Sportifs d’endurance, nous avons tous été concernés par des erreurs de choix de notre nutrition lors d’un effort long et prolongé. Le sucre que nous avalions en quantité est désormais banni dans le contexte de la longue distance. Je me souviens que sur l’UTMB nous préférerions une soupe salée plutôt que des barres hyper sucrées qui nous écoeuraient. L’entreprise 4ULTRA créée par Pierre Cursan s’est penchée sur le problème et elle propose une solution nutritive à base de purées de légumes, cuisinées “maison”. J’adore les légumes et je suis bio (since 1980) alors c’est parfait, j’essaie …
Les produits :
Aujourd’hui la gamme 4 Ultra compte 6 recettes, exclusivement salées qui s’adressent de préférence aux efforts longs, quand la saveur sucrée devient écoeurante …
Purée de Betterave
Purée de potimarron/carotte
Purée de Pomme de terre/carotte
Purée de Patate douce/Butternut
Purée de pois chiche façon Houmous
Purée de lentilles corail
Les différentes purées disponobles – photo 4Ultra
Les recettes sont 100% Bio, sans additif, ni colorant, ni conservateur. Elles comprennent des légumes, des épices de l’assaisonnement et rien d’autres. Pas de malto, de sirop de glucose, de caféine, … Elles sont vegan sans gluten, et sans lactose.
Les légumes qui les composent sont cultivés en France, et idéalement proche du lieu de fabrication de 4 Ultra à Agen. 100% des légumes viennent du Gers, 99% des légumes proviennent d’une association qui fait également de la ré-insertion sociale…(Terra alter Gascogne).
4 Ultra … il va falloir choisir ce que je vais prendre pour mon ravito ce matin … photo Bike Café
L’option “légumes” a été choisie pour son coté alcalinisant (indice PRAL négatif), et son index glycémique faible (la transformation en purée augmentent cependant l’IG). Le sel utilisé, est un gros sel de source venant de Salies de Béarn dans les Pyrénées. L’avantage d’utiliser un gros sel est qu’il ne contient pas d’anti-mottant ou fluidifiant comme le sel fin. Par ailleurs, le sel de source a l’avantage d’être riche en minéraux. Les épices sont bio, bien sûr, mais tous ne sont pas cultivables en France, seuls le piment d’Espelette et le Curcuma sont français et proviennent directement du producteur.
La DDM (Date de Durabilité Minimale) qui informe le consommateur sur la période de temps pendant laquelle un aliment conserve toutes ses propriétés spécifiques (teneur en nutriments, vitamines, salubrité, …), est de 12 mois à température ambiante.
Le côté écolo
Les valeurs de 4 Ultra ne sont pas que nutritionnelles, elles s’expriment également dans l’engagement écologique.
Le côté bio est indispensable dans la sélection des ingrédients. Ils proviennent de producteur Français et locaux
Les livraisons quotidiennes des ventes en ligne vers la poste locale sont réalisées à vélo.
Les produits ne possèdent aucun sur-emballages, même les lots de 10 vendus en ligne sont conditionnés directement dans le colis La Poste (colis eco-logic à neutralité carbone), pas de factures papier, tout est envoyé par mail.
Les gourdes vides sont recyclables.
Les présentoirs des magasins sont réalisés, à partir de palettes ré-utilisées provenant d’un magasin local, après rabotage, ponçage…elles sont gravées au laser avec notre logo dans un atelier du village.
Pour la livraison des magasins, les produits sont conditionnées dans des boites à chaussures ou cartons (propres et vides…) de récupération.
4ULTRA adhère à la Trail runner foundation.
Adieu le sucré, bonjour le salé
Le temps du ravito à Vernègues après 50 bornes dans le froid – photo Bike Café
En général je refuse tous les tests de produits de nutrition qu’on me propose. D’abord parce que je ne suis pas diététicien et que je ne me sens pas apte à me prononcer sur les valeurs nutritives de ces produits. Ensuite je suis pour une nourriture saine et biologique, alors lorsque je lis les étiquettes de certains produits, censés soutenir les sportifs dans leurs efforts, je suis carrément refroidi.
Sur les marathons je ne buvais que de l’eau et je prenais une pastille de Sporténine (composé de 3 substances homéopathiques) tous les 5 km : je n’avais pas besoin de plus. Mon entraînement avait habitué mon organisme à puiser dans mes réserves sur ces efforts compris entre 2h34 (mon record) et 3h15 … Lorsque j’ai attaqué le trail running, et allongé la durée de l’effort, j’ai tâtonné et je n’ai jamais trouvé la nutrition idéale. Le goût sucré saturait ma bouche et au bout d’un moment je ne pouvais plus rien avaler. Certains organisateurs expérimentés nous proposaient sur les ravitos des aliments salés (saucisson, soupe, fromage, …). Celui qui avait le plus de succès était le TUC, un petit gâteau sec salé, qui a dû voir son chiffre d’affaires prospérer avec l’apparition du Trail Running.
En vélo le problème est le même. La durée de l’effort, la lutte contre le froid en hiver, la perte de minéraux l’été à cause de la chaleur demande un apport nutritionnel pour soutenir nos organismes très sollicités.
Le test
Une pression sur la gourde et voilà un apport alimentaire : purée de pois chiche – photo Bike Café
Bon en ce moment, avec les contraintes liées au confinement V2, je vous avoue qu’en 3 heures je ne peux pas faire de la longue distance. Alors départ à jeun par temps froid pour tester quelques purées suffiront pour avoir une bonne idée du produit/
Tout d’abord le goût … j’ai adoré sentir en bouche ce goût authentique de légumes. Un parfum de terroir agréable, qui reste en bouche un bon moment. J’ai trouvé ces purées un peu trop salées, mais de base je sale peu mes aliments, c’est normal. Par contre cet apport en sel est intéressant à l’effort pour éviter les crampes et la déshydratation.
La texture est bien pour donner une consistance à ce qu’on avale entre fluide et compacte. Elle permet d’avoir une charge de l’estomac qui procure un sentiment de satiété.
Pour l’efficacité anti-coup de mou, je ne peux rien dire au regard de l’intensité et surtout la durée de mes sorties. J’attends le déconfinement pour tester plus longuement ces produits qui m’ont séduit pour tous les autres aspects.
J’attends l’avis de mes collègues cyclistes lorsqu’en fin de parcours ils auront du mal à tenir ma roue … “Purée Patrick, tu marches fort en ce moment …” 😉
Prix : 3,80 € l’unité – le pack de 10 gourdes 35 €
La célèbre marque polonaise Rondo annonce la sortie de 2 nouvelles versions de son modèles RUUT. Cette fois ce sont les voyageurs et les bikepackers plutôt route qui seront intéressés par ces déclinaisons équipées, dans les deux cas, d’une transmission double plateaux Shimano.
Ce vélo qui a été la star du salon Eurobike de Friedrichshafen en 2017 avec sa fameuse fourche Twintip, a séduit un grand nombre de cyclistes. Certains de ses fans souhaitaient une version plus “randonneuse”, voilà la réponses de Rondo avec du GRX 400 …
RONDO RUUT CF2 2X
Le cadre du RONDO RUUT CF2 2X est identique à celui du RUUT 1 x 11 classique. Par contre, il est équipé du groupe Shimano GRX 400 2 x 10, spécifiquement conçu pour les routes accidentées et le gravel. Ce montage rend le vélo encore plus polyvalent et il ouvre de nouvelles perspectives aux cyclistes aventuriers.
Le pédalier 46/30 et la cassette 11-36 offrent une large plage de braquets
Le pédalier 46/30 et la cassette 11-36 offrent une large plage de braquets confortables avec des pignons rapprochés pour un pédalage fluide et facile.
Une ligne qui séduira les fans de Rondo – photo Rondo
Les roues sont équipées de pneumatiques légers et roulants pour optimiser la vitesse et diminuer la résistance au roulement.
Caractéristiques
Cadre : RUUT FLEX DESIGN EPS CARBON – tailles S, M, L, XL et Fourche : TWINTIP 2.0 CARBON
Le Nouveau Rondo Ruut CF2 2X cadre carbone – photo Rondo
Le Rondo RUUT AL1 2X est un modèle orienté vers la pratique ‘longue distance’ en bikepacking, il est adapté à la route et aux chemins roulants.
« Nous avons reçu beaucoup de messages de cyclistes passionnés nous disant qu’ils adoraient le design et le concept RONDO, mais qu’ils souhaiteraient pouvoir acquérir des vélos moins orientés vers la performance et plus polyvalents. Alors nous avons créé cette version 2X du RUUT AL répond parfaitement à leurs attentes », déclare Tom Cybula, responsable de la Marque. « C’est une véritable machine à tout faire. »
Caractéristiques
Cadre : RUUT 2.0 CUSTOM FORMED AL6061-T6 et Fourche : TWINTIP 2.0 CARBON – Tailles disponibles : XS, S, M, L, XL
Pneumatiques : WTB RIDDLER 700C X 37/SCHWALBE G-ONE ALLROUND 650B X 40 (XS)
Poids : 10.3 kg
Prix : 1999 € TTC
Infos sur le site de Tribe Sport Group
Cadre aluminium – photo RondoCe Rondo RUUT AL1 2X a belle allure – photo RondoLe pédalier Rondo avec son double plateauxUn dérailleur longue chape pour enrouler le 36 dents – photo RondoDes inserts pour le bikepacking – photo Rondo
La marque américaine a présenté il y a quelques jours ses nouveautés 2021. La collection de sacs à dos de vélos a été complètement repensée afin de maximiser la légèreté et la performance des produits.
