadre et le i surmonté du point devient la selle …

Ozio est bien une marque française de vêtements de vélo qui ne triche pas  …. La conception et le design sont réalisés en France. “On a créé des gabarits en me basant sur ma propre morphologie afin qu’il convienne à la majeure partie des cyclistes. Ce sont vraiment nos tailles et nous n’avons pas copié des maillots existants. Tout le monde n’est pas hyper affuté sans graisse et la coupe de nos produits conviendra au plus grand nombre.” précise Christian. Le design a été réalisé par un designer textile.

La fabrication est confiée à une société italienne qui fait le développement et la fabrication est réalisée en Roumanie pour les maillots et en Hongrie pour les cuissards, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres marques célèbres.

Le test

Nous avons testé le maillot sur les routes ensoleillées des Bouches-du-Rhône et du Var … Après plusieurs centaines de kilomètres et de nombreux lavages le maillot est toujours comme neuf.

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220 km de pistes et de routes en Gravel entre Aix et Fréjus avec un seul maillot pour les 3 jours … – photo T&N

La taille est parfaite : je fais 1m78 pour 70 kg le maillot en taille M me tombe impeccable. Notre chroniqueur Pierre un peu plus petit que moi l’a également utilisé quotidiennement sur un voyage vélo de 3 jours … Idem : taille et confort parfaits …

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Sur le port de Marseille en plein soleil … photo ©T&N

La respirabilité est très bonne grâce à l’empiècement aéré dans le dos. Nous avons pu le vérifier car nous avons roulé sous des températures très chaudes entre Aix-en-Provence et Fréjus. L’accès aux poches arrières est facile et la petite “éco-poche” sur le côté s’avère bien pratique.

Les fermetures fonctionnent bien et la qualité globale est au rendez-vous.

Des maillots bien pensés

Les maillots ont été pensés par et pour des cyclistes. Zip intégral, empiècements mesh pour une meilleure ventilation, poches plus nombreuses et mieux adaptées (5 poches, 1 poche pompe, 2 poches zippées dont une étanche), bandes antiglisse en silicone placées exactement où on a besoin d’elles. Le petit plus écolo : une poche sur le côté des maillots pour recueillir les tubes de gel énergétique vides et éviter de les jeter dans la nature ! …

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L’ensemble Osmoz de Ozio – photo ©T&N

Côté cuissard c’est tout aussi réussi … Un rappel graphique au niveau de la cuisse reprend les bandes de couleurs présentes sur la poitrine et sur le col du maillot. Les bretelles sont aérées par des jours “laser” qui donne un aspect léger à l’ensemble. Il comporte une bande de maintien anti-glisse au niveau des cuisses. La remontée sur le haut des hanches est généreuse et galbe bien le bas du ventre. Le fond avec sa peau rouge est ergonomique et confortable. Testé sur des sorties de 90 km il m’a donné entière satisfaction. La taille M est parfaite pour moi (je fais un 40 en taille pantalon).

Notre avis …

Très bons produits avec un rapport qualité / prix plus que correct. Enfin des maillots qui ne vous transformeront pas en “panneaux publicitaires” … discrets et techniques. En ce moment si vous voulez faire une bonne affaire vous pouvez avoir sur le site un ensemble “testeur” que Christian propose pour le lancement de sa marque (attention ça ne durera pas …). Pour 119 € vous recevrez le maillot, le cuissard et les chaussettes une véritable aubaine pour rouler cet été.

Les maillots, cuissards et accessoires Ozio sont disponibles exclusivement en ligne, au travers d’une boutique en ligne sécurisée.

Voir infos sur le site

En piste avec le premier Gravel de Lapierre le Crosshill

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On l’attendait avec impatience : Lapierre arrive enfin en 2017 sur le gravier avec son modèle de Gravel Bike le Crosshill. Nous avons pu tester cette nouvelle machine sur les sentiers rugueux de trois massifs : la Sainte-Victoire, la Sainte Baume et les Maures lors d’une traversée entre AIx-en-Provence et Fréjus. 220 km sur différents revêtements : pistes, sentiers, petites routes défoncées, … et routes bien bitumées.

Les présentations

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photo ©Jean-Luc Armand

Le Crosshill 500 ne passera pas inaperçu … sa robe est plutôt voyante et si vous laissez votre vélo dans un champ couvert par de hautes herbes pas de soucis pour le retrouver. Je trouve son look assez réussi dans l’ensemble, et il affiche une image plus “nature” qu’urbaine. Il évoque assez bien le côté “vélo plaisir” et dénote un peu de ce que l’on peut voir dans la catégorie “Gravel Bike” où les vélos arborent des couleurs plus sobres.

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Ses formes sont courbées pour offrir plus de solidité – photo ©Jean-Luc Armand

Le cadre est en alu (Supreme 5) multi-butted. Ses formes sont courbées pour offrir plus de solidité. Une belle “bosse” sur le dos nous rappelle un peu le modèle Enduro de la marque et des haubans arrières sont légèrement arrondis. Le tube horizontal vient se rattacher à une douille de direction assez haute pour offrir une position de conduite de type “endurance” plutôt haute. Les bases et haubans du cadre sont équipés de visseries qui permettent la fixation de porte-bagages pour transformer votre Gravel en “grand voyageur”.

La fourche est en carbone comme beaucoup de modèles de ce type pour réduire les vibrations et diminuer légèrement le poids de l’ensemble.

Des axes de roues traversants de 12 mm, hérités du VTT, viennent sécuriser le serrage des roues Lapierre Aero disc de section 19 mm chaussées de pneus Schwalbe G-One de taille 35. Vous pourrez sans hésiter charger le vélo : ça tiendra.

