Le fabricant français n’a pas chômé durant le confinement. Lors d’une présentation presse qui s’est tenue cette semaine, il a présenté sa nouvelle gamme 2021, offrant moins de modèles qu’à l’accoutumée, mais plus lisible et misant sur des technologies prometteuses. Le fabricant annécien mise aussi sur le Gravel avec 3 modèles, dont 2 nouveautés.
Mavic présente ses nouveautés Gravel – photo Mavic
Un nouveau naming
Pour que les consommateurs s’y retrouvent plus facilement entre les deux familles de produits, Mavic instaure un nouveau naming sur ses produits de la collection 2021. A partir de l’an prochain, tous les produits Ksyrium désigneront une jante à base d’aluminium et Cosmic, une jante carbone.
Deuxième changement, le niveau de performance de la roue est affiché via 4 lettres : S, SL, SLR et Ultimate. S étant l’entrée de gamme et Ultimate étant le top de gamme intégrant les meilleures technologies, avec une progression croissante entre ces deux extrêmes avec SL et SLR.
Dernière modification, la hauteur de jante est désormais indiquée systématiquement dans le nom du modèles. 4 hauteurs sont proposées : 32, 40, 45 et 65 mm.
Ainsi, la Cosmic SLR 65 Disc désigne une roue carbone conçue pour la compétition (SLR) dotée d’un profil de 65 mm, à disques.
De nouvelles technos
Mavic a toujours placé la technologie au coeur du développement produit. Sur cette nouvelle collection, c’est encore le cas avec des développements techniques issus de leur centre R&D qui s’appliquent à la fois sur leurs gammes carbone et aluminium.
Fore Carbon/Alu
Présentée il y a quelques mois, la technologie Fore Carbon consiste à percer le pont inférieur de la jante pour venir y visser le rayon dans un insert aluminium. Fore Carbon offre plusieurs avantages : l’allégement du poids de la jante (Mavic estime le gain à 10 %), une meilleure accroche entre le rayon et la jante et surtout un pont supérieur dénué de perçage. Ce dernier point permet de s’affranchir d’un fond de jante si vous roulez en tubeless et donc de gagner une trentaine de grammes au passage. Moins de poids signifie donc une meilleure inertie et une accélération plus rapide de la roue.
Grâce au Fore (ici sur une jante alu), un pneu tubeless peut être montée sans fond de jante – photo Mavic
Cette technologie est maintenant aussi proposée sur la gamme aluminium. Sur ce matériau, Mavic annonce un doublement de la rigidité latérale et une résistance à la fatigue multipliée par 4, par rapport à une jante alu « classique ».
Usinage ISM
Proposée sur les jantes aluminium, l’ISM consiste à venir usiner la surface de la jante entre les trous de rayon pour gagner en poids (17 % selon Mavic).
On voit bien sur ce gros plan l’évidement de matière entre les zones d’attache des rayons (ISM) – photo Mavic
Nouveau moyeu Infinity et Instant Drive 360
Le moyeu arrière a été complètement revu au niveau de sa conception. Plus de contact entre les rayons pour éviter le bruit lors de la mise en tension. Le moyeu arrière utilise également un mécanisme à double rochets, avec un engagement rapide (9°), permettant des reprises de pédalage très vives. L’axe du moyeu devient aussi plus épais (2,5 mm contre 1,5 mm sur un axe classique), offrant ainsi plus de rigidité à la roue. Petit bonus : on peut aussi choisir d’avoir un corps de roue libre qui fait du bruit ou pas, selon ses préférences, en enlevant facilement un petit élastomère, présent dans le mécanisme. Simplification également de la maintenance avec une seule longueur de rayon, identique entre roue avant et arrière et la possibilité de changer le rayon, sans avoir avoir à démonter le pneu sur les roues dotées de la techno Fore.
Le nouveau moyeu Infinity peut se démonter sans outils – photo Mavic
Le moyeu Instant Drive 360 est compatible avec les corps de roue libre Shimano, Sram, Sram XD-R, Campagnolo 9/12 et Campagnolo N3W (Groupe Ekar 13v).
Gamme Gravel
Les deux nouveaux modèles sont l’Allroad S et l’Allroad SL.
Allroad S (alu)
L’entrée de gamme Gravel est dotée de la technologie Fore et du nouveau moyeu Infinity ainsi que des rayons plats. Les axes de roues sont conçus pour les montages disques (12x 100 avant et 12 x 142 arrière), avec possibilité de les convertir en serrage rapide.
Hauteur : 20 mm.
Largeur interne : 22 mm, externe : 25 mm.
Poids : 1 765 g la paire
PPC : 400 euros
La nouvelle ALLROAD S – photo Mavic
Allroad SL (alu)
L’Allroad SL reprend les spécificités du modèle Allroad avec en plus, des rayons elliptiques et l’usinage ISM permettant un gain de poids. Elle est aussi proposée en diamètre 650B. Un modèle bien placé en prix pour un poids relativement contenu.
Largeur interne : 22 mm, externe : 25 mm (25 et 28 mm, respectivement en 650B)
Poids : 1 590 g la paire (700 mm), 1 555 g (650B)
PPC : 650 €
L’ALLROAD SL est déclinée en 700 mm et 650B
Ces deux modèles sont proposés en finition anodisée noir mat et disponibles chez les détaillants et le site web de Mavic.
Sur le haut de gamme, l’Allroad Pro Carbon SL (carbone) est reconduite et proposée en diamètres de 700 mm ou 650B (SL+).
À noter que toutes les jantes aluminium sont fabriquées à la main à 100 % dans l’usine Mavic de Saint-Trivier-sur-Moignans.
Photo Mavic
Programme Mavic Care
À compter de la prochaine collection, Mavic propose d’étendre la garantie vice et défauts cachés de deux ans (classique) à 3 ans. Un simple enregistrement du numéro de série de la roue sur le site web dédié de Mavic (mavic.com/care), à faire dans les 2 mois suivant la date d’achat, permet d’étendre la garantie à vie sur les roues carbone et à 3 ans pour les roues aluminium.
En cas de chute et de dégâts sur les roues, Mavic propose aussi un programme de remise commerciale sur l’achat d’une nouvelle paire de roues, jusqu’à 50 %, si vous êtes enregistré Mavic Care.
Nous traiterons les nouveautés route dans un billet séparé.
Sorties il y a peu de temps les roues Pymahl concues et montées en France par Origine cycles se déclinent en plusieurs modèles pour la route et le gravel. Sur le catalogue il existe 2 modèles Allroad baptisés Vega.
Profitant de roues Vega C35 Pro, montées sur un Graxx de prêt, qui a fait l’Ultra du Vélo Verts Festival, j’en ai profité pour faire un test “espresso” de ces Vega. Le vélo Graxx sur lesquelles elles étaient montées étant trop grand pour moi, j’ai piqué les roues pour les monter sur mon gravel WisOne Sub. Le test sera court, car avec le confinement V2 qui nous est tombé dessus au même moment, j’ai dû revoir à la baisse mes sorties gravel. Par ailleurs ce Graxx devait repartir chez Origine et si possible, avec ses roues.
Les roues
Ces roues affichent un poids relativement light : 1,5 kg la paire
Ces Vega D C35 Pro constituent le modèle gravel haut de gamme de Prymalh. Le profil de 35 devient tendance dans le monde du gravel, il procure un aspect “race” à ces roues qui affichent un poids relativement léger de 1,5 kg la paire. Le cercle carbone présente une superbe finition. Le montage est réalisé manuellement à Somain, dans l’atelier d’Origine cycles. Elles possèdent 24 rayons aéro avant et arrière, croisés par 2, sur des moyeux à roulements brevetés FBC (Fluid Bearing Cartridge) avec un montage rayons droits (straight pull).
Les roues dont je dispose sont équipées de pneus de gravel Hutchinson Touareg en 40 mm.
Avec une dimension entre crochets de 19 mm, on pourra envisager de monter des pneus de larges sections. Les roues dont je dispose sont équipées de pneus de gravel Hutchinson Touareg en 40 mm.
Les roues portent encore les traces de la météo pourrie du Vélo Vert.
