Garmin a annoncé le 25 juin 2024 le lancement du Edge 1050. Doté d’un écran tactile, l’Edge 1050 combine navigation avancée, suivi des performances, assistance aux cyclistes et connectivité intelligente. Il dispose d’une batterie assurant une autonomie allant jusqu’à 20 heures pour un usage intensif et jusqu’à 60 heures en mode économie d’énergie. Grâce à ses nouvelles fonctions d’entraide, les cyclistes peuvent recevoir des alertes sur les dangers de la route signalés par les autres utilisateurs, consulter la messagerie intégrée et voir les classements pendant les sessions GroupRide.
Garmin Edge 1050
Edge 1050, le compteur Garmin le plus avancé à ce jour
Les améliorations apportées à GroupRide permettent aux cyclistes de rester connectés grâce à la messagerie intégrée, à la position en temps réel et aux alertes de détection d’incident. Ces alertes peuvent avertir les autres cyclistes et les guider vers la personne ayant besoin d’aide. Ils peuvent également donner une dimension compétitive à leurs sorties avec des classements en temps réel pour les montées, ainsi que des récompenses en fin de sortie comme par exemple « À fond les ballons » (vitesse maximale la plus élevée), « Moulin à paroles » (le plus grand utilisateur de la messagerie GroupRide), « Rouleur » (le plus de temps passé à pédaler) et bien plus encore.
Un aperçu de la fonction GroupRide sur le Garmin Edge 1050
Par ailleurs, ils peuvent recevoir des alertes indiquant les dangers signalés sur la route par d’autres cyclistes, tels que des nids-de-poule ou des arbres couchés, et à leur tour, prévenir les autres cyclistes. Il est intéressant de noter que les mises à jour GroupRide et les alertes indiquant les dangers sur la route seront bientôt disponibles sur les compteurs de vélo Edge 540, Edge 840 et Edge 1040, une bonne nouvelle !
Garmin Edge 1050 : un design repensé et de nouvelles fonctionnalités
Un design repensé : le boîtier biseauté, les boutons discrets entièrement métalliques et le support quart de tour remplaçable sont assortis d’un écran LCD de 3,5″ ;
Paiements sans contact Garmin Pay™ : plus besoin d’emporter de la monnaie pour obtenir un rafraîchissement ou faire une pause gourmande au milieu de la sortie grâce à une simple pression sur l’Edge ;
Paiements sans contact Garmin Pay™
Haut-parleur intégré : pour écouter les instructions vocales d’entraînement et de navigation, alerter les cyclistes et les piétons sur la route grâce à une puissante sonnette intégrée à l’appareil ;
Créateur de parcours intégré à l’appareil : pour créer facilement des parcours directement sur l’appareil à l’aide de l’écran tactile réactif, et activer ou désactiver les différents calques de cartes ;
Créateur de parcours intégré à l’appareil et toujours la gestion du radar optionnel
Type de revêtement : pour visualiser les routes avec et sans revêtement sur l’Edge pendant les sorties, et recevoir des alertes à l’approche des sections sans revêtement ;
Itinéraires pour tout type de vélo : pour adapter le parcours au type d’activité : VTT, vélo de route ou gravel ;
Changement de type de revêtement annonçé, et cartographie adaptée à la pratique (VTT, Gravel, Route)
Gestionnaire de cartes avec connectivité Wi-Fi® : pour ajouter, échanger ou mettre à jour des cartes supplémentaires via Wi-Fi®, directement sur le compteur de vélo.
La fonction GroupRide est clairement mise en avant par Garmin
Des outils d’entrainement avancés
Les programmes d’entraînement Garmin gratuits, tels que les programmes d’entraînement adaptatifs à un événement, proposent des sessions personnalisées qui s’adaptent en fonction des performances et de la récupération. Les suggestions d’entraînement quotidiennes, quant à elles, recommandent des sorties en fonction de la charge d’entraînement actuelle et de la VO2 max du cycliste.
Des outils d’entraînement avancés
Les données de Firstbeat Analytics™, telles que la VO2 max, le statut d’entraînement, l’acclimatation à la chaleur et à l’altitude, etc., aident les cyclistes à évaluer leurs performances et à comprendre leurs réactions physiologiques. Quant au générateur d’itinéraires populaires Trendline™, il permet de trouver les meilleurs itinéraires empruntés par les autres cyclistes Garmin, ou d’utiliser les cartes Garmin Cycle Maps préchargées incluant les données mondiales de Trailforks (sentiers de VTT). Les cyclistes peuvent également utiliser la navigation Pin Drop pour envoyer un point d’intérêt depuis Apple® Plans et recevoir automatiquement la navigation vers cette position.
Les données Stamina seront sûrement appréciées par certains athlètes
L’Edge 1050 offre des métriques de performance de pointe pour aider les cyclistes à rouler plus intelligemment. Les données de Stamina en temps réel permettent de surveiller et d’ajuster les efforts, facilitant ainsi l’adaptation du programme d’entraînement ou la gestion de l’allure. Le guide de puissance, prenant en compte le vent et le Stamina actuel du cycliste, ajuste les objectifs de puissance en temps réel. ClimbPro affiche l’ascension et la pente restantes pour chaque montée, qu’il s’agisse d’un parcours enregistré ou non, tandis que le widget Explorateur d’ascension permet de consulter les montées à proximité sur l’appareil ou sur Garmin Connect.
la fonction ClimbPro est devenu un classique sur les compteurs haut de gamme
Pour autant, l’Edge 1050 n’oublie pas la sécurité et inclut des fonctions telles que le LiveTrack et la détection d’incident. L’appareil est compatible avec la gamme de radars pour vélo et de feux intelligents Varia™, ainsi qu’avec les appareils de communication par satellite inReach®5. Du côté de l’autonomie, Garmin annonçe 20 heures d’autonomie dans les cas d’utilisation les plus exigeants et jusqu’à 60 heures en mode économie d’énergie.
Focus sur des fonctions innovantes du Garmin Edge 1050 avec de gauche à droite la gestion de l’autonomie, l’annonce et la réception d’incidents et la messagerie intégrée
Enfin, l’Edge 1050 se couple facilement aux home trainers connectés Tacx® et peut également être personnalisé avec des champs de données, des applications et des widgets depuis l’application mobile Connect IQ™ Store. Les présentations sont faites, l’équipe Bike Café attend désormais de pouvoir le tester sur le terrain afin de vous en dire bien plus !
Principales caractéristiques du Garmin Edge 1050
AUTONOMIE : intensif jusqu’à 20h, économie d’énergie jusqu’à 60h DIMENSIONS : 60.2 x 118.5 x 16.3 mm POIDS : 161 g MÉMOIRE : 64 GB TAILLE DE L’ÉCRAN : 3.5” (88.9 mm) de diagonale TYPE D’AFFICHAGE : LCD RÉSOLUTION DE L’ÉCRAN : 480 x 800 pixels ÉCRAN TACTILE : oui INSTRUCTIONS AUDIO : Haut-Parleur intégré CONNECTIVITÉ : Bluetooth®, ANT+®, Wi-Fi® SÉCURITÉ ET SUIVI : LIVETRACK, GROUPTRACK, GROUPRIDE, MESSAGERIE, compatibilité Radar Varia PRIX PUBLIC : à partir de 749,99€
La marque italienne a récemment dévoilé son nouveau chassis gravel : l’Arcadex, conçu pour l’aventure et le bikepacking. Baptisé Arcadex, ce nouveau gravel en carbone pourra rouler en pneus de 50 mm et est proposé en 4 montages, de 2 099 euros à 5 099 euros, et avec une version équipée d’une fourche hydraulique.
Photos de détails et d’illustration : Paolo Penni
Bianchi Arcadex : une clearance de 50 mm pour partir à l’aventure
Bianchi présente le nouvel Arcadex, le modèle de la marque italienne modèle conçu pour le cyclisme aventure gravel et le bikepacking. Avec l’Arcadex, Bianchi complète son offre pour les amateurs de gravel. Aux côtés du Bianchi Impulso RC, le modèle “gravel race” rapide pour ceux qui recherchent la performance et la vitesse même sur les chemins de terre, le nouvel Arcadex répond aux besoins des esprits libres, qui cherchent une réponse à leur désir d’aventure tout-terrain.
Le cadre, en fibre de carbone à géométrie endurance, offre tout le confort nécessaire pour vivre pleinement les aventures longue distance sans sacrifier les performances.
L’Arcadex est décliné en deux versions, le Pro et Comp :
L’Arcadex Pro est doté d’un cockpit avec routage de câbles interne ;
La version Comp dispose d’un système de routage de câbles semi-interne.
Les deux modèles peuvent également être mis à niveau avec le cintre monocoque entièrement intégré en fibre de carbone Bianchi, développé par Reparto Corse.
Le nouvel Arcadex accepte un dégagement généreux au niveau des pneus puisque le cadre peut accueillir des pneus de 700 x 50 mm. Il peut aussi être équipé de garde-boues, avec dans ce cas, une taille de pneus maximale autorisée de 45 mm. Le vélo est classé ASTM 2 pour une utilisation hors route.
Des pneus Pirelli Cinturato GRAVEL M en 45 mm équipent d’origine l’Arcadex. Le cadre a aussi été dessiné pour monter jusqu’à 50 mm, de quoi s’assurer du confort sur les terrains cassants.
Les deux versions du nouvel Arcadex, le Pro et le Comp, sont équipées de série du cockpit intégré de Velomann, mais elles sont également compatibles avec le nouveau guidon monocoque en fibre de carbone entièrement intégré, développé par Bianchi Reparto Corse.
Les deux versions, Pro et Comp, ont été équipées de la selle Velomann Mitora 149 pour offrir le confort nécessaire aux aventures de plusieurs jours à vélo.
D’une longueur de 250 mm et 149 mm de large, cette selle Velomann Mittora est dotée d’une coque en nylon carbon et d’un rembourrage en polyuréthane.
Nouveauté sur le Bianchi Arcadex : un espace de stockage interne
Lors du développement du nouvel Arcadex, Bianchi a écouté les demandes spécifiques et besoins des bikepackers et des cyclotouristes afin de concevoir des solutions qui simplifier et enrichir leurs expériences respectives.
La nouvelle fonctionnalité principale qui en résulte est le module IFS (Internal Frame Storage), qui offre au cycliste un espace supplémentaire créé à l’intérieur du tube diagonal où de petits objets peuvent être stockés.
L’Internal Frame Storage permet de stocker de petits accessoires dans le tube diagonal.