Des freins à disques hydrauliques Shimano (160 à l’avant et 140 à l’arrière) viennent compléter l’équipement très cohérent de ce vélo.

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Le modèle testé est le Crosshill 500 équipé en Shimano 105 – photo T&N

Le modèle testé est le Crosshill 500 équipé en Shimano 105 avec 50/34 et une cassette étagée de 11 à 32. Il existe un modèle 300 équipé en Tiagra doté des même rapports. Nous l’avons équipé de sacoches de cadre Apidura fournies par Velocoop pour une sortie itinérante sur 3 jours.

Le test …

Mauvaise pioche à la livraison le vélo qui a été envoyé est un XL : trop grand pour moi … erreur du service logistique ! … Tant pis on va faire avec, car nous partons demain pour 220 km en 2 étapes suivi d’un retour sur Marseille en TER et nous n’avons pas le temps de mettre au point un plan “B”.

Le réglage se fait la veille lors d’une sortie de 2 heures majoritairement sur route vers l’aqueduc de Roquefavour. Il convient particulièrement de régler l’inclinaison du guidon afin de bien positionner les cocottes pour une bonne prise en main du vélo. D’emblée, je sens un truc bizarre à ce niveau-là : une sorte de méplat sous le caoutchouc de la cocotte des leviers Shimano … La prise en main n’est pas très agréable car elle gêne la prise naturelle qui est plutôt arrondie.

gravel-lapierre-crosshill-500
Une sorte de méplat sous le caoutchouc de la cocotte des leviers Shimano … photo ©T&N

Nous prenons un petit chemin de vigne pour voir comment les pneus accrochent : nickel … Les pneus Schwalbe G-One (une référence en matière de Gravel) avec leurs petites pastilles “sifflent” légèrement sur le bitume … ce bruit n’est pas désagréable et reste discret par rapport à des pneus de VTT.

7 h du matin départ d’Aix où nous allons trouver notre premier secteur Gravel aux pieds de la Sainte-Victoire. Malgré le problème lié à la taille le vélo est agréable. Équipé de sacoches type “bikepacking” et avec deux bidons bien pleins il a pris du poids. Ce n’est pas pour le gêner sur les premières pentes gravillonnées. Première descente bien gérée pour redescendre vers la route Cézanne.

Erreur d’inattention de ma part, je me retourne pour voir si mon camarade Pierre est bien derrière … patatras je plonge dans le trou d’un fossé face à une buse en ciment … Dur baptême pour le Crosshill et plus de peur que de mal … Le mec et le vélo ressortent du fossé cabossés. On sort les pansements on redresse les cocottes de frein et on continue. La patte de dérailleur a été légèrement tordue, on fera de la mécanique à l’étape ce soir car nous n’avons pas la clé à molette pour la détordre. Le 32 ne passera plus de la journée …

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La patte de dérailleur sera redressée pour permettre le passage de toutes les vitesses – photo ©T&N

Le vélo est agréable et les seuls petits défauts que je remarque sur cette première étape sont : la selle qui comporte de petite striures sur la moitié gauche du bec qui m’attaquent le fessier … L’autre détail est le diamètre assez faible du guidon couvert d’une seule couche de guidoline. J’aime bien avoir un diamètre de cintre généreux qui me permet de mieux le tenir. C’est un peut comme le grip d’une raquette de tennis trop petit ce n’est pas bon et à l’inverse trop gros non plus … là c’est trop petit et il manque une couche amortissante. Par contre j’apprécie les pneus qui montrent une belle polyvalence : bonne accroche sur les sentiers et pas trop de perte de rendement sur la route et bonne tenue en virage.

Sur le deuxième jour nous aurons plus de pistes sur les hauteurs des Maures. Montée à Notre-Dame des Anges, le 32 est revenu m’aider car on a détordu la patte de fixation et les vitesses jouent toute la gamme. Cette deuxième étape sera un bon test pour le freinage …

L’hydraulique il n’y a que ça de vrai. Franchement belle progressivité, pas de blocage et moins de fatigue dans les descentes longues. Quand je pense que certains critiquent encore l’efficacité des disques, je suis étonné car pour ma part je ne ferais plus sans sur ce type de terrain …  La fourche absorbe bien et l’ensemble avant est bien rigide. L’axe traversant donne une “âme” à cette roue.

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photo ©T&N

Le vélo trop grand pour moi, avec sa potence démesurée pour ma taille, me procure moins d’agilité et je suis trop couché sur la machine. Je demande à voir la tenue de route avec un vélo à ma taille et j’ai bien envi de compléter cet essai plus tard avec une taille M. Le comportement du vélo est sain et sans surprise. Dans les passages en force en danseuse le cadre reste bien rigide : pas de déformation.

port-frejus
Port Fréjus – photo ©T&N

On arrive à Port Fréjus sans une crevaison et en dehors de mon problème de selle je descends du vélo comme si j’avais fait un petit tour derrière chez moi. Il est vrai que l’on était en mode “balade plaisir et découverte” qui pour moi est la vocation principale de ce type de vélo. Par sa polyvalence ce modèle séduira les cyclistes lassés par les sorties “bourrin” au milieu de la circulation automobile. Le petit chemin à droite de la route sera pour vous et l’aventure pourra commencer.

Lapierre a pris son temps pour venir sur ce créneau avec un vrai Gravel et pas un vélo de CX bidouillé. Il est préférable de prendre son temps pour sortir un produit qui colle réellement à l’usage. Cette prudence s’avère payante car le Crosshill affiche un vrai caractère de Gravel Bike.