Ces sacs à dos peuvent être une option intéressante pour les voyageurs à vélo : à la journée, itinérance, bikepacking ou un événement d’ultra-distance, sur route comme en gravel. Ils seront utiles à la fois pour transporter jusqu’à 3 litres d’eau supplémentaires mais aussi quelques petits outils de réparation, une carte bleue, ou quelques barres énergétiques
En complément de bidons, le sac à dos d’hydratation permet d’être sûr de ne jamais manquer d’eau, tout en gênant assez peu le roulage grâce à la conception morphologique des sacs. CamelBak possède dans ce domaine une expérience de plus de 30 ans dans la conception de produits les plus confortables à porter pendant l’effort.
Rogue Light
Le nouveau Rogue Light pèse à peine 225 g et intègre une poche à eau Crux de 2 litres, pour une capacité totale de 7 litres. La technologie Air Support Light permet de garder le dos bien ventilé quand vous roulez et des harnais ventilés. Il possède aussi une pochette permettant de ranger des outils ainsi qu’une poche zippée sécurisée.
Le sac RogueLight
Classic Light
On diminue le poids avec le nouveau Classic Light (190 g), votre option de choix si vous cherchez un sac léger, durable, offrant des rangements variés et de nombreuses fonctionnalités externes. Comme le Rogue, il possède un rangement d’outils intégré, une poche zippée sécurisée et une poche extensible.
Le sac Classic Light
Parmi les nouveautés, outre une sangle de poitrine réglable, des boucles pour pouvoir accrocher un éclairage, un casque ou encore une mini-pompe. Volume total : 4 litres. Volume du réservoir d’eau : 2 litres.
Hydrobak Light
Encore plus light, l’Hydrobak Light sera idéal pour les pratiquants souhaitant minimiser le poids embarqué sur leur machine. Pesant à peine 170 g, ce sac est livré avec une poche à eau de 1,5 litres et possède une capacité de chargement total de 2,5 litres. Comme ses compagnons, il intègre un panneau dorsal en mesh et des harnais ventilés, une poche zippée, un système d’attache de casque, une sangle de poitrine réglable ainsi que des éléments réflectifs. Disponible aussi en version féminine spécifique.
Le dos en mesh ainsi que les harnais ventilés assurent une bonne ventilation
Des détails qui font la différence :
Le logo ainsi que les anses sur les bretelles sont réalisées en matière réfléchissante pour augmenter la visibilité du cycliste.
Détails réflectifs et option d’accroche d’éclairages.
Une large poche en haut du sac permet un accès facile au réservoir. Cette poche à eau est isolée du corps du cycliste pour permettre une meilleure isolation thermique et éviter que le liquide ne se réchauffe trop vite.
L’accès facile à la poche à eau, ici sur le modèle Rogue Light.
Il est possible d’attacher facilement son casque en haut du sac lorsque vous ne vous en servez pas.
Accroche facile du casque lorsque vous faites une pause.
Versions Homme et Femme
Les sacs Rogue Light, Classic Light et Hydrobak Light sont aussi disponibles en version femme avec des bretelles en forme de S s’adaptant à la morphologie féminine.
Pour un trip d’une journée ou deux, certains cyclistes apprécieront cette veste minimaliste intégrant une poche à eau de 1,5 litres et d’un volume total de 4 litres. Existe aussi en version spécifique femme.
La Chase Bike Vest, ici dans un coloris femme.
La Chase Bike Vest, ici dans un coloris femme.
Spécificités des modèles :
Rogue Light
Poids : 215 g
Volume (total/eau) : 7/2 litres.
PPC : 74,99 euros
Classic Light
Poids : 190 g
Volume (total/eau) : 4/2 litres.
PPC : 64,99 euros
Hydrobak Light
Poids : 170 g
Volume (total/eau) : 2,5/1,5 litres.
PPC : 54,99 euros
Chase Bike Vest
Poids : 285 g
Volume (total/eau) : 4/1,5 litres.
PPC : 99,99 euros
Pour les vélos électriques
Si vous roulez en gravel électrique, Camelbak a pensé à vous puisque leurs nouveaux sacs sont conçus pour accueillir une batterie de VAE.
C’est le cas du Mule Pro 14, disposant d’une capacité de stockage de 14 litres et d’un réservoir d’eau de 3 litres et du Hawg Pro 20 intégrant 20 litres de rangement et une poche à eau également de 3 litres.
Le Mule Pro 14 litres.
Sur ces deux sacs, vous aurez le choix d’installer, en option, une dorsale de protection (46 euros) permettant de réduire le risque de traumatisme en cas de chute sur le dos. Cette dorsale, souple, passe la norme internationale CE 1621 niveau 2, et garde un niveau de protection satisfaisant même en cas de chutes répétées.
Le Hawg Pro avec sa dorsale de sécurité.La dorsale de protection est vendue en option.
Spécificités des modèles :
CamelBak M.U.L.E Pro 14
Volume (total/eau) : 14/3 litres.
PPC : 149,99 €
CamelBak H.A.W.G Pro 20
Volume (total/eau) : 20/3 litres.
PPC : 169,99 €
Bidons Podium
Dans la gamme de bidons Podium, pas de nouveautés majeures. Les bidons sont toujours disponibles en deux versions : 21 oz (0,62 litres) et 24 oz (0,71 litres).
Le Podium Chill permet de garder l’eau froide deux fois plus longtemps qu’un modèle Podium classique.
Le Podium Ice, grâce à un isolant à base d’aérogel, permet quant à lui de garder le liquide froid cinq fois plus longtemps qu’un bidon Podium.
Pour le gravel, les modèles Dirt (uniquement disponibles en 620 ml de contenance) possèdent un bouchon empêchant la poussière de rentrer dans la tétine.
Les différents modèles Podium : classique, Chill, Ice et Dirt.
Malgré une année pendant laquelle nous avons vu passer beaucoup de nouveautés, testé de magnifiques produits et de superbes vélos, … au Bike Café, nous ne sommes toujours pas blasés. Les envies de l’équipe du Bike Café sont toujours aussi présentes et nous rêvons du nouvel équipement qui viendra provoquer ce petit frisson de plaisir lorsqu’on déballera le paquet de notre cadeau de fin d’année. Voici nos idées de cadeaux, parfois surprenantes …
Cet article est à peine un message envoyé à ceux qui comptent nous faire plaisir au moment des fêtes 😉 …
Dan
“Je reste convaincu que les freins à disques ne servent à rien – du moins pour mes pratiques, route, gravel, et mon niveau de pilotage – on va dire « moyen-plus ». J’adore les freins à tasseaux, pas assez maso pour utiliser des cantilevers, mais super fan des mini V-brakes, qui arrêtent net et sans bavure mon pignon fixe longue distance et mon cyclo-cross Sunn de 1996“, précise Dan.
Le frein Motolite de Paul Component – photo 48×17.com/
Dans le genre, les Motolite de Paul Component sont le nec-plus-ultra en terme d’efficacité et de design. Tellement beaux et intemporels qu’ils pourraient être japonais. Mais ils sont américains, de Chico, Californie, dans le Comté de Butte, au nord de Sacramento. “Je les voudrais métal brossé, parce que argent, ça fait riche et que noir, ça porte malheur‘, poursuit Dan.
“Effet de l’âge, recherche de simplicité, quête de minimalisme … Je ne sais pas ce qui me prend en ce moment, mais j’ai envie de rouler presque exclusivement en single speed. Je me dis peut-être qu’il vaut mieux rouler “single” que mal accompagné. C’est peut-être pour contrebalancer ce monde hyper connecté où tout va très vite dans lequel j’évolue, et peut-être aussi pour relativiser la technologie de plus en plus poussée sur nos vélos“, déclare Patrick en expliquant son choix.
Moyeux Mack Hubs
Patrick roule souvent sur son vélo de piste 80’s construit par Bernard Carré. Il adore ce vélo, mais comme vous le savez le complément idéal d’un vélo, qui sublimera son usage ce sont les roues. Leur poids et la qualité de roulement sont des éléments essentiels au rendement du vélo.
Dans sa recherche de produits il a trouvé, grâce à Franck Le Renard, ces moyeux polonais Mack. Outre l’aspect néo rétro, ils sont légers et performants. Montés sur des roues avec des cercles carbone et des rayons Sapim ils feront bonne figure sur son single speed.
“Voici le lien vers une aventure humaine aboutissant à un produit lancé très récemment et que je viens de découvrir par hasard sur facebook : la bouteille Zeste“, nous annonce Hugues.
La bouteille inox Zeste
Ce produit pourrait répondre à la conclusion de son article sur les gourdes Klean Kanteen : « À quand d’autres alternatives plus locales ? Ce serait l’idéal et dans la logique recherchée d’un tel achat. » Une gourde en inox conçue et fabriquée en France (à 100% pour la simple paroi qui m’intéresse)!
Resterait à développer et proposer un modèle avec bouchon pour cyclistes (même si celle-là peut faire l’affaire en appoint déjà), une piste que nous pourrions leur souffler et proposer après avoir tester et pourquoi pas y apposer un logo Bike Café ?!