À l’intérieur du module IFS, les objets peuvent être rangés à l’aide de l’étui de protection de Velomann, spécialement conçu pour éviter qu’ils ne se dispersent à l’intérieur du compartiment, ne s’entrechoquent ou ne provoquent des rayures.
Des sacoches fabriquées en Italie pour le bikepacking light
L’Arcadex peut être configuré avec le nouveau kit Bianchi composé de quatre sacs 100 % nylon conçus pour vous offrir différentes options de support pour vos voyages.
L’Arcadex équipé des sacoches Bianchi en mode bikepacking – 1/2L’Arcadex équipé des sacoches Bianchi en mode bikepacking – 2/2
Le kit est composé de :
Orma 01 : à placer sur le tube horizontal (capacité 1 litre ; résistant à l’eau)
Orma 03 : à installer à l’intérieur du cadre diamant, à l’avant (capacité 3 litres ; étanche)
Orma 07 : sacoche de selle (capacité 7 litres ; étanche)
Orma 09 : sacoche parfaite pour s’installer sur le cintre (capacité 9 litres ; étanche)
La sacoche de top tube, capacité : 1 litre, se fixe via les 2 inserts présents sur le tube supérieur.Le sacoche de cintre possède des “pads” pour protéger les zones d’appui (cintre et tube de direction).La sacoche de selle a une contenance de 7 litres.La sacoche de cadre a une capacité de 3 litres.
Les sacoches Orma sont conçues et fabriquées en Italie par Bianchi et peuvent également être achetées individuellement auprès du réseau de vente agréé Bianchi.
Autres petites spécificités du Bianchi Arcadex gravel
L’axe traversant de la roue arrière abrite une petite clé Allen de 4 et 5 mm, ce qui s’avère pratique en cas d’incident en cours de route ou pour de rapides ajustements. Plusieurs options de montage ont été conçues sur le cadre et la fourche de l’Arcadex pour monter des porte-bidons, des sacs et d’autres accessoires.
Cette petite clé allen à double empreinte est astucieusement logée dans l’axe de roue arrière.Bianchi a aussi dévoilé une jolie collection capsule textile “gravel” pour rouler en off-road. La classe à l’italienne.
Le Bianchi Arcadex, un gravel accessible à partir de 2 999 euros
L’Arcadex Pro est équipé de roues solides en fibre de carbone Velomann Terbium 30, prêtes à affronter n’importe quelle aventure, et propose une fourche à suspension Rockshox Rudy XPLR avec 30 mm de débattement pour gérer les terrains plus accidentés. Choisissez parmi deux options de groupe : le SRAM électronique APEX/GX AXS et le mécanique Shimano GRX 822.
De nombreuses marques équipent des gravel de fourches hydrauliques en première monte, ici la Rudy XPLR sur l’Arcadex Pro à 5 099 €.
Pour ceux qui veulent commencer à sortir de leur zone de confort, il existe l’Arcadex Comp, doté de roues Fulcrum Rapid Red. Le choix du groupe se fait entre deux options mécaniques : Shimano GRX 610 ou SRAM APEX.
Les 3 coloris au choix sont le célèbre Aquaceleste, la couleur turquoise dans l’ADN de Bianchi depuis sa création, ainsi qu’un coloris vert/noir et orange/beige.
L’Arcadex est conçu pour les itinérances courtes ou longues.
Bianchi Arcadex Gravel : 4 modèles au choix
Les specs complètes des vélos sont renseignées dans les fiches produits ci-dessous :
Coros est une marque chinoise qui propose des montres GPS de sport, dotées de capteurs optiques de fréquence cardiaque, d’altimètres barométriques et surtout de fonctionnalités de suivi de traces GPS, via des écrans tactiles et en couleurs. Nouveauté dans la gamme : la marque vient de dévoiler son premier compteur vélo GPS solaire, le Coros Dura.
Bike Café vous présente ce produit qui vise à prendre des parts de marché aux marques déjà bien installées comme Suunto et surtout Garmin, avec sa gamme solaire Edge 1040 Solar et Edge 840 Solar, que vous pouvez retrouver en test en cliquant sur les liens précédents.
Le nouveau GPS Coros DURA tire son nom du mot espagnol signifiant « une chose difficile ». Comme son nom l’indique, le DURA est conçu pour soutenir les cyclistes, quelle que soit la difficulté d’une sortie ou d’un défi. “Il offre une autonomie de batterie révolutionnaire, une plateforme d’entraînement robuste, un écran à la visibilité cristalline, et une configuration écran tactile avec boutons intuitive et facile à utiliser“, peut-on lire dans le communiqué de presse. Et surtout, avec un prix public conseillé de 289 euros (!), le Coros Dura, s’il performe aussi bien que ce qui est vendu dans le communiqué de presse, risque de faire mal à ses concurrents directs.
Coros Dura : une promesse de 120 heures d’autonomie avec une seule charge
Le nouveau Dura permet de rouler pendant 120 heures consécutives, sur une seule charge, avec un signal GPS complet. Les panneaux solaires du compteur ajoutent jusqu’à deux heures d’activité pour chaque heure d’exposition directe au soleil.
Le Dura est doté d’un écran tactile couleur MIP (Memory In Pixel utilisant la lumière extérieure comme rétro-éclairage principal, au lieu d’un rétroéclairage interne) de 2,7 pouces entièrement personnalisable. Le rétro-éclairage adaptatif ajuste automatiquement la luminosité de l’écran pour garantir une vision claire la nuit ou à l’intérieur.
L’écran couleur tactile de 2,7” semble restreint par la cellule photovoltaïque…
Pour la navigation, il est possible de créer facilement de nouveaux itinéraires dans l’application COROS ou de les télécharger à partir d’applications tierces telles que Strava, Ride with GPS et Komoot. Le COROS DURA synchronisera l’itinéraire mis à jour en quelques secondes.
“Notre objectif est de créer des produits qui résolvent les problèmes des sportifs – que ce soit pour les aider à s’entraîner, à explorer le monde ou simplement pour les rapprocher du sport qu’ils aiment déjà. Le COROS DURA est une illustration claire de cette philosophie et est vraiment le compagnon d’aventure et d’entraînement ultime. Nous sommes fiers et honorés de présenter le DURA au marché du cyclisme”, explique Lewis Wu, co-fondateur de COROS.
Le Coros Dura développé avec des cyclistes longue distance
Le COROS DURA a été développé avec l’aide et les retours de certains des meilleurs cyclistes d’endurance tout-terrain au monde, notamment Haley Smith, Cole Paton, Freddy Ovett, Hannah Otto et Amity Rockwell. Testé jusqu’à la limite lors de courses d’endurance longue distance comme la Traka 360 et l’Unbound 200, ainsi que dans les virages serrés de la coupe du monde de VTT de Nové Město, le DURA a toujours fourni des données et une navigation précises, un fonctionnement impeccable, une grande autonomie et toutes les mesures de performance dont les athlètes de classe mondiale ont besoin pour suivre leurs performances.
Autres fonctionnalités du GPS Coros Dura
Le COROS DURA comprend également une plateforme d’entraînement complète, avec l’application COROS (smartphone) et le COROS Training Hub conçu pour ordinateur, sans coût supplémentaire ni frais mensuel. Les athlètes qui cherchent à tirer le meilleur parti de leur entraînement obtiendront des informations complètes sur leur condition physique en associant le DURA à une montre COROS, y compris des mesures de performance, de récupération, de sommeil, de stress et de VFC (variabilité de la fréquence cardiaque).
Une application dédiée Coros sur smartphone permettra de synchroniser vos données d’entraînement.
Les fonctionnalités complètes du GPS Coros Dura
Écran tactile réactif pour une utilisation simple et sans danger sur le vélo
Molette digitale et bouton unique pour une navigation facile d’un seul doigt
Suivi satellite à double fréquence avec sélection automatique du mode GPS
Turn-by-turn et reroutage intelligent grâce à Google Maps
Cartes mondiales hors ligne intégrées pour la navigation sur tous types de terrain
Téléchargement des données en quelques secondes après l’activité, quelle que soit sa durée
Obtiens de précieux insights sur ta forme physique avec les montres et les capteurs COROS
Connectivité Bluetooth et ANT+ et intégrations d’applications tierces
Les specs techniques du GPS Coros Dura
Poids : 97 grammes, 44 grammes (support)
Résolution : 400 x 240 pixels
Connexion : Bluetooth (application Coros), Wifi, ANT+
Etanchéité : IP67
Le support du Coros Dura sera compatible avec des cintres de 25,4 et 31,8 mm de diamètre.
Nouvelles fonctionnalités prévues cette année :
Température
Météo
WindStrava
Live Segments
Media Controls
Lap Summary
Data Page
Search for Points of Interest and SaveLocation Directly on DURA
Prix et disponibilité du GPS solaire Coros Dura
Le tout nouveau COROS DURA sera en vente au prix de 289 euros à partir du 17 juin dans le monde entier. Les expéditions commenceront le 15 juillet. Le DURA comprend un support de guidon et un câble de charge USB-C. Comme les autres appareils COROS, le DURA s’intègre aux principaux outils de cartographie et d’analyse, notamment Komoot, Strava, Training Peaks et Ride with GPS.
L’échappée est le moment le plus dramaturgique de l’épopée cycliste. Il s’y noue des alliances de circonstance, on y voit des défaillances, certains rusent pour sauter un relais, on s’observe, on joue la comédie… Nous retrouvons dans ces moments de vie sportive, tous les sentiments qui pourraient très bien être ceux du scénario d’un film ou d’une pièce de théâtre. “L’Échappée”, c’est aussi le titre d’une pièce de théâtre écrite et jouée par le comédien metteur en scène Cyril Fragniere, ancien cycliste de haut niveau, que l’on pourra voir lors du prochain Festival OFF d’Avignon où il jouera en solitaire sur la scène du théâtre l’Albatros…
Cyril a quitté la dramaturgie du peloton cycliste à 22 ans pour, non plus grimper les cols sur son vélo, mais plutôt monter sur les planches. Cet ancien cycliste Franco-Suisse de haut niveau, est devenu comédien, scénariste et metteur en scène. Il a fait le Conservatoire de Grenoble, travaillé au théâtre et a été également marionnettiste. Nous l’avons vu à la télévision, et au cinéma mais son actualité est le prochain Festival d’Avignon où il jouera sa pièce “L’Échappée”.
Cyril roulait vers une carrière de cycliste professionnel lorsque sa route a pris un virage radical. Il quitte le centre de formation d’AG2R La Mondiale de Chambéry pour pousser la porte du Conservatoire de Grenoble. Il me raconte son parcours dans ce Bla Bla #113.