Je verrais bien ce vélo évoluer vers un mono-plateau. Ses gènes venant du VTT n’auraient rien contre et on gagnerait en souplesse d’utilisation en relance permanente. D’ailleurs, au cours de ce test, je n’ai que rarement passé le 50 tant le croisement marchait bien et qu’il me simplifiait la manoeuvre dans les terrains cabossés dans lesquels il faut jouer avec les rapports en permanence.

Point forts

  • A l’aise sur tous les terrains
  • Peut accueillir des pneus jusqu’à 50 sans risquer de bourage de boue au niveau des passages de roues
  • Axes traversants de 12 mm permettant d’envisager de bonnes charges et un usage sur des sentiers qui secouent bien
  • Très bon freinage avec des freins hydrauliques Shimano

Points faibles

  • La selle
  • La forme des cocottes de frein

Modèle 2017 les tarifs ne sont pas encore publiés.

SMITH : un ensemble casque et lunettes sécurisant

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Il y a à peine quelques années, GIRO et BELL dominaient le marché des casques de vélo. Aujourd’hui, avec la prise de conscience collective de la vulnérabilité des cyclistes et le renforcement de la politique sécuritaire, l’offre s’est élargit. Des marques, qui à l’origine n’étaient pas spécialisées dans ce domaine, se sont engagées sur ce créneau en forte progression.

En France le port du casque n’est pas encore obligatoire pour les adultes, il l’est devenu pour les enfants de moins de 12 ans (CISR 02/10/2015).

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SMITH est une marque américaine spécialisée dans l’optique, qui s’est lancée en 2013 dans l’aventure avec plusieurs modèles dont le fameux OVERTAKE que j’ai pu essayer. Je dis fameux, car ce dernier est équipé de deux technologies de pointe baptisées : KOROYD et  MIPS.

Sécurité : j’ai mis ma tête dans la ruche

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illustration ©Smith

Fini le temps où le casque de vélo se résumait à une simple coque de polystyrène embellie d’une seconde coque en polycarbonate vernie. SMITH l’a bien compris en y associant le KOROYD. Cette technologie s’inspire du lieu de vie de l’espèce animale la plus indispensable à l’homme : l’abeille.

La forme structurelle de ce fameux nid offre de nombreux avantages. Le premier est qu’elle renforce notre sécurité en absorbant une grande partie de l’impact lors d’un choc. Le second est qu’elle améliore l’aération. En effet, ses petits trous créent de micros courants d’air favorisant la ventilation de la tête du cycliste. Il est à noter tout de même que cet effet est amplifié par la vitesse donc lors de l’ascension de cols, c’est plutôt l’effet inverse qui se produit.

Enfin, dernier avantage : ces alvéoles empêchent la pénétration d’insectes volants. Revers de la médaille, il vous faudra de temps en temps nettoyer pour ôter leurs restes écrasés sur les bords tranchants des alvéoles à l’aide de cotons tige.

Profil et maintien.

Sans résultats et comparatifs sur l’aérodynamisme du casque, je le situe entre un PREVAIL et une EVADE chez SPECIALIZED, ce qui est un juste milieu entre aération et pénétration dans l’air. Concernant le maintien, ce dernier épouse parfaitement la tête et surtout la maintient grâce au système de serrage VAPORFIT très précis et réglable en hauteur.

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Et si vous en avez assez d’avoir les lunettes sur le nez, sachez que vous pourrez positionner ces dernières de cette façon  … – photo ©T&N

Mon casque n’étant pas équipé de la technologie MIPS. Il est possible d’en faire acquisition pour 30 € supplémentaires. Cette seconde coque interne est reliée à la principale par des pastilles qui vont céder en cas de choc. En effet, dès lors qu’il y a un choc oblique et que la tête vient heurter le sol, la coque accroche le sol mais pendant ce laps de temps, la tête poursuit son mouvement et le cerveau est impacté. Avec ce système et lors du choc, les fixations entre les deux coques sont programmées pour céder à un certain degré de résistance afin de minimiser les lésions cérébrales. Bon, même si mon casque n’est pas équipé de cette technologie, je n’aurais pas souhaité aller jusque là pour vous faire la preuve de son efficacité.

Pour conclure

En conclusion, je dirais que l’on choisit avant tout ce casque pour l’aspect sécuritaire de la pratique. Mais les aspects aérodynamiques et visuels ne sont pas en reste : ce casque est par ailleurs esthétique et vous aurez le choix parmi une multitude de couleurs.

Prix : 250 € et 280 € (avec la coque MIPS)

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Un casque mais aussi des lunettes

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photo ©Track & News

SMITH a développé un superbe casque mais la spécialité de la marque est également l’optique. J’ai pu associer à ce test l’essai du modèle de lunettes ergonomiques de la marque : L’ARENA.

Sur le site, son nom est précédé de la mention PivLock. Il s’agit de la technologie développée permettant d’inter-changer les 3 verres disponibles, cela se fait au niveau des branches.

Vision

Le coffret comprend 3 types de verres : un solaire teinté pour les conditions très ensoleillées, un transparent pour la pluie ou les conditions sombres et enfin un dernier (mon préféré) légèrement transparent mais fumé et brillant pour je dirais toutes les conditions.

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Lunettes vélo Smith – photo ©T&N

Les verres sont traités plusieurs fois pour que l’eau et les corps gras n’adhérent pas à leur surface. J’ai pu le vérifier notamment lorsque les gouttes de sueur tombent du casque pour se loger à l’intérieur des verres. Elles font un rapide passage et filent rapidement vers la sortie … Concernant la qualité optique, il est difficile d’évaluer les effets de distorsion du champ de vison mais je n’ai pas noté de changement lors du port des lunettes.

Le gros avantage de ces lunettes est qu’elles n’ont pas de bords de monture, et pour des lunettes de vélo, je trouve que cela améliore la vision. En effet, avec une position le plus souvent tête baissée, un verre sans monture laisse un champ plus large pour la vision.