Pour aller plus loin, son écrin serait un porte-bidon « filaire » fabriqué par Jean-Sébastien Guilbaud, le cadreur qui a réalisé la randonneuse « d’art » au CDM 2019 et que je connais bien puisqu’il habite pas loin. Ça irait au top sur le single !
PS : le délai de livraison de la gourde est donné pour janvier apparemment … le Père-Noël sera peut-être un peu en retard, pas grave ! …
“Pour le porte-bidon, je verrais avec Jean-Sébastien Guilbaud qui en fabrique au compte goutte mais voulait en lancer une très petite série pour ses connaissances (30/40 unités). Il risque d’être assailli de commandes…!“, complète Hugues.
Prix : Pack essentiel 42 €
Pierre
“Je suis un grand fan d’Openrunner sur lequel je trace mes virées. Un peu frustré par ces confinements successifs je rêve de pouvoir à nouveau m’élancer sur les chemins et petites routes de l’ouest de l’Ile-de-France. Traverser l’Eure, longer les champs, les bords de forêts, …“, explique Pierre.
Wahoo Elemnt et carto IGN sur Openrunner – photo Bike Café
Mais pour cela il lui faudrait “l’outil” de navigation idéal. Fidèle lecteur de Bike Café et même des articles des autres 😉 il a été convaincu par le test qu’à fait Patrick sur le Wahoo Elemnt. La lisibilité de l’écran, le mode bouton, … l’ont persuadé que ce compteur GPS serait idéal pour ses balades. La facilité de récupérer mes traces élaborées sur Openrunner l’intéresse beaucoup.
Prix : 349 €
Gabriel
“Mon choix s’est porté sur le maillot Zelie de Café du Cycliste. C’est un produit vraiment adapté à ma région et à ma manière de rouler. J’aime bien la capuche qui donne un côté urbain en plus. C’est parfait pour le gravel et pour rouler sur ma randonneuse“, explique Gabriel.
Vest Audax modèle Zélie du Café du Cycliste – photo Café du Cycliste
La veste est d’une conception innovante basée sur trois couches de tissus. La doublure en maille, l’isolation thermique et un tissu extérieur très technique se combinent pour offrir une grande protection contre les éléments les jours les plus froids tout en restant très respirante pendant les périodes d’efforts intenses ou lorsque la température monte.
Conçue pour les sérieuses sorties à vélo et imprégnée d’un esprit d’aventure, Zélie a une multitude de détails pour la course de distance. Une capuche isolée s’insère parfaitement sous un casque sur la route et procure de la chaleur pendant les pauses, tandis que notre poche Audax unique offre suffisamment d’espace pour l’essentiel. Il y a trois poches cargo, une grande poche arrière ainsi qu’une poche zippée sur la poitrine pour les plus petits objets.
Les autres caractéristiques distinctives d’Audax incluent un logo brodé sur le dos et la poitrine ainsi que de larges panneaux réfléchissants à l’arrière et sur le bas des manches pour plus de sécurité dans des conditions de faible éclairage. Conçu pour être porté par-dessus un maillot ou un maillot de corps à manches longues, Zélie est assez légère pour être rangée dans la poche des maillots de la collection Audax du Café du Cycliste.
Prix : 250 €
Infos sur le site
Anne
Anne a choisi des mitaines en cuir Triton de chez Café Leather. De Vanity Fair à Marie-Claire, pas de doute, le gant est l’accessoire phare de la saison automne-hiver 2020.
“Bien qu’elles soient cousues main en Espagne, ces mitaines couleur crème « Driving Gloves » en cuir d’agneau tanné végétal me rappellent les vélos anglais et les voitures de sport italiennes‘”, déclare Anne.
Gants Cafe Leather bien présentés dans leur packaging
Ces mitaines sont judicieusement perforés aux endroits où la main a besoin de souplesse ; par les trous du cuir, on voit soudain apparaitre la peau lorsque la main enserre le guidon.
“J’aime l’idée qu’elles ne soient pas nécessairement destinées à la pratique cycliste, mais en conjuguant l’élégance et le sport, elles contribuent précieusement à l’équilibre entre désir et plaisir“, poursuit Anne.
Laurent qui est désormais basé dans la Meuse a jeté son dévolu sur cette veste hivernale de Vaudé.
“J’aime cette veste Fedaia Softshell Jacket qui est l’un des produits phares de la gamme VAUDE. Elle présente une coupe plutôt sportive et près du corps. Elle est ajustée aux mouvements sur la selle et les poches ont été judicieusement disposées avec une poche de poitrine et trois poches arrière. Parfait pour mes sorties gravel et mes trajets en vélo taf“, explique Laurent.
Des fermetures Ventipren déperlantes et respirantes à la ceinture et aux manches offrent un excellent confort et permettent d’affronter le vent et les intempéries. La veste Men’s Fedaia Softshell Jacket est également coupe-vent tout en disposant d’un système d’aération judicieux grâce aux poches frontale et arrières qui tiennent lieu d’orifice d’aération.
Veste d’hiver Vaudé
La confection de la veste avec finition imperméable DWR intègre la fibre textile s.Café tirée du marc de café recyclé ; le label Green Shape de VAUDE garantit en outre un produit écologique et fonctionnel fabriqué dans des matériaux durables.
On compte sur Laurent pour en savoir plus : il va la tester sous les rudes conditions hivernales en Meuse cet hiver.
Comme vous le savez Jeanne est une voyageuse et l’an prochain elle a projeté un beau Tour de France bikepacking en famille. On peut aimer le voyage et apprécier le confort et c’est pour cela qu’elle a choisi cette chaise pliante ultra light.
“Notre but est de partir en itinérance vélo pendant 3 mois tout autour de la France afin de rendre visite à notre entourage. Ce voyage nous permettra de présenter notre fille aux personnes qui vivent loin de chez nous mais aussi de lui faire découvrir son pays et de rouler à travers des territoires au patrimoine naturel et culturel exceptionnel. Cette chaise me permettra de me reposer au bivouac du soir …“, explique Jeanne. Découvrez la vidéo de son projet ici.
La chaises ultra-light Helinox est une chaise minimaliste d’à peine 500 g sur la balance ! Idée cadeau parfaite pour les personnes qui sont sur la route et qui sont adeptes de l’ultra-léger et à la recherche du confort en bivouac. Elle est pliable mais surtout compacte et donc facilement transportable. Solide aussi car résistante jusqu’à 120 kg !
La chaises ultra-light Helinox
La structure de cette Chair Zero est construite avec des tubes en alliage d’aluminium DAC ultra-légers et exceptionnellement résistants. Cette technologie avancée a été développée à l’origine pour les tentes de randonnée catégorie expédition. Helinox est la seule marque à utiliser ce type d’alliage d’aluminium DAC. Les systèmes d’assemblage sont moulés à l’aide d’une résine de nylon haute résistance soigneusement conçue pour obtenir des fixations précises, solides et sûres.
Philippe, qui fait de belles photos pour Bike Café, pense “Time to fly” … Une envie de voler lui a fait tourner son regard vers un drone. Le R POWER GPS, avec caméra FHD intégrée. La caméra FHD 1080 P est orientable, sur ce nouveau drone PNJ.
“J’avais envie de prendre de l’altitude pour faire quelques photos plongeantes toujours difficiles à réaliser avec nos appareils classiques …“, nous dit Philippe.
Le drone DR-POWER GPS – photo Bike Café
Composé de fonctions GPS telles que le vol orbital, le suivi GPS (FollowMe), ou encore le parcours de vol, le R-POWER GPS simplifie le pilotage pour les utilisateurs débutants. Il permet également aux plus grands passionnés d’images, de collecter des vidéos aériennes uniques. Contrôlable avec smartphone ou radiocommande
Compatible avec l’application PNJ POSITION, le R-POWER GPS permet de collecter des données de vol directement sur son smartphone. La connexion WiFi permet également de profiter du retour d’image en direct. Il est possible de voir les images filmées par le drone en temps réel et même de profiter d’une expérience de vol en immersion en plaçant le smartphone dans le masque FPV fourni avec le drone. Également contrôlable avec une radiocommande d’une portée de 100 m, ce drone s’utilise principalement en extérieur pour profiter des options GPS.
Enfin, grâce à la fonction “Return-to-home“, à tous moments, il est possible de donner l’ordre au drone de prendre la direction de son point de départ. De même, celui-ci retourne automatiquement à son point de départ lorsque la batterie est épuisée ou que le signal de la RC devient trop faible
Prix : 149,99 € (moins 15% avec le code promo EXCLUWEBPNJ jusqu’à fin 2020)
Parce qu’en hiver, nous continuons de rouler en extérieur, malgré les conditions compliquées (froid, vent, neige parfois), nous sommes toujours en recherche de la bonne tenue textile pour bien nous protéger.
Que dois-je-enfiler ? Première couche, deuxième couche, une protection Gore-Tex oui mais si je transpire, est ce que je vais être complètement trempé dès la première montée ?
Maillot Sportful Fiandre – photo Sportful
« Si je devais commander une tenue au Père Noël, j’irai chez Sportful qui a développé une gamme conçue pour les classiques flandriennes (cela veut tout dire) et qui s’appelle tout simplement « Fiandre ». Cherchez la petite bande rouge présente sur chaque pièce de la gamme“, nous dit Matthieu.
J’ai beaucoup aimé la gamme Fiandre car :
Les produits sont bien coupés.