Une Échappée sur les planches
Sa rencontre avec Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre l’a poussé à écrire et concevoir des spectacles. Il a fondé Fra & Cie en 2019, et créé un spectacle pour le jeune public sur les Frères Lumière intitulé « Lumière ! La machine à voyager dans le temps », puis une « Déambulation cyclo-poétique », jouée sur les routes du Tour de France en 2022.
Il a écrit et mis en scène son troisième spectacle en 2023. Un seul en scène nommé « L’Échappée – Récit d’un cycliste » qu’il a joué dans le cadre du festival « Forme Olympique » de la ville de Paris et qui sera à l’affiche au prochain festival d’Avignon. C’est une comédie autobiographique où l’acteur raconte, à côté de son vélo, son parcours en incarnant plusieurs personnages. Drôle et touchant, ce spectacle donne envie de pédaler… De l’enfance à aujourd’hui, Cyril passe en revue tous les vélos qu’il a utilisés. Chaque vélo est un souvenir qui nous dévoile son itinéraire singulier. Celui d’un jeune adolescent qui rêve de devenir coureur cycliste, faire le Tour de France et porter le maillot jaune. Il nous raconte son ascension au plus haut niveau, son quotidien dans la réserve d’une équipe professionnelle, ses joies, ses désillusions, et sa rencontre avec le théâtre.
Pour le coup, Cyril s’est échappé seul dans ce spectacle dans lequel il maîtrise la stratégie et l’action. Je me suis demandé si – comme ses anciens collègues du peloton – il n’avait pas des oreillettes pour lui dicter ses accélérations scéniques.
L’avis d’un spectateur
Jean-Louis, notre rédacteur, a eu l’opportunité de voir le spectacle de Cyril ; ci-après, ses impressions.
Je me suis laissé embarquer par le bonhomme quand il évoque ses années de coureur, gestes à l’appui sur son vélo bleu. C’est touchant d’émotion, quand il nous fait (re) vivre ces moments de l’intérieur du peloton, mais surtout de l’intérieur de son être. Et l’on vibre avec lui. Certes, je suis cycliste et les efforts décrits et la souffrance endurée me parlent directement, mais il parvient aussi à emmener des spectateurs qui n’ont pas d’appétence particulière pour la petite reine. Enfin, le parallèle avec sa vie actuelle d’homme de spectacle est saisissant. Échappez-vous avec lui !
Festival d’Avignon du 3 au 21 juillet, relâche les 9, 16 juillet
Specialized présente la nouvelle version 3.0 des Recon (anglicisme de l’argot militaire pour mission de reconnaissance) qui promet d’associer performances et confort. Voyons ce qu’il en est après un test poussé de ces chaussures gravel, sur une distance de 550 km sur route et chemins et plus de 10 000 m de D+.
Chaussures gravel Specialized Recon 3.0 sur le papier
En avril Sabine avait testé le Recon 1.0, voici le modèle 3.0. Ces nouvelles Specialized Recon 3.0 s’appuient sur le concept Body Geometry (présent dans de nombreux produits Specialized) : des semelles extérieures et intérieures pour améliorer le transfert de puissance et accroître l’efficacité au pédalage tout en réduisant les risques de blessures en optimisant l’alignement hanche/genou/pied :
La semelle carbone permet un mouvement naturel de l’avant-pied tant à la marche qu’au portage tout en étant rigide mais sans excès, et la semelle de contact est en gomme SlipNot™ pour une adhérence optimale sur tous les types de terrains ;
La tige intégralement soudée réduit les coutures pour un confort supérieur ;
La tige intègre 2 Boa® Li2 permettant un ajustement (serrage/desserrage) parfait même en roulant ;
Cette nouvelle paire de gravel Recon 3.0 reçoit des cales compatibles de type SPD à 2 vis.
Unboxing des Recon 3.0
Le poids annoncé de 345 g en taille 42 est celui que j’ai relevé pour la taille 43.
La version 2024 s’affranchit du velcro en bout de pied, d’utilité discutable, les deux Boa Li2 assurant un serrage comme un desserrage micrométrique précis. La tige d’une seule pièce est protégée sur son pourtour par un discret contrefort. Le talon, d’inspiration chausson d’escalade (que j’ai pratiquée de nombreuses années) très travaillé, est doté d’un large passant. Si le rembourrage est minimaliste sur l’avant, le talon en est très bien pourvu. La semelle, ne comportant pas d’emplacement pour des crampons amovibles, facilite le montage des cales SPD de par les longues encoches et les graduations. Nous sommes donc en présence d’un produit haut de gamme bien pensé et bien fini, épuré et élégant dans sa version couleur argile.
L’outil d’aide au choix de la taille proposé par Specialized ne se limite pas au seul critère de la longueur du pied, mais prend en compte la largeur et le type d’appui et ce pour les deux pieds. Le guide me proposa du 44, qui correspond à un pied de 28,3 cm de longueur. Et à la réception, chaussures trop grandes, échangées pour des 43 soit 27,5 cm, la longueur de mon pied fin. Il se peut que cette différence provienne de la finesse de mon pied, le mieux étant de faire l’essai en magasin.
Les Specialized Recon 3.0 en statique
Mon pied fin en 43 est habitué au chaussant Mavic/Salomon en 43 1/3 qui lui sied parfaitement. Le chaussant de la Recon cible les pieds standards, donc un peu plus larges et épais. Chaussure horizontale sur la pédale, le talon est plus haut que sur d’autres chaussures : est ce pour inciter les vttétistes qui roulent plutôt pied horizontal à pédaler plus talon haut ?
Comparatif Specialized Recon 3.0 / Mavic
Glisser son pied dans la chaussure est aisé car les 2 Boa s’ouvrent largement et la sangle arrière joue son rôle ; la languette se met naturellement en place. Le travail effectué sur le talon permet de caler parfaitement le pied en serrant sans excès le premier Boa. Le pied étant maintenu par le cou-de-pied, le second Boa sert alors au maintien du pied et non à son serrage. Le pied est parfaitement maintenu sans être comprimé.
La Recon 3.0 intègre un maillage XPEL apportant un chaussant confortable et évacuant efficacement la sueur.
Les Recon 3.0 gravel sur le terrain
De prime abord, le rendu ‘cartonné’ de la tige ne pose pas la Recon comme un parangon de confort. Mais à l’usage, sans être une pantoufle, le confort est bien présent !
Rien à redire sur le confort et surtout la performance de cette nouvelle Recon 3.0 !
J’ai effectué une trentaine de sorties bitume, gravel et VTT soit plus de 550 km et 10 000 m de D+, toujours par temps sec. En toutes circonstances, les Recon se sont faites oublier :
L’enclenchement des cales est aisé (mais non testé en conditions boueuses) ;
Sur le goudron, je n’ai pas noté de baisse de performance par rapport à mes habituelles chaussures de XC à semelle carbone ;
En gravel, et plus encore en VTT, lorsqu’il faut poser pied à terre quand la montée est trop raide ou caillouteuse, voire les deux, la relative souplesse de la semelle et son adhérence permettent d’avancer sans dérapage et ou gêne intempestifs, qui se rajouteraient à la contrariété d’avoir posé pied à terre ;
En marche ‘pure’, la cale bien protégée dans la semelle vous évite de surfer sur les dalles et roches dures.
Verdict : performance et bon confort tous terrains pour les Recon 3.0
La partie plot extérieur de la semelle, proche de la cale, s’est décollée : est-ce dû à une rencontre avec une arête rocheuse ? Cela n’est arrivé que sur la chaussure gauche. En consultant divers essais, je suis le seul à avoir rencontré ce problème. Le SAV du constructeur, alerté, va assurer le remplacement. Bien sûr, je ne manquerai pas de vous informer de la tenue dans le temps de la nouvelle paire.
La zone qui s’est décollée sur l’avant gauche de la chaussure.
Les Specialized Recon 3.0 sont performantes au pédalage tout en étant confortables et efficaces faces à diverses situations.
L’équipe de Bike Café vous présente les nouveautés matos Gravel repérées ou testées pendant ce mois de juin. Le développement du Gravel motive les marques qui redoublent de créativité. Voici notre sélection du mois.
Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.
Écouteurs Suunto Sonic
Testés parLaurent
Les nouveaux écouteurs Suunto Sonic sont une version plus abordable des écouteurs de sport à conduction osseuse Wing de Suunto. Avec ce modèle, Suunto rend la technologie de la conduction osseuse plus accessible. La technologie de la transmission par conduction osseuse est parfaitement adaptée aux sportifs. En effet, le canal auditif n’est pas obstrué par les écouteurs, ce qui rend tous les bruits environnants comme la circulation des voitures clairement audibles. Les trois boutons situés sur les côtés des écouteurs offrent un accès rapide au contrôle du volume de la musique et à la gestion des appels entrants. Il est d’autant plus simple de répondre aux appels en plein effort grâce au double microphone, à la réduction des bruits environnants et au cVc (clear voice capture).
En 60 minutes, les écouteurs peuvent faire une charge complète et ainsi être utilisés pendant 10 heures consécutives. Une charge de 5 minutes suffit pour permettre aux Suunto Sonic de fonctionner pendant 3 heures. Fabriqués à partir de silicone et de titane, les Suunto Sonic pèsent 31 grammes. Ces écouteurs sont résistants à la pluie fine et à la transpiration (IP55) et sont censés résister à des températures comprises entre -20° et +60° C. Comme tous les dispositifs Suunto, ces écouteurs gagnent à être couplés à l’application Suunto App (via Bluetooth) afin de profiter de toutes les fonctionnalités.
Le test terrain
Premièrement, il convient d’appairer ces écouteurs à l’application Suunto App afin d’installer le dernier firmware, et de choisir son mode sonore. Contrairement à la traduction pas très rigoureuse, le pourcentage affiché à l’écran n’est pas la puissance sonore délivrée mais l’autonomie restante. L’application Suunto n’est peut-être pas la plus ergonomique mais elle a le mérite d’être complète. Et surtout, si vous avez déjà une montre de la marque, cette application permet de gérer l’ensemble de vos dispositifs de la marque finlandaise. Par ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de Suunto, je vous invite à lire mon test de la PEAK 9.
A gauche les dimensions, et à droite une vue de l’application avec les Suunto Sonic appairés
Mais revenons sur ces écouteurs. Je les ai testés presque tous les jours : en Gravel (testés sur le Savoie Tour Gravel), en vélotaf et en salle de sport sur rameur Concept2. Premier constat : la stabilité est parfaite. Deuxième constats : le confort est réel et le poids négligeable. J’ai vite pris goût à le porter car je n’ai ressenti absolument aucune gêne. Quant à la qualité audio, ce fut finalement plutôt une bonne surprise. Producteur en musique électronique, j’ai quelques connaissances dans le monde de l’audio. Aussi, il est utopique d’imaginer un rendu de bonne qualité dans les basses fréquences avec ce type de dispositif. Donc oublions les 20hz affichés dans la fiche technique : ils ne seront pas restitués par ces écouteurs.