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Lunettes Smith – photo ©T&N

Maintien

Là encore, parfait maintien grâce à des branches souples qui épousent parfaitement les tempes sans aucune pression. De plus, les extrémités des branches sont équipées d’une gaine caoutchouc souple et anti dérapant.

PivLock

Ce système permet de retirer les branches afin de changer les verres. Une fois verrouillé, le système est sûr et je n’ai constaté aucun jeu dans le dispositif.

Le support nasal quant à lui est à 3 positions. Bien pratique car nous n’avons bien évidemment pas tous les mêmes nez.

En conclusion là encore, un produit SMITH de qualité avec un choix entre 12 coloris de verres et de monture différents.

Prix public : 170 €

Voir infos sur le site

La selle Specialized Power … un puissant confort …

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Selle Power Specialized - photo ©Track & News

Tous ceux qui pratiquent le vélo savent que le choix d’une bonne selle est “fondamental” si l’on veut pédaler sans trop souffrir. C’est cornélien car, là encore, nous ne sommes pas tous égaux face à cette problématique qui consiste à mettre en harmonie nos ischions avec cette assise relativement spartiate. Il n’existe pas de solution miraculeuse et universelle. Certains cyclistes arrivent au “Graal du postérieur” par “tâtonnement” et, au bout du nième changement, ils trouvent enfin le bonheur pour leur “séant”. D’autres, plus chanceux, se trouvent immédiatement bien assis sur la selle posée en première monte sur leur vélo tout neuf  …

La selle Specialized Power

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La selle Power de Specialized – modèle Expert – ©Specialized

Cette selle n’est pas tout à fait une nouveauté car elle est sortie en 2015 et on l’a vue apparaître en magasin depuis le début 2016. On m’a tellement vanté ses qualités que j’ai eu envie de l’essayer. Je précise que je suis habituellement assez tolérant aux selles : je n’ai pas de douleur particulière à ce niveau-là sur le vélo (j’en ai beaucoup d’autres mais pas celle-là). Malgré cette tolérance, je suis curieux de me livrer à ce test afin de découvrir les vertus de cette selle qui déclenchent tant de louanges de la part des cyclistes et qui ne sont pas uniquement liées au confort.

Un look différent

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Selle Power Specialized – photo ©Track & News

Ce qui surprend de prime abord c’est sa largeur  … En effet comparée à ma Brooks Cambium C13 que j’ai dû démonter pour installer la Power, le contraste est saisissant … un vrai fauteuil comparé à la finesse de mon bout de caoutchouc monté sur carbone ! … Ensuite la deuxième remarque est sa longueur relativement courte … Je me demande comment ça va se passer lorsque je vais vouloir faire du “bec de selle” … Le paradoxe face à ces points, qui semblent esthétiquement négatifs, est que le look final – une fois la selle montée sur le vélo – est plutôt réussi.  Le profil du vélo ne souffre pas du tout de l’apport de ce “fauteuil de salon” … La Power est évidée en son centre, comme beaucoup de selles actuelles, afin de diminuer les pressions sur la zone périnéale.

La mesure

On sait que Specialized fait partie de ces marques qui prennent en compte les spécificités morphologiques de leurs clients via leurs réseaux de distribution. Nous avions parlé de la certification Body Geometry Fit dans un article précédent. Ce protocole d’analyse posturale très complet permet d’optimiser la position sur un vélo. Pour cette selle, sans aller jusqu’à ce protocole complet, on pourra se faire mesurer l’écartement des ischions chez son revendeur Spé, avant d’acheter celle qui vous conviendra le mieux. Il y a trois tailles dans le modèle Expert que j’ai testé : 143, 155, 168. Pour le haut de gamme il n’y en a seulement 2 (143 – 155).

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photo ©T&N

Le test

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Montée sur le Canyon Inflite 9S que j’utilise régulièrement en mode Gravel bike – photo ©T&N

Voilà la selle montée sur le Canyon Inflite 9S que j’utilise régulièrement en mode Gravel bike ou même rando sur route. Le confort ressenti n’est pas dans un premier temps à la hauteur de l’impression visuelle. La selle est ferme … mais, comme pour les sièges auto, fermeté ne veut pas dire inconfort. Lors de ma première sortie 96 km … j’ai effectivement constaté moins de pression sur les ischions. Sa longueur réduite par rapport à ma selle habituelle ne m’a posé de problème dans les montées malgré ma tendance monter assis et “faire du bec”. Après des phases de pédalage en danseuse, lorsqu’on se rassoit ça enchaîne très bien après la relance on retrouve très vite sa position. Sur le plat avec du braquet je pense que l’on gagne un peu de puissance (Power) grâce à un bon calage en fond de selle qui permet un bon transfert sacro-iliaque.

Malgré ces excellentes sensations une gêne est apparue en fin de parcours au niveau de l’attache fémur bassin à gauche. J’avais l’impression d’être entravé dans ma descente de la jambe gauche … Un réglage sans doute … Effectivement, habitué à régler mes selles avec un bec un peu haut, pour compenser l’effet du poids du corps, j’avais donné un peu trop de hauteur sur l’avant. Cette correction réalisée la gêne s’est effacée. Il ne faut pas hésiter à soigner le réglage de cette Power, sa typologie particulière modifiera sans doute vos habitudes. Après plusieurs sorties maintenant je me pose la question de savoir si je remonte ma Cambium sur mon Canyon malgré tout l’affect que j’ai de longue date pour la marque Brooks …

Cette selle Power est donnée pour une “compétition route” … Je l’ai utilisée en “All road” version Gravel Bike et c’est du bonheur. D’ailleurs les VVTistes l’ont aussi adoptée et ceux qui ont les deux types de vélos ont carrément acheté deux produits. Pour le VTT le modèle Comp à 89,90 € pourra très bien faire l’affaire. Pour les chasseurs de grammes le modèle S-Works qui pèse 160 g vous fera oublier son aspect qui peut créer un doute en matière de légèreté. De toutes façons au final vous serez gagnant côté confort.

