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Opération « Gravel » sur le Roc !

All-Road, X-Road, Randonneuse sportive, CycloCross d’endurance, autant de dénominations pour faire référence à un vélo avec deux roues et dont le point commun est d’être équipé de pneus permettant un passage sur des routes de toutes sortes, chemins compris.

Nous, nous parlons de Gravel pour simplifier les choses, l’idée est de rouler partout où nous pouvons le faire et ne pas rester confiner sur la route ou être bloqués par un passage délicat pour notre matériel (pneus en première ligne). Évidemment cela reste du vélo, l’idée est loin d’être nouvelle nous en convenons, certains parlent de mode, nous n’en sommes pas si sûrs tant ce type de vélo est polyvalent et est tout aussi bien utilisé pour se rendre au travail la semaine, pour rouler sur la route le week-end ou pour arpenter des voies vertes non bitumées et autres chemins.

Les questions que nous nous posons au sujet du Gravel concernent les différences entre tous les types de vélo précités, pour en avoir une meilleure idée nous avons roulé quelques heures avec trois montures complètement différentes :

  • Bombtrack Hook : cadre acier, géométrie typée randonneuse.
  • Cannondale Slate : cadre Alu, fourche avant suspendue (Lefty 30 mm de débattement),  roues de 27.5’’, géométrie typée VTT.
  • Specialized Diverge Pro : cadre carbone, géométrie typée route endurance.
Opération "Gravel" - Patrick, Eric et Pierre - photo © T&N
Opération “Gravel” – Patrick, Eric et Pierre – photo © T& N

Trente kilomètres plus tard, d’un parcours empruntant des routes aux revêtements divers et variés, des pistes gravillonneuses à très caillouteuses et du relief qui nous a permis tout de même d’accrocher deux nouveaux cols à notre musette (Col du Mistral, 93 m et Col de la Belle Barbe, 45 m), et d’avancer un peu sur le sujet. Pas question de tirer de conclusions hâtives, ce n’était pas le but, mais il est clair que nous en causons encore…

Patrick, le plus urbain est parti au guidon du Bombtrack Hook, Pierre, en vététiste aguerri a roulé principalement avec le Cannondale Slate et Eric, le plus rouleur, était aux commandes du Specialized Diverge Pro. Durant la sortie nous avons échangé nos montures, histoire de goûter à tout…

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Les tests

Nos retours

Nous avons roulé chacun avec les trois vélos, nous vous faisons part de notre ressenti après cette petite séance en abordant plus en détails la monture avec laquelle nous avons passé le plus de temps.

Patrick

Bombtrack Hook

Depuis mon test du modèle Anyroad de Giant le vélo de Gravel a été pour moi une révélation. Cela est encore devenu plus évident après notre rando avec Pierre dans le Lubéron où j’ai vraiment apprécié la polyvalence de ce type de vélo. Ayant découvert ce concept très ouvert : route / sentier / ville j’ai voulu, comme mes camarades, poursuivre mes découvertes de vélos différents.

Opération "Gravel" - Bombtrack Hook - photo © T& N
Opération “Gravel” – Bombtrack Hook – photo © T& N

Pour ma part, j’ai choisi de chevaucher le Bombtrack Hook prêté par son distributeur en France Frenchys distribution. Bombtrack est un constructeur allemand installé à Cologne qui réalise entre autres des cadres en acier pour des vélos urbains et des randonneuses. Sur son catalogue il existe deux modèles Gravel : un produit single speed : le modèle Arise avec des freins sur jante et le Hook équipé de vitesses et de freins à disques mécaniques.

Le look de ce Hook est sombre, un peu tendance « sauteur de trottoir ». Son origine urbaine est évidente. De forme légèrement sloping on remarque immédiatement sa fourche carbone, avec pivot conique destinée à alléger l’avant, et le dessin original de ses embases arrières. Les roues sont des Mavic Crossone.

Opération "Gravel" - Bombtrack Hook - photo © T& N
Opération “Gravel” – Bombtrack Hook – photo © T& N

Le Hook est équipé d’un groupe Sram Rival avec une cassette 11v 11-28 et un pédalier en 46/36 qui vont lui permettre de s’attaquer à tous les terrains. Les freins à disques mécaniques sont des AVID BB7-road avec un système de double action puissante qui appliquent une pression sur le disque des deux côtés plutôt qu’à un seul. Le tout pèse plus de 11 kg ce qui n’est pas très léger je vous l’accorde.