Suunto Sonic : la stabilité est parfaite (photo Laurent Biger)
Mais est-ce si grave ? En fait, non. Pour faire du sport, je n’ai pas les mêmes attentes que dans mon Home-Studio. Dans ce dernier, mon casque professionnel Sennheiser HD-25 côtoie des enceintes de monitoring KRK ROKIT 10-3. Quand j’enfile les Suunto Sonic, mes attentes sont différentes. En cela, j’estime que ces écouteurs ne s’en sortent pas si mal. Comme je l’ai dit, les fréquences infrabasses ne seront pas restituées. Pour autant, le kick (ou le beat), un peu plus haut en fréquence, est lui correctement présent. Du moins pour cette utilisation récréative. Les médiums sont clairs et les aigus globalement corrects. Au niveau de la puissance délivrée, j’aurais souhaité une pression acoustique supérieure (mais ces écouteurs n’y sont pour rien puisque j’ai une perte auditive conséquente). Côté ergonomie, je suis plus réservé. Les boutons auraient mérité une taille supérieure.
Les différentes fonctions permises par les boutons
Concernant la liaison Bluetooth, elle excède largement les dix mètres annoncés, même avec des obstacles, ce qui est bien pratique en salle de sport. En revanche, le système de chargement n’est pas des plus pratiques, et pas non plus uniformisé avec les montres de la même marque. Dommage. Hormis cela, je considère que l’objectif de ces écouteurs est tout de même atteint.
Fox élargit sa gamme de casques avec l’ajout d’un modèle Gravel et VTT XC. Sans visière, ce casque offre un design peu habituel. La ventilation a été optimisée grâce à une mousse EPS moulée pour un refroidissement des plus efficaces.
Fox CrossFrame Pro
La coque EPS Varizorb à double densité ainsi que le système MIPS augmentent la protection. Pour mémoire, le système MIPS peut réduire le risque de blessures graves à la tête en cas de chute. Aussi, je vous conseille vivement de consulter le site MIPS qui explique de belle façon le procédé.
Le casque Fox CrossFrame Pro (vidéo Fox)
Les inserts d’aération sont en TPU caoutchouté afin de maintenir les lunettes lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Ce casque Fox est doté d’un système d’ajustement Boa et d’une fermeture magnétique Fidlock SNAP. Il comprend également une doublure amovible antimicrobienne Ionic+, détachable et lavable. Enfin, il est disponible en trois tailles : S, M, et L, et en six coloris. Son poids annoncé est d’environ 370 g en taille M.
Le test terrain
Testé en vélotaf la semaine et en sorties Gravel le weekend. Tout d’abord, la finition est de très bon niveau, et égale sans peine certaines productions italiennes. A l’usage, je note que les mousses internes sont d’excellente qualité et idéalement placées. Là-dessus, il faut ajouter un maintien de bon niveau, avec l’unique molette arrière qui permet d’ajuster le serrage.
Un look inhabituel, qui n’est pas pour me déplaire (photo Denis Cauvin)
Pour autant, cet exemplaire en taille L est un peu grand pour moi. Aussi, je dois ajuster une plus forte tension avec la molette BOA. Ce qui est, dans mon cas, au détriment du confort puisque la tension sur les câbles latéraux les place ainsi au contact de mon crâne, qui plus est sans cheveux. En revanche, son système de fermeture FIDLOCK est d’une facilité déconcertante une fois que l’on en a pris l’habitude.
Le système de fermeture FIDLOCK est d’une facilité déconcertante (photo Denis Cauvin)
Les mousses internes sont très fines, mais d’une belle densité. Elles sont détachables afin de pouvoir les laver, et un jeu supplémentaire est fourni.
Une zone arrière bien protégée mais au détriment de la ventilation (photo Denis Cauvin)
Quant à la ventilation, elle se montre efficace, bien que la zone arrière est moins bien aérée (protection oblige) qu’un modèle plus typé route.
Les lunettes BBB Chester ressemblent à des lunettes sans monture, mais la véritable monture est à l’intérieur. Cela donne l’apparence et la vue de lunettes sans monture, mais avec la résistance d’une monture intégrale. On retrouve une pince nasale réglable en caoutchouc et des embouts de branches en caoutchouc.
BBB Chester PH MLC
La grande lentille est censée ne provoquer aucune distorsion afin d’obtenir la vision la plus large possible. Les verres sont photochromiques avec un taux de transmission de la lumière de 56 à 15% (pour ce modèle équipé du verre PH MLC Gold). Le châssis est en Rilsan, un matériau censé être durable et d’origine biologique (ce matériau contient 45% de carbone biosourcé fabriqué à partir de graines de ricin). Deux couleurs de verre sont disponibles : neutre et coloré (modèle MLC testé ici).
Le test terrain
Je porte ces lunettes BBB Chester PH MLC depuis une quinzaine de jours. Je les ai utilisées notamment sur La Maures Gravel où la météo a été menaçante toute la journée et également deux jours en Savoie à l’occasion du Savoie Tour Gravel avec là aussi des amplitudes de luminosité intéressante. Dans tous les cas, le confort fut au rendez-vous tout au long de ces randonnées.
Les lunettes BBB Chester PH MLC à l’essai en Savoie (photos Laurent Biger)
Un autre bon point est la rapidité avec laquelle le verre opère son changement de taux de transmission de la lumière. Finalement, c’est imperceptible, ou presque (quelques secondes) mais pourtant bien réel. La surface de protection est selon moi idéale et le look bien dans la tendance du moment. Rien à redire sur ces lunettes, pas même le tarif, très bien situé au regard de la qualité perçue (et que l’on peut trouver facilement bien inférieur au prix catalogue).
En attendant de pouvoir le tester, voici un avant-goût du tout nouveau Crux DSW de Specialized. Derrière ce nom sûrement déjà connu pour beaucoup se cache une nouvelle version, baptisée DSW, dont le cadre est fait d’aluminium. Pour le concevoir, le fabricant a innové, en utilisant son brevet D’Aluisio Smartweld (DSW). C’est un processus d’ingénierie qui utilise l’hydroformage pour faire correspondre avec précision les tubes afin d’obtenir des soudures de meilleure qualité. Avec pour objectif un cadre censé être plus léger et plus durable qu’un cadre en aluminium traditionnel.
Le kit cadre CRUX DSW dans son coloris le plus pimpant
Ce concept a permis de créer un tube oblique et un boîtier de pédalier monobloc spécifique, ce qui permet de réduire le poids et d’augmenter la rigidité latérale. Le tube de selle et les bases sont ensuite assemblés au boîtier de pédalier. Ainsi, avec seulement 1 399 grammes annoncé en taille 56, ce cadre en aluminium semble être un des plus légers du marché. Quant à la géométrie, elle s’annonce identique à la version du Crux en carbone.
Le brevet DSW, visible ici avec l’ensemble monobloc tube oblique / boitier de pédalier
Combiné à la fourche Crux en carbone Fact12r, le Crux DSW complet est annoncé pour 9,37 kg en taille 56, ce qui reste enviable pour un Gravel en aluminium. Par ailleurs, le Crux DSW a le même dégagement que son grand frère en carbone et accepte ainsi des pneus de 47 mm en 700 et jusqu’à 2,1 pouces en 650b. Une seule version est annoncée (en deux coloris), équipée d’un groupe SRAM Apex XPLR 1×12 vitesses.
Crux DSW : vendu également en vélo complet avec deux coloris au choix (ici en Gloss Birch)
Page produit : Crux (specialized.com) Prix du kit cadre : 1650€ Prix du vélo complet : 2700€
Ekoï e-lens, des lunettes LCD
Testées parPatrick
Je vous propose de découvrir ces lunettes “magiques” qui utilisent la technique LCD, pour adapter en un temps record de 0,10 secondes la teinte de leurs verres. J’ai récemment essayé les lunettes Bot2 de la marque Out Of qui utilisent la même technologie. Ekoï a choisi un design un peu plus typé “racing” route avec une surface optique moins importante.
Je ne vais pas vous re-décrire l’article déjà publié sur cette technologie. Ce qu’il faut retenir c’est cette incroyable vitesse de transition de ces verres LCD qui répondent instantanément aux variations de luminosité au sortir d’un sous-bois ou inversement pour entrer dans un tunnel. Elles font des merveilles sur les routes bordées d’arbres.
Sur le terrain
Direction les petites routes et sentiers au dessus d’Aix-en-Provence pour apprécier la réactivité des verres. C’est franchement quasi immédiat, comme vous pouvez le constater sur la petite vidéo (en temps réel) réalisée en faisant glisser mon doigt devant la cellule, pour simuler l’ombre. L’optique, d’origine suisse, est de très bonne qualité. L’ergonomie de la monture est très bien. La forme “race”, un peu arrondie, habille le visage et de fait offre une bonne protection latérale.
Ces lunettes qualitatives au niveau des verres et de la monture restent fragiles. Leur écran ne supportera pas un choc, une pliure ou un écrasement. Personnellement, en dehors du flickering, pour lequel il faut que je valide le contexte car j’utilise sur le Wahoo un appairage avec le radar Trek Carback, je les ai trouvées hyper réactives. Pour des gens comme moi, qui ont une réaction des muscles des pupilles ralentie par une pathologie oculaire, c’est un réel plus pour gérer les transitions lumineuses. Les cyclistes pros, équipés par Ekoï, les utilisent et j’imagine que dans les descentes à haute vitesse, lorsque les routes sont bordées d’arbres, ils doivent avoir un sacré avantage au niveau du choix des trajectoires.
Caractéristiques :
Le verre électronique LCD le plus rapide au monde (d’après la marque) ;
Fonce ou s’éclaircit en fonction de la luminosité en moins d’un 10ème de seconde ;
Ultra légère : 37 g ;
Votre vision s’adapte en temps réel à la luminosité ;
Protection 100% anti-UV (UVA et UVB) ;
Écran fabriqué en Suisse ;
Fonctionne à l’énergie solaire, sans pile ni batterie à charger ou à remplacer, prêtes à l’emploi dès la sortie de l’étui.