Un peu de bricolage pour changer le disque arrière en remplaçant le 140 par un 160 compatible avec mon WishOne : montage facile en mode center lock. Changement de cassette également, le vélo était monté en Shimano mono et mon XT n’aurait pas aimé grimper sur le pignon de 42. Voilà enfin le montage réalisé avec les roues encore maculées, souvenir d’une météo pourrie au Vélo Vert. Désolé pour les photos, mais ça fait plus baroudeur …
L’essai
Je vous ai prévenu ce sera un test espresso, type Bike Café bien serré. 4 sorties pour évaluer ces roues. Dés le premier roulage on sent qu’on a affaire à des “sportives”. Les roues sont nerveuses et répondent bien. Ça faisait un bail que je n’avait pas roulé en 700 sur mon gravel. Je possède deux paires de roues en 650, dont une hyper light avec des rayons Dyneema. Changement de registre avec ces roues qui sont nettement plus rigides que mes “chamallow” chaussées en 47. Au passage je redécouvre l’intérêt du 700 en matière de franchissements sur les chemins pierreux.
Je trouve que le couple roues / pneus n’est pas idéal. Les Touareg sont d’excellents pneus d’endurance, Gabriel qui a piloté le vélo sur l’Ultra du VVF l’a démontré, mais je trouve qu’ils collent moins dans l’esprit performance des roues. J’aimerais bien voir ce que ça donne avec des pneus plus proches des 400 g.
Une petite pause pour admirer
Finalement je me suis bien amusé et ça a été plaisant de rouler en 700 sur des roues aussi vives. Dans les sorties de courbes la roue répond super bien. Sur route ça file, mais là encore les pneus ne rendent pas assez pour en mesurer totalement l’efficacité. J’avoue également que mes watts disponibles en ce moment ne sont pas non plus à la hauteur de ces roues sportives. Je manque de pêche en relance, et les roues me le rappellent. Elles sont moins tolérantes à mon manque de forme, que mes petites roues de 650 qui pèsent à peine 1,100 kg.
Prymahl C35 Pro, je suis passé voir mon parcours test sur la Sainte Victoire.
Question motricité et confort, je suis passé voir mon parcours test sur la Sainte Victoire. La motricité, assis sur des pentes instables à 18% est excellente : ça enroule bien. En passage en force en danseuse la rigidité latérale est parfaite, pas de tangage et d’imprécision. Côté confort je suis perdant par rapport à mes 650 / 47, mais je survole les cailloux un peu plus facilement grâce au diamètre de 700. En descente ça file bien et elle franchissent bien les obstacles. J’ai tapé deux fois des grosses pierres, les roues n’ont pas bronché.
Conclusion
Prymahl C35 Pro, roues sportives au look élégant – photo Bike Café
Très bonnes roues sportives au look élégant. C’est un très bon produit efficace qui, compte-tenu de son niveau de fabrication, présente un très bon rapport qualité / prix. Je salue l’initiative d’Origine, qui ajoute cette nouvelle corde à son arc. Ses ingénieurs ont conçu ces produits grâce aux connaissances acquises sur l’ingénierie des cadres. Les essais ont été longs et poussés à l’extrême avant la commercialisation de cette gamme très complète. On n’est pas sur un banal assemblage de cercles “chinois”, achetés sur catalogue. Le montage à la main, réalisé au tensiomètre dans les ateliers de la marque, est un gage de qualité. À noter qu’à cette occasion Origine a pu créer de nouveaux emplois en France, saluons l’initiative.
Prymahl est une gamme complète : gravel, route, VTT. Dans le domaine gravel il existe un modèle plus accessible.
Nous vous avions présenté avec enthousiasme en tout début d’année cette jeune marque mayennaise, qui conçoit et fait fabriquer en France des chaussettes pour sportifs exigeants. Depuis, les projets et collections s’enchaînent : une collection été, plus légère, pour cyclistes et une collection pour les coureurs à pied.
Les promesses annoncées sont parfaitement tenues quant aux caractéristiques voulues par les trois jeunes créateurs : technicité, confort et durabilité. Les retours sont excellents, le confort de haut niveau et la durabilité est au rendez-vous.
Pour ma part, ma paire de chaussettes n’a pas bougé, malgré un an d’utilisation et de lavages intensifs. Rien à dire tant au niveau de la tenue dans le temps (aucune distension), qu’au niveau de l’intégrité de la matière (pas d’usure). Idem pour le modèle été.
Une démarche vertueuse
Décidément les créateurs de Pente Douce ne manquent pas d’idées et ils veulent aller encore plus loin dans leurs convictions. Dans la lignée de leur démarche vertueuse (fabrication dans le Limousin dans une manufacture française labellisée EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant), Pente Douce lance une chaussette constituée en majorité de fils en polyamide recyclés.
Les chaussettes de vélo Pente Douce – Pente Douce Verte, Photo Mael Gonnet
En règle générale, les chaussettes pour sportifs sont constituées en majorité de polyamide, dérivé du pétrole. Les Pente Douce sont composées à environ 90% de Polyamide dont plus de 50% seront en polyamide recyclés sur cette chaussette verte mais blanche !
L’idée a germé et fait son chemin : utiliser une matière première recyclée dans la fabrication des chaussettes. Pourquoi ne pas essayer de réutiliser les nombreux déchets plastiques pour fabriquer du fil puis des chaussettes à l’instar de ce qui se fait dans le vêtement avec le coton recyclé par exemple ou certaines chaussures en matières recyclés.
L’équipe étudie le projet, prend des contacts et trouve enfin un fournisseur de fils, ECONYL, en Italie, qui réalise des bobines de fils à partir de filets de pêche recyclés provenant de la mer Méditerranée.
Les filets de pêche abandonnés sont repêchés.
Le projet fait sens et est tout à fait complémentaire au constat fait sur le marché de la chaussette : 300 millions de paires sont vendues en France, 95% de la production provient de l’étranger, et l’immense majorité n’est pas recyclée. L’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante sur Terre. Parallèlement, 6,5 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversés dans les océans, les filets en représentent 10%.
Les filets de pêche abandonnés sont repêchés. Ils sont ensuite broyés, transformés en granulés puis en fils et enfin mis en bobines qui sont envoyées à la manufacture Broussaud dans le Limousin pour le tissage des chaussettes.
Voici le film de présentation du projet :
Soutenez le projet sur Ulule
Les premiers prototypes sont lancés. Le critère incontournable pour espérer lancer la production était de ne pas déroger aux caractéristiques de la chaussette originelle à savoir confort, technicité et durabilité. Et bonne surprise, les prototypes et tests effectués le confirment totalement.
Pente Douce décide donc de passer à la phase de commercialisation et calque le lancement de sa chaussette verte mais blanche sur le modèle de la première collection, lancée voici plus d’un an : une campagne participative de précommande Ulule qui a été lancée mardi 17 novembre et qui se terminera le 6 décembre.
Deux modèles sont proposés : un modèle cycle à la tige longue et un modèle course à pied à la tige plus courte. Trois tailles, du 35 au 46.
Pente Douce Verte, la languette arrière distinctive de la marque est toujours présente, Photo Mael Gonnet
Prix : 18 euros pour les 75 premières précommandes, mais à l’heure où vous lirez ces lignes, elles seront largement dépassées puisque l’objectif a été atteint en quelques heures le jour du lancement. 20 euros pour les commandes suivantes (le même prix qu’une paire Pente Douce habituelle).
Est inclus la participation à un don à l’association Wings Of The Ocean qui est une association à but non lucratif créée en France en 2018 avec pour but de dépolluer les océans et de sensibiliser sur les conséquences des déchets plastiques en mer. Ce don permettra de nettoyer 1 m2 de plage polluée par paire commandée.
Vous pouvez également soutenir uniquement l’association.
La fabrication doit être réalisée en janvier 2021 pour une livraison début février 2021.
Si la campagne est une réussite et les objectifs largement dépassés (ce qui sera certainement le cas), Pente Douce continuera dans cette voie en essayant encore d’optimiser le pourcentage de matière recyclée dans sa chaussette verte et cherchera à développer une gamme « verte » de couleur, le blanc étant le plus simple à réaliser dans un premier temps. Il faudra alors trouver des teintures respectueuses de l’environnement pour rester dans cette démarche.