Les technologies présentes sont les meilleures disponibles aujourd’hui sur le marché (Gore-Tex, Polartec)
Certains coloris proposés (rouge, orange) apportent une visibilité supplémentaire qui est la bienvenue en ces temps souvent maussades et accompagnés de faibles conditions de luminosité.
Les prix sont bien placés, par rapport à la technicité du vêtement. Ce ne sont pas des vêtements « cheap » mais pas non plus inabordables.
Veste Fiandre Light Norain Cuissard Fiandre Pro Bibtight Prix : 149,90 € (maillot, cuissard)
Lorsque que Christophe Aubonnet m’a contacté pour me parler du projet Whatt For Now, je dois dire que je n’ai pas immédiatement compris le concept. Alors nous nous sommes dit que, plutôt qu’une longue discussion par téléphone, ce serait mieux de se voir pour parler de Whatt For Now devant le vélo. J’en ai même profité pour faire quelques ronds au guidon de cette curieuse machine dans le quartier.
Ce serait mieux de se voir pour parler de Whatt For Now devant le vélo … photo Philippe Aillaud
Le vélo électrique ré-inventé
Le projet a démarré il y a 4 ans, pour l’équipe de passionnés d’outdoor qui sont derrière Whattfornow. “Le vélo électrique, de façon générale, intrigue ou amène des solutions très intéressantes pour pas mal de gens. De notre côté nous avons voulu donner une perspective assez sportive et musculaire à notre projet, qui ne ressemble pas aux autres“, explique Christophe. Je regarde le vélo, et effectivement, il ne ressemble à rien de connu, en dehors du fait qu’il possède 2 roues, un cadre, un guidon, une selle …
On remarque un premier truc bizarre : il a 2 transmissions … photo Philippe Aillaud
Après ce survol général on remarque un premier truc bizarre : il a 2 transmissions … Ce concept vélo “recto / verso” est original : il présente un flanc musculaire et l’autre électrique. Il y a donc aussi 2 roues libres : étonnant !
Le deuxième truc que je trouve bizarre est cet espèce de morceau de mat de bateau qui constitue le tube de selle. On n’est pourtant pas sur le Vendée Globe, mais bien posé avec nos deux roues sur terre. Cette poutre aéro, qui m’avait parue moche sur les photos du site, est finalement (en vrai), agréablement intégrée au cadre.
On n’est pas sur le Vendée Globe, mais bien posé avec nos deux roues sur terre … photo Philippe Aillaud
Elle n’est pas installée là, parce que le designer est fan de voile. Sa présence tient au fait qu’elle dissimule une batterie d’un modèle propriétaire au vélo. Cette batterie d’une capacité de 192Wh, vient se loger là : au-dessus du moteur et du pédalier. Cette disposition constitue l’objet d’un premier brevet déposé par What for now, qui permet de placer le poids au plus près du pédalier afin de garder au vélo un équilibre des masses intéressant pour le comportement du vélo.
La selle est posée sur un chariot qui pivote pour permettre d’accéder à la batterie – photo Philippe Aillaud
Elle cache également le système de selle télescopique que l’on peut régler au guidon. La selle et son chariot se basculent pour introduire la batterie que l’on pourra charger hors du vélo. Tout ça est bien fait et parfaitement intégré.
Sur ce modèle typé gravel la “gâchette” est dans le shifter de gauche – photo Philippe Aillaud
Le dernier petit truc qu’on ne remarque pas immédiatement, est ce que Whatt for now appelle la “gâchette”. Expression parfaitement imagée car dès qu’on grimpe sur le vélo et qu’on l’actionne elle permet de “flnguer” tout le monde au démarrage. Le vélo jaillit pour atteindre ses 25 km/h légaux en 3,5 secondes.
Il y a 3 niveaux d’assistance avec la possibilité de choisir une régulation de la vitesse comme sur les voitures – photo Philippe Aillaud
La double transmission
Une double transmission avec la mise en oeuvre de l’électrique via une gâchette fixée sur le guidon – illustration Whattfornow
Sur les vélos électriques classiques la transmission et la force musculaire et l’apport du moteur électrique sont couplées. Les forces réunies actionnent un seul et même pédalier.
Ce concept vélo “recto / verso” de la Twin Transmission est original – photos Philippe Aillaud
Dans la technologie “Twin Transmission” les transmissions sont dissociées. La première est connue de tous : c’est celle dont on dispose sur les vélo classiques. Ce vélo conserve la possibilité de pédaler naturellement, car la plus grande autonomie sera toujours celle de nos jambes. La seconde est celle qui est commandée par la gâchette et permettra de déclencher le boost du moteur électrique et l’activation de l’hybridation du vélo.
Le cadre a été dessiné par Léo Choisel, avec Antidote Solutions, pour intégrer la technologie Twin Transmission … photo Philippe Aillaud
Pour intégrer ce système il fallait concevoir un cadre. Il a été designé spécifiquement par Léo Choisel, avec Antidote Solutions, pour intégrer la technologie Twin Transmission. Le cadre HTT.1 du WhaTT disponible en 2 tailles (S/M et L/XL) vise maniabilité et efficacité au pédalage ou au Coup de boost.
La géométrie du cadre commun au 3 modèles.
La géométrie du cadre présente un angle avant assez ouvert ce qui devrait rendre ce vélo stable dans les descentes. L’empatement s’en trouve allongé. Le stack indique une position plutôt haute sur le vélo et le reach indique un recul par rapport aux cotes classiques en gravel.
Le poids est relativement contenu (entre 15 et 17 kg selon les montages), même si on espérait mieux lorsqu’on est en musculaire. Ce sera toukours mieux que les VTT élec qui sont entre 20 et 25 kg. Les roues de 27.5+ à l’arrière et 29 à l’avant, optimisent sécurité, confort et rendement.
Côté fiabilité toute cette technologie pourrait effrayer, mais les vélos tournent déjà depuis plus de 2 ans. L’homologation a été obtenue cet été et les ventes ont commencées auprès de distributeurs. “On est basé près d’Annecy et on s’appuie sur la distribution classique. Ce sont eux qui assurent la mise en route et le premier niveau d’assistance et de maintenance. Pour le stade suivant concernant un problème moteur ou batterie c’est Whattfornow qui prend le relais et assure un dépannage en 72 heures garanties“, précise Christophe. Il faut savoir que l’électronique du système, via une connexion bluetooth avec une appli mobile, permet de connaître l’état du sytème. On pourra même envisager un auto-diagnostic à distance dans le futur.
3 versions
Depuis le mois de juillet le vélo est commercialisé et disponibles en 3 versions :
Le TT player … plutôt pour aller jouer sur du tout terrain avec sa fourche ROCKSHOX Revelation RC 29” BOOST™ 15×110 debonair 140.
Le TT Cross Road … plus VTC ce vélo a séduit les femmes et les urbains en quête de confort avec une fourche de 120 de débattement.
Le TT Messenger … c’est celui que je verrais bien en version gravel avec sa fourche rigide en carbone et un drop bar.
Now it’s time to Boost … photo Philippe AIllaud
Vous pouvez découvrir ces vélos sur le site de Whattfornow. Les prix vont de 3600 à 4600 selon les équipements. Le niveau d’équipement est plutôt haut de gamme … Un visite sur le site s’impose et pour nous un essai d’une version du TT Messeger “gravelisé” serait intéressant pour apprécier le comportement sur piste et l’autonomie de ce vélo.
Présentation du LV Bike Louis Vuitton et cycles Tamboite
Sur Bike Café, nous vous parlons habituellement de vélos un peu plus rustiques que ce luxueux LV Bike, mais comme vous le savez on n’hésite pas à faire le “grand écart” entre différents types de vélo : en voici la preuve.
Ce vélo est d’une élégance folle et nous ne pouvions passer à côté de cette nouveauté. Il est l’expression d’une collaboration inédite entre Louis Vuitton et Maison Tamboite Paris, qui fabrique des vélos sur mesure depuis 1912. On y reconnait la “patte” du cadreur Hugo Canivenc le cadreur maison. Le luxe et le vélo … pourquoi pas. Par contre, les clients étrangers, fidèles de la marque, auront du mal à repartir leur achat dans l’avion avec : un vélo c’est plus encombrant qu’un sac.
Imaginez-vous un moment, en balade au coeur de la ville, ou lors d’une promenade sur les chemins de campagne, au guidon de cette superbe machine.
Le vélo
C’est une réinterprétation des modèles classiques de Maison Tamboite Paris qui réunit l’exceptionnel savoir-faire des artisans, maroquiniers et ébénistes des deux Maisons.
Le LV Bike réunit l’exceptionnel savoir-faire des artisans, maroquiniers et ébénistes des deux Maisons : luxe et artisanat à la française – – photo Louis Vuitton
Entièrement réalisé à la main et fidèle au savoir-faire de la Maison Tamboite le cadre est en acier allégé, rehaussé d’une finition émaillée ou chromée. L’ensemble inspire robustesse, élégance et confort.
On retrouve les matières iconiques de Louis Vuitton y compris sur le porte-bagage – photo Louis Vuitton
Le plateau en fleur de Monogram et les lignes du cadre formant l’iconique signature « LV » sont autant de clins d’oeil à l’héritage de Louis Vuitton. Tandis que le cuir noble vient habiller l’assise, le guidon et les câbles, on retrouve les matières iconiques de Louis Vuitton soit sur le porte-bagage – dans sa version avec un cadre fermé – ou sur le panier – dans sa version avec un cadre ouvert.