Prix : 349,99 € certains modèles disponibles à -40%
Précautions à prendre :
L’écran LCD est plus fragile qu’un écran standard. Il faudra éviter d’appliquer une pression trop forte sur les verres sous peine de dégradation irréversible des cristaux liquides. Par ailleurs elle sont déconseillées aux personnes épileptiques.
Nouvelle collection Camelbak Bikepacking M.U.L.E.® On-Bike
Repérée par Matthieu
Présentée en avant-première lors du salon Eurobike de Francfort, où elle a remporté l’Eurobike Award dans la catégorie Vêtements et accessoires, la nouvelle ligne de sacoches pour le bikepacking arrive sur le marché.
Conçue pour les sorties longue distance, la nouvelle collection M.U.L.E. On-Bike forme une toute nouvelle catégorie dans le catalogue CamelBak printemps-été 2024. Un système d’hydratation adapté aux voyages à vélo de plusieurs jours. Sa structure étanche et son adaptabilité robuste sont faites pour aider les cyclistes à explorer de nouvelles frontières et à affronter tous les types de terrain.
La poche à eau Quick Stow Bike Reservoir, spécialement conçue pour le bikepacking, est intégrée dans la sacoche, mais est également disponible en tant qu’accessoire séparé.Le tuyau de la poche à eau peut venir se fixer sur le cintre.
Cette nouvelle collection comprend cinq sacoches pour vélo :
La sacoche de cadre Frame Pack, disponible en tailles S et L ;
La sacoche de guidon Handlebar Pack ;
La sacoche porte-bidon Stem Pack ;
Deux sacoches de selle différentes : Saddle Pack 9L et 1L.
La Frame Pack comprend une nouvelle poche à eau, la Quick Stow Bike Reservoir, spécialement conçue pour le bikepacking, intégrée dans la sacoche, mais également disponible en tant qu’accessoire séparé. Polyvalente, compacte et adaptée à la plupart des autres marques de sacs à dos, cette nouvelle poche à eau est dotée d’une large ouverture pour faciliter l’hydratation lors des déplacements. Il est également possible de détacher le tuyau et d’utiliser le capuchon de la valve on/off pour cuisiner au camping.
Une nouvelle ligne complète de sacoches pour le bikepacking. Un test sera prochainement réalisé sur Bike Café !
Fabriquées pour résister aux terrains les plus difficiles, les sacoches M.U.L.E. On-Bike sont équipées de sangles ajustables pour protéger l’équipement, de détails réfléchissants pour la visibilité, de poches étanches, d’une fermeture par enroulement extensible et de sangles de compression pour ranger facilement tout ce dont on a besoin pour l’excursion.
La bande dessinée, qualifiée de 9ème art, s’empare du vélo. Je viens de recevoir 2 ouvrages qui plairont aux jeunes (mais pas que), par leur forme et leur style graphique. Une BD : “Majo no Michi” éditée par la dynamique maison d’édition Combo et un manga : “En selle Sakamichi“, connu au Japon, dont la série sera traduite en France avec la complicité de l’Équipe. Depuis la parution des aventures de Tintin, nous savons que la BD est une forme d’expression qui s’adresse aux jeunes de 7 à 77 ans, je m’empresse d’en profiter avant que ces lectures me soient interdites 😉
Bercé dans ma jeunesse par la bande dessinée des aventures du célèbre reporter Tintin, et un peu plus tard par celles plus extraordinaires de Black et Mortimer, j’ai ensuite traversé une période magazine avec le journal Pilote et les BD de Frankin. L’automobile m’a intéressé avec Michel Vaillant, l’aviation avec la série Fox, le vélo avec les BD de Lax que je vous ai présentées sur Bike Café. Avec près de moi un jeune ado fan de Mangas, je m’intéresse depuis peu à ce genre. Ça tombe bien, voici 2 ouvrages qui sont dans cet esprit et qui ont pour thème le vélo.
Majo no Michi
Je me suis laissé entraîné dans cette histoire imaginée et dessinée par Tony Concrete. On y parle de “sorcières” évoluant dans un monde social qui révèle les réalités économiques actuelles. Le dessin de Tony est très inspiré des mangas japonais. Il y ajoute son graphisme subtil qui révèle des détails incroyables et rendent ses scènes réalistes de la région de Strasbourg dans laquelle il vit et roule à vélo. La technique de Tony est maîtrisée et elle est mise au service d’un imaginaire que sa propre pratique du vélo en bikepacking lui inspire. Auteur des dessins, mais également du scénario, Tony aime le côté “touche à tout” que lui permet la BD.
J’ai eu un peu de mal à démarrer la lecture de l’ouvrage, puis les sorcières me sont devenues plus familières, au point de croire qu’elles seraient nécessaires à notre société qui se résigne. Qui peut nous protéger d’un monde où le béton maudit nous menace ? Tony arrive lentement dans son récit à nous faire entrer dans cet univers de personnages qui font des choses qui n’intéressent personne. L’histoire, sans être un message écolo, est néanmoins actuelle et révèle forcément ce qui préoccupe une génération qui subit la dégradation de notre environnement.
Cet ouvrage est le N°1 qui appelle la suite. Tony m’en parle dans notre échange et cela prendra une bonne année pour créer la suite. En attendant, je vous conseille cette lecture et vous pourrez aller à la rencontre de Tony Concrete qui va entreprendre prochainement une tournée de dédicaces en France.
Vera et Mary sont des sorcières. Mais ici point de balais : c’est à vélo qu’elles parcourent le territoire qu’elles ont pour mission de protéger. Leur quotidien est celui de jeunes adultes précaires, entre soirées, jeux vidéo, chômage et petits jobs. En explorant la forêt, elles font un jour une terrible découverte : un bâtiment maudit empoisonne leur région ! S’engage alors une lutte contre ce qui semble être un réseau d’énergie néfaste, réparti à la surface de la Terre : les « Temples de béton ».
Pour découvrir qui est Tony Concrete, le mieux est d’écouter notre podcast #112.
En selle Sakamichi #1
Les amateurs de manga vont pouvoir enfin découvrir en français cette célèbre série créée par Wataru Watanabe en 2008. Ce manga a connu un réel succès au Japon. Cette belle histoire est celle d’un jeune passionné de manga qui prend son vélo chaque week-end pour aller à la ville y visiter ses boutiques favorites. Ce mode de déplacement lui permet d’économiser le prix du train et finalement cette pratique régulière révèle chez lui des qualités sportives qu’il ne soupçonnait pas. Ce “Shônen” de sport cible les garçons ados et on retrouve les ingrédients qui font le succès de ce type de manga : l’amitié, le dépassement de soi, la découverte d’un sport, les rivalités… À coups de pédales rageurs, d’un dessin réaliste, le jeune étudiant se métamorphose en petit champion.
Pour ce manga, on retiendra le partenariat original que la maison d’édition Kurokawa a noué avec le groupe du journal l’Équipe, qui fête ses 80 ans d’éditions sportives. L’Équipe, très impliqué dans le cyclisme et dans le prochain Tour de France, aidera à faire connaître avec cette co-édition, cette BD qui a déjà conquis les jeunes japonais.
La victoire est à un coup de pédalier ! Un manga culte co-édité avec l’Equipe ! Quand un otaku pur sucre découvre les courses cyclistes ! Monter des cotes ultra raides et se farcir un aller et retour de 90 km jusqu’à Akihabara sur un simple vélo de ville n’a jamais fait peur à Sakamichi Onoda ! Et pour cause ! Ce lycéen passionné de dessins animés, de jeux vidéo, de figurines et de gashapons a des mollets d’acier et sa façon de pédaler est… prodigieuse !
À propos de l’auteur
Wataru Watanabeest un mangaka japonais. Il commence sa carrière en 2001, sous le pseudonyme de HaruoNatsume avec Supplemen, une série prépubliée dans le mensuel Magazine Special. En 2008, il se lance dans la publication d’En selle, Sakamichi !Un manga sur le cyclisme dont le 86ème tome est sorti en octobre 2023.
Depuis bientôt dix ans, j’utilise des gps Garmin en gravel/vtt/route : montre Forerunner 305, Edge 500 puis 520 et actuellement Edge 820. Si je suis habitué à l’environnement Garmin, je n’utilise pas leurs logiciels ; je préfère MyTourbook pour collecter mes sorties, les visualiser sur une agréable carte (OpenTopoMap) et ne conserver que certaines données. Il faut dire que tout ce qui concerne les entraînements, les performances, les réseaux sociaux et les comparaisons avec les autres ne sont pas ma tasse de thé (ou de tout autre boisson).
Par contre, j’apprécie les technologies si elles m’apportent un bénéfice certain, en adéquation avec mes besoins. Ce que semble apporter ce 840 Solar, par rapport à mon 820, c’est en particulier la recharge solaire et la fonction ClimbPro. Mon essai porte donc sur les différences à l’usage entre ces deux modèles et ne vise pas à tester toutes les possibilités du 840.
Le Garmin Edge 840 Solar en détails
À peine plus grand que le 820, le 840 sait se faire discret sur le cintre, ce qui est bien hors bitume car chutes, branches et autres incidents guettent les GPS proéminents. Les 4 boutons supplémentaires restent discrets et ne gênent pas la préhension lors des montages/démontages sur le support. Nous sommes donc là en présence d’une nouvelle itération, qui s’inscrit parfaitement dans la lignée des Edge 8xx : efficacité, fonctionnalités et sobriété.
Il faut noter la grande facilité à se connecter à des capteurs acceptant le protocole ANT+, y compris mon VTTAE, ce qui me permet de lire sur le GPS l’autonomie, la puissance et la cadence.
Le test terrain du Garmin Edge 840 Solar
Le Edge 840 est utilisable via l’écran tactile et des boutons. Si je suis convaincu par le tactile, cette dualité présente de l’intérêt lors de l’utilisation d’une paire de gants non tactiles, espèce en voie de disparition, ou très épais comme des gants d’hiver.
L’écran tactile est un vrai plus pour naviguer sur ce GPS “solaire”.
Le 840 Solar, comme mon 820, possède un altimètre barométrique beaucoup plus précis que le calcul par triangulation du système gps, auquel s’ajoutent les variations dues aux algorithmes de sommation des dénivelés. Si le 820 tend à minimiser le D+ de quelques pourcents, le 840 fait l’inverse.
Le test s’est déroulé en période hivernale, globalement ensoleillée : donc soleil assez bas mais présent. L’apport de la charge solaire était de l’ordre de 2 à 5 % (donnée fournie par le compteur) pour des sorties de 2 à 3 heures consommant 10 à 15 % de la batterie en fonction de l’utilisation. Sachant que l’autonomie annoncée par Garmin est de 32 heures, le gain de 2-5 à 5-10 % en plein été, est en soit marginal pour une sortie à la journée mais peut être important pour une utilisation au long cours sans possibilité de recharge.