Les collections actuelles restent évidemment au catalogue et deux nouvelles collections devraient sortir au premier trimestre 2021 : une nouvelle collection classique « légère » cycliste et une autre course à pied avec de nouveaux coloris. Elles sont disponibles via le site internet mais également via un réseau de revendeurs qui s’agrandit petit à petit. Nous vous en reparlerons.
La pente gravit par Pente Douce n’est pas si douce que ça, et elle se gravit à vitesse grand V !
C’est un nouveau produit que présente aujourd’hui le fabricant français, avec le tout nouveau 765 Gravel, décliné en 3 versions : RS (haut de gamme), non-RS et électrique. Avec un cadre haut de gamme de seulement 1,1 kg et une fourche pesant 390 g, le 765 Gravel promet un maximum de sensations sur vos prochaines aventures.
Le 765 Gravel promet un maximum de sensations sur vos prochaines aventures.
Spécialiste dans le travail du carbone : choix des matières spécifiques, lay-up (empilement des couches) et fabrication, Look utilise dans ce nouveau vélo un assemblage complexe de différentes fibres de carbone : 35 % HM (Haut Module), 40 % IM (Module Intermédiaire), 10 % de HR (haute résistance) et 15 % de fibres spécifiques.
Les points forts du nouveau 765 Gravel :
Les points forts du nouveau Look 765 Gravel
Redesign complet des haubans (3D Wave)
Les haubans sont conçus sur le principe de deux vagues fonctionnant comme deux points de flexion. Ils permettent d’augmenter de 15 % la flexion du carbone, selon les calculs de Look. En aplatissant le tube, la flexibilité verticale est augmentée, tout en augmentant la rigidité latérale. En résumé, plus de confort sur le triangle arrière grâce à un meilleure absorption des vibrations tout en gardant un côté nerveux quand vous vous mettez en danseuse.
En aplatissant le tube, la flexibilité verticale est augmentée, tout en augmentant la rigidité latérale.
Compatibilité roues de 700 et 650b
Ce nouveau modèle est équipé de série en roues de 700 chaussées de pneumatiques de 40 mm. Des pneus larges et légèrement cramponnés, permettant une utilisation mixte entre bitume et chemins. Le vélo a été également conçu pour pouvoir accueillir des roues de 650B, pouvant être chaussées de pneus jusqu’à 54 mm de section (2.1’’), si votre utilisation est essentiellement sur pistes et sentiers.
Un passage de roues permettant de passer des pneus larges.
Potence 100 % intégrée
Look a choisi l’aluminium pour dessiner cette nouvelle potence intégrée, rigide et légère. « Le concept Direct Drive permet un développement en simultané des composants de direction (fourche, pivot de fourche, douille de direction, potence et cintre) pour s’assurer que les rigidités sont compatibles », précise Look.
Taillé pour l’aventure
Idéal aussi pour une pratique longue distance.
Le 765 Gravel a été conçu avec 12 inserts porte-bidons, permettant à tout un chacun de trouver ses emplacements idéaux. Idéal aussi pour une pratique longue distance.
Une version électrique légère
Un bloc moteur et batterie qui ne dépasse pas les 4,6 kg.
Le nouveau 765 est disponible dans une version électrique, équipée de la motorisation Fazua qui délivre un couple de 55 N.m et une puissance de 250 watts en moyenne (400 watts puissance maximale). L’E-765 Gravel affiche sur la balance un poids de 13,9 kg en moyenne, pour un bloc moteur et batterie qui ne dépasse pas les 4,6 kg.
Un vélo connecté
Fazua a développé une application gratuite permettant de transformer le 765 Gravel en véritable vélo connecté. Sur cette application, vous pourrez suivre en temps réel l’état de vie et de charge, ainsi que la température de la batterie. L’application est aussi capable de proposer plusieurs parcours en fonction de la destination choisie.
La gamme
La géométrie commune aux différents modèles
Géométrie du Look gravel 765Le vélo est disponible en 5 tailles de cadre : XS, S, M, L et XL.
Six modèles musculaires et une version électrique
Le 765 Gravel est disponible en 4 montages différents (vélos complets), deux versions kit-cadre + fourche et une version électrique.
Voici les spécifications (composants et coloris) et prix publics conseillés des modèles complets et kit-cadres :
765 Gravel RS – Force Etap
Le modèle gravel RS 765 2021 version Sram
Coloris Carbon Champagne Glossy
Fourche et cadre carbone
Groupe complet Sram Force eTAP AXS 2 x 12
Tige de selle Look LS1 Carbon Superlight 27.2 x 350 mm
Selle Look by San Marco Sort Fit Carbon FX Narrow open Fit
Potence Look LDS
Cintre : Look LS2 Alloy Gravel 12’’ Flare
Cassette : 10/36
Pédalier : Sram Force Wide Carbon 43 x 30 T Gloss
Roues : Mavic AllRoad Disc CL Tubeless
Pneus : Hutchinson Touareg 700 x 40 Tan Tubeless Ready (livrés avec chambres à air)
Axe avant 12 x 100 Thru-axle
Axe arrière 12 x 142 Thru-axle
Poids estimé : 8,5 kg en taille M (sans pédales)
Prix : 6.499 euros
765 Gravel RS – Shimano GRX 810
Le modèle gravel RS 765 2021 version Shimano
Coloris : Black Red Glossy
Fourche et cadre carbone
Groupe complet Shimano GRX 810 2 x 11
Tige de selle Look LS2 Carbon
Selle Look by San Marco Sort Fit Carbon FX Narrow open Fit
Potence Look LDS
Cintre : Look LS2 Alloy Gravel 12’’ Flare
Pédalier : Shimano GRX 810 48 x 41
Cassette : 11/34
Roues : Shimano RX 570 Disc CL Tubeless
Pneus : Hutchinson Touareg 700 x 40 Tan Tubeless Ready (livrés avec chambres à air)
Axe avant 12 x 100 Thru-axle
Axe arrière 12 x 142 Thru-axle
Poids estimé : 8,9 kg en taille M (sans pédales)
Coloris Carbon Champagne Glossy
Prix : 3.999 euros
765 Gravel GRX 600
Le modèle gravel 765 2021 GRX 600
Coloris : Green Mat
Fourche et cadre carbone
Groupe complet Shimano GRX 600/810 2 x 11
Tige de selle Look LS3 Alloy (alu)
Selle Look by San Marco Sort Fit Dynamic Narrow Open Fit
Potence Look LS2
Cintre : Look LS2 Alloy Gravel 12’’ Flare
Pédalier : Shimano GRX 600 46 x 30
Cassette : 11/34
Roues : Shimano RS 370 Disc CL Tubeless
Pneus : Hutchinson Overide 700 x 38 Tan Tube Type (livrés avec chambres à air)
Axe avant 12 x 100 Thru-axle
Axe arrière 12 x 142 Thru-axle
Poids estimé : 9,7 kg en taille M (sans pédales)
Prix : 3.199 euros
765 Gravel Shimano 105
Le modèle gravel 765 2021 Shimano 105
Coloris : Black Glossy Mat
Fourche et cadre carbone
Groupe complet Shimano 105 2×11
Tige de selle Look LS3 Alloy (alu)
Selle San Marco Monza Full Fit
Potence Look LS2
Cintre : Look LS2 Alloy Gravel 12’’ Flare
Pédalier : Shimano RS 510 50 x 34
Cassette : 11/34
Roues : Shimano RS 170 Disc CL
Pneus : Hutchinson Overide 700 x 38 Tan Tube Type (livrés avec chambres à air)
Axe avant 12 x 100 Thru-axle
Axe arrière 12 x 142 Thru-axle
Poids estimé : 10,0 kg en taille M (sans pédales)
Prix : 2.699 euros
Kit-cadre
Coloris black red glossy ou carbon champagne glossy.