Nous voilà partis sur la route de bord de mer pour aller rejoindre les sentiers de l’Estérel. Je me familiarise avec les leviers Rival que je ne connaissais pas : un coup long pour monter les rapports un coup court pour les descendre.

Je me sens d’emblée à l’aise et le vélo répond bien. Le guidon est bien placé et la position est confortable grâce au léger slooping. Nous n’avons pas eu le temps de peaufiner les réglages et ma position est un peu basse ce sera moins gênant par la suite lorsque nous serons sur les chemins cabossés… Le vélo est lourd sur la route mais il est confortable. Ses gènes de randonneuse remontent immédiatement à la surface et cette caractéristique sera appréciable dès que l’on sera sur du sentier gravillonné. Je roule de temps en temps sur des vieux vélos en cadre acier et j’apprécie le mélange élasticité rigidité de ce matériau.

Opération "Gravel" - Patrick et le Bombtrack Hook - photo © T& N
Opération “Gravel” – Patrick équipé par Rapha sur le Bombtrack Hook – photo © T& N

On arrive sur un sentier typique Gravel … la machine se comporte plutôt bien et le poids que je sentais sur route va être un argument favorable dans la conduite du vélo sur ce type de terrain. Par contre le freinage très efficace manque de progressivité. Normal pour des « mécaniques » il faut simplement doser. La tenue de route est très bonne, je le constate en continuant à filmer les évolutions de mes camardes de test avec ma caméra d’une main et l’autre sur le guidon.

Conclusion

Ce Bombtrack Hook a de solides arguments pour séduire un cycliste désireux de se lancer dans une pratique Gravel. Le premier est à mon sens sa polyvalence. Ce vélo vous ouvrira la possibilité d’effectuer de longues randonnées alternant différents revêtements sentier et route. Il sera également un très bon vélo de ville au pilotage agile dans un flux urbain.

Le second est sa rusticité et la solidité de ses composants qui en fera un vélo fiable sur lequel vous pourrez compter. Son entretien sera simple avec ses freins mécaniques et l’acier est un matériau qu’il ne faut pas enterrer trop vite. Ce n’est pas pour rien que sur Paris – Brest – Paris on voit encore de nombreux cyclos équipés de vélos en acier.

Au chapitre des moins il y a peut-être le freinage … c’est vrai que l’hydraulique aurait été plus progressif. Il y a également le passage des vitesses moins précis que sur les deux autres vélos essayés. Le prix final est néanmoins un peu élevé au regard des équipements : 1800 €

Mon avis sur…

Le Specialized Diverge Pro : C’est une bombe sur la route. Son poids plume et son cadre carbone le rende particulièrement joueur en relance. A l’inverse sur les chemins on ressent plus fortement les chocs dans les poignets. Il est moins stable sur le gravier que le Bombtrack et que le Cannondale.

Le Cannondale Slate : C’est la vedette de notre test avec sa Lefty à faible débattement. J’ai apprécié ce vélo sur les chemins instables et sur les pierres il avale, avec ses pneus sur-dimensionnés et sa fourche, les terrains difficiles et même très difficiles. Il est moins à l’aise sur le bitume … Je suis resté collé à la route voyant mes camardes monter une pente sur du macadam. L’inertie au roulage est importante et les gènes VTT du Cannondale jouent en sa défaveur sur ce terrain.

Pierre

Cannondale Slate

Pour moi le vélo a d’abord été une histoire de chronos et d’entraînements éprouvants dans ma période triathlon, c’est maintenant un moyen de découverte et de plaisir. Tantôt en VTT, tantôt sur la route avec un vélo de “course” classique et puis de plus en plus en “single”. Je roule occasionnellement sur des cadres en carbone, celui de mon VTT est en alu et je reste amoureux des cadres en acier.

Avant de venir tester avec Eric et Patrick des vélos de Gravel au Roc j’avais consulté le catalogue Cannondale pour découvrir le Slate : un vélo capable à la fois de passer de la route aux chemins sans appréhension de casse ni de crevaison. Dans ma région d’Ile-de-France où le VTT n’est jamais d’un gros niveau, c’est pour moi le chaînon manquant pour la découverte de parcours inédits.