Pour tous ces réglages, mesures, … je suis allé voir mon magasin Spé le plus proche : O2 Bicycle Shop   à Saint-Cannat. Cédric et Patrick qui gèrent ce magasin m’ont confirmé le succès rencontré par le produit : ils ont vendu à ce jour 35 selles Power et ils ne comptent pas s’arrêter là. Pour les clients qui souhaitent la tester ils prêtent des Power et dans la majorité des cas “l’essayer … c’est l’adopter …”

Les modèles :

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En magasin – photo ©T&N
  • S-Works :  ultra légère elle est dotée d’une coque et de rails composite carbone FACT rigide ainsi que d’un rembourrage ultra léger (161 g en 155) 279,90 €
  • Pro : légère et rigide elle est dotée d’une coque composite carbone FACT et de robustes rails en titane pour réduire le poids (214 g en 155)  179,90 €
  • Expert : légère et rigide, dotée d’une coque renforcée carbone et de rails en titane pour réduire le poids ( 235 g en taille 155) 139,90 €
  • Comp : selle légère et rigide, dotée d’une coque renforcée carbone, de rails en aluminium durables et d’un rembourrage ultra léger (253 g en 155) 89,90 €

Voir détail et infos sur le site de Specialized

Fast Biking made in USA

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La côte Pacifique californienne est sans doute l’un des plus beaux spots offerts par les États-Unis aux cyclistes au long cours. Tout au long de la Highway 1, et des pistes cyclables qui longent l’océan, se déroule un littoral de toute beauté, varié et vallonné à souhait, entre les villes de San Francisco, Los Angeles et San DIego. Un itinéraire de rêve qui attire bien sûr de nombreux cyclistes. Le voyage à vélo est devenu populaire aux USA et le bagage des cyclistes, ici sur la côte ouest, est souvent minimaliste.

Nous avons l’air d’hippopotames au milieu d’un troupeau de gazelles …

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Nous avons sans doute sur nos vélos de trekking Head les plus gros – en tous cas en volume – chargements observés depuis le début de notre voyage qui nous mène de San Francisco à San Diego. Sur nos vélos : deux sacoches de porte-bagages arrières assez classiques, surmontées d’un sac à dos (qui ne contient d’ailleurs que nos housses de transports des vélos pour l’avion) et d’une petite sacoche de guidon chacun. Nous avons l’air d’hippopotames au milieu d’un troupeau de gazelles, tant les cyclistes que nous rencontrons circulent pour la plupart sur de fins vélos taillés pour la course chargés éventuellement de bagages réduits à leur minimum. La mode du Fast Biking et du Gravel bike s’est imposée ici.

Si l’on dresse une rapide typologie des vélos et de leurs équipements que nous avons croisés sur cette fameuse “bike route” US, les modèles inspirés de “vélos de courses” prédominent assez largement et les sacoches de type “bikepacking” sont les plus utilisées.

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photo ©Sylvain BAzin

En ville, notamment à San Francisco, le fixie et les vélos typés route sont les rois de l’asphalte. Ce sont ces mêmes vélos que les américains utilisent pour s’échapper des villes le week-end. Dans le sud, vers Los Angeles, les vélos de surfeurs de type “cruisers” sont également en vogue, mais ils sont seulement utilisés pour les petites balades aux bords des plages.

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Photo ©Manuel Caballero

Des randonnées de courtes durées.

Nous sommes très surpris du peu de charge que nous voyons sur les vélos que nous croisons. Pour les cyclistes locaux, qui effectuent une sortie à la journée, c’est logique … mais dans les campings et les fameux espaces dédiés aux randonneurs la mode du light est aussi de mise. La logistique du voyage à vélo est favorisée ici par l’existence de camps gérés par l’État de Californie. C’est un système pratique et avantageux pour les voyageurs à vélo : pas besoin de réserver à l’avance et le prix du séjour est modique (entre 5 et 10 dollars) ; en voiture par contre la réservation est obligatoire parfois six mois à l’avance et c’est plus cher.

Les sylphides de la route : 30 litres et 8 kilos …

Nombreux sont ceux qui roulent “léger” avec un équipement de bivouac version poids plume. Normal quand on sait que les sacoches de type “bikepacking” réparties entre guidon, selle et cadre, ne peuvent guère accueillir plus de 30 litres et 8 kilos en tout. Pour ceux qui adaptent tout de même des sacoches plus classiques accrochées à un porte-bagage léger sur leurs vélos typés route, le litrage n’est pas bien plus important.

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Le confort minimaliste du bike packer “light” … photo ©Sylvain Bazin

Au bivouac, notamment lors de nos premiers campements à West Brighton Beach, un samedi soir, nous avons été surpris de voir de simples tapis de sol et sacs de couchage sans tente, ou des sur-sacs en guise d’abris. Il est vrai que le climat californien favorise la chose, mais les soirées sont tout de même fraîches. Difficile de penser voyager ainsi plusieurs semaines.

En discutant avec nos voisins d’emplacement, nous avons cependant compris pourquoi ils sont souvent peu chargés : ainsi John, rencontré à Bodega Bay, s’offre quatre jours de break à vélo ; Kuan et Huong, deux cyclistes San Franciscains d’origine vietnamienne, roulent quant à eux pour le week-end, de leur ville à un camping distant d’environ 100 km et retour. Sacoches de selles, de guidon souples et de cadres suffisent donc pour transporter le matériel pour ces courtes escapades, en sacrifiant un peu de confort le temps d’un bivouac ou deux. Des voyages “denses” mais très courts qui justifient tout à fait ces équipements minimalistes.