Le Garmin 840 Solar propose une abondance de fonctionnalités dont un bon nombre ne m’intéresse pas. La création de profils personnalisés, de même que le choix d’afficher des cartes différentes dans ces profils, permet de coller à mes 4 activités (route/gravel/vtt/randonnée).
Les différents profils selon votre pratique
Un GPS performant mais quelques limitations
Garmin présente à l’utilisateur de nombreux paramètres, tantôt bruts et tantôt synthétisés. Citons, entre autres, le ClimbPro (photo ci-dessous) qui affiche le profil de l’ascension à venir sous forme d’un bargraphe coloré, ou encore les scores de constance et de difficulté en VTT ; ces derniers sont exprimés en valeurs numériques entre 0 et 100 ou 1000 (par ex. 3,2 et 85,9). L’estimation de la transpiration, quant à elle, paraît assez aléatoire sans ceinture cardio.
J’ai aussi remarqué quelquefois des comportements surprenants :
En VTTAE, avec une batterie de 700 Wh me permettant de faire plus de 60 km et 2000 m de dénivelé, une alerte m’incite à rejoindre une route au bout de 25 km et 500 m de D+ alors que je disposais encore de 80 % d’autonomie ;
Une alerte météo m’informant de la venue d’une tempête alors qu’il n’y avait aucune baisse de pression ;
Une alarme d’incident alors que j’avais juste déposé mon vélo, certes un peu brusquement, contre un arbre. Et il faut réagir dans les 30 secondes sinon le contact de secours est alerté ; ce qui est sécurisant en soit mais pouvoir régler le délai serait un plus.
Et que dire de la quasi-impossibilité de l’utiliser en randonnée car si le seuil de mise en pause est réglable, il ne peut descendre en dessous de 5 km/h.
D’une façon générale, je comprends la démarche de Garmin de proposer un produit complet, mais pour l’utilisateur plus curieux et plus pointu, il manque cruellement l’accès à certains paramètres du GPS afin de parfaitement le régler à sa main.
Bilan sur ce Garmin Edge 840 Solar : un bon produit mais….
Je me suis posé la question de passer du 820 au 840 pour gagner en autonomie, rapidité d’allumage et quelques fonctions agréables mais non indispensables. Mais pas en terme de taille d’écran. Et ma vue baissant avec l’âge, j’ai pensé qu’un écran plus grand sur un GPS, certes plus encombrant, n’était pas une option à négliger. Les Garmin Edge 1030 plus et Garmin Edge 1040 sont de bons candidats.
Comparaisons Garmin Edge 840 Solar/Edge 820
Edge 840 solar 57.8 x 85.1 x 19.6 mm diagonale écran 66 246 x 322 IPX7, 88,9 g, 32h d’autonomie
Edge 820 49 x 73 x 21 mm diagonale écran 58,4 200 x 265 IPX7, 67,7 g, 15h d’autonomie
Ce qui suit porte sur la comparaison avec le 820.
Les plus :
l’autonomie plus que doublée ;
la rapidité de détection des satellites ;
de nouvelles fonctionnalités utiles (Livetrack amélioré, détection d’incidents, Climbpro).
Les moins :
le prix élevé et encore plus en version solaire ;
la difficulté à quantifier de nombreuses données ;
certaines initiatives d’information maladroites ;
le manque d’ouverture aux utilisateurs avertis.
Et comme toujours, ce GPS est compatible avec l’excellent radar Varia RTL515, vous apportant plus de sérénité et sécurité au roulage !
Le Garmin 840 Solar est compatible avec le radar Varia – cf. la détection de véhicules sur le côté droit de l’écran.
Nos yeux sont les organes d’un des sens les plus précieux lorsqu’on pratique le vélo. La vue révèle jusqu’à 80 % de nos impressions et ce sont nos yeux qui nous protègent le mieux du danger. Les lunettes électroniques Bot2 de Out Of, avec leurs verres qui s’adaptent rapidement à la lumière, peuvent nous apporter une aide précieuse dans ce domaine. Atteint de glaucome(*) aux 2 yeux depuis plusieurs années, j’ai entrepris une quête pour trouver une solution, qui me permettra de rouler dans les meilleures conditions. Avec la technologie Irid à cristaux liquides de ces lunettes, j’ai trouvé le bon compromis pour passer en roulant de l’ombre à la lumière et inversement.
De nos cinq sens, la vue est celui que nous utilisons le plus. Il nous permet de capter un maximum d’informations venant de notre environnement. La vue nous permet d’apprécier les couleurs, reconnaître les personnes, lire, écrire, nous déplacer, conduire, apprécier les distances, garder l’équilibre… On en a besoin à tous les moments de notre vie. La gestion de la luminosité est un sujet important en vélo car il faut se protéger des UV avec une filtration adaptée et non pénalisante pour la vue. Il existe différentes technologies de verres que je vous invite à découvrir dans le petit guide que nous avons publié en 2023.
Les lunettes Bot2 de Out Of
Un nouveau regard sur la Sainte-Victoire avec mes lunettes Bot2 d’Out Of – Photo Patrick VDB
Je vous avoue que je ne connaissais pas la jeune marque italienne Out Of, société d’optique créée en 2017 à Brescia. Elle propose principalement des produits présentant un haut degré d’innovation, comme les lunettes de ski Electra qui ont été les premières lunettes électroniques, capables d’adapter automatiquement et rapidement l’obscurcissement du verre de lunettes en fonction de la lumière.
Photos Out Of
Le modèle Out Of Bot2 utilise une technologie baptisée Irid. Il s’agit d’un film à cristaux liquides qui est activé de manière électrochromatique par une puce sensible à la lumière intégrée dans la monture. Elle commande l’orientation des cristaux liquides, de manière à laisser passer plus ou moins de lumière selon la situation. Les verres s’éclaircissent ou s’assombrissent, comme sur les modèles photochromiques, mais là où ça change tout, c’est la vitesse de transition : 0,09 secondes pour ces Bot 2.
Ces lunettes présentent une large surface protectrice. La cellule qui mesure la lumière est positionnée discrètement au centre et en haut de la monture. Les branches très fines et horizontales se glissent sous les casques qui descendent assez bas ou sous la casquette que j’ai l’habitude de porter.
Visiblement en avance sur ce sujet, Out Of a reçu différentes distinctions pour récompenser ce produit innovant. Le système fonctionne sans batterie et ces lunettes restent élégantes et légères. Irid peut les faire varier de 64% à 17% ce qui représente un écart de 47% entre le clair et le sombre ou une transition entre 1 et 3.
Mon test
Comme je l’explique brièvement dans l’introduction, mon cas est particulier. Le glaucome a réduit mon champ visuel à 30% et phénomème aggravant lié à cette pathologie : le fonctionnement de mes pupilles est devenu particulièrement lent. Vous connaissez sans doute son rôle important, permettant d’adapter notre vue à la lumière, grâce aux muscles de l’iris, un peu comme l’ouverture d’un appareil photo classique. À cause de ça, je renonce aux risques engendrés par la vitesse et j’évite les pistes trop rugueuses en gravel. Habitant dans une région très lumineuse, je bénéficie de cette clarté pour mieux voir. Dans ce contexte lumineux, le problème majeur est de gérer la transition lumière / ombre, qui est très fréquente et même violente par ici. Les verres photochromiques que j’ai essayés précédemment rajoutaient un temps de réponse qui s’additionne à celui de mes pupilles. Les solaires polarisées, testées également, gèrent mal les temps gris (ça arrive parfois ici à Aix) en écrasant les contrastes. Alors lorsque j’ai lu sur le desciptif des Bot 2 : transition en 0,09 secondes, je me suis dit que c’était bien pour moi.
Photo Alain Macé
La teinte des verres est parfaitement uniforme, et sous tous les angles. Il n’y a pas de halos d’interférence qui pourraient créer un effet optique de type arc-en-ciel. Je n’ai pas constaté de scintillement lors des changements soudains comme par exemple une route bordée d’arbres.
Lors de ce reportage, le ciel est resté souvent gris et ces Bot2 se sont montrées très efficaces dans ces conditions – photo Philippe Aillaud
Lors de notre reportage dans le pays de Giono, où nous avons eu un temps gris, j’ai apprécié ces lunettes qui me fournissent assez de lumière pour bien distinguer les contrastes. Les photochromiques, qui fonctionnent sur l’analyse des UV, ont tendance à rester trop sombres même si le ciel est voilé. Lors d’une autre sortie, sous un ciel “déchiré” par des nuages, j’ai apprécié les transitions. Le plus impressionnant a été de rouler en gardant une excellente visibilité sur une route bordée d’arbres par grand soleil. L’adaptation express de la teinte des verres apporte un réel plus.
Pour conclure
Je suis totalement satisfait par la gestion de la luminosité offerte par ces Bot2. Les branches presque horizontales se font oublier et se glissent facilement sous le casque. Dommage que le pince-nez ne soit pas réglable. Il est un peu large pour moi et j’ai dû resserrer les branches et les maintenir grâce aux sangles du casque pour éviter que les lunettes descendent sur mon nez.
J’ai enfin trouvé des lunettes qui conviennent à ma vue. Pour tous ceux qui ont, comme moi, un ralentissement musculaire de l’iris, elles présentent une véritable solution grâce au temps de réponse de l’ajustement de la teinte. Le défaut sera, comme d’habitude pour les produits premium, le prix : 349 €. La marque Out Of est distribuée en France par Frédéric Gombert (fg***********@***il.com).
Pour ceux ayant une bonne vue, il existe d’excellentes lunettes et avant de découvrir ces Bot 2, j’en avais testé un bon nombre. À chaque fois, même si je les trouvais généralement toutes d’excellente qualité, le point faible était, pour les modèles photochromiques, l’adaptation à la luminosité trop lente.
Caractéristiques
4 couleurs de verres : bleu, vert, rouge, transparent
poids : 29 g
Sans batterie
Waterproof
Monture en grilamid et fibre de carbone
Fabriqué en Italie
Lentille cylindrique
Compatible avec les casques
Étui rigide inclus
Sac en microfibre pour le nettoyage et la protection
Le glaucome est une maladie occulaire qui touche 1 à 2 % de la population française de plus de 40 ans et environ 10 % après 70 ans. C’est la seconde cause de cécité dans notre pays. Environ 800 000 personnes sont traitées, mais 400 000 à 500 000 présenteraient la maladie sans le savoir. Parmi cette population il y a forcément pas mal de cyclistes.