C’est donc avec un peu d’excitation que je me dirige avec l’équipe Track & News sur le stand Cannondale où le Slate nous attend.

On regarde

Opération "Gravel" - Cannondale Slate - photo © T& N
Opération “Gravel” – Cannondale Slate – photo © T& N

Waouhhh ! … Monter une fourche Lefty sur un vélo de route capte tout de suite l’attention. La fourche télescopique monotube Lefty est la « signature » Cannondale mais on ne s’attend pas à un tel assemblage. Autre particularité, des roues de 650B montées avec des pneus largement dimensionnés qui ramènent leur diamètre à celui d’une roue de 700. Pour le reste un élégant cadre alu sloping, deux freins à disque, un cintre course avec le combiné leviers de freins et vitesses, voilà pour l’essentiel. Tout cela fait un peu vélo au look qui ne passe pas inaperçu.

Opération "Gravel" - Cannondale Slate - photo © T& N
Opération “Gravel” – Cannondale Slate – photo © T& N

Dans le détail, on trouve  les trois modèles du Slate au catalogue Cannondale dans un onglet baptisé “newroad” : preuve que l’on ne sait pas trop où classer ce genre de vélo. Ce n’est pas le seul fabricant dans ce cas. Pour l’essai il s’agit du Slate Elite Ultegra, vendu au prix de 3 499€. Les trois modèles du catalogue sont assemblés sur les mêmes cadres et fourches (alu 6069), seuls les équipements changent. Un mono plateau pour le compétiteur cyclo cross avec le Slate force CX1 équipé en partie d’un groupe SRAM, les deux autres modèles en double plateau avec pour le Slate Elite un groupe en partie Ultegra et pour l’entrée de gamme, Slate 105, un groupe en partie Shimano 105.

Cannondale a adopté sur ses cadres des formes particulières sur les haubans et bras arrières permettant une flexion unidirectionnelle jouant le rôle de mini amortisseurs sans nuire ni aux trajectoires ni au pédalage (baptisé  “save plus micro suspension system”). La fourche est une  Lefty Oliver carbone/alu  offrant un débattement de 30 mm avec réglage du rebond et blocage de l’amortisseur ressort/gaz.

Les freins à disques hydrauliques Shimano ou Sram sont en 160/140, les pneus en 42C sont montés sur des jantes de 27.5” et sont en tubeless sur le haut de gamme. La roue arrière est montée sur axe traversant de 12mm, ce qui est désormais proposé sur les vtt pour renforcer la rigidité des bras arrières.

On roule

Descente du Cap Estérel en compagnie des 2 autres vélos en essai vers la rade d’Agay, direction la forêt domaniale de l’Estérel. On est tout de suite en confiance sur ce vélo. Le freinage avec ses deux disques est sans défaut dans une première descente en courbes, la trajectoire est sans bavure malgré la Lefty. Cette fourche sait se faire oublier bloquée ou non. Je n’ai pas d’ailleurs trouvé d’intérêt à la bloquer même en montée où le pompage est insignifiant. Sa course étant plutôt réduite on ne ressent pas le désagréable effet de plongeon en freinage appuyé sur l’avant apparaissant sur des fourches à grand débattement. Pour ce début de parcours, tout en piste cyclable les qualités routières du vélo s’affirment au regard d’un vtt, d’autant que le profil des pneus est plutôt taillé pour l’asphalte. On arrive progressivement dans les premiers reliefs et le goudron s’efface. Le vélo répond parfaitement et une belle montée sur un terrain vraiment plus accidenté démontre  une réelle  efficacité de progression : le hors piste est pour le Slate son terrain de prédilection.

Opération "Gravel" - Pierre  et le Cannondale Slate - photo © T& N
Opération “Gravel” – Pierre équipé par Gore avec le Cannondale Slate – photo © T& N

Les passages des deux  cols seront un peu la limite de l’exercice, le vélo par l’inertie et la taille des roues à du mal à tenir la cadence par rapport à mes petits camarades qui roulent sur des vélos plus typés route et je décroche rapidement.

J’aurais aimé renouveler le test avec une autre monte de pneus plus cramponnés moins gros et sur terrain gras.