Des voyageurs moins minimalistes

Lorsque nous avons rencontré des voyageurs partis pour des périples plus longs, dépassant la semaine, les vélos davantage typés “voyage” et les sacoches plus traditionnelles reprennent la corde.

Le couple d’australiens voyageant avec leur bébé de 10 mois entre San Francisco et Los Angeles traîne ainsi une remorque assez lourde pour accueillir le bambin et leur matériel, plus de larges sacoches. L’allemande rencontrée à San Diego, qui poursuivait un long voyage autour du globe d’un an et demi, roule sur un Karhoff classique, avec un chargement très conséquent. Enfin Bruno et Isabelle, des français qui voyagent depuis 10 ans autour du monde et à vélo, trimballent plus de 35 kilos avec eux.  Nous étions presque soulagés de savoir que sur un parcours comparable au nôtre, le chargement le reste aussi ! … La famille canadienne qui roule également de SF à LA était chargée de même : difficile de faire plus léger quand il faut embarquer tente, duvet, vêtements et s’adapter à un climat potentiellement variable.

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Manuel, un bordelais parti pour un long voyage, pédale sur un vélo de route “randonneur” – photo ©Manuel Caballero

Manuel, un bordelais parti pour un long voyage adepte des “Warm Showers”, pédale quant à lui sur un beau vélo de route “randonneur”, à la belle ligne plutôt urbaine, mais il est également bien chargé. Chemin faisant il s’est reconfiguré et a renvoyé par la poste une partie de son chargement d’origine, un classique du randonneur au long cours qui découvre le voyage !

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Ils roulent sur de beaux vélos de route de type Gravel et ils sont équipés de bagages très légers … Photo ©Sylvain Bazin

Deux cyclistes rencontrés sur la route retiennent toutefois notre attention : ils roulent sur de beaux vélos de route de type Gravel et ils sont équipés de bagages très légers : sacoches de guidon de selle et juste deux petites sacoches traditionnelles d’environ 10 litres chacune, à l’avant pour l’un et à l’arrière pour l’autre. Une bagagerie qui ne risque pas de trop déséquilibrer ces vélos légers. Or Gunar et Stephen, venus de Norvège mais aux looks très américains, pédalent aussi de San Francisco à Los Angeles.

Malgré leurs vélos légers, ils ne font pas des étapes plus longues que nous et prennent leur temps. Ils nous expliquent qu’ils ont envoyé par la poste leurs sacoches de transports avion et quelques affaires à Los Angeles, pour pouvoir rouler plus légers. C’est une bonne tactique. Nous les regardons filer sur leurs montures qui pèsent sans doute 10 kilos de moins que les nôtres… Pour les attendre ensuite à l’étape, car ils s’offrent des pauses sans doute plus longues ! Au camping ce soir là, pas de chance pour eux : pas d’arbres pour suspendre leur hamacs, la légèreté à tous prix peut avoir ses inconvénients !

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Un tee-shirt au dessin évocateur sur la Highway 1

Néanmoins, même si je pense encore que des vélos conçus pour le voyage et la randonnée restent bien plus confortables sur de longues balades de plusieurs jours, ces rencontres “fast bikings” made in USA m’ont donné envie de tester les chargements minimalistes pour mes prochaines escapades cyclistes !

Retrouvez les équipements de Bike Packing sur le site de Velocoop

Louison Bobet : style et élégance

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Le nom de Louison Bobet restera inscrit pour toujours dans la mémoire des amoureux du vélo. Pour les plus anciens d’entre-nous, son souvenir est toujours vivant. Comment oublier ce “géant de la route”, 3 fois vainqueur du Tour de France, qui a accumulé 182 victoires au long de sa carrière, dont un Championnat du Monde et un Paris – Roubaix. Il a marqué son époque, et son image est indissociable de la transition entre l’aventure des pionniers du vélo et le cyclisme moderne. Le nom de ce coureur célèbre est devenu en 2015 une marque qui commercialise depuis un peu plus d’un an des équipements textiles pour le vélo.

Créée par deux amoureux du vélo : Olivier Mauny et Vincent Rebours, la marque interprète de façon très moderne le style et l’élégance classique qui caractérisaient le champion français des années 50. C’est très logiquement, à l’occasion du passage du Tour de France 2015 à Saint-Méen-le-Grand, ville natale du champion, que la marque a été officiellement lancée.

Les produits Louison Bobet sont pensés, dessinés et fabriqués avec soin pour obtenir le meilleur.

Un patrimoine français du vélo

La marque Louison Bobet est une affaire de famille … Olivier Mauny n’est autre que le neveu de Louison et bien sûr cette marque a été lancée en plein accord avec Maryse et Philippe les enfants du champion cycliste.

Elle est conforme aux aspirations et aux valeurs représentées par le comportement de Louison Bobet durant sa carrière sportive. Elle correspond à une attente de cyclistes cyclosportifs ou pratiquants passionnés et exigeants qui souhaitent rouler “classe” en toute discrétion avec des produits élaborés techniquement pour leur pratique sportive. Les produits Louison Bobet sont en parfaite adéquation avec l’image du champion breton qui était particulièrement élégant sur son vélo.

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Un champion doté d’une élégance naturelle … Louison Bobet sur le Giro en compagnie de Raphaël Géminiani.