765 Gravel RS à 2.299 euros
E-765 Gravel Sram Force 1×11
Le modèle gravel E-765 2021 version Sram Force
Coloris : Dark Bronze Glossy
E-765 Gravel Sram Force 1×11
Fourche et cadre carbone
Groupe Complet Sram Force 1×11
Tige de selle Look LS2 Carbon
Cintre : Look LS2 Alloy Gravel 12’’ Flare
Pédalier : FSA Alloy 42 dents
Cassette : : 11/36
Roues : Shimano RS 370 Tubeless
Pneus : WTB Riddler 700 x 37 Tan Sidewall Tubeless Ready (livrés avec chambres à air)
Axe avant 12 x 100 Thru-axle
Axe arrière 12 x 142 Thru-axle
Poids estimé : 13,9 kg en taille M (sans pédales)
Prix : 5.199 euros
E-765 Gravel Sram Rival 1×11
Le modèle gravel E-765 2021 version Sram Rival
Coloris : Full Black Reflect Glossy
Fourche et cadre carbone
Groupe Complet Sram Rival 1×11
Tige de selle Look LS2 Carbon
Cintre : Look LS2 Alloy Gravel 12’’ Flare
Pédalier : FSA Alloy 42 dents
Cassette : : 11/36
Roues : Shimano RS 171
Pneus : Hutchinson Touareg 700 x 40 Tan Tubeless Ready (livrés avec chambres à air)
C’est long un confinement. Et que dire de deux, trois ?… Alors on peut tenter d’en jouer, d’en profiter pour réfléchir à ce que ces contraintes nous suggèrent. Par exemple avec l’épuisement progressif et réducteur du territoire, tel qu’il pourrait se visualiser. Cette surveillance des endroits inexplorés est possible avec Wandrer Earth.
Wandrer Earth est un nouveau venu dans ma palette d’applications « vélo ». Je l’ai découvert en regardant les enregistrements Strava d’un athlète Berlinois, Gérald Hildebrandt, il y a un mois environ. Gérald est un bon cycliste, avaleur de kilomètres puisqu’il a terminé 24ème du dernier Paris – Brest – Paris. Régulièrement je voyais s’afficher des chiffres ridicules : « 👍 1.54 new kilometers »… Cela me semblait une poursuite bien vaine et lente pour un cycliste de sa trempe. J’étais interloqué et dubitatif.
C’est quoi Wandrer Earth ?
Wandrer Earth se définit comme un jeu d’exploration où on gagne des points lorsqu’on va où on n’était pas allé auparavant. Découvrir des coins cachés, maîtriser son territoire en une quête infinie …
Avec le second confinement est revenue la contrainte 1h / 1km, désormais bien connue et tellement détestée. Du coup, j’ai compris l’intérêt de Wandrer Earth devant cette contrainte oulipienne. Et j’ai donc créé mon compte, pour voir.
Wandrer Earth se nourrit généreusement de Strava et le nourrit, (sommairement) en retour. Toutes les activités « vélo » sont récupérées. Et le territoire se couvre peu à peu des routes parcourues, pour mieux visualiser également ce qui reste à découvrir. Le jeu devient un beau prétexte en période confinée, du coup.
La création du compte est gratuite. Vous êtes limité à vos 50 courses les plus récentes. Pour obtenir vos trajets complets (et plus de fonctionnalités) il en coûtera 30 $ US / an . Il faudra juste autoriser dans Strava l’accès à la nouvelle application et c’est parti. La première fois, lors de la création du compte, il faut quelques minutes, (des heures peut-être pour les comptes ayant plus d’ancienneté et de kilomètres que moi ?) pour alimenter Wandrer Earth. Puis, une fois l’importation terminée, on a accès à ses cartes…
La carte s’enrichira à chaque sortie enregistrée sur Strava. Et c’est dans le détail que l’expérience s’enrichit. À chaque sortie de vélo ayant donné l’occasion de parcourir de nouvelles routes, Wandrer vous le signale, chiffres et couleurs à l’appui :
Et peu à peu, le pourcentage parcouru sur la commune augment. Au début, arriver à « finir » un territoire semble facile. On va chercher les petites rues oubliées, les sections encore en rouge.. On va tracer des parcours qui iront traquer ces zones encore vierges de nos coups de pédales… Les obstacles arrivent rapidement : Petits bouts de chemins infranchissables, routes « privatisées »…
Cette petite icône multi-feuilles permet de choisir d’afficher seulement les routes parcourues (en bleu) ou également les routes restant à découvrir (en rouge) …
C’est drôle, ça fait découvrir des coins qu’on ne connaissait pas. Une sorte de « geocaching des routes »… Et puis il y a les routes qu’on pense découvrir, pour se rendre compte qu’en fait on y était déjà passé il y a quelques années.
Alors : pourcentage d’épuisement ou d’enrichissement ? Tourner en rond ou explorer aussi loin que possible ?
En tout cas, on se régale à lire et relire ces courbes, ces traces, rouges ou bleues.
L’incroyable quête de Gérald
Impressionnante vision du territoire sillonné par Gérald
Et puis il y a les champions. Les dingues de l’épuisement. Les perfectionnistes, comme Gérald Hildebrandt.
Gérald a repeint sa ville en bleu …En cherchant bien il reste quelques traces de rouge
Voici par exemple ses traces Wandrer Earth. Il est est en train de réussir un exploit formidable en épuisant peu à peu TOUT Berlin !
Ce livre, qui est une véritable invitation au voyage, m’a totalement séduit. J’ai d’abord aimé la méthode employée par Geoffroy Sébline ainsi que la constance dont il a fait preuve au long des années. Il a imaginé un mode de déplacement extrêmement intéressant par son faible impact écologique et surtout par sa capacité à offrir au voyageur surprises et étonnements. L’ouvrage reprend une vingtaine d’année de voyages partout en France … sauf en Corse car malheureusement, le train ne se rend pas dans l’Ile de Beauté.
J’ai également apprécié ce concept simple : prendre 2 jours une fois par mois, sauter dans le train avec son vélo pour aller rouler en France sur des départementales ou des communales. Le soir du premier jour trouver une auberge, un gite avec un repas, un lit … une deuxième journée de vélo avant de rejoindre une autre gare pour revenir à Paris.
L’auteur a conservé une belle collection de billets de train – Deux jours en France à vélo – éditions Rossolis
Ce ville à ville poétique est totalement en phase avec ma conception du voyage. Se donner le temps de découvrir un territoire, parler avec les gens rencontrés, … Je vous laisse imaginer les découvertes que le voyageur, explorateur d’une France profonde, peut faire au fil de ses tours de roues. Il n’est pas question de performance de micro sommeil dans un bivy, le cycliste au milieu des paysages se laisse conduire par les routes qu’il découvre.
Une belle cohérence graphique et un bon équilibre entre le texte et les images – Deux jours en France à vélo – éditions Rossolis
Ce livre est un recueil de petites nouvelles. Entre 1999 et 2020. J’en ai savouré quelques unes et je les lirais toutes. Une crevaison et un dépannage par des sympathiques fermiers après quelques coups de vin blanc sec, entre Vichy et Tournus. Le chapitre Nice – Aix-en-Provence car j’habite cette région et j’ai retrouvé ses attraits et la route du spectaculaire Verdon.
La plume de Geoffroy est agréable à lire. Il parle peu du vélo qui est le simple outil de ses découvertes. Il nous invite cordialement dans ses “cartes postales” et c’est agréable à lire. Les illustrations, un peu jaunies, sont homogènes. Les images, pourtant espacées, sur 20 ans, gardent une belle harmonie. Le paysage prend le pas sur le cycliste et Geoffroy qui ne pose pas devant les bornes kilométriques, ni en haut des cols lui laisse la vedette.
Depuis plus de vingt ans, Geoffroy Sébline quadrille la France à vélo selon un modèle récurrent : il part de Paris, où il est basé, par le train, profitant du formidable réseau ferroviaire de la SNCF, se rend par les lignes qui autorisent le transport du vélo à un point de départ défini préalablement, roule pendant deux jours à travers une France rêvée, puis revient à Paris.
Les parcours habilement imaginés sur deux jours d’une gare à une autre, toujours en lien avec la capitale, lui permettent de se plonger dans une France qui dévoile toute sa beauté, ses richesses patrimoniales, l’éventail immense de sa diversité, mais aussi la capacité d’accueil et de sympathie de ses habitants. Geoffroy Sébline admire cette France courageuse, belle et sincère, immortelle, il raconte et sait faire partager l’enthousiasme qui l’habite, finalement il donne envie d’aller soi-même, sur un vélo, se frotter à une départementale.