En conclusion

Cette tendance Gravel est “d’abord un état d’esprit”  qui ne se limite pas à un vélo. Elle laisse augurer de beaux exercices de style autour de cette nouvelle façon de pédaler aux frontières du VTT, de la randonnée et de la route. Ce Cannondale est réussi et ses marqueurs VTT : principalement lefty et pneus vont lui ouvrir des parcours plutôt chemins pouvant même avoir quelques passages plus rugueux. Le rendement sur route sera moins bon du fait de la trace des pneus sur le bitume et face au Spe Diverge pro et au Bombtrack Hook  il est moins « vif » sur le bitume. Par contre quelques passages sur un chemin empierré ont démontré ses capacités à avaler les difficultés sans problème. Même si l’effet de la fourche télescopique ne se ressent pas trop au guidon elle fait le job pour nous ouvrir les pistes les plus cabossées. J’ai regretté de ne pas trouver de boue pour évaluer son adhérence sur le gras qui à mon sens devrait également être un plus face aux autres vélos de Gravel.

Mon avis sur…

Le Specialized Diverge Pro : pas de contre-emploi pour ce vélo c’est bien le “king of the road” même s’il est parfaitement équipé pour résister aux mauvais traitements du gravier.  Le cadre carbone, qui ne m’est pas un matériau familier, accentue probablement ces sensations de vibrations.

Le Bombtrack Hook : ce vélo annonce la couleur dès les premiers coups de pédales. On a bien affaire à un cadre acier. Le poids sera un handicap pour certains mais il a le mérite d’être à l’aise partout. Son côté joueur est plaisant. On regrette seulement le choix du frein à disque mécanique.

Eric

Specialized Diverge Pro

J’aurais bien aimé découvrir le Gravel un peu plus tôt, un temps où je partais du centre de Paris pour aller arpenter routes / voies vertes et chemins de hâlage le long du canal de l’Ourcq et de la Marne, le tout avec un VTT. Depuis mon terrain de jeu a changé, les routes se sont élevées mais au sommet de certains cols les portions de pistes me font de l’oeil et m’inspirent bien. Reste à trouver la monture idéale pour moi qui aime bien rouler et appuyer sur les pédales, tourner les jambes ou relancer dans les montées, emprunter des petites routes tranquilles et aussi faire de longues sorties bien vallonnées. Bref du classique !

Opération "Gravel" - Specialized Diverge Pro - photo © T& N
Opération “Gravel” – Specialized Diverge Pro – photo © T& N

Le Specialized Diverge Pro est un vélo clairement typé route et endurance avec une géométrie qui est proche de celle du Roubaix, la référence de la marque en matière de confort et d’endurance. Les deux modèles ont, en effet, les mêmes stack et reach, ces mesures qui caractérisent la position sur un vélo quelque soit le type de cadre, en l’occurence la position est plutôt relevée.

Opération "Gravel" - Specialized Diverge Pro - photo © T& N
Opération “Gravel” – Specialized Diverge Pro – photo © T& N

Le Diverge Pro est équipé d’un cadre et d’une fourche carbone, de roues en carbone, du groupe Shimano Dura Ace monté en Compact 50/34 avec une cassette 11v 11-28 et de freins à disque hydrauliques. Bref, c’est le haut de gamme et à l’usage un vrai plaisir. Cette courte sortie ne peut évidemment pas me permettre de conclure sur le comportement du Diverge Pro lors de longues sorties, sur des profils variés, etc. mais en passant sur différents terrains j’ai eu un bon aperçu de ce qu’était le Diverge Pro en mode Gravel.

Track & News
Opération “Gravel” – Éric avec la tenue Track & News Owayo et le Specialized Diverge Pro – photo © T& N

La prise en main a été rapide, je roule habituellement sur ce type de vélo (endurance / carbone) et j’ai retrouvé mes marques rapidement. Les pneus de 30 mm sur la route ne m’ont pas posé de souci, la bande de roulement est relativement lisse, pas de crampons ou de grosse structure gênante pour le bitume. Les freins à disque sur un vélo de route était pour moi une première, avec cette version hydraulique signée Shimano j’ai commencé par du très bon matériel et j’ai vraiment apprécié la progressivité procuré par ce système.