Classicisme et modernité
Fidèle au savoir-faire de Louis Vuitton, le bois vient habiller l’élégant garde-boue et les jantes décorées de la signature Louis Vuitton. La selle, quant à elle, se pare d’un cuir emblématique et elle est équipée de ressorts à absorption de chocs, pour le confort. Afin d’assurer la sécurité du vélo et la sérénité de son propriétaire, un traceur intégré permet par ailleurs une localisation en temps réel à l’aide d’une application dédiée pour smartphone.
Et pour les balades nocturnes, un discret éclairage à LED, à l’avant et à l’arrière, peut être actionné d’une simple pression. C’est un deux-roues conjuguant dynamique et élégance, une création reflétant un savoir-faire exceptionnel transmis au fil des générations.
photo Louis Vuitton
Le vélo est disponible sur commande dans les magasins Louis Vuitton à travers le monde. Décliné en quatre modèles, le LV Bike, doté de deux vitesses à changement automatique, est disponible avec un cadre ouvert ou fermé. Le vélo en Monogram se pare de détails en cuir rouge tandis que la selle – rouge également – arbore l’iconique cuir Mahina perforé de Louis Vuitton. Dans un jeu de contrastes, le modèle Damier Graphite associe des teintes de noir et de gris à une bordure d’un jaune éclatant.
La palette de nos pratiques du gravel est large. Certains se contenteront d’une randonneuse ou d’un cyclo-cross pour sillonner quelques chemins alors que d’autres iront sur des terrains plus hostiles, chercher des voies difficiles. Il n’y a pas d’échelle de valeur entre ces extrêmes, mais simplement un matériel différent qui sera adapté à l’idée qu’on se fait du gravel. Certains diront c’est du VTT, nous serions tentés de dire que c’est simplement du vélo, et l’idée d’une fourche à faible débattement a du sens dans certains cas. Voici l’évolution d’un produit, qui dans ce domaine nous apporte une nouvelle dimension à la pratique du Gravel Bike : la fourche FOX Adventure Cross.
Une 4ème génération
La 4ème génération de la fourche Fox AX gravel bike – photo FOX
40 mm de débattement sur un châssis de 32, de quoi augmenter le confort lorsque ça secoue tout en gardant une bonne rigidité pour un pédalage efficace.
La cartouche hydraulique FIT4 offre trois positions de durcissement de la compression – photo FOX
La 4ème génération de la cartouche hydraulique FIT4 offre trois positions de durcissement de la compression – ouvert, moyen et fermé pour s’adapter aux différentes conditions de la piste.
22 clics supplémentaires de réglages de la compression à basse vitesse en mode Open sont également mis à disposition, couplés à un réglage de l’intensité du rebond.
La fourche Fox AX gravel aime les terrains difficiles – photo Tribe Sport Group
Caractéristiques
Compatible avec les roues 700c / 27.5
Débattement : 40 mm
Déport : 44 mm
Axe Kabolt 100
Conçue pour les disques de freins en 160mm compatible avec les 180 mm
Technologie FLOAT EVOL
T-pivot 1.5 Taper
Largeur maximale de pneumatiques autorisée : 700 x 40c
Ayant fait le constat, dans un article précédent, de l’apparition sur le marché de très gros pneus de gravel, allant de 45 à 60 mm, pour des vélos pouvant les accepter, il est temps désormais d’aller sur le terrain juger en situation réelle des avantages et des inconvénients de cette tendance au “XXL”.
Pour ce premier essai, nous nous sommes focalisés sur deux pneus très différents l’un de l’autre : Le Fleecer Ridge de René Herse et le G-One Speed de Schwalbe. Le premier est une nouveauté, le second un vieux de la vieille. le premier est agressivement cramponné, le second quasi lisse. Tout les oppose : leur prix, leur look, leurs caractéristiques techniques, l’usage pour lequel ils ont été conçus … Espérons que ce test croisé nous fera constater des différences et des écarts qui nous aideront à mieux cerner ce qu’apporte l’usage de pneus XXL.
Au premier plan, un Fleecer Ridge de René Herse piaffe d’impatience. Derrière lui, un Schwalbe G-One, tapi dans l’ombre, attend son heure – photo Dan de Rosilles
René Herse Fleecer Ridge : Le nec-plus-ultra du pneu “Continental Divide”
Le jeune Fleecer Ridge a le sang bleu, vraiment : son père René Herse (anciennement Compass), produit depuis longtemps les pneus les plus huppés du marché ; sa mère, Lael Wilcox, championne Alaskaine d’ultra distance, l’a conçu pour répondre aux exigeants besoins du “Tour Divide”, cette course tout-terrain sans assistance qui traverse les États-Unis du Nord au sud, sur près de 4500 km.
Le petit film protecteur qui recouvre la marque trahit son origine japonaise – photo Dan de Rosilles
Autant le dire tout de suite, cette noble origine se paie : À 72 Euros dans sa version standard [il existe aussi deux autres modèles, “Endurance” (renforcé) et Ultralight à plus de 90€], ce pneu haut-de-gamme intéressera surtout les pratiquants intensifs et très exigeants. Mais l’offre de pneus XXL adaptés au gravel, au bike packing et courses d’ultra distance tout terrain n’est pas pléthorique, et puisque la première qualité de ce pneu est d’avoir été spécifiquement conçu pour ces pratiques de plus en plus populaires, nous nous devions de le tester. Il va sans dire que le prix élevé du pneu a aussi tout simplement piqué notre curiosité : cela se justifie-t-il sur le terrain ?
À 72€ pour 636gr, je vous laisse calculer le prix au kilo – photo Dan de Rosilles
Au déballage, la qualité de fabrication de ce pneu rayonne littéralement. Le petit film protecteur qui recouvre la marque, exactement le même que celui que l’on trouve sur les pneus Panaracer, trahit immédiatement son origine de fabrication japonaise. D’ailleurs, le préventif préconisé pour les pneus René Herse est signé Panaracer. Pour l’anecdote, la composition “hypo allergénique” de ce préventif, du caoutchouc naturel, de l’eau et des micro-billes de coquilles de noix, nous a agréablement impressionné. La gomme du pneu est à la fois douce et dense. Le montage en tubeless sur la jante est un jeu d’enfant, au gonflage le pneu claque aussi joliment que les mains d’un chanteur de gospel.
le préventif Panaracer Seal Smart préconisé pour les pneus René Herse contient du latex, de l’eau et des micro-billes de coquilles de noix – photo Dan de Rosilles
Même si globalement je préfère l’esthétique des pneus noirs à celle des bicolores, le rendu entre les haubans bleus clairs de ma “bombera” Salamandre est du plus bel effet. Les crampons sont hauts, la section plus aiguë que ballon (est-ce de là que lui vient son nom de “crête glacée” ? en fait pas du tout, “Fleecer Ridge” est juste la pire montée sur le parcours du “Tour Divide”), mais les crampons ont des angles doux, un peu comme des bombons, genre pastilles Vichy. Ils sont très proches les uns des autres, je suis curieux d’évaluer les qualités – généralement contradictoires – de motricité et de roulant d’un profil aussi cramponné, nouveau pour moi. Bon, ben… allons-y !
Même si je préfère l’esthétique des pneus noirs à celle des bicolores, le rendu contre le bleu clair du cadre de ma « bombera » Salamandre est du plus bel effet – photo Dan de Rosilles
Pour un test grandeur nature, avec pas mal de kilomètres et les terrains les plus variés possibles, j’ai choisi l’événement Arles-Marseille, proposé début octobre par le club Arles Gravel. Le parcours de cette année permet de patauger quelque peu dans des marécages de la Crau irriguée, d’enfiler pas mal de kilomètres de petites routes autour de Salon de Provence, de filer sur des chemins de terre rouge et de graviers dans la garrigue et sur le plateau de Vitrolles, avant d’attaquer les sévères et caillouteuses pistes du massif de l’Étoile (et un passage sous le sommet).
Arles-Marseille 2020, un événement très exigeant signé Arles Gravel – capture d’écran Strava
145 km effectués à vive allure, qui m’offrent déjà une photographie assez précise du Fleecer Ridge : Le pneu le plus polyvalent que je n’ai jamais roulé, avec un adjectif, qui revient, en filigrane : “sérieux”. Sérieux car conçu par une championne, Lael Wilcox, qui ne laisse pas grand chose au hasard, pour des courses ou l’on ne sait pas vraiment si c’est l’endurance ou la vitesse qui prime ; dans une “Divide”, on doit pouvoir se fier à 100% au pneu, quelque soit le terrain ou la météo ; et bien, je peux affirmer que ce pneu est d’une constance incroyable, il roule vite, il accroche parfaitement, et, chose étrange, il est à la fois ferme et confortable. Sérieux, donc, pas drôle, pas fun, sérieux. Terriblement sérieux. Il n’excelle nulle part, mais il est bon absolument partout.
Ce pneu, c’est du sérieux – photo Dan de Rosilles
N’ayant pu réussir à le prendre en défaut sur ce Arles-Marseille, je décide de continuer le test de façon plus ciblée. D’abord en me concentrant sur des terrains spécifiques, ensuite en chargeant lourdement le vélo, puisque les Divide sont aussi des épreuves de bikepacking. Je reviens sur cette histoire d’opposition entre motricité (accroche) et roulant (rendement) et je m’amuse, sur des parcours très courts, à pousser le pneu dans ses limites. Sur les bords herbeux et humides de la digue du Grand Rhône, le vélo passe, malgré des pentes très raides, sans que la roue arrière ne décroche.