Voilà pile 2 ans que nous avons fait le choix d’acheter cette remorque pour enfant. Après avoir écumé le site internet de Thule et une visite sur leur stand au Roc D’azur 2018, nous avons pris la décision d’investir dans la Thule Charriot Lite 1 place. Et notre fille est née … 9 mois plus tard. Vous allez nous trouver trop prévoyants, trop stressés, rassurez vous notre fille est née, nous avions la Charriot mais pas de couches à la maison ni de body à sa taille et nous avons attendu 1 an avant de lui acheter un vrai siège bébé pour voiture !
Un enfant était la conjugaison de nos deux existences
Pour nous, faire un enfant était la conjugaison de nos deux existences. Nous avons toujours tout fait ensemble, du vélo, du ski, du trail, de l’escalade. Nous avons voyagé à l’autre bout de la planète pour rouler, courir, nager. Il était temps de vivre une nouvelle aventure sans changer notre vision de la vie basée sur le partage et l’évasion.
Cette “charriot” est donc pour nous le moyen de continuer à faire du sport ensemble et de faire partager nos passions à notre fille, de lui faire prendre l’air, dans toutes les conditions.
Elle a l’air plutôt contente …
Hors de question de faire les parents égoïstes à trainer leur enfant partout contre leur gré. Même si un bébé n’exprime pas clairement son approbation, il exprime d’une façon plus que limpide son désaccord, donc par élimination nous avons conclu dans un premier temps que la situation ne lui déplaisait pas. Et les sourires, les gazouillis ont confirmé que la charriot était plus qu’appréciée.
C’est quoi cet engin ?
Passons en revue l’aspect technique de cet engin de torture pour les mollets. La charriot est une poussette améliorée, qui fera tout à fait le job d’une poussette traditionnelle qui coûtera le prix qu’une poussette normale, voire moins chère que certains modèles de grande marque. Nous avons opté pour le modèle Lite, le moins couteux mais surtout le plus léger. Moins d’options que les modèles cross ou sport et plus d’1kg de moins. Habitant en montagne nous nous sommes dit que nous allions bénir ce kilo en moins dans les ascensions. La charriot est donc livrée de base en configuration poussette + une broche pour l’attacher au vélo.
Instrument de torture pour les mollets
La charriot est composée d’une structure aluminium pliante, d’un filet de protection zippé, d’un pare soleil, de 2 roues de 20 pouces amovibles avec des vraies jantes double parois et de vrais roulements, d’un filet de rangement, d’une protection de pluie, de 2 roulettes amovibles pour le mode poussette et d’une broche pour attacher au vélo. Elle s’adapte sur globalement tous les vélos, soit sur un axe QR soit sur un axe traversant (Maxxle, Shimano ou Syntace), en option adapté à votre vélo moyennant une soixantaine d’euros. Le reste des accessoires sont en option et il y a vraiment possibilité de doubler le prix de la charriot. Niveau accessoires nous avons opté pour l’infant sling (le hamac pour nourrissons), le kit jogging et le kit ski de fond.
Niveau accessoires nous avons opté pour l’infant sling (le hamac pour nourrissons), le kit jogging et le kit ski de fond.
En piste !
Notre fille à 15 jours quand elle fait sa première balade de 200 m avec son grand-père qui attache la Charriot derrière son Tommasini. Nous avons ensuite enchaîné une petite balade de 10 km en Colnago Master sur les bords du lac du Bourget à 15 km/h. Thule déconseille fortement ce genre d’initiative avant l’âge de 9 mois.
Notre fille à 15 jours quand elle fait sa première balade de 200 m avec son grand père qui attache la Charriot derrière son Tommasini.
Nous avons attendu la 5ème semaine avant de faire des sorties plus longues vu que notre fille tenait étonnamment bien sa tête, les médecins la trouvaient très tonique pour son âge (peut-être parce qu’elle s’est mangé du D+ jusqu’à quelques heures de naître). Nous avons augmenté les distances et nous avons gravi notre premier col pour fêter sa 6ème semaine. Ensuite c’est l’escalade, impossible de s’arrêter. Quel bonheur d’enchaîner les sorties tous les 3, de partager ces moments qui sont notre carburant du quotidien. La charriot freine fatalement le vélo, mais ce n’est pas désagréable, il suffit de monter moins vite et ça roule presque tout seul, l’inertie est très agréable, en ascension une fois lancé on se sent comme pilote d’un train, je me suis même surpris à déposer des cyclos en plein col des Saisies, l’histoire ne précise pas s’ils se sont mis au bridge après cet épisode.
Quel bonheur d’enchaîner les sorties tous les 3, de partager ces moments qui sont notre carburant du quotidien …
Nous avons enchaîné les balades tout l’été, loin de nos montagnes, en Bretagne, à Noirmoutier, en Anjou. Notre petite Ernestine a vu du pays pour ses premiers mois, toujours avec le sourire, bercée par le vent, happée par les paysages.
Nous avons enchaîné les balades tout l’été
Nous nous sommes fixés comme règle de ne pas lui imposer toutes nos envies. Même si de belles pistes nous tendaient les bras, de belles routes isolées parfois chaotiques, nous nous sommes toujours refusés à lui infliger la moindre secousse à part celles « nécessaires » qui de toute façon n’étaient pas plus violentes que celles d’une sortie en poussette en centre-ville.
Aujourd’hui à 16 mois nous nous refusons toujours à quitter les routes car même si cela nous ferait plaisir, ce serait remettre en cause une partie de son intégrité physique.
À la fin de l’été, quand elle avait 2,5 mois nous avons décidé de stopper les balades à vélo, de retour chez nous, les routes n’étaient pas aussi lisses que celles des grands cols et des pistes cyclables du littoral. Un enfant de 3 mois est un être fragile, c’est comme transporter un œuf hors de sa boite.
Est venu le temps des week-end dans notre combi vw et des randos en montagne
Est venu le temps des week-end dans notre combi vw et des randos en montagne en porte bébé physio, nous avons croisé à la fois râleurs moralisateurs (souvent sans enfants !) et d’autre personnes dont on ne pouvait soupçonner la bienveillance à base de « votre bébé est bien mieux ici à 2000m qu’en poussette en ville à respirer les gaz d’échappement ».
Votre bébé est bien mieux ici à 2000 m …
Dans le mille ! Avant de faire un enfant nous avons tout fait pour lui offrir la qualité de vie qu’elle méritait. Nous avons sélectionné notre habitation à l’écart des nuages de la pollution, pas trop loin des commodités, des lycées, des facs et surtout d’une petite station de ski se trouvant à 10 min. Vous allez trouver que tout ça manque de spontanéité, mais autant notre vie à peu d’importance que celle d’un être, qui n’a pas choisi de venir au monde qui va se retrouver confronté aux pires conflits que la terre n’a jamais connu, si. Donc autant lui apporter le maximum de douceur tant que nous le pouvons. La Charriot passe évidemment par-là !
Reprise du ski de fond avec la Charriot Lite
Puis les premières neiges sont arrivées, plus de charriot depuis quelques semaines. À 4 mois, toujours harnachée dans son porte bébé et emmitouflée dans 5 couches dont une combinaison en mérinos que nous avons fait confectionner sur mesure, nous essayons le ski de randonnée. Au départ une micro sortie découverte « C’est bon elle dort et elle est toute chaude on peut remettre ça », puis un autre plus longue « Toujours chaude, toujours endormie », puis encore et encore et encore.
À l’ouverture des domaines de ski nordique nous avons ressorti la charriot que nous avons équipé de skis à la place des roues. Et là c’est parti pour un festival de bornes sur neige et de siestes tout en douceur. On se bat tous les deux pour la tracter, pour fêter la nouvelle année nous nous faisons un marathon charriot quand les fêtards cuvent encore de la veille (c’est une coutume chez nous, l’année d’avant nous avions fait la même chose sans convoi et pour fêter les 5 mois de grossesse nous avions fait 50 bornes en skating).