Les racines du passé donnent naissance aux rameaux de la modernité …

On ne peut pas nier l’inspiration venant du passé des modèles proposés par la marque. Leurs noms indiquent de fortes références à des victoires acquises autrefois par Louison. Vars 50, Briançon 53, … jusqu’à Solingen 54 qui évoque le championnat du Monde remporté par notre grand champion. Il en est de même pour la gamme Lifestyle qui rapelle l’implication de Louison Bobet dans le développement thermalisme marin.

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photo ©Louison Bobet

Mais ces racines fortement affichées sont là que pour donner de la force aux rameaux de la modernité revendiquée par la marque. “Notre démarche n’est absolument pas vintage …” déclare Vincent Rebours. “Nous sommes résolument moderne et notre design est contemporain. Il a d’ailleurs été interprété par deux stylistes qui ont su comprendre la volonté que nous avions de faire du beau dans un esprit moderne. Le modèle Soligen par exemple intègre une bande poitrine strech qui est une relecture parfaitement actuelle dans sa technicité du modèle de l’époque. “.

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On retrouvera également cette technicité dans la manière de réaliser l’association de la laine Mérinos et le Polyesther qui se fait au tricotage. La laine Mérinos est concentrée sur la face interne du tissu pour procurer une certaine douceur thermique et la fibre synthétique est située dans la couche extérieure pour faciliter le séchage.

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Les maillots sont livrés dans un superbe emballage … Ici le modèle Vars 50 – photo ©T&N

Le process de la création des produits des différentes gammes est totalement maîtrisé par la marque :  le design, la recherche des matières, le choix des fournisseurs, la production et enfin la distribution.  Cette distribution est également “moderne” puisqu’elle se fait en grande partie via le site internet de la marque.

Objectif international

Avec un nom aussi célèbre et connu du Monde entier il est facile d’imaginer un développement international. “Aujourd’hui nous vendons nos produits principalement sur le net, même si nous avons 4 points de distribution physiques : 2 à Paris, 1 à Lyon et 1 à Kyoto au Japon. Nous sommes également présents à l’Alpe d’Huez et Val d’Isère et nous avons une présence estivale au Bon Marché à Paris.”  nous indique Vincent Rebours. “Nous espérons nous développer à l’international notamment dans les pays où la réputation du beau vélo à la française est particulièrement vivace. Nous devons encore nous faire connaître, et notre présence sur de grands événements de cyclosport français nous donne à la fois une visibilité auprès des cyclistes français, qui ne nous connaissent pas encore, mais également des étrangers qui nous découvrent en venant pédaler sur nos belles épreuves françaises.

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Présence sur les grands événements vélos … Vincent Rebours en compagnie d’un visiteur de marque : Bernard Thévenet – photo ©Louison Bobet

Cette année Louison Bobet sera partenaire du “Classics Challenge Paris” lancé à l’initiative de François Paoletti … On pourra revivre par équipe de 3 les longues chevauchées de 5 parcours historiques au départ de Paris. Les parcours peuvent être réalisés quand les cyclistes le souhaitent du 1er mai au 31 octobre, dans l’ordre qu’ils veulent.

En attendant découvrez la marque sur son site internet : http://www.louisonbobet.com/fr/

En avoir sous la sandale en pédalant

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Quelques modèles de sandales et chaussures ouvertes pour le vélo.

Le vélo réunit des “pratiques” aussi diverses que variées. Dans nos discussions de peloton on en apprend des choses ! … Je pédale parfois avec des amateurs de voyages à vélo. Quand je dis voyage : je ne vous parle pas du tour du département car dans leurs cas c’est plutôt la Nouvelle Zélande, le Canada, l’Amérique du Sud, … Dans ces échanges, ils nous font partager leurs aventures et les trucs et astuces qu’ils utilisent lors de ces longues traversées. Le cycliste est notamment très exposé au climat extérieur des contrées qu’il traverse. Parfois, il faut se protéger du froid, à d’autres moment c’est la chaleur qu’il faut gérer. On n’a pas encore inventé de “clim” embarquée sur le vélo.

Le cycliste aux pieds nus …

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Sandales pour lé vélo pour les sorties avec une forte chaleur – photo ©T&N

Les pieds sont souvent les victimes désignées avec les mains lors de conditions climatiques extrêmes à vélo. En cas de fortes chaleurs, et sur de longues distances où l’itinérance est un objectif, la sandale est devenue un moyen pour rafraichir les petons et pouvoir en descendant du vélo adopter une marche “normale” et souple. Sous ces sandales on peut visser des cales pour le MTB (par exemple au format SPD de Shimano) qui s’intègre le mieux à la semelle pour rendre la chaussure compatible au vélo  et à la marche.

Cette sandale est utilisée par les randonneurs à vélo qui apprécient sa ventilation et sa polyvalence. Elle peut se porter pieds nus ce qui donne à nos cyclistes arrêtés un look de randonneurs. Ils lui ont trouvé un autre usage par temps de fortes pluie sur un Paris – Brest – Paris par exemple, où il a été constaté que l’évacuation de l’eau était bien meilleure avec ce type de chaussures. La sandale est également utilisée en salle sur home trainer, où l’on sait que la température monte très vite.

Pour les randos plus en tout terrain il faudra privilégier la protection des orteils sinon gare ! … Shimano a deux offres : l’une plutôt sandale façon “plage” et l’autre avec protection pour du MTB ou du Gravel Bike.

Quelques modèles ?

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Quelques modèles de sandales et chaussures ouvertes pour le vélo.

Ce marché de la sandale de vélo n’est pas énorme, mais avec le développement du voyage à vélo, l’offre devrait s’élargir. Quelques marques proposent des produits dans ce domaine. Shimano bien sûr mais également Keen, Vaude, Rose, … pour les plus faciles à trouver.

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photo ©Rose

matos-unKeen Commuter

Les Commuter IV de Keen sont des sandales de vélo qui sont compatibles avec le système SPD et à tout moment prêtes pour les tracés et les routes.