Sur les digues herbeuses et glissantes du Rhône, je teste l’excellente accroche du Fleecer Ridge – photo Anne Fontanesi
Dans la foulée, sur des portions de départementales face au vent, j’arrive à tenir des vitesses au delà des 30km/h sans vibrations ou bruits intempestifs. L’alchimie est complexe, mais René Herse a réussi le bon mix. D’après la communication du fabricant, cela serait dû à “une ingénierie parfaite et un positionnement des crampons selon une logique d’annulation des fréquences révolutionnaire”. J’avoue que je veux bien les croire…
Sur route, le Fleecer Ridge est très roulant malgré ses gros crampons – photo Dan de Rosilles
Cette alchimie existe aussi en matière de confort/appui. Avec un gonflage “moyen”, le pneu paraît plus rigide que d’autres modèles, il tient admirablement en courbes malgré ses crampons ; en même temps, il n’est pas raide, le confort est là même sur de longues journées en selle. Il absorbe et recrache les cailloux, sans pour autant trop se déformer en courbe. La encore, pas de sensations de pilotage extravagantes, de la constance, de la sûreté, du sérieux. Il y a sans doute des spécificités qui échappent à ma compétence quant à la gomme et la structure du pneu. Je n’ai pas de nano caméra pour espionner dans la structure du Fleecer Ridge, je ne suis pas non plus ingénieur en pneumatique, je ne peux donc parler que de mon ressenti de cycliste et de pilote, et j’avoue que j’ai été bluffé.
Le Fleecer Ridge absorbe et recrache les cailloux, sans pour autant trop se déformer en courbe – photo Anne Fontanesi
Certes, comparé au Schwalbe G-One (dont nous allons parler plus bas) et auquel il rend plus de 100 g, le Fleecer Ridge paraît lourd, et les relances sont assez laborieuses : ce n’est pas un pneu pour sprinter ou s’en aller chasser les KOM, ses hauts crampons y sont aussi sans doute pour quelque chose. N’oublions pas que le pneu est quand même conçu pour des pratiques de longue distance. Chargeons donc la Salamandre comme une mule, et vérifions le comportement du Fleecer Ridge en configuration Bikepacking/aventure.
Chargeons donc la Salamandre comme une mule, et vérifions le comportement du Fleecer Ridge en configuration Bikepacking – photo Dan de Rosilles
Avec une pleine sacoche de cadre, une autre pour la selle, deux “cages” lourdement chargées sur la fourche et une sacoche de cintre conséquente, la Salamandre est à l’aise, car elle a été pensée pour ça. Mais vais-je retrouver la constance, le rendement et la fiabilité des Fleecer Ridge avec 15 kg supplémentaires sur le vélo ? C’est sur les DFCI et les single tracks caillouteux des Alpilles que j’ai cherché (et obtenu) la réponse. Avec quelques dixièmes de bars de plus dans les flancs, eut égard à l’augmentation de poids sur le vélo, le pneu est encore à la hauteur de mon premier jugement. Avec stupéfaction, non seulement je n’arrive pas à le prendre en défaut, mais il se comporte exactement de la même façon que lors de mes premiers tests en configuration “légère”.
Vais-je retrouver la constance, le rendement et la fiabilité des Fleecer Ridge avec 15 kg de plus sur le vélo ? – photo Anne Fontanesi
Ce pneu a une très grande réserve, dans le sens où il reste sérieux dans une très grande plage de chargement du vélo. Bien sûr, comme tout tubeless, à une charge donnée les petites variations de pression vont avoir, dans un sens ou dans l’autre, un impact sur son rendement, son accroche… mais contrairement à d’autres modèles de pneus, on va pouvoir retrouver le bon “réglage” avec des charges très importantes sur le vélo. C’est comme si le pneu était extrêmement costaud, tout en étant capable de se comporter avec beaucoup de délicatesse, en toute situation.
Le Fleecer Ridge de René Herse est extrêmement costaud, tout en étant capable de se comporter avec beaucoup de délicatesse, en toute situation – photo Anne Fontanesi
Schwalbe G-One Speed 29 X 2.35, le fun et la patate
2,35 pouces, soit 60mm… La première fois que j’ai vu ces G One Speed sur un vélo Salamandre conçu par Yann Thomas, je suis resté scotché. Certes, j’avais déjà longuement testé plusieurs versions du G-One, mais dans des sections standard. Là on était dans l’excès, la démesure… et c’est ce pneu et son look ravageur (limite provocateur quand on sait qu’il s’agissait d’aller le rouler dans les cailloux) qui m’a donné envie d’acquérir une “Bombera”, un monster gravel Salamandre spécial DFCI, pour y monter ces pneus.
La première fois que j’ai vu ces pneus sur un 29+ Salamandre, je suis resté scotché – photo Dan de Rosilles
C’est en G-One Speed que j’ai commencé à rouler en monstercross, et j’ai utilisé avec plaisir ces pneus longtemps, plusieurs mois et plus de 2000 kilomètres en fait. Pourtant, ils sont initialement prévus pour un tout autre usage que les galipettes dans les DFCI du Gard, d’Ardèche ou de Lozère : Pour les vélos électriques bien sûr, en milieu urbain, sur route et sur le sable. Mais pourquoi donc les amener dans cette galère caillouteuse ?
Les Schwalbe G-One m’ont accompagné sans la moindre anicroche dans des raids de plusieurs jours autour de l’Aigoual – illustration Dan de Rosilles, photos flux Instagram @annefontanesi & @dan_de_rosilles
D’abord, parce qu’ils sont légers et réactifs. Sur route, légèrement sur-gonflés, ils vont très vite, et je me suis souvent amusé de la tronche que faisaient certains routiers en pneus de 23 quand je les doublais avec mon char d’assaut. Aussi parce que légèrement sous-gonflés, ils sont très confortables, surtout avec un vélo chargé, et ils m’ont accompagné sans la moindre anicroche dans des raids de plusieurs jours autour de l’Aigoual, dans les Cévennes …
Sur les cailloux, les Schwalbe G-One sont vifs, réactifs, légers et confortables – photo Dan de Rosilles
Bien sûr, ces pneus atypiques et décalés ont aussi de grosses lacunes : sur la moindre petite flaque de boue, votre espérance d’équilibre ne dépassera pas la milli seconde. Ils ne supportent pas non plus les dévers ; dénués de crampons latéraux, ils décrochent brièvement pour se recaler au fond des ornières côté roue arrière, et côté roue avant il faut négocier les virages serrés dans le gravier comme un traité de paix avec un chef indien : dans le calme, avec sagesse.
Dans la boue, votre espérance d’équilibre ne dépassera pas la milliseconde – photo Dan de Rosilles
Une dernière et étrange particularité découragera sans doute certains cyclistes. À cause de sa bande de roulement très plate lorsque le pneu est peu gonflé, on ressent dans la direction une dynamique gyroscopique, qui remet naturellement le pneu avant dans l’axe après les virages ou lorsqu’on pilote dans une zone en “rigole” (passage étroit et creusé, qui remonte sur les côtés). Cette altération comportementale, fortement perceptible à chaque reprise en main du vélo, s’estompe bien sûr au bout de quelques minutes et peut même être agréable car cela ajoute de la sécurité dans les zones un peu techniques.
La largeur et la capacité de déformation du G-One Speed peut créer des aberrations de comportement – photo Dan de Rosilles
Je suppose que les plus puristes parmi les pilotes de VTT ne s’accommoderont pas de cette étrange spécificité, mais en ce qui me concerne, j’y ai tout à fait trouvé mon compte. Associée aux légères glissades latérales de la roue arrière, cette grande stabilité du train avant m’a beaucoup amusé et m’a aussi permis de progresser, en prenant confiance dans les passages les plus techniques tout en vivant des moments très ludiques.
Finalement, ce qui fait les limites du G-One Speed fait aussi ses qualités – photo Dan de Rosilles
Finalement, ce qui fait les limites de ce pneu bon marché (et en promo en ce moment chez notre partenaire CycleTyres) fait aussi ses qualités. À l’opposée du Fleecer Ridge dont nous parlons plus haut, on a ici affaire à un pneu détourné de son usage initial, limité dans le contexte où on l’utilise, moins polyvalent, mais qui, du coup, offre des espaces un peu imprévus (mais pas trop), où le plaisir dispute au raisonnable. Au delà de la performance pure, du rendement absolu et pragmatique, la pratique du vélo doit aussi rester une affaire de liberté et de ludique ; dans ce domaine, le Schwalbe G-One Speed, a priori utilisé ici à contre-emploi, comblera toutes vos attentes.
Le vélo est une affaire de liberté et de ludique ; dans ce domaine, le Schwalbe G-One Speed comblera toutes vos attentes – photo Dan de Rosilles
D’autant plus que ce pneu ludique est tout à fait fiable. Malgré son poids-plume, sa “SnakeSkin” est solide (Schwalbe est passé maître en la matière) et vous pourrez sans crainte partir loin avec ce pneu, même sur les cailloux les plus acérés. Je n’ai jamais eu la moindre crevaison à réparer sur ce pneu malgré plus de 2000km de gravel engagé, et ce n’est qu’au démontage que j’ai découvert… une épine fichée dans le pneu avant !