Tout l’hiver, en plus du ski de rando, nous allons poncer les pistes au-dessus de chez nous, jamais un pleur, toujours le sourire et des siestes à rallonge. Fatalement on se fait la forme. Top pour reprendre le vélo au printemps. Tintin oui !
Ernestine aura découvert les lieux les plus insolites
Le gouvernement annonce la fermeture des écoles, du coup on s’empresse de faire le plein dans le week-end. Certains occupent leurs dernières heures de liberté (car oui c’était bien les toutes dernières heures de liberté jusqu’à aujourd’hui) à acheter des pâtes et du pq, de notre côté nous remplissions nos réservoirs de nature avec sur le même week-end ski de fond, vélo, ski de rando. C’est bon on peut se confiner. Durant ce confinement nous découvrirons le mode jogging de la charriot, pendant cette heure de liberté quotidienne nous userons nos baskets, toujours à 3.
Déconfinement, direction le Grand Colombier, c’est raide, c’est dur mais c’est tellement bon de s’évader à nouveau. Joie de courte durée car nous ne sommes pas les seuls à nous défouler sur le bitume, et les frustrés du pétrole on l’accélération facile. Remarquez 2 mois sans avoir la joie de voir partir son argent dans des gaz d’échappement ça agace, heureusement que ces gens ont pu tenir grâce à la réouverture des Mc Do en avril…
Il faudra jouer au chat et la souris pour sortir sans risquer de se faire percuter par ces sportifs de la route. Avec des voisins qui se sont mis au vélo comme un paquet de monde à suite du déconfinement nous formons un petit groupe de rouleurs occasionnels, nous gravissons le col dans lequel nous habitons plusieurs fois par semaine, nous descendons au lac … Notre fille est plus que ravie d’avoir cette compagnie autour d’elle, elle fait la discussion dans une langue que nous n’avons pas encore réussi à déchiffrer à base de tatata, de bouh, de bam et de bruits de porte qui grince. Dès que nous avons un créneau nous partons rouler avec elle, dans les ascensions on entend des « oh hisse » qui viennent de derrière comme des encouragements et des explosions de rire dans les descentes. Pas de doute possible, elle est bien dans cette charriot.
Grâce à la charriot nous redécouvrons le vélo. Nous redécouvrons le plaisir de la balade, de prendre le temps, de partager. Ernestine rencontre des inconnus roulant, roule avec les parents de ses potes, fait des sorties avec son grand père, elle fait partie du peloton et visiblement prendre sa roue est plutôt un bon plan.
Notre but n’est pas d’en faire un cycliste ni une sportive. Il ne faut pas voir en cette charriot un moyen de rendre notre fille adepte de nos loisirs. Jamais nous ne jouerons les coachs pour en faire une championne, elle aura le droit de ne pas aimer le ski ou le vélo, d’être la dernière de sa classe en sport. Au contraire si elle se passionne pour la musique et déteste le sport ce seront des sueurs froides en moins pour nous.
Pour résumer la charriot est un formidable moyen de ne pas se priver de ce qui nous passionne quand la vie est chamboulée par l’arrivée d’un petit être qui vous prend beaucoup de votre temps.
C’est une évidence de faire du sport à trois.
C’est un moyen pour un couple de sportifs comme nous de ne pas avoir à se relayer pour savoir qui aura le droit de sortir aujourd’hui. C’est une évidence de faire du sport à trois.
Evidement Thule n’est pas la seule marque à proposer des modèles du genre, ni la moins chère. Mais pour avoir fait une véritable étude de marché, la charriot est le seul modèle qui combine modularité, fiabilité, qualité des éléments, rendement et aérodynamisme. Ce dernier point n’est pas à négliger car vent de face on a parfois l’impression de tracter un parachute ouvert avec des modèles pas du tout aéro, du genre cubique. Avec la Charriot le vent de face est forcément handicapant, mais on survit plutôt bien, et en conditions normales on roule facilement à 30 km/h sur le plat.
Dans les portions techniques c’est très perturbant car le vélo se comporte comme s’il n’était attaché à rien, comme si la charriot n’existait pas. Il faut être ultra vigilant car on peut prendre plus de vitesse que de raison vu qu’on ne sent pas le poids à l’arrière. Si cette excellente maniabilité peut être un atout elle est aussi un danger chez les personnes en excès de confiance.
Pour résumer si nous devions changer quelque chose nous ne changerions rien. Nous n’aurions jamais pu imaginer d’être aussi accrocs à une poussette !
Alors nous vous avons donné envie d’acheter un charriot ou de faire un enfant ?
Ce serait bien étonnant, si vous ne trouviez pas la sacoche de vélo qui vous convient dans la nouvelle collection Scape, de Brooks England, Brooks England, marque rendue célèbre par ses fameuses selles, se lance résolument sur le segment de la sacoche. Très inspirée par la grande tendance du Bikepacking, la marque britannico-italienne nous propose une collection de 10 modèles, que vous pourrez moduler à votre guise en fonction de vos usages : gravel, voyages au long cours, balade le week-end, ultra distance, …
Conçue pour l’aventure, la nouvelle gamme Brooks Scape Travel Bag est faite pour répondre aux besoins des randonneurs et cyclistes de longue distance ainsi qu’aux explorateurs à la journée, aux broyeurs de gravier et à ceux qui se déplacent en ville. La conception adaptative et modulaire de la gamme Scape permet d’adapter le volume transporté, ajoutant de la polyvalence pour des trajets plus courts et optimisant l’espace de chargement lors d’aventures plus longues avec un système de fixation intelligent, permettant de multiples positions de fixation sur le vélo.
Pour un short trip – Brooks England BikepackingPour un voyage autour du Monde – Brooks England BikepackingPour le gravel – Brooks England Bikepacking
Une gamme très complète
Construites pour durer en tissu résistant et imperméable, ces sacoches de voyage sont dans la lignée des productions légendaires de la marque Brooks England. Le look est sobre et épuré, les matériaux sont durables. La couleur “boue” (appellation catalogue) est en fait un kaki foncé.
La gamme est composée de 10 éléments – Scape Brooks England Bikepacking
La gamme est composée de 10 éléments avec des modèles de différentes tailles sacoches, rouleau de guidon, pochette et un sac compact, un sac de selle, … sac de cadre et enfin, un sac de tube supérieur.
Scape Brooks England Bikepacking
Les sacoches de voyage comportent plusieurs boucles de sangles en nylon, des sangles Velcro Hypalon et un système Klick Fix®fiable pour permettre d’innombrables configurations.
Partez tranquille
Pour résister aux fortes pluies et aux intempéries, les sacs Scape sont fabriqués à partir d’une combinaison de polyester 660D imperméable, de nylon sans PFC et PVC pour la durabilité et à long terme
Scape Brooks England Bikepacking
Ils s’adaptent à une capacité de charge élevée avec une flexibilité de stockage et sont résistants aux déchirures, déchirures, abrasions et aux UV. Pour l’imperméabilisation, Brooks utilise le plus haut standard de tissu haut de gamme – certifié pour atteindre 50 000 colonnes d’eau – et soutenu par la méthode de collage avancée, exploitant le soudage haute fréquence complet qui crée un lien plus fort entre les 2 couches de matériau, rendant le joint soudé comme solide comme le tissu.
Des fermetures étanches
Les détails, tels que fermetures à rouleau, sont faits pour résister aux intempéries. Les fermetures éclair scellées et protections disposent d’un rabat procurer le plus haut niveau d’étanchéité dans toutes les conditions météorologiques. Pour les sacs amovibles des sacoches de selle, l’étanchéité est assurée, même avec de l’eau venant de toutes les directions, comme certifié par IPx4.
Un vénérable maillot en laine des années 70 de chez Gabba Vintage - photo Dan de Rosilles
Qu’est ce qui pourrait bien vous pousser à acheter un vêtement de sport usagé, vraisemblablement déjà porté par un(e) inconnu(e), alors que les vitrines du web et les boutiques du monde réel regorgent de textiles flambants neufs ? Qu’est ce qui vous motiverait à porter un jersey des années 90 en Tergal aux motifs bariolés, alors que vous pourriez porter à la place un maillot hyper technique et sobre en mélange mérinos / élastane ?