Aucun symptôme ne nous alerte lorsqu’on est atteint de glaucome. Un suivi ophtamologique peut le détecter par une mesure de la pression occulaire. Cette maladie de l’œil sournoise, opère en silence sa dégradation du nerf optique, chargé de transmettre au cerveau les signaux visuels qui permettent de voir.
La gestion de cette luminosité est le cœur du problème des gens atteints de glaucome. Comme pour le chanteur Bono, souffrant depuis plus de 20 ans, le port de verres solaires en société n’est pas une posture pour ceux qui en sont atteints, mais une mesure de protection. Par contre, dès que les personnes atteintes sont plongées dans des zones sombres, il faut de la lumière. L’ajustement altéré de la pupille ne permet pas à leurs yeux de s’adapter rapidement à la luminosité.
L’offre touristique à vélo s’élargit et prend différentes formes. Dans ce reportage nous avons voulu appliquer, sur la route de Giono, notre vision du “Slow tourisme” en gravel. Dans ce paysage romanesque, qui évoque à chaque virage l’oeuvre de l’écrivain, comment ne pas prendre le temps de s’arrêter pour regarder, apprécier l’odeur des genêts en fleurs, entendre le chant des premiers grillons, rencontrer des gens qui ont le bonheur de vivre ici, dans ce décor de cinéma.
Les Grands reportages sont des commandes passées à l’équipe rédactionnelle de Bike Café par des marques qui souhaitent présenter leurs produits (vélos, équipements, vêtements ou accessoires) dans un contexte original. Ce grand reportage a été réalisé avec le soutien d‘Origine Cycles.
Nous disposons à Aix-en-Provence d’un formidable moyen de transport pour remonter le temps : la ligne ferroviaire inaugurée à la fin du 19ème siècle, qui nous permet d’aller en train jusqu’à Briançon. Ce petit “tortillard” bleu, serpente tranquillement le long de la Durance jusqu’à Sisteron où il emprunte ensuite la vallée du Buëch, pour entrer dans les Alpes. Ce train nous transporte à un rythme, qui préfigure notre projet de “slow tourisme”, au cœur de l’histoire de la Provence et des Hautes-Alpes. Lorsqu’on a décidé – avec Colin et Philippe – d’aller découvrir à vélo le pays de Giono, nous nous sommes imaginés en “hussards” chevauchant nos vélos de gravel. C’est dans cet esprit romanesque et contemplatif que nous embarquons pour Sisteron dans notre train “historique”, avec nos fringants destriers Origine Cycles.
Nous disposons à Aix-en-Provence d’un formidable moyen de transport pour remonter le temps – Photo Colin
L’écrivain a écrit dans cette région de la Montagne de Lure, la presque totalité de son oeuvre.
En préparant ces 2 jours de vélo, j’ai repensé aux conseils que nous avons donné, Dan de Rosilles et moi, dans notre ouvrage Week-Aventure à vélo. “Le bonheur est dans la trace !“, déclarait-on au début du chapitre 2. La préparation d’une randonnée à vélo est excitante et même passionnante. C’est l’avant-goût de l’aventure, une sorte de hors-d’œuvre du festin à venir : thématique, petites routes peu fréquentées, chemins bucoliques, pistes sans fin, lieux à voir absolument… Cette fois, pour nous aider à élaborer notre parcours, nous nous sommes référés à une carte de la route de Jean Giono, publiée par l’Agence de Développement des Alpes de Haute Provence. On a tracé une belle boucle autour de la Montagne de Lure. Elle nous emmène dans les pas de l’écrivain qui a écrit ici pratiquement toute son œuvre, inspirée par ce superbe territoire.
La magnifique adaptation au cinéma par Jean-Paul Rappeneau du roman de Jean Giono a été inspirante, nous n’irons quand même pas jusqu’à rouler sur les toits des villages traversés – image extraite du film
La route de Giono
La Route Jean Giono est un itinéraire routier littéraire et touristique autour de la montagne de Lure. Ce lieu est mythique dans la vie et l’œuvre de l’un des plus grands écrivains du XXe siècle : Jean Giono.
L’itinéraire de 149 km, que nous avons tracé et réalisé (cf Openrunner ci-dessus) emprunte des petites routes à l’écart de la grande circulation. Il nous fait traverser une partie des Alpes de Haute Provence, du Vaucluse et de la Drôme. Au fil de ce périple touristique, qui évoque l’oeuvre littéraire de Giono, nous découvrirons les villages pittoresques et les paysages grandioses du « Haut-Pays » décrit par l’écrivain.
Nos vélos
De gauche à droite : 2 Graxx avec le vélo personnel de Philippe, un Graxx GTO dernière génération de prêt pour Patrick et un Help électrique pour Colin
Les “Grands reportages” que nous réalisons pour Bike Café sont à chaque fois de nouvelles expériences d’usages qui nous permettent de présenter des expériences réalisées avec les produits (vélos, équipements…) dont nous parlons régulièrement dans notre magazine. C’est une façon pour nous de passer de la théorie à un usage réel. Ce reportage illustre la tendance actuelle du tourisme alternatif baptisé “Slow Travel“. Nous avons parlé récemment de l’offre “gravel” dans le contexte d’un tourisme différent. Ce voyage lent de 149 km en 2 jours, correspond à cette nouvelle tendance du voyage à vélo. Nous avons choisi des montures chez Origine, qui possède une gamme complète de vélos de Gravel. Ces vélos vont nous permettre de nous écarter du bitume, pour approfondir nos découvertes hors des sentiers battus. Deux Graxx : le Graxx 2 personnel de Philippe, un Graxx GTO dernière génération de prêt pour moi et un Help électrique pour Colin, qui fera avec nous sa première sortie bikepacking sur 2 jours. Ces vélos ont déjà fait leurs preuves lors de différents tests sur Bike Café. Nous les connaissons bien et les “hussards” que nous allons devenir pourront rouler en toute confiance sur le “toit” du pays de Giono.
8h25, gare d’Aix-en-Provence
Ce voyage en train fait partie de l’aventure. Le spectacle du paysage, qui défile derrière la vitre du train, nous laisse le temps d’admirer notre belle Provence.
Encore ignorée par le tourisme de masse, notre petite gare de centre ville est pourtant un axe de liaison intéressant entre Marseille au sud et Briançon au nord. Depuis les travaux réalisés sur le tronçon Marseille – Aix, avec un doublement de la voie, les usagers en mode boulot l’ont choisie. Pour le reste, les partisans de la voiture se précipiteront vers la A51, avec le risque d’affronter les bouchons. Pour nous, le choix est fait et nous accrochons nos vélos aux “crochets de boucher” de notre TER : c’est parti !
Nous accrochons nos vélos aux “crochets de boucher” du TER, on a plus de place que dans un TGV – Photo Colin
Ce voyage en train fait partie de l’aventure. Le spectacle du paysage, qui défile derrière la vitre du train, nous laisse le temps d’admirer notre belle Provence. La France, autrefois première nation ferroviaire mondiale avec 70 000 kilomètres de voies ferrées nationales ou régionales, en a conservé à peine 25 000. Heureusement cette ligne, menacée comme d’autres au titre de sa rentabilité, est toujours active avec une rotation quotidienne de 3 trains. Notre région sud était sillonnée autrefois par le rail sur des axes verticaux, comme la ligne que nous empruntons aujourd’hui, ou horizontaux comme la ligne abandonnée du “train des Pignes” sur laquelle nous avons déjà fait rouler nos vélos, ainsi que celle entre Volx et Cavaillon, lors d’un précédent reportage.
Étape 1 Sisteron –> Sault
Arrivée à la gare de Sisteron – photos Philippe Aillaud
Nous avons choisi Sisteron comme point de départ. Cette ville, est la porte communiquante entre la Provence et le Dauphiné. Elle nous ouvre un chemin direct sur la vallée du Jabron, qui se jette au sud de la ville dans la Durance. Le pas de cette “porte” est un peu raide pour un départ à froid. Quelques goutes de pluie ont à peine mouillé nos tenues de “hussards” et nous attaquons la pente poussés par l’envie de la découverte. La vallée du Jabron est très peu empruntée et peu habitée également. La crête de la montagne de Lure que nous voyons à notre gauche est coiffée de neige.
Une pause Mulebar en fin de matinée pour recharger nos calories, le temps est frais dans la vallée du Jabron – photo Philippe Aillaud
Arrivés au “Moulin d’Anne” nous bifurquons à gauche pour aller jeter un oeil sur le château de Miravail, qui est plutôt une ferme fortifiée, comme celle où le Hussard de Giono aurait pu s’abriter. Après ce détour, nous retrouvons la D946 qui longe le Jabron, qui se transforme progressivement en ruisseau au fur et à mesure que l’on approche de sa source.
On a quitté Montfronc… photo Philippe Aillaud
Au kilomètre 30, nous arrivons au village de Montfroc, je vous laisse imaginer les jeux de mots que ce village nous a inspiré. Nous arrivons aux Omergues, petit village où Giono a situé la rencontre de son héros Angelo, avec les premiers cholériques dans “Le Hussard sur le toit”. Nous nous arrêtons à la seule auberge repérée sur ce parcours justement baptisée “L’étape”. Bien accueillis par la patronne des lieux qui nous dit être de Peypin, une ville du Lubéron sud, non loin de notre base à Aix.
Pendant notre pause repas une averse est tombée, on ne mangera pas à la terrasse – photo Philippe Aillaud
Après un bon déjeuner, il faudra attaquer la montée vers le col de la Pigière, qui du haut de ses 969 m ferait sourire un savoyard. Entre la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence ce col très facile permet de relier par la route la haute vallée de la Méouge à la vallée du Jabron. C’est ici que se trouve la source du Jabron, dont nous allons quitter la vallée.
Photo Philippe Aillaud
Ce col facile à grimper marque la frontière entre la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence. Après une belle descente, nous attaquons la montée suivante vers le col de Macuègne à 1069 m. La route s’élève à nouveau et nous voyons en contre-bas les lacets de cette petite route, sur laquelle nous n’avons pas vu grand monde.
Un regard à gauche pour voir les lacets de cette belle petite routeCe sera la difficulté du jourPhotos Philippe Aillaud
Une superbe descente nous conduit jusqu’à Montbrun-les-Bains, pittoresque village de la Drôme provençale, classé parmi les « plus beaux villages de France ». Quand Giono rendait visite au comte d’Aulan, il faisait une halte à l’hôtel des voyageurs et toute la région lui était familière, depuis le fameux Gour des Oules jusqu’au col de l’Homme Mort, qui permet de basculer directement du versant sud au versant nord de la montagne de Lure, reliant le plateau d’Albion à la vallée du Jabron.