Après 2000 km, aucun incident à déplorer, sauf une épine solitaire, découverte au démontage – photo Dan de Rosilles
Le tout et son contraire : la synthèse
René Herse Fleecer Ridge, Schwalbe G-One, nous avons eu la chance de tester deux pneus si singuliers et tellement différents… En fait, cela est très utile, car nous pouvons en tirer des conclusions intéressantes, qui éclairent globalement la question de l’usage de “gros pneus” :
Comme pour les pneus de gravel de taille conventionnelle, les gros pneus répondent à des usages différents selon leurs caractéristiques techniques. Le poids, le type de profil, de gomme… d’un gros pneu sont des critères objectifs qui permettent de choisir sans hésiter tel ou tel modèle selon son (ou ses) usage(s) prioritaire(s).
Quelque soient leurs caractéristiques propres, (tous) les gros pneus sont bien adaptés à un usage longue distance, raid/aventure, aux terrains les plus accidentés et aux vélos chargés. Ils optimisent le confort du cycliste sur la durée sans trop handicaper vitesse et rendement dans le cadre de ce type de pratique.
Le prix globalement assez élevé de ces pneus s’explique par la qualité de fabrication, les investissements en terme de recherche et développement, mais aussi le marché de niche qu’ils occupent et l’engouement actuel du public pour les pratiques et les événements raid/aventure – bikepacking.
L’usage de pneus de grosses sections est un vrai plus en terme de confort bien sûr, mais aussi en terme de performance et de sécurité – photo Dan de Rosilles
En ce qui me concerne, pour ma pratique de gravel sur terrains globalement secs, pierreux et pentus, comme dans garrigue autour d’Arles, mais aussi sur les flancs du Ventoux, de l’Aigoual, dans les Cévennes… l’usage de pneus de grosses sections est un vrai plus en terme de confort bien sûr, mais aussi en terme de performance et de sécurité, car on compense grâce à eux et leur faible pression pas mal d’erreurs de pilotage et les passages techniques sont plus faciles à entreprendre. En ce qui concerne mes raids de plusieurs jours en bikepacking, il n’y a pas d’hésitation possible : j’ai définitivement élargi mes sections de pneus, je refuserais s’il fallait revenir en arrière !
La roue libre BLB Supérieure ... un fonctionnement éphémère
Quelle idée j’ai eue d’aller monter des boyaux sur mon vélo single speed ? … Coluche, m’aurait dit “T’as une maladie des boyaux de la tête …” 😉 C’est pour moi un sacré retour arrière. À la fin des années 70 et début 80, je roulais uniquement sur des boyaux, même en cyclo lors des brevets montagnards. J’ai voulu tester à nouveau ce que çà donne avec des boyaux “nouvelle génération”, costauds et conçus pour la longue distance … Voici le bilan.
Quelle idée ?
Pourquoi ce retour arrière, alors que tout le monde vante aujourd’hui le confort et la résistance des pneus modernes, l’intérêt du tubeless, … ? En fait, et comme toujours c’est la curiosité et l’opportunité, qui m’ont guidé. Et puis, on est sur Bike Café, lieu médiatique où on peut se permettre des articles décalés, qui ne sont pas fabriqués sur la base d’une opération marketing … Alors, quand on se torture les fameux boyaux de la tête autour de l’usage de roues “mono speed”, et que l’on dispose de vieilles roues piste montées sur de superbes moyeux Campa old school, on se lance.
Les roues
Attention c’est du pur rétro … J’ai ressorti la paire de roues piste montées à l’origine sur ce vélo Bernard Carré 80’s. Les boyaux encore présents dessus étaient en partie décollés de leurs tresses de fond de jante et ne pouvaient plus servir. J’ai commandé chez Cycle Tyres une paire de Continental Gatorskin en taille 25. Ce boyau renforcé est destiné à rouler l’hiver sur les routes pas très propres où on rencontre souvent de débris déposés par les intempéries.
Opération de grattage, pour retirer plusieurs générations de colle à boyaux durcies par le temps – photo Bike Café
Avant de passer au montage il faudra réaliser le grattage … Ce n’est pas comme sur un billet de loterie, et après avoir décollé les vieux boyaux, qui ne tenaient plus guère, je découvre des pâtés de colle durcis qui doivent dater de plusieurs dizaines d’années. Muni d’un grattoir et d’une brosse métallique, j’attaque les 2 circonférences.
Les roues, débarrassées de leurs croutes de colle sédimentées, retrouvent une belle allure. Je les fais tourner en maintenant l’axe à deux mains, elles filent comme au premiers jours. Les moyeux Campagnolo étaient à l’époque une référence, avant que leur suprématie soit contestée par les premiers moyeux Mavic équipés de roulements à billes. Pas de voile, pas de saut, … on va pouvoir coller les Gatorskin. Pour cela je fais appel à mon ami Gabriel, de Dynamo Cycles Repairs. Il a sa méthode “à l’ancienne”, me dit-il … Pour finir et pour ajouter un peu de sécurité à mes futures sorties sur nos petites routes pas toujours bien entretenues, j’ajoute dans chaque boyaux une dose de préventif.
Démontage de l’obus et utilisation d’une fiole de remplissage pour introduire du préventif – photo Bike Café
Démontage de l’obus, comme sur des pneus tubeless, et à l’aide d’une dosette avec un embout fin, j’introduis un peu de préventif pour parer les crevaisons.
Voilà le montage est fait allons rouler …
Néo Rétro boyaux …
Drôles de sensations pour mes premiers tours de roues. Mon ensemble roulant : roues + boyaux me fait gagner 700 g par rapport aux roues de “charrettes” Gipiemme Pista qui étaient montées sur ce vélo. Elles pesaient 2,5 kg la paire sans les pneus. Je ressens cette légèreté immédiatement mais aussi je perçois aussi toutes les irrégularités du bitume.
7 bars on le sent sur les pavés lors de ma première balade en ville – photo Bike Café
Mes boyaux sont gonflés à 7 bars, alors que mes pneus Maxxis sur les roues Gipiemme étaient gonflées à 5 bars. Par ailleurs, sur les Gipiemme j’avais une roue libre de 18 et sur les Campa j’ai laissé la 17 dents que j’avais montée dessus il y a 8 ans (la dernière fois que j’avais roulé avec ces roues).
Direction une cote de référence au dessus du village de Coudoux – photo Bike Café
Cette modification du braquet 42 x 17 contre 42 x 18 faisait partie du challenge et de la motivation de cet essai. Est-ce que des roues plus légères me permettraient d’être plus performant et surtout de basculer les bosses qui sont nombreuses dans ma région ? … Direction une cote de référence au dessus du village de Coudoux. L’attaque en bas est raide, debout sur les pédales ça passe très bien et la montée s’avale parfaitement malgré un Mistral de face en haut de la bosse. J’ai l’impression de rouler sur des lames, tellement la prise au sol est faible par rapport à mes autres roues. Je en vous parle pas de mes roues de gravel en 650 chaussée de pneus de 47 … J’attaque prudemment les descentes.
Dans les descentes : prudence – photo Bike Café
Des images d’autrefois, avec des boyaux qui se décollent dans les virages trop serrés, me traversent un moment l’esprit. Je serre les fesses, mais je suis tranquille : avec la dose de colle que Gabriel a mis, je risque juste d’être ennuyé pour changer mon boyaux au bord de la route en cas de crevaison.
Conclusion
Boyaux ou pneus … Quels avantages et quels inconvénients. Je dirais qu’aujourd’hui les différences sont subtiles et que les deux types de pneus se sont rapprochés. Les boyaux sont devenus résistants aux crevaisons. Du temps où je les utilisais (70 – 80), on crevait souvent, on devait faire “sécher” nos boyaux neufs avant de pouvoir les utiliser. On avait des petits grattoirs en alu montés sur les axes de frein qui étaient censés retirer les petits silex plantés dans le boyau au premier tour de roue.
Un petit passage genre cyclocross dans un chemin de vignes – photo Bike Café
Les boyaux avec leur chambre en butyl sont souples, mais nécessitent un gonflage plus important et c’est du côté confort que l’on sera perdant. Les amateurs de performance leur garderont une préférence, même si aujourd’hui les pneus notamment tubeless sont de plus en plus utilisés par les pros.
Sur une route rendue boueuse par les pluies matinales – photo Bike Café
Les Gatorskin, sont costauds, j’ai roulé sur des bouts de pistes empierrés, pour voir : ils n’ont pas bronché et le n’ai pas percé. Leur rendement n’est pas formidable mais ce sont des boyaux d’entraînement pour l’hiver. Il faudra que j’essaie un jour des modèles course pour voir la différence.
Côté roues c’est surprenant. Ces roues, qui ont une quarantaine d’années filent super bien. Elles n’ont connu que la piste et les billes n’ont pas été encrassées par la poussière et la boue des routes. Je n’ai rien fait dessus, il faudrait quand même les démonter et les regraisser, mais franchement ces moyeux valent certaines productions de série actuelles.
Avec 20 cm de braquet en plus, à cause du 42 X 17 ça passe bien, – photo Bike Café
Dans les montées avec 20 cm de braquet en plus, à cause du 42 X 17 ça passe bien, par contre dans les descentes, l’inertie de mes roues lourdes me manque ainsi que le confort sécurisant des pneus Maxxis. Voilà un essai néo rétro qui permet de relativiser les progrès des éléments principaux sur une vélo que sont les roues et les pneumatiques. Sur ce même vélo minimaliste, c’est flagrant.