Cochez la (ou les) case(s) correspondante(s) :
Dépenser le moins d’argent possible pour des fringues de vélo,
Se démarquer de la masse des cyclistes “main stream” en portant du “old-school”,
Se souvenir de ses premiers tours de roue, quand la vie était belle…
Si vous avez coché de une à trois cases, vous êtes le (la) bienvenu(e) au rayon cyclisme de la boutique en ligne Gabba Vintage !
Porter du vintage change notre regard sur le vélo : une façon souriante et singulière de pédaler – photo Dan de Rosilles
Puisque vous suivez assidûment les articles de Bike Café, vous savez que de temps en temps on jette un coup d’œil dans le rétro, et même parfois sur le néo-rétro. Mais le “vrai” maillot de vélo vintage est un témoin de son époque. Sa coupe, ses matières, son look, opèrent comme autant de révélateurs de datation type carbone 14 de l’histoire du vélo. Certains accros vont rechercher à tout prix le même maillot Gan que Poupou portait dans les années 70, ou pister pendant des heures l’introuvable maillot Helyett porté par Darrigade et Anquetil, alors que d’autres se contenteront simplement d’un produit daté, juste parce qu’il est sympa et décalé. Qu’ils soient spécialistes ou amateurs, maniaques ou dilettantes, amoureux de maillots Décathlon des années 90 ou de maillots en laine pour participer à une Eroica, les acheteurs de Fred occupent cette étrange niche du vintage, entre récup et nouveaux usages, pleine de sens et de valeurs.
Quand il ne fouille pas dans le passé à la recherche des vêtements qui colorent nos souvenirs, Fred fait aussi du vélo ! – photo Dan de Rosilles
La boutique en ligne Gabba vintage
La boutique en ligne Gabba Vintage vend de l’ancien mais fonctionne de façon tout à fait high tech – capture d’écran Gabba Vintage
Nous avons déjà plusieurs fois cité la boutique de Fred, notre ami cycliste d’Arles qui s’est lancé en 2012 dans la vente de de vêtements sportifs, des maillots principalement datés des années 70, 80 et 90. Mais il vend aussi des chemisettes hawaïennes, de chemises de bûcheron… d’ailleurs récemment redéclinées au goût du jour par des marques branchées de vêtements de cyclisme. Rappelez-vous de notre article sur les chemisettes… Fred avait été l’un de nos fournisseurs.
Sur gabba Vintage on trouve aussi des chemisettes, très à la mode en ce moment chez les amoureux du gravel – photo Dan de Rosilles
« Je vends du vintage depuis 2012. Vous ne me connaissez peut-être pas encore, mais moi je vous connais plutôt bien ! Depuis cette époque, j’ai vendu une quantité de vêtements à plein de gens, d’abord sur un grand site généraliste, puis depuis peu sur mon propre espace. J’ai entendu un certain nombre d’anecdotes, liées aux acquisitions de mes acheteurs. Qu’est-ce qui les obsède, les titille, les travaille ? Les gens aiment parler, même via leur clavier, et moi j’aime les écouter. Mais revenons à la question initiale : pourquoi achètent-ils des articles usés, datés, parfois abîmés, parfois même plus chers que des articles neufs ? », me dit Fred qui n’est pas un vendeur comme les autres …
Qu’il roule en Camargue ou dans les Alpilles, Fred n’est pas un vendeur comme les autres – photo Dan de Rosilles
Delatour x 4
Les clients de Fred sont aussi forcément des gens atypiques. Il en entend des choses … Parmi sa liste d’anecdotes, Fred m’évoque celle concernant des maillots Delatour. « Récemment, un acheteur m’a demandé de lui dénicher 4 tenues complètes (hiver et été) de l’équipe cycliste Jean Delatour en taille XL. D’emblée, je lui ai clairement dit que c’était impossible. Pas parce que je ne souhaitais pas les lui vendre, mais parce que la quantité, la variété et la taille demandées, rendaient la quête du Graal impossible… ce n’est pas toujours fastoche de décrocher la Lune !», explique Fred qui pourtant aime faire plaisir… quand c’est possible. Son catalogue regorge de maillots aux motifs et aux couleurs très variés, mais l’aléatoire de ses trouvailles va toujours créer des frustrations chez des clients en quête du jersey de leur rêve.
D’une étonnante diversité, les maillots et vestes sont bien rangés, documentés, datés – capture d’écran site Gabba Vintage
Si on veut porter du vintage (c’est-à-dire pas une copie, mais un vêtement qui date réellement de l’époque qu’il suggère), il faudra se contenter souvent d’un modèle unique. Fred explique à ses clients qu’il n’est pas question pour lui de proposer à la vente des maillots bas de gamme, sérigraphiés en série en Asie. Ça existe certes, et c’est souvent ce à quoi certains cyclistes pressés ou lassés de vaines recherches ont recours, mais cela n’intéresse pas Fred. Dans son métier, il faut d’abord un bon “sourcing” (trouver les vêtements ndlr) : courir les vide-grenier, les marchés aux fripes, fouiller dans les archives des magasins de vélo, contacter des vendeurs en gros partout dans le monde… Bref, retourner dans le passé, pour faire rejaillir au grand jour des vêtements oubliés, des coupes incongrues, des couleurs et des matières qui reviennent soudain à la mémoire de ceux qui les ont portées il y a vingt ou trente ans, et qui émeuvent les plus jeunes les découvrant pour la première fois.
Un vieux Mercier, un coupe-vent en Tergal, what else ? – photo Dan de Rosilles
Photos, boulot, vélo
Fred est cycliste lui aussi bien sûr. Pour se détendre, il adore parcourir les petites routes et chemins autour d’Arles, dans les Alpilles et en Camargue. Ses parents habitent un mas isolé à la sortie d’Arles, dont la piscine bleue a longtemps servi de fond de présentation pour les photos de ses vêtements. Aujourd’hui, il a rationalisé sa méthode de prise de vue, il photographie chez lui en intérieur, plus besoin d’attendre les beaux jours pour mettre de nouvelles fringues au catalogue. “L’essentiel de mon travail, outre le sourcing, c’est de photographier les pièces une à une, de les mettre en ligne avec descriptif, taille, couleur, etc… et ensuite d’aller à la poste envoyer les achats aux clients”. Un vrai travail, qui prend du temps, mais qui pour lui, reste intimement lié à sa passion de la “fripe”.
Autour d’Arles, Fred le cycliste déniche non seulement des maillots uniques, mais aussi de belles traces gravel – photo Dan de Rosilles
Le vintage, c’est gravel ?
Et si le vintage était fondamentalement gravel ? Porter des vêtements qui mêlent un look urbain et sportif, des tissus anciens et modernes, des coupes flottantes et moulantes, c’est mettre son look en résonance avec la nature métissée du gravel. Ces jerseys à l’effigie d’une équipe qui n’existe plus, qui portent des marques d’usure laissées par des propriétaires antérieurs dont on ignore tout, sont à l’image des paysages que l’on traverse en gravel, qu’on découvre, dont on se plait à (ré)inventer l’histoire quand on ne la connaît pas. Ces vêtements sont chargés d’histoires, nos routes et nos chemins aussi. S’affranchir des codes vestimentaires dominants pour composer un look plus personnel, fait d’emprunts à différentes marques et différentes époques, voilà une démarche résolument gravel.
Souvent des vêtements anciens dialoguent bien à l’univers contemporain, et ça c’est gravel ! – photo Dan de Rosilles
L’usure et le cœur
La demande en vêtements vintage est symptomatique des achats effectués sur le site de Fred : on recherche de l’authentique. Bien sûr, l’authentique n’a pas la même odeur que celle du neuf, les coupes flottent parfois et les couleurs, il est vrai, peuvent être un peu palies. Certains maillots de cyclisme portent des taches de graisse, d’autres ont les aisselles découses, voire des trous, on peut aussi trouver des zips bloqués, des poches arrières qui baillent, des fils qui volent au vent. Mais l’authentique ressemble souvent à ça. Allez trouver un Peugeot BP Michelin 1973, un Renault Gitane 1978, ou même un La Fausto Coppi 1987 d’époque dans un état collector sans ouvrir largement votre porte-monnaie. Le rare est cher, mais chez Gabba Vintage, le vêtement d’époque, qui porte sur lui les stigmates de sa longue existence, demeure la plupart du temps tout à fait accessible.