Quand nous avons commencé à emprunter des pistes de petits graviers, puis de gros cailloux, j’ai entrevu la limite du Diverge Pro pour ce type d’activité. Le tout carbone c’est bien, mais les vibrations se propagent bien jusqu’au points de contact (guidon/ selle). Le Diverge est équipé d’insert Zertz sur la fourche, les haubans et la tige de selle pour absorber les vibrations… Sur une piste un peu longue et quand les graviers deviennent des cailloux, le confort en prend tout de même un coup mais pour un routier qui veut parfois sortir des sentiers battus, c’est un très bon choix.

Conclusion

Le Diverge Pro proposé par Specialized est un vélo haut de gamme, très agréable à rouler, confortable, très maniable, il est très à son aise sur la route et sur les chemins ou pistes pourvu que le revêtement ne soit pas trop grossier tout de même. Là où habituellement je fais demi-tour avec mon vélo de route, je n’aurais aucun souci à poursuive avec le Diverge Pro. Le freinage à disque hydraulique est un vrai plus pour la sécurité, extrêmement efficace et progressif. Certains constructeurs nous ont annoncé l’arrivée en masse du disque pour 2017 sur les vélos de route, en attendant le Gravel permet de valider cette technologie sur la route. Pour ma part, ce sera de l’hydraulique ou du patin…

Quand nous évoquons le Gravel, nous parlons également de « mulet » comme utilisation possible du vélo, notamment en hiver ou quand les conditions sont moins bonnes. Avec le Diverge Pro il serait outrancier de parler de « mulet », en effet c’est un vélo toutes saisons, toutes routes mais pas tous budgets … à 5 299€. Qu’on se rassure, la gamme Diverge est large et il y a en a pour toutes les bourses.

Mon avis sur…

Le Cannondale Slate : Je l’ai utilisé dans des portions en descente assez raides et caillouteuses, j’ai évidemment apprécié la Lefty et le confort général du Slate. J’ai bien aimé la position, haute sur ce vélo, les composants et là encore, le freinage à disque hydraulique. Sur les parties roulantes et en montée, le verrouillage de la Lefty peut éviter un léger pompage même si cela reste tout de même raisonnable sans blocage. C’est un vélo atypique qui mériterait d’être tester sur de plus longues sorties pour voir comment on en ressort.

Le Bombtrack Hook : Le cadre acier m’a ramené à une autre époque…où tout était mieux. Blague à part, en roulant avec le Hook, la seule chose que j’ai ressenti ce n’est pas le terrain mais la chaleur dans les cuisses. Oui, un vélo à 11kg on l’emmène pas de la même façon qu’un vélo à 7kg dans les bosses. Pour ce qui est du confort, rien à redire, encore une fois l’essai a été de très courte durée mais on perçoit que ce vélo se sent bien partout où il passe. Par contre je n’ai pas aimé la sensation de freinage avec les freins à disque mécaniques.

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Conclusion

Nous espérons qu’avec cet article nous vous avons donné envie de sortir un peu du ruban de bitume. Vous avez compris que cette pratique, qui offre plein de nouveaux horizons, permet de faire de belles découvertes. Selon vos envies, plus de route ou plus de sentier, il faudra choisir votre vélo en privilégiant celui qui sera le plus adapté. Nous espérons que ces éléments vous auront donné quelques pistes.

Si, comme nous, vous vous posez des questions sur l’utilisation d’un vrai Cyclocross (CX) en usage “Gravel”, nous compléterons prochainement ce sujet avec l’essai du BMC CAX01 pour un sujet “Gravel versus CX”.  Nous vous parlerons également d’autres vélos Gravel vus sur le Roc. Ceux d’artisans français comme les cycles Victoire qui fabriquent de superbes cadres en acier et la société Skyde qui, elle, les réalise en titane. Plus industriels, nous avons vu des “Gravel” intéressants chez Raleigh et chez Sobre et nous vous les présenterons très bientôt.

Le dossier Gravel est loin d’être clos. Reste à voir se développer en France de belles épreuves et des randonnées en Gravel …

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Eric
Eric
Annecy - Cofondateur de Track & News - Eric se régale sur des skis de fond l'hiver et l'été la multi-activités est de mise : trail, triathlon, rando, escalade... Eric est le fondateur du site Openrunner.

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