La semelle en caoutchouc procure la bonne adhérence au sol même si on marche à pied. Le talon fermé garni de réflecteurs garantit que l’on est toujours vu sur la route. Le dessus en mesh est agréable à porter et respirant et le système de laçage rapide et élastique de Keen permet un serrage rapide et un bon maintien du pied.

Détails :

  • semelle rigide en caoutchouc à profil agrippant
  • plaque Dual Density continue compatible avec SPD, TPU à la pointe
  • semelle intérieure formée anatomiquement et amovible
  • système de laçage rapide et élastique
  • réflecteurs sur le talon fermé
  • matière mesh respirante
  • compatibles avec les pédales automatiques de VTT qui sont attachées par les cales SPD (standard à 2 trous) telles que les Shimano SPD, Time ATAC, CrankBrothers, CrankBrothers Race, Look MTB, Xtreme MTB, Wellgo MTB. Conviennent aussi pour les home-trainers en salle comme dans les centres de sport, etc.

Poids : 415 g taille 42

Prix : 120 €

matos-deuxRose RMTS 03

Comme les Shimano Les sandales de trekking ROSE RMTS 03 sont recommandées aux cyclotouristes qui préfèrent des sorties confortables lors des journées chaudes. La languette optimisée en mesh de ces chaussures de vélo aère encore mieux et est très respirante. Un modèle agréable lors des balades estivales à vélo.

Détails :

  • dessus en cuir synthétique revêtu de polyuréthane et doublure absorbante
  • languette respirante en mesh
  • semelle en nylon renforcé de fibres de verre pour transférer efficacement la force à la pédale
  • boîte à moitié fermée aux orteils
  • profil agrippant en caoutchouc pour marcher confortablement
  • trois velcros sur le dessus, un velcro au talon
  • semelle ergonomique avec une semelle intérieure intégrée
  • semelle intermédiaire en EVA pour atténuer les chocs
  • éléments réfléchissants
  • compatibles avec les systèmes de pédales VTT avec des cales à la norme SPD (standard à 2 trous) comme les Shimano SPD, Time ATAC, CrankBrothers, CrankBrothers Race, Look MTB, Xtreme MTB, Wellgo MTB. Aussi pour les trainers en salle p. ex. dans des centres de sport, etc.

poids : env. 860 g (la paire, en taille 41-42)

Prix : 90 €

matos-trois

Shimano SH-SD66L

Les sandales de vtc SH-SD66L de SHIMANO sont idéales pour les voyageurs à vélo ! Elles sont légères, techniques et très confortables. Elles peuvent constituer une 2ème paire pour les voyages au long court.

Détails :

  • dessus en cuir véritable huilé et tissu mesh
  • deux fermetures velcro
  • semelle contournée
  • entre-semelle en polyamide renforcé de fibres de verre
  • large semelle extérieure en caoutchouc
  • compatibles avec les pédales automatiques de VTT qui sont attachées par les cales SPD (standard à 2 trous) telles que les Shimano SPD, Time ATAC, CrankBrothers, CrankBrothers Race, Look MTB, Xtreme MTB, Wellgo MTB. Conviennent aussi pour les home-trainers en salle comme dans les centres de sport, etc.

Poids : env. 865 g (la paire, en taille 40)

Prix : 110 €

Shimano recommande d’acheter les chaussures d’une pointure supérieure.

matos-quatreVaude Saranda TR

Les chaussures de vtc SARANDA TR de VAUDE sont conseillées pour faire de longues excursions sous le soleil. L’aération géniale et le confort élevé rendent ces chaussures de vélo idéales pour tout voyage à vélo ou toute excursion en fin de semaine.

Détails :

  • dessus : en polyuréthane hydrophobe
  • doublure : en néoprène chaud et fortement déperlant qui sèche rapidement
  • semelle intérieure : ORTHOLITE amovible
  • semelle intermédiare : en EVA, renforts à la zone des pédales pour une meilleure transmission de la force à la pédale
  • semelle extérieure : TRAVEL NT pour une très bonne adhérence
  • équipement : laçage rapide avec un velcro supplémentaire, contrefort pour un maintien optimal au talon, pointe caoutchoutée, boucle à l’arrière pour faciliter le chaussage et le déchaussage
  • compatibles avec les pédales automatiques de VTT qui sont attachées par les cales SPD (standard à 2 trous) telles que les Shimano SPD, Time ATAC, CrankBrothers, CrankBrothers Race, Look MTB, Xtreme MTB, Wellgo MTB. Conviennent aussi pour les home-trainers en salle comme dans les centres de sport, etc.

Poids : env. 430 g (en taille 42)

Prix : 110 €

matos-cinq

Shimano SH-CT46

Les chaussures SH-CT46 de SHIMANO savent unir parfaitement chaussure et sandale, voilà pourquoi elles sont parfaites pour l’été. Un confort très élevé à vélo et à pied est garanti, outre son système CLICK’R enfantin.

Détails :

  • dessus en cuir synthétique résistant à la flexion et chaussure intérieure en néoprène
  • açage rapide
  • semelle intérieure amortisseuse et confortable
  • plaque de renfort flexible
  • système CLICK’R
  • contours PERFORMANCE TOUR
  • compatibles avec les pédales automatiques de VTT qui sont attachées par les cales SPD (standard à 2 trous) telles que les Shimano SPD, Time ATAC, CrankBrothers, CrankBrothers Race, Look MTB, Xtreme MTB, Wellgo MTB. Conviennent aussi pour les home-trainers en salle comme dans les centres de sport, etc.

Poids : env. 680 g (la paire, en taille 40)

Prix : 90 €

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