Elle est pas chic, cette veste férocement old-school, pour chevaucher un vieux cyclo cross en acier ? – photo Dan de Rosilles
Fred conclut l’entretien en parlant de la valeur financière mais aussi symbolique des vieux jerseys de cyclisme : « En fait, il n’y a pas de prix fixe, pas de cote établie. Tout dépend de l’offre, de la demande, et du cœur. Pourquoi un article va plaire et pourquoi tel maillot, après être resté 5 ans en ligne, va partir subitement ? mystère… Pourquoi certains convoitent activement des tenues Jean Delatour (2000-2003) alors que la majeure partie des cyclistes actuels ont oublié cette équipe ou simplement n’en ont strictement rien à faire ? Cela témoigne de la quête d’un passé mythifié. Tout était mieux avant, n’est-ce pas ? »
Le vintage témoigne de la quête d’un passé mythifié – photo Dan de Rosilles
WishOne Quest un gravel taillé pour l'aventure et le bikepacking
La jeune marque WishOne cycles, qui s’est lancée dans le monde du vélo en commençant par faire des sprints sur le bitume, avec son modèle CRIT, élargit encore plus son territoire d’expression cycliste. Le WishOne SUB, gravel sportif nous avait montré début 2019 que l’on pouvait sauter de la route au chemin, et inversement. Maintenant, et depuis cette semaine, WO propose le WishOne Quest qui va nous entraîner sur les chemins du bikepacking. Conçu et fabriqué pour se lancer dans des aventures au long cours les plus engagées, ce vélo reste dans la lignée de ses frères aînés.
On ne change pas une équipe qui gagne
Il n’y a pas à dire, l’excellent cocktail : performance, esthétique, qualité, mis au point par WishOne, nous est proposé une nouvelle fois au comptoir du Bike Café, mais cette fois il aura le goût de l’aventure et le voyage. Maxime Poisson, ancien footballeur pro, sait ce que représente la valeur et la complémentarité d’une équipe sur un terrain. En bon sélectionneur qu’il est devenu, il a su dès le lancement de WishOne s’entourer des meilleurs dans leurs domaines : Antidote Solutions pour la conception, Cyfac pour la réalisation et de nombreuses marques référentes dans le monde du vélo de qualité.
Maxime au guidon du WishOne Quest fait évoluer ses pratiques avec les vélos, qu’il fait naître … À l’aise au coude à coude dans les CRIT, véloce sur des chronos gravel, il s’ouvre désormais au bikepacking aventureux au guidon du nouveau modèle de sa marque : le Quest. photo WishOne
Après le modèle CRIT, qui a été le fer de lance de la marque en étant remarqué sur toutes les épreuves internationales, et après le SUB, qui était le prolongement Allroad de ce premier succès, voici le QUEST. J’ai appelé Maxime pour qu’il me parle de ce nouveau vélo. À peine « essoufflé » par cet enchaînement de projets (1 vélo totalement nouveau tous les ans), il me dit « Ce qui est terrible, c’est que ça donne envie d’en faire d’autres ! »
Ce vélo … QUEST que c’est ?
WishOne Quest un gravel taillé pour l’aventure et le bikepacking – photo WishOne
« On peut schématiser en disant que le QUEST est un SUB body buildé, mais en fait c’est un vélo totalement différent. On est vraiment sur de la longue distance avec l’idée de partir plusieurs jours. Je l’ai utilisé sur le Gravel Challenge et sur des épreuves rendues un peu dures sous la pluie, dans la boue, … et le vélo, là aussi se comporte très bien, monté en 650 avec de bons pneus qui accrochent … », m’explique Maxime.
WishOne Quest un vélo taillé pour l’aventure. De nombreux d’inserts M5 ont été disposés sur le cadre et la fourche – photo WishOne
Ce nouveau vélo est polyvalent dans son usage orienté voyage. Les bases ont un double cintrage pour accepter des roues en 700 ou en 650. Elles ont été allongées pour une meilleures stabilité lorsque le vélo est chargé. Les haubans possèdent un diamètre de 16 mm, afin d’accepter une charge embarquée plus importante, tout en gardant une bonne précision de conduite.
La douille de direction a été allongée par rapport au SUB, pour soulager le cou et les bras, après de longues heures de selle. De nombreux d’inserts M5 ont été disposés sur le cadre et la fourche, afin de pouvoir installer facilement tout ce que l’on peut attendre sur un vélo conçu pour pratiquer le bikapacking (porte-bagages, gardes boue, lumières, cages, …).
Des détails qui font la différence
Le vélo dispose de tout l’arsenal du cycliste aventurier, sans renier les gènes de WishOne, basées sur la performance. On peut aimer le voyage, l’aventure sans forcément renoncer à disposer d’un vélo qui répond bien.
WishOne Quest des détails qui font la différence – photo WishOne
On appréciera … de A à Z
A – les options pour les passages de câbles sou la boîte de pédalier. B – le nombre d’emports possibles y compris sur la fourche pour y fixer des “cages”. C – l’intégration de l’éclairage arrière sur la patte au dessus de l’axe traversant speed release de Mavic. D – le frein avant en mode shadow évitant le risque d’accroche avec des branches. … jusqu’à Z …
Pour la fourche, le vélo tel qu’il est présenté est équipé d’une fourche Curve GXR Gravel Cross Aventure. D’autres modèles de fourches sont compatibles avec la géométrie du cadre : la superbe fourche Mud de la société allemande Allygn, la Columbus Futura Cross et la ENVE Adventure.
Rouler sans se soucier du reste
WishOne Quest un gravel taillé pour l’aventure … Maintenant je ne peux pas faire autre chose que partir sur la route et les chemins … photo WishOne
Le moteur de tous les projets de WishOne – qui peuvent paraître incohérents car passer du CRIT au SUB était déjà une gageure – est alimenté par des rencontres « Effectivement, lorsqu’on a sorti le SUB j’étais loin d’imaginer ce QUEST. J’avais fait beaucoup de route, mais jamais de VTT en encore moins de bikepacking. Et là maintenant, je ne peux pas faire autre chose que partir sur la route et les chemins. Cette idée de se lancer à l’aventure est venue naturellement,et avec mon complice Alexandre Guiral d’Antidote Solutions nous avons conçus ce vélo en écoutant les besoins que les cyclistes nous exprimaient », explique Maxime. Partir en voyage, même le temps d’un week-end, en mode bikepacking suppose que le vélo soit prêt à affronter la route de nuit comme les aléas de la météo et que le cycliste puisse, grâce à son équipement, être le plus autosuffisant possible.
Le Quest a été conçu pour voyager : éclairage, emports, …
WishOne Quest et bikapacking un volume de bagage pour un simple week-end ou une aventure plus longue nécessitant une certaine autosuffisance – photo WishOne
Géométrie
WishOne Quest une géométrie gravel bikepackingParLes cotes des 5 tailles du WisOne Quest
Par rapport au SUB en taille M le Stack passe à 590,9 mm au lieu 566,4 mm, révélant ainsi une position de pilotage plus haute. Le Reach 382,7 mm contre 386,8 mm confirme la recherche d’une géométrie plus typée endurance.
Les angles sont très peu impactés, il n’y a que l’empatement qui va prendre 2,3 cm de plus que le SUB en partie à cause de l’allongement des bases qui passent à 440 mm.
Caractéristiques
WishOne Quest une ligne typée voyage et confort – photo WishOne
KIT CADRE
Cadre Acier HSS Spirit Columbus – 5 tailles XS – S – M -L – XL
Fourche GRX Curve Full Carbone (autre marque possible)
JDD (1″ 1/8 – 1″ 1/2) et Boitier T47 86.5 inclus
Taille max de pneus 27.5 x 2.0 – 2.1 / 700 x 45C
Axe avant inclus 12 x 100 Thru-axle
Axe arrière non inclus 12 x 142 Thru-axle
Poids (cadre et fourche) : selon options choisies
Diamètre tige de selle : 31,6 mm
Couleurs personnalisées
Prix du Kit Cadre : 3500 euros / Vélo Complet à partir de 5500 euros.
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