Une superbe descente nous conduit jusqu’à Montbrun-les-Bains – photo Philippe Aillaud
C’est dans ce cadre qu’il situera l’un de ses derniers romans. Nous montons, poussant nos vélos sur un chemin de calade, vers le château qui domine le village. Après une pause rafraichissante au café “Bar à Thym”, nous reprenons nos montures, direction Aurel. Ce village dans lequel on s’introduit un moment, est au cœur de ce que Giono appelait « Le Haut-Pays » ce plateau de Haute-Provence à cheval sur les Alpes de Haute Provence, le Vaucluse et la Drôme.
Nos vélos Origine se faufilent dans les petites rues des villages on viste Montbrun-les-Bains et Aurel – photos Philippe Aillaud
Depuis Aurel, on plonge ensuite vers Sault où nous avons réservé une chambre de “hussards” pour une nuit, dans un ancien ancien hôpital transformé en hôtel *** pour cyclistes passionnés. L’endroit est superbement perché, dominant la vallée en contre-bas de Sault. C’est le camp de base idéal idéal pour les cyclistes, qui veulent affronter les pentes du Géant de Provence et découvrir les gorges de la Nesque. L’ambiance des lieux est donnée par l’exposition permanente des vélos du collectionneur Lino Lazzerini, que nous vous avions fait découvrir dans un article en 2019.
Un lieu vélo idéal pour faire étape au pied du Ventoux – photos Philippe Aillaud
Un bon dîner sur place, arrosé d’un excellent rosé, dans cette salle à manger décorée par des pièces de musée du vélo, nous fera oublier nos efforts de la journée. La chambre pour 3 est parfaite, dans la douche : même le gel douche est disponible dans un bidon vélo.
A table après une journée de vélo – photo Patrick VDB
Étape 2 Sault –> la Brillanne
Depuis le début de l’aventure nous jouons avec des nuages noirs menaçants : le temps n’est pas superbe et la température est fraîche pour la saison. Nous quittons Sault, bien reposés pour nous diriger vers Saint-Trinit. Changement total de paysage pour cette partie sud de la montagne de Lure. Nous allons onduler sur ses contreforts et après Saint-Trinit, nous traversons le village de Revest-du-Bion dans lequel on découvre une signalétique qui explique les ouvrages architecturaux du lieu.
Photos Philippe Aillaud
On va faire la pause “Mulebar” et quelques photos avant de prendre la longue montée qui nous conduira au Contadour. Dans la montée, en voyant en bord de route cette prolifération de chênes, Philippe évoque les semis effectués par les bergers. Ils ramassaient des glands dans leurs poches pour les planter plus loin dans des endroits dépeuplés. Les chênes repoussent rarement sous l’ombre de leurs aînés. Cette annedote rappelle une nouvelle écrite par Giono : “L’homme qui plantait des arbres” : Elzéard Bouffier, berger paisible et obstiné, a passé sa vie à planter des arbres dans les Alpes-de-Haute-Provence, la rendant ainsi fraîche et verdoyante.
Giono serait étonné de voir ici la présence d’un radar pour mesurer la vitesse dans ce petit village isolé sur le plateau à 1150 m d’altitude – photo Philippe Aillaud
La descente vers Banon par la piste forestière a été épique.
Le hameau du Contadour que nous atteignons était le haut lieu “gionien” par excellence. L’écrivain y a organisé neuf séjours d’écriture de 1935 à 1939, dans deux maisons du hameau : le moulin et la ferme des Graves. Il s’y était arrêté au bout d’une marche à pied de trois jours ; partis de Manosque avec une cinquantaine d’admirateurs qui l’avaient sollicité pour leur faire découvrir le pays magique décrit dans ses premiers livres.
Ils voulaient découvrir le plateau où se déroule la merveilleuse utopie paysanne de “Que ma Joie demeure”, les randonneurs s’étaient fixés ici, « un endroit où l’ondulation de la longue montagne rousse abrite trois ou quatre maisons et deux ruines de moulin à vent ». Nous n’avons pas poussé jusqu’au Jas de terres du Roux, car le musée est fermé définitivement.
Le début de la descente dans la partie facile – photo Philippe Aillaud
On va suivre cette piste sur plusieurs Kilomètres pour descendre sur Banon – photo Colin
Une ferme isolée sur le plateau du Contadour – photo Philippe
Nos vélos se repose un moment le temps d’une pause – photo Colin
Au loin on apperçoit le Ventoux
La descente vers Banon par la piste forestière a été épique. Un vrai champ de cailloux, qui nous secoué les bras et les épaules. Les “sabots” Michelin de nos montures, roulaient sur les pierriers par endroits. Cette descente se fera au ralenti pour ma part. Lorsqu’on a retrouvé le bitume ce fut la libération. L’entrée dans Banon se fait par un chemin de campagne qui nous permet d’arriver directement en ville. Pause déjeuner à un bar restaurant qui s’appelle opportunément “La suite”, salade maison avec du chèvre local : on est à Banon quand même !
Photos Philippe Aillaud
Pour éviter les gros nuages que l’on voit vers Saumane nous allons prendre la sage décision de contourner par le bas jusqu’au “Rocher des Ongles” où l’on reviendra sur notre itinéraire, pour traverser le village des Ongles et prendre la direction de Forcalquier. On évite la large départementale pour monter une pente sérieuse sur le Pigeonnier à 720 m. La descente vers Forcalquier nous ouvre la vue vers le ravin des Billardes. Après un petit café à la terrasse du Café de la place nous filons vers la Brillanne où le train de 17h03 nous conduira à Aix. On aura le temps de déguster une petite bière locale sur le quai de la gare. Le soleil est revenu : trop tard malheureusement.
Photo Philippe Aillaud
Alors le slow tourisme, qu’en pensez-vous ?
Qu’as-tu apprécié Patrick ?
Moi j’adore !… Quel moyen autre que le vélo permet une telle liberté ? Avec ce vélo de gravel simple, qui permet de passer presque partout, on possède un rayon d’action journalier intéressant. Un peu de préparation, des surprises par exemple en s’adaptant aux circonstances où en tentant d’aller voir des lieux que l’on découvre au hasard du parcours. On oublie la vitesse, on ouvre grand les yeux, on n’hésite pas à s’arrêter pour une photo ou faire une pause. Le mélange e-Gravel et Gravel “muscu” se passe super bien, d’ailleurs nos vélos se ressemblent tellement, qu’on oublie la présence d’un moteur parmi nous. Celui du Help s’est montré particulièrement discret. C’est à refaire assurément et pour moi ce bikepacking version “carte bleue” me permet d’être léger au niveau de mon bagage et dans ma tête. Le slow tourisme peut tout aussi bien se pratiquer en mode bivouac avec tente ou bivi et on peut aussi l’envisager et mode mixte en alternant bivouac, gite ou hôtel.
Photos Phikippe, Colin, Patrick
Et toi Colin, que penses-tu de cette expérience ?
Avant le départ, mon sentiment était partagé entre une grande envie de réaliser ma première “micro-aventure” à vélo et une légère appréhension de ne pas être à la hauteur physiquement, malgré l’aide du Help. Je suis un cycliste régulier, mais avec une pratique plus orientée loisir que sportive. Je fais habituellement des sorties dont les distances varient entre 30 et 60 km, en évitant les bosses. Cette légère crainte m’a accompagné le premier jour et c’est pour cette raison que j’ai gardé mon assistance presque toute la journée, au niveau le plus bas. J’ai ainsi pleinement profité des paysages, en restant au contact de mes équipiers, sans jamais être dans le dur. Arrivé à destination à Sault, la batterie affichait un reliquat de 25% pour un parcours de 69 km et 1200 m de D+ et j’ai eu le sentiment d’en avoir encore sous la pédale…
Niveau 1 si la pente devient difficile, sinon assistance zéro sur le plat et en descente … photo Colin
Fort de l’expérience de la première journée, j’ai décidé le lendemain de me passer le plus possible de l’assistance. Je n’ai allumé le moteur que dans les côtes raides, comme le segment “Zinzine Nord” qui monte sur Forcalquier depuis la D950 à 6%. J’ai été surpris par les capacités de ce gravel, même sans assistance. Arrivé à destination, la batterie affichait un crédit de 61% pour un parcours de 79 km et 1068 m de D+. Ce e-Gravel Help porte vraiment bien son nom. Il m’aura permis de combler l’écart de niveau qu’il y a entre moi et mes équipiers, sans que j’ai le sentiment d’être un imposteur.
Photo Philippe Aillaud
Évidement j’ai emporté trop d’affaires avec moi, dont certaines que je n’ai même pas mises. C’est sans doute le piège du débutant. Mais je n’ai pas souffert plus que ça de l’excès de poids, à croire que j’y suis déjà habitué.
L’aventure en soit a été fantastique. Il y a dans cette pratique du tourisme en gravel une recette parfaite, alliant le sport, la nature et le patrimoine. Et vivre tout cela en bonne compagnie est la cerise sur le gâteau. Ce circuit autour de la montagne de Lure est parfait pour une première expérience, on y croise peu de voitures et les paysages sont magnifiques. Cette aventure est pour moi, je l’espère, la première d’une longue série !
Et toi Philippe ?
Chevauchant mon fidèle Graxx II, qui ne m’a jamais fait défaut, j’ai apprécié ce tour aux deux visages. Le premier jour : une vallée plutôt alpine, dominée par la face austère, car exposée au nord, de la Montagne de Lure. De moyennes à petites routes, sur lesquelles les conducteurs locaux sont respectueux des cyclistes et des distances de dépassement, quelques rares villages. L’arrivée à Sault nous a replongés dans un environnement plus « urbain », le pied est du Ventoux oblige.
Philippe pense déjà à la prochaine virée sur la Montagne de Lure – photo Patrick VDB
Le second jour, même si le soleil se voilait quelque peu et fort souvent, le versant sud de Lure affiche son coté méditerranéen : pentes plus douces, plateaux – dont le célèbre d’Albion – , villages à ruelles pour échapper à la chaleur. Bref, un très beau parcours qui m’inspire une prochaine boucle, plus courte, aussi intense et plus gravel : gravir Lure par la route depuis St Etienne-les-Orgues, et prendre aux Omergues la piste du pas de Redortiers, pour basculer vers le Contadour et rejoindre le point de départ. J’espère pouvoir vous la conter sur Bike-Café prochainement.
La vidéo
Résumé en images de ce “Slow bikepacking” sur la route de Giono.
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