Je n’ai pas parlé du freinage, mais là aussi des jantes modernes avec une piste de freinage plus large seraient plus sécurisantes. À l’occasion de ce test boyaux je me suis rendu compte que finalement je freinais peu. Par contre je ne me serais pas amusé à rouler en peloton avec des cyclistes équipés de freins à disque … on n’a pas les mêmes valeurs en matière de distance de freinage.
Les Gatorskin sont des valeurs sures – photo Bike Café
Je garde ces roues anciennes pour mes sorties “vintage”. J’adore leur style, même si ce rétro pédalage n’est pas la solution idéale que je pourrais conseiller à tous. Les Gatorskin sont des valeurs sures, j’ai déjà fait 500 km avec et même roulé sur route mouillée et boueuse. Ils sont parfaits pour l’usage que j’en fait en single speed sur ce vélo un peu daté. Ils conviendront aussi à vos roues modernes pour boyaux en vous apportant une sécurité anti-crevaison importante. Si vous avez de belles roues anciennes tentez le coup, ça marche toujours et vous ferrez un petit tour dans le passé au milieu du peloton de nos champions de l’époque. Je me souviens de la course épique de Bernard Hinault sur le Paris – Roubaix 1981 : 3 crevaisons (il n’avait pas des Gatorskin) et une chute, il revient néanmoins et gagne la course.
Maintenant il me reste à me mettre en quête de roues modernes avec des moyeux au look classique … J’ai repéré des produits et je pense me faire monter de nouvelles roues pour pneus, légères et performantes et sans doute avec des cercles carbone. Les moyeux mono vitesse de 120 sont rares sur le marché, mais ça se trouve : affaire à suivre.
Caractéristiques
Rouler rétro en boyaux Continental Gatorskin – photo Bike Café
La protection anti-crevaison Gatorskin combine un breaker en nylon sous la bande de roulement (SafetySystem) et des flancs renforcés par un tissu polyamide (Duraskin).
Nous avons le temps ces derniers temps de passer un peu de temps sur Internet pour regarder les nouveautés en matière d’équipements pour le vélo. Le marché n’a jamais été aussi foisonnant. Voilà encore quelques produits qui plairont à certains en tous les cas ils nous plaisent à la rédac de Bike Café.
Singing in the Rain avec Specialized
La pluie ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable en vélo. Avec la nouvelle veste de pluie Race-Series Rain, nous avons des chances de rendre notre sortie plus plaisante. La veste est dotée de la dernière technologie en matière d’imperméabilisation, Polartec® Neoshell®, elle est extrêmement respirante et extensible, tout en étant complètement imperméable, ce qui rend tout de suite les choses plus faciles.
Veste de pluie Specialized
La membrane Polartec Neoshell est la norme dans l’industrie concernant les solutions de tissus imperméables et respirants. Neoshell offre une véritable respirabilité dynamique permettant à l’air de traverser sans accumulation de pression thermique à l’intérieur de la veste, lui permettant ainsi de respirer dès que vous en avez besoin. Associée à une membrane entièrement extensible, elle permet une grande liberté de mouvement sans compromis.
Les coutures entièrement scellées empêchent l’intrusion d’eau, vous gardant au sec et protégé pour les années à venir. Les fermetures étanches YKK AquaGuard® empêchent les infiltrations d’eau indésirables. La membrane Neoshell extensible dans les quatre sens nous permet d’en faire une véritable veste Route ajustée, proche du corps, éliminant tous les plis, poches et évitant l’effet drapeau.
Testée au Bike Café, cette veste qui paraîtra chère au regard de son aspect minimaliste, cache bien son jeu. Elle est fabriquée en Polartec Neoshell et elle est vraiment efficace contre la pluie, le vent, … Tout en restant confortable, aéro compatible avec le vélo. Nous avons énormément apprécié la fermeture éclair à double sens permettant d’accéder en roulant aux poches arrières du maillot.
Pour les amateurs d’ultra-distances cette sacoche de cadre fera le bonheur de ceux qui ont de petits cadres ou de ceux qui veulent simplement plus de rangement à portée de main. J’aurais bien aimé l’avoir lorsque j’avais mon Caminade très slooping. Elle possède une fermeture à glissière bidirectionnelle entièrement étanche et des sangles renforcées pour une meilleure stabilité ? Cette sacoche étanche de 2 litres sera idéale pour ranger les batteries, les téléphones portables, un coupe-vent et ce qui sera essentiel en cours de course.
Apidura
Construit à partir d’un stratifié ultraléger développé pour Apidura, ce sac se fixe solidement au tube supérieur, à la tige et à la tige de selle et fonctionne avec une large gamme de sacs de cadre. Un séparateur interne réglable et la fermeture à glissière bidirectionnelle entièrement étanche facilitent le rangement et l’accès aux effets personnels, tout en gardant tout au sec.
Une structure de rembourrage en mousse à cellules fermées protège votre cadre et vos appareils électroniques contre les dommages et pour plus de commodité, un port de câble protégé permet de charger les appareils en roulant. Les caractéristiques réfléchissantes à contraste élevé spécialement conçues améliorent la visibilité latérale dans toutes les conditions d’éclairage.
Fabric nous propose un multi-tools avec avec clé à cliquet. Excellente prise en main et cet outil permet de se faufiler plus facilement dans les endroits les plus inaccessibles.
Embouts en acier inoxydable
Embouts plus longs pour réduire le risque de perte
Le tout nouveau Helios™Spherical est un casque compact et léger qui est exceptionnellement aéré, confortable et doté de fonctions de performance avancées.
Le nouveau casque Hélios de Giro
La technologie Spherical est au cœur du casque Helios, qui utilise une conception sphérique à l’ergonomie parfaite façon “rotule”, associée au système MIPS® qui optimise la redirection des forces encas d’impact. Au delà de la protection avancée de la tête, les 15 aérations Wind Tunnel du Helios offrent une capacité de refroidissement exceptionnelle, renforcée par un maintien occipital RocLoc 5 Airfite un rembourrage Ionic+ anti-microbien en mousse pour une absorption exceptionnelle de la sueur.
C’est le compagnon idéal des cyclistes qui vont plus loin et plus vite à la recherche de plaisir, que vous soyez sur les routes, les pavés ou des aventures gravel.
Giro, cette marque était celle de mon premier casque quand j’ai repris le vélo. Je l’ai changé à regret, je l’adorais. Je renoue avec ce modèle Hélios parfait pour route et gravel. Doté du Mips, ce casque assure un très bon maintien. Bien ventilé il épouse bien la forme de mon crâne.
Fizik présente sa toute nouvelle solution de rangement sous la selle : la Fizik Saddle Bag..
Chaque cycliste expérimenté sait que la préparation est la clé d’une randonnée réussie. Et cela signifie être prêt pour parer à toute éventualité sur la route. Apporter avec soi l’essentiel est la clé, et le tout nouveau sac de selle Fizik est conçu pour un usage quotidien.
Fizik Saddle bag Terra
Cette sacoche de selle est conçue pour ajouter un rangement pratique et étanche que l’on peut facilement adapter à n’importe quelle selle. Fixé simplement aux rails, le sacoche est composée d’un tissu de fibres de polyester durable enduit de PU avec une fermeture à glissière étanche permettant un accès facile au contenu.
Sous son apparence minimaliste, la sacoche permet de loger une chambre à air de rechange, une cartouche de CO2, des démonte-pneus et un outil multi-fonctions – avec de plus de la place pour de l’argent, un gel d’urgence, … Cette petite sacoche de selle comprend également une poche interne en filet pour garder son contenu bien maintenu en évitant les cliquetis.
Rapha laisse encore une fois aller son imagination créative en nous proposant cette collection limitée Futuro. On aime bien cette interprétation du néo-rétro avec ces produits qui rendent hommage à une ère durant laquelle le cyclisme pro a commencé à se tourner vers l’avenir en osant de nouvelles technologies qui nous ont projetés dans une transformation qui va bouleverser le cyclisme.
Maillots Rapha Futuro
Le Futuroscope, parc à thème futuriste planté au beau milieu de la campagne française, à l’esthétique aujourd’hui un peu surannée, était la toile de fond idéale pour l’émergence de la technologie dans le cyclisme pro de la fin des années 80. Les maillots flashy, les vélos fluos et les logos de sponsors bien voyants collaient parfaitement dans le paysage de science-fiction du parc. Lors du Tour 1990, le Futuroscope n’a pas seulement accueilli le prologue de la course : il a été le théâtre d’un Grand Départ en deux étapes, avec une course en ligne de 138 kilomètres le matin et un contre-la-montre par équipe de 45 kilomètres l’après-midi.
La collection Futuro comporte des éléments de style qui rendent hommage à ces folles journées, avec un motif sublimé par des touches iridescentes rappelant les logos criards qui étaient la norme du cyclisme de l’époque. La partie avant du maillot est réalisée dans un tissu non perforé et à l’arrière, on retrouve le même tissu de 155 g / m² que sur la version manches courtes. Sa coupe est adaptée à une position offensive à vélo et il conserve l’esthétique chère à la gamme Pro Team, avec les rayures au dos, les ourlets élastiqués et les manches rapportées. Les poches ont été conçues pour s’élargir afin d’emporter davantage d’équipement et de ravitaillement lors de vos sorties.
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